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 Old Piano

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Old Piano _
MessageSujet: Old Piano   Old Piano Icon_minitimeDim 18 Jan 2009 - 22:10

Ses mains affairées vérifièrent une dernière fois l'adresse inscrite au stylo bille sur le bout de papier blanc. Ses gros doigts rapeux étalèrent l'encre, elle s'irisa sur la surface de la note où quelques bouttes de pluie venait écraser leur masse. Il regarda le ciel, retira la cigarette de sa bouche. Temps de chien, temps pour personne. Temps lointain, temps qui sonne, déjà, pour les inconscients qui s'asseyaient au bord du chemin. Il respira lourdement, son costume de travail était trop serré pour lui. Il pourrait le faire retoucher, si il gagnait assez d'argent... Si il ne le dépensait pas en bon temps. Ah, le temps. Lorsqu'on l'a, on en cherche la quantité. Lorsqu'on ne l'a plus, on en cherche la qualité.

Claude ouvrit la porte du camion, qui s'éxécuta en un grincement malpoli. Il l'insulta entre ses dents, tachant de garder coincée la cigarette à moitié éteinte calée entre ses levres le carton était lourd, et il fallait dire qu'il ne savait pas vraiment ce qu'elle contenait. C'était là, du moins le pensait-il. La maison était bien éloignée de la ville par rapport à ce qu'on lui avait dit, mais il s'en fichait. Il n'avait qu'à faire remplir un contrat, un formulaire tout bête et il s'en irait, il finirait même sa journée. L'homme regarda sa montre au cadran rayé. Vingt et une heures. Oui, sa journée était quasiment finie. Et bientot, tres bientot, sonnait l'heure de la retraite, tout ca. Il ne pourrait plus travailler, n'avait pas de femme, pas d'enfants, pas de maison, pas de jardin, pas de chien, juste un appartement miteux a l'americaine, l'odeur de cigarette etant sa seule amie, lorsque ce n'etait pas les chouinements d'un enfant.

Il posa son carton, il sonna. Personne ne repondit, à part la pluie sur le porche. Sa tête se fit lourde. La lourde silhouette soupira, une odeur de bière vint se mêler à celle du bois parfumé de la porte. Qu'est ce qu'ils foutaient? Le crachin était encore doux. Il y avait de la lumière à l'intérieur. Il remarqua une silhouette, qu'il entrapercevait, vacillante, à travers le carreau fumé. Elle ne bougeait pas, et visiblement ne semblait pas vouloir bouger. Claude fronca ses gros sourcils brousailleux et poussa la porte, se disant qu'il fallait vraiment tout faire pour ces riches propriétaires qui poussent le vice à ne pas vouloir ouvrir la porte eux-même, croyant qu'on était là pour les servir. La masse passa donc la porte et foula le parquet fraîchement ciré de ses godasses boueuses. Il l'avait voulu, après tout. Alors qu'il regarda l'endroit où se tenait al silhouette il se rendit compte que ce n'était qu'un porte manteau ou siègeait une imposante veste et un beret posé sur la cime du long bâton. Il poussa un soupir de mécontement, un peu inquiet de ce qui allait lui arriver si le propriétaire arrivait à ce moment la et contemplait son plancher... fraîchement sali.

Il sursauta lorsque le courant d'air referma la porte, faisant un bruit du tonnerre. Claude tourna la poignée et tira pour rencontrer une resistance qui n'avait rien de celle d'un simple verrou. La porte était condamnée, tout comme lui, mais il ne le savait pas encore. Il regarda par la fenêtre. Le verre opaque l'empêchait de voir au dehors. Il ne put que contempler son reflet tremblant aux lumières du lustre, il ne put que se sourire, bêtement, avant de crier.

