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 Acacia De Daphna, Une Sportive venue de Colombie ~

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Acacia De Daphna, Une Sportive venue de Colombie ~ _
MessageSujet: Acacia De Daphna, Une Sportive venue de Colombie ~   Acacia De Daphna, Une Sportive venue de Colombie ~ Icon_minitimeDim 12 Aoû 2012 - 18:36



*Acacia De Daphna



♪ Nom
De Daphna
♪ Prénom
Acacia
♪ Âge
15 ans
♪ Née le
23 avril 1997
Infos ♥

Pouvoir


L'ange ou bien le démon du sport incarnée ? Une âme sportive comme Acacia se doit de posséder une magie adaptée à sa passion. Cependant, quand à l'effet d'attaque de cette magie, nous opterons lus pour un démon qu'un ange. Une magie ayant le pouvoir de faire transpirer un humain à outrance alors que celui-ci ne fait aucun effort, jusqu'à ce qu'il en soit asséché, épuisé au point que faire le moindre mouvement devient une épreuve olympique... Quoi de mieux pour attaquer ses ennemis ?

Cette magie posséde enfin la faculté de transmettre à une forme vivante quelconque de subir les effet d'un sport intensif, une grosse fatigue, les joues rouges, une abondante transpiration, mais tout celà multiplié par un nombre plus où moins élevé en fonction de son niveau de maîtrise magique. Entre autre, plus elle deviendra forte, plus les effets deviendront puissants. Mais cette jauge de progression n'augmente que très très lentement.

Cependant, l'application de cette magie possède un lourd inconvénient. En effet, pour "l'activer" a une chose, il faut que l'être vivant ait été touché présentement par un objet lié au sport (Ballon, Raquette de tenis, Cerceau, Ski ou même protection de roller), et qu'Acacia ait également touché avant qu'il n'arrive sur la cible. La magie n'a d'effet que pendant les quelques secondes qui suivent le moment ou la jeune fille toucha l'objet.

Petite note ~ Effet sur un végétal, une plante > Une fois la magie appliquée sur cet élément, un végétal ne pouvant pas réelement se fatiguer, la plante se dessèche comme si elle transpirait abandament. Comme la maitrîse magique d'Acacia est progressive, au début, elle ne retirera que très peu d'eau de la plante.


Alter Ego Astral


Un petit écureuil, rencontré dans le parc de son ancien pensionnat. Elle le voyait comme un traître, lors de sa disparition, mais ce sentiment se dissipera avec le temps. Le rongeur est toujours accompagné d'une pierre bleue, qui resplendit dans le noir. La pierre symbolise la précense de l'animal dans les parrages.

Passions


Des passions ? Elle n'en a pas deux. Le sport est sa grande passion. Elle passe son temps à courir entre les différents lieux, et pas parce qu'elle serait en retard ou pressée, mais parce qu'elle aime cette sensation de vitesse.
Prête à tout pour un peu de sport, voilà une sportive qui ne se lésigne pas en cours d'EPS. Elle aime gouter à toute les catégories, disciplines, à toutes les activités classées "Sportive".
Un petit footing ? Pour Acacia, c'est toujours "A prendre".
Mais cela ne s'étend pas qu'à la pratique, un bon match de foot ou concour de patinage artistique à la télé, c'est toujours agréable comme passe temps...
Et s'il existe un sport qu'elle n'aime, qu'on vienne s'en assurer... Car l'erreur pointe le bout de son nez.

N'aime pas / Phobies


Une phobie ? Elle a peur de tellement de chose banales telle que les insectes, la solitude, auquelle elle se trouve être bien habituée... Mais pas de l'obscurité.
La trahison, une de ses hantises les plus profondes. Elle est capable d'en voir partout, et de s'enfermer dans une folie en se rendant compte qu'un traîte rode, lui veut du mal. Elle serait incapable de trahir quelqu'un. Et pour cause, elle connait si bien se sentiment...




« Mes lèvres sont mortes d'ivresse
Embrasées dans un tourbillon
Carillonnant, plein de promesses,
Sans confettis et cotillons,
Alors que tout autour de moi semblait vibrer tourbillonner,
Dans des éclats de rire gras
Mes lèvres se sont desséchées » L. ~

Histoire


« Petit ange... Ne pleure plus. Nous sommes encore là. Un père et une mère se doivent d'aimer leur enfant. Les tiens n'ont pas choisi cette voix du bonheur. Les portes qui s'ouvraient à eux n'étaient pas semblables aux fines grilles dorées du paradis, mais plus aux portes enflammées de l'enfer. Avant que tu ne sois aspirée par ce gouffre sans fin, nous te tirons de ce cauchemar. Vole de tes prores ailes, accroche toi au ciel ! Ne retombe jamais... Lacère le de tes ongles s'il le faut... Mais ne lâche jamais prise... Vit de ton mieux... Acacia. »


~ Pensionnat de Torre Norte, Dortoir, Jour de la Rentrée, Colombie, 6h49


La petite fille ouvrait doucement ses yeux, et tentait d'appercevoir le petit cadre posé sur sa commode, qui se trouvait être bien dérangée. Les paroles que ses parents lui avaient dites quelques années plus tôt résonnaient encore dans sa conscience à moitié endormie. Elle ne se souvenait plus vraiment des voix de ses créateurs, mais elle se souvenait du moindre mot prononcé par ses créateurs, ce jour-là. Elle connaissait l'ensemble des rimes de ce poème irrépressible par coeur. L'intonation de leurs voix, les mains tremblantes de sa mère... Acacia se remémoraient tout les éléments de la scène, et ce, à chaque fois que ses rêves lointains lui permettaient de se reveiller en douceur après un cauchemar. Un cauchemar déjà vêcu.
Celui du jour de son abandon.


~ Gymnase, Jour de la Rentrée, 10h27


La balle fonçait droit sur elle, à une vitesse affolante. Mais elle saurait la rattraper. Autour du terrain, ses camarades de classes applaudissaient en rythme, faisant vibrer les murs du gymnase. Les uns clamaient Acacia, les autre son adversaire. Le professeur de sport.

