[Emrys ~ LIBRE, n'hésitez surtout pas à squatter !] Come on \o/

Marcher ? Manger ? Parler ? Huuum, Allen ne décela rien de louche dans les paroles de Emrys. Parler et manger étaient des choses vitales (sauf marcher, Allen ne comprenait pas les gens qui se levaient le matin avec pour seule ambition de se faire un footing !) ! Penser que Emrys voulait rentrer chez lui ? Se sentait mal à l'aise ? Allen n'y pensait pas, ou en tout cas plus au moment où je vous en parle. Bref, il resta sur sa première proposition : le GGL. C'était un endroit cool, et sûrement le meilleur moyen pour qu'un nouveau se fasse des connaissances ! Sans un mot il ramassa son matériel et le mit sous son bras, prêt à sortir du salon :

Il n'en dit pas plus et fit un grand sourire à Emrys avant de le mener jusqu'au mystérieux endroit que les pensionnaires surnommaient le GGL. Sur le chemin, ils n'échangèrent pas vraiment. Allen ne sachant pas trop quoi dire et puis concentré sur la route vers le café/bar/pub/restaurant/cafétéria/etc... et Emrys sûrement encore mal à l'aise ou quoi …

Quand enfin ils arrivèrent jusqu'à une porte décorée de guirlandes fleuries et de petits cœurs en papier, Allen la franchit et fit un « tadaaaah ». Certes ce n'était pas forcement beau à voir. Des cœurs de toutes tailles dans des couleurs flamboyantes, des fleurs disposées ici et là, une légère odeur de cramé embaumant l'air … oui, certains pourraient trouver l'endroit de mauvais goût ou trop « mignon » pour d'autres. En gros, très subjectif. En tout cas, c'était bien l'endroit, disons, le plus " branché ", " in " du pensionnat. Bref, Allen ouvrit donc enfin la bouche pour un peu plus renseigner le nouveau prisonnier du pensionnat :

Allen donnait informations sur informations sans se soucier si c'était vraiment compréhensible. Samouraï ? Princesse ? Est-ce que Emrys savait au moins qu'il n'y aurait sûrement pas que des gens de son époque ?

Allen désigna du doigt un panneau avec le menu écrit par la main de la princesse japonaise susnommée Toya. Bien entendu il était décoré de petits dessins de cœur, de fleur et de petites icônes mignonnes. Quant au geek, il commanda un chocolat liégois.

[Désolée pour le retard, vraiment! Mais j'ai comme qui dirait cassé l'écran de mon portable, et..., c'est tout de suite plus difficile à utiliser, quand on a une moitié d'écran valide...==']

Allen n'avait pas l'air de quelqu'un de particulièrement méchant, cruel et dangereux. Ça ne voulait pas dire grand chose, certes, il ne le connaissait pas assez pour pouvoir dire cela. Mais de fait, il n'avait pas l'air d'un sadique qui risquait de l'entrainer il ne savait où. C'est pour cela-entre autre-que quand il déclara qu'ils 'allaient au GGL' Emrys acquiesça distraitement et se leva pour le suivre. GGL, ça ne voulait strictement rien dire pour lui. Il imaginait bien que c'étaient des initiales, mais les initiales de quoi, au juste? Il abandonna ses recherches en se disant que, de toute façon, il finirait bien par l'apprendre. Il emboîta donc le pas au jeune homme, jetant de rapides coups d'œil tout autour de lui. C'était plus grand que ce à quoi il s'attendait, à l'évidence. Et si, comme on le lui avait plus ou moins dit, il risquait de rester ici..., un certain temps, alors mieux valait pouvoir s'y retrouver. Le jeune homme aux cheveux bruns scruta donc les alentours, tentant de se rappeler le chemin dans le cas où il devrait le reprendre à l'inverse plus tard. Un plan n'aurait pas été de trop, certainement.

Il sortit de ses rêveries en entendant la voix de son guide, qui venait d'ouvrir une porte décorée de manière..., tout à fait charmante dans un 'Tadah' qui faillit lui arracher un rire. Nerveux, mais tout de même. La pièce en elle-même était arrangée de manière très..., spéciale. Et féminine. Puisque dans l'esprit du garçon, les cœurs et les fleurs étaient très spécifiques à ces demoiselles-même s'il était certainement mal placé pour juger. C'est pour cela qu'il ne fit aucun commentaire et qu'il ne fut pas surpris que ce soit Toya Rikaashi-drôle de nom, tiens-qui tienne l'endroit. Il haussa en revanche les sourcils à l'entente de son rang. Oh?

«Une Princesse protégée par un Samouraï? Je ne m'approche pas, dans ce cas, aucun problème.»

