FINI} Je pensais que les imbéciles n'étaient jamais malades

Mal de crâne, foutu mal de crâne…
Qu’est-ce qu’il lui arrivait, exactement ? Bah, quelle question. C’était ça, de se promener en T-shirt et short en plein hiver, de rester jusqu’à pas d’heure dans une pièce mal chauffée, et de n’avoir pas décroché les yeux de l’écran de sa console depuis le dîner au moins.
Il était à l’heure actuelle deux heures quatorze du matin, et Kyoko Maeda se trouvait affalée dans une chaise de la Salle à manger. Fixant le vide, devant elle, la PSP éteinte à la main, elle tentait vainement de rassembler son courage, de se lever de cet appui confortable, pour regagner sa chambre. Mais plusieurs obstacles maléfiques se présentaient devant elle pour parsemer d’embûches sa route vers le lit tant chéri :

Le noir. Parce que l’obscurité, c’était pas son fort… Bon, devant les films d’horreur avec les copains, ou les séances de spiritisme débiles, aucun problème. Mais là, seule dans une pièce froide et hostile, alors que tout le monde devait être en train de roupiller… Son imagination qui aurait pourtant du être refreinée par le poids de ses dix-sept ans commençait à s’emballer. Parce que l’obscurité, c’était propice aux…
Monstres, bien entendu. Sans compter qu’elle était coincée dans un manoir lugubre, où tout pouvait arriver. Pourquoi pas la matérialisation de ses cauchemars en ces lieux que l’on aurait cru inoffensifs ?
Les virus et autres bactéries. Car c’était certain, elle avait pris froid ! Un mal de tête lui compressait littéralement l’esprit, et elle avait du mal à garder les idées claires. Comment pourrait-elle lutter contre les méchantes apparitions à venir ? En leur toussant à la figure ?

Bref, Kyoko estimait qu’elle était dans le caca jusqu’au cou. Enfin, elle l’estimait sur le moment. En y repensant, par la suite, elle se dirait que la situation n’avait pas été si dramatique, et regretterait la suite des évènements. Car Kyoko se leva finalement de sa chaise, et le tournis la pris d’une façon encore plus forte qu’à l’instant précédent. Elle résista à la tentation de se relaisser choir dans son fauteuil, et se dirigea… ou plus exactement, chemina difficilement vers le couloir. De là, elle se colla aux murs en vue de ne pas s’écrouler au sol, son équilibre lui jouant des tours douteux, et s’évertua à jeter des coups d’oeils dans les différentes pièces qui se présentaient à elle, en espérant y trouver quelqu’un qui pourrait l’accompagner (voire la protéger !?) jusqu’à sa chambre…

FINI} Je pensais que les imbéciles n'étaient jamais malades Videym2

N’importe qui

murmura-t-elle dans un souffle bien trop brulant pour être celui d’une personne en bonne santé. Elle n’avait d’ailleurs rien d’une personne en bonne santé, en fait. Des cernes encore discrètes soulignant ses yeux noirs témoignant de l’heure trop tardive à laquelle elle avait pris l’habitude de se coucher, des joues rougies par la maladie et des mains tremblantes, on était bien loin de la Kyoko que l’on apercevait habituellement dans le couloir, sautillant partout en compagnie de sa chère amie Chiara, en train de préparer des coups foireux.

Désespérée, elle apparu dans l’encadrement de la porte du salon ouverte… pour y découvrir quelqu’un.
Si elle avait été en pleine forme, elle aurait rebroussé chemin en se disant

« Non, pas lui ! » et en effaçant de sa mémoire ses précédentes supplications. Peut-être d’ailleurs que l’idée lui vint pendant une demi-seconde, mais en tout cas, elle ne partit pas. Toujours appuyée contre le mur, elle ne fit que prononcer le nom de la personne qui se trouvait devant elle.

