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 Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]

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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeMer 14 Déc 2011 - 20:17

J’ai poussé cette paroi qui m’était totalement étrangère. Elle se déplaça aisément, seuls ses gonds émirent un léger grincement. C’était une porte, mais une comme je n’en avais jamais vu, même dans le temple. Ce n’était sûrement pas de la peau ou de l’écorce qui la composait comme celle des maisons du village ni même du bois comme celui de la porte de la palissade. Elle était douce, d’une texture plus semblable à celle de la porte du temple, mais en encore plus délicat et elle faisait beaucoup moins de bruit quand on la poussait. Je sentis des motifs sous ma paume et lorsque je l’eux ouverte, une bouffé d’odeurs qui m’étaient totalement inconnues m’accueillit. Ma curiosité fut piquée et je l’ouvris un peu plus. Quelque chose à l’intérieur semblait m’attirer vers l’intérieur. J’entrai.

***

Ici, même l’aire semblait différente, plus chaud. Les sons résonnaient comme si j’étais à l’intérieur d’une grande salle. Il devait y avoir un plafond haut et la salle était déserte. Sous mes pieds nus, j’avais retiré mes mocassins il y avait peu, car ils étaient troués, je sentais quelque chose d’étrange et de plat, très plat. On aurait dit du tissu, mais je n’en étais pas sûr. C’était doux, mais beaucoup moins que la fourrure d’un amora. Je fis quelques pas hésitant sur ce sol inhabituellement plat pour moi. J’aurais tellement aimé être capable de voir, ainsi j’aurais pu connaître beaucoup plus facilement mon environnement. Mes pas ne résonnaient pas, ils étaient étouffés par ce sur quoi je marchais. La chose la plus proche à laquelle j’aurais pu faire le lien était de la mousse. Cette plante qui poussait un peu partout et qui étouffait les sons lorsque l’on marchait dessus et qui pouvait avoir une texture plus ou moins comparable. Cependant, la mousse était humide tandis que ça, c’était sec. Puis, j’ai pensé à une couverture que l’on aurait laissée par terre… Je fis quelques pas… Mais, une couverture aussi longue? À si seulement je pouvais voir ce que c’était!
Mais, tu peux… Vas-y, regarde…
J’avais entendu une petite voix qui m’était familière… Je m’aperçus vite qu’elle ne venait pas de quelque part dans la pièce. Alors d’où? Elle avait résonné dans ma tête et à ce moment des lignes commençait à se former dans mon esprit. Petit à petit, elles percèrent l’obscurité pour dessiner des contours. Est-ce que c’était ça voir? C’était fascinant et si beau! Là où je tournais la tête, je voyais apparaître des choses… Mais comment était-ce possible? J’étais aveugle! Sur mon visage, la surprise devait s’y lire. C’était une grande pièce décorée de mille merveilles. Du moins, pour moi c’était des merveilles, car c’était les premières choses que je voyais. Tout semblait être dans la même couleur, contrairement à ce que m’avait dit Ani, mais ça ne me faisait rien, je voyais! … Ani… La joie qui s’était peinte sur mon visage disparu rapidement. Je ne versai pas de larmes au souvenir de mon amie, je les avais déjà toutes versées, mais son souvenir me rappela sa perte et mon impuissance à la protéger, moi qui m’étais pourtant juré de le faire. Je me retournai vers la porte qui s’était refermée d’elle-même après mon arrivée. De l’autre côté, il y avait toute mon ancienne vie, tout ce que je connaissais… Je me suis approché de la porte et j’ai essayé de l’ouvrir de nouveau, mais, contrairement à la fois précédente, elle ne voulut même pas bouger. Je devais me résigner à avancer… de toute façon, je n’avais plus rien de l’autre côté. Pira était mort, Ani aussi… et Alsora… et Lirina aussi sûrement et ses petits avec elle… comme la plupart des habitants du village… Je me suis retourné et j’ai commencé à avancer vers les escaliers, vers ce qui sera mon futur…
(Petite description visuelle par la créatrice : Anora ne semblait pas vraiment à sa place dans ce décor : on pouvait mieux l’imaginer sur un champ de bataille en ce moment. À sa hanche pendait un long couteau d’à-peu-près de vingt-cinq centimètres, sur la longueur, et de quatre centimètres sur la largeur. Dans son dos, on apercevait un carquois quasi vide de ses flèches et il portait un arc en bandoulière. Par-dessus sa tunique, il portait une cuirasse faite de cuir tressé qui ne couvrait pas les bras. Son pantalon était simple et le tout était dans des teintes rappellent la forêt pour qu’il y soit plus facile de s’y cacher. Les cheveux d’Anora étaient longs et étaient regroupés en une couette à l’arrière de sa tête à l’exception de deux longues mèches qui encadrait son visage. Sur l’un de ses bras, on pouvait aisément apercevoir une cicatrice toute récente. Ayant pris un "bain" dans la rivière ce matin-là, il n’y avait pas de crasse sur son corps. )

***

Je n’étais pas rendu aux escaliers que j’entendis la porte s’ouvrir de nouveau. Je me retournai et ne vis rien de plus… Je ne voyais personne, pas le moindre contour de plus qu’il y a quelques instants. Pourtant, il y avait quelqu’un, je l’entendais respirer et je sentais sa présence… qui m’était familière. La petite voix dans ma tête reprit :
Tu peux la voir si tu veux… Concentre-toi… C’est juste que les êtres vivants n’ont pas les mêmes vibrations que les objets… Elles sont plus hautes, plus aiguës…
Petit à petit, une silhouette de petite taille commença à se dessiner dans une autre couleur que les murs et les objets. C’était celle d’une femme.


Dernière édition par Nashquibi Anora le Mer 27 Fév 2013 - 2:13, édité 1 fois
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeMer 14 Déc 2011 - 21:00

J'étais devant une porte. Je ne savais pas si je devais la pousser ou non. Après tout, si je m’attardais ici plus longtemps, mon frère serait vraiment, mais vraiment très fâché. Bon après pourquoi hésiter ? Après, il devait déjà être énervé et en plus, je voulais voir ce qui avait de l'autre côté de la porte. Je la poussai donc. Lorsqu'elle fut ouverte, j'entrai dans ce qui semblait être un hall d'entrée. C'était vraiment très grand. Peut-être était-ce le château un prince ?
Je fis quelque pas dans le bâtiment, lorsque la porte se referma derrière moi. Je poussai un cris de surprise. Ce château était-il enchanté ? Je tentai d'aller ouvrir la porte, je n'y arrivai pas. Je commençai à paniquer lorsque je réalisai que si j'étais enfermée ici, un jour il y aurait bien un prince qui viendrait me délivrer ou peut-être que dans cette histoire qui est la mienne, c'est la princesse qui doit porter secours à son prince. Je tentais de réfléchir. Qu'aurait fait un vraie princesse dans cette situation.
J'attrapai une mèche de mes cheveux et je commençai à l'entortiller autour de mon index. Que faire ? J'avais beau me casser la tête, je ne trouvai rien. Je décidai d'inspecter les lieux. Je regardai à droite, à gauche, en arrière et devant moi. Plus loin, près des escaliers, il y avait quelqu'un. Je m'approchai de cette personne, je vis que c'était un garçon. Il devait être un peu plus vieux que moi. Il avait de beaux cheveux orangé-cuivré. Je m'approchai encore. Je notai qu'il était vraiment mignon, mais également qu'il portait de drôles de vêtements. On aurait dit qu'il venait d'un champ de bataille. Pas celui des chevalier, mais comme ceux des contré sauvage. Vous ne comprenez pas ? Bah, moi, je me comprends.
Je m'approchai encore. Je voulais lui parler, mais je ne savais pas s'il me comprendrai. J'hésitai donc à lui demander qui il pouvait bien être ou même lui dire qui j'étais. Pourtant, plus je le regardait, plus j'avais l'impression d'avoir devant moi un prince. Je souris. J'avais bien fait de poussé cette porte finalement ! Je tentai d'inventé une excuse pour mon frère. Bah oui, quand je rentrerai chez lui, faudra bien que j'invente quelque chose pour qu'il n’essaie pas de me tuer, parce que je lui ai causé des ennuis. J'avais beau y penser, la seule chose qui me venait en tête c'était : '' Je crois que j'ai rentré le prince charmant ...'' Jamais il ne croirai ça ... Pourtant c'était vrai !
Je finis par prendre mon courage à deux mains et je dis au jeune qui se tenait de moi :

'' Bonjour ? Je ... Je suis Sarah et ... euh ... Comment vous appelez-vous ?''

