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 A la recherche des graines

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A la recherche des graines _
MessageSujet: A la recherche des graines   A la recherche des graines Icon_minitimeDim 13 Avr 2008 - 16:20

Agnès se faufila dans la petite ouverture de la grille.
Le jardin qui menait à la bâtisse paraissait désert et à l’abandon, elle traversa a quatre patte le chemin qui menait aux marches de l’entrée se relevant de temps en temps pour humer l’air et tendre l’oreille.
L’odeur de la graine s’intensifiait à chaque pas, ce qui la mettait dans une folle excitation.
Arrivée a l’entrée, elle inspecta le mur des fondements de l’immeuble a la recherche d’une quelconque ouverture vers la cave : rien a part la grosse porte d’entrée.
Et l’odeur persistait comme si chaque brique du bâtiment en était imprégnée. Agnès gratta le ciment espérant récupérer quelques essences puis elle jeta un regard de biais à la porte d’entrée.
Le manoir n’était pas éclairée mais la lune reflétait sa lumière sur chaque brique, marche et feuille plongeant le tout dans une ambiance argentée.
La porte, elle, restait toute noire, elle aspirait la lumière comme un gouffre ou un trou noir.
Agnès reprit ses recherches, peut être que si elle creusait le sol elle pourrait passer en dessous du bâtiment ?
Elle chercha en endroit propice a cela et la porte revint dans son champ de vision.
Agnès détourna brusquement le regard mais ou que son regard se posait la porte restait dans son champ de vision comme si en plus de la lumière, l’entrée aspirait l’espace.
L’odeur se fit plus intense.
Agnès poussa un jappement d‘impatience et regarda la porte.
Les grandes portes sont pour les humains et elle n’en était définitivement pas une.
Elle repris se recherches, vérifiant chaque recoin du mur et grattant toutes les aspérités.
Au bout d’un moment elle releva la tête : elle était de nouveau face à la porte.
Et comme si cela ne suffisait pas, un courant d’air remplie d’effluves agréable de graines s’en dégageait.
Agnès ne tenait plus, juste une nuit se disait elle, sur un parterre de graines, elle se ferait discrète comme d’habitude et demain elle partirait.
Elle bondit sur la poignée de la porte qui s’ouvrit sans aucune résistance.
Elle se faufila à l’intérieur des que l’ouverture fut assez grande et referma la porte derrière elle.
Figée, a l'affut de tout mouvement Agnès découvrit la salle.
L'endroit était immense, la lumière de la lune laissait une traînée lumineuse sur le sol permettant ainsi de découvrir le hall dans les moindres recoins.
Agnès n’avait jamais vu de ferme aussi grande, rien que l’escalier de l’étage dépassait de loin celui de la mairie.
Tout était immense dans cette salle comme si les habitants étaient des ogres.
Elle huma l’air : l’odeur de la graine avait disparue.
Il lui fallait trouver une issue pour descendre à la cave avant que les propriétaires de la maison ne lui tombe dessus car cette pièce si belle et immense ne soit elle, exposait Agnès a la vue de tout le monde.
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A la recherche des graines _
MessageSujet: Re: A la recherche des graines   A la recherche des graines Icon_minitimeVen 18 Avr 2008 - 9:27

Navrée, réellement, de t'avoir fait attendre si longtemps ^^' Il faut dire que j'ai de la bonne volonté, mais pas assez de courage --' Soit, dans ce sujet je jouerai Nathanaël W., mais ayant des problèmes de connexion, je ne posterai pas avec le bon compte.
EDIT : Au fait, tu as le droit de RP où tu veux maintenant \o/

-----

La voûte noire de distance surplombait le hall d'entrée impérialement. La porte d'entrée, immense dans son fait de bois et de bronze, surtout de bronze, s'était refermée sans un bruit malgré sa masse imposante. D'épais rideaux crèmes couvraient toutes les fenêtres, exceptées les deux ouvertures vitrées de part et d'autre de la grande porte. Le sol dallé de carreaux de marbre blanc était inondé de flaques de lumières lancées par la lune, et il reflétait les quelques meubles présents. De chaque côté de l'escalier où dormait un tapis rouge trônait un petit salon; chacun fait d'une table basse circulaire autour de laquelle posaient trois fauteuils confortables.

Et au milieu de tout ce vide, hagarde, maladroite et furtive, respirait Agnès Pumpkin. Nathanaël, lui, prenait le thé. Seul.

