Il y avait dans l’air comme un soupçon de méfiance.
Les pas d’une jeune fille résonnaient dans ce labyrinthe de couloirs incompréhensibles. Tantôt à droite, tantôt à gauche, le trajet qu’elle empruntait paraissait prévu à l’avance, et comportait bon nombre d’intersections. Il n’y avait rien, ici, ou bien trop de détails. Elle, ne voyait rien, entourée de ténèbres, ne portait pas même attention aux divers insectes non identifiés grouillants à ses pieds. Dans ses cheveux d’ébène luisait l’éclat argenté d’une salamandre attendant patiemment la fin du ‘voyage’.
Un virage de plus, et la vampirette s’arrêta enfin. Regardant droit devant elle, elle découvrit… un mur. Rien de plus qu’un malheureux mur lisse, entièrement nu. Une impasse, voilà là où la menait ses pas, ce depuis plus d’une heure déjà. La déception clairement inscrite dans ses yeux bleus nuit, Luna soupira longuement.

Sylver, on fait comment pour rentrer, maintenant ? J’étais pourtant sûre que c’était par ici…
Tu nous as encore perdus. Je t’avais bien dit de tourner à gauche tout à l’heure.
Mais…
Pourquoi on est venu ici, déjà ? Encore une de tes idées inconscientes.
Ben, les radis fluorescents, ça pousse dans le noir.

Tout cela, dit avec un ton évoquant une évidence tellement frappante que la jeune fille ne pensait même pas à remettre ses propos en question. Sylver soupira, et la sang-mêlé repris son chemin, au hasard, errant çà et là, à la quête de la sortie, ou, éventuellement, d’une personne à même de lui faire rejoindre la surface ; ou mieux, de radis fluorescents.
Après de longues minutes de marches, une porte fit son apparition devant Luna, qui l’emprunta, sans prendre gare aux protestations de son AEA. De longues allées emplies de bouteilles probablement alcoolisées lui firent face, et elle contemplait ce spectacle avec une certaine admiration muette pour la grandeur du lieu.
Elle entreprit alors d’explorer les lieux, minutieusement, rangée par rangée. Au bout de la 4ème, elle découvrit un jeune homme, dans une position plutôt incongrue, genoux à terre. L’idée qu’il fut saoul traversa alors l’esprit de la jeune femme.

Dis, tu es encore conscient ?

Sans plus attendre de réponse, elle s’accroupit devant lui, et attrapa une bouteille qui trainait non loin de là. Sylver pesta à nouveau, encore plus lorsqu’elle renifla le contenu de la bouteille.

Ça sent bon. C’est ce que tu as pris ? Ça a l’air divin.

Décidant de découvrir la saveur inconnue de cette boisson étrange, elle but une gorgée, une seule, sachant pertinemment que si c’était de l’alcool, il ne fallait en boire trop si elle voulait rester consciente de ses actes, ce qui était déjà une dure épreuve en temps normal. Un goût sucré parvint à ses lèvres, et ce délectant de ce délice, elle changea brusquement de comportement, comme sous l’emprise d’un pouvoir manipulant ses émotions.

Une fillette sanglotait
Dans les ténèbres d’une cave
Ses souvenirs ensanglantés
Toujours et encore l’entravent

Son compagnon, bien tourmenté
La consolait d’une voix suave
Elle était déjà emportée
Par cette boisson qui l’aggrave

Elle ne le voyait même pas
Appelant vainement « Papa ! »
Sylver l’observait tristement

« Je demandais un peu d’amour
J’ai pu y croire jusqu’à ce jour
Tu es mort des mains de Maman… »

Luna pleurait, secouée par des sanglots incontrôlables. Sylver, lui, tentait de la raisonner, en vain. D’un coup, plus un bruit. La succube s’essuya les yeux, du revers de la main.

Qu’est ce qu’il s’est passé… ?

Nuageuse nuit, nuageux ciel. Obscure, noir déchiré par les brumeux nuages orangés. Claire, illuminé par une lune pleine. Etrange nuit vide et froide que voici. Abominable douleur dans le crâne de Faust. Infernale peine portée par l'héritier du Dr. Johann Faust, encore plus pâle qu'à son habitude. Monstre d'orgueil. Monstre d'orgueil à genoux sur le sol froid. L'air humide su porter jusqu'à son visage stupéfait une petite bise. Monstre d'orgueil mit à terre. Monstre d'orgueil abbatu. Qui, non, Qu'est ce qui a bien pu le mettre dans une posture aussi déshonnorable, aussi désagréable, aussi ridicule ? La réponse est à un mètre de l'Albinos. Une bouteille au contenu suspect, un liquide qui enclencha dans le coeur de Faust une chanson aussi triste qu'effroyable. Et qui au rythme de ses notes plantait chagrin et désepoir dans le coeur du jeune homme.

