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| Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] | |
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Ж~Crossword Puzzle Addict~Ж Adrien S. Forester
+ Pseudo Hors-RP : Kréature • Age : 33 • Pouvoir : Te forcer à jouer son jeu. Ouioui. • AEA : Imbroglio. Un cochon d'inde vert. Qui parle l'humain, le chien, le chat ... Multilangue, ce petit. • Petit(e) ami(e) : Meuh. Devinez. RP en cours : Guess Who I Met .. [Eliot Wolf & Al Whelan]
Second ActeMessages : 29 Inscrit le : 09/07/2012
| Sujet: Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] Lun 12 Nov 2012 - 6:47 | |
| ''... J'ai un mauvais pressentiment à propos de cet endroit, mais je veux aller le visiter. Je Guess que c'est une mauvaise idée, mais j'ai plus rien à perdre.J'arrive devant la porte. La main tremblante, je saisis la poignée frigorifiée, et j'entre, les yeux fermés...'' Le froid de novembre, je ne le sens plus. Je sens autour de moi l'atmosphère lourde des lieux, et je commence à me questionner. Pourquoi je suis entré ici, d'abord? Par intérêt, sans doute. Peut-être par désespoir aussi, ou peut-être alors justement par espérance d'atteindre quelque chose qui m'était auparavant hors d'atteinte? Qui pourrai-je tromper par ces idées? Je sais très bien ce qui m'a donné l'envie de pénétrer en cet endroit mystérieux. C'était par curiosité, carrément mal placée. Cette même curiosité gagne sur mon inquiétude, et me force à ouvrir les yeux. Avec attention, j'observe les lieux, de gauche à droite. Je regarde chaque fissures dans les murs, chaque tableaux dont le style ne me rappelle en rien toutes les époques artistiques sur lesquelles j'ai fait des années d'études. Dans ma contemplation, j'en oublie la musique de mon Ipod, et aussi la merveilleuse poignée de porte, que ma main engourdie par le froid d'automne à laissé complètement à la dérive. Je n'entendais pas la porte grincer, puisque j'avais aux oreilles mes écouteurs, mais la porte se refermer avec violence dans mon dos, ça oui. Je l'ai entendu. Temps de réflexion. Je me retourne pour voir la porte simplement fermée, mais il me semble qu'elle n'a pas le même desing de l'intérieur que de l'extérieur. Je saisis la poignée, j'essaie de la tournée d'un sens, puis de l'autre. C'est verrouillé. Comment ça verrouillé ?! Je garde mon calme, je réfléchis, je regarde une nouvelle fois autour de moi pour m'assurer qu'il n'y aurait pas quelque chose pour m'aider à déverrouiller cette porte. Bin non crisse! J'enlève mes écouteurs, pis je cogne dessus. Je frapperai dedans jusqu'à la briser s'il le faut, mais je reste pas ici, certain! ... ... Pas si certain que ça finalement. Mes mains étaient rougies par la douleur, et ma tête emplie par la certitude que peu importe ce que je tenterais, la porte ne céderais pas. Autant m'en rendre compte tout de suite; je suis celui qui s'est mis dans la merde, je suis celui qui est entré ici, même si je savais bien qu'il ne fallait pas. ... *Miaou*What? Il y a un chat ici? Pourtant, quand j'ai regardé, je suis certain de ne pas en avoir vu, même pas l'ombre d'un museau félin. ...*Wooh* Euh ... What the fuck ? Maintenant, j'entend des genre-de-semblant-de-bruit-de-chien? Je me retourne vers les escaliers, je ne vois personne, rien qui, je suppose, n'est pas sensé être là. Je me tourne vers le panneau que j'ai vu plus tôt, et je remarque par terre une espèce de petit rongeur verdâtre et blanchâtre que je crois bien reconnaître. Je m'approche de lui, le bruit de mes nouvelles chaussures se faisant entendre dans ce genre de hall d'entré. Le petit cochon d'inde ne bouge pas, et observe mon avancée en sa direction. Je me souviens bien de lui maintenant; c'est Imbroglio, mon cochon d'inde ''multilangue''! Il imite les chats, et tente de singer les chiens. Il peut aussi articuler quelques vrai mots, si je me souviens bien. Je le soulève du sol. Mon crâne brûle de plusieurs questions aussi aliénées les unes que les autres. Après son rapatriement, mon cobaye se met à scruter le panneau, sans bouger, de manière ludique. Ma frustration a presque totalement disparu, et ma curiosité a repris le dessus. Je lisais le panneau, en soufflant quelques remarques du genre; -... Le gardien de la forêt à l'air louche ........................... Oh ! Kyoko est toute choue ! ..................... Le dernier truc est awkward ...Après avoir lu attentivement, j'en vint à la conclusion suivante; j'ai besoin d'un mot croisé, tout de suite! - Je dois relaxer, ma tête comprend plus rien, calisse! Je veux un café, pis un mot croisé, pis sortir d'ici accessoirement!La porte à fait un bruit. Je l'ai entendu se fermer, mais pas s'ouvrir. Tabarnaque. Je me retourne, me disant que si tout ce que j'ai lu s'avère véridique, ce bruit n'était que la première d'une longue série de blagues. Mais non ! Il y a quelqu'un...
