« Drunkenness is nothing but voluntary madness » || Lerena Evergreen

{ Voilà ~ Bon, j'ai toujours du mal à commencer. Je sais pas combien tu fais niveau longueur, mais il m'arrive de faire super trop long ou super trop court, donc ne t'inquiètes pas si tu fais moitié moins ou deux fois plus que moi. Ça dépend des jours. 8D N'empêche j'adore poster dans les cuisines, moi. }

Note pour l'avenir : trouver quelqu'un pour nettoyer la cuisine.

Sérieusement. C'était incompréhensible. Certaines pièces redevenaient impeccables et rangées d'elles-même, comme ça, sans raison, même après que des idiots aient tout mis sens dessus-dessus ; d'autres pas. La cuisine faisait visiblement partie de cette charmante seconde catégorie. C'était soit ça, soit trop de monde passait par là en se fichant bien de mettre des trucs par terre. Quoi que. Maintenant qu'il y pensait, elle était propre. Parfois. Quand il y allait, tôt, peut-être une ou deux fois par semaine. Donc quelqu'un faisait bel et bien le ménage.
Pas assez souvent, mais il applaudit mentalement l'effort.
Quoi qu'il en soit, il était obligé de passer par là. En bon réfractaire du GGL (trop rose, trop fréquenté, trop urgh-non-pas-ça-pitié) et vu qu'il avait besoin de se nourrir malgré tout, cette pièce était un passage forcé. A moins qu'il ne tienne à mourir de faim – ce qui n'était définitivement pas le cas. Il observa avec circonspection une assiette vide négligemment posée près de l'évier et se décida à ouvrir le réfrigérateur. Des restes, des yaourt, des boissons quelconques, des condiments. Un peu tout et n'importe quoi. Le jeune homme passa son regard du frigo à l'évier, partagé. Peut-être qu'il allait juste nettoyer ce dont il avait besoin. Ou juste chercher quelque chose qui ne nécessiterait ni couverts ni assiette ; au choix. Il n'en restait pas moins que, pour quelqu'un qui aime cuisiner, voir des imbéciles salir sans s'en préoccuper une des seules pièces utiles du pensionnat était extrêmement irritant. Il allait peut-être plutôt faire un piège, finalement. Ou s'installer là pour lire. Comme ça il pourrait accrocher à un porte-manteau le premier qui laisserait tout traîner.

Satisfait de son idée mature et réfléchie, il abandonna le réfrigérateur pour plutôt ouvrir un placard. Il attrapa un paquet de chips – il se voyait mal se préparer un repas correct à quinze heure passées – qu'il ouvrit d'une main distraite. Il n'avait pas envie de se prendre la tête. Donc pas envie d'aller chercher la bagarre, pas envie de taper sur les nerfs de quoi que ce soit et, surtout, pas envie qu'on tape sur ses nerfs à lui. Ce que faisaient à peu près tous ses amis, malheureusement. Raison de sa présence seul dans la cuisine à une heure pareille.
Ses yeux gris sondèrent un autre placard à la recherche de tout, de rien, de n'importe quoi. Bon. Visiblement, ici, c'était la réserve des alcooliques. Tout du moins imagina-t-il que ces bouteilles contenaient de l'alcool ; peu importe le monde, l'époque ou les circonstances, ces trucs-là se ressemblaient tous. Et il disait ça en connaissance de cause. L'endroit d'où il venait était assez différent d'ici, après tout : même les similitudes étaient trompeuses. Si le tabac des 'humains' – qui représentaient la majeure partie du pensionnat – le faisait s'étouffer, il se pouvait qu'il en soit de même avec l'alcool. Peut-être que son estomac allait le prendre pour de l'acide.
Hm. Ça allait le titiller, maintenant.
Il sortit sans y penser une, deux, trois bouteilles qu'il posa sur le comptoir. La porte de la cuisine était restée ouverte et, l'espace d'un instant, il se demanda s'il ne ferait pas mieux de la fermer. Pas qu'il ait peur de quoi que ce soit, hein. Juste que si quelqu'un était arrivé, là, tout de suite, il aurait été bon pour les alcooliques anonymes – alors qu'il n'avait rien ouvert, s'il vous plaît. Il ne faisait que regarder ce qu'il y avait là-dedans. Par curiosité.

