Il y a quelqu'un ? [ Libre ]

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Après un énième regard autour d’elle, Alice soupira. Elle était définitivement perdue. Elle aurait du se douter que se repérer dans les bois n’aurait rien à voir avec les petites ruelles en ville. Elle avait été confiante. Beaucoup trop. Elle avait l’impression que cela faisait des heures qu’elle marchait, qu’elle tournait en rond sans avancer d’un pouce. Un instant, elle pensa à appeler son père. Il ferait venir les hélicos, les gardes forestiers, ils la retrouveraient avant qu’elle ne se fasse dévorer vivante par les animaux sauvages. Puis la jeune femme se souvint de la réaction de son père lorsqu’il l’avait trouvée, là… elle ne l’avait jamais vu dans cet état. Il était tout simplement hors de lui. Alice frissonna. Non, elle ne pouvait pas le rappeler, elle avait tout de même un minimum d’amour propre. Encouragée par ce constat, la demoiselle reprit sa marche. Elle devait trouver un abri avant que la nuit ne tombe. Que la nuit ne tombe ? La batterie de son portable était presque à plat, et il lui était impossible de se repérer grâce au soleil dans cette foret sombre et humide. Tout ce qui lui restait à faire, marcher encore et encore en espérant trouver une sortie à cette masse menaçante d’arbres. Elle avait utilisé toutes les techniques dont elle se souvenait. Faire un trait sur les troncs pour ne pas tourner en rond, suivre toujours une même direction en espérant atteindre le bout de quelque chose … rien à faire, elle ne savait pas où elle se trouvait.

Alice commençait à se fatiguer, elle avait plusieurs coupures au bras, elle sentait que ses talons n’allaient pas tarder à l’abandonner. En même temps, si elle avait su qu’elle se serait perdue dans une foret, elle aurait prévu de quoi accroitre ses chances de survie. Elle secoua la tête. Rester positive. Elle aperçut alors une lueur. Sans même se poser de questions , elle se dirigea vers la source de lumière. Quoi que ça puisse être, c’était mieux que cette foret. Après quelques minutes de marche, elle arriva devant une grande bâtisse, dont une fenêtre était éclairée. La jeune femme hésita. L’endroit n’avait vraiment pas l’air rassurant. A cet instant, un vent glacial s’engouffra dans ses vêtements. Sa décision était prise, elle entra. Dès qu’elle fit un pas à l’intérieur, la porte se referma dans un claquement sourd. Alice ne s’y attarda pas trop, pensant que ce mouvement avait été causé par le vent. Le hall, richement décoré et bien éclairé, lui inspirait confiance. Cependant, elle ne voyait âme qui vivre, bien qu’elle entendit des bruits venant des pièces voisines. Plutôt que de risquer attirer la colère du propriétaire de la demeure, elle demanda d’une voix qui se voulait assurée :

- Il y a quelqu’un ?

Les bras croisés contre la poitrine, sa robe de marque ne réchauffant décidément pas, elle attendit une réponse.

Sujet: Re: Il y a quelqu'un ? [ Libre ] Sam 29 Oct 2011 - 16:48

Le nombre de pensionnaire augmente à vue d'oeil ; des têtes inconnu pour moi sont en grand nombre ... Je ne devras pas m'en réjouir, il y a un nombre conséquent de personne enfermer ici contre leur gré ou d'autre enfermer ici et l'acceptant tel que moi. C'est sûr que sa ne doit pas être facile le premier jour ici, on a peur et on panique tel un rat ...

En pensent à sa, je suis passer faire un tour au Hall, je passe rarement par là et quand j'y passe aucun nouveau s'y trouve. Même si j'ais rarement envie d'y trouver un nouveau, accueillir les gens c'est pas mon fort. Je devrais me forcer à le faire mais je préfère laisser le sale boulot qu'est celui ci aux anciens. Je ne saurais pas expliquer aux nouveaux et je m’emmêlerais les pinceaux. Même si je n'ais jamais essayer par peur j'en suis sûr. Leur expliquer et surtout leur prouver que tout cela n'est pas une blague est difficile.
Surtout que nous même ne savons pas la raison de notre enfermement ... Nous ne savons rien de notre enfermement, le cahier de Rudy nous en expliquera sûrement plus, même si pour l'instant je suis trop fatigué pour le chercher... J'étais arriver ensuite à l'enceinte en courant ayant entendu un bruit, la porte se refermant sur un nouveau rat...

