AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Une droite est un trait sans début ni fin...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeVen 5 Oct 2007 - 22:08

(le tître est nul, hein ? [question de rétorique])


J'avançait depuis combien de temps dans ce couloir ?
Je ne me souvenait plus si cela faisait cinq minutes ou cinq heures...
Les fenêtres étaient toutes semblables, aux bords durs et sans détails. J'aurait pû tourner en rond que je ne m'en serait pas rendu compte.
Au travers des fenêtres, on distinguait les rayons d'un soleil au couchant qui rappelait ceux d'été.
Pourtant, j'était arrivée ce jour, lors d'un petit matin orageux.
Je passai ma main sur les murs, tout en avançant.
Ce contacte aurait pût évoquer en moi n'importe quoi, mais je me sentait tout aussi indifférente qu'en regardant ces cadres de verre ouvert sur un monde parfait, comme si jamais personne ne l'avait touché.
Une lumière dorée s'engoufrait par paquets dans ce couloir qui s'étendait sans fin au travers des murs de cette poussière d'or crépusculaire.


(ça fait guimauve et court, hein ?)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMer 10 Oct 2007 - 20:24

Un homme avançait, oui, Tayama Hisuta. Il se baladait, a la recherche de... de rien. A vrai dire, il cherche rien, et il a rien trouvé. A par une personne.
Mais que diable faisait elle là ? Marchait ? Superbe. Deux personnes qui glande se rencontre ?
Mais Tayama, ne cherchais pas a parlé. Il n'aimais pas ça.
Il aimait le silence. Et surtout, il avait mal au crane aussi aujourd'hui. Pas la peine d'avoir des enquiquineuse pour ampliqfié ce mal.
C'était un jour à ce sucidé. Il marchait sans la regardé. Il s'arrêta et regarda l'heure. Il regarda une de ses épées. Il la sortie. Et la nettoya.
La nettoyé avant un meutre? Peut êrte qui sait. Dieu seul le sait ?
Mais Tayama ne croyait pas en ses 'balivernes'.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeJeu 11 Oct 2007 - 18:45

Malgrès que le chemin soit droit, je n'apperçus pas directement le jeune homme qui venait de l'autre bout du couloir. Peut-être à cause de la lumière ?
Lorsque je l'apperçut enfin, je vis d'abord qu'il n'avait pas la carrure des petits bonshommes qui piquaient les malades en se prétendant médecin, puis je vis qu'il n'avait vraiment pas l'air d'avoir envie de discuter.
Dommage, je lui aurait bien demander jusqu'où se couloir s'étendait.
Il s'arrêta pour regarder l'heure (chose à laquelle je ne comprenait rien) et sortit quelque chose d'une sorte de grande poche allongée que je regardait avec de grands yeux, non, pas horrifiés, mais entre l'admiration et la curiosité ; cet objet était long et de forme éfilé, en métal... non, pas comme les aiguilles des médoc' que ces dingues qui se prenait pour des docteur utilisait pour nous transpercer les veines, mais comme deux longs morceaux de miroirs en fer qui brillaient tours à tours face aux rayons solaire.
J'était debout, droite comme au garde-à-vous, en regardant la lame avec un air étrange ; je n'avait jamais vu d'épée auparavent.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeVen 26 Oct 2007 - 11:26

"Que ce que tu veux ?"
Il pensa très fort:*Tu veux que je te la plante c'est ça ? *
mais c'est juste qu'il est pas d'humeur aujourd'hui. Il va, donc, attendre une réponse non ? Bah normalement si. Mais peut être qu'il ne veux pas.
Donc peut être il va partir. Mais non. Il regarda la fille inconnue. Et souria.Elle semblé vraiment intrigué par mes épées.
C'est marrant. Une personne qui n'a jamais vut d'épée.
Il rangea une épée et sortit l'autre et la nettoya. Ses vêtement était plutot emcombrant.
Il fesais géant comparé a cette petite Ganger. Ses épaulettes le fesait même paraitre encore plus grand. On aurait dit un vrai samouraïs. Sauf que s'en ai pas un. Et oui, c'est pas un samouraïs véritablement. Mais il s'y approché quand même beaucoup. On pourait le confondre. Ses habits, était de vrais habits de samouraïs. De vrai épées, d'un samouraïs. Tout ce qu'il avait était de samouraïs. Sauf peut être, l'art de manier l'épée
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeLun 28 Jan 2008 - 19:15

Il avait rangé l'objet brillant, mais je ne fut déçue que quelques secondes ; il en avait sorti une autre et nettoyait le long mirroir.
Je me laissait glisser sur le côté, presque en tombant, pour m'assoir dans le coin du mur, dos à la fenêtre, mes bras autours de mes jambes, toujours hypnotisée par l'objet. Quel nom donner à ce dernier ? Quelle était son utilitée ?
Je voyait mon ignorance s'étandre en horyzon sous mes yeux à chaque question.
Légèrement énervée par ce fait idégniable qui est que l'hopital Psychatrique ne m'avait rien apris, je lançai, peut-être à personne de précis ;

«T'en a beaucoup d'autre, comme ça ?»
Mon ton était plus sec que je ne l'aurait cru. Et ça m'énervait un peu plus encore, de ne pouvoir contrôler ce ton.
J'enfonçai ma main dans la poche et retourna le badge de l'infirmière, dont je n'avais ni quitté la blouse, ni cette petite plaque en verre. L'aiguille, à l'arrière, avait longtemps été la source de chacunes de mes plaies sur les doigts, ces derniers jours et tant et si bien que je l'avait arraché et jeté je-ne-sais-plus-où.
La raison pour laquelle j'avait gardé ces objets, c'est parce qu'ils avaient étés les seuls à avoir été les témoins de ma liberté, courte mais réelle, et de la dernière fois où j'ai vu mon amie de calvaire.
Brin-De-Paille.
Un surnom. Je me demande ce qu'avait été son réel nom. À moins qu'elle n'eût été qu'un numéro, comme moi.
Je ne suis pas un numéro.
Non, je ne suis pas un numéro.
J'ai un nom. J'ai un prénom.
Je ne suis pas un numéro... mais je suis un être humain...
Libre. Même dans ce Pensionnat.

«Je ne suis pas un numéro...»
Un soufle, à peine audible.
Je suis un être humain.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMar 29 Jan 2008 - 21:53

FLEMMMMMEEE
------------------------

"Lache-moi. Tu me tape sur les nerfs"
Tayama énervé, poussa Ganger.
"Dégage sale môme. Je ne suis pas d'humeur a plaisenté. Tu me donne des envie de meutre. Comme tu es la seule personne, tu devrais faire gaffe.
Oui, fait gaffe. Ces machins là sont dangereux. Je pourrais te coupé en deux comme une brindille. Et oui, je les nettoies, peut être pour les salirs. Et oui... Maintenant, laisse moi en paix.
Tayama rangea l'épée et parti, enfin marcha pour partir. Il marcha d'une allure plutot rapide. Il la fuyait.
Une fille comme ça, c'était invivable pour lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeVen 29 Fév 2008 - 22:48

"Je marche seul. Sans témoin, sans personne. Que mes pas qui résonnent, je marche seul. Acteur et voyeur."

