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 Une entrée.. Hmm.. Explosive ? [ONE-SHOT]

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Une entrée.. Hmm.. Explosive ? [ONE-SHOT] _
MessageSujet: Une entrée.. Hmm.. Explosive ? [ONE-SHOT]   Une entrée.. Hmm.. Explosive ? [ONE-SHOT] Icon_minitimeSam 29 Déc 2012 - 17:20

« Je courais. Je ne voulais pas m’arrêter. Il était mort, il était mort, mort, mort, MORT ! Alex était mort. Mon seul ami. Pourquoi ? Pourquoi encore moi ? »

C’est ce que pensait Candy, en pleine course. Elle devait trouver de l’aide. Peut-être que si les secours arrivaient assez vite… Peut-être qu’ils pourraient sauver son meilleur ami… Elle savait que c’était déjà trop tard, mais s’accrochait à ce petit espoir, impossible certes, mais humain. Il commença alors à pleuvoir. Les pleurs du ciel se mélangèrent aux larmes salées qui coulaient le long des joues de la jeune fille. C’était comme si le ciel faisait lui aussi le deuil d’Alex. Mais tout n’était pas perdu, Candy venait d’apercevoir une sorte de maison. Assez vieille, mais il était possible qu’il y ait encore des gens à l’intérieur. Candy s’arrêta devant le palier. Elle était trempée par la pluie. Du sang coulait de sa main gauche. Elle avait du sang sur sa robe aussi, le sang d’Alex, sûrement. Bref, elle n’avait pas l’air très clean comme fille. Doucement, elle posa sa main indemne sur la poignée de la porte. Elle hésita, une mauvaise sensation venait de s’emparer et un frisson avait parcouru son échine. Cette maison était louche. Tant pis. S’il y avait la moindre chance pour sauver son meilleur ami dans cette maison, alors elle y allait sans hésiter. Elle appuya sur la poignée et poussa doucement la porte, qui s’ouvrit en grinçant.

L’intérieur de la maison ne correspondait pas du tout à l’extérieur. Tout était trop lumineux alors qu’il faisait nuit dehors, notre sucrerie dut cligner plusieurs fois des yeux avant de pouvoir y voir clair. Et pendant ce temps, la porte se refermait derrière elle et l’enfermait à jamais. Elle tourna la tête d’un coup, faisant voler ses couettes mauves, en entendant la porte claquer. Elle se précipita et essaya de la rouvrir, mais impossible, elle ne voulait pas bouger. C’est comme si elle était scellée. Qui était l’auteur de cette mauvaise farce ?! Elle devait retourner dehors, Alex l’attendait ! Il fallait qu’elle sorte d’ici, et vite ! Si elle ne pouvait pas ouvrir la porte, alors elle allait la détruire. Une de ses mains s’approcha d’une des bombes attachées dans ses cheveux, mais avant même qu’elle ne la touche, celle-ci explosa, créant un cratère de dix mètres autour d’elle.

Candy ressortit en toussant à cause de la fumée. « C’est con, ça va réveiller les voisins… » Murmura-t-elle avec un sourire sarcastique. Elle se souvenait d’avoir entendu cette réplique dans un film. Après, lequel, elle ne s’en souvenait pas. Cette phrase allait parfaitement à la situation. Sauf que des voisins, il n’y en avait pas, mais ça, on s’en fout un peu, hein ? Ce n’est pas comme si on s’occupait des détails. Notre sucrerie avait bien de la chance de résister aux explosions, sinon bah… Elle serait morte depuis un bail. Enfin, bon, reprenons. La fumée commençait à se dissiper et Candy imaginait déjà sa porte de sortie. Un grand trou dans le mur… Ça serait parfait ! Mais même un petit trou suffirait, après tout, la porte semblait quelque peu résistante.

« Tsss… Tu resteras toujours une gamine, Candy. Ça ne sert à rien, tu es prise au piège maintenant. »

La voix qui avait susurré ces phrases, Candy ne la connaissait que trop bien. Une voix douce, qui invitait à l’écouter. Mais cette voix était mauvaise, on sentait les mauvaises intentions derrière. Cette voix avait bercée son enfance. Cette voix avait fait de ses nuits des cauchemars. Cette voix l’avait toujours effrayée, quand elle était jeune. Mais maintenant, elle n’avait plus peur. Elle se tourna lentement vers l’origine de la voix et baissa les yeux, comme elle le pensait. Il y avait un serpent, un serpent énorme qui la regardait. Il était noir comme le charbon, plus noir que sa propre ombre. La lumière ne se réfléchissait sur ses écailles. Il donnait le sentiment d’être juste une hallucination, une illusion de notre esprit pour nous effrayer. Et ses yeux. Regarder ses yeux. Ils sont rouges, rouge sang et ils vous fixent. Croyez-la, la nuit, rien n’est plus effrayant que deux points rouges dans l’obscurité totale qui sont pointés sur vous. Et Candy sait de quoi elle parle. Les pupilles mauve profond de la jeune fille transpercèrent celles du serpent, cherchant à savoir s’il existait réellement. Et s’il existait, il était censé être enfermé dans un placard à l’orphelinat. Que faisait-il ici ?