De toute façon, il n'avait pas besoin de se justifier.

+

Lerena ne put retenir un bâillement, bien qu'elle couvrit aussitôt sa bouche du plat de sa main, alors qu'elle était assise sur son lit, un livre peu passionnant sous les yeux, dans un silence presque entier. Son alter ego astral, Krusty, avait décidé de faire un tour dans l'établissement pour faire un peu connaissance avec les habitants du pensionnat et être en mesure de protéger Lerena de sa propre naïveté et de sa gentillesse trop conséquente. Résultat, la demoiselle se retrouvait plongée dans la solitude, sa peluche de chien bleu inanimée posée sur ses genoux, et, lentement, elle s'enfonçait dans un ennui abyssal. Et ce livre, tellement peu intéressant...Une amourette entre un vampire et une humaine, que Lerena ne pouvait s'empêcher de trouver d'une stupidité affligeante. Elle posa le livre sur son lit, se promettant de ne plus jamais y toucher et de préférer des auteurs qu'elle connaissait, au style d'écriture plus vivant et aux histoires bien plus passionnantes, réalistes, entraînantes...Bref, tout ce qui n'était pas CE livre qu'elle avait commis l'erreur de prendre à la bibliothèque du pensionnat. Pourtant, en premier abord, cela semblait être un ouvrage des plus intéressants...Quel dommage...
Lerena serra sa peluche dans ses bras, se demandant ce qu'elle pourrait bien faire pour s'occuper d'une manière plus agréable. L'idée lui vint alors de cuisiner un bon plat pour ce soir, afin de remplir les ventres de tous et de se faire lentement sa petite place au sein du pensionnat. Elle se leva, un grand sourire aux lèvres, prise d'un enthousiasme soudain. Elle allait leur faire quelque chose de délicieux, quitte à ce que cela lui prenne toute la fin de l'après-midi et ce jusqu'à l'heure du repas ! Ah...Si elle pouvait parvenir à tous les réunir pour un repas convivial et amusant...Ce serait tellement bien ! Lerena adorait manger avec des camarades, en particulier après leur avoir servi des plats qu'elle leur avait préparé...Quelle tristesse que de devoir se retrouver seul au dîner...La demoiselle ne supportait pas cette éventualité.
Rajustant sa robe, blanche et rose, faite de dentelles, la jeune fille, emportant sa peluche avec elle, quitta sa chambre, direction les cuisines. Elle avançait avec lenteur, le dos droit, évoluant avec grâce et noblesse, comme si un public pouvait, à tout moment, l'observer et la juger. Distinction en toutes circonstances, c'était son code de conduite. Lerena parvint finalement aux cuisines, non sans avoir mis un certain temps pour ce faire, en raison de sa démarche, peu propice à la vélocité. Arrivée là-bas, elle tomba sur un jeune homme qu'elle reconnut comme étant Kélian Ael, après un temps de réflexion. Puis ses yeux se posèrent sur les bouteilles d'alcool. Elle n'en avait jamais goûté...Quel manque de courtoisie, d'élégance cela serait que d'ainsi boire comme le feraient des gens du peuple, des prolétaires...Elle ne s'abaisserait jamais à ça, jamais...
Pourtant, sans s'en rendre compte, elle se retrouva à déboucher une bouteille et à la boire au goulot, sans grâce aucune. Un instant, Lerena eut une pensée paniquée, songeant qu'il était tout à fait incorrect de se comporter ainsi, avant que ladite pensée ne s'efface et ne laisse place à un sentiment intense de liberté. Lerena reposa la bouteille à moitié finie sur la table, adressant un regard brumeux à Kélian. Puis elle s'approcha de lui, d'une démarche pour le moins vacillante, dans un état second :

"C-C'est la pre...première f-fois que ze b-bois ! Et c'est suuuuuper b-bon !"

