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 Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]

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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 22:13

Il faisait noir, très noir. Le genre de noirceur qui t’enveloppe, t’étreint, t’étouffe. L’air se fait presque rare, ma respiration s’accélère, devenant trop rapide alors que je me retourne vers la porte qui vient de se refermer. Je pose la main sur la poignée, priant le ciel pour que cette peur, que dis-je ce pré-sentiment, qui obstrue autant ma gorge ne soit qu’une peur que je n’ai jamais ressentie. Une peur viscérale qui s’insinue dans mes poumons, puis qui s’infiltre dans mon sang pour ma glacer les veines. Je tourne lentement la poignée. Impossible. Elle ne bouge pas, résiste à ma main et à ma force que je déploie de plus en plus jusqu’à ne plus en avoir de plus.

Ma main lâche la poignée et s’abat sur la porte en un point décidé qui veut qu’on l’entende. Ma mère est de l’autre coté, même si elle était restée dans l’auto elle m’a vu entrée et elle a aussi très bien vu la porte se refermée sur moi. Ma mère va venir m’aidée, j’en suis convaincue. Elle ne peut pas me laissée seule, elle m’aime beaucoup trop, moi, sa petite fille adorée pour qui elle a tout sacrifié. Mon poing s’abat encore plusieurs fois sur la porte avant que j’accélère la cadence, ma respiration effrénée donnant le tempo à ma main qui crée un bruit sourd se répercutant en écho dans ce hall trop grand et trop sombre. Allez maman, ouvre cette foutue porte que je sorte de cet enfer !

Après plusieurs minutes de ce petit jeu aucunement amusant, je m’effondre au sol. Mes genoux m’ont lâché, m’abandonnant sur le sol froid. Ma main continu quelques peu sur la porte, puis s’arrête pour laisser place à des larmes qui brouillent ma vue. Je me répète que cette situation est insensée, je ne vais pas y laisser ma peau. Je pleure pour rien, c’est inutile, si c’est aussi long c’est que ma mère est allée chercher des renforts.. Elle fait le tour de la propriété pour entrer par une autre porte déverrouillée. Oui, car même si ce manoir – ou peut-être pensionnat ? je n’en sais rien – appartiens à quelqu’un, elle trouvera le moyen d’entrer pour me sauver. Je me relève donc péniblement, portée par ce nouvel espoir, et marche difficilement, toujours tremblante, vers la porte juste devant moi.

Ma main effleure le mur, comme pour m’orienter, me dire que tout ceci est réel. Puis, elle trouve un tableau.. D’affichage. Mon regard se porte sur les différentes choses qui y sont attachées, alors que dans l’obscurité je ne vois pas trop ce qui y est écrit. J’arrive tout de même à y déchiffrer des mots, des bouts de phrases.. Je ne comprends pas trop au début, puis la réalité de frappe en plein visage. Elle me démunie, me piège au fond de mon cerveau, ne me laissant plus d’autres choix que de la regardée en face. Je suis.. Prise au piège..

Je laisse un grand cri aigüe et puissant sortir de ma gorge et se répercuter dans ce grand et beau hall d’entré.


Dernière édition par Ella Russel le Dim 18 Sep 2011 - 23:58, édité 1 fois
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: Re: Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 23:01

