Je marchais encore... Quoi d'autre à faire dans se pensionnat au fond... J'ai l'espoir de rencontrer à chaque angle une personne avec qui converser... Echanger quelques idées... Quelques propos. Mais personne ne succédait au vide et les angles se répétaient semblant innombrable. Mon cahier de fleurs me tapait contre ma cuisse à rythme régulier et mon pat ralentissait peu à peu... Après presque une demi-heure de marche environ, la lassitude prit le dessus. Je pris la décision de marcher encore un peu.

Un peu plus tard je portas la main à ma manche et la remontas. A mon grand étonnant ma montre n'y était plus.

*Mince. Il manquai plus que sa... Ma montre est tombée...Je fis un demi tour sur moi même Et vu le chemin que j'ai parcourus... Elle est même perdu... Me voila donc sans sens d'horaire... Je n'ai donc plus rien pour me retenir où que j'aillais...*

Acceptant platement mon sort, je me sentis soudainement fatigué. J'ouvris la première porte qui s'offrait à moi et sans trop réfléchir je la refermas derrière moi...

Se ne fus qu'après que je découvris la beauté de la pièce dans laquelle je me trouvais... Il y faisait un peu sombre. Ce sombre qui apaise les esprit et aide à la détente. Cette pénombre de soir d'hiver qui ne fond que renforcer la lueur du feu.

Il y avait également une très belle cheveux dans se petit salon où brulait un feu qui réchauffe les âmes. Devant celui-ci était disposé sur une petite table un service à thé en porcelaine. Il y avait trois sofa de couleur rouge un à gauche de la cheminée, un autre à droite et un en face. Je pris la décision de m'assoir dans celui de gauche. Il était doux et moelle. J'aperçus alors un piano à queue. Puis je me couchas les pieds vers le feu...

*Voila un salle bien accueillante. Dommage qu'il n'y est personne pour y boire le thé en ma compagnie... Qui sais peut-être des gens vont arriver... Attendons un peu pour voir...*

Quelques minute plus tard je m'assoupis...

Quand j'ouvris de nouveau les yeux une jeune femme c'était assise sur le canapé face au mien. Cette jeune fille me sembla quelque peu plus âgé que moi bien que son corps ne la rajeunisse un peu... Surement était-ce du au belle forme de son corps et à ses long cheveux bleu rebelle. Mais elle en avait surement le droit. Chacun ses goût et ses couleurs. Les personnes qui innove sont souvent mes préférés...

Au près d'elle trônait un lapin à très longue oreilles. Je me remis à penser à Toc... Tout le monde avait-il un animal à ces côtés... Bon passons...

Je me redressas maladroitement et m'assis convenablement... Je remis mes ailes en place. Celle-ci avait encore grandit et dépassaient maintenant de mon dos...

"Bonjour Miss. Excusez moi... J'étais partis dans un monde plutôt lointain. Vous vous êtes égaré ici? Je vous aurai bien aidé mais mes connaissance sur se lieu sont plus que limité...

Je me présente peut-être si sa vous intéresse. Je m'appelle Angel Nico... "

Je lui gratifias un beau sourire puis me tue.

Soyana resta un moment assise, Néo près d'elle. Elle attendit, tranquillement, sans penser. savourant le plaisir d'être assise, avant de remarquer que le garçon avait bougé, puis il se réveilla et s'assit enfin. En personne bien élevée, elle attendit qu'il reprenne quelques peu ses esprits.
A la lueur de la cheminée, elle remarqua qu'il était un peu plus jeune qu'elle, mais pas de beaucoup. Des cheveux noirs et des yeux verts. Un visage avec des traits plaisants. Il la regarda et prit la parole :

"Bonjour Miss. Excusez moi... J'étais partis dans un monde plutôt lointain. Vous vous êtes égaré ici? Je vous aurai bien aidé mais mes connaissance sur se lieu sont plus que limité...
Je me présente peut-être si sa vous intéresse. Je m'appelle Angel Nico... "

Il lui sourit. Soyana lui souria à son tour :

- Soyana Tashibi ... Je suis ici depuis plusieurs jours et je ne connais guère cet endroit plus que vous, si ce n'est d'avoir visité que très peu de pièces... enfin, si on peut appeller ça visiter.

