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 Claude Blanc

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Invité
Invité


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Claude Blanc _
MessageSujet: Claude Blanc   Claude Blanc Icon_minitimeVen 16 Jan 2009 - 21:34

► Personnage:
Nom : Blanc
Prénom : Claude
Age : Apparence de jeune homme de 25 ans
Date de naissance : 16 mars 19XX ( Vous ne voulez pas savoir )

Histoire :

"Tu veux un bonbon, ma petite?...
- Ma maman elle veut pas que je parle aux inconnus.
- ..."

Et merde. Les jeunes de nos jours ne se laissent plus avoir par la méthode douce... Les parents commenceraient-ils à avoir une quelconque autorité sur leur progéniture? De son temps, on n'était pas comme ça, pour une friandise on tuerait père et mère, et Dieu sait combien il en aurait eu envie. Il n'avait pas été de ces enfants choyés, voire gâtés. Il avait été le deuxième garçon de la famille, coincé entre un aîné dont on exigeait beaucoup et un dernier qui avait le droit de faire un peu ce qu'il voulait. Lui? Il était l'invisible, celui dont on oublie l'anniversaire ou la remise des prix car il ne fut ni le premier, ni le dernier, juste une transition, un pont, un intermédiaire entre les deux, celui né pendant la guerre, comme si il avait été un moyen pour ses parents d'oublier l'horreur le temps d'une nuit et qui avaient regretté leur geste par la suite. Il était celui qui n'avait pas pu manifester de personnalité, il était bloqué, fiché, oublié. Il était celui dont on ne se rappelle jamais le nom sur les photos de classe, celui qu'on oubliait de réveiller l'heure de la sieste passée, celui qui n'avait pas de chambre pour lui. Il dormait avec son aîné et ses parents suggéraient à celui-ci qu'ils pourraient lui en aménager une. Lui, il garderait l'autre... Il était celui qu'on oublie d'inviter aux fêtes, celui dont on affirmait qu'on plaisantait avec lui, alors qu'il savait pertinemment que c'était de lui qu'on s'amusait. Il n'était pas tellement mignon, il n'était pas tellement moche, il ne faisait pas tellement de bêtises, il ne portait pas tellement de beaux vêtements aux fêtes de famille, il n'avait pas d'album photo à son nom. Il ne se débattait même pas pour garder ce droit d'exister, il se laissait guider par l'indifférence générale et cela lui suffisait. Le sobriquet de crapeau ne le fit plus pleurer, on s'habitue à tout.
L'adolescence avait été un pénible moment. Vous savez, le collège, les amis, les bandes, les crétins de troisième, les crétins tout court, les lycéens qui rackettent les plus jeunes, les modes, les boutons, les professeurs au bord de la crise de nerf, les bulletins difficiles, la crise, la pseudo-rebellion qui vous fera bien rire plus tard, l'envie de tout plaquer, de se laisser aller, de ne plus plaire à ses parents, de ne même plus chercher à plaire, l'envie de les révulser, qu'ils vous renient pour qu'ils vous laissent enfin tranquilles, de ne plus écouter, de ne plus parler, l'envie d'écouter d'écouter ses vinyles des Beatles, des Stones, de Janis Joplin dans la chambre, les yeux rivés au plafond, de les fermer, l'envie de mourir. Mai 68 s'était tout d'abord montré comme un moyen de s'échapper du système qui l'avait enfermé toute son enfance. Il avait 25 ans. C'était la dernière chance avant l'oubli, avant que le monde du travail ne le happe, ne le dévore et ne laisse plus de lui qu'une âme aigrie comme celle de tous ces bureaucrates qu'il croisait dans le métro. Les ailes de la liberté n'attendaient pas, on se sentait mieux après avoir brisé des carreaux, on criait, on cassait, on chantait, on se tenait la main, on tombait amoureux, on s'échangeait, on dansait, on fumait, on baisait, on jetait le premier pavé car on n'avait rien à se reprocher. On n'était pas des capitalistes, on lisait Marx et adulait Mao, on se disait que le drapeau français serait tellement mieux, sans le bleu et le blanc ! La Sorbonne était occupée, on criait la victoire, on criait la libération, on était les sans-culotte du XXe, on se sentait important, on se sentait participer au mouvement du monde, sûrs que cette agitation changerait à jamais la face du monde. On lançait un cocktail Molotov en criant son admiration pour l'URSS, on se faisait plaquer sur les pierres que l'on jetait un instant auparavant, on sentait le métal froid des menottes sur les poignets, on se disait finalement que sous les pavés, il n'y avait pas forcément la plage, il pouvait aussi y avoir un désert...

