Tina est alors un bébé. Comme tout le monde au moment de sortir du ventre de sa mère. Elle est alors entourée de cette dernière, Cathia et de son père, André. Tous vivent en xxxx dans un appartement au cœur de la ville. Elle n’a pas de frères, pas de sœurs, une tante décédée alors qu’elle était très jeune, Tina n’est proche que de ses parents qui font ce qu’ils peuvent pour rester près d’elle du mieux qu’ils peuvent. Cette jeune enfant passe les années tranquillement, une, deux, trois, cinq pour arriver au moment d’entrer à l’école. Elle passe le primaire, le collège avec toujours le même refrain, la même structure. Et cela consiste a participer a la rentrée, sourire tranquillement en présence de ses parents et tout le blabla, pour faire bonne impression. Mais Tina, sans avoir l’ambition de faire l’hypocrite te de se forcer a sourire et être heureuse face à tout le monde. Alors, en entrant au collège, elle se referma sur elle, toujours au fond de la salle, n’écoutant que d’une oreille mais c’est tout a fait suffisant pour se maintenir dans la tête de la classe.

Les années passent, les saisons s’enchainent et la vie de Lady Rochair évolue elle aussi. Ses parents la trouvent assez grande pour rester seule sans qu’ils aient à la surveiller, aussi, sortent-ils le soir, la semaine, un mois entier parfois pour un voyage. En plus de ces aventures d’ordres personnels, ils ont beaucoup de travail de leurs cotés. Et oui, c’est ça de travailler dans le commerce, on est demandé de partout. Voila pourquoi elle est seule et que cela ne la dérange pas. L’habitude est forte et est dure à muer. Et puis, dans le fond, a force de n’avoir personne à la maison, pas d’amis à inviter, vous, vous iriez sourire tout seul ? Aller, hop, j’vais faire la cuisine, j’vais sourire ! Non, non, c’est stupide. Vous pouvez être enthousiasme dans la tête mais pas sourire comme des abrutit alors que personne ne vous regarde. C’est… ce qu’elle pense. Mais bon, elle ne se rends pas compte qu’un léger rictus se pose sur ses lèvres fines quand elle dessine ou qu’elle est en plein dans une création. Mais il ne faut pas lui dire. ~

Ses parents, deviennent de plus en plus conscients de cette situation, un peu tard mais ils ne le comprennent pas encore et cherchent alors à mettre leur fille dans un établissement de façon permanente, pour qu’elle finisse ses études et surtout pour qu’elle puisse interagir avec les autres. Les relations, c’est qui nous fait avancer dans la vie. Oh, ça ils le savent bien ses parents, au moins ils peuvent partir partout. Et c’est avec ce si cher réseau de relations qu’ils trouvèrent à leur progéniture une école. Ils n’en avaient jamais entendu parler par le passé mais depuis quelques jours, il semble qu’elle ai bonne… réputation ? En vue des brèves recherches qu’ils ont fait. Une ou deux heures, tout au plus. C’est, sans lui demander son avis, qu’elle fus inscrite et que ses bagages se firent pour aller dans cette nouvelle école. Tina n’eu émit pas de refus à cela car quand bien même, cela n’allait pas changer son train de vie pour autant. Ce n’était pas une nouvelle vie dans un nouvelle école. Non. Seulement une autre période dans un même train de vie avec pour seul décor un pensionnat aux allures étranges.

Comment donc écrire en quelque lignes le comportement de cet individu. C’est un exercice fort difficile pour celui qui se connait. Car en ce connaissant, on sait que nous ne sommes pas qu’un seul trait de caractère, pas qu’une seule facette, pas seulement un sourire ou une larme. On est le jour et la nuit, le chaud et le froid, on ne peut complètement être l’un ou l’autre. Et cela, Tina en est parfaitement consciente. Elle sait quel est la facette qui prends le dessus sans pour autant ensevelir l’autre. Et dans son cas, précis, c’est le « dark » comme dit la communauté contemporaine.
Oui. Elle ne sourit que peu, elle n’a pas souvent cette lueur de joie dans son regard quand elle te fixe de ses pupilles bleues. Elle ne parle pas trop non plus et certaines personnes peuvent penser qu’elle a la fâcheuse manie de snober les gens. C’est seulement que Tina ne trouve pas intéressant et constructif de dire ou faire certaines choses alors elle tourne le visage ou ne répond simplement pas. Si tu n’aimes pas, passe le à coté. Un credo un peu simplet qu’elle met en application jours après jours. Elle a souvent l’image de l’asociale, du loup solitaire tout simplement. Toujours dans son coin, avec un instrument, un carnet, une palette de peinture ou bien avec un crayon.
Tout chez elle n’est que créativité.On ne saurait pas mieux dire. C’est seulement dans ses moment là que la demoiselle laisse aller son corps à des émotions plus joyeuses, plus claires, plus lumineuses. Elle est alors dans une sorte de monde ou elle peut détendre son visage, qu’elle peut sourire, chanter, partager avec les autres ce qu’elle a dans la tête. Ce qui se trame dans sa petite caboche. Il est tellement facile de se dévoiler a travers des mots que l’on pose sur le grain d’un papier réconfortant, de gratter ou caresser les cordes qu’un instrument qui vous accompagne. Très certainement douée, elle est souvent félicitée, encouragée pour ce qu’elle fait, certains parlent de «  don ». Qui sait.

Quel est donc cette demoiselle qui se ballade au bord de la route. Cette chevelure pâle, à mi chemin entre le beige et le blanc vole dans son dos, ondulant jusqu’à ses reins alors que les phares des voitures illuminent les longues jambes qui la porte à chaque pas un peu plus en avant. Un corps à la taille ‘normale’ pour une jeune de son âge et de son origine. En effet, Tina mesure un mètre et soixante neuf centimètres et dans son sang coule celui d’une famille française. Sur le bord de cette route, alors que la nuit tombe, son regard aux lueurs bleutées éclair son visage qui a perdu son innocence d’enfant pour arborer une maturité parfois trop précoce. Elle ne se distingue guère du paysage car c’Est-ce qu’elle sait faire le mieux. Rester dans l’ombre, se dissimuler pour ne pas se faire remarquer à tout va. Elle privilégie les vêtements sobres gardant tout de même un style bien a elle, alliant tissus ambles et accessoires plus ou moins divers. Les couleurs sont-elles aussi variées mais toujours du noir. Avec du rose, du bleu, du rouge. Le noir va avec tout non ? En y regardant de plus prés, il est possible de remarquer une cicatrise à la base de son épaule, entre sa nuque et son cou. (au milieu D: ). Ses cheveux ou colliers ont la tache de la dissimuler si elle est trop visible.