"- Il y a quelqu’un ? "

C'est à ce moment là que je l’aperçus... Elle devait être plus grande que moi, mais pas très loin de mon âge. Ceci ne me dérangeait pas, ce qui me dérangeait c'est son regard. Son regard me reflétait une attitude hautaine et ... Supérieur. Pas qu'elle soit supérieure mais qu'elle se croit supérieur. Je n'ais pas osé lui répondre même si ceci me donnait un air stupide. J'étais la en robe prête à aller dormir après un verre de lait. Je l'ais regarder longtemps dans les yeux, après ce long moment je me suis laisser aller à bailler.Je devrais aller dormir mais elle m'as stopper dans ma course ...

- Lis le.

Je lui ais indiquer le panneau d'information. Il ne lui restera plus qu'à lire celui-ci et je pourrais m'en aller dormir, une bonne nuit de sommeil ne me fera pas de mal.

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Au bout de quelques minutes d’attente, alors qu’Alice commençait à s’impatienter, une jeune femme arriva. A peu près son âge, brune, une jolie jeune femme. Bon, on pouvait certes remarquer qu’elle avait l’air un peu bête en robe et avec un verre de lait à la main, mais comme c’était le premier être vivant que la demoiselle rencontrait depuis de nombreuses heures, elle décida de ne pas faire la fine bouche. Aussitôt, elle se mit à spéculer sur sa présence. Cette fille était-elle la propriétaire ? Non, elle était visiblement trop jeune. Sa fille ? Oui, peut-être. La seule chose certaine, c’était qu’elle n’était pas égarée. Au contraire, elle semblait prête à aller au lit. Alice se rendit compte que la fille l’observait. Elle planta à son tour son regard dans le sien, sans dire un mot. Elle restèrent ainsi quelques instants en silence. La demoiselle lut un certain mépris dans les yeux de son interlocutrice, sentiment dont elle ne compris pas l’origine. Aurait-elle fait quelque chose de mal ? Elle avait envie de s’excuser mais, en même temps, elle ne savait pas de quoi. Un bâillement interrompit ses réflexions. De toute évidence, la personne qu’elle avait en face n’était pas d’une excellente éducation. Une demoiselle digne de ce nom ne baille pas, du moins pas en public. Deux mots interrompirent le fil de sa pensée, ainsi qu’un signe de la main.

Alice leva les sourcils, sceptique. Le lire ? Mais pourquoi devrait-elle… ? Elle fut sur le point de dire ses doutes à voix haute quand elle se ravisa. Cela ne servirait à rien de toute façon, si lire ce qu’elle indiquait devait l’aider, alors elle le lirait. Elle s’approcha du panneau, hésitante. Elle s’apprêta à se tourner, demandant des explications. La jeune femme se donna une claque mentale. Qu’elle lise ce fichu panneau, que ce soit fait ! Elle n’avait tout de même pas peur d’une foutue pancarte ! Et pourtant, étrangement … prenant son courage à deux mains, elle s’avança d’un pas ferme et commença à lire.

Au fur et à mesure que les mots se gravaient dans sa mémoire, Alice se décolorait toujours davantage. Prisonnière. Magique. Pouvoir. Elle n’arrivait pas encore à réaliser, à y croire parfaitement. Et pourtant, elle savait, au fond d’elle, que ces mots disaient vrais. Elle se tourna légèrement vers la porte, fit un pas, puis s’arrêta. A quoi bon essayer ? Tout ce qu’elle gagnerait, c’est avoir l’air stupide, alors qu’elle savait très bien que la porte ne s’ouvrirait pas. Après un moment de silence, où la demoiselle essayait en vain d’intégrer ce qui se passait, elle se tourna vers la jeune femme avec le verre de lait à la main. Elle la fixa puis, d’une petite voix, demanda :

- Tu es ici depuis longtemps ?

Aussitôt, elle regretta sa question, complètement stupide. Mais le mal était fait. Elle attendit une réponse.

Sujet: Re: Il y a quelqu'un ? [ Libre ] Dim 30 Oct 2011 - 15:14

Combien de temps ? Je ne le savais pas vraiment, je n'ais jamais penser à compter, sa ferait dans les trois mois je dirait. Ce qui est bizarre c'est qu'elle ne m'as pas demander si cela était vrai, elle n'as pas rigoler, elle n'as pas fondue en larmes. Elle est là, comme si rien ne s'étais passer, comme si elle n'avait rien lue.

- Sa ne te dérange pas, tu te te fiches de la vérité ? Ce n'est pas une blague, tu resteras là toute ta vie ma petite, rien n'y changera alors autant que se soit tout de suite, mais défoule toi.

