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Pensionnaire Kurogane
+ Pseudo Hors-RP : DD (DarkD) • Age : 30 • Pouvoir : fuuuusiiiiooon ! • AEA : Un faucon rouge • Petit(e) ami(e) : Pourquoi se contenter de ça alors qu'on a carrément un harem à sa disposition ? Messages : 2068 Inscrit le : 08/02/2007
| Sujet: Le drame d'un exiler Dim 6 Oct 2019 - 23:22 | |
| Kurogane n'en pouvait plus. Kurogane se haïssait et le faisait savoir en insultant les mauvaises herbes et les branches d'arbres, seuls spectateurs a priori de son désarroi. Comment c'était arrivé, il ne savait pas. Ou peut-être que si. Malgré les entraînements quotidiens, le japonais n'était pas devenu le plus fin des ninjas. C'était surtout pour rester en forme. Niveau sens, ces derniers s'endormaient face au manque de défis et à la routine des jours qui se suivent et se ressemblent. Et voilà où ça l'avait mené, à littéralement chercher une aiguille dans une botte de foin. Il n'était pas sûr d'à qui donner la faute, mais tous riraient de son désarroi. Il en mettrait sa main à couper. Son intuition lui soufflait tout de même que des canailles aux cheveux verts ne devaient pas être totalement innocents dans cette affaire. Enfin, il valait sans doute mieux qu'ils aient décider de cacher son sabre quelque part dans la forêt plutôt que de l'essayer dans les couloirs du manoir. Il supposait. Quand il mettrait la main sur eux et son arme ... Hrrr. Kurogane ne savait pas trop depuis combien de temps déjà il tournait en rond. Le soleil était bien caché derrière le plafond épais de feuillages. L'idée de réussir à trouver son bien devenait de plus en plus irréaliste, à force d'y penser. Le sabre pouvait se trouver n'importe où : enterré, sous un rocher, dans un terrier ou entre des branches. Peut-être sera-t-il obligé de demander de l'aide. Ce qui serait une bien bonne idée, et particulièrement sage mais ... d'un autre côté, de tête et comme ça, il ne voyait personne qui ferait l'affaire. Et puis il n'avait tout bonnement pas envie. Parce que la fierté était plus importante pour lui que la sagesse, déjà. Pour l'instant, en tout cas. Il en reparlerait lorsque la nuit commencerait à tomber. Ou dans quelques jours, au moins. Fatigué de lui-même, le samouraï s'arrêta contre un arbre et s'y cogna le front quelques fois. Et sa colère eut raison de lui, le faisant mettre dans ses coups un peu trop de force. Assez en tout cas pour lui donner un terrible mal de crâne et sentir un filet de sang couler jusqu'à son nez. Eh bah, bravo. Vraiment de mieux en mieux. |
| | | « great boo-EYES i mean eyes » Marie-Colombe Mazarin
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 36 • Pouvoir : Elle peut marcher sur les plafonds, les murs, vivre entièrement à l'envers si l'envie lui en prend. Et ça lui prend souvent. • AEA : Il y a des risques que cette sale bête te saute dessus pour t'effrayer. • Petit(e) ami(e) : Oh, elle fait passer des auditions. RP en cours : • Marie-Colombe donne un spectacle par là.
Messages : 116 Inscrit le : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le drame d'un exiler Mar 8 Oct 2019 - 23:22 | |
| ... Il faisait beau et comme souvent, Marie-Colombe avait envie de se pendre par les pieds. Ou plutôt, de chercher une sortie – mais la tête à l’envers, c’était bien plus drôle. Mille fois qu’elle faisait le tour de la forêt depuis son arrivée, mille et une déconvenues et promenades à rentrer bredouille à l’intérieur en se disant qu’elle ferait mieux le lendemain. Bras croisés, bien droite sous la branche, elle observa une énième fois la végétation qui l’entourait. La mille et unième fois allait être pour aujourd’hui. Du sol, on ne voyait pas grand-chose. En prenant de la hauteur, tout paraissait plus clair, et la conclusion on ne peut plus logique d’un jeu de piste s’était imposé à elle. Il y avait forcément un indice, caché au commun des mortels dans un recoin sombre de la forêt ; elle n’avait trouvé que des nids à la cime des arbres, mais elle ne perdait pas courage. Un pas dans le vide et elle ne s’en remettrait pas, alors autant ne jamais décoller les pieds du tronc. Positivons, positivons. D’une marche experte, elle