Il y a longtemps en Russie, ou en fait pas du tout longtemps. Dix-neuf longues années pour être précise, un petit garçon naissait. Et comme rien de particulièrement hors de l’ordinaire ne lui arrive lors de sa douce enfance, si ce n’est qu’il a eu la chance de naître dans une famille des plus aisées, nous allons de suite sautez à son adolescence. Que ne fut pas de tout repos, si vous voulez tout savoir. Les jours de semaines, le jeune Alekseï faisait son petit roi à l’école, se moquant des plus pauvres qui représentaient plus du trois quarts de l’école, et traînait le soir venu en ville avec sa petite bande de brutes épaisses. Il a commis de nombreuses bêtises pour éloigner l’ennui, y compris mettre le feu à des trucs dans la rue. De bien nombreuses fois, l’argent de papa lui a épargné des misères, même si Alekseï dira toujours que c’est sa chance qui l’a fait. Enfin. Toujours est-il que papa, fatigué de payer les amendes de sont idiot de fils trop imbu de lui-même, l’envoya tout les soirs de semaines faire des stages dans un restaurant près de chez eux. Sa femme lui avait assuré que cela calmerait Alek, et ce qui sortait de la bouche de Mme Romanov étant la vérité la plus pure et absolue aux yeux de monsieur son époux, le jeune russe n’eut aucun choix. Il eut beau protester et tempêter, la décision de sa mère était irrévocable.

Quel ne fut pas la surprise de sa bande de brutes quand il finit par préférer être dans la cuisine qu’être avec eux à chambouler la ville.

Madame Romanov avait de quoi être fière, une fois encore sa vérité divine avait fait ses preuves, même si elle restait elle aussi un peu surprise. En effet, le jeune Alekseï, non heureux de s’être entièrement calmé, avait découvert sa passion. Et accessoirement son futur métier. Le restaurant était devenu son havre de paix, surtout qu’avec le vieux comme chef cuisinier on s’y ennuyait jamais! Un vieil homme à l’air sévère qui adorait faire des mauvais tours en cuisine, rien de mieux pour y mettre de l’ambiance.

Malheureusement, comme toute bonne chose, ce temps de bonheur se termina pour Alek. Vers ses 17 ans, le vieil homme qui était également le propriétaire du restaurant mourut d’une crise cardiaque. Tout le monde s’y attendait un peu, dans un coin purement rationnel de leur esprit, puisque l’homme était vraiment plus tout jeune. Mais le choc pour Alek resta des plus brutaux. Il en était venu à apprécier comme un père cet homme qui lui avait tout appris de la cuisine. Et voilà qu’il mourrait.. Et, comme si c’était pas assez, le restaurant dut fermer ses portes. Son propriétaire mort, personne n’en voulant les commandes, le bon vieux bâtiment fut plus que cela, un bâtiment vide. C’est à ce moment qu’Alekseï commença à se créer, au plus profond de son esprit, un ami vers qui se tourner. Un qui le juge pas ni rien, et qui n’attende pas de lui la perfection que ses parents semblaient vouloir. Milky Way, prière de ne pas porté attention à ce nom affreux, fut cet ami imaginaire. Le nom venait principalement du fait qu’Alekseï était incapable de mettre des traits sur ce qu’il venait de se créer. Juste une élégante silhouette blanche.

Le deuil fut beaucoup plus facile à vivre pour Alek avec sa Voie Lactée à lui seul. Milky fut, durant deux longues et lentes années, le point stable et reposant de la vie d’Alek, que les parents tentaient de marier à une jolie héritière. Mais un beau matin ensoleillé, la chambre d’Alek était comme vide. Parce que, contrairement à chaque matin depuis maintenant deux ans, une certaine silhouette blanche ne se tenait pas assis au pied du lit d’Alekseï. En fait, Milky n’était nulle part. Et sa voix ne résonnait plus dans l’esprit du jeune russe peu importe comment celui-ci tentant de la raviver. Décidant, pour étouffer sa déception, que les choses comme les amis imaginaires étaient totalement enfantins et indignes d’un héritier tel que lui, Alekseï continua bravement sa vie en faisant tout son possible pour effacer sa Voie Lactée de son esprit.

Ce fut par un pur hasard, et par un ennui totalement écrasant que le russe se dirigea vers cette bâtisse qu’il n’avait jamais vue avant. Faut dire qu’il n’avait jamais exploré vraiment ce coin précis de la ville non plus. Il n’aurait peut-être pas dû laisser sa curiosité le prendre, non..?

Il est assez capricieux. Il peu afficher un immense sourire et rire de bon cœur pour, à peine une seconde plus tard, percuter le mur avec son poing. Un oui ou un non déclenche tout un tas d’émotions qu’il laisse parfois s’exprimer librement comme il les maintient parfois sous un masque de neutralité absolue. C’est comme s’il hésitait en permanence entre agir à sa guise et écouter les principes de ses parents. Enfin bref. La majorité du temps, il est d’assez bonne compagnie. Si on aime l’humour noir, les regards ludiques et de se faire mettre on ne sait pas trop comment ni pourquoi dans le lit de ce beau grand blond. Parce que oui, ce beau spécimen masculin est un coureur. Des deux sexes d’ailleurs, messieurs vous n’êtes pas à l’abri du tout. Mais s’il agit comme ça c’est principalement parce qu’il s’emmerde prodigieusement la majorité du temps. Personne ne capte son intérêt pour plus deux minutes, sauf si les vêtements sont disparus. Et pourtant, ce n’est pas faute de tenter. Ni faute de romantisme. Mais c’est juste que vraiment, personne ne le retient vraiment. Tout ces gens lui semblent tellement similaires les uns aux autres…

Mais parlons tout de même de la possibilité qu’il tombe amoureux. Possibilité mince, mais présente. Vous savez ce qui est désagréable? Un Alek amoureux. Il veut, et obtiendra par tous les moyens, la personne qu’il aime. Et gare à l’idiot qui tentera de lui arracher sa proie. Parce qu’il est du genre possessif avec ses jouets, Alek. Très possessif. Et il adore tourner en bourrique la personne tendre à son cœur. Un poil de sadisme peut-être? Il s’est déjà vaguement posé la question mais n’y a pas porter plus attention que ça.

Il est grand, blond et séduisant. Quoi, ce n’est pas assez précis? Alors voyons voir… Il doit bien faire dans les 1m80, tout en muscles définis et qui en feraient baver plus d’une (ou d’un). Ses beaux yeux sont d’un bleu pâle. De cette nuance qu’ont les husky sibériens. Un regard perçant qui à le dont d’en mettre certains mal à l’aise. Ses cheveux lui arrive plus ou moins aux épaules. Les longues mèches sont d’un blond pâle irrésistible et ont une apparence de douceur absolue. Bien que peu de gens se risque à aller flatter sa tête comme le pelage d’un gentil toutou. Pas avec le serpent sifflant entouré autour de son cou la majorité du temps. Il possède aussi des tatouages, Alek. Dans le style abstrait, ne voulant rien dire d’autre qu’un bon vieux ‘‘va te faire voir maman!’’. Il en as un gros au niveau du sternum, d’autres dans le cou, sur les épaules et les poignets.