Le chants des oiseaux et les couinements des rats. [ PV Chloé Marranges ]

Plus que le son d'une respiration haletante. Plus que le son d'un silence interminable, de bruits de pas et de cris étrange provenant d'endroits tout aussi étrange. D'où venait ces cris et quels était leurs raisons ? Il ne valait mieux pas vérifier mais les entendre était insupportable tout comme rester dans ce qu'on appelle une chambre. Etre enfermée à plusieurs dans un endroit confiné rempli de gens béats et faisant des rêves de princesse, ouah, sa a l'air super. Ce n'est pas une chambre c'est un tour de princesse essayant de se faire passer pour une chambre. Tout comme le pensionnat, c'est une prison qui essaie de se faire passer pour. Puis vous ne la connaissez pas, cette jeune fille qui passe l'air de rien, ignorant les cris, vous savez son nom, vous savez que c'est cette Holly Addison étrange et imprévisible mais vous ne la connaissez pas. Mais les cris redoublent de force et il est difficile de les ignoré, de rester ainsi à marcher dans le pensionnat. Il suffirait de trouver un endroit où les cris ne sont pas perceptibles, un endroit haut et confiné voir étouffant, le Grenier. Cette Holly marche de plus en plus vite alors que les cris redoublent encore et encore de force, la voilà arrivée au escalier menant au Grenier. Les cris étranges sont de moins en moins perceptibles, de plus en plus loin, la voilà montant les marches une à une. Les cris se sont tut, comme bloqué par un champ magnétique provenant du grenier.

La voila sauvé, elle a atteint le grenier, tant de pensées lui proviennent de ce lieu et lui rappelle son ancienne blessure aux genoux maintenant disparue. Tout comme les bouts de verre tachés de sang qui étaient sur le sol, la plupart des objets disposés sur le sol avait disparue. La jeune fille ferma la porte et mit un carton pour bloquer l'accès à un fou qui se baladent la nuit. Holly se balade la nuit mais c'est surtout qu'elle est insomniaque et ne peut supporter le fait d'être enfermé dans sa chambre, elle n'y va que rarement. Sûrement qu'elle était un peu claustrophobe.
La jeune fille était sauvé, peux à peux elle se calmait et s'assit contre le mur, se laissant tomber telle une poupée de chiffon massacré par son propriétaire. Pendant un temps elle aurait aimé que quelqu'un vienne mais cette idée fut vite rejetée, ce ne serait pas de bonne augure. Sa respiration haletante devenait de moins en moins hachés, de plus en plus lente. La jeune fille se mit à chanter un air, doux et reposant comme les oiseaux, mais à la fois nostalgique et triste. Les cris n'existaient plus, ils étaient bels et bien réels, des faits étranges se passait dans le Pensionnat qui n'en est pas un.
BAM, son coeur battait fort contre sa poitrine, un cri avait battu le champ de force et s'était infiltré dans le grenier, un cri tellement aigu qu'il était perceptible dans tout le pensionnat. Mais maintenant plus rien, le cri n'arrivait lus à battre le champ de force. L'air que chantait la jeune femme devint de plus en plus rapide, de plus en plus attirant comme un chant nuptial qui en était un sans le vouloir, comme si cet air était hypnotique.
Il attirait surtout les rats qu'on entendait couiner se prenant pour des choeurs. Cela faisait un quart d'heure qu'elle était là, attendant que les cris se taisent où que William revienne la sauver de ces cris bien réels (Ce qui n'était pas possible, en tout cas cela serait étrange). Les rats couinent encore et encore, s'approchant de plus en plus en dirait qu'ils s'apprêtaient à sortir de leur antre.
Mais le bruit d'une personne montant les escaliers se fait entendre et les rats arrêtent de couiner.

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Première soirée au pensionnat.

Chloé était effrayée. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’elle arpentait les couloirs de ce mystérieux bâtiment. Elle n’avait croisé personne, tout était noir et silencieux. Elle ne savait pas où elle allait, elle tournait en rond. Le poids de ses petits pas faisait grincer le plancher. L’atmosphère de ce bâtiment était plus qu’étouffante. La jeune fille ne souhaitait plus qu’une chose, sortir de cet endroit. Malheureusement elle était bel et bien bloquée, condamnée à rester dans ce manoir hanté. Les mains de la jeune fille tremblaient, de peur et de froid. Ces vêtements étaient encore trempés de la pluie à laquelle elle avait dû faire face. Tout son petit corps ne demandait qu’à être réchauffé.

