365 jours plus tard... [PV 1ère personne][Théo]

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Mikan Eisenstein avait maintenant 14 ans. Paraplégique de son état, elle était une de ces petites filles qui restaient physiquement gamine jusqu'à un âge de l'adolescence avancé que l'on peut qualifier de "fille bonbon", surtout en ce moment.

Cela faisait exactement 1 an, 3 mois, 2 semaines, et 1 jour qu'elle avait pénétré dans cette endroit étrange que certains appellent de manière plus ou moins affectueuse PI. "PI", pour le bien évident "Pensionnat Interdit", qui n'était d'ailleurs évident qu'aux yeux de ceux qui avaient fait la malheureuse expérience de son pouvoir, qui constituait à garder prisonnier à l'intérieure tout ceux qui y rentrait.

Cela faisait 1 an, et en 1 an, Mikan avait eut le temps de ce familiariser avec ce lieu, et d'évoluer. En ce moment, elle portait un débardeur rose –avec des nétoiles! *sort* - et une jupe noire, avec une grande paire de chaussettes montante (et un pin’s avec la tête de Kurogane dessus pour montrer qu’elle n’était pas une vulgaire fifille paumée dans le pensionnat, mais une vulgaire fifille paumée dans le pensionnat qui faisait partit du Harem de Kurogane ! 8D)

Elle nettoyait l’objectif de l’appareil au moment où se passait la scène. Tzirvagaël, son Alter Ego Astral, une grande dinde à plume qui passait son temps à déverser sur tout ce qui bougeait un flot de paroles que personne n’écoutait, était perché sur le dossier, derrière Mikan, et semblait parler de la première guerre mondiale, sujet qui, dit en passant, n’intéressait pas le moins du monde notre chère petite fillette trop sensible. Elle pensait déjà à ce qu’elle allait bien pouvoir raconter à Helen et Eva, en rentrant au dortoir ce soir, et ce qu’elle porterait comme vêtement le lendemain.

Elle avait bien sur garder, au cour de cette année, un goût bien prononcer pour la photographie, et n’avait pas hésitée un instant avant de tirer le portrait de chacun, et de développer les photos (comment ? Mystère…) avant de les accrocher partout dans le dortoir.

« Et donc, les Allemands, bloqués des deux coté par la France et la Russie, mirent sur pied le Shliffen plan… »

Enfin, en admettant que la France et la Russie existent toujours…

Pensa Mikan, avant de regarder ses ongles, et d’empoigner les roues de son fauteuil, et de se balader de long en large à coté de la grande table de la salle à manger.

Mikan Eisenstein avait maintenant 14 ans. Paraplégique de son état, elle était une de ces petites filles qui restaient physiquement gamine jusqu'à un âge de l'adolescence avancé que l'on peut qualifier de "fille bonbon". Mais surtout, Mikan Eisenstein mourrait d’envie de voir quelqu’un en ce moment, qui la sauverait de cette leçon d’histoire improvisée, et de l’ennuie mortel qui régnait dans ce lieu.

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Théo après avoir prestement laissé la grande Léonie sur le banc de touche s'aventurait dans les couloirs. Longs, très long, il n'y avait même pas de tapis pour ne pas avoir à marcher. Heureusement, qu'il avait l'habitude d'escalader l'arbre en caoutchouc dans sa chambre et qu'il avait donc de l'endurance.
Finalement, Théo, le brave petit Théo, en eut tout simplement marre de marcher. Tant pis, il dormirait dans le couloire comme ça il croiserait des gens. Il s'allongea au sol, les yeux vers le plafond il se laissa emportait par les paroles de Léo', comme il se permettait de l'appeler.
Il ne ressortirait jamais d'ici.
Il avait un pouvoir magique.
Il avait un animal qu'il ne trouvait pas...

Pff, à quoi bon être coincé dans un tel endroit si il ne pouvait pas si amusé. Théo se releva brusquement et continua sa recherche. Qu'est-ce qu'il cherchait finalement ? Un lit, un pouvoir, de la compagnie ou un animal ? Théo hasarda une réponse : si tout arrivé, il passerait un agréable séjour, si la moitié arriverait ça allait être fastidieux, si il ne trouvait rien cet endroit porterais le nom "d'enfer"... Maintenant le garçon avait peur, il fallait qu'il trouve au moins de la compagnie et un lieu ou dormir pour ne pas allait en Enfer.
Au bout du couloir une lumière lancer une petit ombre un peu bizarre, tant pis, au moins le point compagnie serait acquis. Le vaillant chevalier courut vers la lumière.