J'espérais seulement qu'il me comprenne, car si il parlait une autre langue je ne pourrait pas lui répondre. Peut-être qu'il était muet ? Bon, si c'était le cas, ça ne serai pas évident de parler avec lui ... Encore moins de savoir s'il est vraiment un prince. J'étais un peu nerveuse. Je replaçai ma jupe, qui n'avait pas vraiment à être replacer, à vrai dire. Ensuite, je commençai à jouer avec une mèche de mes cheveux. J'étais un peu trop nerveuse et je le savais, mais je ne savais pas comment réagir. C'était la première fois, en dehors des films, que je voyais quelqu'un habillé comme ça.
Je baissai la tête en regardant mes pieds. Je remarquai qu'il était pieds nus. Il n'avait pas froid ? Je veux dire, ses vêtement n'était pas vraiment chauds. Peut-être que c'est simple moi. C'est vrai que j'étais vraiment frileuse. J'avais froid pour un rien. Je soupirai ...

'' Tu n'as pas froid ?''

C'était plus fort que moi. Je ne savais pas s'il m'avait compris, mais cette question me brûlait les lèvres.
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeVen 16 Déc 2011 - 18:59

La porte se referma toute seule derrière elle, lui arrachant un cri de surprise… un cri qui m’était familier. Et… une porte qui se refermait elle-même… C’était de la sorcellerie ou quoi! Elle s’était fermée sans grincement, comme elle l’avait fait pour moi. J’avais été trop impressionné la première fois pour me rendre compte qu’elle s’était refermée sans aide extérieure la première fois.
Elle essaya de l’ouvrir, mais sans succès. Puis, elle attrapa l’une de ses mèches, qui étaient nombreuses, et commença à l’entortiller autour de son doigt. Elle avait les cheveux très longs, si longs que je me demandai comment c’était possible. Il était bien plus grand que ceux d’Ani, qui déjà les avait longs. Ani… Plus jamais je pourrai la séré dans mes bras comme quand j’étais plus jeune…
Revenons à l’instant présent. Cette jeune fille ne semblait vraiment pas grande, à moins que ce ne soit la distance. Puis, elle remarqua ma présence. Elle se dirigea vers moi et plus elle approchait, plus elle me semblait familière… à l’exception de ses très étranges vêtements bien sûr. La couleur qui la dessinait changea un tout petit peu, devenant… plus chaude? Je ne connaissais pas cette couleur bien sûr… alors, il me serait bien difficile de la décrire… je sais juste qu’elle avait changé de teinte. Puis elle ouvrit la bouche et me dit dans ma langue qu’elle parlait sans le moindre accent :

'' Bonjour ? Je ..."

Ce fut un choc pour moi. Cette voix, je la connaissais très bien. Elle avait représenté tant pour moi! À cet instant, j’étais persuadé de connaître cette jeune femme et je reconnaissais maintenant sa présence familière : C’était celle d’Ani. Cependant, il y avait un quelque chose de différent. Mais, pourtant… Elle était morte?! Elle avait trépassé dans mes bras, j’avais senti la vie la quitter et avait entendu son dernier souffle quitter son corps. Alors… comment? Faiblement, avant même que la jeune femme n’ait fini sa phrase, ce simple mot qui m’était si précieux quitta mes lèvres :

-A-Ani

"Je suis Sarah et ... euh ... Comment vous appelez-vous ?''

Ce n’était pas Ani. Autre choc. Mais, pourtant… Elle avait la même voix, dégageait la même présence… Une ombre de tristesse passa peut-être dans mes yeux. Mais, deux détails me sautèrent aux yeux… même si cette expression est un peu erronée dans mon cas… Elle était plus petite que mon amie d’enfance et n’avait pas la même odeur… Elle disait s’appeler Shara… non Sarah… Drôle de nom, je me demandai de quel clan, de quelle tribu ou même de quelle race cela pouvait provenir. C’est sûr que ça ne venait pas d’Orisa, je n’avais jamais rien entendu de tel… Mais, ça sonnait assez bien, du moins prononcé par elle. J’espère que je ne vais pas me tromper en utilisant son nom. Je pris quelques instants avant de lui répondre poliment :

-Je suis Nashquibi Anora.

Je sais, j’avais un long prénom, mais sa signification valait amplement sa longueur. Le fils des fauves. C’était honorant de porté un tel prénom chez les Orisa et cela rappelait mes origines nébuleuses. Mes sens aiguisés la sentaient nerveuse et "sa couleur" changea encore un peu.
Elle sembla perdu et me demanda de répété. Je lui dit:

-Tu peu m'appeller Anora

Elle regarda ses pieds, puis les mieux et me dit :

'' Tu n'as pas froid ?''

Drôle de question. C’était peut-être parce que j’avais les pieds nus… Mais, pourtant, la température était agréable dans cette pièce. Je lui répondis donc, sur un ton toujours aussi poli :

-Non, ça va.

Puis, je me suis dit que cette jeune femme, Sarah, savait peut-être où nous étions. C’est vrai qu’elle aussi avait semblé surprise quand la porte c’était refermé derrière elle, mais elle semblait moins perdue que moi dans ce décor étrange. Alors, je lui demandai :

- Est… est-ce que tu sais où nous sommes?

Du coin de "l’œil", je remarquai quelque chose de différent. Ça ressemblait à toutes ces choses qui étaient accrochées au mur, mais il était plus bas et semblait avoir quelque chose dessus…
(En gros, Anora a remarqué le panneau d’affichage. Comme son pouvoir ne lui permet pas de voir ce qu’il y a sûr les tableaux, il compare le cadre de bois du panneau à ceux des cadres. Et comme il ne voit que les contours, et bien il a remarqué les feuilles de papier qui étaient dessus et qui forment un relief. Puisqu’il n’a jamais vu des cadres de bois pour les peintures de toute sa vie, et bien il ne sait pas ce que c’est.)


Dernière édition par Nashquibi Anora le Mer 23 Mai 2012 - 2:17, édité 1 fois
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeJeu 5 Avr 2012 - 4:48

''-Je suis Nashquibi Anora.''

Le nom qu'il m'avait était beau mais je doutais de pouvoir le redire. Je m'agitais un peu, de façon nerveuse et mes joues s'empourprèrent légèrement. Je tentais de bredouiller son nom, mais je n'y arrivais pas.

''- Nach quiquoi ? Désolée, tu pourrais répéter s'il te plaît?''

Je ne savais pas je l'avais offensé, car après tout ce garçon est sûrement un prince et ne pas être capable de répéter son nom devait être une insulte pour lui. Je tentais de me répété mentalement son nom, mais rien à faire. Je me suis ensuite dit qu'il devait être un prince d'une contré éxotique vu la tournure de son nom. Je me demandais comment ça se pouvait qu'un garçon comme lui soit à l'endroit où je me trouvais.