Hurle, Hurle petit homme, te voila né.
Pleure, Pleure dans ton monde gangrené.
Grandit, Grandit détesté.

Une tristesse illimitée fut engendrée par cette boisson, par cette chanson aux faibles mots. Pourtant Faust résistait, pour lui c'était simple, tant qu'il restera celui qu'il est. Aucune larme ne coulera, et il pourrait soutenir toute la peine du monde en tant qu'homme.
S'enfonçant dans ce stupide défi qu'il s'est lancé lui même. Faust rajouta une gorgée de ce nectar à l'origine incertaine.

Chantonne, petit homme laisse couler.
Pleure, Jeune Faust tu n'as pas de famille.
Hurle, Albinos, tu es hai de tous.

Puis une autre.


Et beaucoup d'autres gorgées ont suivi celle ci. La moitié de la bouteille idée. Faust ne put d'avantage tenir et comme cette voix le lui intimait il laissa tout couler. Toute la nuit, tout le jour. Il ne saurait dire avec precision combien de temps s'est écoulé avant que la fille ne le rejoigne. Non, il était trop engourdit par son chagrin pour tenter de l'empêcher de commettre l'erreur de gouter à cet elixir de tristesse pure. D'ailleurs après la quantité qu'il avait ingurtgitée tout ce qu'il devrait réussir à faire dans son corps de simple humain est de verser toutes les larmes de son corps immobile. Mais non, Monstre d'orgueil. La tristesse pour lui devait être soutenue, et le seul moyen que son esprit a trouvé pour réussir fut de la convertir en colère. En rage. Oui chez le descendant de Johann Faust, la tristesse ne trouvant pas la voie des larmes ni celle du coeur finit par devenir une furieuse haine. Lors de cette conversion il vit, derrière liu, la fille pleurer et un étranger personnage s'approcher. Un homme-tigre à priori. Il sera la victime du courroux du dérangé.

C'est ce qu'a décidé Faust. Dépassant les limites émotionneles d'un humain psychologiquement stable pour soulever sa carcasse et se ruer de toute sa gargne sur cet homme-bête. Promptement il voulu plaquer cet invité inattendu au sol en le prenant par le front. Et c'est ce qu'il força son corps à faire en réduisant la distance à toute enjambée évitant la fille de justesse, lui effleurant la main du bout des doigts dans son rapide passage. Source de douceur dépassée, il leva sa main ouverte en la dirigeant vers le front de la bête à un mètre.

Murmura-t-il une fois assez proche de son ennemi.

Sur le coup, Luna n’avait absolument rien compris. Elle avait relevé la tête vers le… la créature qui était entrée. Ou plutôt qui avait dévalé les marches en un fracas de tonnerre, accompagné par le grelot d’une clochette. Elle ne savait ce que c’était… Un tigre encore enfant ? Un humain génétiquement modifié ? Un sang-mêlé, comme elle ? Ou… autre chose ? Elle doutait que cet… être plus qu’étrange ne put être une manifestation douteuse du pensionnat et qu’en bonne soldate en chef de l’Armée de la Resistance, il fallut lui faire du mal.
Subitement, elle prit conscience de ce que les deux personnes dans cette salle humide, sombre, hostile, ces deux êtres étaient potentiellement recevables dans son Armée de la Resistance. La vampirette fixa l’homme à genoux devant elle, immobile, et fut prise d’un sursaut de surprise lorsque celui-ci se mit en mouvement. Que faire ? Allait-il lui faire du mal ? Pourquoi ?
Luna était gentille, pourtant, elle n’avait rien fait de critiquable… Ou bien était-ce simplement ses origines qui étaient haïssables ? Oui, ce devait être ça, un être mi-vampire mi-succube ne pouvait qu’être haït de tous, elle-même se détestait assez, et détestait cette tâche grandissante sur sa poitrine qui témoignant de l’impureté de son sang… Mais à quoi bon refouler ces sombres pensées ? Luna savait que ça n’intéressait personne, qu’elle ne pouvait en ressassant ces idées que s’attirer plus de haine encore.
La jeune fille frémit, dérangée par la vulgarité du félin-humain-bizarre qui avait fait irruption dans la sombre cave sordide, mais également par un contact inattendu venant du garçon encore à genoux quelques secondes auparavant. Celui-ci avait tout à fait l’air de vouloir bien du mal à l’espèce de félin debout, ce qui surprit la mignonne succube. La raison de cette animosité la dépassait totalement, insaisissable ; mais l’idée d’un conflit à venir entre les probables futurs potentiels membres de son Armée de la Resistance -encore à l’était d’un vaste projet- ne lui parut guère agréable.
Dans son exquise rêverie utopique, Luna se mit en tête d’arrêter la bataille des deux mâles avant même qu’elle ne débute, tout ceci en étant parfaitement inconsciente du fait que son corps typiquement féminin, avec le peu de muscle qui va avec, ne pourrait évidemment pas se mettre en travers du chemin de celui de deux hommes un minimum matures. Dans son élan d’héroïsme, elle se retourna vivement vers l’agressif et tenta vainement de l’agripper, afin de calmer ses pulsions dévastatrices et sauver le pauvre chaton probablement 20 mille fois plus puissant qu’elle, ne parvenant à peine, dans cette tentative spontanée stupide, à effleurer du bout des ongles le tissu du T-shirt du jeune homme, déjà loin. Celui-ci s'adressa à sa proie, d'une phrase dont Luna ne prétendit pas connaître le sens caché, si sens caché il y avait.