Elle ne voulu pas en parler plus, du moins pas pour le moment. Elle avait le temps de lui expliquer qu'il ne sortira plus d'ici de toute façon. Mais il y eut un petit détail qui intrigua Soyana. Etait-ce la lueur des flammes qui dansaient dans la cheminée et qui jouaient des ombres ? Il lui semblait avoir vu des... dans le dos d'Angel, des...
Mais pour ça aussi, il aurait le temps de le lui dire, s'il le désirait bien sûr, car Soyana n'aimait pas poser des questions à tout va.
Elle regarda la petite table qui les séparait et vit le service en porcelaine :

- Voulez-vous un peu de thé ?

Au final cette jeune Soyana ne pouvait pas mieux tomber... En plus si elle voulait prendre le thé. Quoi de plus sympathique pour découvrir les gens que discuter en prenant le thé de tout et de rien... Mais voila dans un tel lieu les sujet bizarrement devenaient bien limités... Que faisait tu avant? Comment t'es-tu retrouvé là? Quel furent tes découverte ici?

Pas beaucoup de sujet réjouissant... Et puis je ne sais pas si elle voulait en parler. Sa devait être dure pour elle, comme pour tout le monde de savoir qu'elle ne pourrai plus jamais sortir...

J'aperçus alors une nouvelle fois le piano à queue blanc... Toujours là lui. Pourquoi n'ai-je jamais appris à jouer du piano... Tout se que je sais faire c'est écrire et classer des fleurs dans un misérable cahier qui me paraissait de plus en plus dure à porter...

Je déposa donc mon cahier sur un coin de la table... Puis je lui souris et dis :

"Cela me ferai très plaisir de prendre le thé avec vous... Soyana... Ah.. Pardon. Ce n'est pas à vous de servir. Je vais le faire."

Je pris donc deux tasses et y servit le liquide chaud de couleur orangé... Je cherchas un peu désespérément un sucre ou deux, un peu de lait mais ne vit rien...

"Je m'excuse mais nous devrons boire notre thé ainsi... Vous avez un bien beau lapin à vos cotées et il a... de très longues oreilles. Quand se fait-il qu'il soit avec vous... Il est entré avec vous dans le pensionnat?"

Pas mal comme sujet de conversation... Pas très instructif mais bon il faut bien commencer par un point... Au moins... On parle...

Alors nous serions accompagné par un alter-égo astral... Intéressant... C'est vrai maintenant que beaucoup de gens en avit un avec eu... Une créature ou un animal... Alors on en obtiendrai un quand on entre ici et il représente un ami imaginaire de notre jeunesse... Oui, cela correspond bien à Toc... Donc Toc ets mon alter-égo astral... Heureux Toc...

"Oui j'en ai bien un aussi... Un papillon jaune que j'appelle Toc... Mais bon... Il est plutôt vagabond. Il vient me voir de temps à autres mais ne reste pas très longtemps... Il est sympathique. J'ai jamais essayé de l'appeler mais cela m'étonnerai qu'il réponde et arrive... Comme je l'ai dis... Il est plutôt... Indépendant..."

Je sirotas une petite gorgé de thé et commença à réfléchir comment je pouvais répondre à la deuxième question sans trop effrayer la jeune Soyana...

"Sinon je suis arrivé ici pendant que je fuyais un asile... Je ne suis pas malade. C'est juste que j'ai eu deux crise de démence dans ma vie et ma tante à alors décidé de me placé dans un asile... Je n'y suis même pas resté une journée. Ce lieu n'était pas pour moi, j'étais différent de tous ces gens... Alors j'ai fugué... C'est dure d'être considéré comme un fou alors qu'on ne se rappelle de rien et que la plus part du temps tout le monde vous aime..."

Je levas les yeux au plafond et je vis dans un coin de la pièce apparaitre un petit bout de jaune... Très belle entrée Toc. Il se déposas sur mes cheveux... Il lança alors un petit :

"-Salut Nico. Tu vas bien?
- Salut Toc. Très bien. Je te présente Soyana qui voulait te rencontré.
-Bien. Ba si tout va bien je vais te laissé boire le thé. A la prochaine."