Ce pensionnat maudit m'avait enfermé il y avait désormais 2 semaines jour pour jour. C'était un peu comme un anniversaire aujourd'hui. J'avais rencontré très peu de gens, à vrai dire, seulement deux personnes. Un camarade de chambre du nom de Flavien et une jeune femme très jolie mais qui me ressemblait étrangement : Anna. J'avais décidé de me rendre dans le hall d'entrée pour voir si il y avait des nouveaux. Le truc c'est que, il faisait sombre, j'étais donc entrain de m'aider de mon pouvoir pour m'éclairer dans l'obscurité. J'étais peut être l'un des seuls hommes du pensionnat debout à une heure aussi tardive. Sérieux, j'avais des problèmes niveau couchage. Je n'arrivais jamais à me coucher tôt, j'avais prit des mauvaises habitudes à cause de ce fichu pensionnat. Il était un peu comme un lieu de vacances en fait, mais en plus dangereux, bien évidemment. Moi, j'avais fait une arrivée fracassante ! J'avais commencé un jeu de séduction avec une fille et j'avais prit un homme pour mon esclave. J'avais donc créé pas mal de problème depuis le début. J'étais dans un long couloir et il n'y avait aucune lumière allumé. Donc je claqua plusieurs fois des doigts pour allumer les bougies. Le bruit du claquement raisonnait dans le couloir et donc dans le pensionnat. Dans une telle obscurité, c'était plutôt flippant. J'arrivai enfin dans le hall et je remarqua que la porte venait de se fermer. Une fille, plutôt mignonne et qui devait être un peu plus jeune que moi venait d'arrivée. Elle avait l'air d'être un peu énervée en fait, elle tapait de son poing contre la porte en espérant que quelqu'un lui ouvre. Mais, elle n'avait donc pas compris qu'elle avait fait l'erreur de sa vie en arrivant ici ? Je lâcha alors un petit sourire sadique en regardant la scène. C'était plutôt amusant de voir la réaction des nouveaux. Mais, je rigola beaucoup moins quand j'ai vu la fille tomber à genou pour pleurer. Alalah... Ce n'était pas très bien ça, j'allais devoir lui venir en aide. De mon côté, j'étais positionné contre le mur du couloir, les bras croisés. Je m'apprêtais à bouger un peu pour la voir quand elle se releva et s'approcha avec difficulté du panneau d'affichage. Très vite, elle changea de visage et se mit à lâcher un cri très aiguë.
Je me boucha carrément les oreilles et je soupira. Je me suis mit à descendre les marches en utilisant mon pouvoir en créant un éclair rouge et lumineux qui tournait continuellement autour de moi. Une fois le sol atteint, j'ai utilisé le tapis pour me rendre à côté de la jeune femme. Elle allait être éclairé grâce à mon pouvoir. C'était un beau spectacle généralement. Alors, je lui attrapa la main et je fixa celle-ci en lui disant :

« Tu as des jolies mains, la prochaine fois, essaye de ne pas les abîmer contre une porte. »


Je lui lança alors un joli sourire puis je lui lâcha la main. Ensuite, je déposa ma main sur sa tête en disant :

« La prochaine fois, essaye de ne pas crier, je pense que tu as réveillé les pensionnaires. »

Je retira ensuite ma main, toujours le sourire aux lèvres. Je m'étira, je passa une main dans mes propres cheveux et je réfléchis. J'avais peut être oublié de me présenter. Quelle impolitesse. Je lui dit alors :

« Je suis Jason. Et toi ? Je suis désolé mais tu vas devoir vivre le restant de tes jours ici. Mais pas de panique, quand tu as passé les portes, tu as obtenu un pouvoir qui peut t'aider à survivre ici. De plus, si tu te fais des amis assez fort, ta survie est assuré. Au début, c'est assez terrifiant comme endroit, mais, tu t'habitues vite. D'ailleurs, je pense être assez fort pour te protéger. Acceptes-tu ? »
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: .   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 23:58

Mon regard était perdu dans l’obscurité aussi dense que de l’eau. Je tentais de voir un mouvement ou de la lumière, m’attendant à ce que quelque chose m’attaque et me détruise. Cette nouvelle sur le tableau d’affichage avait déjà piétiné toute mes espoirs, alors je pouvais bien être démolie maintenant, de toute façon à quoi bon vivre ? Le mince espoir qui m’habitait plus tôt m’avait quitté soudainement pour me laissée seule dans cet endroit maudit, endroit qui devenait à partir de maintenant ma maison. Pas transfert d’égalité, j’étais à mon tour maudite. Je tremblais comme une feuille alors que le tableau était dans mon dos. J’avais l’impression qu’il allait à tout moment me tuer, oui, ce tableau m’effrayait encore plus que ces ténèbres.

Puis, quelque chose attira mon attention. C’était tout en haut des escaliers, quelque chose de brillant, de rouge, qui apparaissait et disparaissais. Je plissai les yeux pour mieux voir, même si je savais que c’était bien inutile, encore plus vu que j’étais dans le noir total. Je fus immédiatement subjuguer par ces pépites de lumières, je les suivais des yeux sans les quittés, attendant leur prochaine apparition pour connaitre leur trajectoire. J’étais totalement convaincue que ces lumières n’avaient rien de bon. Et puis je compris. Ça m’avait prit du temps, mais je vis l’évidence : ces lumières se rapprochaient de moi, venaient à ma rencontre. Ma dernière heure était arrivée.