Dernière édition par Adrien S. Forester le Dim 16 Déc 2012 - 19:37, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] Lun 12 Nov 2012 - 6:48 | |
| Ses pas étaient lourds et lents et le trajet était aussi attrayant qu’une séance de torture. Ajoutant au côté désagréable de cette balade dans la jungle, le long manteau vert olive était alourdi par l’eau dont s’était gorgée les fibres du tissu. Il était froid et son propriétaire tremblait légèrement. Et puis, les bottes de cuir émettaient un drôle de « squik » plutôt désagréable chaque fois que les pieds du capitaine frôlaient le sol. Et, comme si on voulait en ajouter à son supplice, de petites cloches s’étaient créées sur les pieds d’Eliot suite à l’agaçante friction du cuir humide contre la peau moite.
La jeune femme marchait s’appuyant à tous les arbres qu’elle voyait. Une de ses mains avait pour tâche de s’accrocher aux écorces rugueuses des arbres tandis que l’autre tenait la blessure qui lui zébrait la poitrine. Alors que sa tête lui transmettait rien de plus qu’une phrase illogique, ses pieds la guidaient dans une direction plutôt vague ne se souciant guère de l’avis de la logique tout en se permettant de la faire zigzaguer entre les arbres.
« Mon équipage … Je dois … Seb … promesse … Priscilla, Magdalena … »
Ces mots sans aucune cohérence lui servaient de repère. Ils l’empêchaient de sombrer, ils l’empêchaient d’abandonner. Elle refusait d’imposer au siens un nouveau capitaine. Elle refusait d’imposer à son frère une nouvelle disparition. Elle refusait de mourir. Elle ne pouvait pas. Pas maintenant …
Alors que ses pensés échappaient à son contrôle glissant vers ces êtres qui lui étaient important, la capitaine du Reaper vit se dessiner devant elle une étrange bâtisse. Les traits de cette étrange apparition lui firent penser à un manoir. Entrer ? Ne pas entrer ? Non … Son équipage … Son équipage quoi ? Ils la croyait morte avec l’explosion du Reaper. Non, pas Al’, pas Ed’, pas Guillermo ni Tim’ … Alors pourquoi avaient-ils fuis ? Pourquoi s’était-elle réveillée seule dans un trou couvert de feuilles ?
Eliot ressentit un étourdissement qui la ramena à la réalité : elle devait être soignée. Et puis … son équipage, elle pourrait toujours repartir à sa recherche une fois sur pied. Elle pourrait très bien les trouver et le réunir de nouveau sous ses ordres, sauf si elle mourrait. Il n’y avait pas de choix à faire et tout son corps était d’accord, il lui fallait du repos, il fallait qu’elle se soigne …
La blonde traîna les pieds jusqu’à la porte. Un coup. Rien. Un second et toujours rien. Personne n’ouvrait. Peut-être était-ce inhabité ? Merde ! Eliot poussa la porte sans plus de grâce. Un petit grincement, puis silence. Dans la pièce où Eliot posait le pied se trouvait un homme à l’étrange chevelure bleue vive. Il était posté devant un étrange tableau. Il semblait tenir quelque chose dans ses mains, mais peu importait à la capitaine qui avait entré refermait déjà la porte.
L’immense tricorne plumé et humide qui couvait la tête blonde et terne d’Eliot tomba lorsque celui-ci ce laissa glisser au sol. Quelque chose d’étrange se passait dans son corps et ça diffusait un étrange picotement à l’intérieur de cellule de son corps. Déjà, Alice, ou Eliot, c’est à votre préférence, se sentait déjà plus à l’étroit dans son ample chemise.
Le regard marais du pirate glissa jusqu’à la main posée sur le tricorne doté de plumes blanches devenues grisâtre pas le temps. Elle lui sembla différente. Quelque chose avait changé, mais quoi ? Oh, et elle s’en foutait. Sa blessure lui était un peu trop douloureuse pour qu’elle ne pense à autre chose.
« Mal … J’ai mal … »
C’était avec une voix plus grave et étouffé qu’Eliot avait parlé. Elle semblait rauque également. La pauvre, elle semblait incapable de bouger. Son qui était devenu celui d’un homme bien bâti et tout en muscles semblait trembler. Les lèvres du jeune pirate n’étaient plus roses, elles semblaient plus bleuâtres qu’autre chose. Une main crispée jusqu’à en avoir les jointures blanches était accrochée à sa chemise de coton jaunie.
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Second ActeMessages : 29 Inscrit le : 09/07/2012
| Sujet: Re: Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] Mar 13 Nov 2012 - 0:17 | |
| Je regarde en direction de la porte, mes yeux se portant sur le jeune homme qui était là. Il semble faible, chancelant, et après la chute de son chapeau, je commence à remarquer du sang sur ses vêtements. Les souvenirs de mon ami Greg me reviennent en mémoire; il est mort écroulé sur le sol, baignant dans son sang. Par réflexe, j'accours vers le jeune homme à l'accoutrement ensanglanté après avoir relâché ma petite bestiole verdâtre.
Pourtant il se laisse choir sur le plancher, comme si la quasi-totalité de ses forces viennent de le quitter. Il à de la difficulté à étirer sa main pour atteindre son chapeau. Dans son regard, je peux y voir une étrange mixture de douleur, de faiblesse et d'agonie. Dans le mien, on voit l'horreur. ' Greg ! Petit Ange, relève-toi ! ' Je revois sa main tendue en ma direction, sa souffrance, ses supplications me martèlent la tête ...