Et les enfants ne savaient même plus se rebeller un minimum contre les ordres de leur parents, ce qui le désespéra un peu. Cependant, il pourrait très bien lui apprendre comment faire... Lui, le rebelle, celui qu'on caricaturait dans les journaux bien-pensant de l'époque... Il esquissa un rictus cordial.

"Tu n'as pas besoin de parler, pour un bonbon.
- ... "

La fillette commençait à hésiter. Education ou pas, tous les enfants finissent par craquer.

Tous les rebelles finissent par calmer leur feu un jour. Lui de même. Après son arrestation, il avait erré une petite année en prison et une fois revenu, il n'était plus reconnu de sa famille, cette petite fratrie de gaullistes avaient mal digéré son comportement et l'avaient délaissé, ne reconnaissant son existence qu'afin de le rejeter. Il les avait noyé d'injures, de colère à peine étouffée. Bande de bien pensants incapables de prendre soin d'un membre de leur propre famille! Ses études ne valaient rien à cause des problèmes engendrés par les révoltes, sa vie venait d'être gâchée et il y avait participé. Dans son aveuglement, il n'avait rien vu à l'époque et tout entier possédé par la rancoeur, il s'était abandonné à la maladie de la débauche. Côtoyant les hippies, survivant en portant des caisses ou en faisant rouler des camions le long des routes de France, Rimbaud décrivait la bohème, il la réactualisait. Il rencontrait des filles, il buvait pas mal, il fumait aussi, et il vieillissait. Il avait fait l'amour, il l'avait construit, il l'avait détruit, aussi. Il avait eu des blondes, des brunes, une ou deux rousses. Les blondes et les brunes se laissaient plus vite courtiser lorsqu'elles étaient dans une bouteille. Il ne se fixait pas, il courait de l'une a l'autre, il s'était tenté aux hommes, il vivait au jour le jour, la nuit à la nuit. Jamais il ne s'était posé la question de l'avenir, jamais il n'avait pensé à une maison avec un jardin, un chien, des gosses. Celles qui tombaient enceintes il les jetaient plus tôt que prévu, il se croyait irrésistible, cependant avec l'âge le vice ne tient pas toujours la route. Il devient pervers, dégoûtant, révulsant. Il devenait laid et avec cette laideur venait le rejet. Il devenait le gras, le suant, l'horrible personnage, les filles qu'il avait connu étaient laides et piaillaient mais il y avait toujours des hommes pour se relaxer un peu à l'intérieur d'elles.

Il laissa son regard vicié glisser sur ses bouclettes blondes. Elle était indubitablement charmante. Il savait déjà ce qu'il ferait. Il savait déjà où ses mains se faufileraient, il entendait déjà les petits gémissements, les sanglots étouffés par la serviette qu'il enroulerait autour de sa jolie petite bouche. Mouillée la serviette. Si possible, chaude... Il voyait déjà la scène, il se passait, se repassait ses fantasmes. Il voulait un fil rose autour de la gorge de l'enfant, qu'il pourrait resserrer, comme la corde d'un pendu, pour moduler ses cris qui n'en seraient que plus captivants, il avait déjà cherché le costume qu'il lui ferait porter, il avait déjà préparé les draps...

