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| Sujet: Joie, guerre et cruauté [ pv : Alaska & Hermione ] Mer 20 Fév 2013 - 14:56 | |
| Hermione riait. Dans la grande salle au parquet luisant, elle avait fait son apparition. Il était encore tôt ce matin là, l'excitation remplaçait la fatigue car chaque jour passé au manoir était une découverte surprenante et la journée était belle, un soleil splendide faisait répercuter ses rayons à travers les fenêtres de la pièce, si bien que l'on aurait dis qu'une mosaïque dorée avait été peinte à même le sol. La jeune fille s’émerveillait de ce spectacle anodin mais son reflet à elle était bien plus captivant. Un miroir géant, qui correspondait en réalité au mur entier lui renvoyait son image, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était plus vue, elle avait pris de la carrure, ses épaules s'était élargies et elle était plus grande. Ce qu'elle voyait d'elle la rendait stoïque, elle pensait peut être qu'elle ne changerait pas, que les "hybrides" ne pouvaient pas être modifiées, or elle en était la preuve vivante, mais alors si le corps changeait l'esprit le pouvait aussi, peut être ... Elle remettait ce raisonnement à plus tard. Sa robe légère rose pastel volait, Hermione n'avait jamais froid, elle hésitait même à se promener pieds nus. Elle faisait craquer le sol à chacun de ses pas, juste pour voir à quel point elle en était capable. Puis elle se jetait contre la rambarde d'un balconnet qui ornait une des fenêtres, contemplant encore un peu les alentours du manoir et se penchant dangereusement pour voir si quelqu'un là regardait, mais non... personne. Lassée, le rose lui montant aux joues elle refermait la fenêtre. Il y avait une cheminée dans la pièce mais celle-ci ne fonctionnait pas, sur son portant trônait divers objets qui attirèrent Hermione, une coupe en verre finement travaillée, un ciseau de couture représentant l'envol d'un cygne et un collier mélangeant perles en bois et plumes. Il n'était pas rare de trouver des objets abandonnés un peu partout dans le manoir, on ne pouvait savoir si s'était des effets personnels égarés ou bien simplement du mobilier. Elle décida de ramasser le collier sans avoir aucun remords et se présenta pour la deuxième fois face à la glace bien décidée à accrocher à son cou son acquisition.
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Rock And Roll Queen Alaska
+ Pseudo Hors-RP : Zapii • Age : 30 • Pouvoir : Un charlatan sait faire croire n'importequoi à tout le monde • AEA : Shavraska, La Déesse Nordique transformé en Lapin Blanc • Petit(e) ami(e) : Chut. RP en cours : - Mister Freeze is cold everywhere avec Marie-Colombe Mazarin ( Never <3 )
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| Sujet: Re: Joie, guerre et cruauté [ pv : Alaska & Hermione ] Ven 1 Mar 2013 - 21:58 | |
| Je me baladais une cigarette dans la bouche, une canette d'une main et un briquet de l'autre.
J'avais la démarche d'une putain et je respirais comme une attardée. Mon souffle était lent et bruyant, mes pieds retentissaient contre le sol. A moi seule je faisais un vacarme énorme. De plus je me baladais dans les couloirs, la musique à fond et je ne pouvais pas m'empêcher de me déhancher. Oui j'avais effectivement l'air d'une attardée. On entendait des gens murmuraient dans les couloirs. On entendait ces horribles gens. Ils me pointaient du doigt, m'insultait à voix basse et on riait de moi. Je les voyais, je les écoutais et sa faisait mal. Ils me faisaient mal. Je respire mal à cause de la cigarette, je fais du bruit à cause de l'alcool, j'ai l'air d'une putain à cause de la musique. Alors taisez-vous, taisez-vous tous. Je ne veux plus vous entendre, vous ne me connaissez pas. Vous ne connaissez pas cette Haïder Alaska Brook. Je bois à cause de ma tristesse, je fume pour mourir et j'écoute de la musique pour oublier. Ce n'est pas de ma faute si je suis ainsi. Je ne peux rien changer. Je suis ainsi, modelé et formé par la vie. mes traits sont creusés par la fatigue que m'inflige cette vie. Je ne m'aime pas, je ne me suis jamais aimé. Si, une fois, lorsque j'étais à ses côtes, lorsque j'étais près de lui. Je suis un déchet. Je ne vaut rien, j'essaye de vivre mais ce n'est pas une vie. Ce que j'ai c'est un piège. Un piège infernal, c'est la réalité, cette réalité horrible. J'ai été prise dans ses griffes et alors me voila là. Je marche, je respire, je me déhanche et je ne sais pas où aller. Je suis mon destin, mon futur, mon intuition. Mes pas me mènent là où je devrais aller, là où une puissance divine a décidé que j'irais. Je ne crois pas en Dieu, Dieu me fait trop mal. Dieu m'a fait souffrir et quand j'ai prié pour lui avant de dormir il ne m'a pas aidé. Il m'a laissé là où j'étais, c'était à dire une maison de fou. Comment peut-on croire à Dieu après ce que j'ai vécu ? On ne peut pas, Dieu m'a fait rire et sourire mais c'est fini. Lui aussi m'a fait mal. Si Dieu existerait vraiment je lui en voudrais. Je lui en voudrais au point de le faire souffrir comme il m'a fait souffrir
Mon coeur s'accélère, mes pas s'accélèrent. DESTIN ! Mène moi là où je dois y aller. Mène moi à cet endroit où je pourrais abandonner toutes mes émotions si contradictoires, à cet endroit où je pourrais crier et pleurer sans que personne ne m'entende. Je veux m'abandonner à toi, destin. Rend moi heureux, rend moi plus heureux que me l'a permit l'Amour, Dieu et l'Amitié. Je ne crois plus à cela. Je ne crois plus en l'Amour. Je ne crois plus en Dieu. Je ne crois plus en l'Amitié. Je crois en toi Destin. Il ne me reste que toi et la Chance. Seulement la Chance fait partie entièrement du Destin. Il ne me reste que le Destin, c'est ma seule raison de vivre, ma seule raison de marcher, de manger et dormir, ma seule raison de " vivre " cette vie qui n'en est pas une. Je ne crois plus en rien, je ne veux plus croire en rien. Alors je défonce ce corps, il absorbe des quantités astronomiques de stupéfiant, inspire une quantité énorme de tabac et enfin mon foie résiste aux litres d'alcools plus ou moins forts. Un jour ce corps s’effondra et alors tel Jimmy Hendrix, je mourrais dans mon propre vomi, mon propre déchet, mes entrailles. Une mort douce où personne ne m'entendra crier, une mort douce où je ne souffrirais pas. De toute façon je ne veux pas mourir. Je provoque la mort, je l'attire mais je ne la crée pas. Je ne suis pas comme ces idiots, je ne veux pas mourir à cause de ceux qui pense de moi. Ce que les gens pensent de moi ne m’intéresse pas. Je ne supporte juste pas le fait que tout le monde se plaint, que tout le monde parle sur les autres. Regardez chez vous avant de parler.
« La Fille aux Cheveux rose, Pinkreep. »
Mon Destin me mène jusqu'à la salle de Bal. Au milieu se trouver notre cher Hermione, la meuf aux cheveux rose. Je ris en la voyant, je ne crierais pas. Ce n'est pas moi qui va crier mais plutôt elle. Je rie, pose le briquet sur la table. Je m'approche d'elle, je souffle fort, je ris. La musique s'arrête, batterie faible. Je ne me déhanche plus, je ne rigole plus. Mes yeux se perdent dans les siens. Je regarde, j'observe. Je jette la cigarette de ma bouche jusqu'au sol, je l'écrase avec mon pied. Plus de cigarette, plus de briquet. J'ai déjà plus de liberté. Je m'approche encore un peu d'elle, je ris encore plus fort. Je lui plaque la canette contre son torse.
« Bois Pinkreep. Détends-toi. »
Puis j'ai rajouter :
« Ou je te crame les cheveux. »
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