-Mal … J’ai mal …
Non. Oh non. Oh crisse non. Mon coeur se tord dans tous les sens, il implose carrément. Tabarnaque, je veux pas t'entendre dire ça ! Ferme ta gueule ! Les images de Greg apparaissent en flash dans ma tête. Comme pour me déboussoler encore plus, quand j'arrive à côté de lui, je remarque qu'il a non seulement la même couleur de cheveux, mais aussi les mêmes yeux. Mon visage tient le coup, mes larmes ne coulent pas.
Pourquoi je dois affronter ça maintenant? Pourquoi aujourd'hui ?! Je suis pas prêt à ça, pas prêt pantoute ! Oh bon Dieu ...... Pour une fois que je l'implore lui ! Je sais pas quoi faire. Je sais, le faire s'allonger va atténuer la douleur. Je m'accroupis et le prends doucement par les épaules, pour l'aider à se coucher. Je m'assure qu'il ne glisse pas, au moins; s'il s'écroule, il pourrait se faire encore plus mal.
- Allonge-toi par terre, ça peut calmer la douleur. Dis moi, a part ta poitrine, tu as mal ailleurs??
Je le fixe des yeux, et je le maintiens d'une possible chute. Ça se voit très bien, je m'inquiète pour lui. Je ne veux pas revoir l'horreur d'il y a pas longtemps, je ne veux pas avoir a dealer avec une mort de plus sur la conscience !
- T'en fais pas, t'es peut-être salement amoché, mais je suis avec toi, tu ne mourra pas.
- Secours ! .......................... Secours ! .............................Secours !
Je tourne instantanément la tête; Imbroglio s'est mis à crier en se mouvant partout; il doit être aussi affolé que moi, le pauvre. J'espère juste que ses cris vont pouvoir avertir quelqu'un, que je ne sois pas obligé de laisser le jeune homme là, tout seul à se vider de son sang peu a peu, pendant que je cherche une infirmerie, ou un docteur ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] Mar 13 Nov 2012 - 3:59 | |
| Notre âme a plus de capacité pour le plaisir que pour la douleur. ~ Maine de Biran Depuis quelques heures déjà je faisais courir mon pinceau sur une grande toile qui fut jadis vierge. Dans cette chambre que j’étais le seul à occuper pour l’instant je reproduisais le port de Devon un après-midi où le soleil se plaisait à transformé les multiples vagues et vaguelettes en autant d’or liquide. On voyait au loin, sur le flot superbe de la mer, s’approcher l’esquisse d’une caravelle à la fière et sombre allure. Une esquisse qui bientôt prendra la forme d’un véritable vaisseau, The Reaper. La toile, véritable fenêtre sur un monde peut-être perdu à jamais pour moi, ne pourrait être finie durant cette même journée. Bientôt, je retournerais dans le grand hall, souhaitant voir apparaitre quelqu’un dans l’embrasure de la grande porte une personne quelconque, préférablement de mon époque, pour essayer de traverser en sens inverse cette ouverture qui m’avais conduit à une… captivité? Bref, je m’en voulais de ne pas avoir tenu la promesse que j’avais faite à Alice. J’ai toujours répugné à briser une promesse, ma parole étant pour moi quelque chose que je ne donnais pas pour la retiré ensuite. Et maintenant? Je voulais revenir, expliqué et demander pardon. Expliquer quoi? Allait-elle me croire si je lui disais la vérité? J’en doute fort et lui mentir me répugnait. Cependant, il me faudrait commencer par sortir de cet endroit si je voulais espérer son pardon. -Des circonstances dont il ne fut pas le maître, ne lui permirent pas d'exécuter la promesse qu'il avait donnée solennellement.Arthur venait de briser le fil de mes pensées. Ce grand serpent doré (pour lequel je n’avais pu trouver de nom qui lui aille mieux que celui de l’homme qui était, en quelque sorte, son père) se prélassait depuis longtemps déjà sur le bord de la fenêtre, profitant de quelques chauds rayons de soleil. C’est lui qui me faisait ainsi la moral comme il adorait faire. Sa voix sifflante fit s’interrompre le mouvement de mon pinceau. -Je ne me suis point trompé, tu ressasses encore cette histoire de promesse. -Oui, mais toi qui semble si bien me connaitre, tu dois savoir à quel point je me dégoute à rompre une promesse. -Si elle savait, elle comprendrait.-Peut-être, mais elle ne sait pas… -Ta gentillesse et ton entêtement pourront bien te perdre un jour. Cette dernière phrase avait été dite presque sur un ton prophétique. C’était un drôle de compagnon que j’avais là. C’est cet instant que choisi mon fidèle estomac pour me rappeler l’heure qu’il était. Midi devait sonner ses douze coups. Je me levai, couvris ma toile d’une grande pièce de tissus blanc puis je sorti une carte de tarot incomplète, The death et mon alter égo astral vint si logé sans plus un mot. Je fermai ma porte avant de partir en quête d’un repas. Immanquablement, je devais passer par le grand Hall, ne connaissant point d’autre chemin qui m’éviterait de me perdre sur le trajet entre ma chambre et la salle à manger. Mais, le hall, contrairement aux fois précédente, n’était pas exempte de nouveau arrivant, du moins c’est ma théorie sur le statut des deux jeunes gens que aperçu du haut des escaliers. Et l’un deux, assis par terre, portait des vêtements qui me semblait sortit de mon époque. Peut-être un capitaine et avec un peu de chance, un pirate de surcroit. Peut-être connaissait-il