[RUDY] Then I opened my eyes and the nightmare was...me. [PV Leia]
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Sujet: [RUDY] Then I opened my eyes and the nightmare was...me. [PV Leia] Ven 12 Oct 2012 - 6:44
Spoiler:
Désolé pour le titre peu inspiré et le temps surtout que je ne trouve pas mon post super, c'est long pour ne rien dire limite... x_X' J'ai tenté la narration à la seconde personne et le présent je ne sais pas ce que ça donne, c'est une première, je crois que l'association des deux est un peu lourde ^^'. Je suis vraiment navré s'il y a des répétitions écrire après 4h du mat' c'est mal... Ça fait beaucoup d'excuses xD Si il y a quelque chose qui te chiffonne n'hésites vraiment pas à me le dire, j'éditerai.
Hrp : Action Rudy effectuée : Contempler le miroir
Dernière édition par Aleksei Coleman le Sam 24 Nov 2012 - 13:45, édité 2 fois
Sujet: Re: [RUDY] Then I opened my eyes and the nightmare was...me. [PV Leia] Jeu 18 Oct 2012 - 21:33
Aleksei contemple le miroir, et trouve :
« Il voit des choses étranges qui l'effrayent énormément »
[ACTION 1/4]
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Leia Sørensen
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Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 28 • Pouvoir : Rendre les murs transparents. L'énervez pas, elle a une prédilection pour les salles de bain et les chambres à coucher. • AEA : Une sympathique souris de laboratoire du nom d'Hedvig. • Petit(e) ami(e) : En voilà une question judicieuse.
Sujet: Re: [RUDY] Then I opened my eyes and the nightmare was...me. [PV Leia] Dim 25 Nov 2012 - 12:31
Le monde tournait un peu, et traînait les couleurs vives de la fête sur des distances effrayantes. Leia avait les yeux congestionnés de lumière et les oreilles malades de musique ; elle sentait venir le moment où il lui faudrait tout revomir sur la piste de danse. Les rires, les éclats de voix, les accolades et le buffet – et peut-être, aussi, les deux bouteilles de bière qu’on lui avait mises entre les mains. C’était une demi-heure plus tôt, non ? Ou peut-être deux heures, ou encore en début de soirée, elle n’arrivait pas à s’en souvenir. Le bruit et l’éclairage menaçaient de lui retourner la tête, effaçant toute notion d’ordre ou de temps jusqu’à l’heure qu’il était désormais. Pourtant, elle n’avait pas bu tant que ça. Elle devait sortir ; se tirer des griffes de la fête qui battait son plein, avant que sa tête ne lui fasse le plaisir de partir en vacances. Il devait bien y avoir dans le coin un pensionnaire doté d'un pouvoir d'engourdissement, parce qu'elle résistait mieux à l'alcool que ça d'ordinaire. Sortir, donc. La démarche hésitante, la jeune fille se fraya un chemin entre les corps massés, évitant mains tendues et voix rieuses dans une tentative pour rallier un quelconque mur, rigidité froide et stable autrement que les vagues qui agitaient la mer d'adolescents au centre de la pièce. Leur multitude effaçait les limites de la salle, la rendant océan de chairs brûlantes et de cœurs battants, de voix et d'éclairs lumineux. Etendue mouvante qui après l'avoir rassasiée de chaleur l'étouffait jusqu'à la lie. Elle avait l'indigestion de la foule ; c'en était trop. Comme elle était venue seule, on ne la retiendrait pas. Alors, s'enfuir...