C'est vrai quoi, t'es bloquer ici ma petite ! Même si on a le cahier de Rudy sa ne changera rien, je n'y crois pas à ce cahier. La famille I ne nous laisserait pas poursuivre les recherches si c'est ainsi. Sa ne marcheras pas, on est enfermer ici ! Elle s'en fiche, remue toi bordel ! Tu viens de rater ta vie ! BOUGE TOI !
Le bol de lait glisse de ma main, lentement, il se casse par terre, le lait tombe. Mes pieds arrosé de lait le sol rempli de morceau du bol, j'ais eu de la chance, j'étais pieds nues. Je ne bouge pas, je la fixe des yeux.
Je me laisse ensuite soupirer et me dirige vers la chaise la plus proche pour m'y asseoir. L'heure ... Il était assez tard, c'est étonnant d'entrer au Pensionnat à cet heure ci. Où est William ? Il me manque, je ne sais pas pour quoi ...

- Cela fait dans les trois mois. Je vais pas te sortir le long discours de bienvenue sa sera chiant pour moi et pour toi. Donc, t'es enfermer, t'as un pouvoir et un truc avec toi qui était ton ami d'enfance. On ne trouve pas toujours son AEA du premier coup et son pouvoir non plus. Il y a des pouvoirs qui ne sont pas visible aussi mais cela ne me concerne pas.

Dormir, je suis vraiment crever moi, faite que sa se finisse vite.

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Alice fixa la jeune fille. Elle était enfermée à vie. Elle ne pourrait plus jamais sortir. Plus jamais. Elle fut prise de tremblements. Elle respira, essayant de se reprendre, de rationaliser tout ce qu'elle venait d'apprendre. Bon d'accord, elle était enfermée. Mais, au fond, quelle différence entre ici et dehors ? Si elle n'était pas entrée, elle aurait ou mené une vie de vagabonde, trimant poru gagner sa vie, ou elle aurait été retrouvéE par son père, et alors elle aurait probablement été mariée de force à un riche jeune homme prétentieux. Le destin ne l'avait en somme pas trop punie. Ici, elle serait probablement nourrie, logée, blanchie. Certes, mais elle était enfermée. Elle ne pouvait sortir. Alice eut l'impression de ne plus pouvoir respirer, elle étouffait, elle n'arrivait plus à avaler la moindre goulée d'air. Puis elle se souvint de son père qui l'avait enfermée dans la chambre. Quelle différence ? Que ce soit à un endroit où à un autre, elle n'aurait pas été libre de ses mouvements, ou aurait vécu une vie dure, pleine de douleur et de frustration. L'air revint dans ses poumons, un petit peu. Elle entendit le bruit d'un bol brisé. Elle baissa les yeux. Le lait se rapprochait dangereusement de ses belles chaussures de marque. La colère prit le pas sur le désespoir, cherchant en vain à le cacher. Elle s'éloigna d'un pas furibond et planta son regard dans celui de son interlocutrice, prete à l'injurier. Elle la prit de court, lui expliquant qu'elle aurait un pouvoir et une autre chose qu'elle n'écouta absolument pas. Elle voyait rouge. Ellle ouvrit la bouche pour lui dire un sarcasme bien senti puis se stoppa net. Pourquoi était-elle en colère ? Pour un peu de lait ? C'était stupide. Dans les yeux de la fille, elle lut de l'incompréhension. Pourquoi restait-elle si calme ? Pour lui expliquer, il aurait fallut lui détailler toute sa vie. Dans une impulsion, elle lui prit le poignet et partagea un souvenir.

- Père, je peux sortir ?
- Alice, pourquoi voudrais-tu sortir ?
La jeune femme baissa la tete. Après quelques secondes de silence, elle répliqua :
- Ne puis-je pas au moins aller voir les magasins ? Cela fait une semaine que je ne suis pas sortie de la maison.
L'homme eu un claquement de langue dédaigneux.
- Ce sont les pauvres qui vont voir les vitrines des magasins ma fille. Toi, tu n'en as pas besoin. Il va falloir t'y faire, une fille de bonne éducation n'a pas besoin de sortir de la maison. Elle y reste pour s'occuper des enfants et de la cuisine, son mari fait le reste.
- Mais père, je m'ennuie ici !
Une claque retentit. Elle était allée au-delà des limites, son père ne supportait pas qu'elle le contredise.
- Si tu te comportais comme une fille de bonne société, tu ne t'ennuirais pas ! Je voulais t'emmener à l'opéra ce soir, mais comme tu semble décidée à devenir une fille effrontée, tu resteras dans ta chambre !
- .... Oui père.
L'homme sortit, satisfait, et la jeune femme passa une nouvelle soirée seule dans sa chambre.

Alice se rendit compte que s'ouvrir ainsi et partager ce qui la définissait n'était pas... normal. Mais elle sentait qu'elle le pouvait, elle en avait besoin. Après quelques instants de silence, elle lacha le poignet de la jeune femme et murmura :

- Je serais forcément mieux ici. Forcément.

