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 Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss]

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Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] _
MessageSujet: Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss]   Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 2:16

Shhuttt! Silence! Talk in your mind.

« Sous une pression, on relâche. Sous une panique, on s’écarte. Le silence est notre repère. La libération se creuse dans l’esprit. Fuir le monde, fuir le moment présent. Je demande qu’une chose. Que l’on retire la folie. »

Que des fous, que des fous ici! Jeremiah reçoit à grandes pelletés tous les délires qui semblaient vouloir imaginer. Quand on l’affronte, ça devient beaucoup moins drôle que l’on s’imaginait. Il ne pourrait définir depuis combien de jour qu’il est enfermé ici, mais une chose est claire, le temps passe beaucoup moins vite. Le jeune homme dort très mal. D’ailleurs, il dort très peu la nuit, surtout dans sa chambre qu’on lui a attribué. Vous imaginez, dormir avec trois ou quatre autres personnes dont leur cœur bat sans arrêt, boom-boom. Boom-boom. Atrocité. Les gens sont fous, les gens sont bizarres ici. Certains possèdent des dons ou des pouvoirs des plus étranges.

Lorsque le jeune homme osa enfin poser des questions aux gens, il tomba sur le cul. Quoi?! Passer sa vie, ici? Non… Un vrai cauchemar. D’ailleurs, Jey découvrit son pouvoir aussi… Après tout, tout le monde lui disait: “Alors, toi, c’est quoi?”. Quel horreur de pouvoir entendre les battements de cœur autour de lui. Il n’a pas besoin d’entendre ça pour comprendre que les gens vivent. C’est flippant de pouvoir savoir combien de gens se trouvent autour de lui, même s’il leur fait dos. Bref, le meilleur moyen pour oublier ça… C’est de fuir le monde. Trouver un petit coin tranquille, pif, paf et voilà le bonheur!

Jeremiah passa d’une pièce à une autre, cherchant une qui n’aurait personne pour le moment. Le salon, non, même trop de monde. La cuisine, non plus, quelques-uns cuisinent… dans cette crasse. Le Canadien continua de flâner dans les couloirs, essayant d’aller dans des endroits où il n’est jamais aller. Il ferma doucement les yeux en marchant lentement, son crâne voulait exploser. Il a surchargé d’informations… trop désagréables. Jeremiah se frotta les tempes tranquillement en prenant de grandes respirations. Cric-cric. Boom-boom. Bordel. Pourquoi les foutus planchers craquent!!? Et pourquoi faut-il qu’il entend le cœur de Spark?!! Il soupira longuement en rouvrant les yeux et baissa son regard vers son ami. Au moins, cette bête ne fout pas la merde. Il est bien calme et très attentif à tout ce que Jeremiah lui dit.

Peu importe. Oh tiens! Une porte, une nouvelle porte à découvrir! Où peut-elle bien mener? Tant que ça ne soit pas un endroit aussi répugnant que la cuisine. Il posa la main sur la poignée et ouvrit la porte d’un grand coup. Clac!... Woah. Ça résonne ici. Jeremiah plissa les yeux pour mieux voir. Il fit un pas dans la pièce et tapota le mur à côté de la porte pour trouver un interrupteur. Avant même qu’il puisse en trouver un, les lumières s’allumèrent d’un seul coup. Aveuglement. Jey grogna un coup en jurant et ouvrit grands les yeux. C’était une bibliothèque… Une géante bibliothèque. Il balaya la salle de son regard, il ne pourrait pas estimer combien de livres qui sont sur les étagères… mais il y en a un paquet! Il s’exclama de joie à voir cette salle, mais se tut aussitôt. En silence, il parcourra la pièce, à la recherche d’un cœur qui battrait. À l’exception de celui à Spark, c’était le silence, le néant. BONHEUR! Jeremiah retourna à la porte et la referma pour être “certain” que personne ne le dérangera.

Bon… Par où commencer? Il y a tellement de livres, il doit en avoir sur tous les sujets que l’on peut imaginer. Petit sourire en coin. Que la partie commence. Jey s’approcha de la première rangée. Il se mit à lire les titres; Les exploits d’Athilla, Tout sur Vlad III l’Empaleur, Mille et une tortures du Moyen-Âge. Dis donc, Jeremiah tomba sur une rangée de sa catégorie, mais il cherchait un livre qui serait plus poussé. Un truc dont il n’aurait jamais encore lu sur le sujet. Il chercha, chercha, chercha. Enfin, il avait beaucoup de sujet que ce jeune homme ne connaissait peu, mais rien ne l’intéressait vraiment. Il se contenta de se prendre plusieurs bouquins et il alla s’installer dans une chaise un peu plus loin. Il prit le premier de sa pile. La couverture était d’un rouge vif, un peu usé avec le temps. Jeremiah passa sa main sur le dessus pour retirer la fine couche de poussière et lit le titre: Les maladies mentales, édition 1887. Il eut un petit rictus et regarda Spark.


- Hé bien… On va voir ce que pensait les gens dans ces années. Ne crois-tu pas qu’ils devaient faire des analyses très stupides?

Spark se contenta de cligner des yeux en faisant bouger son museau. Bien sûr, le canin se foutait de ce qu’il disait. Jey soupira et flatta le renard entre les deux oreilles.

- Mouais. T’as raison. Ça sert à rien que je lise ça, mais j’ai rien de mieux à faire.

Le jeune homme haussa les épaules et ouvrit le bouquin pour commencer sa lecture tranquillement. Il se dit qu’au moins, le temps semblera moins long ainsi.
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Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] _
MessageSujet: Re: Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss]   Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] Icon_minitimeJeu 12 Juil 2012 - 22:27

" Tout a ses merveilles, même le silence et l'obscurité. "
"Quand une ombre vint à la rencontre d'une autre,
la terre se mit à trembler."