Il regarda ses mains, ses mains blanches et dénuées de toute tâche disgracieuse, il les toucha, les tritura nerveusement, les palpa, se palpa les bras à la limite de la décence, se toucha le visage avec un empressement obscène. Il était en plein rêve, et il rêvait encore. Il sorit, il rit, il cria encore, hystérique. Il n'était pas lui, il était lui, lui le jeune, lui, en soixante huit. Il avait vingt cinq ans, il ne serait plus à moitié impuissant, il ne serait plus obligé de prendre les gélules. Il avait une vingtaine d'années, était-ce vrai, où était-ce les médicaments. Il rit de nouveau, il pleura, il força sur la porte. Là, il voulait sortir, il voulait pouvoir montrer à ses amis quel était ce miracle, il voulait un regard qu'ils pourraient porter sur lui, il voulait savoir... si c'etait la verite... Et si c'etait le cas, il voulait des femmes, il voulait des enfants, il voulait les embrasser et recommencer, mais le plaisir n'en serait que plus grand, il voudrait les caresser et les sentir plus consentantes, il voulait se mirer et ne pas regretter.


" Ah... Ahah...."

Il se laissa tomber par terre, riant a moitie, les pleurs comblant l'autre. Il avait recouvre la jeunesse, son coeur libre etait denue de toute souffrance, il recuperait peu a pu une vision claire... Il flottait dans ses larges vêtement, lui si menu auparavant... Une photo de famille, couche dans l'herbe, il regardait le ciel avec ses freres et soeurs... Il regardait le plafond, les larmes aux yeux et le rire rendu nerveux. Qu'arrivait-il? Pourquoi se posait-il la quesiton maintenant? Il ne se rendait pas encore compte de sa transformation. Ce n'était qu'un état de choc. Viendrait le veritable uppercut.

Il tombait, deja assome, il riait, entendant les pas du proprio s'avancer. Il avait sali le parquet, il s'en fichait. Il etait en plein bad trip? Il s'en fichait. Il etait jeune et puis c'est tout.

Des enfants. Il en voulait....
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MessageSujet: Re: Old Piano   Old Piano Icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 21:37

Des cris, des pleurs, des grincements de dents. Voilà l’habituelle litanie des nouveaux au pensionnat, une fois avoir passé la porte. Aussi celui-ci était étrange, peut-être sous l’emprise d’une drogue, ou désespérée, nerveux, malade ? Ou alors juste un claustrophobe, ou pourquoi pas un super optimiste archéologue savant fou qui trouvait l'endroit super chouette. Ou pire des japonais qui prenaient des photos.


Eva pouvait envisager tant de choses, sans penser que c’étaient des idées sordides mais tellement banales pour ici, elle pensait avoir tout vu, ou bien tout lu. Mais évidemment, comme n’importe quelle gamine, les histoires d’horreur lui faisaient peur. Mais maintenant doucement bercée à l’intérieur, habituée aux caresses rassurantes des chimères du manoir. Quelle importance d’écouter ou de vivre des aventures glauques, de toute manière devenue elle-même une créature de cauchemar, zombie borgne décharnée, à la généreuse poitrine dissimulée sous un marcel blanc (mais d’où venait-il ?), qui lui tombait aux genoux comme une aube d’été spécial mode chez les enfants de chœur.

Avançant donc, tel le courageux automate affrontant la dureté des temps humides, qui dérangeait os et bois ; la jeune fille déambulait alors dans le Hall avec sa tasse de café, quand la vision d’un garçon renversé au sol la fit frémir. Oui car il fallait savoir que toutes allusions de garçon allongé l’aurait fait frémir ces temps-ci.
Compatissante, ou plutôt apitoyée, elle s’imagina qu’il venait sans doute de remarquer le verrou invisible de la porte, et venait de perdre famille papa maman femme poisson rouge ou club sm, pour le très douillet Pensionnat Interdit. Malheureux évidemment, mais une pointe de jalousie à la pensée qu’il puisse venir d’un petit patelin tranquille dérangea un moment sa conscience.

Elle prit une gorgée histoire de retrouver sa voix laissée sur pause durant les dernières huit heures, et se décida à s’avancer. Et des rires ébranlaient le dos de cet homme, un stressé de la vie sans doute, réaction nerveuse. Mais pour rien au monde elle ne lui aurait proposé quelconque médicament (chacun pour sa pomme). Un froid lui étreignit l’échine, certes il pleuvait, et le sol un peu humide firent d’abord trembler ses pieds emballés dans un collant en laine.