''-Tu peu m'appeller Anora
-Alors ... euh ... Enchantée de vous rencontrer alors ...''

En voyant ses pieds nus sur le tapis je ne pu retenir l'envie de lui demander s'il avait froid. Je lui demanda donc, d'une voix un peu plus faible que tout à l'heure :

'' - Tu n'as pas froid ?
-Non, ça va.''

Je me sentis vraiment bête tout à coup. C'était un peu idiot d'avoir posé cette question, mais je ne pouvais pas faire vraiment mieux. Je soupirais ... Il me demanda tout à coup :

''- Est… est-ce que tu sais où nous sommes?''

Je le regardais un peu surprise, mais je réalisais que moi aussi je voulais savoir. Je donnais un rapide coup d’œil autour de moi avant de répondre bêtement :

''- Ah oui ! Euh ... Je crois qu'on est dans un château ! Ah c'est vrai ! En parlant de château, dis, est-ce que t'es un prince ?''

Sur cette question je fis un tour sur moi même pour examiner un peu mieux la salle. C'était beau et vraiment bien décoré. je me demandais quel genre de prince ou de princesse pouvait bien habiter l'endroit. Je me dit que se ne pouvais pas être Anora - pendant que j'y pense, J'adore son son nom, il sonne exotique, ça me fait un drôle d'effet de le dire ou plutôt de le penser- puisqu'il m'avait demander où nous étions. Sinon, j'aurais pu penser que c'était chez lui. Pour un beau prince un beau château, non ?
Je n'attendis pas sa réponse avant de me diriger de nouveau vers la sortie (ou l'entrée, à vous de voir). J'y avais vu un panneau. Je me planta devant quelques secondes en parcourant des yeux ce qui y était écrit.Puis je retournais auprès d'Anora.

''-Je crois que ... Que tu devrais venir voir ... avais-je dit, une fois en face de lui.''

Puis, accidentellement, mon regard croisa ses pupilles vertes. Je me voyais me refléter dans ses yeux. Deux magnifiques émeraudes. J'avais l'impression de pouvoir me noyer dedans. Je le regardais avec admiration et fascination. Il me semblait irréelle. Ses cheveux en pétard, son drôle d'armure. Je pensa que peut-être c'était un cosplay, mais plus je le regardais, plus je trouvais qu'il ressemblait à un prince. Pourquoi ? J'en savais rien.
Remarquant que je le fixais depuis un bon moment sans bouger, je m'empourprais de nouveau en marmonnant un petit désolé, à peine audible.

(Désolée, c'est plutôt court et un peu ... nul, mais j'avais vraiment pas d'inspi' et je voulais absolument te répondre, donc ... Pardonne moi Anora uxu)
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeVen 6 Avr 2012 - 19:06

Ce n’est pas tant la mort que l’inconnu qui fait peur aux hommes…



''- Ah oui ! Euh ... Je crois qu'on est dans un château ! Ah c'est vrai ! En parlant de château, dis, est-ce que t'es le fils d’un chef ?''

Elle avait laissé tomber cette phrase comme si de rien n’était, mais pourtant… elle avait utilisé un mot très étrange qui ne voulais absolument rien dire dans ta langue. Même sa tonalité t’était étrangère. Ce mot, elle l’avait prononcé sans le moindre accent, comme si effectivement il appartenait à ta langue. Tu te creusais la tête pour savoir ce que voulais dire ce mot étrange – shatô? – Au point que tu ne réalisas même pas que tu suivais du regard cette étrangère tandis qu’elle s’approchait du mystérieux panneau – et oui cette chose dont tu ignorais le nom s’appelait ainsi – pour survoler du regard ce qui y était écrit. De plus, sa question te gênait un peu… comment pouvait-elle croire que tu puisses être le fils d’un chef de clan quand tu avais la peau pâle et les cheveux roux? Peut-être ne connaissait-elle pas les clans comme Orisa? Bref, tu étais encore plongé dans tes réflexions lorsqu’elle est revenue pour te dire :

''-Je crois que ... Que tu devrais venir voir ..."

Elle t’avait regardé dans les yeux et tu s’entais une certaine admiration, voir une fascination émaner d’elle. Encore une fois, sa "couleur" changea… comme si elle était liée à ce que ton interlocutrice pensait. Puis, il eut une autre variation et elle te demanda pardon d’une toute petite voix gêné.

- Tu n’as pas à t’excuser…

C’était sorti comme ça, comme avant… Encore les souvenirs des temps heureux venaient te hanter. Des souvenirs qui malgré leur douceur te paraissait comme une torture, mais malgré ça, tu ne pouvais les oublier. Intérieurement, tu prias toutes les divinités, tous les esprits protecteurs de faire en sorte que ta faiblesse n’apparaisse pas sur tes traits. Ton souhait fut exaucé car tu ne laissas pas paraître les tourments de ton âme. Seul tes deux magnifique yeux d’émeraude pourrait peut-être trahir. Tu te dépêchas de répondre à sa question et d’en formuler une à ton tour pour te sauver du tourbillon de souvenir qui risquait d’emporter ta volonté et de brisé ton masque.

-Moi, le fils d’un chef? Je suis loin d’en avoir la prestance… Mais… au juste c’est quoi un shatô?

Ce dernier mot, tu l’avais prononcé avec un fort accent. En fait, tu ne l’avais même pas dit correctement. Pauvre Anora, tu te sentais un peu idiot de poser une telle question, mais faute d’avoir trouvé la réponse toi-même, tu avais dû lui demander. Vous étiez tous deux en train de vous diriger vers le panneau lorsque tu lui avais demandé la signification du mot qui t’était inconnu et tu te disais qu’elle allait surement te trouver vraiment bizarre.



[Est-ce que tu préfères quand j’écris au tu ou au je?]
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeJeu 17 Mai 2012 - 2:41

"- Tu n’as pas à t’excuser…''

Un mot pour dire à quel point C'était mignon : Woow ! Je trouvais qu'il était vraiment mignon de me le dire comme ça, surtout la façon dont je le regardais. Il était vraiment gentil avec moi, surtout que je n'étais même pas capable de dire son nom complet ... Je souris timidement. Je ne savais vraiment plus comment faire. Il me désarçonait totalement, il me faisait perdre mes moyens ! Plus il me parlait plus je trouvais qu'il ressemblait à un prince. Bon, avouons le ... un prince aux longs cheveux en bataille ... Je me disais aussi qu'un garçcon comme lui devait avooir nombre de groupies.
Puis, comme une idiote, je plongea de nouveau mon regard dans le sien. On voyait à peine ses pupilles. C'était impressionant. Puis je me disais que j'en revenais trop à ses yeux. Pourtant à ce moment là, ils me semblèrent tristes. Je voulu le prendre dans mes bras pour le réconforter de je ne savais quoi, mais je ne pu m'y résoudre, malheureusement. Ou peut-être heureusement, car si je l'aurais pris dans mes bras comme ça, sans même être s'il était vraiment triste, j'aurais passer pourquoi moi ? Je soupirai faiblement.

"-Moi, le fils d’un chef ?"

Le fils d'un chef ? Je ne comprennais pas. J'étais certaine d'avoir dit prince ... Peut-être m'étais-je trompée ? Il m'avait semblé étonné, mais pourquoi ?

"- Je suis loin d’en avoir la prestance "

Alors là ! C'était impossible. Je ne pouvais pas en croire mes oreilles. Je refusais de les croire plutôt. Pour moi Anora était presque l'exemple parfait du prince charmant ! Bon, se que je savais d'Anora en était l'exemple parfait ... Un expression de désaccord avait dû se peindre sur mon visage. C'était difficile à expliquer. Ça faisait que quelques minutes et même moins que je le connaissais, mais pourtant je crois que j'étais tomber totalement sous son charme. Vous croyez au coup de foudre ? Bah moi oui. Je crois que c'était un coup de foudre. Même plus que ça. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais c'était vraiment étrange.