Depuis quelques temps il était possédé de fantaisies aliénables. Cela semblait dû à la douleur que lui procurait son impopularité. Il ne s'était pas fait un ami, pas un, dans le manoir. Un coup dur pour quelqu'un comme lui, habitué aux amis cool, au papa poule, aux admiratrices secrètes dans la foule. Nathanaël Wainwright, charmant mais pas si beau, qui en faisait des masses pour et qui en ramassait des tonnes, sous l'inhabitude de la solitude, perdait tous ses moyens.

On le retrouvait donc, abandonné dans un siège à bras poussiéreux de n'être jamais habité, portant à ses lèvres une coupe de porcelaine en guise de toast en l'honneur d'un animal de ferme. En effet, en face de lui, riant le groin vers le ciel, le cochon Fouet Catalan traînait ses pieds de porc dans le velours bordeaux d'un fauteuil.

C'est le verrat qui vit la fille. Le jeune homme lui faisait dos, à elle et à l'entrée. A la vue d'Agnès, un sourire pervers et féroce se dessina sous le museau plat.


"Hey, hey, hey, mais qui voilà"
Grogna t-il, goguenard, à l'adresse de Nathanaël. Ce dernier posa sa tasse de thé dans sa coupelle et se retournant, mira par le côté du dossier.

"Elle n'est pas bien belle, ma foi, prosa l'adolescent, mais elle mérite l'accueil."
"Bonjour, quel est votre nom ?"
Lança t-il à travers la salle.

L'animal rigola comme un goret. À lui aussi, c'était sa phrase préférée.


Dernière édition par Roy R. Hoenheim Strauss le Dim 20 Avr 2008 - 11:38, édité 1 fois
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A la recherche des graines _
MessageSujet: Re: A la recherche des graines   A la recherche des graines Icon_minitimeSam 19 Avr 2008 - 15:09

po graave l'important c'est de répondre :p
_____________________________
" Bonjour, quel est votre nom ?"
Le son se répercuta dans toute la salle, rebondissants dans chaque meuble et chaque tableau avant de frapper de plein fouet le cœur de Agnès.
Toujours à quatre pattes son corps fut parcourut d’un long frisson.
Ses cheveux se hérissèrent et ses doigts se contractèrent sur le carrelage.
Elle bondit en faisant un demi tour, ses pieds dérapant sur le sol froid et ses mains tentant vainement de trouver une accroche.
La tout dans un mélange de crissement d’ongles et de respiration haletante, elle finit par atteindre la porte de sortie et s’y jeta de tout son poids pour tenter de l’ouvrir.
Mais celle-ci resta ferme.
Dans une panique et fureur extrême Agnès se déchaîna contre la porte, portant tour a tour coup, griffe et morsure, en vain.
Les mains pleines de sang, elle se décrocha de la porte et entama le même combat contre la fenêtre de droite, puis de gauche, laissant des grandes traînées de sang sur la vitre et le sol.

*Ils avaient fini par l’avoir, pensa-t-elle, ils avaient fini par avoir sa tête.*
C’était sa première pensée formuler en phrase depuis bien longtemps. Elle s’était habituée à penser en image ou en verbe d’action.
Ils allaient la découper, continua t-elle de penser toujours en tapant vainement contre la vitre, *vider sa tête avant d’y accrocher une lanterne et les enfants passeront devant et riront : « regardez Agnès pumpkin`s head ! »*
Agnès s’arrêta pour récupérer son souffle, elle regarda la fenêtre, qui, malgré les coups répétaient de celle-ci ne portait aucune faille.
Elle se détacha de la fenêtre et se laissa tomber sur le carrelage.
Elle ne se laisserait pas faire, personne ne touchera à sa tête.
S`il la voulait il faudrait la combattre d’abord.
Alors les poings serrés, prête à bondir, elle fit face au petit salon pour affronter son ennemi:
Un cochon, installés confortablement dans la pénombre du salon qui la dévisageait en silence.
Dans un mélange de surprise et d’épuisement Agnès vacilla sur ses genoux.
Se reprenant, elle dévisagea toute la salle de nouveau.
Qui donc avait parlé?
Le hall gardait son silence tombale et la lune continuait de se refléter sur les dalles blanche, teintées fraîchement de rouge.
Aucune présence humaine, juste ce goret a la mine suffisante.
Apaisée et intriguée, elle s’avança a pas timide vers l’animal, s’arrêtant de temps en temps pour observer sa réaction.
Arrivée, devant le salon, elle poussa un petit grognement amical et se coucha a ses pieds en geste de soumission.
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A la recherche des graines _
MessageSujet: Re: A la recherche des graines   A la recherche des graines Icon_minitimeDim 4 Mai 2008 - 22:32