Le temps semble passer beaucoup plus lentement dans ce lieu. C'est comme si toutes les choses qui étaient présentes ici oubliaient qu'elles existaient. Oubliaient qu'il fallait vivre. Oubliaient qu'il fallait changer. Évoluer. Grandir. Toutes ces choses qui constituent une vie, ici ne semblent pas exister. C'est assez étrange et fascinant à la fois. En réalité, c'est un tout nouvel univers qui s'offre aux habitants, un monde très différent. Avec ses avantages et ses inconvénients. Après, il faut savoir l'accepter et apprendre à vivre d'une façon différente. Tout le monde ne le peut pas, il faut une certaine force d'esprit et de caractère. Tout simplement : il faut en vouloir pour réussir à s'adapter à n'importe quel revirement de situation. Beaucoup se retrouvent perdus. Ils se sentent seuls, abattus. Se sentir démunit représente une faiblesse aux yeux d'Erwan. Ce garçon a une façon de penser bien à lui. Une conviction à la fois simple et compliquée qui lui dicte sa façon de vivre. Laissez-moi vous l'expliquer. Voilà ce que le jeune homme m'a dit récemment : "Pour échapper à la réalité et à la morosité du quotidien, il faut constamment évoluer". En soit cette phrase n'a rien de compliqué, mais elle représente beaucoup. C'est grâce à elle que le prince a aussi bien réagit en se retrouvant piégé dans le pensionnat. Il voyait ce tout nouvel emprisonnement comme un nouveau défi à relever, un nouveau terrain de jeu à explorer. Bref, une évolution à laquelle il devait s'adapter. Vous comprenez ? Dites-moi si il y a un ou plusieurs points que vous n'arrivez pas à comprendre. Maintenant, Erwan n'espérait qu'une seule chose, en outre d'être prit au piège dans le pensionnat, il craignait de se retrouver prisonnier de l'ennui et de la routine. C'était peu probable, c'est vrai. Ce lieu regorge de maintes facettes qui ne demandent qu'à être explorées. Quand à ses habitants, ceux-ci sont uniques en leurs genres. Des êtres que l'on ne pourrait rencontrer dans un lieu autre que celui-ci. C'est en suivant cette réflexion qu'Erwan trouva que les "autres" êtres humains étaient tristement malchanceux. Ils manquent tellement de choses passionnantes. De toutes manières, ces mêmes humains préfèrent se réfugier dans le réconfort de la banalité. Du quotidien. Pour je ne sais quelle raison, tout ce qui n'appartient pas à leurs habitudes les effraie. Ils sont idiots. N'êtes-vous pas d'accord ?

Mais stop ! Je m'égare comme à mon habitude. Si je suis ici, c'est aussi pour vous conter une rencontre plus que fortuite entre deux jeunes hommes. Mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuée ! Il serait bête de brûler les étapes. Allons-y doucement, point par point. A force d'évoluer dans ce tout nouvel environnement, Erwan avait remarqué que beaucoup possédait quelques "facultés" spéciales bien propres à chaque pensionnaires. Si l'on peut dire ça comme ça. Découvrir le pouvoir de chacun était à chaque fois un moment croustillant. Il y en avait de toutes les sortes. Du plus extravagant au plus simple. Mais, il y avait une ombre sur le tableau. Rien de décisif pour l'avenir du monde, ne vous inquiétez pas. Pourquoi est-ce que vous vous emballez toujours trop vite ? Voyons. L'ombre en question se rattache au jeune homme. Une frustration qui l'habite et qu'il aimerait bien chasser par n'importe quel moyen. En effet, Erwan, lui, n'avait toujours pas découvert son "pouvoir". Il avait même la crainte de ne pas en avoir. Ce serait le comble. Un roi sans pouvoir. Le roi ne doit pas être inférieur à ses sujets. Non, le roi est le maître du tout. Supérieur donc. S'il y avait 0,00000000001% de chance qu'un habitant soit lésé sur le pouvoir, pourquoi est-ce que le destin l'aurait choisit lui ? Lui. Erwan. Non, c'était impossible. Mais le garçon avait quand même ressenti le besoin de se rassurer d'en apprendre plus. Et si plusieurs cas comme lui avait été recensés ? Et s'il était le premier ? Ne parlons pas de malheur s'il vous plait ! Le fait est que le jeune homme s'était déjà rendu à la bibliothèque il y a quelques jours de cela pour trouver une réponse à sa question. Il avait emprunté plusieurs livres qui parlaient de l'histoire du pensionnat et un autre qui était beaucoup axé sur le mental humain. Trouvaille qui valait de l'or aux yeux d'Erwan. Mais voilà que je m'égare à nouveau.
Le jeune homme avait épluché ces livres au moins trois fois chacun. Il n'y trouva rien ne le concernant, à son grand désespoir. Ce qui finit par le faire aboutir à qu'une seule conclusion possible : ne pas pas posséder de pouvoir était tout simplement impossible. Il en avait un lui aussi. Le seul problème c'est qu'il ne l'avait pas encore découvert. Ça ne saurait tarder, il en était convaincu. Son ego s'en mêla lui aussi. Celui-ci lui disait que sa faculté devait dépasser l'entendement pour que celle-ci mette autant de temps à se déclarer. Que son corps renfermait quelque chose de grand et qu'il devait lui laisser le temps de se constituer correctement et que, le moment venu, son pouvoir s'activera de lui-même.

Toute cette parenthèse est close. Mais, elle était nécessaire pour que vous puissiez comprendre le tourment du jeune maître et aussi la raison pour laquelle il se rendait une fois de plus dans cette bibliothèque. Les livres précédents concernant l'histoire de ce pensionnat étaient déjà tous rendus, il ne lui restait plus que ce fameux petit bouquin sur le mental humain. Lequel il feuilletait encore, tout en marchant de sa démarche souple et élégante. En le voyant arpenter les couloirs, prit dans sa lecture et avec sa main gauche dans la poche de son pantalon , le garçon dégageait quelques chose de mystérieux mais de séduisant en même temps. Le mystère séduit de toute façon. Il sentait ses cheveux bouger au rythme de ses pas et les regards des quelques âmes qui vivent qu'il croisait se poser sur lui. C'était peut-être dû à sa tenue ? Elle n'avait rien à reprocher pourtant. Elle était décontractée, mais classe, cela va s'en dire. Une chemise blanche aux manches retroussées au dessus de ses coudes ; avec les trois premiers boutons d'ouverts et une cravate noire au nœud lâche pour qu'il se sente à l'aise. Le seul défaut qu'il se reprocherait était que pour une fois cette-dernière se dérobait à la règle et n'était pas rentrée dans le pantalon. Disgrâce infâme. Pantalon qui n'était qu'autre qu'une sorte de jean noir qui contribuait à son air décontracté. Et puis n'oublions pas sa ceinture que laissait entrevoir sa chemise et sa chevalière.

Erwan jeta un bref coup d'œil à ses pieds. Il aperçut Naka, la petite boule de poiles noires qui le suivait gentiment. Ce chat était toujours entre ses pattes, mais il pouvait s'avérer très utile. Le jeune homme entrouvrit ses lèvres en fixant l'animal.

    "- Qu'est-ce que tu veux boule de poiles."


Ce n'était même pas une question. Perdu dans sa lecture, Erwan n'avait même pas encore remarqué qu'il était arrivé aux portes de la bibliothèque. Bien. A peine il poussa la porte que Naka s'y engouffra comme une petite fusée. Étrange. D'ordinaire il attend toujours que son maître passe devant. A moins que quelqu'un s'y trouvait déjà ? Intéressant. Avec une expression de gamin qui préparait une bêtise, Erwan pénétra dans la pièce lui aussi. Elle n'avait pas changé. Pourquoi est-ce qu'elle changerait d'ailleurs ? Remarque stupide. Prenant le temps de refermer la porte derrière lui, le garçon s'engouffra dans les rangées de livres, son bouquin toujours à la main. Ses pas résonnaient et son regard écarlate s'aventurait un peu partout. Il cherchait il cherchait, mais ne trouvait aucunes traces de Naka. Où est-ce que ce chat avait bien pu passer ? Finalement, Erwan se résigna à l'appeler.