Toc disparu aussi vite qu'il était venu. Soyana paraissait surprise...

"Voila... C'était Toc mon papillon... Sinon toi comment es-tu arrivé ici?"

Je bus une nouvelle gorgée de mon thé.

Les cause de son arrivé ici étaient bien plus flou que les miennes effectivement... Et aussi plus triste est hasardeuse... Dans nos deux cas la curiosité nous fut fatale... Bon triste soir que le notre...

Puis vient la question que si intéressante que jamais personne ne m'avait posée... Si on devait m'appeler Angel ou Nico... Pour moi bien sur c'était une évidence mais au fond chacun avait choisi comme il voulait...

"Et bien... Angel est mon nom de famille et Nico mon prénom... Mais souvent les personne me connaissant peu m'appelaient Angel en référence à mon nom de famille et ma capacité à attiré tout les cœur confondu... Sinon mon prénom est bien Nico...

Moi sur ce point de vu j'ai moins de mal... Je sais que c'est Soyana... Jeune lycéenne échouée ici en rentrant des cours... Enfin moins jeune que moi... Bon passons... C'est quoi tes passions?"

Encore une question vague pour éviter le lourd sujet de l'enfermement et mieux connaitre l'autre... Je bus une nouvelle gorgée et reposas ma tasse. Un petit mouvement du plateau fit basculer mon cahier.

Je trahissais et réussit à le rattraper peu avant le sol. Je le posas alors judicieusement sur le côté de mon canapé et souris à Soyana.

Oui, passons ! comme avait dit Nico. A quoi bon servait de se rappeller l'inévitable ?

"Et bien... Angel est mon nom de famille et Nico mon prénom... Mais souvent les personne me connaissant peu m'appellaient Angel en référence à mon nom de famille et ma capacité à attiré tout les cœur confondu... Sinon mon prénom est bien Nico...

Soyana lui fit signe de la tête :

- Ok Nico ! Mes passions ? La lecture sur tous les sujets, la psychologie de l'être humain... très intéressant d'ailleurs. le cinéma et la musique, j'adore

Nico posa sa tasse et fit tomber un objet qu'il s'empressa de refermer et de poser près de lui.
Soyana n'en dit rien. Elle n'était pas du tout sujette à la curiosité, mais depuis qu'elle avait ce don, elle se trouvait confronter au fait de visualiser l'avenir ou l'instant présent. Ressentir aussi ce que le jeune homme pouvait penser à cet instant présent. Des images de Nico, passionné par ce livre dont il ne se sépare pas...
Elle secoua la tête pour ce concentrer sur autre chose. Elle regarda Nico et lui sourit :

- Et toi, c'est quoi tes passions ?

Et oui voila l'inévitable retour de question... Un manque d'idée? Retourné les questions à l'envoyeur... Au fond je ne pouvais pas lui en vouloir je venais de le faire au paravent... Mais si on continuait ainsi sans innové on finirai rapidement par se lacer... Donc je dus bien répondre à la question qui venait de mettre posé.

"Alors mes passions... J'aime beaucoup chanter n'importe quand et n'importe tout... J'aime tout se qui touche au fleur. J'aime bien danser de temps à autre...

Sinon je vis pour rendre les gens autour de moi heureux... Je fais tout pour leur bonheur, leur bien... J'aime que les gens soit heureux près de moi et je dois avouer que je n'ai pas trop de mal à faire cela..."

Quel superbe remarque Nico... Directe mais atrocement nul... A vraiment... Je dois avouer que je ne savais pas trop quoi lui dire... Il est vrai que j'adore rendre les gens heureux. Mais c'est surtout que les gens était heureux avec moi... Je n'avais pas grand chose à rajouter pour les épatés...

"Tiens si tu veux voir... Se qu'il y a dedans... C'est pas bien intéressant mais c'est amusant à lire... C'est un peu des bouts de mon histoire..."

Je lui tendis mon cahier par dessus la table et me servis une tasse de thé... Ce thé était bon... Je le savourais. J'ai bien peur que se soit une des dernière choses gouteuse que je gouterai ici...