Ses pieds, à Nathanaël, esquissèrent plusieurs pas en arrière contre son gré quand Agnès Pumpkin, déjà saugrenue dans sa pose bestiale à même le sol, réagit à la manière d'un animal sauvage et apeuré par une présence humaine. Elle leva le nez, les yeux écarquillés, elle rechercha la provenance de cette voix de jeune homme, vive comme une bête, eh oui, elle fit d'un bond un demi-tour, détala, glissant quelques fois comme si des coussinets entourés de poils ornaient ses pattes, tout ceci vers la porte en bronze. Dans une symphonie de râles de fauve, elle se mit à attaquer sa proie immense et immobile, impassible sous ses faibles coups d'humain déchaîné, aliéné, s'acharnant sur les battants avec des ongles comme des griffes et des dents comme des crocs, le menton dégoulinant de bave, le visage tordu en une grimace de colère mêlée de folie ainsi que d'incompréhension, et aussi d'un peu de peur. Elle se jetait sur la porte, elle se battait avec la porte, elle nourrissait la porte de coups de poings qu'elle s'imaginait être des grosses pattes lourdes et velues. Enfin elle s'arrêta, parvenue à la limite de son énergie.

Fouet Catalan, au fond de son fauteuil, régnait du regard sur la scène d'un air suffisant, empereur hésitant entre le pouce en l'air ou vers la terre dominant l'arène des gladiateurs. Terrorisé, Nathanaël contemplait, les yeux pleins de vide mais remplis des images d'une fille, un peu plus vieille que lui, dix-huit ans sûrement en tous cas pas plus, qui menait un combat de lion contre la porte d'entrée scellée de l'extérieur du Pensionnat Interdit. Il ne saisissait pas, il ne voyait pas le sens de cela. Il n'avait plus en tête Agnès qui faisait volte-face et qui galopait les mains par-terre, il ne se souvenait plus que d'une bête effrayante cependant pitoyable qui mourait de douleur en se tuant avec une porte. Il avait sous les yeux des chiens qui se battaient, ou des hyènes ou des chevaux, il ressentait de la peine, du désarroi, de l'impuissance, comme lorsqu'on sait qu'on ne peut pas intervenir et que la fin sera la plus laide du monde.


— « Arrête ! Arrête, on ne peut pas sortir ! »
C'est ce qu'il aurait voulu crier.

Il ne dit rien. Troublé, touché, coulé. Inquiet, également.
Troublé parce qu'il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Pourquoi la fille ressemblait à un animal de la jungle ? Pourquoi agissait-elle comme tel ?
Touché parce qu'il était peiné par cette vague d'impressions et d'émotions qui émanait d'Agnès Pumpkin, comme des phéromones ou comme l'odeur d'un parfum.
Coulé parce qu'il semblait anéanti par cette imprévisible réaction qu'il avait eu. Pourquoi se trouvait-il désemparé... devant une fille qui ressemblait à une bête ? C'était une conduite de fille ! Une manière de fille, de se voir sur le point de pleurer devant une scène de film documentaire...

Nathanaël leva la tête. Il l'avait baissé, perdu de honte. Il desserra les poings, il les avait crispés, il retrouva ses appuis, car il s'allait lever. Il se mit sur ses pieds, enfin il fut plus grand que le fauteuil, enfin Agnès put le voir. Il mesurait moins qu'elle. Elle l'écrasait d'au moins cinq centimètres. Elle avait des cheveux roux.


— Je, je ... »

Et il rougit.
Mazette !


________
Je suis vraiment vraiment désolée pour le retard ... Rah, je suis indigne d'écrire avec toi ç_ç
Bon, j'aimerais bien qu'il tombe amoureux d'Agnès Pumpkin, Nathanaël, ça lui irait bien =)
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MessageSujet: Re: A la recherche des graines   A la recherche des graines Icon_minitimeDim 11 Mai 2008 - 14:40

Couchée sur le dos au pied du cochon, Agnès reprenait son souffle.
Les battements du cœur assourdissait ses oreilles et se répercutait dans ses paumes de mains ensanglantées.
Le visage lui brûlait et un goût âpre de sang se mêler a sa respiration haletante.
L’oxygène lui montait à la tête, lui donnant tournis et haut le cœur.
Elle voyait rouge malgré les yeux fermés.
Quelque chose bougea.
Elle ouvrit doucement les yeux, le plafond c’était mué en une masse pâteuse et le lustre s’y balançait dangereusement.
Tout paraissait se mouvoir même le cochon qui penchait silencieusement au dessus d’elle, se tortillait comme un reflet dans une mare.
Et puis il y avait autre chose une silhouette affinée, bipède, immobile : un humain.
Agnès fut pris d’un haut le cœur et referma les yeux.