La borgne s’agenouilla, et posa sa boisson loin d’eux, craignant peut-être que les spasmes fassent tomber la pauvre porcelaine déjà usée. Ses doigts n’osèrent pas l’effleurer, peut-être que rester debout aurait été préférable, mais ça lui aurait donné un air sans doute désagréablement hautain.
Et charrier n’était pas son propre, bien qu’appartenant à la désagréable race des blonds du manoir (exceptons Sven).


« Monsieur ? Voix las, paroles soupirées, très encourageant. Je peux vous aider?»Elle répétait ses mots mécaniquement, comme un air mal chanté, sachant déjà que son aide ne serait qu’un paquet de petit cérébos dans la mer.
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MessageSujet: Re: Old Piano   Old Piano Icon_minitimeMar 27 Jan 2009 - 12:36

Le plafond orné d'innombrables gravures tournoyait au dessus de ses yeux, il se sentait bien, il se sentait nauséeux, il riait nerveusement, il pleurait allègrement, il n'était plus qu'une serpillière, il était plus qu'un dieu, il avait rajeuni. Claude leva la main pour l'observer de nouveau, sous toutes les coutures, il la toucha comme un objet d'expérience, il la pressa contre son visage, il se caressa le visage, dégustant le galbe encore inaltéré de son visage. Sa mâchoire avait récupéré ses dents, ses pommettes ne s'étaient pas affaissées, ses lèvres avaient le délicieux goût de la jeunesse. Et si tout cela n'était qu'un rêve? Il préféra croire que toute la misérable vie qu'il avait vécue jusqu'à présent était un rêve plutôt que de songer a la réciproque. Il se délectait de l'odeur fraîche de ses mains, et songea sérieusement à s'auto-violer, tant cette jeunesse lui semblait voluptueuse. Il émit un petit rire vicieux en se tournant légèrement sur le côté. Et comme si le rêve ne voulait pas s'arrêter là dans la réalisation de ses fantasmes, une petite voix s'éleva soudain. Un spasme de surprise secoua le corps du jeune homme, qui se demandait encore si c'était bien la réalité. Les sensations était trop nettes pour qu'elles fassent partie de l'intense brouillard des rêves, tout semblait trop logique, véridique... De toutes façons, que ce soit un rêve ou non, rien ne changerait dans sa manière d'agir. Son désir de pouvoir posséder un individu juvénile s'était réalisé par la seule force de son avidité, pourquoi les autres ne se réaliseraient-ils pas? Il pouvait se croire enfermé dans un jeu érotique de ces petits bridés fort intelligents. Il serait comme dans un jeu où l'on se retrouvait enfermé avec des jeunes filles en fleur qui ne rechignent pas à accorder des gâteries.

Welcome in Paradise ~

La fille en question était peut-être celle qui guidait le début du jeu, qui montrait ce qu'il fallait faire, qui cédait le plus facilement. Un sourire se traça sur le visage du pervers alors qu'il déambula sur ses formes cachées par un marcel blanc mal ajusté. Hm, c'était parfait. C'était l'archétype de la petite maladroite, celle qui s'écrase par terre, qui se baisse pour ramasser ses affaires en montrant sa culotte, qui rougit, qui se cache derrière un livre, qui colle des pansements à ses petites plaies, celle qui malade ingurgite des médicaments qui plus que la guérir la rendent amorphe et bien plus coopérative. C'est comme cela que ça marchait, n'est-ce-pas? Son cache oeil, son teint maladif... Tout y était. Il esquissa un rapide sourire.

" Si vous pouvez m'aider..."

Claude se redressa comme un serpent et avant qu'Eva ne puisse réagir, en fuyant par exemple, il la plaqua contre le mur le plus proche. Son regard avide la dévora. Il avait beaucoup plus de vitalité... Il était bien plus jeune, alors son péché était plus justifié, n'est-ce-pas? De toutes façons, c'était sans doute un rêve... Ou alors, c'était le paradis, oui il était mort et on lui octroyait ce dont il avait toujours rêvé. En son regard s'alluma une flamme malsaine. Il lui bloquait les épaules, l'empechant tout mouvement trop brusque, essayant de ne pas lui faire mal. Il se mordilla la lèvre, s'imaginant déjà le corps gracile lui appartenant, il approcha son visage de celui de la jeune fille jusqu'a ce que leurs nez se touchent presque. Embrasser? Mordre? Lécher? Tout se présentait à lui, et il pourrait tout faire. Cependant, son instinct lui susurra qu'il fallait prendre quelques précautions avant. Savoir si cet endroit était bien sûr. Savoir, connaître quelque chose... Un sourire nerveux déforma le visage du garçon, et laissant partir sa proie avec une certaine mauvaise volonté.