Je suis un homme.

La sang-mêlé eut une bouffée de panique, autant d'inquiétude pour Sylver que pour les deux combattants.

Eh, non… Arrêtez…

Trop tard.

Il allait pour replonger son regard sur cette drôle de bouteilles, qui ne contenant certainement tout sauf de l’eau, et il n’était même pas sur qu’il s’agisse d’alcool. Il n’était pas très calé en ce qui concernait les potions magiques ou autres truc dans le genre bien qu’il venait d’un monde purement spirituel et a l’origine des traditions e t des cultures japonaises. Remarque à voir l’état dans lequel ca avait mis ceux qui venaient d’en boire il se doutait fort que ca soit une mixture aux effets bénéfiques. D’ailleurs l’un deux le garçon s’était levé et s’approcha de lui a grande engambée, la main levé. Il en haussa un sourcil. Il ne comprennait pas cette attitude purement offensive mais n’en n’était pas inquiété pour autant. La jeune humain quand elle s’était levée, et avait tenté de le rattraper mais elle n’y avait visiblement pas réussi, il se demanda un bref instant si ce ‘n’était pas l’effet de la potion qui le faisait se comporter comme ca. Arriver a presque sa hauteur, la main levée en direction de son front il entendit

Je suis un homme.

Sans blague ? Bah si il lui avait pas dit il aurait rien remarqué… c’était ironique bien entendu.

Eh, non… Arrêtez…

Apparemment la demoiselle n’avait pas non plus envie de voir quelqu’un se battre, surtout que ce battre, ce jour la il l’avait déjà fait contre le calamar géant dans le lac, en voulant sauver la jeune fille qu’il avait rencontré. Décidément c’était le jour. De l’offensive. Avant que la main du jeune homme ne touche son front, il fit un pas en arrière, et tendis son pied devant lui. Ceci eu pour effet de faire un croche pied(ou patte dans son cas) et se dernier s’affala dans un bruit sourd sur le sol. Notre Shikigami sen pencha au dessus de lui en plaquant ses mains contre ses anches avec toujours la fameuse bouteille dans l’une d’elle, lui donnant un air humoristique réprobateur et lui répondis a ce qu’il lui avait dit quelques seconde

"Je suis ravi de le savoir, j’avais pas remarqué."

Il y avait un ton ironique et sarcastique dans sa voix. Et avait un grand sourire moqueur. Il tourna ensuite la tête vers la jeune fille.

"Ca lui prend souvent a celui-là ?"

Il lui désigna d’un signe de la tête le jeune homme encore affalé sur le sol. Il était partit du principe que les deux se connaissaient mais ce qui n’était peut être pas le cas. Il regarda ensuite de nouveau la bouteille avant de la lever pour lui monter.

"Ou alors fau arrêter de boire n’importe quoi."

Il fini donc par jeter la bouteille sur le coté, qui ne se brisa étonnamment pas en touchant le sol mais du goulot s’en déversait lentement son contenu sur le sol, un liquide d’une couleur rose fluo. Ca c'était 100 % pas naturel. Et du coup n’était pas étonné de les avoir trouvé tous les deux dans un drôle d’état.
Il tourna les talons et partit près d’une étagère pour vérifier quelque chose. La il attrapa une bouteille au hasard et l’ouvrir avant de la retourner au dessus du sol. La cette fois il s’agissait d’un liquide d’une couleur bleu électrique a consistance épaisse qui s’écoulait péniblement du goulot.


