un pianiste... inconnu [libre 8D]

Je venais d'accomplir un acte pour me faire passer le temps, en effet énerver les gens était pour moi, un simple passe-temps, autant vous dire que ces personnes que j'aime tant faire souffrir... ne sont pas si importantes pour moi... En effet si l'une de ces personnes mourraient, je n'en aurait que faire... Bien sur si c'est moi qui la tue, la sa m'inquiéterai plus... Si le fait de voir certains ennemis se détruire la santé à essayer de m'attraper m'amusait, le petit groupe de trois n'était pas très dangereux, même si le chef était puissant, mes possibilités de m'enfuir avait considérablement augmenté depuis que j'avais découvert mon secret.
En effet les dagues n'était plus mes seuls armes, mais je vais me taire sur ce point.

J'arrivai dans cette salle que je venais voir tout les soirs, et je m'assis dans le fauteuil et commença à repenser à ce groupe qui me traquait. Si ce n'était pas encore un grand danger, une fois leur pouvoir découvert et des membres de plus, je ne pourrai plus me défendre facilement, bien sur dans le pire des cas, je pourrais utiliser mon joker invulnérable... mais je préfère ne pas l'entrainer dans mes jeux, il a bien mieux à faire, et au pire... Non je ne préfère pas y penser.
Je sortis alors de la pièce et je fis le tour de cet étage... en effet il me restait assez de temps avant de commencer les préparatifs...

Pendant ce petit chemin, je ne pus m'arrêter de m'imaginer des scénarios... malheureusement ayant un passé assez mouvement, tous les épilogues étaient tragiques... quoique, les larmes seraient rares, et les cris de joies d'un groupe qui finalement me mène la vie dur serait plus fréquent...
Il le fallait, je devais d'abord me calmer, et éviter de m'attirer de nouveaux ennemis... Si un seul à put m'en ramener deux autres... je n'imagine même pas ce qu'il peut se passer si je m'attaque à un pensionnaire avec une grande liste d'amis.
Mes réflexions n'ont pas eu d'autres choix que de s'arrêter net, voilà que j'arrivais de nouveau devant le salon...

J'entris de nouveau et cette fois-ci je ne m'assis pas dans un fauteuil... Je sortis quelques habits que j'avais pris sous demande de mon frère alors que les chambres allaient devenir communes.
Sans me faire voir de personne comme à mon habitude, en effet personne ne devait savoir que nous étions frère, nous avions décidé de la laisser inconnue de tous.
Cependant tous les soirs à minuit, nous pratiquions une activité ensemble... Cependant pour éviter de me faire repérer, je portais les vêtement de mon défun frère.
J'enlevai mon bandeau rouge, et revêtit un bandeau vert, je changeai aussi mes habits, je passai de la tunique orange-rouge à la légère armure marron-bleu.
Malheureusement nos cheveux n'étaient pas de la même couleur, qu'a cela ne tienne, personne ne pouvait me démasquer dans ce costume à cette heure.
Une fois changé, je me dirigeai vers la fenêtre et l'ouvrit en grand.
Je m'assis enfin sur le tabouret devant le grand clavier du piano et attendit les douze coups de minuit.

Ceux-ci arrivèrent pas longtemps après mettre installé devant les touches d'ivoires... Je commençai la marche, en une petite gamme, et en effet mon frère entendu, et répondu, par une douce mélodie qu'il créa armé de son violon, je laissai un sourire à cette réponse, et nous commencions notre mélodie ensemble... Alors que je laissais glisser mes doigts sur cet instrument dont je joue depuis tout petit, mon frère était à la lisière de la forêt en train d'utiliser son pouvoir pour m'accompagner au violon. Il m'avait expliquer que personne ne savait qu'il en jouait, et que lorsqu'il était minuit et qu'il était en compagnie de quelqu'un, il s'arrangeait toujours pour créer un pantin que ce soit de sable ou de bois... il s'était même arranger pour faire croire à sa meilleure amie qu'il ne connaissait ce joueur...

Mais alors qu'il était maintenant 00H20 et que je continuais de jouer avec mon frère, quelqu'un entra... Sa me posai un léger handicap, mais la personne qui venait d'entrer m'importait peu, il n'était pas question que j'arrête mon morceau, je n'interromperait ce moment pour rien au monde...
J'allais donc devoir jouer les 40 dernières minutes en ayant de la compagnie.