Les draps, parlons en. Après avoir essayé de payer des putes pour combler le manque qu'il ressentait, il se sentait vendu à elles, enchaîné à leurs formes orientales, et la liberté qu'il avait mis tant de tant à acquérir commençait déjà à déserter sa conscience. Avant qu'il ne sombre totalement, il connut l'expérience qui changea radicalement sa vision des choses. Alors qu'il entrait dans son bordel habituel, il découvrit une toute jeune beauté qui le fit pâmer d'émoi avant même l'acte. Alors qu'il prenait possession de son corps, qu'il regardait au fond de ses yeux verts fixes, comme ne voulant pas regarder la réalité qui lui tendait les bras, il l'imagina moins raide, plus innocente, il l'imagina pousser des protestations, il s'imagina les étouffer. Il déchargea ses fantasmes en celle qui les avait fait naître. Il les avait trouvés, les enfants. Là, à la pelle. Ils étaient agréable, leur chair était tendre sous ses doigts, ils poussaient des cris ravissants... Le meilleur c'est qu'ils ne se plaignaient pas tous à leurs parents, on n'en entendait quasiment jamais parler, on ne le cherchait pas, on ne le soupçonnait pas. C'était le bon vieux routier du coin. Il était sympa.

L'éphéméride de son stupre passait déjà dans son esprit. Il ne manquait plus que la fille. Alors qu'il admira ses lèvres, il s'imaginait déjà les mordre. Alors qu'il inspecta sa gorge, il s'imaginait tendrement l'étouffer. Alors que son regard descendit sur sa robe, il s'imaginait déchirer le fin tissu. Alors qu'il remarqua la peau moite de la demoiselle sous le soleil assommant de ce mois d'Août, il imagina le goût salé de la chair de l'enfant lorgnant sur la friandise, et se dit qu'il n'avait plus qu'à attendre, difficile exercice...

Il crut même voir le futur, alors que sa vie défilait devant ses yeux au moment où la jeune fille s'approcha un peu plus de lui. Il crût se voir descendant de son camion pour une livraison, regarder le papier pour vérifier sur ces lignes gribouillées qu'il ne s'était pas trompé d'adresse, prendre la paperasse à remplir, sonner a la porte, ne rien entendre, entrer, être enfermé... Rajeunir, d'un coup. Parce que l'endroit n'acceptait que des jeunes. Rajeunir, comme ça, retrouver ses vingt cinq ans, retrouver le pavé entre ses mains et l'avenir lui tendant les bras. N'importe quoi, il fantasmait sur des maisons, à présent... Autant fantasmer sur la vierge peu farouche qui le regarda une dernière fois, curieuse.

Les doigts de l'enfant se refermèrent sur le bonbon dans la paume de l'homme, et le piège se referma sur elle. Les bons ne gagnent pas toujours.

Caractère : Claude Blanc. 65 ans. Communiste. Tendances perverses, voire pédophiles. Même si il a récupéré son jeune corps, ses tendances n'ont pas disparu. Disons qu'elles se sont accentuées, car le sentiment de légitimité de ses pulsions s'est justifié. Cependant, il est également condamné à les frustrer, sa raison lui disant - faute de conscience - que les enfants n'étaient pas forcément aussi discrets que les autres, et étant donné qu'il avait beaucoup moins de place pour se cacher et qu'il y avait beaucoup moins de suspect... Non, ce n'était pas une bonne idée pour s'assurer bonne vie dans le pensionnat, même si refouler ses envies relève de la torture. Il dévore des yeux les jeunes gens, et aime beaucoup les personnes au visage poupin, aux traits encore épargnés par les traits de la vieillesse. Il reste très séducteur, cherchant toujours un moyen de passer du bon temps. Néanmoins, sa personnalité ne se confine pas à cela, bien heureusement. En tant que personne avec qui l'on passe du temps, si l'on omet sa perversité maladive, repoussante, ignoble... C'est quelqu'un de plutôt agréable. Rebelle aux idées politiques actuelles, il reste dans sa position de 68 ( faute d'être en 69 ) juste pour ne pas oublier la liberté de cette masse, de ce monstre formé les centaines, les milliers de corps défilant dans les rues, pour ne pas oublier la chaleur et l'ivresse, la seule période de la vie où il s'était senti libre de tout fardeau. Il est un formidable ami, celui que l'on aime inviter, celui qui raconte des blagues salaces en sirotant un verre de biere, le sourire en coin. Extraverti, presque brutal dans ses relations, il n'est parfois pas très fin malgré une culture génerale solide. Il aime, ou il n'aime pas. Ca lui plait, ou ca lui plait pas. Il se determine souvent au premier regard et en demord difficilement par la suite, cependant il est du genre à avoir beaucoup d'amis et pas mal de personnes qu'il apprécie, même si ce n'est pas réciproque (Et si vous avec une belle poitrine bien ferme, il est tout à fait preneur).