J'avais perdu Nyo quelles que temps au par avant. Il avait emprunté une porte à la gauche d'un couloir. Ou serait se un couloir à la gauche d'une porte... Je ne sais plus...

Donc j'ai continué ma route. Un couloir long, long, long... Peut-être infini qui sais. Et de plus, je n'ai encore croisé personne... Même pas un jeune perdu.


*Se couloir me plait. Il est long et il y fais beau. Si j'en reste à se que je vois je pense que je pourrais y marcher encore des journées sans y trouver une fin. Et personne ne peux m'empêcher de chanter.*

"Je m'en fous. Je m'en fous. De tout. De ses chaines qui pendent à mon cou. Je m' enfuis. J'oublie. Je m'offre une parenthèse, un sursis."

Un peu plus tard, je vis passer un garçon à l'allure de samouraï. Il semblait tellement agacé et agressif que j'en fis tomber ma valise. Il m'adressa un regard haine et continua sa route.

*C'est triste. Je viens de croiser un pensionnaire de cet internat et je n'ai même pas pu lui parler. Bon, je me rattraperai.*

Je repris mon chemin et aperçu, peu de temps après, une jeune fille. Elle avait 14 ans tout au plus. Elle paraissait mince, un peu trop peut-être, mais elle était très bien mise en valeur par la lumière de cette fin de journée. Elle avait de long cheveux noir qui, bien que raide, semblaient onduler de droite à gauche. Elle avait un petit air triste sur le visage. Elle était assise contre le mur de droite. Elle semblait aussi blanche que lui.


Doucement, je me rapprocha d'elle. Déposa ma valise contre le mur d'en face et alla m'assoir devant elle. Puis la regardant je dis :

"Bonjour. Je m'appelle Nico. Angel Nico. Tu m'as l'air quelle que peu triste et désorientée. pourrai-je t'aider?

Quand elle leva les yeux, je lui adressa mon plus beau sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeLun 3 Mar 2008 - 20:52

Une voix retenti presque aussitôt après le départ quelque peut violent de l'étranger, mais pas la sienne, une plus jeune.

-Bonjour. Je m'appelle Nico. Angel Nico. Tu m'as l'air quelle que peu triste et désorientée. pourrai-je t'aider?

Le garçon qui vint était brun. Un grand sourire fendait son visage.
Je lui offris le même en retour, comme si j'avais oublié sur l'instant ma mésaventure avec l'autre.
Comme si on m'avait changé avec quelqu'un d'autre.
Je ne pensai sur l'instant qu'il semblait d'humeur à fêter un nouveau millénaire, comparé à l'autre, je songeai tout aussi vite à ce que m'aurait réservé les infirmiers si j'avais dit que le nouveau millénaire se fêtait en 2001, et non en 2000. Question de bon sens : on disait le messie né en l'an un, non en l'an zéro. Mais quelconque allusion, si petite soit-elle, à la religion, l'auteur de celle-ci se faisait férocement réprimandé.
Mes songes, qui semblaient durer éternellement, ne durèrent réellement moins d'une seconde.
Je tendis la main à Nico.


- Moi c'est Ganger, lançai-je sur un ton joyeux qui chassait définitivement toute tristesse de mon visage. Dopple Ganger ! Enchantée !

Je regardai son visage. Il était jeune mais peut-être plus âgé que moi. Du haut de mon mètre soixante fortement rétréci par le fait d'être assise à même le sol, je pense qu'il était plus grand que moi.
Sa tenue, même peut soignée, était impeccable par rapport à ma veste d'infirmière volée et d'une couleur entre le brun-grisâtre et son ancien blanc immaculé, encore présent à l'intérieur de la blouse, au-dessus des cuisses.
Je figeai un sourire sur mon visage ovale, encadré de mèche noires emmêlées : sa tenue négligée me laissait penser qu'il me ressemblait encore d'avantage à l'intérieur.
Un autre "Brin-De-Paille" pour moi. Un autre "Dopple" aux yeux du monde.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 16:23

*Alors comme ça, elle s'appelle Ganger Dopple. Amusant comme nom. Bien que peu courant, cela sonne bien.*

Je saisis sa main, avec le plus de tendresse possible, et après alors légèrement serré je l'aida à se redresser. Avec ce magnifique sourire sur son visage elle me paraissait encore plus belle. Oui, le sourire lui allait très bien. Me rencontrer avait dû lui faire plaisir car, sur son visage, il n'y avait plus aucune trace de tristesse.

Sa tenue m'intrigua. Elle portait une sorte de blouse hôpital qui avait perdu sa couleur immaculée et était de couleur marron sombre.

*Ses vêtements ressemblent fortement à ce qu'on m'a donné à l'entrée de l'asile. Etrange, elle aussi viendrai de d'un asile ou d'un hôpital. De toute manière, elle ne peux pas rester avec des vêtements si sales et usés.*

"Attends moi deux secondes."

Je me précipita de l'autre coté du couloir et ouvrit pas valise à la volée. Je me mis à fouiller ma valise à la recherche d'un vêtement que j'avais amené en cas de besoin. Après avoir remué la moitié de ma valise, je sortis une robe qui me semblait assez grand pour lui arriver aux genoux. Je retourna la voir et lui tendis la robe.

"Tiens. Voici une robe. Je pense que tu te sentira mieux là dedans que dans ta blouse toute salie. Elle t'arrivera au genoux ou un peu plus haut mais je suis désolé c'est la seule robe que j'ai. La couleur jaune tira très bien. Alors tu veux que l'on cherche un endroit calme où tu puisse te changer ou tu préfère grader tes anciens habits?"

Mon dos me grattait de plus en plus et ma chemise commençais sérieusement à me serrer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 19:03

Une fois relevée, j'étais toujours aussi contente d'avoir rencontré ce que j'aurais pu appeler un confrère ou un collègue, même si ce n'était sûrement pas du même "hôpital pour êtres humains à la personnalité défaillante ou dangereuse". Je l'avais compris à son regard. Le regard d'un être qui a vécu dans un monde livide pendant un certain temps.
Nico regardait étrangement ma tenue aux teintes délavées. Moi qui n'avais connu que l'asile comme maison, j'étais presque surprise par son regard, puis compris : il n'avait pas prit habitude des uniformes comme moi.
Une blouse d'infirmière sur un pyjamas encore blanc sur le haut du pantalon, au tissu léger, voilà de quoi était constitué ma tenue.


- Attends moi deux secondes, lança le jeune homme.

Il se précipita aussitôt à l'autre bout du couloir, vers une valise. J'entendis le déclic de cette dernière à l'ouverture. Au bout d'un petit moment, il revint avec un long habit jaune qu'il me tendit.

- Tiens, dit-il, voici une robe. Je pense que tu te sentira mieux là dedans que dans ta blouse toute salie. Elle t'arrivera au genoux ou un peu plus haut mais je suis désolé c'est la seule robe que j'ai. La couleur jaune tira très bien.

Il ajouta, au bout d'un petit instant ;


- Alors tu veux que l'on cherche un endroit calme où tu puisse te changer ou tu préfère garder tes anciens habits ?

- J'irais me changer avec joie !

Je remarquai que lui aussi commençait à se lasser de ses actuels habits.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 21:14

La réponse affirmative qu'elle me donna me rassura. Au fond, tout le monde m'accepte pas des vêtements de la parts de la première personne qu'elle croise.

