Flier Tham nait en -3981 avant la Battaille de Yavin, sur l'une des lunes de la planète Nal Hutta : Nar Shaddaa. Planète comparée à une mini-Corusant du fait de l'abondance des gratte-ciels et du peu de terres restantes. En plus sale, aussi. Elle est élégamment surnommée « Lune des Contrebandiers ». Où pouvait-on rêver de naître, plutôt qu'ici, pour une jeune fille aussi agitée que Fly? Du moins, aussi agitée que ce qu'elle allait devenir sous peu.
Sa famille plutôt respectable dans le milieu du commerce, travaillant pour une grande firme galactique, lui permirent d'accéder à une éducation simple et à un niveau de vie raisonnable, sans pour autant gâter leur enfant. En effet, les choses deviennent légèrement compliquées : Le peuple guerrier des Mandaloriens se lance dans une politique de conquête violente, et certaines des planètes colonisées pour leurs ressources marchandes deviennent des champs de bataille où il ne fait plus vraiment bon vivre, entre les tirs de blasters. L'ordre Jedi a décidé de ne pas intervenir. Soit.
Lorsqu'elle a tout juste 16 ans, notre jeune fille, Flier, s'est déjà éprise de quelques disciplines assez utiles. Elle passe des heures à trifouiller des droïdes utilitaires, à en réparer, construire, démonter, reprogrammer. Si elle passe beaucoup de son temps à se salir les mains là dedans, tout le reste est consacré à un sport extrême dont elle est tombée amoureuse : Les courses de fonceurs.
Des engins stylés qui foncent à des vitesses vertigineuses, évitent des obstacles, et doivent réaliser les meilleurs temps sur des parcours.
Évidemment les paris sont de mise et entre deux courses, parfois deux accidents ou deux pilotes gravement blessés, on fait des parties de cartes, on s'occupe avec un cocktail à la main.

Et il peut arriver qu'on rencontre une équipe d'étranges lurons.
Et qu'on les suive à l'aventure.
Pourquoi Fly aurait suivi ces types là ? Parce qu'ils étaient diablement cools, qu'ils étaient des contrebandiers, des pirates de l'espace, des vrais gagnants, et qu'ils cherchaient un mécano pour s'occuper de leurs droïdes. En échange de quoi ils permettraient à la jeune femme de s'essayer à la course de fonceurs. Que ça soit elle dans le cockpit. Que ça soit elle qui ait les sensations fortes. Qu'elle soit elle aussi une gagnante.

Il va sans dire que ni une ni deux elle embarquant dans leur vaisseau, des rêves plein les yeux.

Quatre ans de contrebande et d'aventures plus tard, Flier a changé de nom. On l'appelle Flier Maddocks, et elle est une championne du tir au blaster ionique, en plus de ses qualités qu'elle avait déjà en matière d'entretien de droïdes, et elle s'est faite un nom dans le domaine de la course.
La vie est belle, et elle en profite encore : elle est jeune, elle peut se le permettre.
C'est vrai qu'elle a risqué d'y passer plus d'une fois : Quand on ne peut plus faire passer la marchandise par la voie traditionnelle, à cause des guerres mandaloriennes, eh bien on appelle les professionnels pour faire passer le courrier comme papa dans maman.

Lorsqu'elle a 21 ans, c'est la consécration : Flier part, vole de ses propres ailes, avec son propre vaisseau et mène ses propres missions, avec un équipage variable, et des droïdes modifiés à fort caractère.
Des Jedis ont suivi Revan, partisans de la lutte contre les mandaloriens. Et devinez à qui ils ont fait appel pour régler le compte des mandaloriens sur Ondéron ?
Mission pour la République, pour l'honneur, pour la reconnaissance, et une belle poignée de pognon à la clé, c'est bien vrai.
Mais surtout une mission on ne peut plus dangereuse. Qui sera couronnée de succès.