    "- Naka !"


Héla t-il. Quand il arriva devant un ensemble de tables et de chaises. Il détourna encore un peu son regard vers la droite et aperçut son chat. Et avec de la compagnie en plus ! Il releva un peu les yeux et distingua un jeune homme accompagné d'un petit renard roux avec lequel Naka cherchait des noises. Ce chat ne cessait de tourner autour du renard en lui donnant des coups de pattes à maintes reprises , laissant échapper quelques miaulement provocateurs. Erwan se passa la main derrière la tête, s'ébouriffant les cheveux au passage. S'il était gêné ? Non pas du tout, il pestait juste contre son idiot de chat qui' n'avait décidément que ça à faire.
Il soupira.

    "- Reviens ici sale bête."


D
éclara-t-il en s'accroupissant pour récupérer l'animal de sa main gauche. Il l'attrapa par dessous le ventre et eut droit à une grande série de miaulements de protestations. Que nénies ! Le jeune homme n'en avait rien à faire. Celui-ci alla poser Naka sur une table non loin du siège où gisait le propriétaire de ce renard. Du moins c'est ce qui paraissait le plus logique. Pour l'instant, Erwan ne saurait vous le détailler, il n'y avait pas encore prêté tant d'attention. Ça ne saurait tarder, je vous rassure. Une fois l'animal posé sur la table, Erwan lui caressa l'échine en le priant de ne pas bouger d'ici. L'air de rien, il repartit vers une étagère pour y déposer son livre.

    "- Je m'excuse pour le dérangement."


Lança Erwan à l'intention de l'inconnu alors qu'il était encore de dos et qu'il cherchait un emplacement pour son livre. Il le trouva, mais il était un peu en hauteur. Le jeune homme étira son bras ce qui eut pour mérite de soulever sa chemise et de laisser entrevoir une petite parcelle de sa peau. Satisfait et le sourire aux lèvres, le garçon se retourna et, oh surprise ! Naka faisait à nouveau des siennes. God Damnt it. Cette fois-ci il ne s'agissait pas du renard, mais de l'inconnu même. Le petit chat noir qui avait manifestement envie de jouer s'était jeté sur les genoux du squatteur de bibliothèque et l'empêchait de lire son livre en ne cessant de donner des coups de pattes dans les pages. Une plaie ce chat. Amusé, le jeune roi fixait la scène. Finalement, un énorme sourire de gamin étira ses lèvres et dévoila ses dents blanches, puis il baissa la tête pour faire "non" de la tête de droite à gauche. Finalement il se redressa et planta ses pupilles rouges dans celles de son interlocuteur. C'est qu'il avait une belle gueule en plus. Chouette.

    "- Je crois qu'il t'aime bien."


Sourire de gamin.
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Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] _
MessageSujet: Re: Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss]   Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] Icon_minitimeMer 18 Juil 2012 - 18:59

« … Conseiller de jouer au jeu. Sortons les pions, sortons les cartes. Avant que nous soyons échec et mate. »


Une page, deux page… trois… Arf! N’importe quoi. Jeremiah grimaça d’ennui face à ce livre qui ne racontait que des singeries du temps. Il referma aussitôt son bouquin et le posa de l’autre côté de son fauteuil. Next! Il prit le second bouquin et lit le titre: Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche. Tiens, tiens! Mais quel adon. Le jeune homme avait tant entendu parler de ce livre. Cohen serait content de voir qu’il allait enfin le lire. Jeremiah haussa un sourcil à penser à son coloc… Comment allait-il payer le loyer tout seul?! Bordel. C’est quoi cette pensée absurde? Pensais-il vraiment à ça? Les habitudes, quoi. Il soupira et s’humecta les lèvres avant d’entamer sa lecture à nouveau. Ce ne fut pas long qu’il entra complètement dans le texte qui défilait sous ses yeux. Ce philosophe à grosse moustache avait de la suite dans les idées, dites donc! La mort de Dieu, qui pourrait bien écrire ça à part lui? Surtout dans ces années. Jey s’arrêta de lire un instant et s’imagina dans ces années. Lui aussi, il aurait aimé être un philosophe de ce temps. Ils étaient beaucoup plus respectés… Et dans ce temps, très peu de choses étaient découvert, si l’on compare à aujourd’hui. Jey leva les yeux, il regarda Spark qui se reposait. Il était placé comme une petite boule toute touffue.

- Toi, au moins, t’as la belle vie. T’as pas idée comment ça devient au cauchemar quand on se pose trop de questions…

Le renard leva son museau et décocha un regard à Jeremiah, comme s’il semblait lui dire qu’il ne connaissait pas la vie d’un renard. Bref, Jey se contenta de rire un peu.

Boom-boom.

Quelqu’un. Quelqu’un est proche. Jeremiah devint alerte et regarda autour de lui. Il entendait des pas humain… Mais il semblait plus loin qu’il ne le pensait. Comme si la personne venait tout juste de rentrer. Bordel. Pouvait-il entendre les cœurs d’aussi loin?! Après deux secondes, il finit par entendre son renard se lever d’un coup et un miaulement. Un miaulement? Il tourna la tête vers son canin et vit un chat noir qui semblait le mettre au défi. Spark baissa les oreilles et grogna entre ses dents. Le jeune homme entendait son animal claquer des dents pour faire éloigner le félin, mais rien ne semblait l’effrayer, le matou avec ses coup de patte. Jey les regardait, sans agir. Après tout, ils sont capables de se défendre tous seuls les deux. Ce ne fut pas long que quelqu’un interpella, sûrement le maître du chat. Jeremiah se retourna vers la direction d’où provenait la voix masculine. Il vit le maître du chat sortir des rangées et s’approcher d’un pas sûr vers les animaux. Il prit son chat d’un bon coup et le posa plus lin sur une table. Hé bien… Ce matou semble à devoir rester tranquille avec lui. Sans le quitter des yeux, Jey suivit le trajet du jeune homme. Lui, qui ne semblait pas avoir d’intérêt à Jeremiah. Il ne lui a pas encore adresser un seul regard. Peu importe, le Canadien avait plus de chance pour pouvoir analyser cette nouvelle personne. Un beau garçon, rien à redire là-dessus. Il semblait à peu près dans les mêmes âges que lui. Par contre, l’inconnu était plus soigné que Jeremiah. Du moins, au premier coup d’oeil. Ce n’est pas tout le monde qui se promène avec une chemise-cravate. Jey avait l’impression que celui-ci revenait du boulot, comme s’il avait desserré ses vêtements comme on fait à la fin du boulot.