Sur sa réponse, je referma ma valise et me redressa. Dans un geste délicat je lui pris la main. Je ne sais si c'était par réflexe ou si c'était seulement un geste de prudence. Non, pourquoi aurais-je eu peur pour elle. Rien ne m'indiquais un quel qu'on danger. Alors ce geste était un geste d'affection que je n'avais pas réussi à contrôler.


* Un geste d'affection... C'est la première fois que cela m'arrive si spontanément. Je pense que elle et moi, nous avons vécu des histoires proches, peu-être même quasi similaire. Oui... Nous sommes presque pareil.*

"Bien. Alors, comme je suis complètement paumé, on a plus qu'a essayer la première porte qui vint en espérant qu'on puisse si changer. C'est comme une immense loterie."

Je l'entraina dans la course jusque la première porte.

"Bon. J'ouvre à trois. Un... Deux... Trois..."

La pièce qui apparu devant moi paraissait créée pour cette occasion. Il y avait deux cabines, l'une face à l'autre, et des miroirs sur les cotés de la salle. La pièce était ni trop grande ni trop petite et baignait dans la lumière.

Je regarda Dopple dans les yeux et resta fasciné quelques secondes avant de m'écarter de la porte ouverte. Elle se trouvait seule face à cette nouvelle salle.

Je lui fis une petite révérence puis en relavant la tête lui dit le sourire en coin :
"Bonne pioche! Après vous."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeJeu 6 Mar 2008 - 22:29

Il m'avait alors prit la main.
Je me souvins que j'avais pris l'habitude de prendre la main aux personnes aux quelles j'avais quelque chose à demander, en l'occurrence, Brin-De-Paille, étant donné que les infirmiers ne m'écoutaient et ne me regardaient qu'au seul cas où j'avais fais un acte qu'ils n'auraient pas apprécié.
Angel regarda autour, l'air perdu.

- Bien. Alors, comme je suis complètement paumé, on a plus qu'a essayer la première porte qui vint en espérant qu'on puisse si changer, dit-il, tout aussi perdu. C'est comme une immense loterie.

Une loterie ? Je crois qu'il sagissait d'un jeu de chance, comparé à la situation actuelle.
Toujours main dans la main, il m'entraîna devant une première porte.
Main sur la poignée sphérique de la porte, il murmura, plus pour lui-même que pour moi :


- Bon. J'ouvre à trois. Un... Deux... Trois...

Il tourna la clenche. La pièce qui nous apparue alors était exactement ce qu'il semblait avoir désiré : deux cabines dans une pièce, avec quelques miroirs en plus.
Après un bref coup d'œil pour m'assurer que ce n'était pas encore un de ces trompes-l'œil tordus que nous réservait habituellement le pensionnat, je me laissai lâcher un «Wah!» d'admiration, ne sachant trop si c'était le travail du jeune brun ou du manoir. Je me tournai vers Angel : l'expression qui s'étalait sur son son visage surpris me renseigna que ce n'était sûrement pas son œuvre.
Nos regards se croisèrent. Lui semblait penser que moi je connaissais plus sur le phénomène que lui-même.
Il s'écarta, me laissant le passage libre, puis sur un ton de comédie, il me fit la révérence, m'incitant à entrer.


- Bonne pioche! Après vous.

Je défis la révérence avec un même sourire que celui qu'il m'adressait et répondis sur un ton faussement émerveillé :

- Vous bénéficiez de ma reconnaissance éternelle, Mylord.

Puis je dépassai le seuil de la pièce pour ensuite rentrer dans lune des cabines. Celle de gauche, précisément.
L'intérieur était simple : une sorte de porte manteau -sur lequel je posai la robe jaune- sur le mur de la cabine et une porte dont je mis le verrou.
Je fis glisser ma blouse sur le sol et enleva ce qui qui ressemblait à une chemise de nuit blanche en la faisant glisser par la tête.
J'aurai volontiers pris une douche par la suite.
Je pris ensuite la robe jaune et la passa par la tête, secouant mes cheveux qui s'étaient pris dans le col.
Angel avait raison. L'habit m'arrivait sans mal au-dessus des genoux. Le jaune me changeait pas mal du blanc.
Ramassant mes vieux habits, je défis le verrou.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeDim 9 Mar 2008 - 21:55

Après m'avoir rendu ma révérence, elle entra dans cette pièce presque magique pour allez se changer. Elle entra dans la cabine la plus éloignée et ferma le verrou.

* Quoi de plus normal. Je suis encore un inconnu pour elle. Et puis au fond c'est plutôt si elle avait laissée le verrou ouvert que j'aurais du me poser des questions. Bon passons.*

Mais je ne bouge pas. Non. Je reste là à regarder la porte comme si j'avais voulu voir à travers. Sa va pas non... Je la connais à peine. Et... Alors pourquoi je reste là à regarder ses pieds danser sous la porte. Comme fasciné...

Puis elle lança sa robe jaune sur le bord de la cabine. J'étais de plus en plus captivé par ce spectacle de cette jeune fille. Plus j'y pensais plus je la trouvais belle avec ses cheveux sombres.

Puis je vis sa blouse blanche tombée au sol. Un frisson me parcouru... Puis se fus le tour de sa chemise de nuit... Cette fois ci je rougis fortement... Mais je ne pouvais en détacher mon regard.

* Mais que m'arrive t-il. Cela ne se fais pas... C'est irrespectueux. Je n'aimerai pas que l'on me regarde comme sa. Non, sa ne se fais pas.*

Je me retourne alors brusquement et commence à chercher dans ma valise une chemise moins serré alors que je voyais disparaître la robe jaune. Le plus rapidement que je le pouvais je défis ma chemise et la lança dans ma valise. Mais alors que je me préparai à enfiler ma chemise j'entendis le verrou tourner et je la vis apparaitre dans l'ouverture.

"Excuse moi. Je voulais me changer et..."

Mes paroles s'envolaient. Devant moi se tenais un ange. Cette robe jaune lui allait à ravir. Elle dévoilait ses jambe fines, ses cheveux se détachaient en rivière, seul note inquiétante cet air surpris et quasi choqué sur son visage.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeLun 10 Mar 2008 - 19:01

Il n'avait pas bougé. Seules sa chemise blanche et une autre, noire, dont les places avaient étés interverties. Ou presque : Angel n'était qu'à moitié dans la chemise noire. Il se dépêcha de la défroisser, la laissant tomber jusqu'au dessous du nombril.
Le teint d'un rose soutenu, je crû m'être fêlé deux côtes à essayer de réprimer un fou rire, glorieusement.


-Excuse moi. Je voulais me changer et...

Il ne fini pas sa phrase. Il me regardait comme s'il venait de me voir comme par magie.
Je sortis une des répliques cultes de Brin-de-Paille, dans les cas là, sur un ton de plaisanterie ;


-Ferme la bouche, tu vas avaler les mouches !