"- Mais… au juste c’est quoi un shatô ? "

Oh là là ! Son accent ! C'était juste trop mignon ! Mais pourquoi il me posait cette question ? Tout le monde sais ce que c'est château non ? Peut-être d'où il venait on en parlait pas ... Comment pouvais-je lui explique ce qu'était un château ?

"- Hum ... Un château c'est une géante maison ! C'est en pierre et le roi, la reine, le prince - ce que je suis persuadée que tu es et rien ne me fera changé d'avis - et la princesse habitent avec leur serviteurs et chevaliers. C'est le bâtiment le plus important d'un pays dans l'époque médiévale."

J'espérais que ma réponse lui convienne. C'est difficile d'explique quelque chose qu'on est persuadée que tout le monde connaît. Je ne savais pas si c'était suffisant comme expliquation, mais c'Était la seule chose que je pouvais lui dire. Je me suis sentie un peu nulle et coupable de ne pas pouvoir mieux lui expliquer et de nouveau je me sentis rougir bêtement.
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeMer 23 Mai 2012 - 2:26


Il n'est pas nécessaire de vivre, mais il l'est de vivre heureux ~ Jules Renard



Sa teinte était devenu vraiment chaude d’un coup, tu ne pues t’empêcher de le remarqué. C’était étrange toute ces variations. Est-ce que c’est le reflet de ce qu’elle ressent? Fut la question que tu te pausas. À cette interrogation la petite voix qui c’était manifester plus tôt te répondis : Si tu perçois ses vibrations, tu en perçois aussi leurs changements tu sais…
Mais, c’était assez vague non? Cependant, apprendre par soit même était une meilleur chose, sinon où était le défi? Tu te fis le raisonnement que les "changements dans les vibrations" était surement une façon de dire les changements d’humeur, d’émotion. Peut-être sera-tu capable de les interprété à la longue.

"- Hum ... Un château c'est une géante maison ! C'est en pierre et le chef, la femme du chef, le fils du chef - ce que je suis persuadée que tu es et rien ne me fera changé d'avis - et la fille du chef habitent avec leur serviteurs et chevaliers. C'est le bâtiment le plus important d'un pays dans l'époque médiévale."

Shevalier? Médival? Encore des mots dont tu ignorais le sens. Cette fille allait tout devoir t’apprendre. Mais, de façon vile, un autre souvenir te revint en mémoire. Celui d’une gamine qui c’était présenté à toi. Mon nom est Ani, je n’ai pas encore vraiment pu te parler, mais comme moi, ici tout le monde connais ton nom! Cette voix chaleureuse et enjouer… tu ne pourras jamais l’oublier. C’était la fille du chef, – Sarah l’aurais surement appelé princesse, mais ce n’est pas le mot que tu aurais compris – celle qui avait ton cœur. Anora, tu devais te ressaisir et arrêter de penser à elle à chaque fois qu’un petit détail comme ça apparaissait! N’avais-tu pas plein de mot à essayer de décortiquer? N’avais-tu pas quelque chose à "voir"? C’est peut-être ce cadre vide dont elle parle, pensas-tu. Tu levas la main et glissas le bout de tes doigts sur les papiers qui y était accroché. Tu avais déjà touché quelque chose de semblable chez toi. Les marchands de l’Est vous en avaient apporté. Mais, tu ne parvenais pas à lire ce qui pouvait y être écrit. Premièrement, les traits n’étaient pas assez profond pour te permettre de bien les distingué et tu aurais bien été incapable de lire toutes ces langues, tous ces dialectes différent. Lire n’était déjà pas l’un de tes talents… Tu te retournas vers la jeune femme et lui dis :

-Je… je crois que tu vas devoir m’apprendre bien des mots… Je suis désolé, mais d’où je viens il n’y a pas de shevalier ni d’époque médival ou de shatô… Alors, je te pris de bien vouloir m’en apprendre la signification. Mai d’abord… euh…

Tu eux l’air gêner de poser cette question, plus encore que lors de ta précédant demande, mais tu réussi à finir ta phrase :

- Est-ce que tu pourrais me dire ce qui est écrit sur ce… mur?
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeDim 15 Juil 2012 - 9:37

Je le trouvais un peu étrange. Je ne sais pas comment expliquer. Il ne savait pas ce qu’était un château et chevalier. De plus, ces mots ― Fils de chef, par exemple ― ne ressemblaient pas à ceux que je disais. Je trouvais la situation un peu embarrassante. Je ne m’attendais pas à devoir expliquer mon langage à Anora. Je me dis qu’il faudrait que je lui fasse un cours là-dessus dans pas bien long. En premier, il fallait que je lui lise le panneau.
Attendez … Lire le panneau ? Ça voulait dire qu’il ne savait pas lire … ou pire qu’il était aveugle ? Je le regardais quelques secondes, un peu inquiète. Puis je me secouai. Pas le temps de rester penaude devant lui ! Il pourrait se dire que je suis une parfaite idiote !
Je tournai la tête vers le panneau et trouva le premier message du regard. C’était une dénommée (ou un, je ne sais pas vraiment après tout) Periple Skye qui l’a écrit. Je le relis rapidement dans ma tête pour ne pas bégayer. Je mets mon doigt sur le panneau pour être certaine de ne pas mélanger les lignes entre elles et commence ma lecture :

« ― Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie. »

Elle dit la plus grosse erreur de notre vie, mais qu’est-ce qui dit que c’est une erreur hein ? Je souris un peu. Une erreur peu aussi être un don du ciel parfois non ? Je réalisai, tout d’un coup, que je lisais d’une voix mal assurée est un peu nerveuse. J’avais oublié se détail, la lecture à voix haute n’avait jamais été mon fort. Je soupirais et continuais de lire :

« ― je vous souhaite la bienvenue, en tant que pensionnaire … Dans votre euh … dans votre nouvelle et éternelle demeure. Ceci n’est nul … nullement une farce de mauvais goût, je n’ai aucunement le temps de plaisanter, ni l’envie de rire. »

Je trouvais que j’avais l’air d’un boulet. Je ne savais pas ce que je devais faire. Je regardai nerveusement Anora. J’avais l’impression qu’il pouvait ressentir ma nervosité et mon manque de sang froid. J’avais l’impression de n’arriver à rien. Je souris encore, mais cette fois-ci de nervosité. Il finirait par croire que je ne savais pas lire et ça c’était ce qui me stressait le plus, je dois avouer. Anora était un prince et les princes avaient plein droits de se moquer des personnes idiotes non ?

« ― Vous allez bientôt … bientôt … v-vous rendre compte que cet endroit maudit vous retient p-prisonnier. Est-ce de la magie ? La réponse à cette … question est oui. »

J’essayais de me calmer en lisant. Mais, malheureusement, j’avais peu de succès et je détestais ça. Je passais au reste du message avec la même assurance qu’avant c'est-à-dire … aucune.

