« Bonjouuuur ! Avez-vous chois-… »

Le grand sourire de Toya se figea face à cet homme mystérieux en haut de forme et au sourire en coin. Elle le reconnaissait. Christian Irvine. Et il n’était vraisemblablement pas là pour goûter à ses nouvelles pâtisseries.

« Je crois que ça fait un moment que vous cherchiez ceci, non ? »

A ses mots, il sortit de sa poche un morceau de papier froissé, similaire à ceux gardés dans un coin du GGL. Une feuille du journal de Rudy … Pantoise, la gérante du café n’était pas certaine de comment elle devait réagir … Féliciter le I. d’avoir trouvé une feuille pour eux ? Euh …
Voilà un long moment déjà que les pensionnaires étaient à la recherche de ces feuilles, espérant trouver la page qui leur servirait à enfin sortir du pensionnat. Malheureusement, jusqu’alors, ils avaient fait choux blanc.

« Ça parle d’un soit disant moyen de sortir … Des bêtises. »

Scriiiitch. Scriiiiitch. Scriiiiiitch.
Christian lança dans les airs la pluie de confettis dont les petits bouts se mirent soudainement à se consumer. D’un geste théâtral, il se retourna afin de pouvoir être entendu par toute l’assemblée présente dans la salle, l’air moqueur :

« Vous pensiez vraiment qu’on vous laisserait chercher ces feuilles comme ça ? On avait déjà trouvé celle-là depuis bien longtemps. Enfin bon, il fallait bien finir par rétablir la vérité. Voilà pourquoi je suis là. C’est comme ça … J’espère que vous êtes contents et que vous avez appris des choses intéressantes. Dans tous les cas, ce n’est pas comme ça que vous allez sortir. Cependant, nous comprenons que vos mondes d’origine vous manquent, chers pensionnaires. Afin de combler votre besoin, nous avons créé une nouvelle salle rien que pour vous, au premier étage. J’espère qu’elle vous plaira … Sur ce. Bonne journée. »

Et dans un claquement de doigts, il disparut ; abandonnant Toya et les clients présents sans plus de cérémonie.