Soyana l'écoutait. Elle se sentait épuisée. Etait-ce l'atmosphère de ce pensionat ? Le fait d'être... ? Toutes ces questions, toutes ces réponses, elle s'en lassait déjà depuis un moment. Et qu'importe ça ou autre... Elle voulait rester positive. Soyana prit le cahier que Nico lui tendait.

"Tiens si tu veux voir... Ce qu'il y a dedans... C'est pas bien intéressant mais c'est amusant à lire... C'est un peu des bouts de mon histoire..."

Elle l'ouvrit et découvrit des pages tout en couleur et des écrits bien comtés. Soyana souriait tout en tournant les feuilles. Elle lisait et voyait la vie de Nico défiler sous ses yeux, toujours des images, mais sans s'y arrêter. Elle leva la tête :

- Non, moi je trouve que c'est chouette ! J'aime beaucoup. Sincèrement... Tu devrais continuer d'écrire, même ici. On peut essayer de trouver des feuilles et des crayons si tu as besoin, non ?

Soyana se pencha vers la table pour prendre sa tasse :

- Ce thé est trop bon. J'espère qu'il en reste encore !...

Et ce disant, elle souleva le couvercle de la théïère et hocha la tête. Il en restait un trois quart. Et quand il n'y en aurait plus, il y en aurait de nouveau. Le pensionnat était magique parfois.
Elle regarda Nico, lui faisant signe si il en voulait encore et servit. Tout à coup, le salon semblait avoir changé..Les flammes de la cheminée qui pétillaient, les ombres du mobilier qui ondulaient sur les murs, rendaient la salle gigantesque et belle. Elle l'était, mais Soyana n'en avait nullement prit connaissance du moins, pas jusqu'à ce moment précis. Elle ouvrit de grands yeux et sentit le bien être l'envahir. C'était l'une des plus belles pièces jusque là visitées.

Encore une chose bien surprenante... Elle avait pris le cahier du mauvais côté et avait lut son histoire... Le plus interressant était de l'autre côté. L'histoire peu importe.

"Soyana... Retourne le plutot. Tu verras toute mes fleurs séchées. Ce texte n'est qu'un vague résumé de mon histoire de l'autre côté j'ai collé toute les fleurs que j'ai croisé... C'est plus beau et plus interressant..."

Oui bon... Je préfèrais la voir lire se côté que l'autre. Un mélange d'intimité et de honte de son histoire... Je préfèrais la voir regarder les fleurs que j'y avais collé jour après jour... Avec juste une petite phrase d'explication au dessous...
Quand elle ouvrit le cahier j'apperçus encore une fois trois plantes encore dans la couverture... Je n'avais pas pu les collées ne connaissant pas leur nom, ni leur origines...

"Excuse moi si ses trois fleurs dans la couverture te gène... Je les ai trouvé dans une verranda au pensionnat... J'espère un jour trouver leur nom..."

J'attendis qu'elle referme mon cahier avant de lui demander :

"Je dois t'ennuyer avec toute mes questions... Tu préfèrerai peut-être faire autre chose...?"

Soyana s'excusa de s'être trompée de pages. Si il y avait quelque chose qu'elle n'avait pas oublié, c'était bien la politesse. Elle lui souria et soutint que c'était tout de même bien raconté et retourna le cahier pour découvrir cete fois, des fleurs différentes les unes des autres. Elles étaient jolies et Soyana aimait beaucoup les couleurs qui s'en dégageaient un certain bonheur dans un Pensionnat plutôt bien luvide.
Les trois fleurs ne la gênaient guère non plus. Elle regarda les fleurs une à une se disant qu'elles n'en verrait plus d'autres comme celles-là à présent. Ce n'était pas être négative non, mais réaliste. Le chagrin ne la toucha pas. Elle s'habituait peu à peu à cette vie, enfermée. Soyana referma le cahier et le tendit à son tour à Nico qui lui dit :

"Je dois t'ennuyer avec toutes mes questions... Tu préfèrerais peut-être faire autre chose...?"