Le professeur connaissait bien la petite fille, vu que c'était déjà la deuxième année qu'il la récupérait comme élève. Et il l'appréciait beaucoup. Elle aussi, d'ailleurs, aimait bien son professeur. En fait, elle aimait tous les profs de sport. Même ceux qu'elle ne connaissait pas.

Grâce à cette liaison prof/élève qu'ils avaient eu, lors l'année précédente, son professeur savait témoigner de son savoir faire en matière de sport. Une élève pour la démonstration de tennis au premier cour de l'année ? Il n'y avait qu'elle. Peut-être même qu'avec encore un peu d'entraînement, elle saurait aisément surpasser son professeur. De plus, cette idée ne le dérangeait pas. Au contraire, poussait-il la jeune demoiselle dans la direction de sa domination intégrale. Il la plaçait dans les meilleurs équipes lors des matchs trimestriels de handball, et acceptait même de la laisser assister aux cours de natation des lycéens, les mercredi après midi. Une fois même, il s'était dépêtré pour lui dégoter un autorisation de sortie du pensionnat, par le directeur en personne, afin qu'ils puissent partir voir ensemble le match de foot le plus réputé de son pays. Même la Colombie avait perdu le match, elle s'était fortement réjouis à l'idée d'aller la supporter, le drapeau colombien maquillé sur ses deux joues, affichant clairement sa nation.

Acacia adorait les moments passés avec ce professionnel dans sa matière favorite, et même sûrement la seule qu'elle était vraiment capable d'accepter. Inutile de nier que M.Pavan, son fameux professeur, idôlatrait son élève, plus que tout les autres. Elle en était devenue une privilégiée, ou plus couramment, sa "chouchoutte", surnom qui lui valait souvent les railleries de ses camarades.

« Allez M.Pavan ! Allez M.Pavan ! Allezzz ! »

La petite fille avait beau être dominée de quelques points, ce n'était pas elle qui était encouragée. Mais pas parce que ses camarades ne la connaissaient pas, car malgré que ce soit le premier d'école, ils vivaient quotidiennement ensemble depuis, pour certain, la crèche. Ils se connaissaient tous très bien, à part la nouvelle, assise au fond du troupeau formé par les élèves, regroupé sur un côté du terrain, au niveau du vieux filet de tennis qui se balançait sous les trainées de vent laissées par les vas et viens incessant de la balle jaune.

Mais cette nouvelle ne clamait pour aucun des deux clans, Acacia jugeait que sa camarade prenait peut-être un peu parti pour elle, car d'habitude, même les nouveaux choisissaient de suivre bêtement le troupeau des anciens, et encourageaient uniquement le professeur de sport. Pas un seul regard, ni un seul cri n'était adressé à la petite. C'était comme s'il n'y avait que lui, sur le terrain. Comme si Acacia n'existait pas, comme si elle était l'homme invisible.
Oui, le professeur se battait contre l'homme invisible.

« Victoire de M.Pavan ! »

L'arbitre, un autre élève passioné de sport, qui rappelait de près la jeune Acacia, venait d'annoncer l'officielle victoire du professeur. Elle en avait l'habitude, et même, perdre ne l'avait jamais dérangée. Elle était extrêment bonne joueuse. Alors, suite à cette nouvelle défaite, elle vint se rassoir parmis le troupeau d'élève, un peu plus dispercé, maintenant que le match avait tiré son vainqueur. Seule une personne restait en retrait. Cette fameuse nouvelle. Elle avait l'air douce, et franchement pas désagréable.

Le problème était que... Acacia non plus, n'avait pas l'air associable. Elle ne l'était pas vraiment mais... Son air mystérieux et farfelu... Seules les personnes qui lui avaient déjà adressée la parole par le passé pouvait être au courant de la véritable personnalité de l'enfant.

Personne n'avait l'air de s'intéresser à la pauvre nouvelle. Aussi, quand Acacia se dirigea vers elle, souriante, tous les élèves se tournèrent vers la sportive, pour suivre la scène de leur paire d'oeil. Sur son chemin, quand elle écarta un groupe de deux filles qui lui gênait le passage, elle entendit l'une murmurer par dessus l'épaule d'une autre...

« Acacia... Elle va voir Félicia ?... »

Cette nouvelle, portait donc ce beau nom. Félicia. Il ressemblait un peu à Acacia, sauf que les deux premières syllabes étaient différentes. Le sourire que ses lèvres aboraient, en se dirigeant vers elle, était apparement réciproque pour l'autre jeune fille, qui souriant tout autant, ravie que quelqu'un se décide enfin à l'aborder. Seulement, le sourire simple de Félicia, les anciens élèves savaient qu'elle ne tarderait pas à l'effacer de ses lèvres.

Acacia était toujours ainsi. Souriante, donnant l'impression qu'elle était la fille la plus chaleureuse au monde. Elle parraissait comme les rôles convoités de jeune fille naive, innocente, toujours prête à aider les autres, qui s'exclame en exagérent et sourit à tout vent.
D'ailleurs, c'était finalement ce qu'elle était. Mais très peu de personne s'en rendait compte. Car la première conversation avec Acacia était généralement la dernière. Dans sa façon d'être, un détail clochait, ou même choquait.

Et pour ce fait, ses camarades ne l'aimaient pas.

« Oh salut ! Tu as été drôlement forte pour la démo de tennis ! Presque égaler un prof... Bravo ! Comment t'appelles-tu, championne ? »

Félicia était le genre de personne qu'Acacia rêvait d'être. Mais elle n'arrivait pas à prendre la personnalité que son apparence laissait prejuger.

Et à cause de ça, ses camarades ne l'aimaient pas.

« Ce turquoise de tes yeux. Belle couleur. Le professeur ne l'aime pas. J'ai peut-être perdu parce tu étais là, à ne pas m'admirer avec la couleur de tes yeux, celle qu'il n'aime pas. »

Le sourire de Félicia s'effaça, mais pas le sourire doux d'Acacia. Elle avait toujours était incapable de le faire disparaître. Pourtant, elle était tout à fait capable de faire du mal aux gens. Mais sans le vouloir... Sa voix lunatique venait de transpercer les oreilles de l'assistance. Comme toujours.