Soudain un bruit sourd vint lui percer l’oreille. C’était abominable, la jeune fille tomba à terre et prit sa tête entre ses mains. Elle avait l’impression qu’on lui perçait l’intérieur de l’oreille avec une tronçonneuse. Gisant au sol, des petites larmes sortirent de ses yeux. Elle ne devait pas rester comme cela, c’était une fille forte. Malgré sa volonté, la douleur était trop forte, elle voyait sa dernière heure arrivée. Mais, tout à coup le bruit s’arrêta. Une sensation de liberté envahit la jeune Chloé, enfin le bruit avait disparu. Elle se releva avec le sourire aux lèvres malgré la situation. Se demandant ce qu’il venait de se produire, elle continua sa route. Il faisait toujours noir et la jeune fille avait bien du mal à se repérer dans cet endroit inconnu. Elle repassait sans doute inlassablement aux mêmes endroits. La jeune fille tournait en rond depuis plusieurs heures sans trouver le moyen de sortir de cet endroit. Elle aperçut enfin quelque chose de nouveau, un escalier. Il était tellement effrayant que Chloé hésita à le grimper, qui sait ce qu’il pourrait se cacher en haut Après une longue minute plantée devant, elle se décida enfin à monter les marches, une à une. En haut, elle se retrouva devant une petite porte. Elle attendit une, puis deux, puis dix secondes avant de se décider à entrer.

Elle ouvrit finalement la porte, un grenier. Elle sentit immédiatement la présence de quelqu’un. Il faisait noir, elle ne voyait rien mais elle le savait, elle n’était pas seule. Son cœur battait la chamade, qui cela pouvait bien être ? Le traitre qui l’avait enfermé ici ou un prisonnier, tout comme elle. Avançant à tâtons dans le noir et n’osant pas parler elle trébucha sur quelque chose, ou quelqu’un. Un cri aigu sortit de sa bouche et sa casquette tomba au sol. Sa couverture était grillée, elle venait de crier, comme une fille. La personne présente ne la croirait plus désormais quand Chloé affirmerait que c’est un garçon. Elle venait de sacrifier l’avenir de son frère car, qui sait si ce n’était pas quelqu’un de sa connaissance dans ce grenier. Ses cheveux roux désormais en cascade sur sa tête tombaient devant ses yeux. Les dégageant de son visage elle se retourna, elle sentait qu’on l’observait et que l’inconnu n’allait pas tarder à se manifester.

«-Crotte » fut la seule chose qui sortit de la bouche de la jeune fille, à son grand désolement.

Dans le grenier sombre est entré la clarté, telle l'arrivée d'une divinité.
Mais ce n'était qu'un inconnu peut âgé, caché et voilé sous des habits amples et épurés.
Dans le plan carton elle est tombé, un cri elle a laissé échappé.
Damné était-elle d'entré, vers la jeune Holly apeuré.
La casquette une fois tombé, a virevolté jusqu'à Holly et ses pieds.
C'était une donc une rouquine peut âgée, aux cheveux courts et frisées.
Dans la pénombre Holly souriait, un être vivant été entré
Il était temps de parler.

La jeune Holly s'était accroupie près de l'inconnue, son visage était orné d'un sourire joueur. Sur sa tête elle avait la casquette qui était tombé, même si cela n'empêchait pas que les cheveux de la jeune fille tombait. Elle avait l'air si heureuse, autant que lorsqu'elle avait vu William pour la première fois. La rouquine lui donnait comme un sentiment de confort. Elle lui rappelait quelqu'un, des souvenirs faibles remontait. Elle voyait une jeune fille aux longs cheveux roux, elle voyait son visage, mais elle ne se rappelait pas qui c'était.
Holly entendait en fond un bruit de moteur de voiture, en tout cas sa y ressemblait. La rouquine n'avait pas l'air heureuse d'avoir perdue sa casquette mais on s'en fichait après tout, maintenant qu'elle est entré y a une personne à qui parler. Les cris à l’extérieur se sont peut-être tut, cela ne changerait rien. La rouquine ne pouvait se prendre qu'à elle même. C'était égoïste mais vrai.
Holly souriait en montrant toutes ses dents blanches. On aurait dit un enfant venant de recevoir son cadeau de Noël.

« Salut la rouquine. Tu sais que c'est dangereux vers ces heures-ci ? Tu as de la chance d'être tomber sur moi. »

Elle s’enfonça la casquette dans sa tête, se releva et remit le carton en place.

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