Alice, charmante jeune femme dans un monde de pirate? Cette pensé fit naitre en moi l’espoir d’avoir peut-être quelques nouvelles d’elle. Quel idiot que je suis, seulement 7 jours s’était écoulé depuis ma disparition, à moins d’être dans le même équipage il y avait peu de chance que cette sotte espérance se concrétise. Un instant… le second jeune homme se précipita vers celui qui semblait de mon époque. Et ce rouge que je venais de remarquer… était-ce du sang? L’homme à la chevelure d’un bleu incroyable (je n’étais décidément pas au bout de mes surprises dans ce pensionnat) allongeant le blesser et je commençais à descendre rapidement les marches, le son de mes pas étouffer en partit par le tapis rouge lorsque des brides de parole paniqué me parvinrent : - …pas, t'es peut-être salement amoché, mais je suis avec toi, tu ne mourras pas.Puis, ce fut les cris d’un étrange petit animal, sûrement le AEA de l'un des deux jeunes hommes: - Secours ! .......................... Secours ! .............................Secours !L'homme à la chevelure bleu tourna la tête à ce bruit et, très probablement, me vit. -Que lui est-il arrivé? Fut la première phrase que mon cerveau réussi à faire articuler à mes lèvres dans cet instant de choc où je découvrir une grande blessure sur le torse. Il fallait arrêter le sang et vite. -Il faut essayer d’arrêter le sang. Fut la seconde. Je tombai à genou près du blessé, tassai les pans encombrant de son manteau et déchira sans ménagement sa chemise, révélant ainsi une vilaine blessure. Je pris les lambeaux de ce qui fut une chemise et m’en servit pour appuyer sur la plaie dans le but de stopper le sang. Puis, pour essayer de faire oublier la douleur à ce pauvre jeune homme, mais aussi pour calmé un peu la panique que je lisais dans le regard de celui qui le premier l’avait aidé je posai une question toute simple : -Comment vous appelez-vous? Peut-être faire parler le blesser ne l’aiderais pas, mais l’autre devait se changer les idées car il ne semblait pas bien aller. Mon regard se porta sur ce jeune homme aux cheveux étranges. Le regardant droit dans les yeux je jugeai sa force. Je savais bien qu’il ne me serait pas possible de porter ce jeune homme blesser jusqu’à l’infirmerie où nous devions aller pour plus de soin, mais lui en serrai probablement capable. -Il y a une infirmerie dans ce pensionnat, si vous le portez, je peux vous y amener. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] Lun 19 Nov 2012 - 2:47 | |
| Tout lui était tombé dessus avec la force et la vitesse d’un boulet de canon. Il avait à peine eu le temps de réfléchir ou même d’agir. Tout d’abord, le jeune homme aux cheveux bleus vif l’avait étendu sur le dos. Il avait une main sur chaque épaule et c’était avec une certaine délicatesse ou peut-être la peur d’infliger plus de douleur au pirate que l’homme aux cheveux bleus l’avait étendu.
« Allonge-toi par terre, ça peut calmer la douleur. Dis-moi, à part ta poitrine, tu as mal ailleurs?? »
Il lui fallu quelques secondes pour analyser la question. Puis une fois cela fait, le pirate repensa à ses pieds et à sa tête qui commençait à lui lancé quelques signaux de détresse. Pourtant la courte réponse d’Eliot contredisait le tout :
« Non. »
Un mot qui fut à peine soufflé à peine prononcé. Pourquoi une telle chose arrivait, hein ? Il devait rapporter un cadeau pour la petite Priscilla. Non ! Il ne fallait pas être pessimisme ! Il devait d’abord se concentrer sur son rétablissement futur.
« T'en fais pas, t'es peut-être salement amoché, mais je suis avec toi, tu ne mourras pas. »
Holà ! Il le prenait pour quoi-là ? Bien que ce fût une femme, elle n’était pas de la catégorie de ces nobles inutiles qui seraient morte par cette simple blessure ! Eliot en avait vu des biens pires, des biens plus graves ou même douloureuses. Fronçant les sourcils, il lui dit :
« Non, mais … mais pour qui … pour qui t’me prends ? J’suis un pirate ! Merde ! J’crèverai pas pour ça ! »
L’affirmation du type aux cheveux bleus l’avait irrité. Elle avait atteint sa fierté. Le pirate n’avait pas été sculpté dans la fine porcelaine.
« Que lui est-il arrivé ? »
Il n’en fallu guère plus pour qu’un autre personnage s’ajoute à cette histoire. Alors là ! Déjà qu’il avait mal, déjà qu’il avait froid et qu’en plus il se sentait plus qu’énervé par les propos du jeune homme qui lui était toujours inconnu, il fallait qu’une furie rousse lui tombe dessus. En plus, cette furie osait poser la question la plus idiote dans ce genre de situation. Il avait osé demander ce qui c’était passé !
« J’ai vraiment besoin de l’expliquer ?! »
En quelques secondes, l’indignation c’était changé en colère. Eliot fronçait les sourcils retenant, l’envie de lui foutre son poing dans le visage. Quelques secondes suffirent avant que le petit être roux lui arrache sa chemise ! Mais bordel ! Pour qui se prenait-il celui-là ?
« Qu’est-ce que … ? »
La question resta en suspends lorsque le visage du jeune homme roux se superposa à celui d’Al, un peintre qu’il avait rencontré quelques années plus tard. C’est avec horreur, si l’on peut dire que la jeune femme ― jeune homme ?― réalisa l’incongruité de la situation.