La petite fille se rendait compte de son erreur. Elle s'en rendait compte autant de fois qu'elle en faisait. Voulant se rattraper, elle renchérit, de sa voix douce, lui donnant cette expression rêveuse...

« Ca ne me dérange pas, tu sais. Moi, j'aime tes yeux. »

Mais c'était déjà bien trop tard. Le mal était une fois de plus fait. Appliqué sans le vouloir, avec un retour qui lui, était voulu. La nouvelle était définitevement tournée vers le clan des autres élèves.
Ceux qui ne l'aimaient pas, qui venaient de ralier un nouveau membre.
Ils étaient déjà tellement nombreux...


~ Cantine, 13h03


"Félicia. Tu sait je ne suis pas quelque un de méchante. Je suis toujour intimidé quand je dois m'adresser a une autre personne, et j'ai bien souvent du malle a trouver les mots qu'il faut. C'est difficile pour moi. Je n'aime pas que les gens me renis, mais s'est ce qu'il font tout. Ne me voit pas mal. Tu as vraiment de trés bels oeils. Acacia"

Version corrigée de la lettre :


La petite fille glissa le mot sous la porte de la chambre de Félicia, celle qu'elle avait terrorisé deux heures plus tôt. L'écriture était droite, elle avait été tracée avec beaucoup de soin. Les fautes étaient celles d'une enfant de son âge. Félicia ne les verrait pas non plus. Des lettres de ce genre, elle en avait déjà écrites des dizaines. Elles changeaient à chaque fois, mais le but et la raison de cette rédaction restaient toujours les même. Tristes. Malheureux.

La réponse, elle aussi, ne changeait pas. Toujours aussi directe. Toujours aussi froide. Choisir la facilité face à elle, voilà une solution lâche... Mais pourtant efficace. Elle n'aura jamais à vous exposer la réponse de ses camarades.
Car ceux-ci ne répondaient jamais.


~


Le cailloux dans lequel elle venait de shootter valsa quelques mètres plus loin. Ce n'était pas comme avec un ballon de rudby, mais elle se trouvait être satisfaite de son tir. Se promenant dans un petit chemin du pensionnat, Acacia ommetait de s'informer sur l'heure.

Le temps de la pause déjeuné avançait, les primaires ne tarderaient bientôt plus à retourner en cours. Ils étaient d'ailleurs tous un peu impatients, car la maîtresse prévoyait le visionnage d'un film pour l'après-midi. Ils restaient donc tous regroupés à l'endroit élus pour se ranger après la sonnerie, espérant ainsi monter le plus vite possible dans la classe pour commencer rapidement la vidéo. Cependant, cela n'intéressait pas Acacia, qui trouvait les vidéos passées en classe vraiment ennuyantes, et sans intêret. Elles ne parlaient jamais de sujets intéressant, bons. Oui, les tigres de Sybérie et l'histoire de la tortue la plus vieille au monde ne la passionnaient pas particulièrement, mais soumise aux choix de son institutrice, la jeune fille n'avait d'autre choix que d'écouter les paroles incessantes du commentateur défilant dans la sonno placée juste à côté de sa table.

Elle parcoura encore quelques pas, avant d'arriver à la hauteur du cailloux envoyé dix secondes plutôt. Elle renouvela son précédent geste en donnant un coup de pied bien plus puissant dedans, abimant ses chaussures de pensionnaire un peu plus encore. Sauf que cette fois, la petite pierre ne prit pas la direction voulue, elle ne fila pas tout droit, mais complètement de côté, et allait sûrement percuter un arbre encadrant le chemin de gravier.

Acacia le sentait tellement qu'elle ne releva même pas les yeux pour voir où atterirait son cailloux. De toute façon, elle l'aurait oublié trente secondes plus tard, quand elle se serait remise à s'amuser en compagnie d'une autre pierre. Il fallait aussi qu'elle songe à se rappatrier du côté de la cour de récré principale du pensionnat, car il ne restait que 20 minutes avant que l'assourdissante cloche ne sonne 14h.

« Couic ! »

Un son, un bruit. Un cris. Un cris d'animal. Celui qui venait d'être atteint par la pierre projetée par le tir de la petite étourdie. D'ordinaire, elle n'aurait même pas prit la peine de relever la tête. Mais cette fois, le cris était si strident, si aigu, si inhabituel qu'elle releva brusquement ses yeux, sans vraiment le vouloir, par surprise. Des yeux qui ne tardèrent pas à s'agrandir quand ils appercevèrent le rongueur au panache roux, un écureuil tenant entre ses deux pattes antérieures son agresseur. Ce dernier avait par ailleurs roulé dans une flaque bleue qui s'étendait sur une petite partie de la distance séparant l'animal de la demoiselle, sans doute de peinture.

Ce qui alarma Acacia, quand elle vit l'animal porter le cailloux, enrobé de la matière visqueuse, à sa bouche. Avait-il l'intention de le ronger en guise de vengeance ? Qu'importe le motif de cette décision, la peinture bleue serait nocive pour lui, il causerait sa perte seul en s'empoisonnant.

N'osant pas vraiment s'approcher de lui, de peur de le faire fuir et qu'il emporte la pierre dangereuse avec lui, Acacia se contentait de faire des gestes lui faisant comprendre que ronger ce cailloux ne lui ferait que du mal. Contre tout attente, il ne broncha pas. Elle tenta alors un geste brusque dans sa direction, mais celui-ci ignora complètement. Elle s'immobilisa à nouveau. Il était râre pour elle, de voir un écureuil aussi peu farouche. Habituellement, ils fuient les humains comme un chat fuit un aspirateur en marche.

Mais ce n'est pas pour cette raison qu'elle s'était immobilisée. Ce n'était pas non plus pour celle-ci que ses yeux commençaient à virer au rouge. Un pas vers l'avant, puis un second, même un petit saut pour éviter la flaque de peinture. Elle s'accroupit près du rongueur, qui était toujours aussi absorbé par sa tâche, haineux. Elle posa un doigt sur le bout de sa queue, puis un autre, pour finir avec la main entière. Elle était douce. Elle la caressa en suivant sa forme, puis retira sa main de l'animal.