"C’est bien ce que je pensais, ce ne m’étonne même pas."

Une odeur de caramel s’en échappait, toutes les fioles et bouteilles ici présentes devaient contenir ce genre de chose, ici plus rien ne l’étonnait… et même avant il savait que tout était quasiment possible . Il ne voulait même pas savoir les effets que ca pouvait produire. Apparemment ces bouteilles avaient des odeurs alléchantes pour inciter les gens à les boire. Il aurait été beaucoup plus simple de mettre une étiquette avec écrit dessus « Buvez-moi ». Enfin ca c’était d’après un conte humain qu’on lui avait raconté. Il reboucha la bouteille qu’il remit à ca place.

[HRP], c'est pas sympa de dévier le coup et de dominer Faust juste comme ça >.< [/HRP]

Faust chargeait donc de toute sa hargne cette homme-bête, qui parvint non seulement à esquiver mais aussi à faire un croche-pied à l'albinos, qui dans l'état où il était n'a même pas vu venir quelque chose d'aussi évident. Sa vision n'était pas altérée, elle n'était pas réduite, mais il se focalisait trop sur cette créature venue d'on ne sait où, à tel point qu'il ne s'est rendu compte qu'il tombait qu'au moment où il toucha le sol. étrangement, la douleur ressentie fut un déclencheur pour une sorte d'état de transe. Cette vision si nette, se troubla, puis ce fut un flash. Cette colère, cette rage incontrôlable qu'il portait à ce moment là, c'était estompée dès lors qu'il se heurta au sol. Il était comme ébahi, stupéfait. Il ne faisait même pas attention au fait que la bête s'était posée sur lui, ni même qu'elle lui parlait. Encore moins de ce qu'elle disait, les mots atteignaient ses oreilles, mais il n'arrivait pas à leur donner la moindre importance. Il était dans le flou le plus total.

"Je suis ravi de le savoir, j’avais pas remarqué."

* Qu'est ce qu'il se passe ? *

"Ca lui prend souvent a celui-là ?"

* Où suis-je ? Qu'est ce que je fais ? *

"Ou alors faut arrêter de boire n’importe quoi."

* Est-ce cela, la folie ? *

Le félin s'est levé et est parti scruter le contenu de quelques bouteilles laissant Faust au sol, et ceux qui se sont frottés à lui savent que Faust ne reste pas au sol pour si peu. Quelque chose n'était pas normal, il était totalement désorienté.

"C’est bien ce que je pensais, ce ne m’étonne même pas."

Mais à ce moment là, même désorienté en toute probabilité à cause de la quantité non négligeable du liquide qu'il a bu. Même en ayant du mal à le faire, il s'est relevé peu à peu. Et commençait à reprendre ses esprits, toujours envahi par la colère. Toujours possédé par ses propres démons, Faust lança un regard effroyable, véhiculant toute la noirceur de son cœur à la bête. Cette fois ci, cependant, moins aveuglé par sa rage, il parvenait à se concentrer convenablement. Et récupérant lentement le contrôle sur son propre corps, il s'est mit à marcher lentement vers cet créature humanoïde... Ses intentions étaient claires, se vider de toute cette négativité, de sa rage. Regardant parfait, avec moins de noirceur, la fille sur les lieux.

Luna était réduite à regarder la scène, à contempler cette violence. A ne rien faire, à rester sans bouger. C'était insupportable.

Je suis ravi de le savoir, j’avais pas remarqué.

Le félin était violent. Il était dangereux. C'était mal.

Ca lui prend souvent a celui-là ?

Luna était bien trop déboussolée pour répondre, et se contentait de regarder l'un et l'autre avec une expression de stupéfaction, muette.

Ou alors faut arrêter de boire n’importe quoi.

Celui qui faisait tinter sa clochette en bougeant s'emparait de bouteilles pour répandre leur liquide à terre, rose, bleu, fluo, comme ses radis chéris. Mais eux n'avaient pas d'effets étranges sur leurs consommateurs.

C’est bien ce que je pensais, ce ne m’étonne même pas.

