| | | Rendez-moi mon monde. (libre) |  |
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 |  Sujet: Rendez-moi mon monde. (libre)  Dim 23 Nov 2008 - 19:38 | |
| Celui qui ouvre une porte d'école, ferme une prison.
VICTOR HUGO.
Elle n’avait pas tenté de le retenir, il était parti et jamais elle ne pourrait le revoir. Mary-Jane ne savait pas que tout allait bientôt prendre une nouvelle tournure, que ce monde qu’elle croyait son tombeau ne serait qu’un vague souvenir. Blottie dans ses couvertures, elle regardait le vide, elle oubliait son passé et s’apprêtait à dormir, mais comme toujours, elle n’y parvenait plus aussi facilement. Alors elle tournait, se courbait, chercher la faille ; en vain. C’est à ce moment là qu’elle la vit, cette porte, la porte. Elle ne pouvait se douter de ce qu’elle représentait, elle était apparue, ainsi, face à elle sans même crier garde. La jeune McLowsky pensait rêver, elle ne pouvait croire au surnaturel, une porte n’apparaissait jamais soudainement. Ou alors elle était victime d’hallucination, remarque qu’elle ne prit pas en compte puisqu’elle n’avait usé d’aucune drogue, à moins que Jack ne l’ait dupé, comme toujours. Elle eut un frisson, mais oublia. Eprise par la curiosité, elle hésita à se rendre de l’autre côté, était-ce réellement un rêve ? Elle commençait à en douter puisqu’on ne pouvait s’en rendre compte lorsqu’on était plongé dans notre imagination. Alors elle se pinça la lèvre, ses cheveux rouges virevoltèrent lorsqu’elle se leva et tenta d’ouvrir la poignée. A ce moment là, elle crut voler, tellement qu’elle en eut le vertige, un vertige de quoi me diriez-vous ? Aucune idée puisque la noirceur emportait son paysage. Sa chambre avait disparue et lorsque la lumière revint à elle, le lieu où l’adolescente se tenait était inconnu.
A ce moment là, elle prit peur, une peur discutable puisqu’elle ne tremblait pas, n’affichait aucun signe de folie ni même de crainte. Elle restait juste muette, affalée sur le sol de ce lieu qui n’était pas le sien. Rêvait-elle ? Pour connaître sa situation, elle se mit une claque, elle ne retint pas son coup, et sans un cri, elle termina son geste. Ce n’était pas une douleur immesurable, elle était faible mais présente. Elle ne rêvait donc pas. Des questions commencèrent à l’envahir : « où suis-je ? y a-t-il quelqu’un ? ». Le pire, c’est qu’elle n’avait pas pris la peine de s’habiller, elle était simplement vêtue d’une chemise et d’un boxer, qui était sa tenue habituelle avant de se plonger dans les bras de Morphée. Cependant, elle n’en tenait pas compte, il y avait plus important que la découverte de ses jambes. MJ se redressa en vitesse et tenta d’ouvrir à nouveau la porte, chose qui s’avéra impossible. Elle essaya de plusieurs manières mais cette dernière ne voulait pas obéir. Etait-elle piégée ? La colère vint après l’incompréhension et McLowsky commença à s’acharner sur cette porte qui ne voulait se soumettre. Mais en vain, les minutes passèrent et elle ne trouvait pas de solutions au problème.
Sidérée, elle s’écarta de la fautive de sa venue et porta davantage d’attention à ce qui l’entourait. MJ avait l’impression de se trouver dans un magnifique palais, mais ce terme « magnifique » ne lui sciait guère s’il était impossible de s’en échapper. Dans le cas où la porte ne s’ouvrait réellement jamais, c’était une prison, cela va de soit. Alors qu’elle parcourait du regard les murs et le plafond pour se familiariser avec ce nouveau lieu, elle aperçut un panneau non loin d’elle où des inscriptions étaient inscrites. A la lecture, elle s’effondra au sol. Etait-ce une mauvaise blague ? Elle ne pouvait croire au fait que ce lieu serait son tombeau, qu’elle serait à jamais enfermée ici. L’orpheline s’effondra au sol, malgré le fait qu’elle ne voulait y croire, elle vit que tout lui avait été pris, encore une fois. Ce n’était pas sa famille qui s’était envolée cette fois-ci mais ses amis, et Jack. Ne reverrait-elle plus Jack ? La paranoïa l’emportait, mais n’était-elle pas justifiée ? Elle avait peur, peur de revivre ce sentiment de solitude, celui qui montre que tu as tout perdu. Elle ne savait plus quoi faire et regarder une nouvelle fois cette porte semblait être le pire des supplices.