La colère qu’il ressentait c’était mué en rage puis rapidement en chagrin. Tout semblait pêle-mêle alors que son torse (qu’il pensait être sa poitrine à cet instant) était exposé au regard des deux hommes. Puis, ce fut dans un élan de pudeur qu’Eliot réalisa sa soi-disant nudité et que sa main qui tenait autrefois son chapeau agrippa les rebords du manteau et les tira avec violence pour le refermer, dans l’espoir de cacher sa poitrine qu’elle n’avait plus dû à son changement de sexe. Pauvre petite Alice qui ne savait pas ce qui s’était passé … Plus tard, plus tard il élucidera le pourquoi du comment. Lorsqu’il sera en mesure d’analyser la situation.
« Comment vous appelez-vous ? »
Il en avait d’autre comme ça lui ? Il ne semblait pas saisir la situation. Un soupir bruyant puis :
« J’sais pas si … si t’as vu, mais … mais … MERDE JE CROIS PAS QUE C’EST LE TEMPS DE POSER CE GENRE DE QUESTIONS »
Eliot était tout essoufflé par cette simple phrase qu’il avait hurlé avec une hystérie apparente, mais il marquait un point notre pirate. Pourtant c’était bien impoli de ne pas dire son nom … La politesse … Depuis quand s’en souciait-il lui ?
« Eliot »
Et puis quoi après ? Il avait mal et nécessitait les soins d’un médecin, pas dans cinq jours, mais plutôt maintenant. Il serra les dents. Au moment où il allait le préciser, le rouquin l’interrompit avant même qu’il ouvre la bouche pour leur dire :
« Il y a une infirmerie dans ce pensionnat, si vous le portez, je peux vous y amener. ― Oui … Oui ce serait plutôt bien ! »
Le pirate tenta de s’assoir. Il se crispait lorsque ces muscles durent forcer pour changer de position. Ça allait laisser une cicatrice tout ça … Malgré la douleur, il refusait de lâcher les rebords de son manteau, tentant vainement de cacher des formes féminines qu’il n’avait plus.
Dernière édition par Eliot Wolf le Dim 25 Nov 2012 - 0:30, édité 1 fois |
| | | Ж~Crossword Puzzle Addict~Ж Adrien S. Forester
+ Pseudo Hors-RP : Kréature • Age : 33 • Pouvoir : Te forcer à jouer son jeu. Ouioui. • AEA : Imbroglio. Un cochon d'inde vert. Qui parle l'humain, le chien, le chat ... Multilangue, ce petit. • Petit(e) ami(e) : Meuh. Devinez. RP en cours : Guess Who I Met .. [Eliot Wolf & Al Whelan]
Second ActeMessages : 29 Inscrit le : 09/07/2012
| Sujet: Re: Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] Mar 20 Nov 2012 - 11:28 | |
| Petit silence. Un motus, un arrêt dans le temps qui m'a apeuré quelque peu. J'avais demandé au souffrant si la douleur se ressentait ailleurs dans son système. Il semble moins tolérer cette affliction qu'il ne le laisse parraître;
- Non.
C'est officiel; monsieur joue la dissimulation. Je le sais plus que bien; Petit Ange a tenté des centaines de fois, en vain, de me duper avec ce petit manège qui, autant le dire avec honnêteté, m'exaspère un peu. Néanmoins, j'en reste là pour le mensonge; je ne veux évidement pas qu'il meurt, mais s'il juge une quelconque blessure peu douloureuse en comparaison de cette ... affaire, je n'y peux pas grand chose.
Vous avez remarqué? Ma détresse à diminué. Que cet homme m'ait affirmé que son intégrité physique n'est pas en péril, malgré mes soupçons face à ces dires, me calme assez grandement.
Okay, le gros vocabulaire prends le bord, maintenant ! À ma dernière réplique, le moussaillon est visiblement pissed off.
- Non, mais … mais pour qui … pour qui t’me prends ? J’suis un pirate ! Merde ! J’crèverai pas pour ça !
C'est à croire que j'ai démoli sa fierté. Il a pas l'air content du tout, le-pirate-sans-jambe-de-bois/sans-crochet/sans-bandeau-pour-oeil. Quoique, vu ce qu'il porte, je serais bien tenté de le croire. Sauf pour le chapeau à plume. Oui, son chapeau est vraiment beau, mais il fait plus indien avec toute la gamme de plumes qu'il y a dessus.
Avant que je puisse répliquer quoique ce soit, j'avais entendu les cris de mon rongeur multilangue. Quand j'ai tourné la tête, j'ai vu ...
Rouge. Cheveux Rouge. Hell no. Le rouge de la bâtardise, du manque de particularité. Ce jeune garçon vient juste d'arriver qu'il m'a déjà piqué à vif. Ce rouge, le rouge représente la colère. Mes idées baignent dans le rouge, le rouge sanguin de la violence.
- Que lui est-il arrivé ?
Comment tu veux que je sache ça, moi? C'est pas moi qui a une coupure à la poitrine, Einstein! Je n'ai pas dit ça, je l'ai juste pensé, comme j'ai pensé à la bêtise de cette question qui, de toute évidence, n'est d'aucune importance puisque ... on en a rien a foutre. On agi maintenant, on pose les questions plus tard, right?
- J’ai vraiment besoin de l’expliquer ?!