fila le long dudit tronc et passa à l’exploration d’une troisième branche. Vide, elle aussi, à l’exception d’un écureuil trop farouche qui lui fila un sacré haut-le-cœur. Aaah. Elle avait failli s’en manger le sol de surprise. Sale bête. La jeune femme fronça le nez et lui tira la langue, avec l’immense satisfaction de le voir déguerpir aussitôt. Et un point pour moi. Histoire de marquer son territoire, elle passa les mains sur l’écorce, à la recherche de la moindre déformation, de la moindre gravure, du moindre trésor – elle ne savait pas à quoi les I. préféraient jouer, mais elle ne laisserait rien passer. Rien sur la branche, rien sur le tronc, rien sur les feuilles (retournées une à une durant plus d’un quart d’heure – ennui, quand tu nous tiens), rien dans sa vie, à part la satisfaction de pouvoir se promener sur tous les arbres telle une araignée multicolore ; mais comme l’adrénaline de son combat contre l’écureuil, tout a une fin. Elle se laissa tomber en arrière et cala le bois sous ses genoux. Elle était à court d’idées et puisque rien ne lui semblait plus absurde sur le moment, elle se mit à yodler. Qui sait, les I. s’attendaient peut-être à ce qu’elle mette ses énormes connaissances en culture humaine à profit pour ouvrir un portail : et si elle n’y arrivait pas en yodlant, elle essayerait de raper. Breakdance. Elle ne savait plus, quelque chose dans ce goût-là. Elle l’avait pioché dans un livre fort intéressant sur les différentes cultures, et – Un bruit au loin lui cloua le bec. Elle scruta les environs à la recherche d’une échappatoire, mais seuls quelques rayons de soleil filtraient l’épais feuillage et s’emmêlaient dans ses lourdes tresses. Hmm, clairement pas une brèche spatio-temporelle. Souple et discrète comme un chat, Marie-Colombe suivit le son à la trace et remonta la piste avec efficacité – jusqu’à trouver Kurogane dans ce qui lui sembla être une crise existentielle. Ou ce qui en aurait été une si ça avait été elle à sa place, en tout cas. Elle l’observa tout d’abord sans rien dire depuis son perchoir, curieuse, mais sa violence injustifiée envers son pauvre crâne la décida à arrêter de jouer les voyeuses. Il allait se faire mal, là. … C’était même déjà fait. Aouch.La jeune femme descendit le tronc de l’arbre qui venait de se prendre une raclée, et se pencha jusqu’à ce que ses tresses ne viennent chatouiller la tête du samouraï. « Il y a un problème ? »Sourcils arqués et bouche pincée, parce qu’elle était sincèrement impliquée dans son bien-être. Il n’aurait plus manqué qu’une plante bizarre l’ait rendu fou. Elle n’avait aucune idée de comment soigner ce genre de symptômes – avec tous les problèmes qu’ils avaient avec la serre du manoir…
Dernière édition par Marie-Colombe Mazarin le Lun 11 Nov 2019 - 2:04, édité 1 fois |
| | | Pensionnaire Kurogane
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| Sujet: Re: Le drame d'un exiler Dim 3 Nov 2019 - 20:38 | |
| Bien trop surpris par la question descendue du ciel, Kurogane glapit (très virilement) et faillit bien se prendre les pieds dans une racine pour achever pour de bon son estime de lui. Piquée à vif, c'était comme si le sort lui jetait carrément le sel sur la plaie ouverte en riant. Heureusement pour lui, le samouraï se rattrapa et étouffa son cri en une toux grave. Il espéra très fort que son stratagème fonctionne mais, d'un autre côté, il n'y croyait pas du tout non plus. Après, il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître son assaillant surprise. Les cheveux roses, de grands yeux et l'agilité d'une araignée ? Marie-Colombe. La jeune femme était quelqu'un de bien, comparée à une bonne partie du pensionnat. Il imaginait qu'elle ne se moquerait pas de lui, en tout cas. A cette pensée, ses épaules se détendirent malgré tout. La voir lui rappelait que les choses n'étaient pas toujours noires. Le sort ne lui voulait peut-être pas tant de mal que ça. Kurogane porta sa main à son front, y sentant l'hémorragie que sa colère lui avait infligée et ne répondit tout d'abord que par un soupir exaspéré. Dommage que ça ne suffirait pas à l'acrobate, pourtant tout y était dit clairement ! Bon.