Elle eut un rire bizarre avant de s'accrocher à Kélian, d'une manière loin d'être innocente, laissant sa peluche tomber sur le sol.

Kélian n'entendit pas tout de suite que quelqu'un était entré. Parce qu'il était concentré, que la porte ouverte ne risquait pas de faire de bruit en s'ouvrant et que ce n'était pas un éléphant qui venait de passer le pas de la cuisine. Entre autre. Il ne réalisa la présence de la jeune fille qu'en voyant du rose dans son champ de vision – et il confirmait qu'aucun meuble n'était rose.
Il détourna sans vraiment y penser son regard vers la visiteuse. Rose, donc. Et blanche. Avec des dentelles et de grands yeux noisettes. Le parfait opposé de Kélian qui, avec sa peau trop claire, ressemblait à un zombie aussi aimable qu'une commode. Ou qu'une porte.

D'ailleurs... Il se tourna tout à fait vers elle, sourcil haussé. Il était sûr de l'avoir déjà vu. Le... na ? Lena ? Non, c'était plus long. Quelque chose comme ça mais avec une syllabe ou deux en plus. Pas que ça ait une véritable importance, de toute façon. Il portait peu voire pas d'attention aux noms de ses connaissances ; qu'il s'en souvienne du premier coup aurait été un miracle.
Bha, peu importe. Il s'apprêtait à ouvrir un placard avec sa main libre quand Lena-quelque-chose s'approcha et prit une des bouteilles qu'il avait sorti. Sur le coup, ça ne lui parut même pas bizarre. Parce qu'il les avait sorties et qu'il comptait lui-même essayer d'en boire. Ou parce qu'il était décidément trop peu attentif pour se rendre compte qu'une fille habillée en rose et blanc, avec de jolies dentelle et de grands yeux noisette, ça ne boit pas à la bouteille.

Okay. Réalisation dans trois. Deux. Un.

Kélian lâcha son placard pour jeter un regard étonné à la fille. Ou halluciné, au choix. Mais que... ? Il voulait bien qu'elle ait soif mais, quand même – et puis de quel droit elle attrapait ce qu'il sortait sans se préoccuper de rien ?
Bon. Il serait en colère plus tard. Là, il hallucinait. Et comme il était l'exemple même du bon samaritain, il décida de la laisser boire son truc comme elle l'entendait. Lui, il allait prendre un verre, comme les gens civilisés. Qu'elle ait décidé de s'inviter à sa 'testons-des-trucs-potentiellement-dangereux-de-la-manière-la-plus-stupide-qui-soit'-party n'allait pas le faire changer d'avis. Il trouva sans trop de mal un verre propre et le posa en silence sur la table.

Il saisit une des bouteilles restante au hasard et la posa à côté. Il aurait peut-être pu aller faire la fête avec ça dans la cave, non ?

"C-C'est la pre...première f-fois que ze b-bois ! Et c'est suuuuuper b-bon !"

Pour un peu, il lui aurait répondu 'wah, tant mieux pour toi'. Et il l'aurait fait si le geste de la jeune fille ne lui avait pas fait ouvrir de grands yeux. Il en lâcha son paquet de chips, qui tomba par terre dans un petit bruit sec.
Et c'est comme ça que la cuisine finit dans un tel désordre. D'accord. Il captait, maintenant.
Le jeune homme leva les yeux au ciel, agacé, sans trop savoir quoi faire. Elle était peut-être en pleine dépression – et donc avait été prise d'une brusque envie de boire. Peut-être. Il préféra ça à la seconde option, plus probable pourtant, qui l'aurait mis lui-même en cause.

Il poussa plus ou moins gentiment la demoiselle et ne put réprimer un rire sarcastique.