Je fais motus, encore une fois. Je me tais et j'entend la tête rouge sanguine ajouter;
- Il faut essayer d’arrêter le sang.
J'y avais pas pensé, à ça ! Quoique, comment tu veux faire ça, toi? Et là, sa stupidité me démoralise, carrément; il déchire la chemise de l'autre, qui est toute sale, et s'en sert comme compresse. Comme compresse crisse !
- Qu’est-ce que … ?
- Mais tu fais quoi, là? C'est sale, ça peut faire une infection !
Je me replaçai vers le pirate et l'homme aux cheveux démoralisants, et je retirai le lambeau de tissu jaunâtre/brunâtre rapidement. Je tentai de retirer ma nouvelle veste pour l'utiliser comme bandage ou compresse, mais je n'en eu pas le temps; le moussaillon avait refermé hâtivement son manteau sur lui, comme une petite fille sous l'effet de la pudeur.
Au bord du dénouement dans mon ''dénudement vestien'', je dit précipitamment;
- Fais pas ça, ton manteau est sale !
Je plaçai mon vêtement sur mon avant bras, et je réalisai a quel point il faisait froid ici; il doit mal se sentir s'il est mouillé en prime, le pauvre. Et à ce moment, autre phrase clé de la stupidité de la journée, monsieur Tomato juice nous demande;
- Comment vous appelez-vous ?
J'en arrive à me demander la question suivante; est-ce qu'il a un cerveau? Je le regarde, et je cries presque;
- Tu penses vraiment que c'est le moment pour les questions connes ?! Au lieu de ça, tu pourrais peut-être m'dire s'il y a une infirmerie ou je sais pas trop, quelque chose d'utile pour la situation ?!
- J’sais pas si … si t’as vu, mais … mais … MERDE JE CROIS PAS QUE C’EST LE TEMPS DE POSER CE GENRE DE QUESTIONS
Synchronisation ! Lui au moins, je vois bien qu'il à un peu de matière grise. L'autre en donne juste l'air, à ce que j'ai cru remarquer. Clairement, si il y a une infirmerie, c'est clair que c'est moi qui portera ...
- Eliot.
... Eliot jusque là. Justement, Eliot à pas très bonne mine, et il à l'air triste aussi. J'attends encore ma réponse, moi. J'attends. Tomato me regarde, il me juge, il me donne une envie de rouge sanguin sur sa face, pour être honnête. Il est bien gentil de me donner de l'aide, quoique son regard m'insupporte, vraiment beaucoup en fait. Il regarde, alors je regarde aussi, mes yeux teintés du plus pur des bleus le scrutent avec attention, dédain et questionnement. Je m'interroge sur lui, j'ai l'impression que la tristesse vue dans Eliot, il en est la cause.
- Il y a une infirmerie dans ce pensionnat, si vous le portez, je peux vous y amener.
Je souris franchement, ma prédiction était bonne; je devrai porter Eliot. Eliot qui à ce moment dit,
- Oui … Oui ce serait plutôt bien !
- En fait tu ne peux pas, tu dois. C'est pas mal tout ce qu'on peut faire, alors oui, on va là-bas.
Le moussaillon ensanglanté essayait de s'asseoir. Comme il avait de la difficulté je l'y aidai. Je le repris doucement par les épaules, et le redressât. Il ne faudrait pas qu'il se fasse plus mal.
- Doucement, Eliot. Force pas trop ! Et tu devrais lâcher ton manteau, il est sale, ta blessure peut s'infecter. Tiens, prends ma veste, au moins c'est sec.
Je lui désignai mon vêtement trônant dans le creux de mon coude, m'assurant que ni lui ni Eliot ne tombe par terre. Mon inquiétude était progressivement de retour; et si quelque chose arrivait durant notre cheminement jusqu'aux secours?
- Alors, elle est par où cette infirmerie?
Dis-je à la discrétion de monsieur Rouge Sanguin.