De ses yeux rouges, perla un larme lucide. Mais pas une larme de rage, de colère, ou bien même de tristesse, mais une larme d'émotion. La petite perle de trouble coula sur sa joue, laissant une fine trace de son passage, qui ne tarda pas à s'estompper avec le vent qui fouettait son visage et soulevait ses mèches. Tout cela avait une raison. Tout devait toujours avoir une raison, quand on pleurait, même s'il était vrai que parfois, on ne l'identifiait pas forcément. L'écureuil était un animal, et Acacia une humaine, ces faits étaient vrais. Ce qui était moins anodin, en revanche, était la façon dont le rongeur la traitait. N'importe qui s'émerveillerait devant un écureuil aussi peu farouche, mais simplement, pour Acacia, s'était un sentiment différent.

Si l'on ommetait l'existence de deux ou trois personnes et de sont prof de sport, personne ne se risquait à s'approcher d'elle. Ou plutôt, tout le monde la fuyait. Mais l'écureuil, non. C'était lui était râre. Très rare. Elle ne connaissait que trop bien cette manie de rejeter les gens qui différaient d'une certaine "norme" instaurée par les hommes. Elle en était quotidiennement une de ses principales victimes.

Séchant sa larme d'un geste sec à l'aide de sa manche, elle accrocha sa main à la pierre, et la tira en arrière. Sous l'effet de la traction, la tête de l'animal fut entraîner avec le cailloux. Celui-ci refusait décidément de relacher la pierre, et en plus, la matière visqueuse faisait que la pierre glissait des doigts d'Acacia. La machoire du rongeur s'habituant rapidement à la traction, celle-ci fut ramener par son possesseur à son état initial, la demoiselle fut donc contrainte de lâcher la pierre, qu'elle rattrapa immédiatement pour la tirer à nouveau de son côté. Le rongeur en fit de même.

Le manège des deux personnages continua pendant encore trois ou quatre manches, avant qu'Acacia ne se rende compte que ce n'était plus une compétition, mais un jeu. Oui, ils jouaient, ils s'amusaient. L'écureuil amusait tellement la petite demoiselle, quand il s'étirait de tout son long pour maintenir son précieux entre ses dents, alors que celle-ci tirait le cailloux le plus loin qu'elle pouvait. Il lui faisait penser à un chien, un petit chien qui ne voulait pas lâcher son jouet en platique, qui couinait sous l'action de ses cros. Pour le peu qui l'amusait, elle en oubliait presque la matière nocive qui imbibait leur jouet.

Sentant des pas se rapprochant du lieu, elle se risqua de jeter un regard en biais, pour appercevoir deux de ses camarades de classe, deux filles, se baladant certainement en attendant la sonnerie, qui ne tarderait pas à retentir. Elle détournait vite le visage, évitant ainsi de croiser leur regard. Mais son sourire s'effaça. Elle continuait de jouer avec le rongeur, mais sentant les regards peser lourdement sur elle, elle préférait éteindre toutes émotions de son visage. Mais un murmure vint transpercer tout l'intêret de son jeu. Un murmure venant d'une des fillettes, portant des yeux aussi globuleux que ceux d'un crapeau, en regardant Acacia s'amuser avec cet écureuil...

« Dis... Léah... Pourquoi Acacia s'amuse-t-elle a balancer sa main dans le vide ?... »

Des paroles qui firent frémir la petite. Aveugles ? Ses camarades étaient-elles devenues aveugles ? Ne voyaient-elles pas l'écureuil, qui maintenait la pierre dans sa machoire, cette pierre elle même tenue entre les doigts d'Acacia ? Redirigeant rapidement son regard sur son nouvel ami, ce ne fut pas sans surprise qu'elle remarqua qu'il était toujours là, ainsi que le cailloux... Car les deux autres petites, elles, ne semblaient remarquer aucun des deux. Notre jeune demoiselle en jugea donc que les deux autres lui jouaient sûrement un mauvais tour, histoire d'aggraver les interrogations qu'elle se posait déjà par les regards braqués sur elle.

Cependant, ses camarades de classe ne voyaient réellement pas l'animal, de même pour le cailloux bleu. Acacia ne fit pas attention à, ce qui avait l'air d'être, une provocation. Les nouveaux deux amis reprirent donc leur jeu, sans se soucier des yeux globuleux des deux pauvres jeunes filles. Et comme si la scène ne se déroulait pas assez étrangement, un détail vint troubler tout cet amusement. La sonnerie de 14h, qui retentissait dans l'ensemble du pensionnat.

Dans son dos, elle entendait les deux filles détaler pour rejoindre leur salle de classe. Acacia n'était pas aussi pressée, sûrement pour cette raison qu'elle jeta un coup d'oeil par dessus son épaule pour regarder ces chipies prendre la fuite, l'espace de trois secondes.
Trois secondes.
Acacia ne s'attendait, à ce qu'en trois secondes, une disparation aussi improbable allait se faire.
Trois secondes. Trois secondes qui changerait sûrement le cours de sa vie.
Le cours de sa folie.
Car quand la petite fille s'était retournée, ni l'écureuil ni la pierre n'étaient là.


~


Le pas préssé, Acacia regagnait rapidement la salle de classe où serait difusé le film. Il était sûrement déjà lancé, et pour cause. Suite à la disparition des deux éléments, un gros silence s'était installé, au sein de la scène de "crime". Un crime qui annonçait tout simplement le début de sa folie. Le visage de la petite fille n'affichait qu'un vide, un vide d'émotion, les quelques secondes suivant le fait. C'était comme si le vent ne sifflait plus, comme si le temps s'arrêtait de tourner. Comme paralysée, elle regardait fixement le lieu où, à peine une minute plus tôt, se tenait le rongeur. Le visage défait, elle s'était relevée, puis elle se mit à avancer, le pas mal assuré.

Il ne fallut pourtant que très peu de temps pour qu'elle ne retrouve son rythme habituel, elle accélèrait même de plus en plus. Autour, le décor semblait reprendre vie. Le vent soufflait même fort, très fort. Au loin, on appercevait l'horloge, accrochée sur la facade d'un bâtiment. L'aiguille des secondes tournait à toute vitesse.Plus elle s'enfonçait dans le chemin, et tout devenait contraire au moment de trouble suivant la disparation des deux êtres.