Physique : Claude était quelqu'un de tout bonnement immonde, gras, plein de rides et de boutons, les yeux un peu ternis, vicieux... Mais en rentrant au pensionnat, il a récupéré ses vingt ans. Ah, les vingt ans, il se sentait irrésistible, beau, intéressant. C'était non sans peine, car il l'était. Charmant, c'était un bon mot pour le décrire, mais indiscipliné aussi. C'était un charme rebelle qui venait d'échapper à la tutelle de ses parents, c'était le soixanthuitard en blouse qui jetait des cailloux sur les policiers, il était encore énergique et rêveur avant de perdre toute confiance qu'il avait en l'avenir. Ses longs cils papillonaient avec une grâce encore inaltérée, ses yeux vifs semblaient toujours chercher une nouveauté à laquelle se raccrocher, son petit nez. Ses traits était plutot réguliers et son look d'enfant sage à la chevelure carrée commençait à disparaitre, il n'avait pas encore les cheveux longs des hippies mais une sorte de tignasse rebiquante, des meches brunes partant dans tous les sens pour se donner un air moins conformiste. Son sourire assuré de jeune premier lui faisait se donner des airs, et le jeune coq n'avait pas encore perdu ses plumes. D'une carrure plutôt athlétique, il est dans la moyenne avec son mètre soixante treize. Son teint pale témoignait de la longue vie qu'il avait passée à l'ombre. Maintenant, il ne craignait plus le soleil et voulait bien s'y risquer, quitte à s'y brûler. Son corps même relatait l'éphémère histoire de son éclat, avant de doucement se consumer dans la glauque pénombre de ceux qui ont perdu leur soleil, faute d'avoir tenté de l'égaler.

Pouvoir : Solidifier l'air
Alter Ego Astral : Un faon non baptisé

Passion(s) : Les enfants, la strangulation, les rubans, les serviettes, les revues coquines... Il aime bien parler rebellion et s'amuser avec ses amis
N'aime pas / Phobie(s) : La vieillesse, les bien pensants, les droitistes

► Pour avoir le personnage :
Avez-vous bien lu les règles ? [Validé.Shad]
Où avez vous trouvé ce forum ? C'est inavouable 8D Deki, pensant me refiler un de ses sites pornos préférés, m'a envoyé par erreur xX Pensionnat Interdit Xx OoO ( Moi? M'amuser a détruire des réputations?...)
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? Oui
♦ ...Dans ce forum ? Oui.

[Je me suis pas foulé mais je veux pas que le post dépasse la limite è_é]
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B.N.B.B.
Eva
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Féminin Pseudo Hors-RP : Shad
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• Age : 31
Messages : 1226
Inscrit le : 23/01/2007

Claude Blanc _
MessageSujet: Re: Claude Blanc   Claude Blanc Icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 2:28

Tout est il me semble très bien. Très chouette personnage en tout cas (je me comprends).
Je te valide mon très grand. \o/ Merci pour ton inscription.
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Claude Blanc

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