La fumée avait enfin disparu et Candy jeta un regard, derrière elle, vers la porte. Elle n’avait rien. Même pas une petite fissure. Elle se retourna, ignorant le serpent parlant pour le moment et marcha jusqu’à la porte. Chaque pas lui semblait difficile. Une fois devant la porte, elle s’arrêta et ne bougea pas pendant une longue minute. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que le sort s’acharnait contre elle ? Pourquoi ne pouvait-elle pas être heureuse, comme toutes les autres filles de son monde ? Pourquoi était-elle née avec un don bizarre ? Pourquoi était-elle devenue une arme ? Pourquoi était-elle rentrée dans cette foutue maison ? De rage, elle donna un coup de poing contre la porte, de sa main blessée. Le sang coula un peu plus, les gouttes tombaient au sol avec un clapotis apaisant. Elle se laissa tomber à genoux, créant une traînée de sang le long du mur.

Elle pleurait. Elle ne bougeait pas, c’était des larmes silencieuses qui coulaient le long de ses joues. Etonnement, elle n’entendit pas le serpent se moquer d’elle. Elle aurait parié qu’il l’aurait fait. Mais bon, elle avait toujours été nulle en pari, alors… Elle était sûre, maintenant, que le serpent dans son dos ne lui voulait pas de mal. La preuve, il lui laissait le temps de se calmer. Et elle en avait bien besoin. Après avoir repris le contrôle d’elle-même, elle essuya ses larmes, fatiguée d’être aussi faible, et s’assit contre la porte imposante. Elle regarda pour la première fois la pièce, dans son ensemble. C’était une très belle pièce, d’ailleurs. Imposante, richement décorée. On aurait le hall d’une grande place, comme un château ou un palais. Il y avait un lustre avec pleins de cristaux, au plafond. Il éclairait beaucoup trop ! Candy avait mal aux yeux. Si seulement il pouvait juste s’éteindre… Et hop, la nuit envahit le hall entier, provoquant une moue surprise de la part de la jeune fille. Elle fronça les sourcils et souhaita qu’il se rallume, mais qu’il éclaire un peu moins. Voilà, comme ça, c’était parfait. Candy ne comprenait pas bien ce qu’il se passait, mais soit quelqu’un lisait ses pensées –ce qui lui paraissait impossible- et jouait avec la lumière, soit c’était elle qui faisait ça, ce qui est normalement impossible. Bref, elle ne savait vraiment pas ce qu’il se passait.

Elle regarda le serpent noir. Il n’avait pas bougé depuis tout à l’heure. Elle affronta son regard perçant sans fléchir. Elle voulait des réponses. Et elle allait en avoir. Le serpent se redressa un peu et attendit qu’elle pose toutes ses questions. Elle se releva doucement en faisant un bilan à voix haute. Elle avait retrouvé son calme habituel.

« Je suis entrée dans ce que je pensais être une maison abandonnée et me voilà dans ce qui ressemble plus à un manoir qu’autre chose. J’essaye de sortir, mais c’est apparemment impossible. Tu me dis que je suis maintenant prise au piège. Il n’y a vraiment aucun moyen de s’échapper de cette demeure ? Et d’ailleurs, où suis-je exactement ? Quel est cet endroit ? Elle marqua une pause. Parlons-en de toi, maintenant. Tu n’es pas censé exister. Tu es juste une peur de petite fille. Pourquoi es-tu ici alors ? Quel est ton rôle exactement ? M’effrayer ? »

Elle n’était plus qu’à un mètre du serpent. Ils se fixèrent longtemps dans les yeux, Candy attendant des réponses à ses questions et le serpent semblait la tester. Puis au final, sans répondre, il tourna la tête. Candy suivit le mouvement et vit alors une sorte de panneau. Intriguée, la sucrerie alla jusqu’au panneau. Dessus, des mots, plus étranges les uns que les autres. Elle regarda par celui qui lui semblait le plus ancien et commença à lire à haute voix tout en faisant de petits commentaires par moments.

« Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie. –Ca commence bien… - Je vous souhaite la bienvenue, en tant que pensionnaire, dans votre nouvelle et éternelle demeure. Ceci n’est nullement une farce de mauvais goût, je n’ai aucunement le temps de plaisanter, ni l’envie de rire. –En effet, comme farce, c’est moyen… Attendez, pensionnaire ? Cet endroit est un pensionnat ?- Vous allez bientôt vous rendre compte que cet endroit maudit vous retient prisonnier. Est-ce de la magie ? La réponse à cette question est oui. Si vous ne me croyez pas, tentez d’ouvrir la porte. N’hésitez pas ! –Ah non, ne vous inquiétez pas pour ça, je n’ai pas hésité…- J’ai, comme vous, déjà désespérément tenté de sortir des centaines de fois... en vain. Alors ? Convaincu(e)? –Plutôt, oui…- Bien… Pour vous éviter une perte de temps colossale, je vais vous retracer les grandes lignes de votre nouvelle existence. Sachez que ce pensionnat étant magique, il va falloir vous résoudre à croire à tout, même aux faits les plus invraisemblables. Candy ne put s’empêcher de jeter un regard au lustre. Ne paniquez pas si jamais vous faites vous-même des choses inexplicables : en entrant dans ce pensionnat, vous vous verrez doté(e) d’un pouvoir qui vous sera propre. –Un pouvoir ? Candy regarda ses mains, puis le lustre. Intéressant… Comme si je n’étais pas assez bizarre.- De plus, vous allez retrouver dans l’enceinte de cette prison un ami que vous aurez oublié depuis quelques temps déjà... N’ayez donc aucune crainte si un animal vient à vous parler. –Un ami ? Le serpent ? Magnifique. Sublime. Qui a eu l’idée géniale de faire revenir un cauchemar oublié ?- Cela ne sera que votre Alter Ego Astral. Je vous souhaite de rester en vie et de toujours garder espoir. Cordialement, Periple Skye. »

Eh bien, pour des révélations, c’étaient des révélations. L’endroit où elle se trouvait était en fait un pensionnat. Cela enlevait une partie du mystère. Qui dit pensionnat dit peut-être infirmerie ? Elle aurait besoin de soigner sa main blessée. Enfin bon, ça pouvait attendre. Et apparemment, il n’y avait pas de sortie, du moins personne n’en avait trouvé. Continuons… A propos de ce « pouvoir »… Candy leva les yeux vers le lustre et voulut qu’il s’éteigne complètement. Eteint, allumé, éteint, allumé, éteint. OK. Elle pouvait contrôler la lumière dans la pièce. Mais tout à l’heure, une de ses bombes s’était déclenchée toute seule. Est-ce que ça signifiait qu’elle pouvait contrôler tout ce qui était électrique ? Elle nota dans un coin de sa tête d’essayer plus tard sur divers objets, afin de vérifier sa théorie. Et enfin, le clou du spectacle, l’ami que Candy a oublié. Elle jeta un coup d’œil au serpent. Bah. Elle aurait pu tomber sur pire. Il n’était pas très méchant, comme serpent. Peut-être qu’elle allait réussir à s’entendre avec lui, un jour. Qui sait ce qu’il se passera dans ce pensionnat bizarre… Elle reporta son attention sur les autres feuilles accrochées au panneau. Elles disaient toutes un peu la même chose… Sauf une qui retint son attention, écrite par un fantôme. Il recommandait de ne pas aller dans la forêt en période hivernale. La chasse à l’homme y était autorisée. Waa… Intéressant. En fait, ce pensionnat promettait d’être amusant ! Candy n’aimait pas forcément tuer, mais si elle pouvait s’amuser alors tout allait bien ~

Elle finit par s’éloigner du panneau. Elle s’approcha du serpent, le regard dur. Ils se fixèrent longuement. Puis d’un coup, Candy lui fit un grand sourire. Elle avait adopté le serpent. D’ailleurs celui-ci la regardait, un peu troublé.

« Bon, on y va ! Candy se mit à trottiner vers le couloir le plus proche et se retournant en ne sentant pas le serpent la suivre. Je veux trouver une infirmerie. Tu viens, hmm…
-Nagini.
-Tu viens, Nagini ?
-Tss... Tu n’as pas changé, espèce de gamine insolente. Qui t’a autorisé à me tutoyer ?
Malgré ses paroles, il ondula doucement vers elle.
-Et c’est toi qui dit ça ! »

Et ils partirent explorer le pensionnat, en se disputant avec amour ~
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