Sujet: Re: Il y a quelqu'un ? [ Libre ] Dim 30 Oct 2011 - 16:57

- Lâche moi.

Je me suis relever furtivement laissant tomber ma chaise. Raconte moi ta vie cela ne change rien, ta vie est bien bel vis à vis de la mienne. Je n'ais pas de vie et je suis maudite jusqu’à la fin de ma vie. Je ne me plains pas, alors tu n'as pas à te plaindre, ne sois pas prétentieuse.

- Tu prétends que ta vie est horrible ? Que se prendre une claque c'est grave ? J'aurais aimer avoir un pere moi et me souvenir de lui, de son visage !

Je fis ensuite tomber la table doucement, en la poussant avec mon pied. L'état de la pièce était anormal, le lait et des morceaux de bol disperser à terre. Une chaise et une table renverser. Répète moi ta vie, raconte la moi cela ne change rien, tu as une belle vie et tu devrais en être heureuse. Etre enfermer ici ne seras pas magnifique. William ... Toi aurais pus me sauver de cette situation.
Je me suis mise à respirer, elle m'entendait respirer, j'essayais de me calmer. Je me suis assise par terre pour remettre la chaise et la table à leur place en faisant attention, j'ais ensuite mis les morceaux du bol sous le tapis, j'avais pas envie de me faire chier à les jeter. Je suis ensuite retourner en face d'elle.

- Je suis désolée si je t'ais vexée, mais à mon avis j'ais raison et tu as tort. Pour tes chaussures, ce n'est pas sa qui t'aidera à survivre ici, même si elles ne sont pas tachés de lait.

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La fille ne comprenait pas. Elle partageait quelque chose qui lui était intime, qui appartenait seulement à elle, et l'autre s'énervait ? Tout était nouveau pour elle ici, et, pour l'instant, tout ce qu'elle avait reçu c'était de la colère, de la froideur et du mépris. Tout ce qu'elle espérait, c'était que tout le monde ne soit pas comme elle. Glaciale. Apparemment incapable de ressentir la moindre émotion. Concentrée sur sa seule petite personne. Quel bel acceuil ! En la voyant se baisser pour remettre les morceaux de bol sous le tapis, Alice se recula d'un pas. Elle ne voulait pas avoir affaire à des personnes comme elle. Les mots qui sortirent de sa bouche lui donnèrent raison. Bien évidemment, elle détenait la vérité, son passé et sa vie étaient la plus misérable, elle était la fille la plus à plaindre dans tout l'univers, pauvre petite. La jeune femme avait essayé d'etre conciliante, de comprendre ce qui n'allait pas, mais apparemment c'était cette fille qui n'allait pas. Pour le coup, elle commençait bien sa nouvelle vie dans cet endroit. Reçue par une égoiste totalement imbue d'elle-meme. D'une voix qui cachait à peine sa colère, la demoiselle déclara :

- Merci pour l'accueil. Je crois que je vais aller chercher quelque part où dormir.

Elle laissa passer quelques secondes de silence puis précisa :

- Et je n'ai pas besoin de ton aide, retourne te coucher. Va pleurer dans ton oreiller parce que tu est seule.

Sur ces mots, Alice tourna les talons, prenant un couloir au hasard.

Sujet: Re: Il y a quelqu'un ? [ Libre ] Dim 30 Oct 2011 - 19:20

-Egoiste ...
Les mots résonnèrent dans la salle. Les mots de la jeune fille violents et court me frappaient en plein visage. Son prénom, je veux son prénom ... Lentement, quand j'eus compris que restait là ne servira à rien j'ais courue après elle. Sans savoir pour quoi. J'ais essayer de la rattraper, de rattraper cette fille au quel ses mots m'avaient frapper.
Pas pour m e venger loin de là, je ne suis pas folle ni violente, pour lui parler. Pourquoi me traitait d'égoïste qu’ai je fait ? Je ne sias pas si sa l'a blesser ce que je dis, mais il y a un tas de gens ayant vécu une vie pire. Se lamenter sur une vie telle que la sienne n'avait rien de triste. Elle avait beau avoir des parents peut-être strict il ne la frappaient pas vraiment. Il lui suffisait de respecter et être quelqu'un de son rang, je veux dire riche, doit apporter des obligations. Elle n'est sûrement pas le fils de n'importe qui, même si je ne risque pas de connaitre son père.
Je m'étais mis à courir, pour la suivre dans le couloir et me faire pardonner d'une chose que je ne sais pas.

[ On continue le RP dans le couloir ? 8D ]

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