Acacia cherchait une solution plausible à se mystère, concrête. Un ami, elle avait enfin trouver quelqu'un qui l'acceptait, qui voulait bien jouer en sa compagnie. Ce véritable espoir qui lui était apparu, s'était à présent envolé. Perdu dans la nature, volatilisé à travers le vent frappant le pensionnat.

En gravissant les escaliers menant au premier niveau de son école, étage où se trouvait la salle de diffusion, elle s'était convaincu que l'écureuil serait doué d'intelligence avancée, et ayant entendu la sonnerie, s'empressait de déguerpir, si jamais Acacia décidait de sécher son cours pour s'amuser encore avec lui. Il aurait emporter la pierre avec lui, après l'avoir détacher soigneusement des mains de la jeune fille, car elle n'avait pas senti le cailloux disparaître. Elle concervait encore l'impression de tenir cette forme ronde aux bords irréguliers dans sa paume. Le rongeur apparaîtrait à nouveau à la fin de la journée, quand tout son temps libre serait à savourer, et il serait sûrement accompagné de la petite roche.

Alors, inspirant un bon coup, elle afficha un sourire sur ses lèvres, pour parraître ordinaire. Mais il n'était pas sincère, c'était un faux sourire.
Elle toqua, puis poussa la porte de la salle.
Le film était déjà bien avancé.


~ Quelques années plus tard, un dimanche, Pensionnat


Acacia revenait souvent sur le lieu où l'écureuil l'avait abandonné. Elle ne le revit cependant jamais, ni ici, ni ailleurs. Disparu. Après quelques renseignements donnés par le prof de sport, la présence d'un animal dans le pensionnat était très improbable, si l'on considérait le grillage électrique qui séparait de façon grotesque le campus de l'extérieur. Et puis, la prochaine forêt se situait à plusieurs kilomètres de là. La pension se plaçait en plein milieu d'une grande préfecture.

Elle ne lui avait pas posé la question. M.Pavan s'était juste vu contraint de le lui dire, quand il l'avait receuillit un jour, en fin d'après midi, affalée dans la boue, ses larmes se confondant avec la pluie qui martelait le sol. Ayant beaucoup pleuré et étant vidée de ses forces, elle s'était laissée porter jusqu'à son dortoir sans broncher. Reposée, le lendemain, elle révela à son professeur la raison de son effondrement. Plusieurs heures de conversations furent necessaires, avant qu'elle ne finisse par annoncer au professeur, d'une voix distinte et haute, que l'impression d'être devenue folle la hantait chaque jour.

Il lui fut malheureusement difficile de lui assurer que non. Les rideaux de sa chambre étaient réduit en lambeaux, ses murs portaient d'innombrables gribouillis, et les tiges des fleurs auparavant plantées dans son vase gisaient sur le sol, piétinées par les pieds d'Acacia lors de ses crises de folies.

C'était comme si personne ne s'était alarmé des cris émanant de sa chambre lors de ses soirées où sa profonde solitude se faisait ressentir. Le personnel ne faisait pas de ronde dans le dortoir, la nuit, car ils jugeaient les caméras de vidéos surveillances suffisantes à la protection des élèves. Ces derniers se trouvaient sûrement trop effrayés pour parler sur Acacia, de façon à ce qu'une réelle terreur s'installe au sein de l'école. Trop immaginatifs, ils s'imaginaient une malédiction qui s'abattrait sur quiconque oserait déranger le démon habitant les entrailles de la fille.

Ses camarades s'écartaient toujours quand elle arrivait près d'eux, lui cédant ainsi le passage. Quand la maîtresse proposait un travail en groupe, elle se retrouvait toujours seule. Si l'on la mentionnait dans une conversation, un vide et un trésaillement de la part de chacun s'heurtait au dialogue. D'ailleurs, personne ne parlait d'elle. Ils s'en méfiaient déjà tellement. Voilà maintenant qu'elle les terrorisait...

Mallheureusement pour elle, cette réaction inquiétante des élèves finit un jour par alerter l'administration et le personnel éducatif. Les nouvelles mirent du temps à remonter jusqu'à leurs oreilles, certes, quand on savait que sa folie datait maintenant de plusieurs longs mois.

Après cette discution avec son professeur, celui qu'elle chérissait tant, on choisit de lui proposer plusieurs entretient avec quelques membres administratifs soigneusement choisi. Parmi eux se trouvaient le directeur et M.Pavan. Elle accepta l'invitation, persuadée que la présence de son professeur saurait l'appaiser, surtout que ces derniers tant, elle reniait de passer du temps en sa compagnie. Simplement, elle accepta.
Cet accord fut pourtant celui qui causa sa nouvelle perte.


~ Plusieurs entretients plus tard, bureau du principal


« Nous pensons tous qu'il serait mieux pour toi de faire tes valises et de partir pour un nouveau pensionnat, qui te proposera une sorte de cure, en expiant ta folie de ton esprit. »

L'aiguille venait d'indiquer 19h34. Une pièce, un bureau, une horloge, une annonce. Une enième rénion, un choix proposé. Mais ce n'était pas vraiment une proposition. Un silence, les regards qui la dévisageaient, tentant de percevoir la moindre de ses émotions avant qu'elle n'ait le temps d'ouvrir la bouche. Mais Acacia ne prononça pas un mot. Elle attendait une réponse, une protestation, car elle savait qu'elle n'aurait pas son mot à placer lors de ce débat perdu d'avance.
Mais le coup de grâce n'avait pas encore été porté.
Nous pensons tous.
Tous. Pavan était là. En faisait-il partit ? Les yeux supplicateurs, Acacia se tourna vers lui, une dernière fois. Sans doute, plus jamais elle ne recroiserait son regard joyeux. Elle garderait toujours en elle l'image triste de ses yeux marrons, se posant doucement sur elle, la bouche déformé par une grimace de pitié. 19h35.

« Ce serait mieux pour toi, Acacia. »

Non.