« ― Si vous ne me croyez pas, t-tentez d’ouvrir la porte… N’hésitez pas ! J’ai, comme … comme vous, déjà d-désespérément tenté de sortir des centaines de fois...en … en vain. Alors ? Convaincu(e) ? Bien … »

Je continuais de lire ainsi avec mon manque d’assurance. Je devais être vraiment … Super intéressante. Je regardais aussi brièvement les réactions d’Anora à chacune des phrases que je lisais. Je voulais être certaine qu’il ne me regardait pas en se moquant. Je n’avais pas l’impression qu’il ferait ça, mais je le connaissais depuis à peine quelques secondes tout de même.
Une fois les quatre messages lus. Je me permis de souffler. Mon stress s’évapora en parti. Je regardais maintenant Anora avec un regard perplexe. Il ne pouvait pas être le prince d’ici, mais il était un prince et j’en étais certaine. Personne ne pourrait me faire croire le contraire.
Je décidai de me diriger vers les escaliers. Plus j’y pensais, plus c’était difficile à avaler. Je commençais à m’inquiéter. Que ferais mon frère ? Allait-il être fâché ? Je suppose que oui, il ne pourra attendre la fin de l’éternité pour me retrouvé, après tout l’éternité … c’est les reste de … quoi à vrai dire ? C’était … c’était impressionnant. Je veux dire … L’éternité c’est tout de même impossible pour un être humain. Pendant que j’y pense … Je ne restais pas là pour l’éternité … Un jour, comme tout le monde, je finirais par mourir non ? L’humain n’a pas une espérance de vie de trois mille ans non ? Au moins ça m’avait rassurée de savoir que l’éternité n’était pas vraiment au rendez-vous. La seule chose qui m’avait un peu démoralisée c’était de savoir que je passerais quand même le restant de ma vie ici.
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeLun 16 Juil 2012 - 2:23


Si femme d'un homme adoucie le coeur, le briser aisément femme peut ~ cherry






Elle secoua la tête et tu remarquas un autre changement au niveau de ce que tu avais baptisé une aura. De la surprise peut-être? À moins que ce ne sois de la moquerie. Cette deuxième option te fit comme un pincement au cœur. Pourvu que ce ne soit pas ça, hein? Un instant s’écoula, un instant qui te sembla durer si longtemps! Que redoutais-tu? Quelle te traite d’idiot, n’est-ce pas? Elle te faisait tant penser à ton amie que tu ne voulais pas qu’elle pense cela de toi. Brisant le court silence qui pourtant t’avait paru être long, une voix qui manquait un peu d’assurance et où perçait la nervosité lu :

« ― Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie. »

La plus grosse? Non, probablement pas. La plus grosse erreur que tu n’avais jamais commise était de ne pas être au village lors de l’attaque… ou d’avoir voulu aller trop loin pour chasser. Cette erreur t’avait couté si cher! Comment le fait d’entré dans ce drôle d’endroit, ce château comme avait dit Sarah, pouvais être une bévue pire que celle qui avait couté la vie de tes amis?
La jeune femme poursuivit :

« ― Je vous souhaite la bienvenue, en tant que pensionnaire … »

Un pensinair? C’était quoi? N’avais-tu pu t’empêcher de te demander, un autre mot inconnu pour toi. Aille, tu allais avoir mainte difficulté à t’intégrer ici avec tous ces mots qui résultaient de l’inconnu pour toi!

« Dans votre euh … dans votre nouvelle et éternelle demeure. Ceci n’est nul … nullement une farce de mauvais goût, je n’ai aucunement le temps de plaisanter, ni l’envie de rire. »

Elle était très nerveuse, mais tu ne savais pas très bien pourquoi. Était-ce parce qu’elle hésitait et bégayait un tout petit peu?

«- Vous allez bientôt … bientôt … v-vous rendre compte que cet endroit maudit vous retient p-prisonnier. Est-ce de la magie ? La réponse à cette … question est oui.»

Un endroit qu’on ne pouvait plus quitter? C’était assez rare, n’est-ce pas cher Nashquibi Anora, mais ça, c’était dans ton monde et tu ne savais pas encore que tu n’y étais plus.

« ― Si vous ne me croyez pas, t-tentez d’ouvrir la porte… N’hésitez pas ! J’ai, comme … comme vous, déjà d-désespérément tenté de sortir des centaines de fois...en … en vain. Alors ? Convaincu(e) ? Bien … »

La personne qui avait écrit ces mots avait bien raison, la porte, une fois fermer, restais close, tu avais essayé en arrivant.
Puis, ton attention se reporta sur la fille, tu avais eu la confirmation de ta théorie. C’était bien ça, elle était nerveuse à ce point parce qu’elle avait peur de te décevoir, d’avoir l’air idiote. Tu étais assez proche d’elle puisque vous étiez tous deux près du tableau. Son odeur, son parfum t’emplissait les narines. Une fragrance qui soit dit en passant était assez agréable malgré un petit quelque chose sur lequel tu n’arrivais pas à mettre un mot. Mais, moi je sais bien ce qui t’était étranger : c’était le chimique.
D’une voix douce qui se voulait autant gentille que rassurante et un sourire amical tu dis à cette jeune femme :

-Sarhah, tu n’as pas à être aussi nerveuse tu sais. Je ne suis pas là pour te juger ou quoi que ce soit. Et de toute façon, qui serais-je pour te juger, puisque je ne suis moi-même incapable de lire cet alphabet.

Son nom, tu l’avais prononcé avec un certain accent. Un doux accent qui bien qu’involontaire devait sonner plutôt agréable aux oreilles de la jeune femme. Cet accent ne pouvait probablement être comparé à aucun autre qu’elle connaissait : tu avais "adoucie" son nom et la lettre r qu’on y trouvait.
Bref, cessons de décrire ton accent et continuons cette petite aventure. Elle poursuivit sa lecture et plus tu en apprenais, même si certain auteur avait une façon d’écrire assez bizarre, plus l'hypothèse que tu venais d'avoir te semblait plausible. Un des écrivains avait parlé de l’éternité et tu ne connaissais qu’un lieu qui pouvait connaitre l’éternité. C’était hors du temps. Tu te rappelais ces histoires que les anciens contaient sur le Pesrkain Iktach, sur son domaine qu’on disait hors des limites du temps et sur sa famille.

-On est peut-être sur le domaine de Pesrkain Iktach*… C’est un lieu dit hors du temps, le seul endroit qui est éternel… Et si on est hors du temps, cela veut aussi dire que... que nos corps le sont aussi… donc qu'ils ne vieilliront plus.

Cet endroit était loin de ce que tu avais imaginé comme domaine, mais c’était très impressionnant.
Tout d’un coup, tu te rendis conte que, peut-être, ce que tu disais était totalement un charabia pour Sarah comme l’était les mots château, médiéval, pensionnaire et bien d’autre pour toi. Elle était déjà repartit vers les escaliers de cette immense endroit de pierre. Tu la suivis. C’est alors que, sans t’en rendre compte, tu relevas la manche de ta tunique en changeant de bras ton arc que tu portais en bandoulière. Le haut de ton bras gauche était à nu, révélant la vilaine entaille que l’on t’avait faite peu avant que tu quittes le village… définitivement. Elle n’était ni infester de bestiole, ni infecter, tu avais été chanceux, même si tu l’avais nettoyé, elle aurait pu être contaminé. Mais, en l’absence de soin adéquat – décidément, la médecine ce n’était pas ton fort cher ami chasseur – la plaie avait pris du temps à guérir et même si elle semblait assez bien refermer, elle aurait pu être bien mieux cicatrisé, voir presque qu’un vieux souvenir si tu avais reçu les soins de Ani. Ce n’était pas une blessure très grave, mais si elle s’était infectée, tu serais probablement entre la vie et la mort en ce moment. Pauvre petite fille d’on les yeux innocent risque de tomber d’un moment à l’autre sur ta blessure. Cette fois-ci, comment va tu donc faire pour la rassuré petit prince charmant? Oui, oui, elle te prend bien pour ça, non? Alors pourquoi je me priverais d’utiliser ce terme?