"Oui vous pouvez m'aider."

C'est quoi cet endroit, est-ce vraiment le paradis, ou serait-ce un enfer? Un doute l'assaillit, et il haïssait cela. Il serra les lèvres. Autant l'eclaircir au plus vite, il pourrait se laisser libre court... Avec un petit déhanché lascif, Claude se détourna de l'inconnue pour faire quelques pas dans la salle.

"Expliquez moi ce que signifie tout ça, je suis à votre entière disposition, professeur. En ma... position, je ne puis rien faire..."

Ajoutant un rictus ophique à sa demande, il usait des termes innocents de l'ange

Allons bon, quoi ! Il ne lui avait rien fait !
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MessageSujet: Re: Old Piano   Old Piano Icon_minitimeMer 28 Jan 2009 - 18:36

Quelle heure était-il ? Malheureusement pas celle d’aller regarder les feux de l’amour, sinon ça lui aurait fait un semblant d’excuse.
Pensant accueillir un énième homme dont l’existence venait de devenir subitement pessimiste à l’idée de rester enfermer ici, aussi sa surprise aurait bien pu être comparable à l’état de jouissance inexpliqué du jeune homme, au moment où celui-ci exprimait son grand bonheur de trouver de l’aide. Laquelle au juste ?
Venait-elle de profondément lui rendre en service en restant tétanisée contre le mur ? A vrai elle ne s’y était pas attendue, aussi son premier réflexe fut de tenter de repousser le vilain homme, mais sa main arrivait à peine à bouger si ce n’était pour trembler.


Ce visage fou renforçait sa crainte et le malaise, des élans de peur lui ébranlait la gorge, le peu chaleur entre eux lui était insoutenable. Pour peu qu’il se mette à parler, sa peau ce serait sans doute consumée sous le souffle brûlant de folie de cet inconnu. Et comme une pauvre petite fille qui se protège d’un monstre en se mettant sous la couette (ça a jamais été efficace ceci dit), son seul œil servant de veilleuse économique se referma, et ses lèvres s’entrouvrirent, désirant laisser passer un cri qui ne se pressait absolument pas pour sortir. Pour ne pas dire qu’elle restait quasiment muette, bien que tous ses membres souhaitaient exprimer le "Lâchez-moi sale rustre honte de l’utérus noir de vices de votre mère. ", mais même une expression moins sophistiquée ne lui venait pas.

Pourtant, comme par une soudaine bienveillance, il parut entendre cette demande silencieuse en la relâchant, en approuvant une fois de plus qu’elle avait toutes les capacités de lui venir en aide.
Encore déboussolée, Eva se glissa le long du mur pour lui échapper, en dissimulant ses haletassions nerveuses par une bouche bien fermée, soulevant en rythme son torse dont désirait s’échapper le cœur qui toquait comme un demeuré aux côtes de sortie. Bien heureusement, l’espèce de serpent venait de gracieusement se détourner. Elle profita de cette mise en scène pour mettre une distance de cinq mètres entre eux deux. Étudiant soigneusement les endroits où elle pourrait éventuellement partir dans quelques instants, et au plus vite.


Devait-elle déjà sérieusement lui répondre ? Il avait beau affirmer son innocence, son impulsivité précédente ne confirmait rien du tout. Mais comme il aurait été très impoli de le laisser à son triste sort, et aussi très imprudent de se laisser aller en insultes face à un animal bien mieux bâti qu’elle-même, la jeune fille s’efforça de déglutir pour pouvoir prononcer d’une voix un peu basse.