+

Cela faisait quelques temps qu’Uta était arrivée au pensionnat, et pour être sincère c’est quelque crises successives lui rendait la vie un peu plus vivable. Étrange à dire, mais la peine qui l’enchaînait ce libérait laissant place à l’insouciance et un méprit sans pareil, lorsque la jeune femme perdait la raison tous ses soucies s’envolaient au loin. Elle ne pouvait plus se contrôler, ses crises lui embrouillait l’esprit et ses mains s’enroulaient autour de pauvres cous innocents... La plupart de ses connaissances, qu’elle n’avait point vu depuis longtemps, ne l’avait connu que sous son état normal de jeune fille distante et bien élevée, seulement la vrai Uta qui sommeillait dans son être était sans pitié une vrai folle assouvi de vengeance et de sang...

Il faisait tard, très tard et Uta devait trouver un moyen de dormir bien que son esprit ne désirait nullement de repos. Elle voulait un endroit où elle serrait seul, donc aller dans une des chambres ne lui plaisait guère. La jeune femme comprit bien vite que le sommeil ne viendrait point la chercher cette nuit une fois de plus et elle n’eu qu’une envie. Celle de s’exalter aux sons d’une douce mélodie qui lui caresserait l’esprit, comme lorsque sa jeune soeur, si doué comme disait sa mère , jouait du violon. La nostalgie s’empara d’elle et quelques larmes perlait subtilement ses yeux et glissait en silence tout au long de ses joues. Elle marcha dans les couloirs d’un air répugné de tout, elle savait que plus jamais sa soeur ne jouerait pour elle, d’ailleurs elle savait que jamais sa soeur et elle serait réuni... La jeune fille sentie son coeur se resserrer dans sa poitrine, comment pouvait-elle encore une fois penser à sa alors que tout était flou dans sa tête, elle ne se rappelait plus de cette nuit, où ses parents lui avaient déclaré qu’elle ne pourrait plus jamais parler à sa soeur et qu’elle devait la laisser mourir en paix. Depuis ce jours elle ne se souvenait de rien et ne voulait rien savoir...

Uta avait une bougie dans les mains la cire s’étalait dans l’argent moulé à cette effet, la flamme bien singulière et libre dansait laissant une ombre obscène se profiler sur les murs du corridor. La jeune fille ne pouvait s’imaginer être seule dans le noir et pourtant ce fut cette flamme du néant qu’il brûlait le coeur. Trop de visage venait saluer son esprit, un torpeur inondant son âme lui donnait l’impression de descendre dans l’abysse du mal. La jeune fille sentait les larmes devenirs plus lourdes et ses joues plus humides. Elle voulait aller au salon, là elle était sur de rester calme et seule, car après tout qui viendrait errer un salon à une heure pareil. Elle tourna à droite et ce trouva dans le couloir qui menait au salon ,mais s’arrêta aussitôt. Une musique, semblant peinturer le temps et libérer les tourment, une musique qui pouvait résonner dans tout le couloir et percutait chaque recoins ramenant le son dans un écho dans une sonorité encore plus mélodieuse.

Uta resta quelques secondes à regarder la grande porte du salon, ouvrit ou partir? Elle l’ignorait, elle ne voulait tout de même pas déranger la personne qui avait un aussi grand talent. C’est alors qu’elle réussi à percevoir un second génie, un violon, oui un violon qui faisaient résonner chaque note dans une tonalité parfaite. Incroyable, c’est tous ce quel pouvait dire, jamais elle ne pourrait accéder à un tel dévouement pour un autre musicien la musique fusionnait en un seul instrument. Sans le voir Uta avançait, était-ce elle ou la porte qui avançait? Elle s’enfichait, car bientôt le secret de l’inconnu musicien et son accompagnateur sera révélé . Elle posa sa main sur la porte et y colla soigneusement la tête pour mieux entendre, puis sa main déambulât jusqu’a la poigner et Uta ouvrit tranquillement la porte.

Lorsque la porte fut complètement ouverte, la jeune fille vit le pianiste dos à elle. Avait-elle dérangé cet artiste à l’esprit grandissant? Après tout il ne jouait pas la nuit pour ce faire surprendre... Uta laissa son regard balayer la pièce mais aucun violoniste, le son semblait venir d’ailleurs... Voyant que l’homme ne s’arrêtait pas elle s’approcha un peu plus et écouta la musique enivrante, elle n’aurait rien demandée de plus. La torpeur qui l’avait envahi s’était envoler, et bien qu’elle avait voulut elle même jouer un peu, la jeune fille préférait cent fois laisser passer son tour. L’homme qui jouait semblait plutôt grand, Uta n’était qua environs trois mètres du pianiste, elle ne l’avait encore jamais rencontré. Seulement elle ne voulait pas abuser d’un si grand talent et commença à penser s’il était bien raisonnable de le déranger?...