Elle tendit sa main vers lui, instinctivement et lui toucha le bras :

- Pas du tout. Tu ne m'ennuie pas du tout

Comment pourraist-il l'ennuyer ? C'était agréable de rencontrer du monde dans ces pièces vides. Soyana détourna ses yeux et regarda autour d'elle. Elle ne voulait pas se concentrer sur quoi que se soit, sans ressentir des flashs revenirent, intermitant mais trop nombreux ces derniers temps.
Soyana se servit à nouveaux une tasse de thè qui était encore bien chaud :

- On peut voir d'autres pièces si tu veux, mais j'aimerais bien que l'on retrouve celle-ci de temps en temps. C'est reposant.

Que mes questions ne la gêne pas me rassura mais une chose me fit frissonner…Elle posa doucement sa main sur mon bras dans un douceur inné… Je ne sus trop comment réagir. Alors je fis comme j’ai toujours fais… Je mis ma deuxième main par-dessus la sienne… La regardas et souris… Elle leva les yeux vers moi puis les détourna quelques secondes plus tard… Cette étrange coutume commençais à vraiment attirer mon attention… Je lui poserai la question plus tard.

Se qu'elle disait était vrai... Rien ne nous empêchait de quitter cette pièce… Mais la retrouverons nous… Ou devrons nous a quitter à jamais… C’était le deuxième endroit plutôt apaisant que je visitais. D’abord cette étrange véranda puis maintenant ce petit salon. De plus j’avais eu la chance de trouver quelque un avec qui parler… C’était plus gai que tout seul… Mais combien de temps resterons nous à parler…

« Si cela ne t’embêté pas, j’aimerai rester encore un peu ici. Au fond on est pas pressé. Ce pensionnat n’est pas le genre d’endroit où on a des horaires à respecter…

Je peux te poser une question? J’aimerai savoir pourquoi tes yeux ne se fixe jamais sur quelque chose… Tu sembles tout balayer du regard mais jamais t’arrêter sur quoi que se soit…Il y a une raison? »

Pas mal… Dans le genre directe on fait pas mieux… Je devrai commenter à limiter mes paroles. Je croise des gens que je croiserai pour toujours. Autant établir de bons contactes avec eux…

« Excuse moi si ma question est trop directe mais je n’ai jamais mâché mes mots… Je n’ai jamais réussis. Tu n’es pas obligé d’y répondre. »

Soyana se sentit rassurer losque Nico posa sa main sur la sienne. C'était tout simplement bon. Rien d'autre à ajouter. Elle avait prit l'habitude de se contenter du jour qui passait, des évènements qui se présentaient et des doux moments malheureusement très rares. Soyana savait encore sourire. Mais ce qui devait peut être intriguer le jeune homme était le fait qu'elle détournait sans arrêt son regard. Il ne tarda pas à lui poser la questionna d'ailleurs à se sujet :

«... Je peux te poser une question? J’aimerasi savoir pourquoi tes yeux ne se fixent jamais sur quelque chose… Tu sembles tout balayer du regard mais jamais t’arrêter sur quoi que se soit…Il y a une raison? »

Et il ajouta :

« Excuse moi si ma question est trop directe mais je n’ai jamais mâché mes mots… Je n’ai jamais réussis. Tu n’es pas obligé d’y répondre. »

Soyana le regarda et le fixa longuement cette fois-ci :

- Ta question ne me dérange pas du tout et je vais t'y répondre. Tu vois, quand on arrive dans ce Pensionnat, on y trouve un alter-égo et un don nous est attribué, qui peut arriver à n'importe quel moment. Le mien est venu pas longtemps après mon arrivée... c'est dur à dire, mais ces temps-ci, mon don s'accentue. je ne peux pas fixer quelqu'un ou quelque chose sans voir le passé ou l'avenir... c'est assez gênant parfois et fatiguant...

Elle lui souria une seconde fois. Oui elle resterait ici pour le moment et lui tiendrait compagnie. Après tout, le salon était une pièce suffisamment acceuillante pour qu'ils y restent un bon moment. Le temps n'avait plus d'importance ici, et ils avaient encore tellement d"années devant eux.

Après ma question Soyana me regarda longuement… Intensément… De ses yeux noir, profond et captivant. Leur couleur sombre, changeante, semblait happer, semblait sonder mon être… Ce regard semblait un effort quasi titanesque. Je fus donc très heureux qu’elle fasse cet effort pour moi.