Il arriva dans une pièce assez grande mais encombré de tables et de chaises, La pièce faisait sans doute office de salle à manger. Théo la comparât rapidement que la sienne. Celle-ci était tellement différente. Les meubles semblaient daté du XXI siècle maximum, le petit prince le savait car sa mère s’intéressait beaucoup à cette époque et elle collectionné tout ce qu’elle pouvait.
Au milieu il y avait quelqu'un, une fille, elle devait avoir l'âge de Léonie, peut-être un peu plus jeune ou peut-être qu'elle avait son âge à lui... Elle paraissait à la fois vieille et jeune à cause du « contraste » entre son visage et son corps. Sur son tee-shirt rose un badge était accrochait il y avait un garçon dessus, qui c’était ? Et pour finir cette fille était dans un fauteuil, très large avec deux grosses roues, une de chaque côté. Décidément elle était bizarre mais en tant que chevalier, il ne se permettrait pas de dire du mal d’une femme (même si la il s’agissait plutôt d’une jeune fille). Il courut vers elle en se secouant comme si il se trouvait sur son fidèle destrier. Et s'arrêta pile devant elle. Il lui sourit.

- Bonsoir, je m'appelle Théo.

Il avait dit Théo car maintenant qu'une nouvelle vie lui était tombée dessus il prenait la peine de s'offrir un nouveau nom plus en harmonie avec le preux chevalier qu'il était en lui. Puisqu'il était près d'elle il prit la peine de la regarder un peu mieux pour essayait de trouver son âge mais il n'y arriva pas tout de même. En revanche il remarqua sur ses genou un petit appareil posé. Un appareil photos, très ancien, il aurait lui aussi intéressait sa mère. Pourquoi le décore ne correspondait pas avec lui ? Bizarre. Comme cet endroit, alors peut-être que ce bizarre devrait bientôt se transformer en "banal"...

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Mikan étouffa un nouveau bâillement, avant de soudain se figer et de tendre l’oreille. Non, elle ne se trompait pas. Quelqu’un marchait dans le couloir, d’un pas trop léger et irrégulier pour que cette personne approche à vitesse réduite. Oui, une personne arrivait ici, et de plus en courant ! Mikan s’en frottait déjà les mains. Finit les moments passé seule avec un poulet sur son dossier, place à sociabilité ! Elle allait enfin s’amuser un peu.

Il s’avéra que la nouvelle venue était un nouveau venu, qu’elle n’avait jamais vu, chose qui ne surprit en rien notre drôle de petite paraplégique. Il semblait tout de même un peu à coté de ses chaussettes, le pauvre vieux, et la regarda un instant avec un drôle d’air que Mikan fit semblant de ne pas remarquer. Il se déplaça d’une façon un peu bizarre, du genre qu’adopte les petits garçons de 5 ans quand ils jouent aux chevaliers, et, s’arrêtant pile devant elle, lança un magistral :

« Bonsoir, je m'appelle Théo. »

Mikan faillit s’étouffer devant tant d’originalité pour se présenter, et vota donc pour une réponse personnalisée, qui se manifesta sous la forme… D’un déclencheur et d’un flash.

- CHEESE !

Dit-elle avec un grand sourire dans une attitude peace lovienne avant d’éblouir notre jeune ami avec le flash de son superbe appareil. Elle lui adressa ensuite un grand sourire, et, tandis que Tzirvagaël poussait un grand cri qui faillit leur percer les tympans, rangea soigneusement son appareil dans sa sacoche.

- Salut Théo ! Moi, c’est Mikan ! ravie de te rencontrer !

Dit-elle –ou plutôt, hurla-t-elle pour couvrir le son que faisait l’aigle royal, avant que ce dernier ne calme.

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A peine avait-il finit sa phrase qu’une puissante mais brève lumière lui éclaira le visage. Juste avant il avait entendus dire « Cheese », ce qui voulait dire « fromage », pourquoi lui criait-elle ça ? Il prit un air idiot que l’on pouvait constater sur la photo. Théo tout éblouit mis un moment avant t’entrevoir de nouveau le visage de la fillette qui affichait un magnifique sourire. Quand sa vue fut rétablie, son ouïe se troubla, ses oreilles sifflaient… ah non, en fait c’était simplement l’énorme oiseau qui hurler. Théo se boucha les oreilles mais remarqua que la fille essayait de lui parler, il enleva alors ses deux mains de ses oreilles meurtries et approcha celle de gauche de sa bouche. Enfin, il réussit à entendre « … Mikan ! Ravie de te rencontrer ! »

- Cool ! Pensa-t-il tout haut. J’adore ton prénom ! Le mien est vraiment moche comparer au tient. MI-KAN, dit-il en séparant lentement les syllabes.