« Euh et…et bien, ici vous êtes dans le…enfin vous êtes enfermé et…, à son plus grand soulagement la providence lui indiqua l’existence des panneaux d’affichage, hm vous pouvez les lire ils expliquent mieux que moi. »

Soupira-t-elle pas trop contente de son ingéniosité, qui lui permettait d’éviter de parler avec des trémolos plutôt fourbes.
La borgne fixa tour à tour sa tasse de café, et le dos de Claude, elle profita de ce vague instant de répit pour aller récupérer sa boisson, se rapprochant de très peu des escaliers.



« Hem ça ira ? Faites attention la prochaine fois. »

Marmonna-t-elle désespérée de devoir jouer la bonne vierge compatissante, ceci dit elle n’en pensait pas moins, si il avait fait attention elle ne l’aurait sans doute pas rencontrer.
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MessageSujet: Re: Old Piano   Old Piano Icon_minitimeVen 6 Fév 2009 - 8:13

Il regardait de haut en bas la jeune borgne, s'attardant sur certains details dont vous ne voudrez certainement pas connaitre la teneur, et notant tout cela dans son cerveau, qui a defaut de retenir les formules mathématiques, arrivait a graver ce genre de choses. Très glorieux, je sais. Elle etait plutot mignonne mais le niveau de difficulté du jeu n'était pas encore très élevé. Ses faibles tremblements et son attitude tandis qu'il la tenait contre le mur l'affirmaient. Ce n'était pas encore très amusant, mais cela faisait passer le temps. La jeune fille lui indiqua les panneaux qu'il avait à peine remarqué en arrivant. Il leva légèrement le sourcil, mais se dit qu'elle lui indiquait... "le mode d'emploi". Si ce n'était pas un jeu, cela y ressemblait fortement. Il fit remarquer

" Je ne suis pas du genre à lire les tutoriels, vous savez..."

De mauvaise grâce, il se détourna quand meme et fit résonner ses pas dans le grand hall, surveillant néanmoins du coin de l'oeil la borgne blonde. Il ne laisait pas les tutoriels, mais il savait que ce n'était pas un "jeu", au sens propre du terme. C'étati lui même qui était en jeu, et dans ce cas il voulait bien s'informer...

"Pour vos jolis y... euh.. Ahah ! Votre joli oeil, pardon, je veux bien m'y astreindre."

Ouah, il connaissait des mots distingués ! Il n'était pas non plus un ignare, tout de même, et il savait à peu près jouer les gentlemen distingués, tant que cela ne durait pas trop longtemps, on ne pouvait pas cacher sa nature bien longtemps. Il regarda donc du côté des panneaux, et parcourut les mots inscrits. Après sa lecture impassible, il répéta à voix basse les phrases les plus importantes d'après lui pour bien les retenir.

"Ce maudit endroit vous retient prisonnier. Ce pensionnat étant magique. Un pouvoir qui vous sera propre... Un ami..."

Un peu trop d'informations en même temps. Et vraiment, cela semblait un peu loufoque à son goût, ce "jeu". Pour la première fois il n'afficha pas vraiment une mine réjouie, et jeta un regard vers la porte. Il réessayerait, tout à l'heure. Deux autres petits mots étaient accrochés au tableau, marmonnant de nouveau

" Un fantôme... Ne pas s'en prendre à la forêt, chasse aux hommes... Sympathique, cet esprit, réellement. Et l'autre..."

Les photos attirèrent tout de suite son attention, et il lut très vite les noms inscrits.

"Elles sont bien plus charmantes... Chiara, Key... Kyoko..."

Claude fixa la photographie quelques secondes, afin de graver le nom et le visage de ces charmantes enfants. Se rapellant soudainement de l'existence de la fille du tutoriel, il leva la tête et lui jeta un regard presque menaçant. Elle n'avait pas interet à bouger. Après avoir noté le nom des filles du trio sur son calepin, le jeune homme réajusta sa tenue de travail trois fois trop grande pour lui, ne se sentant pas très bien dedans. Il prit la parole d'un ton un peu plus jovial, un peu plus humain. Mine de rien, malgré sa transformation bienheureuse, l'evidente abondance de jolies jeunes filles... Il ne se sentait pas très bien.

" Hm... Désolé."

Blanc. Mauvaise ambiance, il ne savait pas vraiment pourquoi.

"Euh... Oui ca va... Comment te nommes-tu? Tu me permets de te tutoyer? Y a-t-il... d'autres choses à savoir?..."