Elle m’appris alors qu’en plus d’un alter-égo, on découvrait un don en entrant dans le pensionnat… Son don à elle semblait être lié à une quelconque branche de la voyance… Elle pouvait, et pour le moment était obligé, voir le passé et le futur des personnes rien qu’en les regardant… Si moi-même je n’étais pas obligé de subir mon nouveau don, j’aurai très bien pu la prendre pour une folle. Mais au fond son don était presque plus logique que le mien. Tous dans la même galère dans se pensionnat…

« D’accord… Je t’en pris si cela te fait du mal tu peux détourner les yeux…Tu n’es pas obligé de souffrir pour soutenir mon regard…

Se que tu dis me rassure quelque peu… J’ai moins peur de la pousse d’ailes dans mon dos. »

Je levas de nouveau les yeux vers elle… Je croisas de nouveau ses yeux…

« C’est triste que tu ne puisses plus regarder longuement les gens… Tes yeux sont tellement beau… Miss au regard changeant. Pas mal comme titre… »

Je lui souris une nouvelle fois. Enfin j’avais rencontré dans se pensionnat une personne avec qui je pouvait vraiment discuter…

« C’est triste que tu ne puisses plus regarder longuement les gens… Tes yeux sont tellement beau… Miss au regard changeant. Pas mal comme titre… »

Ces paroles firent sourire Soyana :

- Merci ! c'est gentil de ta part... tu sais ici on perd vite le sourire quand on ne rencontre jamais personne. Je ne sais pas combien nous sommes en tout enfermés ici, mais une chose est sûr, il est difficile de se rencontrer tous dans un Pensionnat si grand !

Elle se tut de nouveau et ses yeux se fixèrent dans ceux de Nico. Lui aussi avait de beaux yeux verts et qui plus est, était aussi un beau jeune homme. Il était très attirant et ce pouvoir d'avoir des ailes intriguait un peu Soyana. Quel effet cela pouvait il faire pour qu'il se sente rassuré ? Il devait être logique que si elles poussaient sans arrêt, cela pouvait devenir gênant et pour un nouveau don à découvrir, il n'était peut être pas évident pour la personne en question. . Elle ne lui posa donc pas de questions à ce sujet.

Soyana détourna de nouveau les yeux. A présent, la couleur de ceux-ci viraient un peu plus vers le rouge, un rouge plus vif que la normal. Soyana pouvait le ressentir à présent. Ses yeux se mettaient à pleurer tout seuls à ce changement qui intervenait lui aussi, depuis peu. Elle n'aimait pas cette couleur qui ne faisait qu'accentuer le souvenir... Rouge pour certain, comme le sang : douleur d'avoir perdu sa mère !

Soyana servit de nouveau du thé, qui bien sur était toujours à bonne température et leva sa tasse :

- A notre rencontre !

Soyana avait raison… Il était si simple de se faire piéger dans une telle endroit alors pourquoi ne croise t’on quasiment personne… Ce pensionnat devait regorger de curieux piège, de jeune en fugue et dieu sait encore… Alors pourquoi la seule personne à qui je commence à m’attacher n’apparaît que maintenant… Ce pensionnat est-il si grand qu’on ne croise jamais ses occupant.

Elle détourna doucement ses yeux qui commençaient à légèrement pleurer. Puis ils virèrent au rouge. Un rouge assez sombre mais plus coloré que a moyenne. Un rouge cœur…
Elle servit deux tasses de thé puis on leva une des deux. Elle porta un toast à notre rencontre. Je pris la deuxième tasse et la leva à mon tour. Je répondis alors.

« Et à la charmante compagnie que tu m’apporte… »

On but tout les deux quelque gorgée de ce doux breuvage. Puis je reposas ma tasse et soupiras. La jeune Soyana fit de même et une fois de plus nos yeux se croisèrent… Je fus pris de l’envie d'être assis aux près d’elle, de regarder la couleur de ses yeux changer…

« La couleur de tes yeux à encore changé. Elle virent au rouge je crois… Un rouge sombre… Je peux venir m’asseoir à côté de toi?