Je ne pouvais plus bouger, alors que mon cerveau, lui, n’avait jamais été aussi actif. Mon corps était pétrifié, coulé dans le béton, impuissant devant cette mort qui arrivait à grands pas. Je vis les lumières descendre les escaliers en tourbillonnant sur eux-mêmes à la façon d’une tornade. Une de mes main était sur le rebord du tableau, crispée, et l’autre suivait mon flanc, à la verticale, alors que les lumières avaient atteint le bas de l’escalier et s’avançaient maintenant vers moi. Une silhouette s’offrit alors à mon regard. Malgré que cette dernière semblait humaine, je ne pus m’empêcher de la voir comme un monstre qui venait pour me dévorer. Lorsque la silhouette entourée de lumière fut devant moi, mon corps me donna un peu de pouvoir sur lui, et je pu fermer les yeux pour échapper à cette vision ignoble.

On me prit la main, puis me parla. En anglais. C’était un anglais parfait, soigné, malgré la voix qui me glaçait le sang. Et ce n’était pas juste mon imagination, cette fois.. J’ouvris les yeux lorsque je compris ses paroles. Il aimait mes mains. Je ne m’en rendis compte que beaucoup plus tard, mais mes belles mains manucurées étaient désormais écorchées jusqu’au sang. Je n’osai pas parler et ouvrit légèrement les yeux, puis plus encore, jusqu’à voir totalement cette silhouette et me rendre compte que je n’étais plus dans l’obscurité, mais entourée d’une multitude de petites flammes dansantes. « La prochaine fois, essaye de ne pas crier, je pense que tu as réveillé les pensionnaires. » Je sursautai en entendant encore une fois cette voix qui me donnait froid dans le dos. J’écoutai néanmoins son discours malgré toute cette peur qui m’habitait, puis cligna des yeux, étonné. Me protéger ? Mais de qui ? Il y avait d’autres monstres ici ? Je ne lui faisais pas confiance, mais que pouvais-je faire d’autre que de lui donner ma vie ?

« Heuuuu.. J’étais fière de cette réponse. J’arrivais lentement à me départir de cette peur qui me paralysait. Ma mère va alerter mon père qui va venir me sauver ! Alors, si tu veux, tu veux bien attendre avec moi et me protéger ? »
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: Re: Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 16:25

Je traînais souvent seul dans les couloirs et en pleine nuit. Je trouvais que marcher dans les longs couloirs m'aidais à mieux réfléchir et même rencontrer des gens. Ce soir la, j'allumais des bougies avec mon pouvoir. Je ne savais pas si j'avais le droit mais, je n'étais pas du genre à obéir aux ordres. De plus, je trouvais assez classe que les lumières s'allumaient une à une derrière moi. J'avais entendu la porte du pensionnat s'ouvrir et se refermer lourdement, pas de doute possible, un autre pigeon était entré ici. Je m'étais mit à sourire en imaginant sa réaction après avoir lu le tableau. Le visage des gens se décomposaient littéralement. De mon côté, je n'avais pas vraiment eu de réaction, j'avais été trop occupé à faire mumuse avec Anna. Je continua donc ma route dans les couloirs et j'ai observé la jeune fille qui venait de rentrer. D'après ce que je pouvais voir, elle était plutôt mignonne et assez violente. En fait, la porte avait du souffrir autant que son poing. Ralalalah, les femmes...
Après la scène du tableau, la fille lâcha un énorme cri qui avait du réveiller pas mal d'habitant. J'ai donc décidé de descendre et d'aller voir la fille. Plus j'avançais et plus le hall était éclairé aux yeux de la fille qui elle, ne devait rire voir du tout. Elle était comme terrifié et ne bougeait plus. On avait l'impression qu'elle avait peur de quelque chose. Mais de quoi ? Ah, peut être de moi en fait. Il était vrai que la situation n'était pas très rassurante pour elle. Je lui attrapa la main et je lui caressa d'un geste léger, passant mes doigts sur son sang. Je lui lança des paroles et je me présenta. Et j'avais été totalement ignoré. La fille ne prit même pas la peine de répondre à ma question ou alors de se présenter à son tour. Je lui venais en aide et je n'avais le droit qu'à un simple : Heuuu ? N'importe quoi ! Puis au final, elle finit par me répondre, me disant qu'elle voulait attendre son père et sa mère avec moi. J'ai eu un petit rire, je dois l'avouer, j'avais un peu pitié d'elle sur le coup. Elle semblait avoir mon âge et pourtant, elle tenait tellement à ses parents.