Dernière édition par Adrien S. Forester le Jeu 6 Déc 2012 - 2:26, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] Mer 5 Déc 2012 - 3:48 | |
| Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point. ~Pascal -Que lui est-il arrivé?« J’ai vraiment besoin de l’expliquer ?! »Réponse brusque, colérique. Pourquoi n’ai-je point pensé à changer mon attitude à ce moment comme je l’aurais fait une journée normal? Peut-être était-ce dû à cet état de panique silencieuse qui était la mienne à cet instant? Ou alors, mon subconscient avait-il déjà remarqué sa ressemblance avec Alice, Sébastian, son frère, et même avec leur père? Je n’en sais rien, mais c’est à peine si cette phrase avait trouvé le chemin de mon esprit, je ne serais même pas capable de la répété. -Il faut essayer d’arrêter le sang.Puis, je lui ai enlevé, non arracher serait un peu plus juste malheureusement, sa chemise sale. Elle était sale, certes, mais pas à un point trop inquiétant pour mon époque. Un « Qu’est-ce que … ? » surpris s’échappa des lèvres du beau jeune homme, un détail qui ne m’était venu que plus tard, mais je n’y ai pas prêté attention. Je l’avais utilisé tel une compresse, mais le jeune homme aux cheveux bleu vif, Adrien comme je l’ai appris plus tard, l’a enlevé brusquement s’exclamant : « Mais tu fais quoi, là? C'est sale, ça peut faire une infection ! » Encore une fois, la remarque n’avait pas eux plus d’impact sur moi que l’eau qui glisse sur les plumes d’un canard. Puis, le corsaire/pirate a refermé son manteau sur son torse musclé dans un élan de ce qui ressemblait à de la pudeur presque féminine. « Fais pas ça, ton manteau est sale ! »Adrien et encore ce mot qui revenait, sale. Nous ne venions pas de la même époque, car il n’était pas rare de voir des accoutrements bien plus répugnant à mon époque, même si dans la bourgeoisie, un semblant de propreté pouvait régner. Les rues étaient couvertes d’immondice, mais tous finissaient par s’y habituer… -Comment vous appelez-vous?« J’sais pas si … si t’as vu, mais … mais … MERDE JE CROIS PAS QUE C’EST LE TEMPS DE POSER CE GENRE DE QUESTIONS »« Tu penses vraiment que c'est le moment pour les questions connes ?! Au lieu de ça, tu pourrais peut-être m'dire s'il y a une infirmerie ou je sais pas trop, quelque chose d'utile pour la situation ?! »Des cris, en même temps. Mon esprit avait pris bien du temps avant de commencer se remettre à tourner normalement. Mais, il était déjà bien tard pour ça. Première impression? Un semblant de haine, j’en ai bien peur. « Eliot »Un murmure, un souvenir. Eliot, ce nom ne m’était pas inconnu. C’était un membre de l’équipage du Reaper qui avait prononcé ce nom me semblait-il, mais, là, je suis sûr. Mais, ce le moment n’était pas celui de poser des questions à ce jeune homme qui, lui au moins m’avais répondu. Aller Al, arrête de te prendre pour un médecin! Tu n’en es pas un, redeviens donc toi même, avais-je pensé. J’avais décidé de faire une transition modéré de "caractère", y aller trop brusquement aurait pu envenimer d’avantage mes relations avec eux. Ah, ceci c'est bien toi, le jeune homme qui se soucis de son image. -Il y a une infirmerie dans ce pensionnat, si vous le portez, je peux vous y amener.Je m’étais adressé directement au jeune homme à l’alter égo astral… particulier? « Oui … Oui ce serait plutôt bien ! »Eliot, ce beau jeune homme d’on l’image n’a de cesse de revenir à ma mémoire depuis notre rencontre. Mon Dieu, suis-je sous l’effet d’un sortilège? Probablement, mais cet attirance ne m’est pas si inconnu, j’ai plus d’une fois été attiré par des hommes, mais pas autant cette fois. Cette attirance est contre nature, elle est un affront faite à Dieu. Que m’arrive-t-il donc? Satan voudrai-t-il me voler mon âme? Existe-t-il vraiment? Les prêtres transmettent-ils vraiment la bonne parole de Dieu ou l’ont-ils tronqué? Je ne sais pas, je ne sais plus. Mais, je dois au moins finir de raconter cette histoire. « En fait tu ne peux pas, tu dois. C'est pas mal tout ce qu'on peut faire, alors oui, on va là-bas. » Il prit Eliot dans ses bras puisque je n’en avais pas la force pour le faire moi-même sans risquer d’aggraver la blessure ou, pire, d’échapper le jeune homme blond. Je m’étais retourné vers l’escalier, traçant rapidement le plan mental qui me permettrait de rejoindre directement l’infirmerie sans me tromper. Quelques secondes échangées contre de longues minutes. Je me suis mis en marche, empruntant le grand escalier pour monter à l’étage. Nous avons quitté ce hall à l’incommensurable richesse artistique pour nous diriger vers cet endroit où mille-et-un objet servait à la guérison et au rétablissement, même si la plupart de ces objets m’était inconnu. Des bouteilles fait dans un étrange matériau et emplie de liquides inconnus au bandage en passant par quelques simples, cet infirmerie recelait bien plus que ce qu’un médecin pouvait transporter avec luis dans sa trousse. -Cependant, je vous préviens messieurs que je n’ai vu trace d’un quelconque médecin ou assistant en ces lieux. J’avais fait une pause avant d’ajouter à l’adresse directe d’Adrien : -J’espère que vos connaissances en domaine de médecine sont plus accru que les miennes, car je ne connais guère que des bases et que plusieurs des articles de cette infirmerie ne sont point de mon époque. Je marchais, tournant tantôt à gauche tantôt à droite ou continuant tout droit. Nous nous rapprochions, je le savais. Je m’étais arrêté au-devant d’une porte. D’une main certaine, je l’avais poussé révélant une série de lit assortie à une petite table ainsi que de grandes armoires et des étagères un peu partout, qui contiennent une multitude de flacons et de médicaments. La pièce, assez vaste, était munie de larges fenêtres l’inondant de lumières, son sol et ses murs sont d’une propreté remarquable. -Nous y voilà. |