Soyana excuse moi mais… J’ai vraiment besoin de savoir quelque chose… C’est… Sur les dons qu’on obtint en arrivant… Après je répondrai à tous se que tu veux savoir sur le mien mais… D’abord… Je voudrai savoir comment le tien est apparu… »

Je la regardas dans les yeux… J’avais besoin de ses réponses pour avancer…

« Je ferai tout se que tu veux, je répondrai à toute tes questions, mais… J’ai vraiment besoin de savoir ta réponse… C’est pour mieux comprendre la pousse de mes ailes. Excuse moi si c’est un peu directe ou que tu veux pas en parler mais j’aimerai vraiment savoir… »

Je lui pris les mains et lui souris du mieux que je pus...

Nico la flattait :

« Et à la charmante compagnie que tu m’apporte… »

Soyana lui souria. Il semblait intrigué par ... ses yeux ! Si il y avait dans ce pensionnat quelque chose d'intriguant pour elle même c'était aussi ses yeux. En jeune homme bien élevé, Nico lui demanda de s'asseoir près d'elle et elle le lui permit. Pour voir cette couleur rouge sang ?!
Mais ça n'était plus le sujet. Nico la questionnait maintenant sur ce don qu'elle possédait. Il la regarda droit dans les yeux, lui souriant, tenant ses main entre les siennes. Soyana pouvait voir qu'il avait besoin de ses réponses.:

- Comment mon don est apparu ?.... Il n'y avait pas longtemps que j'étais enfermée. J'étais dans le couloir avec un pensionnaire, on discutait et quand il s'est souvenu d'un certain passage de sa vie, je l'ai vu. Ca m"a fait bizarre et je n'y suis pas habituée pour autant. C'est tellement... un choc !... j'ai remarqué ces derniers temps que mon don me vient plus facilement, plus direct et.. plus souvent. Je ne sais pas si nous subissons tous la même chose en ce qui concerne nos dons, vu qu'ils sont aussi tous différents. Je n'ai pas rencontré suffisamment de monde pour avoir une réponse. Quoi qu'il en soit, ce don ne peut pas nous amener à disparaître ou mourrir. Il nous est allié en quelque sorte. .. et il peut apparaître n'importe quel jour, dès notre arrivée ici.

Soyana regarda fixement Nico et continua :

- Je ne peux rien dire de plus... je suis désolée.

Ses mains toujours dans celles de Nico, elle attendit sa réaction. La question qu'elle voulait lui poser, elle ne la lui posa pas. Un simple geste et un regard fixe : les yeux de Nico plongés dans ceux de Soyana, dont une larme s'échappait, et dont la couleur rouge sang se mélangeait maintenant au rouge bien plus sombre.

Les paroles de Soyana me rassurèrent sur certains point. On ne pouvait pas en mourir. Rien que le savoir me rassuras. C’est peut-être étrange mais savoir qu’il n’était pas dangereux au point d’en mourir me rassuras. Il pouvait apparaître n’importe quand… Pour ma part il est apparu assez vite, dans tout les cas il aurai été dur de pas le remarquer…Tout les monde à des dons différent, soit, il est vrai que je n’ai vu personne d’autre avec des ailes dans le dos pour le moment. Donc on peut en conclure que tout le monde a des dons qui apparaître différemment. Ces réponses m’apportèrent un peu de réconfort. Mon dons n’était pas mortel. Il ne pouvait donc que me servir… Un jour.

Soyana s’excusa à tort de ne pouvoir m’en dire plus alors qu’elle m’avait déjà apporté tellement de réponses… Une larme coula de son œil gauche… Une petite larme provenant de ces yeux couleur sombre… Je détachas une de mes mains des siennes et essuya sa larme avec mon index…

« Je préfère te voir sourire que pleurer. Tu es plus belle quand tu souris… Tu n’as pas à t’excuser. Tu m’es déjà apporté tant de réponses. Je sais que les donc ne sont pas mortel et que tout le monde les obtint différemment.. Tu m’as apporté une aide précieuse…
Maintenant… Tu as le droit de me demander se que tu veux en échange… Une parole est une parole. Et puis je dois bien cela à la charmante personne qui en plus de me supporter pour boire le thé, veut bien gentiment répondre à toute mes questions. »