« Allen… »

« Hu ? Qu'est ce que tu fais là, Kyko'a'da ! »

Devant la porte qu'il venait d'ouvrir ne se trouvait pas une simple salle vide : mais une simple salle occupée par un être dont l'amabilité avait d'égal que sa m...ignominie. La jeune fille n'avait pas l'air dans sa plus grande forme, mais Allen n'en prit pas compte et lui lança un regard dédaigneux. Les retrouvailles des deux compères étaient toujours aussi chaudes dîtes moi. Enfin, vous allez sûrement vous demandez : « Mais que fait donc ce petit geek sans cervelle à se balader dans les couloirs à cette heure ?! ». Eh bien pour répondre, déjà je peux vous dire que c'est normal qu'un " geek " puisse veillez aussi tard/tôt ... mais quand même nous allons entrez dans les détails et narrez la trépidante histoire d'Allen Winters au commencement de la journée !

Il était minuit (début de journée quoi) et Allen en tout bon amateur de jeux qui se respectent, s'amusait à se cramer les yeux dans le noir de sa chambre (enfin, sa chambre en plus de celles de trois autres personnes. ». Donc, là, il s'amusait à un charmant jeu de guerre et de baston avec le son à fond ! Pendant une bonne heure, on pouvait se demander ce qui pouvait se produire dans la chambre n°4 ... Entre les bruitages d'explosions, de cris du peuple, de coup de baston avec effusion de sang et de cris ignobles ... sans oublier les incessant « Allen, éteints çaaaa... ». Seulement, même en baissant le son, c'était assez gênant ...

« Hey, mais je trouve plus mes écouteurs !
- Dors alors ...
- Et puis quoi encore, je suis à la fin du niveau 16 ! »

C'est donc ainsi qu'il décida à partir à la recherche (non pas du saint graal) des écouteurs perdus ... ce qui le mena, après une inspection rigoureuse des alentours du GGL et de la cuisine, vers le salon. Fin ! ...

« Bon, pousse toi je cherche mes écouteurs. »

Seulement, quand il tenta de la pousser de sa main libre (vu que l'autre tenait son ordinateur portable) : il sentit que Kyoko était brûlante, et même plus ... tellement que :

« Aaaah ! Ça va pas ou quoi !? Tu m'as brûlé ! Tu l'as fais exprès, hein !? »

Il faut savoir que le pouvoir de la jeune fille était de contrôler la température. Donc ses doutes étaient fondés ! [ ça a l'air tellement plus grand mis en place comme ça 8DD ]

H

Et merde.
C'est ce qu'elle se dit ce moment.

Et merde, pourquoi elle était restée debout déjà ? A cause de son jeu vidéo, non ? Oui, c'était ça, ce stupide jeu vidéo, Valkyrie profile ou quelque chose comme ça, parce qu'elle était en plein dans un dialogue hyper long, et puis elle pouvait quand même pas quitter sans sauvegarder, et les lettres s'affichaient à deux l'heure sur l'écran, si lentement qu'elle en oubliait de presser le bouton à la fin... Et merde, en plus, il avait fallu qu'elle tombe malade, il faudrait qu'elle aille faire un tour l'infirmerie, et elle détestait ça, l'infirmerie, parce que ça sentait mauvais, le "trop propre" douteux, et puis les médicaments étaient dégueulasses, qu'elle arrivait pas faire rentrer toute la poudre du doliprane dans l'ouverture de ses cannettes, et tout, et tout... Et merde à la fin ! Pourquoi c'était ce mec qui se trouvait là à cette heure-ci ? Genre, c'était une CONSPIRATION, comme dans Bienvenue à la NHK, parce que ce mot revenait tout le temps dans l'anime, mais elle n'avait pas lu le manga et ne savait pas s'il avait été traduit de cette façon, et puis mince, quoi, zut de flûte, Allen cherchait ses écouteurs, mais je t'en foutrais, moi, des écouteurs, t'as qu'a aller te coucher et me laisser tranq...

Elle vacilla une fois, l'épaule d'Allen ayant heurté la sienne quand il passa par l'encadrement de la porte.

Aaaah ! Ça va pas ou quoi !? Tu m'as brûlé ! Tu l'as fais exprès, hein !?