« Je suis désolé ma grande mais, je ne connais personne pouvant ouvrir les portes du pensionnat. En réalité, il est carrément impossible de sortir d'ici. Si ta mère et ton père rentre dans le pensionnat, ils seront enfermés. Et puis bon écoute, tu es grande maintenant, tu peux te débrouiller sans tes parents. »

Je lui lança un petit sourire sympathique et j'ai attrapé une manche de ma chemise. Je l'ai mit dans ma bouche et j'ai tiré dessus avec assez de force pour commencer à arracher le vêtement. Une fois fait, je l'arracha avec ma main et je rapprocha le bout de tissu de la main de la jeune femme et je commença à enrouler celui-ci autour de celle-ci. Maintenant, sa main était recouverte d'un tissu de ma chemise permettant d'arrêter le saignement. Ensuite, j'ai approché ma main de son visage et je l'ai caressé avec délicatesse. J'espérais qu'elle n'allait pas prendre peur. J'ai senti que même son visage était doux et de plus, elle avait un très joli visage. Je me suis mit à rire assez sadiquement et j'ai dit :

« Voilà pour ta blessure. La prochaine fois évite de cogner les portes. Maintenant, reprends-toi. »

Puis je me redressa et je leva mes mains en l'air. Je claqua alors plusieurs fois des doigts et des éclairs rouges sortirent de celle-ci. Les flammes se dirigèrent sur plusieurs bougies étant sur les murs. La pièce était enfin éclairée et on pouvait voir chaque élément du hall. Je soupira et je suis tombé assis par terre. Utiliser autant de flamme m'avait un peu épuisé. Je me suis mit à rire seul.
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: .   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 0:39

La nouvelle commençait à s’implanter dans mon cerveau, s’étendant partout, implantant ses tentacules dans ma perception de la réalité. Mais que c’était dingue ! Ça ne pouvait pas m’arriver à moi, une jeune adolescente prometteuse qui attendait la réalisation d’une grande carrière. Un certain déterminisme naissait en moi et se propageait de mon cerveau aux extrémités, faisant accélérer mon rythme cardiaque, me donnant l’impression d’être invincible. L’adrénaline. Merveilleuse hormone qui faisais des miracles, allant même jusqu’à permettre à une mère de soulever une voiture pour sauver son enfant. Serait-ce aussi efficace pour ma mère ? Si la situation était telle que le décrivait cet étranger, cela ne suffirait pas. Il me faudrait survivre par moi-même, aller au bout des choses et sortir d’ici. J’allais révolutionner ce monde qui gardait tous ces gens captifs !

Je souris à Jason lorsqu’il banda ma main. C’était très gentils de sa part, peut-être pourrions-nous être alliés ? Pour l’instant, mon cerveau tournait à plein régime et j’imaginais mes prochains jours, semaines, mois ou même année comme un jeu. Un jeu de stratégie, de rapport de force. Un puzzle. Un long et difficile puzzle qu’il me faudrait réussir pour sortir d’ici. Je pouvais le faire, je le savais. Et Jason pouvait m’aider. En pensant ça, c’était autant d’un angle amical que stratégique. Il me désennuierais.. Et puis pour réfléchir, deux têtes valaient toujours mieux qu’une.. Il connaissait mieux les lieux, la façon de fonctionner et les gens d’ici. En plus, il était plus grand, plus fort et plus bâtit que moi.. Et son pouvoir.. Utile.. D’ailleurs…

« Dit, c’est quoi mon pouvoir à moi ?» Demandai-je de ma plus sympathique voix.

De ma personnalité timide, je me rendais maintenant compte que j’avais été impolie. Je m’étais emportée et avait oublié mes manières. J’étais bien mal à l’aise, maintenant.

« Je m’appelle Ella Russel. » Continuai-je d’une voix encore plus timide. « Mais j’imagine qu’ici Ella suffira. »

Je souris, puis détourna le regard. Ce que j’étais stupide. La situation était embarrassante, il m’avait vu frapper la porte, pleurer. Il m’avait vu au paroxysme de la peur. Il m’avait vraiment vu dans tous mes états, moi qui devais rester impassible en tout temps. J’étais professionnelle, je commençais à être un peu connue. Mon image était si importante.. Je rougis. Pourquoi ? Je n’en sais rien, je sais seulement que mon malaise grandissait, s’amplifiait, jusqu’à embrumer mon regard encore humide d’un peu plus tôt..
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: Re: Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 1:03