Une légère ironie perçait dans le sourire et la voix d'Emrys, pour qui 'Princesse Japonaise' et 'Samouraï' rimait avec 'Vieux film qu'il vaut mieux éviter de regarder'. Il fallait dire que des Princesse, il n'y en avait pas tant, en Angleterre. Alors des Princesses d'Orient..., et puis, même au pays du Soleil Levant, il ne devait plus y en avoir, non? Non?

«J'imagine, oui.»

Vrai que s'ils étaient tous enfermés ici et qu'ils ne pensaient pas sortir, devenir riche n'aurait pas servi à grand chose. Une vraie communauté en soit, donc, vivait entre ces murs. Cool. Enfin, ça le serait s'il pouvait sortir. Il posa un œil critique sur le menu, même s'il restait surtout perplexe devant les petits dessins qui l'ornaient. De toute façon, quoi qu'il commande, rien ne passerait. Il savait très bien qu'il ne ferait que vaguement picorer, son estomac était complètement noué. Quelle galère. Emrys poussa un léger soupir et commanda..., la même chose que son voisin, histoire de montrer qu'il avait une imagination à toute épreuve.

«Autant être au courant, si je dois rester ici, répondit-il en passant sa main dans ses cheveux, soucieux de rester un minimum présentable. Hm..., plus dangereuses comment? Style psychopathe, ou style monstre et compagnie?»

{ Come on... }

A

« Au fait, le coup de la bestiole, là, c’est pour tout le monde pareil ? » Sous-entendu : le tien aussi est chiant ? Avant d’ajouter : « Et sur le panneau, on parlait de pouvoir… c’est sensé signifier quoi ? »

A

« C’est quoi, ça ? »

L

La vache…

On vient vous squatter \o/

+

Si ça se trouve, pensait Arnulf avec un ravissement innocent, je pourrais même me refaire un petit groupe de potes. Son opération se déroulait bien, puisque son nouveau camarade, Ralph, l'accompagnait avec empressement. C'était comme s'il avait besoin de lui, et justement ne dit-on pas d'amis très proches qu'ils ont mutuellement besoin d'eux ? Pourtant il ne se sentait pas une si grande amitié à l'égard de Ralph ; peut-être était-ce le genre de personne à s'attacher rapidement ? C'était un peu triste comme situation. Il s'en voulait, en quelque sorte, de n'être pas aussi sensible et sentimental, et espérait vivement qu'il aurait bientôt beaucoup d'affection pour lui. Il n'était pas entièrement persuadé, cependant, que l'affection puisse succéder à la convoitise.
Et puis, il devait se rendre à l'évidence, il avait ressenti à certains moments, un minuscule pincement de jalousie envers son "ami". Il avait l'air plus intelligent ; plus mature ; moins superficiel ; moins "ado à problèmes", aussi. Et même son alter ego astral était mieux que son espèce d'éponge du lac. Aussi réprima-t-il une légère grimace quand Ralph lui posa une question à ce propos.

« Euh... oui. Mais le mien, je ne le vois pas souvent, ajouta-t-il avec un comportement gestuel qui traduisait son désir de rester évasif. En fait ici, Arnulf voyait un peu l'histoire des AEA comme une métaphore de la taille du pénis ; il se figurait encore que Ralph ne l'interrogerait pas plus sur les pouvoirs, il espérait fort, fort, très fort... En vain.
Et le pouvoir, gnagnagna ? Arnulf leva les yeux aux ciel, mais heureusement pour sa jolie et précieuse amitié toute neuve, il tournait le dos à Ralph, la main sur la poignée de porte du GGL. Il prit un temps pour réfléchir, immobilisé, avant de répondre.
- ...Je ne sais pas, je ne connais pas le mien, non plus. Mais il y a des gens, ils peuvent voler, ou encore lire dans les pensées. »
Ouf. Pitié, n'ajoute rien ! Tu veux vraiment que je t'explique comment j'ai l'impression de manier un sabre Jedi quand je vais aux toilettes ?

Heureusement, il avait ouvert la porte en même temps qu'il finissait sa phrase, ce qui reporta l'attention de Ralph sur le GGL plutôt que sur Arnulf, qui n'avait même pas entendu l'expression de son trouble vis-à-vis de la présentation kitsch du GGL. Il eut le loisir de le voir sur son visage en entrant.

« On est au GGL, un espèce de bar de gonzesse, mais ce qu'ils font est bon. Il désigna les "ils" en question en s'accoudant au comptoir. Toya, la fille là-bas. Et Liam. »
Liam justement s'approchait pour leur proposer une commande. Arnulf tira un tabouret pour lui-même et désigna celui d'à côté à Ralph, avant de demander au serveur une tarte au citron s'il y en avait. Il n'avait pas encore vu, ou bien fait attention aux autres clients.

[ Gnnn, désolé mais j'avais pas du tout vu que vous aviez répondu (et personne me prévient ç_ç //brique//) donc excusez moi de l'attente et je répondrais le plus tôt possible x_x ]

EN CONSTRUCTION. (donc)

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