Alice entendit des pas derrière elle. Porbablement la fille qui la suivait. Pourquoi ? N'avait-elle donc pas été assez claire ? Ne lui avait-elle pas dit ce qu'elle pensait ? D'habitude, la jeune femme n'était pas aussi méchante. Mais elle avait eu froid, faim et soif pendant de longues heures dans une foret lugubre, elle avait découvert qu'elle était enfermée à vie dans un pensionnat et qu'elle avait un mystérieux pouvoir, et puis cette fille qui sous-entendait qu'elle avait eu une vie de reve ?! Non, elle avait explosé. Oui, peut-etre qu'elle le regrettait un peu maintenant. Ses mots avaient été durs, violents, surement un peu injustifiés. En fait, elle ignorait tout de cette fille, jusqu'à son prénom. Elle aurait peut-etre du lui demander au lieu de s'énerver ainsi. En attendant, elle la suivait toujours. Alice soupira. Elle savait qu'elle devait agir, se faire pardonner, mais elle n'en trouvait pas la force. Elle voulait etre en colère, elle voulait occulter tout ce qu'elle venait d'apprendre. Enfermée. A vie. Un pouvoir. Tout ça était beaucoup trop pour elle, elle voulait noyer ses émotions dans la rage. Meme injustifiée. Au fur et à mesure qu'elle avançait dans un couloir qui semblait sans fin, elle redevint lucide. Et, après quelques minutes de marche, elle s'arreta. Se retourna. Vit la fille. D'une voix précpité, presque incompréhensible, elle s'expliqua :

- Je suis désolé pour ce que j'ai dit, je suis sure que tu as eu un passé difficile, que tu n'es pas egoiste, qu'en fait tu ...

Elle sentait qu'elle se eprdait dans ses explications. Elle s'arreta un instant, puis reprit :

- C'est beaucoup trop pour moi. Je me suis perdue dans la foret, j'apprend que je suis enfermée à vie ici et, il faut l'avouer, tu ne m'a pas accueillie avec beaucoup de compassion. Je ne sais rien de toi, certes, mais tu ne sais rien de moi non plus. Tu as refusé de partager ce que je vivais. Etre enfermée, meme dans des murs recouverts d'or, ne fait pas de différence avec le fait d'etre dans ce pensionnat. Dans tous les cas, je ne suis pas libre. Toujours obligée à faire quelque chose contre ma volontée. Alors, si on y réfléchit bien, peut-etre qu'ici est une meilleure solution que là-bas, où je serais soumise à la volonté d'un mari que je n'aurais pas choisi. Enfin bref....

Elle se remettait à raconter sa vie, alors qu'elle avait bien vu que son interlocutrice n'appréciait pas. N'arreterait-elle donc jamais de se tromper ?

- Sache que, je ne sais rien de ce que je suis, d'où le fait que je me suis énerver, je ne sais rien. Sache qu'être enfermer ici n'est pas super mais on peut s'en accommoder, surtout pour moi qui ne me rappelle pas l’extérieur.

Pourquoi l'ais je suivie ? J'aurais pu rentrer dormir ou encore dormir sur le canapé du salon. Je suis vraiment crever.
Je pourrais dormir et rêver de William, de jeux vidéos ou autre. Je me suis mise à regarder, nous étions près des chambres ? Visiblement non vu que nous sommes au premier étage, je vais devoir grimper les escalier pour dormir ...
Elle était désolé, c'était déjà sa, même si finalement je n'en avais pas besoin. Les excuses ne servent pas vraiment mais c'est l'intention qui compte on dit. J'ais regarder les tableaux accrochés au mur, je me suis approcher de l'un deux pour l'observer.
Il symbolisait la faucheuse, avec un homme le suppliant. C'était si représentatif de la naïveté des hommes. Je l'ais admirer, longtemps... Puis je me suis retourner face à elle. J'ignorais son prénom ...

- Tu t’appelle comment déjà ?

Alice haussa un sourcil. Comme ça cette fille ne savait pas qui elle était ? Cela expliquait une grande partie de son comportement, pas tout, certes, mais une grande partie. Comment ne pas se mettre en colère devant la vision de la vie de quelqu'un d'autre en sachant qu'on ne connaissait pas la sienne ? Comment ne pas accueillir froidement les nouveaux habitants lorsqu'on se dit qu'ils viennent de quitter une vie, une vie qu'ils connaissaient ? La jeune femme éprouvait de la compassion, mais elle doutait que son interlocutrice en veuille. Elle semblait habituée à compter seulement sur elle-même, raison pour laquelle la sollicitude d'Alice avait été rejetée.

La fille tourna la tête, regardant les tableaux, et plus précisément l'un d'eux où était représenté un homme suppliant la faucheuse. Elle fixa cette image durant un long moment. Qu'est-ce qui pouvait donc lui plaire dans cette représentation macabre ? La demoiselle ne comprenait pas. Les images de mort et de souffrance de l'attiraient pas, mais c'était peut-être le cas pour une âme torturée comme celle qui lui faisait face. Après de longues minutes de silence, la fille se retourna vers elle et lui demanda son prénom.

- Alice et toi ?

Une pause. Un bâillement

- Je suis vraiment crevée. Où est-ce qu'on pourrait dormir par ici ?

- Holly, les chambre sont au deuxième étage, ton prénom doit être inscrit sur l’une d'elle.

Je n'étais donc pas la seule à être fatiguer sur le coup. Heureusement, à ce heure ci vaut mieux dormir. M^me si j'ais passer la soirée aux jeux vidéos. J'ais tourner la tête pour voir ou était l'escalier ... Encore quelques pas et on l'atteignait. Au moins je m’énerverait pas à marcher jusqu'au bout de ce foutu couloir. Il est super long ...
Faudrait que j'aille me chercher un bol de lait avant, sans le casser.

- Si tu souhaite un jour je pourrais te faire visiter, je suis là si jamais 'as un problème.

Quand je dis sa j'ais l'impression d'être forte alors que je ne le suis pas... Etre enfermer ici m'empêche de faire du sport, je veux dire de bouger ... Je perds donc moins de poids mais je mange bien moins. Sa fait que je suis un peux maigrichonne ... Alors face à un gars de 2 m je le battrais pas. Même si mon pouvoir peut-être utile, à moi la force de Hulk, hehe.
Direction la chambre, il est temps pour nous deux de dormir.
- Suis moi si tu veux, je vais dormir dans ma chambre, tu n'auras qu'à chercher la tienne

Elle était assez sympathique c'est déjà sa, finalement je ne suis pas tomber sur la pire personne à accueillir.

[ RP Fini pour moi tu peux répondre si tu le souhaite ~ ]