Bon, aller, se serait mieux de le lâcher un peu des yeux. Jeremiah va se faire prendre à le découper du regard ainsi. Étrangement, il ne voulait pas en fait. Cet étranger dégageait quelque chose que peu de gens dégage ici… Il dégage… de la confiance à cent pourcent. Voilà. Que peut-il bien cacher celui-ci?


"- Je m'excuse pour le dérangement."

Il ne décocha encore aucun regard à Jeremiah. Bon, mieux attendre. Jey resta toujours en silence en le regardant aller. Il le voyait chercher une place pour le bouquin. Il le vit s’étirer… Il vit la petite parcelle de peau, juste à l’endroit où on aime… ARG ! NON ! Faut pas penser à ça. Jeremiah rebaissa tout de suite ses yeux sur son livre et se remit à lire. À peine, il eut le temps de lire deux ou trois phrases qu’un poids s’installa sur ses cuisses. Spark ? Il monte très rarement sur ses jambes. Il releva ses yeux et croisa le regard du chat noir. Jey recommença à lire, mais… Poc ! Une patte ! Mpfh, il voulait lire là. Patte, patte, patte. Le jeune homme soupira un peu et leva ses yeux sur le chat qui semblait si bien s’amuser lui. Il finit par lever une main et lui flatta doucement la tête.

- Hé bien, c’était ça que tu voulais, hein. Des petits caresses.

Jey sourit doucement, ça lui rappelait les chats qu’il trouvait dans les champs, non loin de chez lui. Il entendit un bruit des étagères, c’était le jeune inconnu. Il leva les yeux vers lui, croisant son regard de feu. Des yeux rouges? Bon, d’accord, c’est normal avoir les yeux rouges après d’être fatigué ou après un pétard, mais là, c’était différent. C’était l’iris qui était rouge.

"- Je crois qu'il t'aime bien."

- Quand un chat peut avoir des caresses, je crois qu’il peut aimer n’importe qui.

Jey posa ses mirettes à nouveau sur le chat en continuant de le flatter. Il continua ses grattouilles sur son dos et finit par la queue. Il aimait bien voir quand les chats suivent le mouvement de la main avec leur dos. Jey eut un petit sourire et retourna ses yeux bleus sur l’inconnu. Il l’observa encore une fois en silence, quelle énergie qu’il dégage. Jeremiah referma son livre et le posa sur sa pile juste à côté de lui.

- Au moins, ça fait un peu de douceur dans ce foutu manoir…
Snif, snif, snif. Bon, alors, Spark fait son jaloux. Il n’a pas d’attention lui. Ses deux petites pattes antérieures se posèrent sur les genoux de Jey. Le canin renifla doucement le félin. Un autre animal sur son maître, quel audace, non! Son museau frémissait dans le poil noir du chat. Ses dents claquèrent pour le gruger un peu. Jey leva une main et donna une petite tape à Spark en s’exclamant pour qu’il s’éloigne. L’animal, piteux, tout déçu que son maître le rejette. Il s’approcha tranquillement de l’autre. Le canin remuait sa truffe pour sentir l’autre jeune homme. Il s’assit face à lui en lui faisant un petit regard séduisant. Câlin, câlin! Jey eut un petit sourire.

- C’est ça! Quand tu ne peux pas avoir moi, tu vas voir ailleurs! Sale profiteur…

Spark se retourna vers son maître, nee nee nee. Il regarda à nouveau l’étranger. Jey soupira et prit le chat avant de le poser au sol. Il se leva d’un coup et s’approcha du jeune homme. Voyant son maître approcher, Spark s’enfuit dans les rangées… En fait, il voulait jouer, “et si tu m’attrapais!!” Jeremiah roula des yeux en croiant les bras.

- Comme un gamin… Non, pire qu'un gamin.

Le jeune homme fit un sourire en coin et regarda l’inconnu. Il leva une main vers lui, par signe de politesse, il faut bien le faire dans l’ordre. Boom-boom. Il resta un peu figé, il écoutait son coeur. Boom-boom. Rien de stresser, rien de maladif non plus. Même un peu tranquille comme battement. Il fixa son haut de torse, là où se trouve le cœur.

- Je m’appelle Jeremiah… Et toi?

Jey remonta ses yeux vers les siens, le feu… Il attendit sagement une réponse en le regardant. Peut-être un ami?!
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Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] _
MessageSujet: Re: Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss]   Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] Icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 18:55

Choubidou-bidou waa.
"Ce serait amusant n'est-ce pas ?"


« Que ce se cache-t-il derrière ces yeux ? Que vois-tu à travers eux ? Ta vision n'est-elle pas faussée ? Penses-tu percevoir la vérité ? Ne te laisses-tu pas impressionner ? Ne t'abandonnes-tu pas au masque rouge écarlate ? Ou est-ce les palpitations d'un cœur calme et sûr de lui qui t'attirent ? Et si tout ceci n'était que lumière et beauté pour t'aspirer dans un piège qui ne tarderait pas à se refermer ? Si le beau jeune homme à l'allure fière et sereine déposait ses griffes sur toi, comment réagirais-tu ? Regretterais-tu de t'être laissé tenter par ce si beau regard ? Ou au contraire, serais-tu heureux d'avoir effleuré la douce caresse du mystère ? D'avoir envisagé ne serait-ce qu'une seule seconde d'apprivoiser cette âme impure ? Ou peut-être envisages-tu le changement... Ce garçon aux cheveux ébènes ne peut pas être que péchés et duperies. Il y a forcément quelque chose de bien en lui, comme dans chaque être humain. Même si cette partie de bonté peut sommeiller dans un état de léthargie encore longtemps. Crois-tu pouvoir la réveiller ? Ou ne cherches-tu qu'un tant soit peu de réconfort dans le nouvel univers qui s'offre à toi ? Ouvre ton esprit et regarde plus loin, ce monde est fou, c'est vrai et ton passé te tiraille sûrement les entrailles. Mais ne regarde pas en arrière, observe ce qui t'entoure et tu comprendras que finalement, ton destin n'est pas si terrible qu'il n'y parait. Il est juste différent. Ce qui est différent effraie, je ne connais ce problème que trop bien. Si tu es effrayé, ou que tu ne comprends pas, regarde-le d'un peu plus près, ne le juge pas, observe-le juste, ne te laisse ni envahir par tes pensées négatives ou tes angoisses, reste humble et tout simplement « humain ». A ce moment-là, tout s'éclaircira et la réponse que tu as si longtemps cherchée s'imposera comme une évidence à toi. Contrairement à ce que tu penses tu n'es pas seul, ici, nous sommes les uns avec les autres.

On dort, les uns contres les autres, on court les uns après les autres, on se détruit, on se désire, on se comprend, on se console, on se déteste, on se déchire. Mais quoi qu'il arrive, nous sommes ensemble, pour l'éternité, c'est indéniable. »


C'était la minute du narrateur.