C'était presque honnête, il n'y avait juste pas de mouche, dans le couloir.
Je quittai la pièce pour lui laisser place. Sûrement qu'il n'appréciait pas que le nombre de personnes dépasse une. Il y en avait, des personnes étranges, dans le monde.
Je me mis contre le mur, les yeux rivés sur une fissure qui le gravait. Je lâchai par la suite la boule que formaient mes vieux vêtements, que j'avais ramassé dans la cabine, et me jurai de les laver, comme moi-même. Mes cheveux emmêlés et plus crasseux que je ne pouvait le supporter, à moins d'être en fuite. Ici, je n'avais rien à craindre. J'étais ailleurs. Presque dehors, et à l'aise, comme si j'avais été réellement libre.
Peut-être pour la première fois que j'étais ici, je me dis que ça valais la peine d'avoir ouvert cette porte.
Surtout en pensant qu'il y en avait d'autre, dans mon cas, peut-être comme moi. Peut-être tous.
Mon regard se reposa sur Angel. Il commençait seulement à se préparer pour aller dans sa cabine.
Peut-être que lui ne savait pas beaucoup plus que moi, sur ce pensionnat. Ou il cachait bien son jeu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMar 11 Mar 2008 - 21:47

Après avoir fais tomber ma chemise rien ne pouvait m'arriver de pire. J'étais le torse nu, Dopple se marrant... Pittoresque. Je pris ma chemise noir et me dirigea vers la cabine.

*Quel idiot. Mais quel idiot. Voila se qui arrive quand on contemple une fille sans avoir son avis : on finit ridiculisé... Mais bon c'est pas méchant, elle a raison de se marrer. Peu importe maintenant.*

Dopple s'était adossé à un mur et me regardait me diriger vers la cabine. Après être entré je lui jeta un dernier coup d'œil avant de fermer la porte. Et après une courte réflexion, je ferma le verrou.

La cabine était de bonne taille. Il y avait un porte manteau à gauche et un cintre à droite. Face à moi, un miroir très propre, brillant, presque envoutant.


*Ce miroir est peu-être magique... Je vais le traverser!!*

Je déposa ma chemise sur le porte manteau et me contempla deux secondes dans le miroir. Depuis combien de temps cela ne m'étais pas arrivé... Puis je fis deux pas et posa mes mains sur la surface du miroir...Malheureusement rien ne se produisit... C'était un simple miroir bien astiqué.

Je fis un demi tour pour prendre ma chemise mais une chose passa dernière moi. Je fis volte face mais rien, seul la surface du miroir me reflétant. J'entrepris de me retourner à nouveau mais le plus lentement du monde, regardant toujours le miroir de peur de voir un homme apparaître.

Mais ce ne fut pas un homme qui apparu. Non, se furent deux ailes de la taille et de la couleur de celle d'une colombe. Mais le plus bizarre fut leur emplacement. Dans mon dos, en plein milieu de mes omoplates. Ni croyant pas, je t'en la main jusque l'aile droite. Je frissonne au contact d'une matière chaude et lisse telle des plumes. Puis je me concentre et décide de les faire bouger. Au premier frémissement s'en fut trop.

"Haaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!"

Je me précipita hors de la cabine et tourna résolument le dos à Dopple en criant :

"C'est quoi ça. C'est des ailes. Je n'avais pas d'ailes en rentrant ici. Alors pourquoi j'ai des ailes dans le dos... Ce pensionnat n'est pas normal. Des couloirs sans fin, des ailes dans le dos... C'est pas normal explique moi les phénomènes bizarre de ce pensionnat "INTERDIT". EXPLIQUE MOI!!!"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMer 12 Mar 2008 - 18:35

J'entendis le son du verrou.
Que faire pour patienter ? Je pouvais compter les lézardes du mur... mais il n'y en avait qu'une. Tout le reste était impeccable. Un mur, c'est tout. Un contraste entre une lézarde et un couloir impeccable. Comme tout dans ce pensionnat. Je m'accroupis, une main sous le menton.
Le sol était tout aussi uniforme.
Alors compter les arbres derrière la fenêtre.
Je me tournai et me levai. Un, deux, tro...


- HAAAA !

Je crû avoir crevé le plafond en sursautant.
Angel sortait en trombe de l'espèce de vestiaire, comme effrayé. Quelque chose le suivait... Mais en regardant mieux, c'était plutôt attaché à lui. Des ailes. Une paire de petites ailes blanches. Dans le dos.
Par ailleurs, il gardait le dos tourné, et continua à s'exclamer ;

-C'est quoi ça. C'est des ailes. Je n'avais pas d'ailes en rentrant ici. Alors pourquoi j'ai des ailes dans le dos... Ce pensionnat n'est pas normal. Des couloirs sans fin, des ailes dans le dos... C'est pas normal explique moi les phénomènes bizarre de ce pensionnat "INTERDIT". EXPLIQUE MOI!!!

Je trouvai que ce n'était pas une raison pour hurler ainsi, et je criai, sur un ton grandissant :

- Ne-t'énerve-pas-comme-ça ! Et CALME TOI ! JE PARLE ASSEZ FORT COMME CA OU ON VA DEVOIR HURLER POUR SE FAIRE COMPRENDRE ?

Je m'étais cassé la voix. Après avoir toussoté une ou deux fois, je repris d'une voix calme et encore un peu rauque.


- C'est pas la peine de crier, on s'entend en parlant, non ?

Cherchant une réponse à la question plutôt bruyante de Nico, je levai les yeux sur le plafond. Que savais-je sur le pensionnat... pas plus que Nico, en tout cas. Mais elle avait croisé quelques olibrius qui se promenaient parfois.

- Hum... Y'en a qui, dans ce pensionnat, son plus étranges que moi. C'est pas peut dire. Y'en a une, à un banquet, qui faisait flotter des trucs en chocolat en l'air. Peut-être que t'as un truc du genre.

Je pointai le doigt sur ses aillettes, comme pour expliquer ma théorie plutôt vague. Je la fini en haussant les épaules.

- Et on est tous enfermés ici pour toujours, et c'est tout ce que je sais...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMer 12 Mar 2008 - 22:24

Le cri strident et brisé de Dopple me stoppa net dans ma colère. Au fond pourquoi m'énerver contre elle. Je la connaissais à peine. Je savais à peine son nom et je me fâchais déjà contre elle. Cela ne me ressemblait pas.

*Que t'arrive-t-il Nico? Cette pauvre gamine ne peut rien à la pousse soudaine d'ailes dans ton dos. Vous êtes tout les deux aussi paumé...*

Elle se calma puis m'expliqua la présence plusieurs phénomènes aussi étranges que le mien dont une personne savant faire voler des objet chocolatés.

*Alors se pensionnat rassemblerai toute les personnes aillant des pouvoirs dans leur cœur et le mien serait de pouvoir avoir des ailes. Au fond les ailes c'est utile et cela permet de voler. Enfin cela me permettra de voler si elles grandissent un peu...*

Puis Dopple me rappela un fait frappant. On était tous enfermés dans se pensionnat. Pas de poignée sur les portes menant à l'extérieur. Peu-être pouvont nous sortir dans un jardin cloitré à l'arrière du pensionnat mais rien de plus. Tout retour à notre vie passée est impossible.

Quand elle eu fini je me tourna à nouveau vers elle, ma robe jaune lui arrivant au dessus des genoux, je la regarda dans les yeux et me dirigea vers elle. Quand je fus assez près pouvoir sentir son souffle je lui dis :


"Je suis désolé de m'être emporté. Je sais que tu ni peu rien et ma colère contre toi ne pas en aucun cas être justifiée. Au fond nous sommes que deux adolescents enfermés avec bien d'autre dans un pensionnat dont on ne pourra plus jamais sortir...