Je ne pus ne savoir qui venait assister à un de mes morceaux, je continuais cependant de jouer, et lorsque l'écart de mes doigts étaient moins important, je me baissais légèrement pour pouvoir dans le reflet de l'instrument noir si propre et si beau, regarder le visiteur méprisable qui venait m'empêcher de me concentrer sur mon morceau.
Pourtant comme je le craignais, la personne que j'imaginais jeune, était juste derrière moi à quelques mètres, et avec la longueur qui nous séparait, son reflet était donc plus mince, et tout ce que j'apercevais, c'était mon propre reflet dans des habits qui n'étaient pas mien...

Je ne lâchai pas l'affaire pour autant, je continuai à vouloir voir ce visage qui pouvais m' être connu. J'espérai juste à ce moment la, que aucun ninja expert ou adolescent pitoyable vienne me montrer leurs instruments de combat... Bien entendu si cela arrivait je ne pourrais plus me contrôler, et j'ai bien peur que la personne en question qui m'aurait déranger pour un combat qu'il allait perdre d'avance, finirait cette fois-ci avec autres chose que quelque mises-en-garde inscrites à coup de dague et stylet.
Le personne se verrait dépourvu d'organes...
Mais cette idée que l'on me reconnaisse m'échappa de la tête, je venais de me souvenir que j'avais prévu qu'une connaissance entende ma musique.
C'est d'ailleurs pour sa que j'avais enfilé les habits de mon frère...
Et au pire, je venais d'y penser, sa allait m'affaiblir net c'est sur, mais pendant un petit instant, si l'on venait m'attaquer, au final, je pouvais très bien disparaitre dans les ombres, accompagné du piano...
Cependant, je le remarquai à ce moment, alors que je regardais le sol pour voir l'ombre dans laquelle je pouvais me fondre, la lueur d'une bougie, elle même en train de fondre envahissait toute la pièce...

Je n'avais plus aucune issu, le piano était le seul meuble qui aurait put me permettre à me fondre dans une ombre désormais, mais si je partais avec lui, l'ombre disparaitrai, et je serais obligé de ressortir...
De plus ma jambe m' empêchait aussi de courir vers une ombre pour partir rapidement... En effet, j'étais bloqué... Voila maintenant 10 minutes que cette personne écoutait ma mélodie, elle n'avait rien tenté, peut être attendait elle le bon moment, il est vrai que l'on pouvait apercevoir facilement que je me méfiait...
Je gesticulai encore et encore pour pouvoir enfin trouver un autre reflet dans la pièce, cependant toutes vitres d'armoires ou miroir se trouvait dans le fond de la pièce avec le piano... je ne pouvais pas non plus lancer de dagues où j'allais rompre le charme de la musique...
La aussi j'étais bloqué, tout ce que je pouvais faire, c'était espérer, et me méfier...

-"Eteignez votre lumière... ou partez. Dis-je d'un ton simple, en espérant tomber sur une charitable personne.

Si la lumière restait, la personne m'avait rapidement mis en échec, à moi de trouver une issu pour ne pas perdre la partie.
Je pourrais toujours mettre un terme à la musique et partir m'expliquer avec mon frère...
NON, je n'aurais jamais pus faire sa, c'était des moments sacrés même une seule fois, nous ne pouvions faire cette méprise considérable... je ne pouvais faire faux bond à mon frère, il me fallait trouver un moyen de m'échapper, cependant mes mains et mes pieds devait continuer de jouer, tant dis qu'avec mon cerveau je devais trouver comment partir si la lumière ne s'éteignait pas...
Bien sur il était fort possible que la lumière s'éteigne par la personne qui peut être ne voulait qu'écouter ma musique que je produisais ...
Mais dans une partie, l'on doit se préparer à chaque stratégie, et chaque tactique... Si un déplacement nous met en échec il se doit de trouver le moyen de déséquilibrer le ou les joueur(s) d'en face...