Ca ne le serait pas.
Du moins, ils ne le sauraient jamais. Ils n'auraient jamais l'occasion de savourer le résultat de leur thérapie, car elle n'aurait pas lieu.
La scène se déroula si rapidement, on aurait dit qu'un éclair venait de frapper, pour tout ravager sur son passage, en un seul instant. Les mots de Pavan n'avaient pas finis de lui transpercer les oreilles qu'elle se leva brusquement, pour ouvrir violement la porte, et s'enfuir en courant, renversant sa chaise en bois dans la foulée. Mais qu'importe.

Les yeux embrouillés de larmes, elle courait dans les couloirs, et sorti sous la pluie battante, qui fouettait son visage sur son passage, lui picotait la peau, et parfois lui transperçait les yeux. Lors de ses entrainements, elle courrait déjà si vite... Aujourd'hui, elle surpassait toute attente. On ne pouvait pas la rattraper. Et si le personnel avait tenté de la poursuivre, il fut contraint d'abandonner la course en la voyant s'enfoncer sur les chemins de boue glissante.
Elle pleurait, pleurait, pleurait. Ses yeux ne semblait pas vouloir s'arrêter de pleurer.

Petit ange... Ne pleure plus. Nous sommes encore là.

Elle n'était pas un ange. Elle ne pouvait s'arrêter d'essorer ses larmes. Ses parents n'étaient plus là. Ils n'étaient plus là depuis longtemps.

Un père et une mère se doivent d'aimer leur enfant. Les tiens n'ont pas choisi cette voix du bonheur. Les portes qui s'ouvraient à eux n'étaient pas semblables aux fines grilles dorées du paradis, mais plus aux portes enflammées de l'enfer.

Jamais elle n'avait autant compris les paroles prononcées par sa mère. Ses parents n'avaient pas choisi la voie du bonheur. Mais ils n'avaient pas tenté de dévier le chemin de leur fille. En l'abandonnant, ils n'avaient fait qu'accentuer le trait qui délimitait la voie empruntée par l'enfant.
Celle d'un enfer.

Avant que tu ne sois aspirée par ce gouffre sans fin, nous te tirons de ce cauchemar. Vole de tes prores ailes, accroche toi au ciel ! Ne retombe jamais... Lacère le de tes ongles s'il le faut... Mais ne lâche jamais prise... Vit de ton mieux... Acacia.

Menteurs. Ce ciel, ils le lui avaient arraché de force. Et ce, dès l'instant où son âme était rentrée dans la pension. Et quand ses portes s'étaient refermées sur elle, ils l'avait emprissonnée à jamais dans le désepoir, celui qui avait causé sa folie.
Sans coeurs.

Ses pieds glissèrent, elle tomba au sol. Effondrée, elle cria. Un cris de rage mélé de tristesse, qui aurait eu le don d'arracher un sentiment de pitié à l'être le plus cruel des environs. Elle n'était pas tombée n'importe où. Devant elle, se trouvait un magnifique plant de fleur. De jolies fleurs blanches. Des acacias.

« Maman.Est-ce que mon nom est le plus beau au monde ? »

« Oui ma chérie. Tu portes le plus beau prénom au monde. Quand ton père m'a invitée pour la première, sur la table était disposé un bouquet d'Acacia. J'ai bien aimé. Et puis ces fleurs sentes bons. »

Les rares souvenirs de sa mère. Elle n'avait jamais eu l'occasion de sentir le parfum de ces fleurs, alors elle s'était jurée que le jour où elle les croiserait, elle respirait l'odeur des pétales comme jamais personne ne l'avait fait auparavant. Mais aujourd'hui, elle trahit sa propre promesse. Elle la trahit comme ses parents l'avaient trahie. Une trahison, comme l'écureuil avait pu le faire, et tout comme son professeur de sport avait suivi le mouvement.

Elle redressa légèrement la tête. Légèrement, mais assez pour entrevoir, parmis les tiges d'Acacia, une porte, un petit cabanon. Elle ne l'avait jamais vu avant. Intriguée, elle se leva, oubliant la raison pour laquelle elle s'était retrouvée ici. S'approchant au plus près de la porte, elle admira les dessins gravés au couteau dessus. Elle identifia un écureuil. Un tâche bleue avait été laissée en dessous de la poignée, qui s'était décrochée avec le temps, sûrement. Tout le cabanon avait un aspect vieillot, le mauvais temps avait rongé le bois qui composait son enveloppe.

Ce n'était pas possible. Tout était fait pour lui rappeler les êtres qui l'avaient trahis, tous, même une pauvre pierre roulée dans la peinture bleue. D'ailleurs, rien nétait bleu dans le pensionnat. Jamais cette peinture n'avait du être utilisée pour un autre but que cette tâche. Cette affirmation suffit, par le passé, à accentuer les longs instants doutes auquels Acacia était constamment confrontée. Après longues délibérations de sa part, son jugement était tombé.

L'écureuil n'existait pas. La pierre non plus. Tous deux n'était que le fruit de son imagination, influencée par tout le rejet qu'éprouvaient, qu'épouvent et qu'éprouveront toujours ses camarades. Ce dessin ressemblant à l'écureuil, elle l'imaginait sûrement aussi. Peut-être même que le cabanon aussi, n'était visible qu'à ses yeux. Elle n'était pas exactement certaine de ces faits, mais pour elle, une chose était sûre, une chose était réelle.
Sa vie.

Elle la ressentait de tous son être. Ces sentiments éprouvés par le passé, ces moments de solitudes vêcu, et même les visages de tous les élèves à qui elle écrivait des lettres d'excuses, restant à jamais sans réponse. La voix triste de M.Pavan, transperçant son coeur.. Ses parents, et leurs paroles légères, prononcées dans le seul but de fausser ses espérances et son destin. L'écureuil et son cailloux, disparus, flambant avec eux un petit moment de bonheur vêcu avec d'autres que son professeur de sport. Cette impression de bonheur et ce sentiment de pleinitude, envolés aussi vite que le panache roux du rongeur s'était volatilisé.