Elle ne pouvait accepter, accepter le fait de ne plus voir Jack, mais elle ne souhaitait pas pour autant sa venue ici, elle savait que sa liberté était la chose qu’il préservait et l’enfermer serait le pire des pêchers. Les membres de l’adolescente tremblaient, elle murmurait doucement « merde, jack… », et lorsqu’elle trouva le courage de soulever son regard, elle ne vit qu’une étendu de vide. N’y avait-il personne dans ce château ? Où étaient donc ces fichus anciens ? Elle ne se redressa pas pour autant mais commença à demander, hésitante : « Y a-t-il quelqu’un ici ? Ohé, je vous cause… » Puis au fur et à mesure qu’elle se répétait, elle se demandait s’ils n’étaient pas tous mort, ça aurait été une possibilité. Oui, MJ est paranoïaque quand elle s’y met, mais il faut tenter de la comprendre, elle essaie d'analyser toutes les situations possibles. De plus, elle n’osait s’aventurer dans l’édifice de peur de se retrouver à nouveau enfermée dans une autre pièce. La seule solution qui s’offrait à elle était d’attendre, attendre que quelqu’un vienne l’accueillir ou, de préférence : la chercher, pour la ramener d’où elle vient.
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| | Sujet: Re: Rendez-moi mon monde. (libre) Dim 23 Nov 2008 - 20:49 | |
| Me voila encore à me balader dans les couloirs à rien faire. J'ai lu l'annonce pour le bal. Enfin l'annonce... J'ai lu une affiche accrochée dans le couloir du dortoir se matin. Elle était raturé, mais le message était bien dessus. Il aurai un bal de noël au pensionnat. Il est organisé de façon anarchique par deux fille un peu fofolle mais sa devrai se faire. J'aimerai bien y aller... Sa changerai du quotidien. Mais il est exigé de venir en couple. Comme si c'était si simple. On a beau être dans une prison on croise une personne tout les mois et encore, jamais la même. Alors pour les relations... On a vu mieux. Cela fait longtemps que j'ai pas danser. Qu'es que je donnerai pour trouver quelqu'un avec qui y aller. Mais sa fais un moment que j'ai pas rencontré une personne attachante. C'est d'ailleurs pour cela qu'une fois encore je me retrouve à airer dans les couloirs. Et quand je m'ennuie tout seul je chante le premier air qui me passa par la tête.
"Follow me !
Baby I won't let you leave if you believe in me.
And I always set you free from all those yesteryears.
*Ouh ouh ouh ouuuuuh....*
But you don't know how much, I got believe in you.
I was staring at your shoulder shivering,
In such a coldest summer breeze,
Meanwhile, I wonder why we're here.
Look for the line between love and friends,
We'll be twisting ourselves again."
Alors que je marchais au rythme des notes j'entendis quelqu'un appeler au loin. Quelqu'un qui semblait perdu... Appelant des gérants. Une nouvelle personnes pris au piège. Je vis l'arche à ma gauche. L'arche menant au hall d'entré. Je ralentis... C'était donc à moi de lui annoncer se qui lui était arrivé. Je crois bien... Je m'arrêtas et respiras à plein poumons. Maniaque, je recoiffas mes cheveux, défroissas ma chemise et aéras mes ailes. Puis je me présentas face à l'arche et avanças.
J'étais au sommet de l'escalier en fer à cheval, en bas, se tenait une fille au cheveux rouge légèrement vêtu. Elle était telle sortit du lit. C'était une beau brin de jeune fille à qui j'aurai donné un an de plus que moi. Son visage était interrogateur. Je descendis les marches une par une pour venir à son niveau. |
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| | Sujet: Re: Rendez-moi mon monde. (libre) Dim 23 Nov 2008 - 21:40 | |
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(beat crusaders <3)
MJ ne pouvait plus supporter la solitude, elle n’osait pas même bouger de peur que la situation empire. Elle s’était déjà retrouvée dans une situation semblable mais loin d’être identique. Aucune solution ne s’offrait à elle et l’envie lui prit de s’éveiller. Chose qui s’avérait inutile puisqu’elle était bel et bien dans le monde réel. Elle le savait que la réalité était sous ses yeux, mais elle ne pouvait l’accepter. Elle n’osait plus même hausser le ton pour que quelqu’un vienne à sa rencontre. C’était de toute manière inutile puisque du haut de l’escalier elle pu voir une ombre. Ses yeux n’étaient pas son meilleur atout, elle ne pouvait discerner l’apparence de cette personne à cette longueur mais un brin d’espoir naquit en elle puisque la solitude s’éloignait en même temps que sa venue. Elle se redressa donc, fébrile pour aller à son encontre. Néanmoins, c’est à ce moment précis qu’il se pointa.
C’était un lynx qui ne dépassait pas la taille d’un chat, il semblait adorable mais sous cet air angélique se cachait un être empli de malice. « Mais… Que fais donc un Lynx ici… » lança-t-elle, hésitante et à la fois étonnée de cette rencontre. Elle ne tardera pas à comprendre qui il est puisque, dans l’instant qui suit sa question, elle eut une réponse. « Oh, tu peux donc me voir à nouveau Jane… Enfin, c’est MJ qu’on t’appelle maintenant hein ? Ma belle, pourquoi est-ce-que tu m’as abandonné ? J’étais si seul depuis ton absence. Tu es partie si tôt en plus… Pauvre MJ, tu es dans un sale état. » Il semblait diabolique et l’adolescente restait totalement bouche bée à l’écoute de ces mots. Un animal pouvant parler qui de plus la connaissait, elle n’avait aucun souvenir de ce type dans sa mémoire. De plus, il essayait de la faire culpabiliser, mais en quoi ? elle ne se souvenait pas même de son visage, de sa corpulence, mais ce regard qu’il octroyait lui était familier. Cependant, elle ne prenait pas le temps de se poser de questions sordides, elle était bien trop surprise de la tournure des évènements et se sentait davantage confuse pour ce félin. « Je… » lâcha-t-elle dans un murmure. « Qui a-t-il MJ ? Tu ne te souviens pas de moi… Quel dommage, moi qui ne vis que pour toi, tu me désoles… Je n’ai fais qu’attendre et regarde ce que tu me réponds. Quelle cruauté de la part de ma Jane » ajouta-t-il avec ce sourire malicieux aux bords des oreilles. « ARRÊTE ! » cria-t-elle à l’égard de l’animal. Pourquoi lui parlait-il ainsi ? Il n’avait donc aucune pitié pour la demoiselle qui venait déjà de subir une épreuve importante ? Elle en était sûre à présent, elle était dans un véritable cauchemar, un cauchemar vivant, réel dont elle ne pourrait s’éveiller. « Peter va bien ? Tu te rappelles, avant, tu le détestais… Ah j’oubliais, il est mort, le pauvre. » « ARRÊTE ! » « Qui a-t-il MJ ? Tu ne te sens pas bien ? » « Je te dis de la fermer ! Dégage ! Va te faire foutre ! DÉGAGE ! » « C’est pas gentil ça… dis mon nom, et à ce moment là, je partirais. » Elle ne le connaissait pas ou alors ne s’en souvenait pas. L’orpheline s’effondra sur le sol et commença à donner des coups violents tout en répétant « merde merde merde », dans son cœur, elle se justifiait, bien sûr qu’elle l’aimait Peter, c’était tout de même son frère, pourquoi ce lynx avouait l’inverse ? Et comment pouvait-il bien être au courant ?
Elle aurait aimé se souvenir, se souvenir de tout dans l’optique de le faire taire. Il n’était pas agréable d’entendre des reproches, surtout de la part d’inconnus, d’animaux qui parlent. Qu’avait-elle donc fait de s’y grave pour qu’elle se retrouve dans cette position ? Enfermée dans une prison avec pour peine un animal lui lançant ses quatre vérités. Elle en avait oublié l’inconnu qui s’était approché d’elle, peut-être avait-il des réponses… Mais le lynx la perturbait trop pour qu’elle fasse attention à ce qui l’entourait. C’était comme si elle avait une conversation avec elle-même, comme si elle était dans son imagination. Oui, c’est ça, dans son imagination… « LULLABY ! » lâcha-t-elle soudainement. « et bien voilà… il fallait juste faire un petit effort, je m’en vais donc, du moins, pour aujourd’hui » annonça-t-il avant de disparaître de la même manière qu’était apparue la porte. A ce moment là, l’adolescente soupira et commença à se laisser éprendre d’un rire nerveux, d’un rire qui ne la caractérisait pas. Elle ne pouvait pas se contrôler, elle rigolait mais ce rire ne semblait pas chaleureux, il avait une connotation violente, quelque chose qu’on n’aimerait pas entendre et qui n’était pas réglable.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Rendez-moi mon monde. (libre) Mar 25 Nov 2008 - 22:10 | |
| La jeune fille se redressa lentement quand un lynx apparu. Elle s'étonna de cette trouvaille. C'est vrai qu'un Lynx de cette taille c'est pas courant de plus dans un pensionnat. Quelques questions fusèrent dans mon esprit et la personne la mieux placé pour me répondre était sans contexte Toc. Je me tapotas donc l'arrière de la tête lieu où dormait actuellement Toc.
Toc en se moment ne me quittait plus, lui, d'habitude si vagabond. Pas plus causant néanmoins cela faisait un peu plus d'un mois qu'il me suivait à petit coup d'ailes ou, le plus souvent, sur mon épaule ou blottit dans mes cheveux. Pour simple explication il m'a dis:
"J'ai croisé de nombreux alter ego et tous était au côté de leur humain. On m'a même reproché de ne pas être au près de toi... On m'a affirmé que je ne pouvais pas veiller sur toi si je n'étais pas tout le temps à tes côtés. Donc je suis revenu et je te suivrais partout où tu iras. Ce lieu est trop dangereux pour que je te laisse airé seul."
Je sentis mes cheveux frémirent, preuve du réveil du papillon jaune, puis il grimpa au sommet de ma tête. Après avoir battu deux fois des ailes il demanda :
"-Pourquoi m'as tu réveillé?
-Je voulais savoir si ce Lynx était l'alter ego de cette jeune fille.
-Cela m'en a tout l'air..."
La conversation qui suivit entre les deux être fut plus tôt mouvementée. Même violente à vous en tordre le cœur. Le Lynx semblait aimer la voir se torturer l'esprit. Il lui rappelait des souvenirs déplaisant, s'amusait de son ignorance à trouver qui il était. La jeune fille perdit rapidement pied. Elle lui cria d'arrêter, de la fermer, de ne plus lui parler ainsi, de partir. Le lynx persistait à ne vouloir partir que si elle se rappelait de son nom. Elle s'effondra au sol, jurant en tapant des poings, et quand enfin elle trouva son nom, avant même qu'elle est le temps de parler, de s'excuser, il partit comme il était venu. S'en suivit un rire froid, stressé, triste, de la part de cette jeune fille perdu au milieu de tant de chose nouvelle.
"-Jamais vu une telle violence entre un alter égo et son humain.
-Tu m'étonne..."
Je continuas ma décente et arrivas rapidement à ses cotées. Elle était toujours effondré sur le sol. Je m'accroupis. Mes yeux suivirent la courbe de ses jambe avant de se poser sur son visage.
"Ne t'en fais pas, il reviendra, tu t'apercevras qu'ils ont une certaines importance ici. Ici... Ton nouveau monde malheureusement."
Je me posas lourdement sur les fesses et soupira.
"Tu n'es pas la première à entrer ici et à avoir la mauvaise surprise que cette porte est scellé, que tu ne peux pas ressortir... Moi je suis entré en fuyant. Sa va faire bien tôt deux ans que je suis rentré et regarde je me porte pas si mal. La preuve que c'est pas si terrible. C'est pas la joie tout les jours mais on s'en sort."
Je lui souris |
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