[* Pesrkain Iktach peut aussi être traduit par le Grand Temps, à toi de décider ce que comprend Sarah XP]
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 2:49

C’était impressionnant la façon dont il prononçait mon nom. Elle me faisait frissonner. Je trouvais ça très beau, cet accent qu’il mettait dans mon nom, la façon dont il adoucit le « r » qu’il contient. D’un côté je trouvais que ça sonnait un peu exotique. Pourtant, son accent ne me rappelait aucun que je connaissais. Ce n’était pas anglais, ce n’était pas un accent français, ni espagnol. Ça ne ressemblait à rien, pourtant je trouvais que c’était si beau.
Puis, dans ma tête, il y avait encore cette histoire d’éternité qui flottait. La question se tournait et se retournait sans cesse. Je voulais bien croire que j’allais y rester le restant de mes jours, pourtant j’étais méfiante. Qu’est-ce qui me disait que ce n’était pas une blague de mauvais goût après tout ? Je ne voulais pas y penser … Peut-être devrais-je tenter de sortir d’ici ? Je ne savais pas et cette histoire commençait à me donner mal à la tête. Pourquoi mon voyage me tournait ainsi ? Je sentais une étrange envie de pleurer monter, mais je réprimais rapidement mes larmes. Rien n’était encore certain, ce n’était donc pas le temps de pleurer.
Je passais les doigts nerveusement dans mes longs cheveux blonds de façon plutôt nerveuse. J’avais peur d’être enfermé dans ce château le restant de mes jours. Non pas que j’étais effrayée par l’endroit, mais en restant ici, je perdais tout. Je perdais mes rares amis, mes frères et mon père. Je ne voulais pas les perdre !

« -On est peut-être sur le domaine du Grand Temps … C’est un lieu dit hors du temps, le seul endroit qui est éternel… Et si on est hors du temps, cela veut aussi dire que... que nos corps le sont aussi… donc qu'ils ne vieilliront plus. »

Anora connaissait cet endroit ? C’était plutôt improbable, mais on ne savait jamais. Le Grand Temps ? Mais qu’est-ce que c’était que ce Grand Temps ? Un dieu peut-être ? Non impossible … Un esprit ? Un chat ? Un chien ? Je ne savais pas quoi en penser Ni comment digérer l’information.
Ma réaction reflétait ma parfaite incompréhension. Je le regardais avec de grands yeux ronds, la bouche un peu ouverte. Puis je secouais la tête. Anora me prendrais pour une idiote si je continuais ainsi avec mon air d’ahurie venue dont ne sait trop où. Je soupirais silencieusement avant de reporter mon attention sur Anora. D’une voix timide je lui demandais :

« - Le Grand Temps ? Mais … qu’est-ce que c’est que le Grand Temps ? »

Puis, avant même qu’il ne puisse me répondre, mes yeux glissèrent sur une blessure sur le haut de son bras gauche. Je fus prise d’un élan de panique. Depuis était-elle là celle-là ? Je me précipitais vers Anora. Peut-être étais-je loin de la délicatesse avec mes mouvements brusques, mais plutôt que d’avoir l’air délicate et gentille le préférais savoir s’il n’y avait pas quelque chose que je pouvais faire pour lui. Je regardais Anora dans les yeux quelques millisecondes avant de lui demander :

« -Depuis quand es-tu blessé ? C’est douloureux ? Tu l’as désinfectée ? »

Une fois que j’avais commencé : je ne m’arrêtais plus. Je posais des questions qui n’avaient plus aucun lien avec le sujet. Je lui demandais des trucs qui devaient ressembler à «Tuesunvraidevraiguerrier ? Tut’esbattucontrequoi ? T’asunchat ? Oupeut-êtrepréfère-tuleschiens ? » Autant dire que je m’éloignais de plus en plus du sujet d’origine. Je le regardais anxieuse. Je venais de débiter pour trois minutes de questions ininterrompues. Je ne disais plus un mot et je cherchais mon souffle. Je me promis mentalement de ne plus jamais parler aussi vite sans vraiment reprendre mon souffle. Je baissais le regard vers la blessure. Ça ne semblait pas être trop grave, mais une blessure comme celle-là laissait souvent une cicatrice ou s’infectait facilement.

« - Désolée … Je … Ce genre de blessure à tendance à m’inquiéter … Je … »

Je sentais le rouge me monter aux joues, encore une fois. Suite à l’inquiétude et à la panique, je sentais l’embarras s’emparer de moi. Qu’est-ce que je peux être idiote parfois …Je souris un peu embarrasser en baissant les yeux, histoire qu’il ne croise pas mon regard. Mes longues mèches blondes se positionnèrent de façon à cacher mon visage qui s’empourprait de plus en plus.
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeLun 17 Sep 2012 - 2:43


Sais-tu où se trouve le véritable enfer?
Dans ma tête! ~ Crona, Soul Eater







« - Le Pesrkain Iktach? Mais … qu’est-ce que c’est que le Pesrkain Iktach? »

C’était bien le cas, ce que tu avais dit était du pur charabia pour elle. C’était comme si… comme si vous ne veniez pas du même monde. Non, c’était trop fort comme expression, tu n’es pas d’accord? Tu ne connaissais que si peu de chose sur ton propre monde, sur les peuples qui côtoyaient parfois celui qui t’avait adopté! Alors, tu ne pouvais pas déterminer d’où elle pouvait venir. Comment savoir si les hommes des terres du sud croyaient au Pesrkain Iktach si tu ne les avais jamais rencontrés?

-Pas qu’est-ce que c’est, mais plutôt qui. Le Pesrkain Iktach c’est… le gardien du temps. Il connait le passé, le présent et le futur, mais se tiens à l’écart des…

Tu n’eux pas le loisir de finir tes bref explications, elle se précipita vers toi. Surprise! Tu ne t’y attendais pas. Elle leva la tête comme pour te regarder en plein dans les yeux et un flot de questions jaillit de ses lèvres :

« -Depuis quand es-tu blessé ? C’est douloureux ? Tu l’as désinfectée ? »

Mais, elle n’arrêta pas là la formulation ses interrogations. Le rythme semblait s’accélérer à chacun de ses mots.

«-Tuesunvraidevrai guerrier ? Tut’esbattucontrequoi ?... »

Tu parvins cependant à saisir le sens de quelques une d’entre elles, mais ton cerveau ne pouvait pas tout assimiler, surtout qu’il devait déjà décoder beaucoup d’information pour te permettre de "voir". Si en plus il devait décrypter chacune des questions de cette jeune femme… Il allait y avoir une surchauffe au niveau de tes neurones! L’utilisation de ton pouvoir était récente, il te fallait un peu de temps pour t’y habituer. D’ailleurs, je ne serais point surprise de voir des effets secondaires se manifester chez toi, cher Anora, dans un futur plutôt rapproché.
Les questions de Sarah devinrent de plus en plus incohérentes et s’éloignèrent du sujet que tu avais réussi à identifier comme l’élément déclencheur de sa réaction : ta blessure à l’épaule que tu avais, sans le vouloir, exposer à ça vu.

« - …T’asunchat ? Oupeut-êtrepréfère-tuleschiens ? …»

D’un mouvement vif, tu redescendis la manche de ta tunique d’une main et de l’autre tu demandas grâce. Au même instant elle s’arrêta pour reprendre son souffle. Combien de temps avait duré ce bombardement? Probablement plus de deux minutes, sans que tu ne puisses placer un mot. Si cela avait été essoufflant pour elle, pour toi cela avait plutôt été étourdissant.