Je lui souris et reposas ma main sur la sienne… Je dois avouer que j’étais plus qu’heureux en cette instant… Ma quête pour savoir le secret de ses dons avançais et puis j’avais trouvé une personne avec qui je me sentais bien…

«Je promets de répondre à toutes tes questions. Même celle que tu n’ose pas me poser… J’ai été tellement indiscret envers toi. Comment je pourrais me permettre la moindre remarque envers tes question… »

La jeune Soyana avait raison. Nos petits compagnons animal était bien utile… Ils nous tenaient compagnie quand on était seul, nous conseillaient, nous encourageaient… Nous avions de la chance nous deux. On avait trouvé quelque un à qui parlait. Qui sait combien de gens géraient encore seul dans se pensionnat maudit… Au moins il avait leur alter ego astral… Un petit compagnons. Une petit compagnie…

Soyana se pencha pour regarder mon dos puis me demanda si la pousse de mes ailes me faisait mal… Je me concentra un petit peu pour trouver un moyen quelque peu cohérant pour expliqué la pousse de mes ailes.

« Dans la globalité cela ne me fait pas mal… J’ai eu mal le jour de mon arrivée. Mon dos me grattait énormément et quand j’ai enlevé ma chemise j’avais de petites ailes au milieu des omoplates… Depuis mes ailes ont la particularité de grandir quand je rencontre des gens. Des personnes du pensionnat… Plus je parle avec elles plus mes ailes poussent… Mais je te rassure je n’ai pas mal à chaque fois…
J’ai mal quand elles changent radicalement d’apparence… Comme quand elles sont passé de grosses ailes de perdrix à une forme d’ailes d’ange que j’ai actuellement… Je les préfère ainsi. Enfin je n’ai pas encore trouvé d’utilité à mes ailes. Je devrai m’entraîné à les bouger mais c’est difficile. Je ne renonce cependant pas à pouvoir décollé du sol un jour… »

C’est idiot de vouloir décollé du sol… Volé. Un grand rêve… Et puis qui sait cela peu sûrement servir. J’aimerai bien voler. Voir au dessous de moi forêt et maison… Mais bon il faudrait pour le moment que j’arrive à voler et à sortir de se pensionnat…

« C’est idiot quand même… L’Ange se retrouve avec des ailes dans le dos… »

Me réponse sembla pousser à la réflexion miss aux yeux changeant… Pour éviter toute torture mental inutile pour Soyana je préféras pousser une question toute simple…

« Tu veux que je te les montre… Je resterai de dos mais… Si tu veux les voir… »

Je lui souris en faisant non de la tête… J'essayais de ne pas voir les côtés gênant… Et puis au fond je n'en voyais pas tant que cela… Oui bon je serai torse nu, de dos, devant une personne que je ne connais que depuis peu de temps…Qu'importe…

Je lui tournas doucement le dos puis commenças à déboutonner rapidement ma chemise… Quand j'eu finis, je l'enlevas et la laissa tomber sur le canapé. Je me mis bien dos à elle avant de lui dire :

" Voilà, c'est les ailes que j'ai dans le dos… Je t'en pris tu peux les toucher si tu veux…"

Je la regardas quelques instants par dessus mon épaules. Elle semblait plus étonné que choqué par mes ailes. Je préférais. Je ne sais pas trop comment j'aurai réagit si elle avait été impressionné… Ses yeux allaient de droite à gauche, de haut en bas… Elle semblait presque curieuse de ce nouveau phénomène…

Puis je retournas la tête et laissas mes pensées erré dans le reste de la pièce que je n'avais presque jamais regardé… Mes yeux s'arrêtèrent sur ce grand piano à queue… Il devait avoir une grande valeur. Il semblait ancien mais pourtant bien entretenus… Il devait avoir un beau son…

Je retournas une nouvelle fois la tête vers Soyana car je venais de sentir une quasi caresse sur mon ailes droite… A quoi bon lui demander… Je lui en ai donné le droit. Je lui souris alors et lui dis :

"Je n'ose pas imaginer la scène si un autre pensionnaire rentre dans la pièce et qu'il me trouve torse nu, dos à une magnifique jeune fille. Il y aurai de quoi se poser des questions…"