Mais ne prenons pas cela avec tristesse. Si je ne m'étais pas perdu et entré dans ce pensionnat je ne t'aurai jamais rencontré et puis... (entrant dans une petite danse) je suis devenu un vrai ange. Je n'ai plus qu'à espéré que mes ailes continues à pousser."

Sur ce j'attrape ma chemise, qui était restée dans la cabine, sors mon canif, et fais deux grosses entailles dans le dos. Puis remets rapidement ma chemise, la boutonne, range mon canif et fais passer mes ailes dans les deux trous

"Alors qu'en pense tu ?? Tu veux bien me pardonner ma colère??"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 22:07

Il sembla totalement figé.
J'espérais que ce que j'avais dit avait eu l'effet escompté. Mais impossible de le savoir, il restait figé. Cet état dura quelques secondes, qui me semblèrent longues.
Il s'était mis à réfléchir à la suite de ce que j'avais dit. L'air légèrement amère. Il avait alors avancé vers moi, jusqu'à ce que puisse comparer sans mal nos tailles respectives. Il était plus grand que je ne l'avait pensé.
Puis il dit :

-Je suis désolé de m'être emporté, il chercha un instant ses mots, puis reprit, je sais que tu n'y peu rien et ma colère contre toi ne pas en aucun cas être justifiée. Au fond nous sommes que deux adolescents enfermés avec bien d'autre dans un pensionnat dont on ne pourra plus jamais sortir...
Après une petite inspiration qui le fit trembler, il continua, moi qui n'avais pas envie de l'interrompre, qu'il dise tout ce qu'il pensait.
-Mais ne prenons pas cela avec tristesse. Si je ne m'étais pas perdu et entré dans ce pensionnat je ne t'aurai jamais rencontré et puis... -une gène semblait paraître sur son attitude- je suis devenu un vrai ange. Je n'ai plus qu'à espéré que mes ailes continues à pousser.
Je trouvais que l'expression "ange" ne convenait pas vraiment à la situation, mais j'essayai de me taire, pour ne pas le vexer inutilement. Il attrapa sa chemise au tissus sombre et découpa deux petits trous dans le dos, à la place de ses aillettes.
Lorsqu'il la mit, les ailes sortaient en formant un contraste avec le tissus.
Il me regarda, puis demanda :

-Alors qu'en pense tu ?
-Ingénieux, répondis-je simplement.
Il demanda encore :

-Tu veux bien me pardonner ma colère?
Je ne pus m'empêcher de lui répondre, la voix douce :
-Mais oui que je te pardonne, on a tous ses moments d'énervements, surtout ici.
J'enchaînai :
-Et puis, c'est simpa de ta part... de m'offrir une robe.
Je lui accordai un grand sourire pour clore mon discours.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeVen 14 Mar 2008 - 21:27

Qu'elle me pardonne me fis grand plaisir. En plus elle semblait aimer la robe jaune que je lui avais offerte. Bon, plus on y regardait plus elle semblait courte mais comme elle la m'était bien en valeur on y voyait que du feu... Au fond cette robe ressemblait plus sur elle à un top assemblé avec une mini jupe...

"Bien maintenant qu'on est réconciliés si on arrangeais ta tenue en la rendant plus gais et peu-être aussi un peu moins osez... J'espère que ce pensionnat n'est pas trop stricte sur la tenue vestimentaire car la robe est vraiment courte... Elle te met très bien en valeur mais... Elle est courte. Je sais pas si sa va arranger quelle que chose mais si tu veux je vais t'offrir une de mes fleurs. Bien sur elles sont séchées depuis le temps, elles sont dans mon sac..."

je me dirigea vers mon sac et j'eus à peine à me baisser pour sortir mon cahier de fleurs. C'était un cahier grand format de cinquante centimètres sur quarante. J'avais décoré la couverture et la première page. Je ne sais depuis combien de temps j'y range des fleurs. Je retourna à ses cotées et lui tendis mon cahier qu'elle prit précieusement. Je fis quelques pas en arrière et m'assis

"Va si! Feuillette le et choisi ta fleur préféré je te raconterai son histoire. Enfin si tu a envie... Moi je vais essayer de bouger mes ailes."

Je pencha ma tête sur le côté et après lui avoir souris commença à penser à mes ailes. Je ressues d'abord l'impression bizarre que mes ailes avaient déjà grandis puis je commença un entraînement consistant à les faire battre de haut en bas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMer 19 Mar 2008 - 21:37

Il sembla soudain tout heureux.
Il se lança de suite dans un grand discourt :


-Bien maintenant qu'on est réconciliés si on arrangeais ta tenue en la rendant plus gais et peu-être aussi un peu moins osez... J'espère que ce pensionnat n'est pas trop stricte sur la tenue vestimentaire car la robe est vraiment courte... Elle te met très bien en valeur mais... Elle est courte. Je sais pas si sa va arranger quelle que chose mais si tu veux je vais t'offrir une de mes fleurs. Bien sur elles sont séchées depuis le temps, elles sont dans mon sac...

Il s'élança de nouveau vers sa valise. Il revint, toujours aussi joyeux, un grand cahier sous le bras.
Je n'eût pas le besoin de hausser des sourcils, d'un air interrogateur, car de suite il m'enfonça dans les bras son cahier décoré.
Je le regardait avec attention. Il lui semblait précieux. Personne ne décorait un cahier avec tant d'application si ce n'est qu'il est précieux, ou sous l'effet d'un tic.
J'entendis un bruit sourd. Mon regard se posa sur Angel, assis, dans un coin de mur, à me regarder.


-Vas-y ! dit-il, feuillette le et choisi ta fleur préféré je te raconterai son histoire. Enfin si tu a envie... Moi je vais essayer de bouger mes ailes.

Il me sourit puis se retourna pour essayer de distinguer ses ailes. Elles semblaient avoir très légèrement grandit. De quelque centimètres de plumes supplémentaires.
Je feuilletais alors les pages blanches, sur lesquelles étaient accrochées diverses fleurs de toutes les couleurs possibles et imaginables, séchées entre les pages. En choisir une... c'était plus dur que d'entrer dans le pensionnat.
Grands pétales, courbes douces, toutes les fleurs semblaient identiques et si différentes. Passé les muguets et les orchidées, je crû avoir trouvé la fleur qui me plu.
Les mêmes courbes douces que les muguet, il n'y avait qu'une fleur unique sur la tige. Une fleur large, et une plus petite à l'intérieur.
Pétales blancs et bordures vertes, elle était assez jolie. Et simple.
En haut, je vis les lettres P,E,R,C,E, suivis d'un tiret et d'autres lettres : N,E,I,G,E. Neige. "Perce-Neige". Brin-de-Paille m'en avait parlé. «Il n'y en a plus beaucoup...»
Elle m'avait énoncé deux mois, une fleur par mois et le perce-neige.
J'allais l'annoncer à Angel, mais je vis qu'il essayait de bouger ses ailes... de haut-en-bas.
Un papillon volait comme ça. Pas un oiseau.
N'y tenant plus, je lui dis, sur un air de plaisanterie ;


-Fais des mouvements cylindriques avec les ailes. Sauf si tu veux apprendre la chute libre. Très intéressant pour le suicide, mais, bon...