« Ouais, super bon, répondit-il en tentant de calculer combien d'alcool elle avait pu ingérer d'un coup. Ça aurait peut-être été meilleur si t'avais pas tout avalé comme ça, mais... C'est toi qui vois, hein. »

Il n'était pas bien sûr que discuter avec quelqu'un de potentiellement complètement éméché était une bonne idée. Mais bon, dans le doute...

« Enfin te gêne pas, je comptais boire de toute façon. » Bien sûr. On n'aide pas la demoiselle, non – tant qu'à faire, on enfonce le clou. Trop aimable. « Si tu veux t'écrouler là...T'as fait tomber ta peluche, au fait. »

Au-revoir la thèse de la dépression ; elle se baladait avec une peluche. Et il se sentait dorénavant un minimum responsable de la santé de cette fille.
Eh bien, quand ils seraient plongés dans le coma, au moins ils seraient tranquilles.

+

Quand Lerena se retrouva poussée, elle eut bien du mal à conserver son équilibre. Ses jambes étaient en coton et il lui était peu aisé de les manipuler comme elle le ferait habituellement. Ce fut donc sans élégance aucune qu'elle s'appuya sur la table, posant ses mains dessus pour se retenir de tomber. Kélian s'exprima alors et elle ne put s'empêcher de rigoler bêtement à sa première remarque, lâchant d'une voix balbutiante et pour le moins stupide :

"B-Bah, la bou...bouteille allait f-fuir si je la buvais p-pas. Fiouuuuuu, p-parti ! 'Reusement que je l'ai b-bu avant, hein ?"

Lerena rigola encore, tout en hoquetant assez pitoyablement. Elle regarda Kélian faire de ses yeux brumeux, ayant une vision assez floue de la situation présente. Qu'elle n'ait plus rien de gracieux et qu'elle ressemble, au contraire, à une alcoolique à la manque, avec son corps tremblant, le filet de salive à ses lèvres et les inepties qui en sortaient de temps à autre...Tout cela ne lui faisait ni chaud ni froid. En fait, ça la laissait complètement indifférente, elle qui était pourtant si attachée aux bonnes manières habituellement. Envolée, cette idée, fiouuuu ! Ne subsistait qu'un brouillard dans son esprit chargé d'alcool. Elle eut un sourire et un autre rire quand Kélian annonça qu'il comptait boire également avant de se pencher pour ramasser sa peluche quand le jeune homme lui signala sa chute. Ce faisant, elle vacilla et se retrouva au sol, à genoux, son chien bleu serrée contre elle. Elle eut bien du mal à se relever et n'y parvint que de façon peu élégante, tout en rigolant stupidement. Puis elle s'assit, ou plutôt, s'effondra sur une chaise à proximité de la table, posa sa peluche sur ses genoux et reprit la bouteille, s'hydratant d'une nouvelle gorgée, avant de la remettre sur la table et de s'écrouler dessus avec un "beeeeeeeuh" peu discret. Puis elle leva un regard torve vers Kélian. Il était mignon, quand même...Un beau garçon...Et elle, elle avait très chaud. Elle rigola encore et souffla d'une voix qu'elle espérait sexy, mais qui ne l'était pas du tout :

"T-T'es troooooop mignon ! V-Veux t'faire un câlin !"

Elle tendit les bras vers lui, se redressant légèrement, attendant qu'il vienne s'y blottir.

[Désolée pour le retard, mon stage est suuuuper prenant >_<']

La jeune fille vacilla un peu, déséquilibrée, avant de se rattraper contre la table. Pas dans un état terrible, hein. Kélian lui jeta un regard mi-désintéressé mi-amusé, peu inquiet pour la santé de cette fille. Ce n'était pas boire qui allait la tuer, hein. Au pire ça tuerait son honneur et l'image qu'elle pouvait avoir d'elle-même ; rien de grave. Et puis ils n'étaient que deux, dans cette pièce. A part lui personne ne l'avait vu boire à la bouteille avec autant d'élégance qu'un alcoolique fini. Dans la mesure où il ne s’appelait pas Heather et que tout répéter à tout bout de champ l'ennuyait assez, elle ne risquait pas grand chose.
Surtout que, hm. Il baissa les yeux sur ses propres mains, vaguement ennuyé. Ce pouvoir était assez casse-pied et imprévisible. Difficile de juger sa propre part de responsabilité.
Pas qu'il s'en veuille pour autant. Il ne fallait rien exagérer.