Je faisais un petit tour dans le pensionnat quand j'ai entendu un étrange bruit proche du hall. Je me suis approché et j'ai observé. Je voyais une femme de mon âge qui venait d'arriver. Elle était totalement perdue et la scène me faisait bien rire au début. Rapidement, je suis parti la voir et, je me suis présenté comme étant « l'homme de la situation », le « protecteur » de la dame. Au début, je n'avais pas vraiment de réponse positive mais, au fil du temps et de la discussion, elle semblait me faire un peu plus confiance. De mon côté, je sentais qu'elle était un peu naïve et que si je restais avec elle, j'allais pouvoir faire ce que je voulais d'elle. Bon, après, ce n'était pas mon premier but mais, dans un état de choc comme le sien, il était facile de la manipuler. J'aurais pu le faire sans aucun scrupule mais, il était généralement mieux de se former un petit groupe dans un pensionnat comme celui-ci. Je pense qu'elle allait être parfaite comme alliée. Nous pouvons aller assez loin ensemble. Enfin, c'est ce que je croyais, pour l'instant, elle ne connaissait même pas son pouvoir et venait d'arriver. Elle ne connaissait vraiment rien à ce pensionnat. D'un coup, elle prit un air beaucoup plus sûr d'elle. Peut être qu'elle avait compris que sa mère ne viendrait pas et que mes paroles l'avaient un peu : réveillée. Elle me lançait des petits sourires et m'observais avec attention. Je ne disais rien et j'attendais ses réponses. Apparemment, elle voulait connaître son pouvoir. Je réfléchis un peu, comment lui expliquer comment trouver son pouvoir... Je leva ma main et je posa un doigt sur sa poitrine, je lui lança un sourire et je lui lança :

« Ton pouvoir ? Tu es la seule à le connaître. Il est au fond de ton cœur, un jour, tu aurais un déclic et tu le trouveras. Moi, j'écoutais de la musique puis j'ai claqué des doigts. C'est comme ça que je l'ai trouvé. Toi, tu vas devoir peut être bien réfléchir, je ne sais pas trop comment faire pour t'aider à ce niveau la. »


Puis, elle fut totalement mal à l'aise, elle venait peut être de rendre compte qu'elle m'avait prit pour un larbin et qu'elle ne s'était même pas présentée. Je soupirai, j'avais deviné qu'elle était terriblement timide, ou du moins, avec les garçons. Elle m'annonça son prénom et son nom. J'ai lancé un petit sourire rassurant. Ella hein ? Elle avait un nom assez original et plutôt beau. Mais, elle détourna, regardant ailleurs, et je l'ai observé rougir devant ma présence. C'était confirmé, elle était vraiment timide. Alors, j'ai levé ma main et je l'ai mit sous son menton, avec celle-ci, j'ai relevé son visage et je l'ai fixé dans les yeux en lui disant :

« Ne sois pas timide, je ne vais pas te manger, même si c'est tentant. Et bien, tu dois être fatiguée, tu veux peut être que je t'accompagnes dans ta chambre ? »

Bien évidemment, j'étais assis tout à l'heure, pendant ma phrase, je me suis donc relevé pour me mettre à sa hauteur et lui monter le menton. J'ai retiré ma main et j'ai positionné les deux dans mes poches attendant les réponses de ma nouvelle camarade. Moi même j'avais envie de me coucher, en allant l'accompagnée, j'espérais avoir un petit geste en retour, du genre : Oh, reste dormir avec moi !
Oui oui... décidément, la soirée risquait de finir plus amusante que prévue.
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet:    Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 1:27

Mes pensées vagabondaient toujours sur toutes sortes de choses, en commençait par « que faire pour commencer » ? Dormir ? Plus ou moins, d’où je venait on était encore en fin d’après-midi. Le sommeil n’était donc pas ma première préoccupation malgré qu’ici il semble faire noir, et donc être la nuit. Je devrais m’habituer à ce décalage horaire, si on peut appeler ça de cette façon. Malgré tout, je me sentais un peu épuisée moralement. Je venait d’en prendre un coup, et la stress ainsi que la peur pesaient lourdement sur mes frêles épaules. Je n’étais pas prête à dormir, mais peut-être à m’étendre. Mais avant, pourquoi ne pas visiter ? Chercher quelque chose qui pouvait nous indiquer comment repartir d’ici ? Pourquoi ne pas chercher des informations sur ces carnets ? Bien sur que j’étais un peu fatiguée, mais je n’arriverais pas à dormir avant un bon moment tellement j’étais tendue. Et pour un bon sommeil, il faudrait attendre encore quelques jours, voire facilement quelques semaines.