Finalement, elle n'en avait plus rien à en faire, de sa vie. Un pion sur un damier, une expression souvent utilisé, tellement qu'on pourrait la prendre comme une phrase banale. Mais jamais Acacia n'avait aussi bien compris cette phrase. Car le meilleur moyen de comprendre cette citation était d'en être soit même la victime, ou plutôt d'en être conscients.
Car nous en sommes tous.

Les mains tremblantes sous l'effet de la pluie glaciale et de son manque de force, elle posa sa main sur la porte, manquant d'attraper une des multiples échardes qui jonchaient sa surface. Mais elle s'en fichait. Pour elle, plus rien n'avait d'importance. C'est pour cette raison que, sans hésiter, elle plaqua sa joue à son tour sur la peinture écaillée.
Elle se mit à chantonner, en plaçant les paroles qu'elle aurait prononcées en temps habituel. Froides. Mais cette fois-ci, elles etaient sincères. Cette fois si, elles n'étaient pas des erreurs de dialogue, mais le fruit de sa pensée rongée par la haine.
Sauf qu'elle chantait.

« Mon âme est esseulée, maintenant laissée sans secrets. Les trahisons sont si courantes, et je souhaite que les traîtres soit trahis à leur tour. Autant de fois qu'ils le mériteront, qu'on leur transperce le coeur comme ils ont déchiré le mien. Que leurs consciences soit broyées tel un vieux mouchoirs que l'on chiffonne. Que mon âme hante les leurs, ou qu'ils viennent me rejoindre à leur tour. Soyez punis. Infames et sans coeurs. »

Sans craintes, sa main poussa la porte du cabanon, en laissant sa joue appuyée contre le bois humide. Elle regarda l'intérieur, mais il faisait si sombre que l'on ne voyait rien. Rien, sauf un détail. Une pierre bleue qui scintillait, sur le sol. Comme celle de l'écureuil. Elle resplendissait tellement dans l'obscurité, on pouvait la comparer à l'étoile du berger dans un ciel de campagne. Acacia avait beau fixer la lumière, elle ne parvenait pas à s'habituer à sa luminosité. Redirigeant son regard sur la porte, sans pour autant tourner la tête, elle appercut une marque gravée dans la peinture, mais elle n'appartenait pas au dessin du rongeur.

C'était une écriture. La jeune fille plissa les yeux, en tentant de déchiffrer les lettres qui la composait. Mais la marque était trop petite, elle n'identifiait que deux lettres, inscrites en majucules, les premières des deux mots écrits. Les lettres P et I.
Les yeux fatigués, elle voulait tout de même fouiller plus loin dans l'intimité du cabanon. Inspirant un grand coup, elle pénétra dedans, ramassant la pierre scintillante au passage.
Ses larmes ne ruisselait plus sur son visage, et ici, elle était protégée de la pluie. Il faisait chaud, bien plus chaud qu'à l'extérieur.


Courage.
Le Pensionnat Interdit n'était plus qu'à un pas.


Caractère


Acacia est une âme esseulée, rejetée par le monde, se limitant aux premières impressions qu'elle donne. Les gens sont bourrés de préjugés, elle en est même une de leur principale victime. Peut-être que c'est une chose compréhensive, car il faut dire qu'elle n'est pas une jeune fille agréable à entendre. Généralement froide, elle prononce ses phrases sans sentiments, juste avec une voix lunatiques qui vous glace le sang, qu'elle soit en colère ou ravie. Mystérieuse ? Oui, quand on sait qu'elle aborde pourtant un si joli sourire, chaleureux, amical. Est-il sincère ou alors est-ce la pire des hypocrites ? Nous ferons pencher la balance de tout notre poid sur la première solution, car c'est son expression corporelle qui montre ses réelles sensations.

Mais alors pourquoi blesse-t-elle autant de gens, et si facilement ? Elle garde pourtant sa manière d'être auprès de ses amies ! Mais aussi râres soient-ils... Ne cherchait-elle pas un peu à faire de mal, tout de même, contrairement à ce que l'on dit ? Non, ce n'est pas le cas. Elle ne cherche absolument pas à déchirer le coeur des gens, mais sa façon de scander les mots lui est devenu incontrôlable. Elle n'est donc pas une hypocrite, mais simplement une grande maladroite. Pas physiquement (N'est-elle pas une as du sport ?), seul les muscles de sa bouche semblent atteints. Cette maladresse n'affecte que ses phrases. On peut tout de même dire qu'elle s'étale un peu sur sa voix, qui reste plutôt neutre, malgré son air un peu fantaisiste.

D'ailleurs, parlons en de cette voix. Car malgré que ses paroles soit la phase de sa personnalité la plus marquantes - au premier abord - la voix vient s'ajouter à la mauvaise impression qu'elle procure. Difficile de décrire correctement ce ton si spécial. Il éloque un mystère profond, comme si chacun de ses mots n'étaient qu'une énigme à résoudre. Sa voix lunatique fait penser à ses auditeurs qu'elle est dans la lune, voir distraite. Ce n'est évidement pas le cas. Elle n'est pas du genre à s'asseoir sur une chaise pour s'acouder sur une table pour rêvasser.

Mais derrière le masque, elle se trouve dotée d'une incroyable sensibilité. Voilà pourquoi elle réussit à fondre en larme, lors de sa rencontre avec l'écureuil qui semblait très bien l'accepter. Sa sensibilité, voilà aussi ce qui pourrait expliquer qu'elle décide de s'enfuir lors d'une rénion auquel le directeur de son pensionnat assiste, pour une simple phrase prononcé par le professeur qu'elle l'aimait tant. Se rendre facilement triste, au point de souhaiter tout haut le mal de certaines personnes. Vous l'aurez compris, Acacia est quelqu'un qui peut facilement se mettre dans un sale état.

Alors pourquoi semble t-elle être aussi résistante face à toutes les moqueries de ses camarades ? Simplement parce qu'elle en à l'habitude. Habituée au fait d'être constament reniée, elle ne fait plus vraiment attention à eux. Sauf au nouveau, à qui elle écrit des lettres d'excuses. S'excuser d'être elle même... C'est bien Acacia. Pourtant, ses lettres sans réponse ne sont là que pour lui rappeler qu'elle est seule, du moins presque seule. Ce qui réussit souvent à lui arracher une petite larme de tristesse, un regard de souffrance. Preuve que sa sensibilté la dominera toujours.