Erwan avait tranquillement recherché une place pour son bouquin avec une aisance incomparable. Confiant, cela va s'en dire. On ne peut pas lui en vouloir, le jeune homme sentait le regard du garçon de la bibliothèque posé sur lui. Cet inconnu n'avait pas pu le voir, comme Erwan lui tournait le dos, mais un demi-sourire à la fois satisfait et sadique s'était formé sur ses lèvres et les étirait en une image effrayante. Partout où qu'il aille, le jeune homme captivait l'attention de tous. Il le savait pertinemment et adorait jouer de ces situations alléchantes. Ha, voilà, un parfait espacement juste assez grand pour y placer son petit livre. Pif Paf Pouf, voilà une bonne chose de faite. Au moment où le petit brun avait fait volte face, je ne sais dire à quoi il s'attendait. Avait-il déjà dans l'optique de s'amuser avec le nouveau personnage ? Ou, l'avait-il jugé indigne d'intérêt et serait reparti sur-le-champ ? Nous n'aurons jamais la réponse à cette question, Naka avait décidé pour lui. Après tout, ce n'était pas une si mauvaise idée de rester encore un peu par ici et d'analyser plus en détails le nouveau venu que Naka avait immédiatement adopté. Quoi que, à tout bien y réfléchir, ce chat adopterait n'importe qui pour un peu de nourriture ou quelques caresses... Comme presque tout animal ; le sombre inconnu -sombre ? Effet de style- n'avait pas manqué de le faire remarquer.

- Quand un chat peut avoir des caresses, je crois qu’il peut aimer n’importe qui.

Élémentaire mon cher Watson. Or, c'est plutôt désolant, vous ne trouvez pas ? Imaginez une seule seconde que les humains fonctionnent de la même manière... Vous souhaitez amadouer quelqu'un ? Pas de problème, offrez-lui un sucre. Un beau bordel que cela serait... Quoi que, amusant à voir. Les mains dans les poches, Erwan fut incapable de s'empêcher de laisser s'échapper un légé rire de sa bouche. Je l'avoue, l'espace d'un court instant, le Petit Prince s'était imaginé en train de donner une friandise au bel inconnu et de lui flatter la tête par la suite : « gentil petit d'homme, tu vas être bien sage et écouter tout ce que je te dis ». Et quand un animal n'est pas obéissant, on le dresse ! ... Hum stop, arrêtons-nous là s'il vous plait, je ne veux pas dériver vers ce genre d'images obscènes. Avec tout ça, moi je voulais simplement vous décrire le jeune homme tel qu'Erwan le voyait.

Un bel inconnu, ai-je mentionné ? Certes, on ne peut que le définir de cette façon ; il devait un peu près se trouver dans la même tranche d'âge qu'Erwan à en juger par son allure, bien que les deux protagonistes étaient très éloignés l'un de l'autre. A côté de lui, Petit Prince ressemblait presque à un fonctionnaire ; ou encore à un jeune homme à la vie active qui rentre tout juste de son boulot. C'était bien, même très bien. Les opposés s'attirent, ai-je tord ? Ha ! Vous voyez, vous n'avez rien à dire. Soit. La première chose qui sauta aux yeux d'Erwan était ces si fascinants cheveux bleus. Bleu marine. Impossible d'en détacher son regard, ils étaient si captivants... Erwan en était submergé, tandis que son vis-à-vis jouait paisiblement avec son chat. Ses prunelles écarlates finirent par descendre sur ses mirettes, d'un bleu éclatant également. Heureux de pouvoir jouer avec toi, homme fait de bleu ! Le style de l'homme était entièrement constitué de caractéristiques qui lui étaient bien propres. Bon, point, même très bon point. Ce nouveau venu n'en avait pas encore conscience, mais il plaisait beaucoup au jeune Prince. Après, je ne saurais dire si cela est une bonne nouvelle, ou pas...
Cette réflexion à rallonge ne dura que quelques secondes. Vous avez du mal à me croire n'est-ce pas ? Cela avait été juste plus de temps qu'il n'y fallait pour qu'Erwan puisse détailler l'homme en bleu - il serait grand temps de lui trouver un nom, un vrai- jouant avec son familier et de plonger dans les méandres de son imagination. En y réfléchissant un peu plus, apprivoiser un humain avec un sucre n'était pas une si mauvaise idée... C'est à tenter ! Posséder une sorte de poupée géante qui peut bouger et parler. Une sorte de compagnon maléfique qui suivrait vos ordres à la lettre et assouvirait des désirs qui ne sont pas pour les enfants... Vingt dieux ! Je crois bien qu'Erwan -soit damné !- m'a perverti. Shame on me.

    « - Hé bien... Tu as raison, je pense... » entama le jeune homme d'un air pensif. Je ne vous ne le cacherais pas, il était toujours en proie des délires de son esprit dérangé. « Mmh, je me demande dans quel état serait le monde si les humains fonctionnaient pareilles.. »


L’homme en bleu reporta à nouveau toute son attention sur Naka qui ignorait royalement le Petit Prince. Hum, ce n’était que justice après tout, Erwan ne donnait que très rarement d’affection à son chat. Après tout, cet animal était tout aussi tordu que lui, une sorte de reflet qui s’était réincarné en bestiole à quatre pattes et pleine de poiles. C’est amusant, comment les évènements peuvent tourner parfois. A tout moment, Naka serait capable de sauter au visage de l’homme en bleu pour le priver de ses si jolis yeux. *Tiens-toi tranquille, sale bête* songea Erwan. Haha, le jeune roi refusait que l’on abime son très certainement futur jouait. On ne salit pas les belles choses et Erwan aime les belles choses.
En guise de réponse, l’animal en question reporta son regard sur son maître ; un échange silencieux se produit. Le chat et son maître plongés dans les yeux l’un de l’autre, cet échange était presque palpable. Si on y prêtait attention, bien évidemment.

    « - Un beau bordel, sûrement… Tu ne crois pas ? »


Le jeune homme avait continué sur sa lancée comme si de rien n'était. A croire que ce sujet l'intéressait vraiment. En guise de détournement, Erwan adressa à l'homme en bleu un petit sourire innocent et effroyablement sexy. Petit Prince savait ce qu'il faisait. Même en proie à ses divagations, il était impossible de déceler la moindre part de folie dans cette attitude si enfantine.

Quand une voix canine s'éleva de l'assemblée. Ce renard, le garçon l'avait presque oublié... Naka faisait des jaloux apparemment, sûrement ce qu'il cherchait à faire depuis le début... Et l'homme encore inconnu eut exactement la réaction que ce chat perfide attendait. L'ayant chassé et étant dépité, le canin vint prendre place devant le Petit Prince avec un regard plus que charmeur. Quant à Naka, celui-ci fixait la scène avec un regard triomphant. Quand je vous disais qu'il était tout aussi dérangé que le maître. Contre toutes attentes, Erwan s'accroupit à la hauteur du petit renard roux, toujours les mains dans les poches. La situation et la requête du canin semblait plus que l'amuser.