Brûlé ? Mais qu'est-ce qu'il racontait, celui-là ? Comme si elle n'avait que ça à faire, de gaspiller son énergie si précieuse à envoyer une décharge de chaleur à un idiot !

« Hein ? T'es débile ou quoi, pourquoi est-ce que j'aur... »

Elle vacilla une nouvelle fois, mais cette fois-ci, elle se rattrapa au bras d'Allen. Serrant juste le tissu de sa manche dans son poing droit, elle s'efforçait de tenir à peu près debout, histoire de ne pas perdre la face, ça aurait été la pire des humiliation devant cet imbécile brun. Sa main libre alla s'appuyer contre son front, comme si cette pression pourrait atténuer la douleur de sa migraine. Elle ferma les yeux, expirant lentement. Que faire ? De toute façon, c'était clair : seule, elle n'arriverait à rien... Quoique, si, peut-être, à ramper dans le couloir jusqu'à sa chambre, et elle réussirait avec un peu de chance à arriver dans son lit avant le lever du jour, mais la situation aurait été plus que débile. Mais lui demander son aide ? Argh. Papilloner des yeux, prendre un air de demoiselle en détresse en faisant les yeux du Chat Potté et le supplier de l'amener jusqu'à sa chambre, ou au moins jusqu'à l'infirmerie ? Double aaaaargh.

Mais le mal de tête persistait, accompagné de frissons désagréable... Il faisait froid... Et le pensionnat semblait tanguer, comme s'il était actuellement en train de dériver sur la mer...

Ah, et puis au diable la honte !

« Je... me sens pas très bien. »

Bah, elle allait quand même pas lui demander de l'aide explicitement, hein ?

« Hein ? T'es débile ou quoi, pourquoi est-ce que j'aur... »

Soudain, ô surprise, Kyoko se mit à vaciller et à sauter sur son bras. Elle était devenu folle ? Enfin, elle n'avait pas sauté sur lui à proprement parler, et Allen n'était pas assez idiot pour penser des choses aussi saugrenues ! ... mais il avait quand même le droit de transformer la réalité. Par exemple, transformer une jeune fille furibonde et rouge de maladie en timide gamine rouge de timidité ! ... La jeune Kyko voulait de son amour, mais lui, ne vivant pas dans son monde de jeune prettynette de la cartouche, ne devait que l'ignorer. C'est pourquoi lorsqu'elle le prit avec insistance par la manche, le suppliant de l'aimer avec passion, Allen ne dit rien. Le tristesse dans l'âme et à contre-cœur, il ne devait faire que ça : ignorer les demandes incessante de la tendre petite Kyko. Devant tant de haine que lui offrait l'être qui était le plus cher à son cœur, la jeune fille ne put donc que dire d'une voix tout ce qu'il y a de plus niais :

« Je... me sens pas très bien. »

Bon, ce n'est plus de l'imagination mais carrément de la déformation ! Puisqu'en vrai, Kyko se nommait Kyoko et que ce n'était pas du tout, mais vraiment pas du tout, une gamine pure, innocente ou encore amoureuse timidement du très beau et sympathique Allen Winters. Seulement, ce n'est pas pour autant que le comportement de celui-ci va diverger ! Oui, il ignora Kyoko, préférant chercher ses écouteurs. Tout d'abord, il prit la jeune fille par les hanches et la poussa gentiment contre le mur afin qu'elle puisse se tenir toute seule (brave petite.).

« Bonne chance ! »

Eut-il dit avec un mime de compassion et un petit signe de sa main libre, avant de s'en retourner à la petite salle. Il n'eut pas à fouiller trop longtemps, ils étaient juste là même : sur la petite table près d'un service à thé d'il y a on ne sait quelle jour. En les voyant, il fit un petit sifflement de satisfaction, c'est-à-dire un thème de Zelda quand celui-ci trouve un trésor. Après les avoir pris, il se retourna et retrouva la silhouette toute " flade " de celle qu'il aimait tant embêter (le mécréant.). Il s'approcha d'elle nonchalamment et fit un grand sourire dont il a l'habitude de s'affubler, presque moqueur :

« Bon, dans un élan de franche gentillesse, je veux bien te prêter mon aide, ma chère petite Ky-Ko ! »

Il avait bien détaché les syllabes du surnom/prénom de la jeune fille.