Le pas qui la fit franchir le seuil fut comme la crevée de l’eau qui ressuscite un noyé ; ses oreilles abruties de vacarme se trouvèrent agressées par le silence, un silence crépitant qui lui transperçait le crâne de part en part comme une lame de feu. Leia claqua la porte de ses mains tremblantes et s’appuya au mur pour ne pas chanceler ; la tête lui tournait, elle se sentait comme enivrée d’images et de sons. Une impression finalement pas très agréable. La vacuité du couloir lui parut intolérable comparée à la chaleur de la salle, mais elle résista à l’envie de retourner plonger d’un seul bloc au fond d’un torrent d’oubli, et préféra astreindre ses jambes engourdies à bouger. La gauche, puis la droite. Leia se dirigea vers l’extrémité ouest du couloir, une main frôlant le mur glacé avec un faible bruit de frottement ; en fait, elle ne savait même pas où elle comptait aller. Tout ce qu’elle savait, c’était que si elle retournait en arrière, elle ne se retrouverait elle-même qu’au lendemain matin. Ce n’était pas vraiment ce qu’elle avait prévu, et elle espérait pouvoir se tenir à ses bonnes résolutions sans que sa situation la rattrape. Parce qu’au fond, elle le savait parfaitement, que c’était pour cette même raison que certains pensionnaires faisaient la fête chaque soir et s’enivraient à en perdre la tête pendant des jours. Tout le monde n’était pas raisonnable dans le coin ; beaucoup étaient fous d’enfermement et de désespoir, un bon tiers d’entre eux ne souhaitait qu’oublier. Elle aurait pu être des leurs ; était-ce le cas, où bien ressentait-elle ce besoin depuis plus longtemps encore ? Le regard rivé au sol par un étrange effet d’attraction terrestre, l’adolescente vit passer un passage clouté. Puis un autre, et encore un autre. Il y avait une tache de sang sur la deuxième bande du quatrième ; comme si on avait été fauché là avant même de pouvoir atteindre le milieu de la route. Eteignez le feu tricolore, il ne sert à rien de toute façon ; Leia chancela, se rattrapa d’une main en manquant se tordre une cheville. Encore, ç’aurait vraiment été la chose la plus crétine du monde ; à croire que depuis qu’elle était ici, elle était devenue encore plus incapable. Enfoncée dans son incapacité – est-ce que c’était possible, ça ? Creuser encore quand on est au fond du trou ? Tu parles, si elle avait été au fond du trou, elle n’aurait pas voulu s’allonger sur la chaussée. En un sens, elle ne méritait même pas la pitié réservée à ceux qui sont enfoncés jusqu’au cou. Rien qu’un coup de pompe et une marque de semelle sur la joue. Le feu passa au rouge et la jeune fille traversa le couloir, étendant les bras et se demandant ce qu’on avait bien pu mettre dans son verre. Un concentré d’asphalte, peut-être ? Encore un peu, mon brave, mais je n’aime pas la mousse. Ça ne mousse pas beaucoup, sur les passages cloutés, sauf dans le gosier du connard derrière le volant. Si ça continuait, elle allait vraiment vomir. Merci Espen pour toutes les merdes que tu m’as refilées dans ta vie, et alléluia.
Un hurlement transperça soudain la chape de brouillard qui l'enserrait. Leia sursauta, faillir trébucher, se rattrapa au mur une nouvelle fois et s'immobilisa, les yeux écarquillés et son rythme cardiaque grimpant en flèche. Sans s'en rendre compte, porta une main à son coeur comme pour l'empêcher de s'enfuir, pendant que le cri continuait de lui vriller les tympans, tout proche. Et puis il s'arrêta d'un coup, et Leia sentit un frisson glacé lui courir dans le dos. La crainte lui donnait la chair de poule. C'était quoi, ça ? Elle savait que le Pensionnat n'était pas qu'une innocente colonie de vacances ; même si elle n'avait pas eu elle-même l'expérience du danger, on lui en avait touché quelques mots. Assez pour la faire hésiter à ce moment, à mettre un pied devant l'autre, en direction du cri. Même si quelqu'un avait peut-être besoin d'aide en cet instant, cela pouvait aussi être dangereux d'aller dans cette direction. Et malgré tout, Leia tenait quand même à sa vie ; et elle avait peur de se retrouver face à quelque chose d'inconnu, d'effrayant, de surnaturel peut-être. Qui sait ce qui la poussa, alors, à se diriger vers l'origine du cri. L'alcool, peut-être. Les couloirs n'avaient jamais paru aussi sombres à Leia, bien qu'elle les parcoure régulièrement la nuit ; mais la sensation oppressante d'un potentiel danger rendait tout plus inquiétant. Parvenue devant une porte, la jeune fille hésita. Ouvrir, passer son chemin ? Elle posa une main sur la poignée et la tourna, avant d'ouvrir doucement la porte. La norvégienne jeta un coup d'oeil dans l'embrasure : elle aperçut une jeune femme, de dos, vêtue des sa longue chevelure et d'une simple robe blanche. Un balayage de la salle lui apprit qu'elle était seule... Enfin, en tout cas, le paraissait. Encore une hésitation : l'ambiance qui régnait dans la pièce n'était pas très engageante. Tant pis. Leia mit les pieds dans la salle et ferma doucement la porte derrière elle, avant de faire quelques pas prudents vers la pensionnaire qui lui tournait le dos. Et là, si elle avait pu, elle aurait bien lancé un "Ça va ?" engageant. Sauf que. Faute de pouvoir faire mieux dans sa situation, l'adolescente poursuivit donc son chemin jusqu'à l'autre personne de la pièce et posa une main sur son épaule, le plus doucement possible dans l'espoir - assez illusoire - de ne pas la surprendre. Elle fouilla de l'autre main dans une de ses poches, et s'aperçut avec un froncement de sourcils qu'elle n'avait pas son portable sur elle.