Il faut donc comprendre qu'elle n'est pas quelqu'un de méchant comme elle le montre involontairement. Elle est même très gentille, mais attention, pas naive. Elle voit bien quand on lui ment, lui joue des tours, quand les gens font preuve d'hypocrisie à son regard. Elle est simplement gentille, et respecte les gens qu'elle apprécit. En fait, elle respecte tout le monde, sauf les brutes, car elle déteste la violence, aussi bien physique que psychologique.

Et comment parler d'Acacia sans évoquer sa grande passion, le sport ? Cette facette de sa personnalité étant déjà bien évoquée dans la fiche, partie "Passions", ne nous attardons pas dessus, et goutons plutôt à un lien que nous sauront faire entre le sport et son expression corporelle. Acacia ne peut transmettre ses sentiments correctement que par cette dernière. Or, lors de la pratique d'un sport, on fait travailler son corps. Et à travers ses mouvements fuides, sans dire aucun mot, les gens se rendent compte de ses réels sentiments. Ce qui a le don de la rendre heureuse. Une des raisons pour laquelle elle pratique sans complexe en public.

En bref, Acacia aborde donc physiquement un air enjoué mais niveau dialogue, ses mots horrifient. Est-ce une incroyable hypocrite ? Non, une jeune fille hantée par la maladresse, qui ne retrouve espoir que grâce à sa sensibilité et à la pratique ouverte du sport. ~




Physique


Mignonne. Voilà un adjectif qui saurait correctement la qualifier. Elle n'est pas une reine de beautée, sans pour autant être la pire laideur jamais croisée. De plus, son air agréable ajoute une touche de couleur à son minois de petite fille, qui ne semble pas vouloir grandir en même temps que son corps. Son visage aux pommettes bien plus roses que sa peau (bien trop pâle, et qui refuse toujours de prendre une teinte bronzée, même sous le pire soleil) est composé d'un petit nez retroussé, d'une mignonne bouche penchant un peu de travers, alors que le contour de ses joues donne un air bouffis a l'apect de sa tête. Heureusement pour elle, sa peau se raffermit un peu avec l'adolescence.

Mentionnons aussi ses yeux, plutôt grands, portant un beau regard mélancolique cependant fait pour renforcer son air mystérieux. Ses yeux sont, à l'origine, d'un marrons très foncé, guère séduisant. Arrivée au Pensionnat Interdit, elle décidera de porter des lentilles de couleurs, qui changeront en fonction de son humeur. Pour elle, se serait peut-être une manière de mieux montrer aux gens son ressentis. Cela lui sera-t-il favorable ?

Elle ne se maquille pas (on ne fournissait pas de maquillage dans son ancien pensionnat, et elle ne changera pas ses habitudes une fois à P.I.), mais attache toujours ses cheveux. Sa coiffures change souvent, elle aime varier la posture de sa chevelure. D'ailleurs, elle porte les cheveux longs et bruns, ou plutôt chatains clairs. Cependant, et à son plus grand malheur, ils ne rendent pas de beaux reflets face à une luminosités intenses (leur couleur devient encore plus foncée). Et jamais, au grand jamais elle n'aurait l'idée de se les teindres.

Ses mains sont grandes, harmonieuse, tout comme ses jambes, fines, qui lui donnent une allure élancée. Mais ses membres sont tous les qutres couverts d'égratinures, tous comme sportifs de se nom. Ses ongles ne sont pas particulièrement soignés, mais acceptables, car elle ne se les ronge pas et retire constament les saletés qui se loges en dessous.

Grande ? Pas vraiment, d'une taille respective pour son âge, nous diront. Son corps est proportionné, une belle petite poitrine et des pieds pas trop grands. Une mignonne petite demoiselle.
Mignonne. Il n'y a pas d'autre mot. Je vous l'ais dit ♥




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Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? Loin de là ! Celà fait effectivement un sacré bout de temps que je suis sur les forum RP !
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Dernière édition par Acacia De Daphna le Ven 17 Aoû 2012 - 2:35, édité 69 fois
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Acacia De Daphna, Une Sportive venue de Colombie ~ _
MessageSujet: Re: Acacia De Daphna, Une Sportive venue de Colombie ~   Acacia De Daphna, Une Sportive venue de Colombie ~ Icon_minitimeDim 12 Aoû 2012 - 20:34

Bonjour Volty !

Tu n’es pas rendue très loin dans ta fiche, mais je commence toute suite quand même,
Houullalla, c’est la première fiche dont je m’occupe!!

Citation :
Cependant, l'application de cette magie possède un lourd inconvénient.

Quand même, ce n’est pas un ‘’ Lourd inconvénient ‘’, mais c’est quand même une contrepartie suffisante, ça avec la courte durée, pour ton pouvoir qui peux quand même être assez puissante !

Autrement, le code est bon. 8D

Bonne continuation,

Loeva ♥




17 aout, 00h27(Heure québécoise)

Ainsi tu as fini. Bonne petite.

Dans l’ensemble je n’ai pas grand-chose à dire, les gouts vont bien avec l’histoire, pareille pour le physique et le psychologique.

Sinon il y a un bout dans l’histoire qui m’a perturbée :

Citation :
[…]Ce dernier avait par ailleurs roulé dans une flaque bleue qui s'étendait sur une petite partie de la distance séparant l'animal de la demoiselle, sans doute de peinture.

Ce qui alarma Acacia, quand elle vit l'animal porter le cailloux, enrobé de la matière visqueuse, à sa bouche. Avait-il l'intention de le ronger en guise de vengeance ? Qu'importe le motif de cette décision, la peinture bleue serait nocive pour lui, il causerait sa perte seul en s'empoisonnant. [...]

Je ne sais pas si c’est la phrase qui est drôlement formulée ou si c’est la séparation qui est louche…Mais ça me perturbe particulièrement, j’ai relu et relu cet extrait pour essayer de comprendre la formulation...Mais …Ce n’est pas que dans ma tête, dis ?

Mais sinon il n’y a que ça et je ne vais pas te faire éditer pour si peu, donc bon, je crois bien que tu es validée.
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