Cependant, Jason voulait me reconduire à ma chambre. Sûrement qu’il en avait marre de la petite qui posait un tat de question. Il était le malchanceux qui était tombé sur la nouvelle et qui devait l’aidée. Ce ne devait pas être une activité bien amusante que de voir quelqu’un démoli au plus profond de lui en sachant qu’il ne retournerait plus chez lui. Ce ne devait pas être quelque chose de plaisant de devoir annoncer et compléter le fait que quelqu’un est pris au piège. Je comprenais tout ça, mais pourtant.. J’aurais aimer ne pas être seule. Aller me coucher dans ma chambre, ça passait encore, dans le pire des car je pourrais réfléchir. Mais me retrouvée seule ? Était-ce tout d’abord sécuritaire ? Et puis, avec mon cerveau qui bouillait de questions, de théories.. Je ne pourrais garder une santé mentale tout en restant seule. C’était simplement impossible.

« Heuum.. Mouais.. ! »

J’abdiquais malgré tout. J’étais une adolescente obéissante, ça avait toujours été ainsi. Même si me retrouvée seule dans le noir me terrorisait, encore plus ici dans cet environnement épouvantable, je ne pouvais demander à quelqu’un de rester avec moi, encore moins alors que je venais de le rencontrer et que je ne faisais qu’ennuyer. J’haussai les épaules. De toutes façons, il faudrait bien que je me retrouve seule, non ? Je regardai l’escalier qui grimpait si haut dans le pensionnat qu’il se perdait dans les ténèbres. Elles semblaient aussi étouffantes qu’au départ et j’avais encore moins envie de m’y engouffrer. Malgré tout, je devais être forte, non ? Je ne le réalisais pas mais je tremblais des pieds à la tête alors que mes yeux noisettes pâle fouillaient le haut de l’escalier. La peur m’envahissais à nouveau en pensant à la solitude qui m’attendait..

Pouvait-il voir la peur qui me faisait frémir aussi intensément ? J’espérais que dans la semi-obscurité il ne pouvait voir mon effroi. Je devais devenir forte, maintenant, et ce même si je ne l’avais jamais été. C’était mon honneur qui en prenait un coup. Je devais être une grande fille qui ne craint rien, même si ce n’était pas vrai, je devais au moins le faire croire aux gens. C’était si important pour moi, que de faire croire aux gens que j’étais en confiance et que je savais ce que je faisais. Habituellement, c’était dans des situations comme des entrevues ou des tournages et non une sentence à perpétuité dans un grand pensionnat lugubre où régnait une impression de mort. Je devrais faire preuve de ruse pour faire passer la peur sous autre chose, comme la maladie ou encore la douleur. C’est pourquoi, après une longue réflexion je fis quelques pas vers les escaliers. Je ne m’éloignai pas assez de la source de lumière pour complètement disjoncter, mais assez pour montrer que j’étais brave et que je voulais y aller. Et puis, encore plus englobée par les ténèbres, mon trouble se dissimulait mieux..
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: Re: Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 14:28

J'avais fait un petit détour vers le hall pour trouver une jeune fille complètement perdue, je me suis approché d'elle et j'ai parlé avec celle-ci. Si j'avais bien compris, elle venait d'arriver et était très timide. J'essayais de jouer avec elle mais cela ne marchait pas tellement, elle ne rentrait même pas dans le jeu et je ne savais pas si elle faisait exprès ou non. Je lui proposai de se rendre dans sa chambre, pour se reposer. Il faisait très noir dans le pensionnat, la nuit était tombée depuis bien longtemps maintenant. Elle me lança une petite réponse pas très convaincante, un petit mouais, voulait dire qu'elle n'était pas contre mais qu'elle aurait préférée visiter peut être. Je l'avais bien compris, moi même à mon arrivé je ne voulais que traîner comme une racaille pour trouver des endroits intéressants. Ouais mais moi, je devais la protéger et que je n'étais pas très chaud pour la surveiller toute la nuit. Il était vrai que sa présence m'étais agréable mais non merci, je voulais dormir... Seul ou pas, cela ne changeait pas mes envies. Alors, elle se mit à faire des pas hésitant vers les escaliers. Il faisait sombre en haut et elle voulait s'y rendre seule. Elle tremblait légérement, elle voulait peut être se donner des airs de femmes fortes mais j'avais compris qu'elle était un peu gamine au final.