« Des gamins ont caché mon sabre quelque part. Tu ne les aurais pas vu, par hasard ? »
Ses joues prirent une légère teinte rose dans l'aveu de la situation. Il n'avait aucune raison de repousser la demoiselle et pas non plus assez prompt à l'humour pour faire preuve d'une remarque intelligente ou sarcastique. Donc autant aller droit au but. Et, tant qu'à faire, être efficace et pêcher des informations. Il ne savait pas ce qu'elle faisait là, et n'était pas plus que ça surpris de sa posture et ses pieds loin du sol (bien au contraire), mais si ça faisait un moment elle pourrait certainement l'aider. Au moins le pensionnat lui avait appris à faire confiance à certaines personnes et mettre de côté son ego afin d'avancer plus facilement, et non pas comme un imbécile. Ces personnes de confiance n'étaient pas nombreuses, mais bien suffisantes de son point de vue. |
| | | « great boo-EYES i mean eyes » Marie-Colombe Mazarin
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| Sujet: Re: Le drame d'un exiler Lun 11 Nov 2019 - 2:32 | |
| ... Aie, il s’était bien amoché. L’air toujours aussi inquiète pour son intégrité, Marie-Colombe se redressa sans le lâcher des yeux. Il n’était pas exactement rare de voir Kurogane s’énerver (quotidien aurait été un meilleur terme), mais elle n’allait pas sauter sur la première conclusion venue ; à priori, il ne s’ouvrait pas le front contre un arbre juste parce qu’il avait passé une mauvaise journée, ou qu’un écureuil lui était tombé dessus. Ça aurait été dangereux ; allez, il n’y avait plus qu’à prier pour qu’il n’ait pas respiré une fleur quelconque. « Des gamins ont caché mon sabre quelque part. Tu ne les aurais pas vu, par hasard ? »Oh ! Voilà qui l’arrangeait – non, non, ce n’était pas drôle, mais un sabre perdu, ça se retrouvait. Un empoisonnement à du pollen alien, en revanche, c’était un brin plus difficile à soigner. S’il n’y avait que sa patience à bout, elle pouvait arranger la situation. La jeune femme descendit le tronc d’un pas prudent, jusqu’à se retrouver les pieds au sol et le menton levé vers son ami. Elle troqua l’inquiétude pour une moue désolée, bras croisés avec un bref haussement d’épaules. « Non, malheureusement, mais je ne faisais pas vraiment attention, alors…»Elle leva la main et agita les doigts ; elle n’avait pas besoin de lui faire un dessin. Il ne fallait pas la côtoyer plus de dix minutes pour s’apercevoir qu’elle passait une bonne partie de sa vie en hauteur, et Kurogane la connaissait depuis bien plus que dix minutes. Lui faire tomber ses cheveux sur le crâne quand il faisait la tête était amusant. Zut, si j’avais fait plus attention… Même si des gamins étaient passés sous elle en riant, elle n’aurait pas tiqué. Ça arrivait tellement souvent ! Des gamins qui trimballaient un sabre, beaucoup moins, mais les feuilles et potentielles énigmes des I. s’étaient accaparé toute son attention. Elle tourna sur elle-même pour se repérer, puis reposa ses yeux dans ceux de Kurogane : « Je peux t’aider à le chercher ! Je doute qu’ils aient grimpé aux arbres, alors il doit être au sol. Quelque part. »Marie-Colombe donna un coup de pied dans un tas de feuilles, yeux plissés. Rien. Ça aurait été trop facile, d’accord, mais qui ne tente rien n’a rien ! « Oui, bon, ça ne va pas être évident… Mais avec deux paires d’yeux, on a deux fois plus de chance de le retrouver ! »Le premier mot de son fictionnaire personne était « optimisme ». Alors même s’il fallait ratisser la forêt entière, elle n’avait pas peur. Statistiquement, ils avaient plus de chances de le retrouver que se perdre ad vitam aeternam. |
| | | Pensionnaire Kurogane
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| Sujet: Re: Le drame d'un exiler Mer 18 Déc 2019 - 11:40 | |
| Kurogane recula instinctivement pour laisser à son interlocutrice suffisamment de place pour retrouver le plancher des vaches. C'était presque bizarre de baisser les yeux pour la regarder, le visage à l'endroit. Enfin pas qu'il avait à faire un gros effort pour cela, la jeune femme était tout de même relativement grande et lui-même l'était encore plus. En parallèle, comme il était beaucoup plus inquiet par sa santé que par son sens du style, il arracha un pan de sa chemise pour en faire un chiffon de fortune qu'il vint appuyer sur son front. Ce n'était pas grave, encore, mais aucune raison valable de pisser le sang plus longtemps. Entre les vapeurs de colère et l'hémorragie, il risquerait l'évanouissement. Forcé à la sieste en pleine forêt sombre n'était clairement pas l'idée du siècle, même avec Marie-Colombe dans les parages. Il ne cacha pas sa déception lorsque celle-ci n'eut pas plus d'indices quant à l'emplacement de son sabre, d'ailleurs. Il avait du mal à se dire qu'elle ait pu manquer les cris insupportables de ces gamins qui se croyaient drôles mais ... bon, c'était peut-être juste lui et sa formidable capacité de méditation qu'il devait encore peaufiner. Argh, la gestion de la colère, Kuro. Quel guerrier es-tu au juste. En tout cas, il n'en fallut pas plus pour Marie-Colombe pour proposer son aide au samouraï en toc. Une telle alliance était difficilement refusable et peut-être que la compagnie l'empêcherait de s'ouvrir le crâne en deux. C'était proposé tellement gentiment, en plus.