Théo prit une profonde inspiration, très bruyante, la pièce était de nouveau calme. Le petit garçon prit une chaise et la tira jusqu’en face de sa nouvelle amie, car pour lui elle était en effet une amie. Une amie avec un jolie sourire, un appareil bizarre entre les mains et un fauteuil étrange. Théo s’assit, dans sa petite chaise il était bien plus petit qu’elle, gêné il se redressa comme il put, mais malheureusement le petit garçon n’arrivait toujours pas à égalisé sa taille.
Il prit soudain un air songeur, sortit une chose invisible de son dos et la plaça sur sa tête, il boutonna des boutons invisible et regarda l’heure que lui indiqué les aiguilles invisibles de sa montre invisible. Il leva lentement le tête affichant un regard perçant. Il se racla la gorge et enfin il lança, d’un voix sourde et grave, qui semblait ne pas lui appartenir :

- Très bien, mademoiselle Mikan… Alors, veuillez me déclarer cette objet étrange que vous tenez dans vos mains ainsi que celui dans lequel vous êtes assis.

Le voilà qui se prenait pour un détective. Sortant du jeux quelques secondes il lui fit un clin d’œil puis reprit vite son air grave et attentif. Théo, était tellement d’avoir trouvé quelqu’un qui avait l’air sympathique qu’il oublia le fait qu’il devait chercher son Alter Ego Astral et son pouvoir, ces deux réalité ne l’effleuraient même plus. Après tout, il n’était plus Théophile Lévèque mais Sherlock Holmes, d’ailleurs le voilà entrain de sortir sa pipe invisible de sa poche et la portait à sa bouche qui portait déjà un sourire en coin malicieux.

[HJ : Désolée j'avais pas vu que tu m'avais répondus ... -.-']

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Mikan dut faire un effort maximal de concentration pour capter les paroles de son nouvel ami, à cause des cris suraigus poussé par son animal. Elle soupira, l’autre se tut, et put enfin entreprendre une conversation normale. (Qui traitait d’autre chose que de la première guerre mondiale)

« Cool ! J’adore ton prénom ! Le mien est vraiment moche comparer au tient. MI-KAN… »

Mikan ne put se retenir de pouffer en l’entendant répéter son prénom comme ferait un élève de maternelle qui apprenait à compter les syllabes. Mais, malgré son air mignon et naif, il lui semblait u,n peu bizarre, et Mikan n’était pas tout à fait rassurée…

- Mikan est un prénom qui sort de l’ordinaire, c’est vrai….Mais moi j’ai beaucoup Théo ! Et pis, ça sonne comme « héros », alors que Mikan, ça rime avec « âne »…

Répondit-elle pour lui remonter le moral, avant de se taire, interdite, tandis que l’autre repartait dans de drôles de mimiques qui commençaient vraiment à lui flanquer la trouille. Elle serra un peu plus fort son appareille photo, et crut qu’il se moquait d’elle lorsqu’il lui demanda :

« Très bien, mademoiselle Mikan… Alors, veuillez me déclarer cette objet étrange que vous tenez dans vos mains ainsi que celui dans lequel vous êtes assis. »

Mikan le dévisagea stupidement pendant un instant, avant de comprendre qu’il était sincère. Mais dans quel monde vivait-il pour n’avoir jamais vu d’handicapés et d’appareil photo bon sang ?!

- Heu…Ce fauteuil ? C’est parce que je suis genre paraplégique, et que je ne peux pas me servir de mes jambes. Et ça c’est un appareil photo. Ca sert à…prendre des photos. C’est des sorts de portraits de choses que notre appareil « capture » quand on appuie sur le bouton. Tu vois, celui-là !

Dit-elle en lui montrant le déclancher sur son propre appareil, avec un grand sourire elle –aussi.