Je l'observai d'un air calme et je commençai à la suivre. Restant un peu derrière elle, j'observai ses mouvements, pour voir si oui ou non elle allait se balader toute seule dans les sombres couloirs. Quoi que, j'avais allumé plusieurs bougies aussi, on allait au moins pouvoir traverser un couloir sans vraiment de problème. Puis, je suis passé devant elle et je lui ai tendu mon bras pour qu'elle l'attrape. La vérité est que j'attendais qu'elle se bouge un peu, moi j'avais envie de dormir. Je pense que je n'allais pas avoir une véritable nuit de sommeil aujourd'hui. Cela faisait maintenant plusieurs jours que je ne profitais pas de mes nuits pleinement, un coup j'allais rendre visite à Anna, un coup je foutais le bordel dans ma chambre avec mon camarade de chambre et un coup je devais accueillir les nouveaux. En fait, c'est compliqué la vie de pensionnaire, même si il est vrai que je pouvais faire des fêtes à tout instant. Un peu quand je le voulais en fait.

J'ai claqué des doigts, le bruit résonna dans tout le couloir. Un éclair rouge sorti de ma main et traversait tout le couloir. Cela m'avait permit de me repérer un peu et de voir si il n'y avait pas des choses bizarres dans le couloir. Je devais avouer que le pensionnat était étrange, j'avais lu des articles disant qu'il pouvait y avoir des esprits rôdant dans celui-ci. Ce n'était pas très rassurant et si cela arrivait maintenant, nous allions avoir des problèmes... Courir, se n'est pas mon genre mais, quand il le faut... Je continuai de monter les marches et j'attendais que la fille avance avec moi. J'avais remarqué qu'elle avait prit un peu plus confiance en elle, de toute façon, dans un tel pensionnat, il était mieux d'avoir confiance en soit, sinon, je ne garantissais pas la survie.

« Tu viens ? »
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet:    Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 22:58

Alors que je priais le ciel pour qu’il le fasse, Jason commença à me suivre et sa présence me rassura. Puisqu’il n’était pas trop loin de moi, et donc qu’il était en mesure de me protégé s’il m’arrivait quelque chose, je continuai mon exploration jusqu’au pied de l’escalier. Le seul problème qui alimentait ma peur viscérale était que si jamais on me tuait d’un seul coup, jamais mon nouvel ami ne pourrait me protéger. Dans le meilleur des mondes, peut-être me vengerait-il, mais je n’en avais rien à foutre de la vengeance. Je voulais juste vivre. Longtemps. Heureuse. Comme une grande modèle.. Oh, ce que le monde « réel » allait me manquer. Tous mes rêves, mes espoirs, tout s’écroulait. Je ne pourrais plus jamais laisser aller ma rêverie avant le sommeil à ce que je serai dans plusieurs années. Me voir sur un grand podium..

Puis, je secouai la tête. Je n’avais pas le temps pour les regrets. Je devais trouver ma chambre. D’ailleurs.. c’était dans quelle direction ? Il me fallut quelques minutes pour me motiver à le demander, mais juste avant que je me décide à le faire, Jason me dépassa d’un air sur et détaché et me tendit le bras. Sans le touché car ce contact physique m’aurait gêné, je du trottiner un peu pour le rattrapé puis calquai mes pas sur les siens. Ainsi, je ne serais pas seule à l’arrière, puisque j’étais tellement près de lui que je pouvais entendre sa respiration et sentir son odeur.. Il sentait bon. Ce n’était pas une délicieuse odeur, mais elle remplissait mes narines et évoquait en moi quelque chose de plaisant.

À ma grande surprise puis à mon grand plaisir, Jason fit apparaitre un éclair rouge qui illumina le couloir, révélant qu’il était vide. Je me décrispai un peu, malgré que la peur ne me quitte pas. C’était quoi, cet endroit ? Pourquoi les pensionnaires n’allumaient pas de bougies ? Peut-être parce qu’il n’y avait pas d’autres pensionnaires.. Et si toute cette histoire était inventée par Jason et lui permettait de m’entrainer vers quelque part d’obscure où il pourrait faire ce qu’il voulait de moi ? Une image mentale de moi, attachée et torturée m’apparu et je dus me faire violence pour la repoussée et continuer à avancer. Je n’avais plus le choix. Je ne savais pas où aller, il me retrouverait vite, je devais plutôt l’amadouer…

« Jason.. Tu sais, je peux m’y rendre toute seule.. » Dis-je sans grande conviction.