« Oui, bon, ça ne va pas être évident… Mais avec deux paires d’yeux, on a deux fois plus de chance de le retrouver ! »
Elle n'avait pas pas tort, donc. Ce serait difficile, aucune raison de se voiler la face, mais toujours mieux que rien. Et puis si elle le proposait, c'était que ça ne la dérangeait pas à priori.
« Ce serait bien, ouais. Merci. »
Fit-il avec un ton bourru. Il expira une dernière fois un bon coup sa frustration avant de s’avancer pour reprendre ses recherches. Pas dans les arbres, déjà, ça pouvait être un bon point. Au pire du pire enterré ou dans un terrier paumé. Très bien.
« Pourquoi on me fait ça, au juste ? Il est où le respect, dis moi. Je dois les faire peur pour le leur apprendre ou quoi ? »
Mais même là, il n'était pas sûr de réussir. Comment un grand gaillard armé comme lui pouvait ne pas effrayer des sales gamins ? Et, dans ce cas, comment faire pour que ça marche ? D'habitude, juste la présence d'un samouraï réussissait à tenir n'importe qui mais ... Kurogane n'était pas un véritable samouraï. Qui plus est, ce statut n'avait pas le même intérêt pour tout le monde. Il y avait des chances que même Marie-Colombe ne comprenne pas tout ce qu'il y avait à admirer dans celui-ci. |
| | | « great boo-EYES i mean eyes » Marie-Colombe Mazarin
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Messages : 116 Inscrit le : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le drame d'un exiler Mar 14 Avr 2020 - 23:31 | |
| ... Allez, petit sabre, montre-toi. Marie-Colombe entreprit de jeter un œil derrière chaque buisson et d’écarter toutes les branches à proximité. Des doigts ou du bout des pieds, tout allait y passer. Ils allaient ratisser cette forêt, retrouver le sabre, fouetter gentiment les coupables, et tout rentrerait dans l’ordre. La jeune femme n’avait rien contre les espiègleries (ça aurait été hypocrite, elle se serait étouffée rien qu’à le penser), mais Kurogane était typiquement le genre de personne à ne pas embêter – et donc celui que les sales garnements allaient harceler en priorité. Elle avait été jeune et insupportable, elle savait que c’était tentant, maiiiis… « Pourquoi on me fait ça, au juste ? Il est où le respect, dis moi. Je dois les faire peur pour le leur apprendre ou quoi ? »Mais voilà ; à idées catastrophiques, résultats désastreux. C’était vieux comme le monde. Marie-Colombe laissa fuser un « hmm » pensif, les yeux plongés dans un énième bosquet. A part de la terre et quelques toiles d’araignées, rien du tout. Elle se rapprocha un peu du samouraÏ pour pouvoir lui dire, avec un haussement d’épaules et un soupir : « Je ne sais pas si tu réussiras à leur faire peur… ils soooont un peu têtus, hein. On n’a peur de rien, à leur âge. »Et même après, parfois, mais le temps avait la grâce de rendre un peu plus réaliste et un peu plus respectueux. Dans le trois quart des cas, ça suffisait à enclencher le besoin d’une discussion civilisée en cas de problème. Et dans le pourcentage restant, ça empirait l’esprit de contradiction et l’envie de titiller. Elle se tut malgré tout, pas besoin d’enfoncer le clou en déblatérant à Kurogane que « je te conseille de te mettre au yoga dès maintenant, parce que si ça se trouve dans dix ans ils planquent encore tes affaires dans la forêt et il va t’en falloir, des nerfs d’acier, si tu veux survivre à ça ». Non. Optimisme, elle avait dit. Kurogane était juste bougon, pas patient, et ça attirait les petits voyous en mal d’attention. Oh. « Dis, si ça se trouve, ils veulent juste que tu les remarques ! Ils t’ont déjà demandé de jouer avec eux, ouuuu quelque chose comme ça ? »Capable de mener deux enquêtes de front à la fois (elle était une professionnelle), Marie-Colombe se remit à fureter ; Excalibur ne montrait toujours pas le bout de son tranchant, mais il aurait fallu être sacrément chanceux pour tomber sur elle aussi vite. Elle exécuta une petite pirouette et se perdit dans un buisson plus grand que les autres. Ah ! Ce genre d’endroit était une cachette idé ale – et elle avait toujours l’oreille qui trainait pour écouter Kurogane. Elle parlait, posait des questions, mais n’empêche. Elle condamnait le fait d’embêter les gens à ce point. Ce n’était pas sa faute. |
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