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Sujet: Re: [RUDY] Then I opened my eyes and the nightmare was...me. [PV Leia] Ven 7 Déc 2012 - 12:12
Spoiler:
Désolée pour le temps, je devrais pouvoir répondre plus rapidement à partir de la semaine prochaine ^^
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Sujet: Re: [RUDY] Then I opened my eyes and the nightmare was...me. [PV Leia] Lun 10 Déc 2012 - 0:10
Comme prévu, quoi que non escompté, la pensionnaire sursauta au contact et alla jusqu'à lâcher un cri étouffé avant de se retourner. Leia recula et eut un vague geste d'excuse : en effet, ce n'était pas entièrement sa faute si l'autre avait été effrayée. Elle n'avait pas agi par envie de faire peur, mais bien par nécessité. Ce que, malheureusement, la grande majorité des gens n'était pas en mesure de comprendre au premier abord. Ce ne serait donc pas surprenant d'avoir à essuyer un premier dialogue désagréable. Heureusement que la rousse n'était pas du genre à s'offenser facilement - ou du moins, durablement. Ceci dit, elle avait beau anticiper une réponse agressive ou effarée, celle qui lui parvint ne correspondait pas du tout à ce à quoi elle s'attendait.
« C’est toi qui est à l’ origine de cette connerie ?! Ça t’éclate de t’en prendre aux ‘petits nouveaux’ ? »
L'adolescente cligna des yeux, surprise, et ne voyant absolument pas de quoi parlait la jeune femme. Le jeune homme, corrigea-t-elle instantanément en balayant d'un rapide regard vertical la personne qui se trouvait face à elle : la longueur de ses cheveux et sa tenue atypique l'avaient induite en erreur à la première approche, mais à présent qu'elle se retrouvait face au pensionnaire, à ses traits et à la légèreté de sa tenue, le doute était difficilement possible - même au regard de l'androgynie qui s'exprimait gaiement dans toutes les formes de son corps. Ou alors c'était quelqu'un de vraiment très doué dans le travestissement. Mais ce n'était pas tant l'apparence de son interlocuteur qui lui fit hausser les sourcils d'un air interrogateur, pas encore agressif, que ce dont il l'accusait. Leia faillit laisser filer un soupir : pour une fois qu'elle s'approchait de quelqu'un dans la louable intention de s'enquérir de sa santé, et pas de l'embobiner. Le jeune homme aurait dû profiter de ce répit avant que le "bon" sens de la norvégienne ne reprenne le dessus. Guère bénéficiaire d'un état naturel lui permettant de couper la parole à quelqu'un pour faire valoir son opinion, Leia dut une fois de plus s'armer de patience et attendre que l'autre ait fini de parler ; elle crut un instant pouvoir mettre à profit une pause, mais le pensionnaire aux mèches blondes arachnéennes reprit :
« Désolé cette... chose m'a un peu embrouillé. Je ne suis pas encore accoutumé à la nature farceuse du bâtiment... » Leia faillit hocher la tête pour appuyer vaguement ses dires, attendant surtout qu'il ait fini de parler, mais la suite la figea sur place aussi certainement qu'une insulte : « Mais toi, au lieu de te mêler des affaires des autres tu ferais mieux de t'occuper de ton cas. T'as une sale gueule et tu pues l'alcool! J'arriverais jamais à comprendre ces abrutis qui se rendent malades juste pour avoir l'air intéressants et s'intégrer au troupeau alors qu'ils ont juste l'air cons... »
Ni une, ni deux, les yeux mordorés de l'adolescente passèrent d'une complaisante sollicitude à une flamboyante indignation. Non mais il s'était bien regardé ? Vu la tenue dans laquelle il se trimbalait et sa tête de zombie périmé de deux semaines, ce type aurait pu passer pour le dernier camé du coin, et il osait lui faire la morale ? Leia lui accordait bien volontiers que l'odeur d'alcool de la fête dont elle venait devait s'être accrochée à ses vêtements. Elle savait qu'elle chancelait un peu sur ses jambes. Sauf que lui, n'avait pas l'air du tout convaincu de ce qu'il disait. Un troupeau, hein ? C'était pas plutôt lui, le mouton galeux qui avait perdu la troupe qu'elle venait de quitter ? La main de la jeune fille plongea dans la poche de son short et ses doigts se refermèrent furieusement sur un bout de papier qui rêvait d'étaler noir sur blanc ce qu'elle avait à lui dire.