-Du calme, sinon je ne pourrais jamais ni comprendre, ni te répondre.
« - Désolée … Je … Ce genre de blessure à tendance à m’inquiéter … Je … »

Elle baissa la tête, gênée. Ses longues mèches cachèrent son visage, elle était près de toi, cette jeune fille qui te faisait tant penser à Ani. Doucement, presque avec tendresse, tu repoussas l’une de ses nombreuses mèches derrière son oreille et, un sourire bienveillant dessiné sur tes lèvres, tu tentas de lui répondre :

-Oui, je suis un vrai guerrier et je me suis battu contr…

La chaleur des flammes, les cris d’agonie, l’odeur si forte du sang, les cadavres autour de toi… Tant de mauvais souvenir qui remontait à ta mémoire. Ton masque se brisa, ton sourire bienveillant s’effilocha. Tes yeux qui pourtant n’avais jamais remplient leur fonction de base laissèrent filtré les tourments de ton âme. Si tu parvins tant bien que mal à empêcher que toute cette douleur n’apparaisse sur tes traits, tu n’aurais probablement pu tromper personne avec ce simulacre de contrôle émotionnel. Tu détournas la tête, de peur qu’elle ne le remarque, de peur qu’elle ne voie à quel point tu étais faible. Mais, elle devait déjà avoir remarqué. Mais, cher Anora, ce n’était pas être fort que de garder tapis au fond de sois une si grande tristesse. Tu allais devoir la laisser sortir… un jour.

-… Je me suis battu contre bien des choses…

Tu avais terminé ta phrase, même si elle aurait difficilement pu être moins précise.
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeMer 7 Nov 2012 - 7:24

Il faut tourner sa langue sept fois avant de parler



Je ne bougeais pas attendant sa réponse. J’étais statufiée quelques instants. Suite à mon agitation, j’avais bien rapidement changé d’attitude. Après tout, ce n’était pas la meilleure chose que de perdre son sang froid alors que quelqu’un souffrait de blessures plus ou moins importantes. Je l’auscultais discrètement, tentant d’apercevoir d’autres possibles blessures. Mes mains tremblaient légèrement contre le bras gauche du jeune homme. Je n’avais aucune formation en premiers soins. Il fallait que je fasse quelque chose, mais pourtant, je ne savais que faire. Il fallait désinfecter, avec du peroxyde peut-être ? Non, non, mauvaise idée. Peut-être que non. Raah ! Je me trouvais complètement bête face à tout ça.

« -Oui, je suis un vrai guerrier et je me suis battu contr… »

Ce garçon, Anora, c’était un vrai guerrier. Je me demandais contre quoi il avait bien pu ce battre pour avoir une blessure comme celle-là. Ah ! Ce n’était vraiment pas le temps de se préoccuper de ce genre de détail, je pouvais lui demander plus tard ! Je soupirai. Ha làlà ! Ça devenait compliqué. Je glissais de nouveau mes yeux sur la blessure. Elle n’était pas si grave. Elle ne semblait pas infectée et ne saignait visiblement plus. Pourtant, c’était le pire que j’aie vue dans toute ma vie !

Je leva mon regard pour rencontrer le sien. Il ne semblait pas bien. Peut-être était-ce sa blessure ? Peut-être était-ce ce qu’il avait vécu durant son combat ? Sûrement. Je me sentais mal. J’aurais dû ne rien dire. Il avait une mine effrayante. J’étais triste pour lui. Je ne voulais pas savoir. Ça ne me regardait pas.

« -… Je me suis battu contre bien des choses… »

Je ne réfléchissais plus à mes actions. Il semblait si triste. J’ai passé mes bras autour de son torse. Je lui murmurais que tout allait bien. Je ne le connaissais pas vraiment, mais c’était officiel, Anora avait besoin de quelqu’un pour le soutenir. Plus il agissait ainsi, plus il m’apparaissait comme un prince. Il semblait fier, même un peu orgueilleux de vouloir caché sa peine.

« ― Je sais je suis mal placée pour essayer de te réconforter. Je ne sais pas se que tu as vécu, mais, s’il y a quelque chose que je peux faire, dis-le moi. Je ne fais pas de miracle, ,ais je ferai de mon mieux … »

Je ne savais pas si mes mots l’avaient atteint, je ne savais même pas si je faisais la bonne chose. Le pire dans cette histoire, c’est que je ne savais pas si Anora le prendrait mal. Je veux dire, je suis qui moi pour le prendre dans mes bras ? Qu’est-ce que je peux, moi petite québécoise que je suis faire pour le réconforter, lui le grand guerrier ? Je me sentais toute petite dans mes chaussures tout à coup. J’hésitais à parler davantage. Peut-être devrais-je m’éloigner et m’excuser de mon comportement déplacé ? Après tout, j’étais persuadée qu’il était un prince. On n’agit généralement pas comme ça devant un prince non ?

J’étais un peu troublée, mais je m’étais décidée de rester là tant et aussi longtemps qu’Anora ne me repoussait pas. J’appuyai ma tête contre son torse. J’étais si petite que je ne dépassais pas son épaule. J’aurais pu être amusée par la situation, si elle s’était produite à un autre endroit, et dans d’autres circonstances.
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MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeSam 10 Nov 2012 - 3:23


Nous aimerions tous réaliser nos rêves,
Mais, parfois y renoncer est bien plus sain ~ Cherry






Son bras contre le tiens, enfin un contact humain, douce chaleur inquiète. Cette tremblante présence que tu ne ressentais que trop bien toi dont les sens étaient si sensibles. Toi dont la réponse évasé et le regard fuyant devais l'avoir avertis de tes possibles démon intérieur tu essayais de tirer du réconfort de se simple contact, ressentant de l'affection pour cette jeune femme qui te rappelait ton amie perdu sans pour autant te torturer. Tu ne t'attendais pas à son geste, une accolade prolongé qui se voulait des plus réconfortants. Ses petits bras vinrent serrer ton torse et de surprise tu te figeas. Tu regardas le visage de Sarah, le premier que tu n'aies jamais vu. Cette petite créature féminine avait-elle réussi à deviner ton trouble, ta profonde tristesse intérieur qui s'invitait et s'inviterait souvent dans ton esprit sans te demander ton avis au préalable. Une voix douce et chaude comme le miel monta à tes oreilles, faible, mais ô combien audible pour toi.

« ― Je sais je suis mal placée pour essayer de te réconforter. Je ne sais pas ce que tu as vécu, mais, s’il y a quelque chose que je peux faire, dis-le-moi. Je ne fais pas de miracle, mais je ferai de mon mieux … »

Ces mots coulaient en toi et atteignirent ton cœur. Une larme perla au coin de tes yeux malgré tes efforts pour la retenir. Elle, elle ne pouvait pas s'en être aperçue, son visage était appuyer sur ton torse. Peut-être sentait-elle les battements de ton cœur, ce bruit rapide et régulier? Les mots de Sarah l’avaient atteint et s’il ne parvenait pas à éradiqué la souffrance de ton cœur ils en allégeaient au moins un peu les tourments. Tout doucement tu refermas tes bras autours de sa taille. N’aie pas peur, tu ne la blesseras pas par ce simple contacte mon cher Anora. Tes paupières se fermèrent sur tes yeux, mais ne voilèrent pas ta vision nouvellement acquise. Ta tête se dépassa sur la sienne et pendant un cour et bref instant tu te permis de ne penser à rien d’autre qu’à ce contact, t’emplissant de cette chaleur humain. Ton pouvoir s’étendit de lui-même, sans que tu ne t’en aperçoives et tous tes autres sens prirent le dessus. Tu humais le parfum nouveau de ses cheveux laissant cette odeur t’emplir. Tu écoutais le son de sa respiration qui s’était accéléré tout comme les battements grave de son cœur. Toutes les terminaisons nerveuses de tes bras captaient sa chaleur et sa présence réconfortante et ta joue posée contre ses cheveux étaient caressée par mille et un cheveux doux, épais et légèrement ondulé.