« Bonne chance ! »

, lui dit-il en la prenant doucement par les épaules pour l’écarter contre le mur.

Hein, quoi !? Eh, mais quel... ! Comment pouvait-il lui répondre d’une manière aussi étrangère ? Quelle honte ! Et en plus, il préférait chercher ses écouteurs plutôt que lui venir en aide !? Décidément, c’était le pire jour de sa vie. Enfin non, parce qu’un peu plus tôt, elle avait pu discuter avec le beau Sven, quand même, un tel évènement n’était pas à négliger – qu’il était beau, ah ! – et puis elle avait aussi pu s’arrêter au GGL, et Toya lui avait servi deux Volupté pour la remercier des potins dont elle lui avait fait part, donc disons plutôt la pire soirée. Ou matinée, comme il plairait aux gens, après tout. Heureusement, d’ailleurs, que l’heure était incongrue, sans quoi ils auraient certainement croisés d’autres personnes et sa réputation aurait été finie. Quoique, quand on y réfléchissait, si la scène s’était déroulée en plein jour, elle aurait certainement pu accoster quelqu’un de plus aimable que cet imbécile de geek. Elle lui lança le regard le plus meurtrier, se concentrant pour essayer de mettre à l’écart cette migraine tenace, afin de d’envoyer le plus d’ondes négatives possible à l’adolescent. Allen devait être sacrément tordu (ou bigleux) pour y voir là une jeune fille en fleur fragile implorant son amour… Ah, tiens, en parlant de lui, il revenait vers elle. Elle remarqua qu’elle avait porté la main à son front, comme pour le soutenir, sans s’en rendre compte, et l’abaissa immédiatement. Il avait ses écouteurs à la main ; bon, il allait peut-être enfin s’occuper d’elle… ?

« Bon, dans un élan de franche gentillesse, je veux bien te prêter mon aide, ma chère petite Ky-Ko !

- C’est Kyoko, mon prénom !... »

Pas le moral pour supporter ces surnoms idiot, désolée. Enfin, elle était mal placée pour dire ça, elle qui en donnait à tous les gens qui l’entouraient. Mais, rah, il fallait l’avouer, “Kyko” c’était juste moche, non ? Ça lui faisait affreusement penser à… “Kikoo”. Non pas qu’elle ait quelque chose contre les kikoolols, étant donné qu’en super fashion qu’elle était, elle avait du supporter quelques amies du genre, mais bon, c’était débile, voilà. Et d’ailleurs, penser à tout ça lui faisait encore plus mal à la tête. Ah ! Fallait-il donc qu’elle se transforme en légume le temps d’une nuit pour abréger ses souffrances ? Et puis, Allen, franchement, même pas fichu d’avoir un pouvoir qui l’aiderait à se sentir mieux, hein ? Il fallait vraiment un jour qu’elle entreprenne d’enregistrer toutes les personnes qui auraient des pouvoirs utiles dans des situations diverses et variées. Bref, c’est avec une fausse mine contrariée qu’elle tenta de cacher le soulagement de voir qu’elle allait quand même être secourue (parce que mine de rien, être malade ce n’est pas drôle du tout), et qu’elle précisa :

« Euh, tu peux juste m’accompagner jusqu’à l’infirmerie ? Kyoko saura se débrouiller, une fois là-bas. »

S’appuyant contre son bras, ils s’engouffrèrent dans le couloir.

[J-j-j-j'ai... J'AI REP °O° Avec... mon Dieu, presque 3 mois de retard ç___ç Pardon DD, tu as bien du courage de RP avec moi (genre t'as le choix). Euh, je suppose que c'est direction l'infirmerie si tu veux bien /o/ (TRALALA J'AI REP YOUH-OUUUH MOUAHAHAHA)]

SUITE . . .

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