« Vas t'asseoir quelque part, si tu tombes j'te rattraperais pas, j'suis pas l'assistance sociale non plus, les assistés je m'en passe... en plus si tu restes près de moi je vais finir par dégobiller tu empestes la bière... »
C'était la meilleure. Leia baignait dans le mensonge depuis si longtemps qu'elle aurait pu en percer à jour des nettement plus maladroits que cela. Si tu essaies de paraître plus intelligent que tu l'es ou plus vertueux, ou quoi que ce soit, repasse. Va voir ailleurs. La loque désespérée reconnaître facilement son semblable. A côté de ça, elle voulait bien admettre que le jeune homme paraissait avoir un problème ; ceci dit, elle n'était pas un modèle de complaisance non plus. Elle avait essayé d'être aimable, il lui avait presque craché dessus, maintenant on arrête les politesses. C'est pas l'hospice ici. Et il avait de la chance que quelque chose - la bière sans doute - la retienne ici, où elle l'aurait amputé d'un coup de pied d'une partie sensible avant de tourner les talons pour le laisser agoniser là. Fallait pas pousser. Oui, j'empeste l'alcool, oui, j'ai l'air de sortir d'une rave-party, et alors ? Si quelqu'un devait lui faire la morale, ça ne serait pas un androgyne aigri à tête de toxico. Leia engagea une négociation avec sa tête pour tenter de trouver des excuses au blond. Dommage, sa main réagit plus vite, et sans doute plus intelligemment : avant d'avoir pu aborder la phase délibérative, l'adolescente entendit sa paume claquer contre la joue pâle de l'apparition blême qui lui faisait face. Si ça pouvait lui remettre les idées en place. Avec un "tss" agacé, la jeune fille lui appliqua une main sur la carotide, méprisant totalement la différence de taille qui les séparait, et le poussa sans ménagement dans le creux du canapé. C'est ça, cause toujours, petit con. Assieds-toi toi-même ; moi je peux tenir debout sans être vulgaire. Cette claque, cependant, l'étonna presque elle-même : élevée entre trois garçons plus âgés qu'elle, Leia avait certes dû apprendre à se faire respecter, mais c'était rare qu'elle ait la main aussi leste. Sans doute un effet secondaire de ce qu'elle avait bu. Ou peut-être que la diatribe du blond l'avait vraiment exaspérée. Quoi qu'il en soit, si quelqu'un avait besoin qu'on lui remette les idées en place ici, c'était bien lui. L'adolescente profita de ce moment de répit pour tirer un calepin de sa poche et y griffonner rapidement au crayon :
Et moi je suis pas la psy, ok ? Donc tu te calmes. T'as qu'à te bourrer la gueule à l'odeur, si t'es pas content.
Façon aimable de signifier "Je suis venue m'enquérir de ta santé alors au moins paye-moi la consommation". Au fond, ces mots n'était qu'un reflet sans substance de ce qu'il venait de dire, et n'avait qu'un seul but, celui de montrer qu'elle n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds. Qui tenaient très bien debout tout seuls, d'ailleurs. Tournant le dos à son interlocuteur, Leia se rapprocha de la cheminée et leva un regard vers le miroir qui la surplombait, avant de redescendre vers l'âtre. Elle passa une main sur le manteau que réchauffaient les flammes et écrivit rapidement :
Qu'est-ce qui s'est passé ?
No problem o/ Je risque de tarder un peu aussi ~
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[RUDY] Then I opened my eyes and the nightmare was...me. [PV Leia]
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