Zoé poussa la porte et entra. Elle se retrouva dans un magnifique hall d'entrée. En face d'elle se dressait un très grand escalier avec de très belles marches qui attiraient irrésistiblement la jeune fille. Elle se pencha un peu et découvrit sur sa droite un petit panneau sur lequel était affichés ce qui ressemblait beaucoup à de petits messages. Ses yeux balayèrent très rapidement le panneau et furent attirer par les mots «maudits», «prisonniers» ou encore «mystérieux». Elle n'y prêta pas vraiment attention et se concentra plutôt sur la beauté de la pièce. Elle lâcha un juron tant elle était émerveillée. Tout à coup elle se rappela que son père l'attendait chez elle, à contre cœur elle se résigna à partir se promettant de revenir le lendemain. Elle s’avança vers la porte et quand elle voulu sortir celle ci se referma brusquement. Zoé tenta d'ouvrir la porte, en vain elle était bel et bien coincée à l’intérieur. Elle n'était pas de ces filles qui ont peur de tout mais pour une fois, Zoé ne se sentait pas rassurée à l'idée de rester enfermée ici. Elle retourna près du panneau et s'attarda plus longuement sur les quelques messages qui étaient inscrits. Elle pensa tout d’abord à une blague de mauvais goût, elle soupçonnait ces amis de lui faire une farce comme ils en avaient tant l'habitude. Malgré tout, au fil de ses lectures elle se surprit à croire à tout cela. Et si c'était bien vrai ? Si elle était vraiment condamnée à rester ici jusqu'à la fin de ces jours ? Elle ne pouvait y croire mais une petite voix dans sa tête lui disait que si, c'était bien vrai. Bizarrement elle n'avait plus peur, elle se sentait un peu ici comme chez elle. Cette pièce qui était si belle l'attirait irrésistiblement. Elle n'avait qu'une seule envie, continuer sa découverte et voir ce qu'il se cachait après, derrière ce grand escalier. Que trouverait-elle ? Elle se hissa sur la pointe des pieds pour essayer d'apercevoir le fond de cette escalier. Tout était si sombre, elle ne distinguait qu'un nuage noir. Elle devait y aller pour savoir. Elle monta donc deux à deux les marches de se grand escalier et commença à arpenter ce qui était devenu sa demeure, pour l’éternité.