Comme je crains que cette réplique soit mal interprétée, je bégaye des excuses, puis reprends.

« Pas que je ne veux pas de toi, au contraire, mais.. je ne veux pas t’embêter.. Et puis, si tu me montres par où c’est.. Sinon.. euh.. »

Mon discours était loin d’être clair, je le savais, mais je ne savais pas quoi dire. Je ne savais pas comment réagir, si je devais m’enfuir, ma cacher, si je devais lui faire confiance. Et si c’était lui le gentils, qu’il me recueillait pour me sauver de la personne qui devait sévir ici ? Ce que ma tête était plein d’idées les plus contradictoires les unes que les autres !
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: Re: Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 23:35

La rencontre avec cette fille me faisait plaisir, en effet, pour une fois, j'aidai quelqu'un et je ne lui faisait pas d'ombre. J'étais calme et j'essayais d'amadouer la fille pour qu'elle décide enfin à se bouger. J'étais grimpé les escaliers et j'attendais que la fille soit derrière moi pour continuer ma route. Elle avait prit un visage plus calme derrière moi, elle devait se sentir en sécurité avec moi. Après avoir tendu mon bras vers elle, elle se rapprocha, se mettant très près de moi. Je pouvais entendre chacun de ses pas et je sentais l'odeur de son parfum. Une assez bonne odeur dans son ensemble. Cette fille me semblait... parfaite, elle était belle, intelligente et elle avait compris que j'étais le seul à pouvoir la protéger. Après mon éclair, je senti que l'air était un peu plus détendu, il n'y avait plus vraiment de tension, prouvant que la fille derrière moi, avait très peur de l'obscurité. Je me suis mis à lâcher un petit rire et j'ai commencé à avancer. Elle était derrière moi mais, contre toute attente, elle s'arrêta et se mit à dire qu'elle pouvait se rendre seule dans sa chambre. Hein ? Pourquoi un tel retournement de situation si soudain ? Elle avait peut être prit la grosse tête en voyant ma lumière, peut être qu'elle croyait que comme elle n'avait rien vu de dangereux, elle pouvait s'y rendre comme si de rien était. En vérité... Oui, elle pouvait le faire. Il était rare d'avoir des problèmes ou des phénomènes étranges dans les couloirs. Cependant, je tenais absolument à l'accompagnée dans sa chambre. Elle était ma protégée, après tout... Alors, je me suis posté devant elle, je l'ai fixé...

« Très bien, débrouille toi ma grande. »

Alors, je me suis mis de dos à elle et j'ai posé les mains derrière ma tête. J'ai pris un air plus que détendu et j'ai fait demi tour, prenant la position complètement opposé au couloir. Je laissai donc Ella seule dans l'obscurité du couloir. J'étais presque sur de la suite des événements, donc j'ai descendu les marches calmement, repartant donc vers le hall d'entrée. Une fois les marches descendu, je me suis mis contre un mur, pas très loin du panneau d'affichage et j'ai attendu. Cela ne faisait aucun doute, la fille allait revenir me supplier de venir avec elle. J'ai lâché un petit sourire...

*Voyons voir combien de temps Ella va tenir*

Alalah, sérieusement, je ne savais pas ce qu'elle avait derrière la tête mais sa réaction ne m'avait pas bien plus. J'avais arraché un bout de ma chemise pour elle, j'avais tenté de lui soigner les mains, je l'avais complimenté et j'avais été récompensé de la sorte. Cela m'apprendre à vouloir jouer les gentils. Plus jamais, les prochains nouveaux allaient se démerder sans moi ! Mais, j'avais un peu mal au cœur, j'avais quitté Ella alors que je connaissais sa peur. Cette fille était mignonne, je ne voulais pas lui faire peur ou la blesser physiquement ainsi que mentalement. J'ai baillé, j'ai soupiré et j'ai allumé des petites flammes, m'amusant avec celle-ci. J'étais prêt à la pardonner si il le faut, mais, j'attendais de vrai excuse. M'enfin, je dis ça, mais si elle revenait me demander de l'aide, j'aurais couru pour continuer mon chemin avec elle.
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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] _
MessageSujet: Re: Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]   Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé] Icon_minitime

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Maman, j'ai peur, viens me sauver. [Terminé]

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