Puis, rayonnante, je m'assis à côté de lui, le cahier sur ses genoux, le doigt sur la page de a fleur blanche.


-J'aime bien celle-là. Tu peux me raconter ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeJeu 20 Mar 2008 - 19:42

Après m'avoir reprit sur le ton de la plaisanterie. C'est vrai que, déjà que mes ailes sont petites, si en plus je ne les bouge pas correctement je ne pourrai jamais voler, c'est certain...

Je n'eus pas le temps de réessayer qu'elle c'était assise à mes côtés. Elle me reposa mon précieux carnet sur mes genoux croisés. Elle l'avait ouvert à la page de mon perce-neige. Qu'elle choix majestueux.


"J'espère que tu as du temps devant toi car son histoire ou plutôt leur histoire est longues. Regarde..."

Je décollas l'attache de papier qui gardait la queue. puis je fis de même avec l'attache du haut.

"... Tu vois la légère ligne qui marque un changement de couleur du vert plus foncé au vert plus clair. Ben, c'est une bouture entre deux perce-neiges différent. J'ai eu les deux le même jour... Un jour heureux et très malheur..."

Je fis une courte pose car j'allais devoir parler d'une partie plutôt triste de ma personne.

"Alors rassure-toi. Ce dont je vais te parlé ne m'ai arrivé que deux fois dans ma vie et je fais tout pour que cela n'arrive pu. C'est une partie de moi que je ne contrôle pas... Si on peut appelé ça comme sa...

La tige sombre de cette fleur, je l'ai prise de la table de mes parent dans un contexte très particulier... Ce soir là, on était tous à table... Mon père, ma mère et moi. Je me souvins, elle avait préparé un repas succulent. Je ne sais pu pour quelle occasion... Mais elle avait même dressée la table. Au milieu de laquelle trônait un bouquet de perce-neiges. Une vingtaine de ses fleurs dans un vase de couleur blanche.

Puis il eu une dispute... Dont je ne me rappelle la cause... Puis le vide, plus rien. Je ne me rappelle pu de ce que j'ai fais, dis, pensé... Pour moi c'est un souvenir de moi ne bougeant plus... Face à du vide, noir et profond...

Quand je rouvris les yeux ma mère étais allongée sur mon père en sang... Elle criait, m'a ordonnée de partir... Elle disait que j'avais tuez mon père... Je suis pris de nausée, de tristesse, dégout mais ces actes je ne les avais pas fais, je ne m'en souvenais pas... Je saisis une des perce-neiges au sol dans les débris du vase. Quand je leva la fleur, la fleur en tombât... Je saisis mon livre de fleurs... Et je sortis en courant... Je ne revis pu mes parents, j'avais quatorze ans dans deux jours...

Voila la première histoire de cette fleur mais elle ne se termine pas là...

En sortant de chez mes anciens parents je courus chez ma copine de l'époque. J'arrivais dans son jardin, qu'une barrière séparait de la forêt... Il faisait froid, le sol était encore sous un fin manteau de neige. Comme à notre habitude, je lança un petit caillou contre sa vitre qu'elle ouvrit peu après, avec ses chaussons aux pieds, et je l'emmena par dessus la barrière dans la forêt...

Quelque temps plus tard, elle me dit "Tout va bien??".
Je lui raconta toute l'histoire et lui dit que ma mère croyait que j'avais tué mon père. Elle me demanda se que j'allai faire, je lui répondis que je fuguai chez ma tante et que c'était la dernière fois qu'on se voyait.

"- Mais tu ne peux me laisser seule... Tu es toute ma vie!
- Mais tu pourrai pas vivre toute une vie avec un criminel... Refait ta vie trouve un homme bien, je te laisserai à jamais une partie de mon cœur. Prends mes chaussures tu va attrapé froid..."

Je lui est donné mes chaussures quand j'ai relevé la tête, elle me tendait une fleur de perce-neige

"Prend et met la dans ton carnet comme ça, tu ne m'oubliera pas..."

Je pris sa fleur... Elle pleurait toutes les larmes de son corps...
On se précipita l'un sur l'autre et s'embrassa longuement une dernière fois... Puis je détacha mes lèvres des siennes et tourna les talons en courant... Sous mon bras droits mon cahier, dans ma main gauche la tige du perce-neige de mes anciens parents et la fleur de perce-neige de ma bien aimée.
Je ne la revis plus jamais...

Trois jours plus tard, j'arrivais chez ma tante. Mon cahier sous le bras, les fleurs dans ma paume... Mes pieds gelés mirent un mois à retrouver leur capacités, temps que j'utilisais pour créer la bouture. Je les mirent l'une sur l'autre, la tige dans l'eau. La fleur mourut, une autre apparu... Je la plaça dans le centre de mon cahier...

Perce-neige bouturé, renaissance assuré...

Maintenant prend. Elle est pour toi..."

Mes yeux était plein de larmes, les siens aussi... Je lui tendis la fleur...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 22:10

(désolée du retard, j'était malade... et avec ça, pas pût m'inscrire... c'est nul... grosse déprime...)

Il prît le carnet et décrocha la fleur de la page. Je crûs avoir surpris un regard de sa part, mais soit il avait été trop bref, soit ce n'était que le fruit de mon imagination.
Il commença à parler.

-J'espère que tu as du temps devant toi car son histoire ou plutôt leur histoire est longues, dit-il, presque rêveur. Il ajouta presque aussitôt, montrant un point précis sur la tige ; regarde...
La tige semblait presque fragile à cet endroit. ce qui la maintenait au reste de la plante ressemblait à une petite cicatrice végétale.
Angel enchaîna vite :

-... Tu vois la légère ligne qui marque un changement de couleur du vert plus foncé au vert plus clair. Ben, c'est une bouture entre deux perce-neiges différent. J'ai eu les deux le même jour... Un jour heureux et très malheur...
Une bouture ? Si le mot n'avait pas été dans une phrase, je ne l'aurais jamais compris. Ça semblait-être un moyen de relier deux plantes.
Étrangement, la suite de la phrase me fit penser à une sorte de comparaison. Il avait relié deux plantes... comme s'il avait relié ce moment heureux et cet autre malheureux.
Pendant une courte pause où il sembla inspirer profondément, comme s'apprêtant au pire, j'observai l'une des deux petites fleurs blanches aux six pétales par fleurs. Rien que dans une fleur, on aurait dit qu'une autre fleur à trois pétales bordées de vert à leurs extrémités se lovait entre les trois autres, unie et blanches.
Il avait commencé son histoire. J'avais appris, à mes dépends, que l'on ne devait jamais interrompre une personne qui racontait. Ça pouvait la vexer. Alors j'écoutais, penchée vers lui comme pour ne louper aucun de ses mots.