-Si tu fais de ton mieux alors je n’aie rien à craindre…

Quelques mots qui glissèrent doucement d’entre tes lèvres. Les premiers à sortir aussi facilement depuis la disparition de celle que tu aimais. Ah, elle me manque tellement! Penser cruel qui te ramena sur terre… ou, où que tu sois. Et là où tu étais, tu serrais dans tes bras une jeune femme qui, pour ainsi dire, t’était presque inconnu, t’accrochant pratiquement à elle comme un naufrager à une bouée. Le charme se rompit et le rouge gagna ton visage. Tu repoussas Sarah de façon qui se voulait douce et gentille quoique le résultat eux peut-être été un peu trop brusque. Tu bafouillas :

-Par-Pardonne moi, je…

J’espère pour toi jeune Anora qu’elle n’était pas très attentive aux détails cette Sarah, car un bon œil aurait tôt fait de remarquer la trace qu’une larme opportune avait laissé le long de ta joue droite. Et… définitivement le rouge ne t’allait pas bien au visage. Ta peau était bien mieux dans sa teinte naturelle.
Mais, ta couleur cutanée n’est pas le sujet du jour, c’est cette rencontre qui l’est pour l’instant.
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeJeu 7 Fév 2013 - 0:39

Ses bras me tenaient dans leur étreinte, entourant ma taille. Je me sentais tellement petite comme ça à côté de lui. J'avais souris et resserré un peu mon étreinte. Ma tête appuyée contre son torse, j'écoutai le son de son cœur. Un son magique, un son qui nous rappelle que nous sommes vivants. C'était agréable. Il a, ensuite, posé la joue sur ma tête. J'étais bien, vraiment bien. J'aurais voulu pouvoir effacer tous ses malheurs, mais qui étais-je, moi, petite étrangère, pour espérer avoir un tel effet sur lui ?

«-Si tu fais de ton mieux alors je n'aie rien à craindre … »

Sans cris et égards, Anora me repoussa. La magie de l'instant fut rompue assez brutalement. Peut-être n'avait-il pas voulu le faire si brusquement, peut-être que si, mais un instant auparavant j'étais dans ses bras et la seconde suivante, je me retrouvais à plusieurs centimètres de lui perdant l'équilibre. Avais-je agis avec trop de familiarité ? Évidemment ! Quel question idiote ! On enlace pas ainsi un étranger ! Mais quelle mouche m'avait piquée ? C'était idiot, c'était certainement pour ça qu'il m'avait repousser si brusquement.

«-Par-Pardonne moi, je… »

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que mon derrière entrait en collision, plutôt violente, avec le sol de pierre du hall. Je laissai échapper un petit cris de surprise. Restant assise sur le sol, je lui répondis :

«- Non, c'est moi qui devrait être désolée ! Je … Je comprends que vous n'ayez pas apprécié … »

Je le regardais quelques secondes avant de me relever. Il fallait faire quelque chose pour cette blessure.Peut-être devrait-on tenter de trouver une infirmerie, ou encore quelqu'un qui pourrait nous aider … Je regardai à ma droite, puis à ma gauche, cherchant une porte vers laquelle me diriger. Puis je regardai les escaliers derrière moi. Une porte s'y trouvait … Pourquoi pas commencer par là ?

«- Viens, on va trouver quelque chose pour s'occuper de te blessure comme il faut. »

J'attrapai son bras qui n'était pas blessé et le tirai doucement vers les escaliers.

[Hors-sujet : Pardon pour l'extrêmement long délais et le petitesse de ma réponse ><]
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Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] _
MessageSujet: Re: Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!]   Il était une fois, le pensionnat... [PV Sarah McWiller][Enfin terminé!] Icon_minitimeMer 27 Fév 2013 - 2:07

L’homme à quelques besoins essentiels avant toute chose :
Respiré, dormir, manger, boire, aimer et être aimer ~ Cherry



Oui, ça avait été trop brusque : tu n’avais point fini tes excuses qu’elle tombait au sol. Sentiment de culpabilité. Tu te penchas vers elle, l’inquiétude coller au visage. Ah, et oui, tu réalisas que tu ne la voyais plus, ton pouvoir, ton don prodigieux avait disparu. Idiot, il est tiens, tu ne peux t’en défaire, juste le désactivé. Cette petite voix familière venait à nouveau de parler, mais tu l’entendis qu’à peine. Un autre "Pardon" se formait déjà sur tes lèvres à l’égard de cette étrangère « familière ». Mais, il ne devint point un parole, la jeune femme, cette gentille Sarah, te parla avant :

«- Non, c'est moi qui devrait être désolée ! Je … Je comprends que vous n'ayez pas apprécié … »

Tu sentais son regard sur toi, sur ton visage empourpré. Sur ce visage qui cachait cette petite pensé qui aurait fort aimé passé à l’état de parole : Au contraire, j’ai apprécier cette attention. Oui, cher Anora, les hommes ont besoin d’être aimés, tu ne fais pas exception. Elle s’inquiétait pour toi, tu ni pouvais rien, tu devrais l’en remercier. Tu lui tendis une main pour l’aider à se relever, elle la prit. Sa main était douce et fraiche, loin des mains plus abimé qui avait manipulé des outils de là où tu venais. En fait, c’était la main la plus douce que tu n’aies jamais tenu.

-Désolé, je ne voulais pas te faire tomber… je… ce n’est pas que je n’ai pas apprécié, c’est que euh… j’ai euh… été trop loin dans la familiarité… je… je n’aurais pas dû…

… profité de la situation. C’est cela que tu aurais aimé dire à la fin de ta phrase, tu n’y parvins pas. De toute façon, elle semblait avoir une autre priorité… ta blessure.

«- Viens, on va trouver quelque chose pour s'occuper de te blessure comme il faut. »
-Ce n’est ri…

Pas le temps de protester mon grand Anora, elle est peut-être petite, mais elle pourrait presque te mener n’importe où sans trop de forme de protestation. Sa gentillesse et sa grande ressemblance avec ta cher Ani t’avaient rendu docile. Pauvre petit ! Toi, le guerrier survivant tu te faisais obéissant aux ordres d’une petite fille. Il faut dire qu’elle t’avait attrapé par le bras! Elle était tellement forte cette "enfant" que tu ne pouvais parvenir à défaire sont emprise de fer! Mais non, je ne me moque pas de toi voyons! En fait, si, un peu. Mais, elle était déterminé, ça on ne pouvait le nier. Elle franchit la porte qui se dressait au-dessus des escaliers, celle que tu avais aperçue avant d’éteindre involontairement ton pouvoir. Par précaution, tu te concentras et le remis en marche. Par précaution? Non, en fait tu voulais juste "voir". Ce sens t’était si nouveau! Alors, ton regard avide de voir ce que tu pouvais toucher depuis si longtemps se "posait" partout.
Des portes à intervalle régulier fermaient des ouvertures, des tableaux (même si tu ignorais ce que c’était) ici et là, mais personne… l’endroit semblait étrangement désert. Non… en fait il y avait des gens, tu entendais leur pas, leur ronflement ou leur activité derrière certains de ces grands panneaux de bois. Mais, de leur présence tu ne dis mot. Tu suivais Sarah qui semblait chercher une porte grande ouverte sur une « maison de guérisseur », ta façon de parler d’infirmerie, du moins, s’il y en avait dans la demeure du Pesrkain Iktach. Peut-être souhaitait-elle rencontrer quelqu’un qui pourrait la lui indiqué. Puis, il y eu cette porte, ces odeurs d’herbes et de bandage propre qui filtrait en dessous.


-Sarhah, je crois que ce que tu cherches, la maison de guérisseur*, ce trouve derrière cette porte.


Tu t’étais immobilisé devant cette porte entre-ouverte et tu la poussé.



[Hors rp : *maison de guérisseur peut avoir été traduit infirmerie]
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