Lorsque la jeune fille éleva de nouveau la voix, il eut la confirmation qu'elle nageait dans un tout autre monde que le sien. Celui de l'alcool et des choses qui flottent, font rire et rendent malade. Un monde génial, quoi. Il lui jeta malgré tout un regard suspicieux quand elle finit à genoux. Si elle devait vomir ou s'endormir, il préférait qu'elle le fasse... Eh bien, ailleurs. Tant qu'à faire. L'entendre rire comme une demeurée était supportable, mais il se voyait mal la ramener à sa chambre. Il ne savait même pas où elle dormait.
Heureusement pour lui, elle réussit à se relever et à se laisser tomber sur une chaise. Un petit pas pour l'homme mais un grand pas pour sa tranquillité.
Une main posée sur la table, debout, Kélian en hésita presque à ranger verre et alcools pour plutôt aller faire une promenade dans le parc. Il n'aimait pas marcher, non, mais... Difficile de juger l'effet que pourraient avoir des alcools humains sur son organisme. Or si c'était pour s'allonger sur la table et rire bêtement, il n'était plus sûr que ça en vaille la peine. Il avait dû avoir l'air au moins aussi intelligent, tiens, quand il avait bu pour la première fois avec Adonis. Il ne se souvenait plus de grand chose si ce n'était le mal d'estomac atroce qu'il avait ressenti le matin, en fait. Ça et les reproches de sa mère.

Ce fut cette pensée qui le décida à boire. Quand on boit on oublie ; et là, tout de suite, il avait vraiment envie d'oublier.

Le 'troooop mignon' qui tinta dans ses oreilles le sortit de ses pensées. Ah oui. La fille. Qui tendait les bras. Comme s'il allait l'enlacer – il ne faisait pas ce genre de chose. Proximité, non merci. Ça le mettait mal à l'aise.
Il choisit donc de tirer une chaise et de s’asseoir devant son propre verre, ni trop proche ni trop loin de la demoiselle.

« Non merci, ça ira, répondit-il avec son habituelle touche de sarcasme. T'as trop bu. Tu vas être malade, tu le sais ça ? Je te préviens, je te ramasserais pas. »

Dit-il. Dans les faits, évidemment qu'il l'aurait aidée. C'était ennuyeux à en mourir et il ne l'appréciait pas particulièrement, mais c'était une fille et il ne la détestait pas suffisamment pour souhaiter son malheur. Question de logique. Il avait beau savoir se montrer violent – tant dans ses gestes que dans ses paroles – il n'était pas cruel pour autant. Du moins ne pensait-il pas l'être.
Il avait juste une manière d'être gentil un peu... Particulière.
Histoire de montrer l'exemple, il prit sa propre bouteille et l'ouvrit en prenant bien garde à ne rien éclater. Avoir plus de force que la moyenne n'était pas toujours pratique.

« Y'a que les dépressifs qui devraient boire autant d'alcool à la fois » Marmonna-t-il pour lui-même en remplissant son verre. Puis il leva les yeux vers Lerena et lui adressa un sourire sardonique. « Tu sais quoi ? Tu devrais boire à quelque chose. Comme quand tu fais un vœu. Vu tout ce que t'as bu ça devrait forcément se réaliser. »

Tant qu'elle ne buvait pas à sa santé, parce que là... Elle venait de se bousiller le foie.

{ T'en fais pas, y'a pas le feu ~ \o/ }

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