-Alors rassure-toi. Ce dont je vais te parler ne m'ait arrivé que deux fois dans ma vie et je fais tout pour que cela n'arrive plus. C'est une partie de moi que je ne contrôle pas... Si on peut appeler ça comme ça...
Cette fois, je me penchai un peu plus. Je me sentais un peu plus captivée en écoutant ses derniers mots. Lui aussi avait plusieurs lui ?
-La tige sombre de cette fleur, je l'ai prise de la table de mes parent dans un contexte très particulier... Ce soir là, on était tous à table... Mon père, ma mère et moi. Je me souvins, elle avait préparé un repas succulent. Je ne sais pu pour quelle occasion... Mais elle avait même dressée la table. Au milieu de laquelle trônait un bouquet de perce-neiges. Une vingtaine de ses fleurs dans un vase de couleur blanche.
J'avais un peu de mal à imaginer ses parents. Je ne savais pas vraiment ce que ça faisait d'en avoir. Je ne savais que ce que Brin-de-Paille m'en avait dit : "On les aime bien. Comme des amis mais à qui on doit beaucoup plus de respect. Avec des s'il-te-plaît et des merci". J'essayais donc de m'imaginer à une belle table, comme j'en avais vu à Halloween, avec pour compagnie des amis aux-quels je devais respect.
-Puis il eu une dispute... Dont je ne me rappelle la cause... Puis le vide, plus rien. Je ne me rappelle pu de ce que j'ai fais, dis, pensé... Pour moi c'est un souvenir de moi ne bougeant plus... Face à du vide, noir et profond...
J'avais facile à me représenter une dispute. On pouvait se disputer souvent, même si je n'était pas très friande de ce style de conversation, puis une coupure, comme dans le sommeil.
-Quand je rouvris les yeux ma mère étais allongée sur mon père en sang... Elle criait, m'a ordonnée de partir... Elle disait que j'avais tué mon père... Je suis pris de nausée, de tristesse, de dégout mais ces actes je ne les avais pas fais, je ne m'en souvenais pas... Je saisis un des perce-neiges au sol dans les débris du vase. Quand je levai la plante, la fleur en tomba... Je saisis mon livre de fleurs... Et je sortis en courant... Je ne revis pu mes parents, j'avais quatorze ans dans deux jours...
Je me représentai une sorte de réveil, au milieu de nulle-part, au milieu d'une sorte de cauchemar où je voyais gésir un ami au sol, l'autre m'accusant de ce fait sans que je me souvienne lui avoir jamais asséné de coups.
Nico continuait son histoire pendant que j'essayais de me la représenter.

-Voila la première histoire de cette fleur mais elle ne se termine pas là...
Il enchaîna de suite, presque sans pause :
-En sortant de chez mes anciens parents je courus chez ma copine de l'époque. J'arrivais dans son jardin, qu'une barrière séparait de la forêt... Il faisait froid, le sol était encore sous un fin manteau de neige. Comme à notre habitude, je lança un petit caillou contre sa vitre qu'elle ouvrit peu après, avec ses chaussons aux pieds, et je l'emmenai par dessus la barrière dans la forêt...

Quelque temps plus tard, elle me dit "Tout va bien?".
Je lui racontai toute l'histoire et lui dit que ma mère croyait que j'avais tué mon père. Elle me demanda se que j'allai faire, je lui répondis que je fuguai chez ma tante et que c'était la dernière fois qu'on se voyait.
Il commença à me rapporter sa conversation :
"- Mais tu ne peux me laisser seule... Tu es toute ma vie!
- Mais tu pourrai pas vivre toute une vie avec un criminel... Refait ta vie trouve un homme bien, je te laisserai à jamais une partie de mon cœur. Prends mes chaussures tu va attrapé froid..."

Je lui est donné mes chaussures quand j'ai relevé la tête, elle me tendait une fleur de perce-neige

"Prend et met la dans ton carnet comme ça, tu ne m'oublieras pas..."

Je pris sa fleur... Elle pleurait toutes les larmes de son corps...
On se précipita l'un sur l'autre et s'embrassa longuement une dernière fois... Puis je détacha mes lèvres des siennes et tourna les talons en courant... Sous mon bras droits mon cahier, dans ma main gauche la tige du perce-neige de mes anciens parents et la fleur de perce-neige de ma bien aimée.
Je ne la revis plus jamais...

Trois jours plus tard, j'arrivais chez ma tante. Mon cahier sous le bras, les fleurs dans ma paume... Mes pieds gelés mirent un mois à retrouver leur capacités, temps que j'utilisais pour créer la bouture. Je les mirent l'une sur l'autre, la tige dans l'eau. La fleur mourut, une autre apparu... Je la plaça dans le centre de mon cahier...
Puis, d'une voix qui changea légèrement de ton, il dit :
-Perce-neige bouturé, renaissance assuré...
Il me tendis ensuite la fleur, que je saisi doucement.
-Maintenant prend. Elle est pour toi...
Son histoire était triste. La mienne était bien plus joyeuse. Et rapide. Même si la fin était à peu de chose près la même, bien que je n'embrassais pas mon amie quand nous nous sommes séparées, mais que je courrais vers la porte du Pensionnat comme celle d'un refuge, que je trouvais toujours aussi chaleureux et agréable, malgré certains de ses habitants. Quand on avait vu mon ancienne maison, on savait que j'affectionnais ce lieu comme un foyer, un vrai.
Le souvenir de Brin-de-Paille avait embué mon regard et je me dis que finalement, il devait être tout aussi blessé que moi.
Lui m'avait raconté son histoire. À mon tours et ça serait équitable.
Je fouillai la poche de l'ancienne blouse que je portai jusqu'à-ce-que Angel ne vienne m'apporter la jolie robe jaune que je portais et en retira le seul objet que j'avais gardé de mon séjour. Une petite plaque de verre sur laquelle le nom de l'infirmière à qui appartenait la blouse était noté. Son épingle de broche, autrefois collée derrière, avait été un supplice pour mes doigts qui s'étaient piqués plus d'une dizaine de fois à son extrémité aiguisée, je l'avais jetée dans le lac dans un excès de rage. Mais c'était tout ce que j'avais.
Je me tournai vers Angel et lui tendis le petit badge de verre que j'avais gardé et nettoyé précieusement depuis mon entrée, comme en hommage à ma copine disparue.

-Et toi, tu veux connaître son histoire ? dis-je en me rasseyant.
Je le regardai. C'était le moment ou jamais de m'arrêter de parler. Une fois commencé, je ne m'arrêterai plus.

(http://givernews.com/images/photo03/perce-neige.jpg)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeJeu 3 Avr 2008 - 21:37

Qu'elle m'est écoutée jusque la fin me fis très plaisir... Car c'était la première personne à qui je racontais mon histoire, aussi triste qu'elle soit. Elle a saisi ma fleur avec le plus de légère dont elle était capable. Elle sortit alors de son ancienne blouse un petit badge tout vert... Quand elle me le mit dans les main je m'aperçus qu'un nom était gravé dessus... Il paraissait avoir souffert. Il avait vu l'eau, la tristesse, le sang...

-Et toi, tu veux connaître son histoire ?

Ces quelques mots me firent chaud au cœur. C'est car mon histoire l'avait ému. Elle voulait maintenant me raconter la sienne. Je me colla à ses côtés et lui pris la main gauche. Et lui murmura à l'oreille : "Cela me ferai très plaisir de connaître une partie de ton histoire."