- C’est ça ! Quand tu ne peux pas avoir de moi, tu vas voir ailleurs ! Sale profiteur…

Un bref passage de ses pupilles rouges sur le visage de l'homme en bleu avant que toute l'attention du jeune garçon ne se reporte à nouveau sur le canin ; la tête penchée sur le côté et un sourire en coin sur ses lèvres, je ne saurais dire à quoi est-ce qu'Erwan ressemblait exactement.

    « - Allons allons, ne soit pas si dur avec lui, il n'est que comme mon chat. D'ailleurs tu as exactement réagi comme il le voulait. »


Ledit chat ronronnait tranquillement, promenant sa queue de droite à gauche, lentement. Une once de fierté semblait même apparaître dans ses yeux.

Finalement, Petit Prince se décida de sortir une main de ses poches -Enfin !- et la posa délicatement sur la tête de l'animal à la manière d'une femme. Son petit air féminin finissait toujours par ressortir tôt ou tard...

    « - Je vois très bien ce que tu veux dire, mais je ne suis pas d'accord avec toi. Ce manoir n'est pas aussi terrible qu'il en a l'air. »


Le canin fixait Erwan avec un regard interrogateur. Mais leur échange s'arrêta là, l'animal prit soudainement la fuite, prétendant vouloir jouer. Le jeune homme releva son regard et comprit pourquoi ; son maître s'était relevé et se dirigeait dans leur direction. Dommage, Erwan était curieux de savoir ce que l'animal aurait eu à lui répondre. Un gamin ? Cet animal, un gamin ? Le garçon ne put s'empêcher de ricaner, plaçant sa main devant sa bouche pour qu'il soit un peu moins bruyant, fixant la direction dans laquelle s'était enfuit l'animal.

    « - Un gamin tu dis ? On se ressemble un peu non ?


Lança le jeune homme en se relevant. A peine le voilà de nouveau bien droit et campé sur ses jambes qu'une main se tendit vers lui. Enfin, nous allons pouvoir mettre un nom sur ce si fascinant personnage. Ce dernier n'arrêtait pas de garder son regard river sur Erwan. Ou plutôt, ou niveau du cœur d'Erwan. Etrange, qu'est-ce qu'il pouvait bien l'intriguer de la sorte ? Il n'y a qu'un cœur à cet endroit à ce que je sache. Même Erwan se mit à fixer son torse à la recherche de ce qu'il y avait de si intéressant. Il était séduisant dans cette chemise, mais quand même.

- Je m'appelle Jeremiah... Et toi ?

Sourire de prédateur.

    « - Erwan, ravi de pouvoir mettre un nom sur ce si joli visage. » dit-il en lui saisissant la main.


Le regard du jeune homme dériva un peu plus loin. Sur le tas de livres qui siégeait à côté du fauteuil de Jeremiah. Lâchant la main chaude qui lui avait été offerte, Erwan se dirigea l'air de rien vers cet amas de petits bouquins. Il était curieux de tout. Alors alors, quels étaient donc les goûts littéraires de ce si beau personnage ? Saisissant le premier livre de la pile, Erwan en lu le titre à haute voix, avant de l'ouvrir à une page au hasard et de commencer à le feuilleter ; chantonnant un air qui lui était bien propre.

    « - Ainsi donc c'est ce genre de livre qui t'intéresse... intéressant. Quoi que, ce n'est pas pour moi, je possède ma propre philosophie. »


La mort de Dieu. Dieu s'est réincarné et il est devant toi, haha.

Le jeune homme continuait de feuilleter ces quelques pages. C'était une belle façon de penser, il n'y a rien à redire là-dessus. Miaou, Miaou. Naka the return ?

Le petit chat noir comme la nuit ne cessait d'aller et venir entre les jambes de notre petit fou préféré, lui laissant pleins de petites touffes de poiles en cadeau. Les poiles... Quelle monstruosité. J'ai toujours eu une sainte horreur de poiles.

    « - Aller, court lui après, qu'est-ce que tu attends ? Je sais que t'en meurs d'envie. »


Naka ne se fit pas prier davantage et s'en alla ni une ni deux à la recherche de son nouveau compagnon de jeu. Quant à yeux rouges, celui-ci s'humecta les lèvres, reposa le livre sur la pile qu'il avait trouvé et prit place dans le siège précédemment occupé par Jérémiah. Il ne se faisait pas prier en tout cas. Une petite question courrait sur la langue d'Erwan et il n'allait pas se gêner pour la poser. Triturant sa chevalière d'une main et dévisageant sans aucune gêne apparente son interlocuteur de haut en bas, Erwan entrouvrit les lèvres. Le sale gosse.

    « - Peut-être suis-je indiscret, mais as-tu déjà découvert ton pouvoir ? »


Une idée fabuleuse lui traversa l'esprit.

    « - Au fait, tu veux un sucre ? »
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Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] _
MessageSujet: Re: Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss]   Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] Icon_minitimeDim 29 Juil 2012 - 5:05

« …Sans se presser, sans courir. Il n’a aucune limite aux règles. Ne jamais douter de l’impossible. Ne réagis pas trop vite. L’adversaire n’est pas à terre. »

Premier commentaire, ce mec semble bien aimer s’écouter parler. En fait, Jeremiah en déduit ceci, étant donné qu’il n’a échangé que quelques mots. Après un certain temps, les gens finissent à ne plus rien dire en présence de Jey, l’homme à la voix rare. À l’exception de Cohen, sacré Cohen. Lui, par exemple, c’était un mec qui aimait beaucoup s’entendre parler. Même que Jeremiah n’avait jamais vu un mec autant parler, au point, qu’il s’est toujours dit qu’un jour son meilleur ami allait avoir la langue foulée. Peu importe, Cohen n’a aucun rapport dans cette rencontre avec le jeune homme.

Le Canadien le laissait faire, c’est comme ça qu’on peut analyser les gens. Leur corps parle d’eux-mêmes… Mais à la fois, il ne faut pas toujours se fier à ça. Son interlocuteur avait le tour d’utiliser les mots, premier point. Il dégage une assurance… et un charme qu’on ne peut oublier, deuxième point. Point troublant pour Jeremiah, il ne peut le quitter des yeux. Sa façon de bouger, ses sourires, ses regards… On aurait dit un félin sur deux pattes. Vous savez, le genre de personne qui désire certaines choses et tout simplement, en laissant son charisme agir, il peut obtenir la majeure partie des choses. Il serait vilain de cacher que mon protagoniste ne craque pas pour ce visage fin, ces lèvres qui laissent entrevoir de belles dents, ces… Bordel. À n’en frissonner, juste à y penser. Jeremiah cligna des yeux pour revenir à lui et se rendre compte qu’il va presque le dévisager.