« Quel humain malin ! pensa-t-elle »
Elle ouvrit un œil.
La silhouette était moins nette désormais, elle se mélangeait à la couleur pourpre du mobilier du fond et s’enracinait dans les pattes du cochon.
Agnès ouvrit l’autre œil.
La silhouette restait immobile, doucement, prenant appui sur ces bras Agnès recula d’une bonne distance.
Puis quand elle fut suffisamment loin elle se releva péniblement et planta ses griffes dans le fauteuil le plus proche calmant ainsi le balancement du sol.
Elle releva la tête.
L’humain était petit et il était désemparé.

— Je, je ... »


Il rougissait !
Agnès retint son souffle.
Il l’observait et un regard d’incompréhension et de peine se peignait sur son visage.
Le cœur de Agnès repartit de plus belle, ses pieds se dérobaient sous elle mais elle n’arrivait pas à détourner son regard.
Le petit homme ne bougeait pas le petit cochon à ses pieds tel un animal de compagnie.
Il la dévisageait dans un mélange de tristesse, de curiosité, d’inquiétude et de HONTE.
Elle se déroba de son emprise et s’écroula au sol.
Cachée derrière le fauteuil, elle calmait les spasmes qui recouvrait son corps : il avait honte d’elle !
Honte de voir une fille a la tête de citrouille.
Et était elle une fille d’abord, sans tête ni couette ?
Elle était un monstre et sa présence le dérangeait.
Elle se roula en boule et cacha son visage dans ses mains.
Elle avait envie de pleurer mais une citrouille n’a pas de larme.



******
Arrête de dire des bêtises je vais finir par croire que j'ai écrit bien ^^, alors que c'est toi le génie
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A la recherche des graines _
MessageSujet: Re: A la recherche des graines   A la recherche des graines Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 19:21

Agnès demeura immobile, subissant l’obsédé regard infligé par Nathanaël. Celui-ci la dévisageait sans cesse et de toutes façons, il ne parvenait pas à ne pas se détourner d'elle, bien que, et étonnamment, il se trouvait extraordinairement mal de voir qu'elle savait qu'il la reluquait.

Fouet Catalan, ayant remarqué le malaise sentimental de son
maître – en effet, le porc n’avait jamais considéré le jeune homme comme tel – se mit à glousser en poussant quelques grognements sadiques. Ainsi donc le bonhomme avait trouvé sa mie ? Quoi de mieux que de faire avancer les choses plus vite, puisqu’il était sûr et certain que Nathanaël jamais n’oserait faire le premier pas. Certes il fut un séducteur de nombreuses fois, mais jamais n’endossa le rôle d’un amoureux.

Le novice des passions se sentait sourire d’un air niais en regardant droit dans les yeux celle dont il s’était épris. Il avait connaissance aussi des tics scandaleux qui faisaient cligner son œil droit et découvrir plus encore ses dents tous les deux dixièmes de seconde. Il savait surtout, plein de terreur et sans aucun contrôle de lui-même, qu’il était démuni, faible, impuissant.


— « Dis donc, beauté rousse, t’as les yeux crevés ou quoi ? »

Nathanaël se retrouva et donna un coup de pied au derrière du porc qui s’était assis contre ses jambes. Fouet Catalan se mit à ricaner en visant Agnès Pumpkin à travers ses yeux et ses sourcils en visière. Nathanaël confus regarda Agnès, puis Fouet Catalan, puis Agnès Pumpkin encore. Ses yeux s’agrandirent, son nez frémit, ses oreilles bourdonnèrent, et sa bouche se déforma en o-a-o-a-i-u blargavrgtre…, sans laisser passer de son toutefois. Enfin il cria dans un crescendo houleux :

— Il-euh, il-euh, moi, moi c’est Nathanaël ! »

Il s’immobilisa, scandalisé par sa propre incapacité. Crétin, manchot, débile, nul, inapte, bon à rien, mon dieu oh saleté. C’est ce qu’il se dit.

____________
Pardon pardon pardon pardon pardon pardon mille fois pardon !!! ><
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MessageSujet: Re: A la recherche des graines   A la recherche des graines Icon_minitime

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