Les paroles d'une chanson me revint alors dans la tête : *Aimons nous! Car on ne sait pas quand la vie s'arrêtera. Aimons nous maintenant car on ne sait pas quand la vie partira sans nous. Aimons nous de tout notre cœur pour ne pas avoir de remords...*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 22:58

J'observai le plafond, avec l'espoir d'y trouver un début convaincant.
-Bon... Alors, par où commencer, puisqu'il n'y a pas de début...
Après avoir froncé brièvement, je me dit que je pouvait tout simplement commencer par mon amitié avec la petite arrivante rouquine aux cheveux ternes et cassants, la petite Brin-de-Paille qui m'avait approché sans me regarder comme une personne différente, mais comme on regarde une sœur.
-Je n'ai jamais connu l'extérieur du Pensionnat. J'ai toujours été à l'hôpital psychiatrique.
Les autres ne m'aimaient pas beaucoup. Peut-être parce que j'étais une des résidentes les plus anciennes, et qu'on ne connaissait pas la cause de ce si long séjour.
Lorsque les gens de l'extérieur voulaient des enfants, ce n'était pas là où j'étais, qu'il venaient. Lorsqu'on entre là-bas, on n'en sort jamais. C'est pour ça que j'ai été surprise de voir une fillette de mon âge entrer dans mon dortoir. Non pas que je n'avais pas vu d'autres enfants du même âge que moi !
J'avais ajouté ça comme pour me justifier, croisant les bras et baissant la tête. Je la relevai et continuai :
-Ce n'était pas donc son âge qui m'avait fait me poser des questions, mais son attitude. Elle s'asseyait, droite, sur une chaise et y restait pour lire. Des beaux livres bien épais. Mais elle ne faisait pas que ça. En fait, elle était raisonnable, normale. Elle obéissait toujours aux ordres des infirmiers et lorsqu'il n'y avait pas d'ordres aux quels obéir, elle avait cette habitude constante de lire ou de se promener. Moi aussi, je me baladais, avant son entrée chez nous, mais j'avais fini par la croiser sans cesse.
Alors, ne voulant pas la gêner dans son exploration, je la laissais.
Des semaines, des mois après, je me suis demandé comment ça se faisait que je l'avait jamais vu auparavant, ou pourquoi elle avait atterri là-bas. Elle semblait seule et personne ne venait la voir. Comme moi. Alors je me suis dis, qu'à deux, notre petit quotidien serai peut-être plus amusant.
Je suis donc allé la voir. La seule que je soit allé voir, d'ailleurs.
Elle était en promenade, le jour-là. J'ai tourné clenche de la porte du dortoir, et elle était derrière, prête à faire le même geste.
La suite, c'est qu'on est bel et bien devenue amies et que, j'eus un rire, notre quotidien s'était considérablement amélioré.
Ses excursions étaient tout aussi diurnes que nocturnes, et elle avait fini par connaître notre chez-nous mieux que moi pendant ses quelques mois là-bas.
On a commencé par aller mélanger ce que les infirmière déjeunaient avec ce nous nous mangions. Et quelques autres blagues, avouais-je. Et un jour, elle m'a dit qu'elle savait comment sortir de là-bas. Elle m'avait plutôt dit que c'était une surprise pour quitter notre routine décorée d'excursions amusantes. Et je l'aie suivi jusqu'au quartier des plus... "atteints", je fis des guillemets avec mes doigts.
Je fermai les yeux dans un effort de concentration intense.

-Elle a déplacé une grande dalle de carrelage. On avait tout ; petites provisions et vêtements un peu plus chauds. Je me souvient qu'elle m'avait déjà lancé de petites phrases marrantes, comme "La liberté fait froid dans le dos" ou "Le grand air de l'aventure".
On s'est laissé glisser dans une sorte de tunnel où il faisait frais. Puis on était sorties. J'avais du mal à le croire. On était enfin dehors.
Je me tournai vers Angel.
-Ce mot signifie bien plus pour moi que n'importe qui dans ce Pensionnat.
Puis, partie sur ma lancée, je racontai la suite de mon récit.
-On était heureuses. Heu-reu-ses. Et la pluie augmentait notre bonheur.
C'est l'un de mes meilleurs souvenirs... suivi de près du pire. Il y avait... quelque chose qui nous suivait... On a couru... mais ça nous rattrapait...
Et..., ma respiration se fit plus peinée,... et elle m'a dit de courir... sans elle... et je suis rentrée ici.
Je dis, souriante :
-Mais il y a plein de gens ici ! Et des jardins, et des trucs étranges ! Et pas de drogues de la part des infirmiers pour avoir pleuré, et pas de calmants de force parce qu'on a rit !
C'est l'endroit... le plus proche de la liberté que j'ai connu jusqu'à maintenant. Un nouveau chez-moi.
Balançant mes pieds, je me dis que j'étais peut-être mieux ici. Me forcer à penser le meilleur adoucissait ma peine et me donnait du bonheur. Même s'il m'arrivait encore de pleurer sans raisons ou de rire sans comprendre. Et parfois, je me disais qu'elle était toujours là, à me suivre. À m'enseigner la religion où l'alphabet, à m'apprendre les mois et les jours pour les compter avec d'agréables souvenirs, de jeux et de plaisanteries.
Je me dis que je me souviendrais toujours de cette amie, avec qui je m'étais tout de suite entendu. Avec qui je riais avec plaisir et me levais aux aurores pour connaître notre journée à nous deux.
Mais elle était derrière et ne reviendrait peut-être jamais. On s'était dit adieu sans au revoir, comme on ne s'était jamais dit bonjour.
Les premiers mots qu'elle m'avait dit étaient "Viens, on va jouer", comme si elles se connaissaient déjà.
Je senti des gouttes d'eau tomber sur mes genoux, comme je les avaient senti rouler sur mes joues. Mais je restais dans le silence, mon sourire qui s'effaçait peu à peu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitimeDim 6 Avr 2008 - 11:13

Sont histoire était aussi triste que la mienne au finale... Peut-être un peu moins romanesque voila tout... Mais une bien triste histoire quand même... C'est pour fille qui c'est retrouvé dans un asile sans savoir pourquoi... Et qui y est resté si longtemps... Toute une partie de sa vie. Alors pourquoi la seule copine qu'elle se fait elle doit disparaitre... Pour la vie est si injuste...

Puis quand elle finit sont histoire des perles d'eaux salées coulaient le loin de ses joues... Je me rapprochas d'elle et tendis mon index vers sa joue gauche. Je le plaqua contre sa joue gauche et remonta lentement mon doigt jusque sa larme... Puis le décolla de sa joue gauche avec sa triste larme sur le dos de mon doigt. je fis de même avec la larme sur sa joue droite. Je portas mon doigt devant mes yeux et regardas quelques instants les deux perles sur mon doigts avant de lécher mon doigt.

Devant son air surprit je lui souris et lui dis :


"Je n'ai pas pleuré quand il le fallait alors depuis quand je vois une larme je l'avale pour le réutiliser à un moment qui sera plus approprier. Et en plus c'est tellement idiot que ce qui pleure arrête...

Bon on va se balader. On ressort et on essaye une autre porte..."

Sur ce je me leva et lui tendis la main...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


+

Une droite est un trait sans début ni fin... _
MessageSujet: Re: Une droite est un trait sans début ni fin...   Une droite est un trait sans début ni fin... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Une droite est un trait sans début ni fin...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
xX || Pensionnat Interdit || Xx :: .:: Hors-Jeu ::. :: Tiroirs scellés :: Archives :: Sujets de PI v.2-
Sauter vers: