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 Z.U.T.

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Le déviergeur de PI
Henry Valmont
Henry Valmont

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Féminin Pseudo Hors-RP : Mooney
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• Age : 28
• Pouvoir : LE SWAG façon guirlande de Noël (ON/OFF)
• AEA : Un chien.
• Petit(e) ami(e) : Tout le monde il est beau.

RP en cours : - LOOK AT MY HORSE, MY HORSE IS AMAZING, GIVE IT A LIIIIICK, HHHHMMMM IT TASTES JUST LIKE RAISIN! (Alea Miller)
- Il y a toujours mille raisons pour s'enfermer. Sortir est beaucoup plus difficile. (Iris E. Oxalys)
- Diiiip-da-dadadada-didapda-dadadada-didapda-dap-dip-dida (Alaska)

Messages : 85
Inscrit le : 17/01/2009

Z.U.T. _
MessageSujet: Z.U.T.   Z.U.T. Icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 10:02

A - Personnage:
    Nom :
Taylor
    Prénom :
Zachary Ulysse
Et il adore quand on l’appelle de ses deux prénoms à la fois. Cependant, quand on l’appelle uniquement Zachary ou uniquement Ulysse, il n’est pas gêné : il comprends tout à fait. D’ailleurs, il se présente souvent uniquement sous le nom de Zachary. Mais il ne supporte pas quand on lui donne un diminutif, un surnom. Alors par pitié –et pour votre sécurité-, ne l’appelez jamais « Zack », « Zackouchou » ou pire encore : « Zacharette » -je confirme, il y en a bien qui ont eu l’audace de le nommer ainsi.
    Age :
Il est âgé de vingt-et-un ans.
    Date de naissance :
Il est né durant la nuit du 21 décembre, apogée des Ténèbres face au jour.

    Histoire :
I

Zachary fit un pas en arrière, se retenant d’hurler d’effroi. Le sang qui tachait ses mains. Le sang qui tachait ses mains. Le sang qui tachait ses mains… Pourquoi n’arrivait-il pas à regarder autre chose que le sang qui tachait ses mains. Sans doute parce qu’il regardait le corps gisant au sol de la jeune fille qui, une minute plus tôt le menaçait avec une barre en métal, d’où s’échappait un lac écarlate, son cœur ne tiendrait pas une seconde de plus et il irait la rejoindre.
Comment en était-il arrivé là ?
Le sang qui tachait ses mains…
Comment ?
Le sang qui tachait ses mains…
Il n’y avait plus que ça.
Le sang qui tachait ses mains…
Sa tête tourbillonna, son esprit devint confus.
Le sang qui tachait ses mains…
Il manqua de s’évanouir. Il se retint de justesse.
Le sang qui tachait ses mains…
Il courait, désormais. Il courait, en larmes, en priant pour qu’il n’ai pas laissé de trace de son forfait.
Le sang qui tachait ses mains…

Comment en était-il arrivé là ? Comment ?
Il repassait l’entièreté de ses souvenirs, comme l’on repasse une vieille cassette vidéo lorsque l’on cherche un élément de son enfance à toute vitesse, s’arrêtant brièvement sur certaines scènes pour repasser au ralenti, en quête d’une trace, d’un indice, et finalement recommencer sa recherche.
Dans sa tête tourbillonnaient des images de jeux d’enfance, de salles de classe de maternelle, de réunions familiales... Rien de toutes ces images furtives ne correspondait à ce qu'il voulait trouver. Ou plutôt ne pas trouver.

Il passa rapidement sur sa petite enfance, ne tenant pas compte de ses amitiés, ses leçons... A peine s'il s'en souvenait. Pourtant, il avait fait de belles rencontres à l'époque...
Millie, sa toute première meilleure amie du monde, rencontrée trois jours après son arrivée à la maternelle. De toute façon, leur relation s'était terminée lorsque la fillette lui annonça son amour pour le blondinet. Sortir avec une fille : berk...
Et aussi Fox le renard, un être imaginaire tiré du Petit Prince, dont son frère lui avait lu certains passages. Pas mal de détails n'avaient pas été conservés, seul le fait qu'il était un renard ayant été gardé.
Mais Zachary n'était pas intéressé par ces images là.
Ce n'était pas là qu'était la clé de ce qu'il cherchait.

Il passa que très brièvement sur son adolescence, son entrée au collège où déjà les plus âgés se moquaient de son allure de fille, où les demoiselles l'avaient pour meilleur ami, heureuses de trouver un garçon compréhensible pour elles, où les professeurs le félicitait pour son travail sérieux.C'était une belle période, où il avait vécu heureux, entouré par sa famille, par ses amis, malgré quelques bavures, quelques disputes. S'il s'était arrêté sur certaines de ces images, un sourire serait apparu sur son visage.
Mais Zachary n'était pas intéressé par ces images-là.
Ce n'était pas là qu'était la clé de ce qu'il cherchait.


Il passa, encore et encore, rapidement, sur sa jeunesse. Mais il ne trouvait rien. Et pourtant il avait eu du sang sur les mains. Du sang humain, encore frais. Une minute plus tôt, il était un être humain, mais désormais, il n'était qu'un tueur, un criminel, un monstre qui répandait le deuil.
Comment aurait-il put croire, une demi-heure auparavant, quand il s'apprêtait à partir de chez sa meilleure amie, que sa vie allait basculer ainsi, aussi soudainement ?

"Il est tard, Zachary. Et il fait froid en plus... Tu es sûr que tu veux pas passer la nuit à la maison ?"
"T'inquiètes pas pour moi. La maison n'est qu'à un quart d'heure de marche. Et maman serait pas ravie si je rentre pas à l'improviste."
"Ah... D'accord... Si tu le dis. Tu es vraiment sûr, hein ?"
"Oui, je suis sûr."
Pourquoi n'avait-il pas accepté sa proposition !? Pourquoi ?! S'il l'avait fait, il ne serait pas passé par de petites rues pour rentrer plus vite chez lui, il n'aurait pas fait la rencontre d'une jeune fille à peine plus âgée que lui, dotée d’une chevelure brune, avec de beaux reflets rouges. D'une jeune fille armée d'une barre métallique, une jeune fille qui en voulait à son porte-monnaie.
Cette jeune fille, elle était morte désormais. Pourtant, Zachary n'avait jamais désiré lui faire subir ce châtiment : il avait seulement voulu contrer son coup pour s'enfuir rapidement.
Sa défense avait dérapé. Elle était devenue contre-attaque.
Elle était morte.
Morte, morte, morte, morte...

II

Zachary sortait du bureau de son psychologue. Une fois dans le couloir, un infirmier le prit par le bras et le guida jusqu'à sa chambre où il avait demandé à se retirer, en attendant le dîner. Si l'on pouvait appeler le repas servi à six heures et demi, en tout début de soirée, un dîner. C'était plus une réunion silencieuse autour d'une table, à picorer quelques aliments infects en scrutant les autres. Il n'avait pas vraiment peur d'eux, mais en les voyant se méfier de lui, il avait lui aussi, peu à peu, adopté cette attitude.
Cela faisait un mois que le jeune homme était dans le centre psychiatrique. Un mois qu'il se réveillait, mangeait, s'ennuyait, s'endormait, entourés de fous. Quelle horreur. Il était à sa place.
On n'avait toujours pas découvert qu'il était celui qui avait tué la jeune fille retrouvée morte dans une rue de Londres, une nuit d'hiver. Les policiers n'avaient rien trouvé. Seul lui savait qu'il était l'auteur de ce méfait, avait tenté de le cacher, craquait. Il n'a pas dit ce qu'il avait sur la conscience, mais chacun de ses actes, de ses gestes, l'avait fait passé pour fou, lui qui n'avait désormais qu'une crainte : qu'on découvre que c'était lui.
Cette peur, présente dès son méfait, lui avait lacéré les tripes quand, le lendemain soir, aux informations, le présentateur parlait de la disparition d’une jeune fille dans un quartier réputé très calme de Londres. Et pire encore, le lendemain matin, où, à la radio, il apprit que le cadavre de la disparue avait été retrouvé, une plan sanguinolente au crâne. Morte très rapidement après qu’on lui ai asséné le coup, selon l’autopsie.
Une enquête avait été lancée par la police, on avait interrogé tout le quartier, on avait passé au peigne fin la petite rue où l’atrocité avait été faite, et puis... plus rien. Aucun indice, aucune piste. Les autorités étaient incapables de continuer leurs recherches. Cela aurait pu être un grand soulagement pour Zachary Ulysse, mais il savait très bien qu’il suffisait d’un nouveau témoignage, d’une information, et tout recommencerait. Il n’échapperait pas à son sort très longtemps.
Seize ans, et sa vie est déjà en miettes.

« Cléopâtre ! Cléopâtre ! Réveille-toi ! On se tire ! »
Zachary émergea lentement du sommeil, ne comprenant pas ce qui se passait. Ses paupières lourdes s’ouvrirent lentement pour se refermer, se rouvrir... Une brise nocturne le fit frissonner, soulevant les poils de ses bras qui reprirent rapidement leur position d’origine, couchés le long de la peau.
« Cléopâtre ! Merde, tu vas te réveiller, oui ? On se barre ce soir ! »
Quoi encore ? C’est alors que le blondinet se souvint de la personne avec qui il était forcé de dormir la nuit. Un fou dont il n’avait jamais appris le prénom de dix-sept ans. Il ne se souvenait plus parfaitement de ses origines, mais il avait cru comprendre qu’il avait développé de la schizophrénie après avoir fumé du cannabis. Dingue que cela puisse tant dégommer le cerveau, ce truc.
Ce pauvre gars était persuadé qu’il était Napoléon Ier, ce terrible mangeur de grenouilles, et ne cessait de l’appeler Cléopâtre ou Pénélope, selon son humeur et l’état de son esprit. Cette nuit-là, c’était Cléopâtre.
« Cléopâtre ! Y’a une coupure de courant dans tout le quartier ! C’est le moment où jamais pour se tirer ! »
Zachary ouvrit enfin les yeux : seule la lune à l’extérieur éclairait leur chambre aux murs blancs. La fenêtre était grande ouverte, le vent faisant voleter les rideaux. Et au dessus de lui se tenait « Napoléon ».
« Ah ! Enfin t’émerges, toi ! Allez viens : on va conquérir le monde ! »
Non... Envie de se rendormir. S’endormir vite et rester là, dans cet asile, aussi atroce soit-il. Ne pas s’en aller surtout. Ne pas s’en aller...
Trop tard.

« Allez, Cléopâtre ! Viens goûter à la vie avec moi ! Tu vas voir comme c’est beau, la liberté ! Et ensemble, on créera un empire immense ! »
Mais quel chieur, ce type ! Zachary Ulysse désirait uniquement dormir et, sur le long terme, purger sa peine : finir par crever dans cet hôpital atroce pour la faute qu’il avait commis. Mais cet imbécile avait tout mis en l’air, en l’entraînant, encore à moitié endormi, à travers la cour


Dernière édition par Zachary Ulysse le Sam 17 Jan 2009 - 12:27, édité 2 fois
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Le déviergeur de PI
Henry Valmont
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Z.U.T. _
MessageSujet: Re: Z.U.T.   Z.U.T. Icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 10:04

de l’asile, alors que personne ne pouvait les voir, dans l’obscurité parfaite. Puis ils s’étaient échappés, tous les deux, l’un fou de joie, l’autre contre son gré.
Le blond cherchait, au plus profond de son esprit, remuant chaque élément à sa disposition, un moyen d’échapper à ce fou se prenant pour Napoléon. Il le fallait, sinon il risquait de péter un câble et de devenir encore plus fou qu’on le disait déjà...

Souffle, souffle. Souffle encore. Pause. Souffle. Cours. Cours. Cours le plus vite. Souffle. Cours. Cours...
Zachary avait réussi à échapper à Nap-Nap. Enfin. Et désormais, il courait, le plus vite possible, afin de le semer de manière définitive, ne plus jamais le revoir. Il le haïssait. Par sa faute, il avait été arraché du centre psychiatrique, et ça allait être la galère pour y retourner. Le garçon réfléchissait déjà à la façon dont il allait se présenter à l’accueil, à son retour.
« Oui, mon camarade de chambre m’a kidnappé et m’a emmené de force hors de l’asile. Mais je suis de retour ! »
Non, ça ne le faisait vraiment pas... Mais au moins, il avait échappé à ce monstre.

Quoi ? Qu’est-ce qu’elle voulait, celle-là ?
Zachary observait du coin de l’œil l’adolescente qui le lorgnait depuis tout à l’heure. Le garçon s’était appuyé à un lampadaire un quart d’heure auparavant, faisant mine d’attendre que quelqu’un vienne le chercher pour éviter d’attirer l’attention des passants. Et sur le trottoir d’en face, cette fille, brune, avec des reflets roux très marqués –peut-être même entièrement rousse, mais la nuit l’empêchait de voir parfaitement- qui était sortie de la boîte de nuit. Une gamine qui était partie faire la fête avec ses copains, pour se donner un style « Ouais, j’suis trop mâture : regardez, je suis dans une boîte de nuit ! » et qui avait fini par partir, après avoir fait suffisamment de photographies pour décorer son blog et sa page web. Ridicule.
Mais la façon dont ses yeux bruns la fixait... Ce n’était pas normal. Ce ne l’était même absolument pas.
En réalisant cela, Zachary s’inquiéta, sans que rien n’apparaisse dans son regard toujours indifférent, pour éviter que l’on découvre qui il était. Cette fille savait. Il le sentait au fond de lui-même : elle savait. Elle savait qui il était, ce qu’il avait fait, ce qu’il allait faire… Non ! Elle risquait de tout dire, de tout foutre en l’air ! Il savait qu’il avait fait quelque chose de mal, mais il ne supporterait pas le regard des gens lorsque son crime serai dévoilé ! Il payait sa peine à l’hôpital, et il avait déjà du mal. Alors la prison... Peut-être même la peine de mort... Non !
Le jeune évadé fit mine de regarder sa montre –il n’en avait pas- et commença à marcher dans la douce nuit du début de l’été, encore fraîche. Un coup d’œil en arrière : elle le suivait. Merde ! La coïncidence était trop forte pour être possible ! Merde... Zachary marchait, marchait, de plus en plus vite. Derrière lui, la fille le suivait. Il s’engagea dans une rue étroite, elle s’y engagea à son tour.
« Qu’est-ce que tu me veux !? »
Il avait hurlé ces mots en se retournant brusquement, d’une voix à la fois colérique et désespérée, des larmes perlant aux coins de ses yeux. La fille ouvrit la bouche. Il ne saisit pas ses paroles et...

Zachary contemplait, horrifié, le corps gisant à terre. Encore une fille se rajoutant à la liste.
Que s’était-il passé ?
Impossible de savoir. Il avait de nouveau fait une crise et... Du sang coulait du corps de sa victime.
Merde.
Des larmes coulaient les longs des joues du garçon. Pourquoi ? Pourquoi lui ?

« Hé ! C’est pas l’un d’entre eux, là ? »
Un faisceau lumineux balaya la rue étroite.
« T’as peut-être raison, Frank. Il correspond à la description du p’tit blond. »
Zachary Ulysse ouvrit ses yeux rougis d’avoir trop pleurés, et regarda les deux policiers qui s’approchaient de lui. Heureusement, le garçon avait pensé à s’enfuir de la rue où il avait commis son méfait. Un autre. Il s’était lavé les mains entre temps, puis avait trouvé refugié près d’une benne à ordure, dans une ruelle sombre, sans éclairage.
Zachary referma les yeux.
« Attends, je compare avec la photo. »
Bruit de main dans une poche. Froissements de papier puis...
« Ouais, t’as raison. C’est bien lui. »
Pas qui s’approchent. Arrêt. Tissus qui se plie.
« Frank ? Il a l’air d’être sous le choc. »
De nouveau des pas. Arrêt.
« C’est peut-être l’autre qui lui a fait quelque chose. »
Encore une fois tissus qui se plie : le dénommé Frank se baissait, probablement.
« T’inquiètes pas, p’tit gars. Tout va s’arranger. On va te ramener. »

III

Retour à la case départ. Tant mieux.
Zachary était retourné à l’hôpital psychiatrique. Aucun problème sur ce point là : on avait vite compris que c’était celui qui se prenait pour Napoléon à l’origine de tout ce problème, de cette fugue. Mais ce qu’ils ignoraient tous, c’était ce qu’avait fait le blond durant cette nuit-là, hors de l’asile. Jamais il ne s’en remettrait.
Un deuxième cadavre était tombé au sol. Une deuxième vie avait été envoyée dans l’au-delà. Une deuxième personne a été tuée par ses mains.
L’autre cinglé avait été transféré ailleurs. Mais cela ne changeait rien : Zachary Ulysse avait tué. Et le pire, dans tout cela, c’est que ce n’était pas la première fois.

Vingt ans, presque vingt-et-un. Et toujours dans cet asile de merde. Zachary était à sa place. On lui accordait régulièrement des moments de liberté, où il pouvait aller auprès de sa famille, pour les fêtes principalement. Deux-trois jours dans l’année, où le garçon était tétanisé d’horreur à l’idée de commettre un nouveau délit inavouable. Puis il rentrait, et tout recommençait. Routine longue, répétitive, lassante, rassurante.
Ce jour-là, la routine était brisée : rendez-vous très important avec le directeur.
En fait, je vais vous avouer quelque chose : ça me saoule royalement de parler de ce moment, donc je ne vais même pas me fouler à résumer, d’accord ? Tant pis pour vous, mais là, ça m’ennuie vraiment ce passage, et je pense ne pas être la seule.

Zachary rentrait chez lui. Chez sa famille. Pour de bon. L’hôpital ? Fini. On avait décrété qu’il était désormais sain d’esprit, qu’il pouvait revivre en société. Malheureusement, il pourrait très difficilement avoir une vie normale, mais il pouvait faire une formation pour avoir un petit travail sympathique, pas forcément du grand art mais quelque chose de sympa, du style cuisinier dans un restaurant. Mais au fond de lui, le jeune homme –car ce n’était plus un garçon désormais- sentait que rien n’était comme avant. Pourquoi ? Pour la simple et unique raison que son âme n’était plus pure, qu’il avait exécuté la faute suprême. Il avait tué.
Il avait tué.
A plusieurs reprises.
Bordel de merde : c’était un tueur et personne ne faisait rien ! Personne ne se doutait de rien. Monde de merde.

Zachary se promenait dans le bois, pour se changer les idées. Il commençait à se reconstruire, malgré ses erreurs gravissimes. Sa vie reprenait un cours normal, comme si rien ne s’était produit. Chose entièrement fausse, mais qui le savait, dites-moi ? A part lui... personne.
Le sentier s’enfonçait de plus en plus dans la forêt, il n’y avait strictement personne d’autre que lui. C’est alors qu’une silhouette apparut entre les arbres. Une femme. Ou une jeune fille. Dur à dire, de loin. Elle se rapprocha, allant dans la direction d’Ulysse –bah oui ! Parfois, je l’appelle Ulysse ! Il avançait lui aussi vers elle. Ils finirent par se croiser. Un bref salut, par politesse, et ils s’éloignèrent l’un de l’autre.
Coup d’œil vers l’arrière. Pourquoi ? Réflexe dû au passé, probablement. Ce fut à ce moment que le jeune homme réalisa le regard que portait l’inconnue, cette brune aux reflets roux, sur lui.
Dérapage.

« Bordel de merde, Zachary Ulysse Taylor ! Bordel de merde ! »
Zachary Ulysse courait, se répétant ces paroles là, comme si c’était une bouée de sauvetage. Son nom... Quelle idée stupide. Il courait, tout de même, les mains en sang, les yeux désespérés. Les mêmes yeux que cette nuit-là, lorsqu’il avait seize ans, où il tua pour la première fois. Les mêmes yeux que la nuit où il était parti de l’hôpital psychiatrique.
Il s’était reconstruit, mais en un rien de temps, tout s’était effondré, il était redevenu ce gosse traumatisé pour une raison inconnue de tous, qui portait un poids terriblement lourd sur la conscience.
Il courait sans regarder où il allait, en larmes. Il s’enfonçait dans les fourrés, cherchant à disparaître définitivement du monde, arrêter de rependre le deuil parmi des familles dont il ignorait tout. A part le fait qu’ils avaient tous une fille aux cheveux bruns avec des reflets roux. Une fille qui était morte.
Les larmes commençaient à sécher, mais il continuait de courir.
Une étrange bâtisse se profilait au loin...

    Physique :

Ses yeux… Ses yeux… Ses yeux…
Voilà ce qui obsède les personnes qui le rencontrent, même longtemps après l’avoir vu, à chaque fois qu’elles pensent à lui. Ses yeux bleus comme l’océan, ses yeux bleus comme l’hiver, ses yeux bleus comme la Mort. D’où vient la terrible attraction de ses yeux ? Cette attraction qui attire, fascine, hypnotise ? Cette attraction qui étonne, perturbe, terrifie ?
Il semblerait que ce soit de sa mère, vu que dans la famille de son père, les gens ont tous des yeux bruns. Mais sa génitrice avait-elle cette même lueur étrange dans le fond de son regard ?
Cette étrange étendue glacée, où l’on peut craindre d’y mourir de froid rien qu’en y plongeant ses yeux, balayée par moments par un blizzard terrible et parfois seulement une très légère brise exprime le désespoir, et n’était pas présente dans son œil à sa naissance. Non, elle est venue petit à petit, au fil du temps, au fil de sa vie et de ses malheurs.
Sinon, il y a d’autres choses sur son corps, mais pas aussi importantes que ses yeux de glace. Une chevelure blonde, qu’il lave très régulièrement mais qui lui tombe sur les épaules –ce qui lui a d’ailleurs valu le surnom, durant sa jeunesse de « Zacharette »- et un visage aux traits fins, assez harmonieux. Il sourit peu, mais quand il sourit, une dentition parfaite apparaît, d’une blancheur éclatante, et ce sans aide d’un orthodontiste.
Son corps ? Ce n’est pas celui d’Edward Cullen ou de George Clooney, mais dire qu'il est moche serait un terrible mensonge. Il ne possède pas de musculature époustouflante ou autre détail qui différencie les mannequins des êtres banals, au contraire. Ce jeune garçon d’un


Dernière édition par Zachary Ulysse le Sam 17 Jan 2009 - 12:28, édité 2 fois
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Le déviergeur de PI
Henry Valmont
Henry Valmont

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Féminin Pseudo Hors-RP : Mooney
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Z.U.T. _
MessageSujet: Re: Z.U.T.   Z.U.T. Icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 10:04

mètre soixante-seize et deux millimètres est plutôt frêle, efféminé, aux attitudes parfois peu viriles –vous aviez déjà vu un homme se faire une manucure et s’épiler, vous ? O.O – et s’il n’avait pas le torse parfaitement plat, on aurait put aisément lui faire porter une robe féminine sans que cela ne choque personne. Bon, peut-être pas tout de même...
Il n’a jamais fait beaucoup de sport, ce qui ne l’a jamais désavantagé dans sa vie –hormis pour l’épreuve de sport du bac, mais qu’importe ?- et il n’a jamais eu de graisse sur le corps, ce qui fait que sa demi-heure de jogging du dimanche lui suffit amplement pour ne pas enfler comme une outre.

    Caractère :

Zachary Ulysse est fou. Mais ça, je pense que vous l’aviez compris en lisant l’histoire : en effet, très vite après son premier meurtre, il a viré paranoïaque, et en prime, il sanglotait, enfermé dans les placards de sa chambre, tout en murmurant : « Je ne voulais pas, je ne voulais pas. » Le deuxième élément, faut comme même savoir ce qui s’est passé dans sa vie pour se rendre compte que ça avait un sens, mais pour ses proches, c’était terriblement inquiétant. Bon, s’ils savaient qu’il était un tueur, ça les aurait encore plus inquiétés, mais ils n’y étaient absolument pas préparés.
Sinon, le jeune homme est quelqu’un qui s’est énormément refermé sur lui-même durant son hospitalisation, mais à la sortie du centre psychiatrique, il s’est recréé une vie derrière, s’est ressociabilisé. Très bien ressociabilisé même. Il est quelqu’un de très apprécié, aussi bien pour ses goûts et conseils vestimentaires de bonne qualité que pour son caractère. En effet, le jeune homme est très ouvert, curieux, il apprécie découvrir d’autres cultures. Mais je tiens tout de même à signaler pour les flemmards qui n’ont pas lu l’histoire que, vu qu’il a tué juste avant d’arriver, il risque de refaire une rechute, de redevenir semi-dépressif et parano. Sinon, passons à plus joyeux, parce que si je détaille chaque détail de son caractère quand il repense à ses meurtres, je vais finir par me suicider après avoir écrit un pavé de cinq cents pages...
Donc notre Zachary –ou notre Ulysse, au choix- adore la mode, parler potins avec ses amies et... Tiens, tant que j’y pense : beaucoup ont des doutes sur son hétérosexualité –mais ça, on s’en fiche, je pense que tout le monde a compris cela en lisant sa fiche- et d’autres ont même des doutes sur son sexe. Personne n’a osé vérifié, heureusement...
C’est quelqu’un de très investi dans ce qu’il fait, ce que les autres traduisent par une grande motivation, mais lui considère principalement comme un moyen de payer sa dette envers la société. Il possède aussi un sérieux inébranlable qui lui permet d’exécuter des tâches absolument ennuyantes sans se laisser divertir, mais une fois qu’il a fini, il se détend et accepte volontiers les divertissements qu’on lui propose.
Il est serviable, en plus –n’est-ce pas l’homme parfait, mesdemoiselles ? Mais tant pis pour vous, vous ne l’intéressez pas- et n’hésitera pas à venir en aide à une personne qu’il apprécie et... Vous savez quoi ? Faire le caractère m’ennuie profondément, alors j’arrête. Vous avez là les grandes lignes, j’étofferai les petits détails par la suite.

    Pouvoir :
Zachary est capable d’attirer immédiatement la compassion des gens, même s’il leur crie dessus. Les personnes autour de lui, quand son pouvoir s’active, se mettent immédiatement à éprouver de la pitié pour lui, veulent l’aider... Plutôt pratique quand l’on voit de commettre un quadruple-meurtre sous les yeux d’une foule entière...
    Alter Ego Astral :
L’alter ego astral de Zachary Ulysse est un renard roux nommé Fox à l’allure très… renardesque.

    Passion(s) :
Zachary adore traîner avec sa bande d’amies, faire des pyjama-partys avec elles, discuter avec elles de mode, de potins, de petits amis, de rugbymen... Ah oui ! Les rugbymen ! Une véritable passion ! Avec ses amies –encore elles !-, ils ont même fondé un fan-club nommé : « Vivent les torses des rugbymen ! »
Mais où va le monde, dites-moi ?
    N'aime pas / Phobie(s) :
Zachary déteeeeeeeste le rugby. Ceux qui en font, il aime, mais pas le sport en lui-même, trop brutal. En fait, il aime très peu de sport, à part le bowling qu’il pratique parfois le week-end avec ses amies ou le golf, l’été, avec sa famille. Courir derrière une baballe, il n’y a rien de pire pour lui.

B - Pour avoir le personnage :
Avez-vous bien lu les règles ?
Quel règlement ?
Où avez vous trouvé ce forum ?
Oh ! On joue aux devinettes ? Troooooop bien ! Je commence !
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ?
Alors, c’est très rose, ça sonne creux quand on tape dessus...
♦ ...Dans ce forum ?
… ça drague beaucoup, ça fait plein de fautes de grammaire et ça ne sait pas ce qu’est un VALIDEE. Alors, trouvé ?[font]
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Z.U.T. _
MessageSujet: Re: Z.U.T.   Z.U.T. Icon_minitimeDim 18 Jan 2009 - 13:20

Tiens tiens un beau garçon, c'est Chiara qui va être contente 8D
Rebienvenue, je valiiide
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Z.U.T. _
MessageSujet: Re: Z.U.T.   Z.U.T. Icon_minitime

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Z.U.T.

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