Luna était complètement désemparée. D'abord ce liquide bizarre qui l'avait rendue si triste, tellement triste... Son coeur s'était serré une fois de plus quand elle avait vu les deux garçon commencer à devenir violents. La jeune succube n'avait absolument aucune force physique et se sentait bien inutile. Elle prit Sylver dans sa main et le déposa sur une étagère de la rangée, lui chuchotant de ne pas avoir peur, qu'elle s'en occupait, même si l'inquiétude secouait ses jambes de discrets tremblements. Autant elle ne craignait pas pour elle-même, autant elle était assez sensible aux émotions dégagées par les deux jeunes gens, supportant mal la violence. Elle se redressa complètement et vint vers les deux ennemis d'un instant, espérant trouver un moyen de les arrêter tous les deux, dut-elle recevoir des coups pour ce faire, les marques légères et anciennes cicatrices témoignaient que ce ne serait pas la première fois.
La vampirette eût un bref regard glissant sur le liquide rose de la bouteille qu'ils avaient bu, elle et celui qui disait être un homme. Puis, elle s'extasia un instant de la beauté du fluide bleuté tout droit sorti d'une bouteille que l'être félin dont elle ne parvenait pas à discerner l'origine. Quand elle arriva à hauteur des deux jeunes gens, elle ne sut d'abord que faire. L'albinos était maintenant tout proche, et elle décida de faire la première chose qui lui venait à l'esprit. La tendresse est ennemie de violence, alors peut être qu'ainsi ils redeviendraient normaux... Si la normalité existait ici. La sang-mêlé dut se mettre sur la pointe des pieds pour déposer un tendre baiser sur la joue du jeune homme, puis entreprit de faire la même chose avec le tigre-humain-bizarre-à-clochette. Elle se plaça ensuite entre les deux garçons et frappa deux fois dans ses mains, comme pour prier. Ensuite, elle leva ses deux mains, une vers chacun des jeunes hommes, et les regarda tour à tour.

Vous voulez bien arrêter, dites ?

[Euh t’as mal comprit ^^', il etait juste penché au dessus de lui, et avec les mains sur ses propres hanches, ( genre réprobateur), mais il y a pas domination quelconque , y a aucun contact ><...]

Un bruit a côté de lui, lui indiqua que le jeune homme était en train de se relever. Il croisa les bras et le regarda

"C’est bon ca vas mieux ?"

Pour toute réponse il se contenta de le regarder et s’avança vers lui en lui lançant un regard mauvais. Il haussa un sourcil, pourquoi une hostilité si soudaine a son égard ? Il ne le connaissait même pas, c’était la première fois qu’il le voyait alors pourquoi lui chercher des noises de la sorte. Pour une fois qu’il n’était pas d’humeur à se battre… bien que ladite humeur n’était pas au beau fixe non plus. Il émit un soupir. Pendant ce temps la jeune fille elle s’était levée et s’était placée entre la trajectoire du jeune homme aux cheveux blancs et lui. Elle s’avance vers ce dernier et l’embrassa sur la joue. Drôle de concept ça. Elle vint ensuite vers lui et… non… elle n’allait quand même pas faire la même chose !

Et si arrivée à coté de lui elle lu déposa un baiser sur la joue. Il fut parcouru d’un frisson et ses poils s’hérissèrent tandis qu’il sentait tout son corps se crisper. En temps normal il se serait énervé car c’était le genre de chose qu’il ne supportait pas, mais la il ‘était plus stupéfait qu’autre chose. Il se serait attendu à tout, sauf à ça ce qui eut pour effet de donner une légère teinte rose à ses joues. La jeune fille revint entre eux deux et fit quelque chose à mi-chemin entre une requête et une demande personnelle. Avant de les regarder un à un.

Vous voulez bien arrêter, dites ?

Ça il ne demandait pas mieux, car il était un peu pris de court par les événements, tout ceci était-ce la faute aux liquides ici présents ? Il retrouva vite fait ses esprits.

"J’ai rien demandé a personne moi, et je me retrouve face une attitude offensive !"

Il jeta de nouveau un regard interrogateur au jeune homme qui avait foncé sur lui.

Sérieux Il s’est passé quoi avant que je débarque pour qu’il soit comme ça ?"

fallait crever l’abcès car d’une il n’avait pas envie de combattre, de deux il ne voulait pas faire du mal au jeune homme surtout qu’il ne le connaissait, mais il le ferait s’il ne lui en laissait pas le choix... ou s'il violenterait la jeune fille pour venir l’atteindre. Décidément des gens étranges ici il n’avait pas fini d’en croiser… et d’ailleurs y avait pas que les gens d’étranges. La preuve, pensant s’appuyer contre un mur il était passé eu travers d’une porte dérobée. Il y avait encore combien de truc dans le genre ici ?