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Malgré le drôle de regard que Mikan portait sur Théo celui-ci ne pouvait s’empêcher de la trouver vraiment sympathique et marrante même. Elle répondait à toute ses questions et mettait une pointe d’humour à tout ça.
Théo ouvrit la bouche stupéfait, la pipe se fracassa par terre. Appareil photo, bien sure qu’il connaissait mais celui-là était vraiment étrange et même énorme, habituellement ils ont la forme d’un bâton, pas d’un gros rectangle. Perplexe, le garçon arrêta tout de suite son rôle. Un autre mot l’intrigué, « paraplégique » ce dernier lui était totalement inconnu (car à l’époque de Théo la paraplégie était totalement soignée, sauf cas extrême). Il fronça les sourcils, l’air idiot, ne pas connaître un mot lui était vraiment déplaisant. Théo se sentait décalé et n’avait pas envie de lui demander ce qu’était un « paraplégique » car ce mot sonner faux, il grinçait et accrocher les oreilles. Il se tut donc un moment essayant de chasse ce mot et sa sonorité et reporta son attention sur l’appareil photo « obèse ».
Théo fixa la chose qui l’avait éblouit une nouvelle fois il y a quelque instant. Il se leva et le prit sans demander des mains de la jeune fille, après tout, il était descendant du roi de France, il en conclut que même ici il pouvait faire ce qu’il voulait. Un fois la chose aux multiples boutons entre les mains il porta son oeil à une ouverture en riant niaisement. De quel époque venait Mikan pour que cet objet soit si peu élaboré. Ne voulant pas l’abîmer il le lui remit directement entre les mains.

- Ton appareil est bizarre, normalement ils sont en forme de bâtons de toutes les couleurs, mais… tu viens de quelle époque ?

La question lui rappela la grande de tout à l’heure, Léonie, Léonie, elle, lui rappela la conversation, et la conversation lui rappelait l’Alter Ego Astral et le pouvoir. Théo se mordit la lèvre inférieur nerveusement. Où était-il, son Alter Ego Astral, celui qui était sur le fauteuil de paraplégique de Mikan semblait lui appartenir et il n’y avait aucun autre animal dans la pièce. Tant pis, après tout, si il ne venait pas c’est qu’il devait pas l’aimer. Le garçon se renfrogna un peu, puis continua sa phrase.

- Moi de l'an 3011, aprés Jésus Christ biensure !

Malgré lui, il avait l’air terriblement fier et rayonnant en annonçant la date, sans vraiment sans rendre compte il espérait qu’elle soit un peu jalouse de lui, car apparemment elle venait d’une époque plus ancienne que lui.

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Mikan regarda, surprise, Théo lui arracher son appareil photo. Sa respiration s’accéléra soudain, les larmes lui montèrent aux yeux, et elle tandis les bras, impuissante vers son appareil, un air apeuré sur le visage.

- Non, Non ! Théo…Rends-le moi, s’il te plait…Rends le moi… Il est à moi ! Rends-le moi ! Tu vas l’abîmer…Rends-le moi !

Le supplia-t-elle d’une voix suppliante avant de sentir de nouveau contre elle l’appareil qui était si cherche à son cœur. Elle le serra contre sa poitrine, et tourna son buste vers l’arrière dans un geste de protection. Ce type commençait à lui faire peur. Pas le genre de peur qu’elle avait ressentit lors de ce jour. Pas le même genre de peur que lorsque qu’ils avaient été enfermé à l’extérieur du bâtiment, cette peur horrible de savoir qu’un destin horrible, tragique et douloureux vous attend. Mais la peur que l’on éprouve lorsque l’on sent que quelqu’un est capable de vous faire de mal, sans forcément s’en rendre compte, et que vous, vous ne pouvez rien faire, ou qu’il n’y a personne pour vous défendre.

« Ton appareil est bizarre, normalement ils sont en forme de bâtons de toutes les couleurs, mais… tu viens de quelle époque ? »

- Je…Je…Il est à moi ! C’est mon appareil photo ! Je ne comprends pas ce que dis raconte, en plus !

« Moi de l'an 3011, après Jésus Christ bien sure ! »

Mikan ut un geste de recule, et écarquilla les yeux. 3011…Après J-C ? Soit plus…soit plus d’un millénaire plus tard ! Mikane commençant à paniquer. Un type arrive, fait des mimiques bizarres, se croit tout permis et lui arrache son appareil des mains –sans compter qu’il a osé le critiquer !- et lui annonce qu’il vient de l’an 3011… C’était trop.

- Mais c’est…Mais c’est…C’est impossible !

Balbutiat-elle avant de pousser un cri strident. Elle s’empara de son appareil, régla l’intensité du flash. Elle n’aimait pas utiliser ça sur les autres, mais elle se sentait vraiment en danger. Le flash se déclancha. 20 secondes. Elle disposait de 20 secondes pour filer avant qu’il ne puisse de nouveau bouger. Et c’est e qu’elle fit.

- A l’AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDE !

Cria-t-elle en se précipitant dans le couloir, aussi vite que le pouvait son fauteuil.

.::La suite dans la bibliothèqe ::.

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