Le soir tombe sur Ondéron, plusieurs jours après la défaite des envahisseurs, et voilà que Flier Maddocks cherche un endroit où passer la nuit après une journée bien remplie.
Un bâtiment étrange se dresse devant elle, dans cette rue. Pas vraiment dans le style de ce qu'elle avait vu jusque là, même si la planète avait un style assez particulier.

Elle ouvrit la porte négligemment, d'un coup de pied sur la porte, sa semelle renforcée claquant bruyamment.

La première chose qu'on peut dire de ce petit bout de jeune femme, c'est qu'elle est putain d'affreusement butée. Lui faire changer d'avis est un challenge de la vie quotidienne, et si elle accepte le deal elle fera bien semblant de faire ça juste pour vous faire plaisir. Elle est fière, bien qu'assez portée sur l'auto-dérision. Et sur la dérision d'à peu près tout en fait. Elle est tellement habituée à l'acte quotidien de risquer sa vie que la rigolade l'emporte bien souvent sur le sérieux quand la solution n'est pas extrême.
Elle veille à ne pas se fier aux préjugés : Elle-même n'aurait jamais eu la vie qu'elle a eu si on s'était dit « Mais non une gamine ne peut pas être mécano. »
Cette fille est active, doit souvent avoir quelque chose à faire de ses mains, bouger. C'est de là que lui vient sa passion du dangereux. Elle n'aime pas qu'on lui fasse la morale, comme les Jedi prennent tant de plaisir à faire : elle veut garder son indépendance coute que coute.
Elle est assez intelligente et sait bien réagir face à l'imprévu, cependant il peut lui arriver de bloquer sur des détails parfois insignifiants : on peut pas tout avoir non plus.
Il faut savoir qu'elle est du genre à extérioriser ses émotions, et à souvent péter des câbles, dans le genre nerfs qui lâchent. Elle part du principe qu'il vaut mieux s'en débarrasser plutôt que de se pourrir la vie en gardant ses émotions dans un coin indéfiniment.

Flier est une jolie jeune femme aux traits simples et plutôt droits, coiffée de cheveux roux lisses mi-longs. Par ailleurs, dans ses cheveux est quasi toujours présente sa paire de lunettes, des sortes de goggles technologiques métalliques aux verres bleus. De l'intérieur, lorsqu'elle les active, ces lunettes lui servent d'interface à tout dispositif informatique adapté, si le dispositif n'est pas compatible, elles lui sont au moins utile avec des fonctions de zoom et de repérage de certains objets précis, cependant elles sont un peu vielles et buguent de temps en temps, elle les garde par habitude. Ses yeux sont couloir noisette et attentifs au moindre mouvement.
Elle mesure environ 1m60, pèse un petit cinquante kilos. Désolé messieurs mais la jeune fille a assez peu de formes, et à vrai dire elle est plate comme une limande. Si ça peut vous rassurer elle reste quand même fine, souple et mignonne.
Son corps est marqué de nombreuses cicatrices, mais heureusement rien de défigurant : une entaille de vibrolame par ci, une trace d'impact de laser par là... L'aventure a ses risques.
Elle est généralement vêtue de fringues type baroudeur des temps modernes. Dans la vie de tous les jours, disons hors mission, elle se contentera aisément de chemises et de vestes dans des tons marron beige, mêlé à des touches de technologies métalliques : Par ailleurs elle ne quitte jamais un appareil de communication polyvalent qu'elle porte à l'avant bras et qui se prolonge en un gant. Gant qui lui même est recouvert de capteurs augmentant la sensibilité de la main qui le porte, question de précision et de minutie.
Elle possède toute une gallerie de pantalons de toutes les couleurs, généralement serrés ou plus ou moins moulants, certains plus en très bon état, d'autres renforcés de plaques ébréchées et possédant de multiples holster ou porte lame de toutes sortes.
Elle ne quitte presque jamais ses bottes qu'elle a obtenues comme trophée d'un pari de course de fonceur, des bottes style rangers renforcées qui sont faites dans une sorte de cuir à l'aspect métallique sombre ultra résistant et dont les semelles ne donnent pas très envie de passer le gros orteil dessous.