« - Erwan, ravi de pouvoir mettre un nom sur ce si joli visage. »

Mh ? Joli visage ? Ce cher Erwan semble bien aimer séduire ses interlocuteurs… À moins qu’il ne soit une de ces personnes qui aiment affectionner tout le monde, genre « Monsieur Bisounours ». À première vue, non. Il ne faut jamais laisser de côté certaines options. Jey observa un dernier instant ce regard de feu avant qu’il ne soit détourné derrière son épaule. Qui a-t-il de si intéressant ? Sous la séparation de leur main, Jey laissa son corps se retourner pour suivre l’action de son compagnon. Les bouquins. Bien sûr, un lecteur est toujours curieux de connaître les goûts des autres lecteurs. Des points communs ou inverses, des débats sur les écrits. Tout est bon pour connaître l’autre. Le Canadien se contenta de rester en silence en croisant les bras. Qu’as-tu donc à lui souffler Erwan ? Fais-tu ta fouine ? Ou c’est simplement une petite curiosité de ta part. Le jeune homme resta planter là, à l’écouter parler et fredonner. Voix suave, tu me tiens, tu sais.

« - Ainsi donc c'est ce genre de livre qui t'intéresse... intéressant. Quoi que, ce n'est pas pour moi, je possède ma propre philosophie. »

- Toute philosophie en dit long sur le monde. Non ?

Jeremiah prit le temps de s’humecter les lèvres. Et si on philosophait un peu? Il aime bien ça, reste à voir pour son partenaire de discutions. Allons-y! Il décroisa ses bras et s’approcha un peu d’Erwan et des bouquins. Il continua de l’observer, passant son regard du visage au cœur. Comme c’est fascinant l’entendre vivre. Boom-Boom. Ce rythme qui accompagne ce beau visage… Ça en vient presque… Non! Mieux ne pas trop parler de ça, fufu.

- Sans connaître les avis des autres, même si elles sont mauvaises, on se met des œillères.

Sourire en coin. Miaou… Et bien, ce matou a autant de discutions que son maître, héhé. Veut-il débattre aussi? Le chat se frotta vivement contre les jambes de son maître, que c’est touchant. Jeremiah eut un rictus aux lèvres à la façon dont Erwan parlait à son félin. Il avait l’impression de se voir, en train de parler à Spark. On voit à quel point on les aime ces petites bêtes poilues. Sans se faire prier, ce cher Naka partit à l’aventure dans la grande bibliothèque. Jey suivit son trajet jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le néant. Bye bye. Amusez-vous bien les chéris. En se retournant vers sa nouvelle connaissance, il le vit prendre place dans le fauteuil que Jey occupait. Tel un grand PDG dans son bureau. Ouais, il avait vraiment l’impression qu’il revenait du boulot. Quelle pensée inutile.

Ça se voyait sur son visage, quelques chose mijotait derrière son crâne. Quoi donc? Aucune idée. Mais Erwan analysait ce cher bâtard. Jey se contente de lui sourire brièvement en attendant une réaction de sa part.


« - Peut-être suis-je indiscret, mais as-tu déjà découvert ton pouvoir ? »

- Oui, je l’ai compris… Il y a peut-être deux heures de ça…

Sans même que la conversation continue sur le même sujet, une question fut posée, Hum, quoi?

« - Au fait, tu veux un sucre ? »

Temps d’arrêt. J’ai bien entendu ?! Un sucre ? La première réaction de la part du Canadien, ce fut une fraction de seconde, un froncement de sourcil et un rire qui allait franchir ses lèvres. Il le fixa, tout en arrêt, et cligna des yeux comme s’il se demandait si c’était vraiment sa question. Jey fit les quelques pas vers le fauteuil. Sans se gêner, il posa ses mains sur chaque accotement du siège en se penchant vers Erwan. Il fit la connexion entre le regard de feu et le regard de glace.

- Dommage, je n’ai pas la dent sucrée.

Comme les petites boules de poil, Jeremiah voulait bien rigoler un peu et s’amuser. Bon, ce n’était pas l’endroit idéal, mais on y va avec ce qu’on a. Son interlocuteur ne se gênait aucunement de le faire. Dessinant un petit sourire sur son visage, Jey se redressa en prenant le livre de Nietzsche. Il ouvrit une page quelconque.

- … Je préfère la viande. Jey eut un petit sourire en jetant un regard à Erwan, juste pour le narguer. Il retourna à sa page et lut la première phrase qui lui tomba sous le nez. L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur.

Poc! Livre refermé. Le jeune homme reposa son livre sur la pile qui n’avait pas bougé d’un poil. Il se passa la main dans les cheveux, ces battements de cœur. Le maux de tête ne continuait de résister, mais faiblement. Plongeant ses mains dans les poches de sa veste, Jey prit un pas lent et décontracté vers les grandes étagères. Il jeta un coup d’oeil par dessus son épaule pour regarder ce cher Erwan.

- Donc, dis-moi. Qu’aimes-tu lire, Erwan? Je me cherche de nouveaux bouquins.

Le jeune homme s’arrêta en se tournant un peu. Alors? Mon chaton, tu viens? Avant même qu’il puisse reprendre le pas, d’un coup de vent, les bêtes passèrent comme un éclair devant ses jambes. Les petits cœurs qui s’affolent à courir. BoomBoomBoomBoomBoomBoom. Aussitôt arrivés, aussitôt repartis.
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Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] _
MessageSujet: Re: Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss]   Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] Icon_minitimeMar 18 Sep 2012 - 19:56

It’s raining today,
I’m singing the news.


" Tata, Tadada, Tata Tadada, New-Yooork ! "
Voilà la petite chansonnette qui trottait dans la caboche de notre jeune homme. Une chanson tout de même assez banale, étonnant. Et il continuait, il ne cessait de chantonner ; juste assez bas pour qu’il puisse pleinement profiter de sa mélodie et juste assez fort pour que Jeremiah puisse percevoir ces quelques notes. Du moins cet intermède musical n’était là que pour dissimuler le débat intérieur auquel Erwan devait faire face.

- Toute philosophie en dit long sur le monde non ? Sans connaître les avis des autres, même si elles sont mauvaises, on se met des œillères.


Mesdames et messieurs, cher public, bienvenue dans la tête d'Erwan, autrement dit ; welcome to the hell :

« Mes soupçons sur le monde et sur son imperfection sont en train de m'obséder, si je ne trouve pas rapidement le moyen qui me permettrait d'assouvir mon envie de création je ne pourrais même plus me regarder en face. Si la philosophie en dit long sur le monde ? Oui bien sûre. Mais après tout quand on y réfléchit davantage ces philosophies ne sont que des modes de vies qui, en quelques sortes, définissent un droit chemin et nul ne peut mieux dire qui s'en échappe que les philosophes en eux-mêmes. Quoi que, toute personne faisant preuve de bon sens en est capable. Haha, le bon sens oui, je ne me pensais pas si naïf. Mais avouez que c'est drôle car ce soi-disant bon sens sur lequel je me permets de juger est basé sur des valeurs qui elles-mêmes m'ont été inculquées.. Notre bon sens devraient s'appeler notre mauvais sens puisqu'il a été faussé par ceux qui nous l'ont donné. Regardons la vérité en face, nous l'avons construit en suivant le modèle d'adultes plus véreux les uns que les autres dont les jambes sont pliées sous le poids de leurs multiples vices. Dans ces conditions je ne vois pas vraiment en quoi mon bon sens pourrait m'aider à juger quoi que ce soit puisqu'il est basé sur des valeurs qui n'existent que pour moi. J'ai presque l'impression de me voilà la face... Une quête de vérité ne se mène pas avec des armes aussi peu fiables que du bon sens d'un gamin. C'est un peu comme si je voulais faire un puzzle avec des pièces qui ne s'emboîtent pas. Foutaise, j'ai forcément dû me tromper quelque part, ma théorie sur le bon sens ne semble n'avoir que pour seul but de semer le doute dans mon esprit... »

    « - ...J'ai l'impression d'être venu consulter un mauvais psy... Qui n'est autre que mon subconscient, cherchez l'erreur. »


Violent retour à la réalité, le jeune homme ne s'était même pas rendu compte qu'une fois de plus il s'était abandonné au flux de ses pensées. Ce qui avait entravé sa réflexion ? Jeremiah, tout simplement. Ce dernier s'était soudainement appuyé sur les accoudoirs du fauteuil pour faire face à Erwan. Enfin, je ne pense pas que le but du schtroumph était de surprendre Erwan - en tout cas si çela avait été le cas c'était réussi. Le Petit Prince avait brusquement planté son regard rouge dans le bleu océan de son vis-à-vis, son cœur manquant limite un battement. Ouh là là là, qu'est-ce qu'il lui prenait ?! Voulait-il soudainement lui aussi jouer au chat et à la souris ? Haha, voilà qui est intéressant... Pour Erwan hein, pas pour moi ; qu'on s'entende bien.

Inspiration, expiration, inspiration, expiration.

Ok, tout va bien, le pauvre petit cœur accablé reprit son rythme de routine. Un battement incroyablement calme et serein.

Ce n'était pas grand-chose, mais les évènements à venir pourrait s'avérer intéressant. Hum.. Mais pourquoi est-ce que Jeremiah devait se placer aussi près ? Le garçon auparavant surpris reprit tout à coup du poile de la bête et une incommensurable confiance en lui. Le schtroumph philosophe abandonna Petit Prince dans son pauvre petit fauteuil, tout seul... Aller va le rejoindre. Un léger rire de ténor coupa l'air en deux tandis que Jeremiah continuait sa représentation, après tout maintenant c'était à lui de faire son show. Erwan ne se gêna donc pas pour prendre ses aises ; s'enfonçant davantage dans son tout nouveau trône, les mains derrière la tête et les jambes croisées en une position confortable. Petit Prince se contenta de contempler son interlocuteur son visage accompagné d'un rictus et d'une oscillation de sourcil. Aller continu de parler, le pseudo roi t'es tout ouï.

    « - De la viande ? Ca peut aussi se faire… »


Quitte à provoquer autant y aller à fond les ballons.

Erwan guettait. Quoi ? Une ouverture, qui ne tarda pas à se présenter. Bien joué Naka. Hop, il ne fallut que deux secondes au jeune homme au regard rouge pour se retrouver juste derrière son vis-à-vis, à même pas quelques centimètres de son épaule. Il s'était déplacé en silence, un sourire assuré sur ses lèvres, que cherches-tu à faire mon petit ? L'impressionner ? L'amadouer ? Le séduire peut-être ? (j'exclus la possibilité de l'amitié). Quoi qu'il en soit le message était clair, schtroumph philosophe avait terminé sa représentation, c'était donc à Erwan de continuer le spectacle.

    « - Huum bonne question. Mais je doute que mes lectures te passionnent vois-tu. A moins que les tortures de la psychologie humaine t'intéressent. »


Tout au long de sa tirade le garçon s'était lui aussi diriger vers les étagères, frôlant volontairement Jeremiah au passage. Ce qui lui provoqua un léger frisson le long de son épaule et de son bras. Une main dans la poche, l'autre survolant brièvement les livres qui s'offraient à lui, Erwan était une fois de plus en proie à sa mélodie.

Tata, Tadada, Tata, Tadada...

Un livre, un autre... Un livre, un autre...

    « - Tu as sous doute compris que la philosophie n'est pas faite pour moi, je me suis fait poser des œillères récemment. »


Hé voilà, encore de la provocation, accentuée par un petit regard en biais et un sourire moqueur. Quand... Ha ! Voilà un livre qui avait dernièrement réussi à captiver l'attention du petit. Il l'attrapa vite fait et en lu le titre à haute voix, histoire de donner un effet de style sûrement.

    « - L'homme qui voulait être heureux. Ca peut toujours se montrer utile dans un lieu pareil tu ne penses pas ? Le taux de suicide devait être trop élevé... Attrape. »


Et il le lança, tout simplement, avant de replacer la main dans sa poche.

    « - Ce n'est pas c'que j'préfère, mais bon, ça m'a occupé, je commençais à entendre pousser mes cheveux. » déclara-t-il avec un de ses si nombreux sourires enfantins.


Une illumination lui traversa l'esprit. Le retour du pouvoir. Et oui, il l'avait gardé dans un coin de sa tête histoire d'y réfléchir un petit peu... Nan c'est juste qu'Erwan a pris l'habitude de passer du coq à l'âne.

Il venait d'établir le lien. Pour lui c'était incroyable. Tout son corps se figea, le temps, pour lui, semblait s'être arrêté. Il est comme ça, faut toujours qu'il en fasse une tonne... A chaque fois que Petit Prince comprend quelque chose ou en découvre une autre c'est un évènement extraordinaire et encore ce n'est que peu dire. Son visage tout entier s'éclaira d'un aveuglant sourire aquafresh, avant de prendre un air parfaitement assuré, les sourcils légèrement froncés.

    « - Ce pouvoir en question n'aurait-il pas un rapport avec les cœurs ? Ou du moins leurs battements ? Sinon je ne vois pas l'utilité de fixer ma chemise sans arrêt. Elle me va bien je sais, mais quand même... »


Tout se passait parfaitement bien, jusqu’à ce que tout content Petit Prince cogna légèrement dans l’étagère avec son épaule -enfin, ce ne devait pas être si légèrement que ça après tout- et… BAM ! Un livre s’écrasa sur sa tête.
Je n’ai qu’un seul mot à dire : youpi.
Haha, ca ne fait pas trop mal j’espère.
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Sssshhhuuuuttt. Cessez. Vous me tourmentez. [PV Erwan Kaiss] _
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