+

Uta restait bouche bée devant un tel spectacle, elle serait le chandelier dans ses mains et ne voulait le lâcher. La cire coulait désormais sur ses mains, le petit chandelier ne pouvait plus garder cette cire sur son support audacieux et Uta ne sentait même pas la cire lui brûler les mains. Elle préférait écouter la musique sans ce soucier de rien. Seulement elle remarquait que par moment le jeune homme ce sentait mal en la présence de la jeune fille. C’est vrai après tout il ne la connaissait pas et cette mélodie était la sienne et celle du violoniste, elle n’avait pas à tendre l’oreille ou bien elle serrait chassé. Comment pouvait-elle partir devant une mélodie comme celle là, par moment elle reculait prête à partir, puis elle se avançait prête à rester coûte que coûte. Mais la jeune fille ne resta pas bien longtemps dans un sentiment de bien être. Oui, elle fut d’autant plus surprise lorsque le mystérieux musicien lui demanda d’éteindre la lumière de sa bougie ou bien de partir. Ses yeux s’ouvrir en grand et son corps bascula vers l’arrière.

Elle s’en doutait sa présence n’était pas voulut. Son coeur ce mit à battre bien trop vite pour de simple parole qui de plus avait été dite avec autant de calme, c’est vrai l’homme aurait très bien put lui crier dessus bien que la musique lui aurait parut bien moins douce à ce moment là. Uta était contre le mur elle ne voulait pas le déranger, mais ce geste si imprévu fit en sorte que la lumière de la bougie c’était transformée en une fumée légère et éphémère qui s’envolait au loin. Elle essaya de ce calmer, ce n’était pas dans ses habitude de se mettre à paniquer pour un rien, mais elle avait été dans un sentiment de bonheur et de calme si intense que cette simple directive l’avait bouleversée Alors que la pièce tomba dans l’ombre Uta ,elle se laissa glisser contre le mur pour atterrir en douceur au sol, peut-être pourrait-elle écouter cette mélodie sans pour autant déranger le jeune homme,car il était vrai qu’il semblait distrait par la venu de la jeune fille. Il n’avait cesser d’essayer de bouger sans que sa musique en soi interrompus .

Uta ne le voyait plus très bien elle pouvait voir de temps en temps quelque mouvement parcourir les notes,mais ce fut tout. Pourtant si la lumière avait éclairé la pièce elle aurait très bien put voir son visage. Elle devait ce contenter de cette musique fabuleuse et n’avait pas à sans plaindre. Elle partirait lorsque sa mélodie serait terminer et ceux même si elle devait en mourir, jamais elle n’eu ce sentiment de joie comme lorsqu’elle était avec sa soeur et si elle pouvait aller la rejoindre avec se sentiment elle en serait tout au plus heureuse. La jeune fille avait réussi à cesser de regarder par derrière comme à son habitude, ses pensées envolées elle pouvait arrêter de se méfier de tout. Ses petit bras encore fragile se serrèrent contre ses jambes, sa tête elle se balançait sous le rythme de la musique. Cela devait être la plus belle nuit de sa vie, même l’obscurité lui semblait inoffensive. Elle souriait toute seule, dans son coin caché de tous, elle ne savait pas trop si l’homme savait qu’elle était toujours là, mais ce qui était sur c’est qu’il continuerait sa musique peut importe ce qui ce passait, ce qui rassura Uta.

Uta aurait bien aimée que l’ombre lui laisse approcher un peu plus, mais elle ne pouvait imaginer sa réaction, après tout on lui avait prévenu au part avant qu’elle devait se méfier de tous ceux qui vivait au pensionnat. Bien que son pire ennemie était son propre corps , elle ne voulait pas s’attirer d’ennuis et ne voulait pas que ses gestes soi fatal. Elle ne contrôlait jamais son pouvoir et ne voulait pas être souiller d’un sang qui n’est pas le sien une nouvelle fois, cette seul vision la fit se tourner un peu ce qui brisa le silence qu’elle avait réussi à garder pour le moment. Oui ses vêtement avait fait comme un glissement et se long cheveux descendait tout le long de son corps. Uta avait réussi à ce faire entendre, elle espérait que cela ne dérange pas le musicien et que sa mélodie s’achève... Uta se releva tranquillement, il était tant pour elle de retourner dans un néant qui était le sien, elle n’avait aucun droit de sourire avec tout le mal qu’elle avait causer, elle partirait en silence sans ce faire connaître du pianiste qu’elle aurait tant voulut voir le visage... Mais avant de partir elle laissa échapper dans un sourpir:

-Je suis navrée de vous avoir dérangé...

+