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| Sujet: Re: Guess Who I Met .. - Premier Acte ~ [Pv Eliot Wolf & Al Whelan] Jeu 6 Déc 2012 - 2:06 | |
| La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie André Malraux Sale ? Sa chemise n'était pas sale. Un peu terreuse, mais encore visible, ornée de quelques feuilles, cette chemise rentrait encore dans le normes de la propreté, du moins à l'époque d'Eliot. Son manteau également pouvait être considéré comme propre. Pourquoi cet homme aux cheveux bleus en faisait-il tout un plat ? Pourquoi disait-il que c'était sale ? De quel univers venait-il ? Pourquoi le garçon roux posait-il des questions idiotes ? Pourquoi Eliot lui répondait-il ? Les questions ne cessaient d'apparaître dans son cerveau, sans but, sans lien. L'infirmerie, enfin un sujet qui semblait utile, un sujet qui avait un sens, une utilité. Le sujet à peine effleuré sa douleur qu'il avait semblé oublier un instant s'imposa de nouveau, avec force. Il avait en fin réussi à ignorer la douleur, qu'elle le reprenait. Tout ce sel dans sa blessure commençait à le brûler. Il a crispé les dents. Maigre tentative pour bouger, plutôt pour s’asseoir. Encore une fois, la douleur s'attaqua à son torse. Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Et c'est lui qui se pose cette question, lui qui est un pirate, un brigand ? Sa main qui refermait le manteau glissa, cherchant le tricorne aux longues plumes. Les yeux verts du pirate ne quittèrent pas les deux jeunes hommes du regard. Il se sentait vulnérable. Il n'aimait pas ça. D'un mouvement vif, Eliot plaça son tricorne en équilibre précaire sur sa tête. Puis, un de ses bras s'accrocha au coup de l'homme à la chevelure bleue, tandis que sa main gauche retournait fermer le manteau. Jetant un coup d’œil rapide, le pirate vêtu de son manteau couleur olive vérifia rapidement qu'il avait tout. Il ne voulait rien abandonner de plus dans ce hall. Bien qu'il ne le savait pas encore, ce hall était l'entré de la prison qui lui aura fait perdre son frère, qui lui aura empêcher un retour à la mer. Tout était à sa place, il ne manquait rien, même les bourses qu'il n'était plus certain d'avoir étaient toujours accrochées faisant tinter le son de son or. Oh, douce symphonie qu'est le son de l'or s'entrechoquant. Coupant son inspection, le garçon aux cheveux bleus lui désignait sa veste en lui disant : «Doucement, Eliot. Force pas trop ! Et tu devrais lâcher ton manteau, il est sale, ta blessure peut s'infecter. Tiens, prends ma veste, au moins c'est sec.» Le pirate regardait, suspicieux, le vêtement qui trônait au creux du coude de son interlocuteur. Bien que l'étrange vêtement ne lui inspirait pas confiance, l'homme avait raison. Trempé comme il était, il risquait fort d'attraper la mort. Il laissa tomber son manteau au sol et posa la veste sur ses épaules. Il ne perdit pas une seconde avant de refermer sa main sur la fermurture éclaire, gardant ainsi le vêtement fermé. Il n'avait pas mis les bras dans les manches, mais, simplement, posé le tissu sur ses épaules, tel un châle. Puis, le petit homme aux cheveux davantage rouges que roux lui sembla bien perdu, puisqu'il prit un certain temps avant de commencer à bouger, avant de se diriger vers l'escalier qu'il venait à peine de descendre quelques minutes plus tôt. «Perdu ?» Sa voix était un peu plus faible, dû à l'immense blessure qui n'avait toujours pas cesser de déverser du sang. Petit vertige et les doigts du pirate se serrent sur l'épaule qui le soutenait. Il n'allait pas bien, même si monsieur aurait voulu le caché il n'aurait pas pu. Ne pas tomber, ne pas y penser, même. Un léger brouillard s'installait dans son cerveau. Peut-être avait trop fait travailler son corps blessé pour venir jusqu'ici ? Pourquoi peut-être ? C'était la seule explication. Sa journée avait été longue et douloureuse. Il n'avait eu, encore, aucune seconde de repos. C'est à ça que pensait l'ex-capitaine du Reaper en se laissant guider par les deux hommes qui l'accompagnaient. «Cependant, je vous préviens messieurs que je n’ai vu trace d’un quelconque médecin ou assistant en ces lieux.» Aucun médecin … Comment ça aucun médecin ? Comment pouvait-il y avoir une endroit réservé aux médecins et leurs patients, s'il n'y avait pas de médecins ? Si monsieur le pirate n'aurait pas déjà été blême, on l'aurait vu blêmir. Il n'avait aucune compétence en tout ce qui touchait la médecine et doutait de se rendre dans cet salle qui semblait se trouver à l'autre côté du bâtiment. Qui avait eu l'idée d'installer une infirmerie à l'autre bout de ce qui ressemblait à un château ? N'aurait-elle pas pu être plus près de l'entrée ? «J’espère que vos connaissances en domaine de médecine sont plus accrues que les miennes, car je ne connais guère que des bases et que plusieurs des articles de cette infirmerie ne sont point de mon époque.» Le pirate déglutit difficilement, sa main se crispa de nouveau sur l'épaule qui le soutenait. Il avait peur de mourir. Il ne voulait pas. Sebastian ne le lui pardonnerait pas. Évidement, rien n'était déjà joué. Rien n'indiquait que le destin lui réservait déjà sa fin, pourtant, le pirate, défaitiste, la voyait bien trop près. «Je suis un … un pirate. Je … c'est pas ça qui va me tuer … Seb ...» Le pirate fut pris d'un autre vertige et perdit pied. Ce fut à ce moment qu'il se laissa sombrer dans l’inconscience. Il n'avait plus la force d'avancer et sa blessure n'avait pas aidé. Il lui arrivait parfois de marmonner des noms: Priscilla, Magdalena, Seb, Ed' ou encore Al'. Bien qu'on pouvait en comprendre quelques uns, les autres semblait qu'un amas de syllabes dites les une par-dessus les autres.
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