Il avait ce dont il avait rêvé, mais sans difficulté, tout paraîtra fade. Si il abusait de quelqu'un tous les gens enfermés seraient au courant, et sa vie serait un calvaire... Si il réussissait à obtenir quelqu'un, tout paraîtra si ennuyeux, si l'on ne pouvait pas aller voir ailleurs.

Cadeau empoisonné.
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MessageSujet: Re: Old Piano   Old Piano Icon_minitimeDim 8 Fév 2009 - 1:52

Au moins, peu à peu qu'il reprenait des attitudes normales, elle pouvait l'identifier comme un peu près sain d'esprit, vu qu'il parvenait à sortir des vannes aussi vaseuses que le parquet de l'appartement de Nessy, autrement dit le fond du lac.
De plus il semblait avoir compris vu son vocabulaire, que l'intérêt du pensionnat pour certains c'est qu'il était presque conçu comme un jeu. Valait mieux que de le prendre pour un love hôtel ou un abri gratuit.

Portant la tasse vers les vannes de sa gorge, ses lèvres étirées dans un sourire mal à l'aise se cachaient derrière les bords de porcelaine. Prenant bien garde à déglutir le plus naturellement possible, sans faire trop frémir une pomme d'Adam dissimulée sous les feuillages de peaux féminines. Cette occupation lui permis de se trouver une bonne excuse pour ne pas intervenir dans la lecture de Claude, souhaitant faire durer le temps de repos elle buvait avec lenteur. Ce qui fut soudainement interrompu par une œillade brève, mais peu amène de la part de l'homme qui venait de terminer sa lecture de mode d'emploi, commentant que certains vis et clous étaient bien mignons.
Ce mouvement oculaire ébranla son poignet, peu de café glissa sur ses commissures, et dévia dans sa gorge. Étouffant ses toussotements par un raclement, l'envie folle d'écouter les jambes qui suppliaient le départ de sa personne vers une toute autre activité inintéressante l'appelait.

Mais, remarquant le subit changement sur le visage de son hôte, sa crainte se troubla pour ne s'effacer que légèrement, il avait l'air plus banal que tout à l'heure, peut-être une soudaine prise de conscience?
Elle acquiesça à son excuse.


« Vous pouvez, je m'appelle Eva, et il n'y a pas vraiment d'autre choses à savoir, mis à part les pièces, mais vous pouvez visiter.»

Sa main battit l'air, comme présentant une foule invisible.«A cette étage il y a l'infirmerie, la bibliothèque, la cave, des cuisines et une salle à manger, un salon et un...café.» Puis désignant de l'œil le haut des escaliers. «Au-dessus il y a les dortoirs, des W.C et euh...des salles étranges. Voilà.»

Voilà c'est bon inutile non plus de décrire l'extérieur, l'inventaire du frigidaire et les marques de savons. Il lui semblait avoir terminé sa sympathique petite litanie de la gentille petite fille qui accueille le pauvre, malheureux, troublé et désarçonné pedobear garçon arrivé par malheur.
Soulagée, son dos s'adosse à la rampe, et elle prit une gorgée de la douce récompense du guerrier pour célébrer sa prouesse.


|que c'est intéressaaaant 8DD~ |
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MessageSujet: Re: Old Piano   Old Piano Icon_minitimeDim 8 Mar 2009 - 9:48

Tut cela etait ennuyeux. Voila la seule chose qu'il n'aimait pas, dans la vie en communaute, dans la mise en communaute. Personne n'a plus de secret pour personne et vivre avec quelqu'un qui connait et surveille tous vos vices n'est pas quelque chose a qualifier d'agreable. Il aimait bien avoir un petit coin tranquille, ou il pourrait faire ce qu'il voulait. Peine perdue, visiblement ce pensionnat etait un accomplissement communiste par sa forme. Enfin il n''y avait pas a penser politique dans un jeu, mais la difficulte et non la moindre serait de contourner ces petits inconvenients. Et surtout, surtout, ne pas faire savoir l'age qu'il avait, l'apparence qu'il avait avant. La, ca devait etre game over, pas vrai?

La mine soucieuse de Claude semblait avoir attendri Eva - yeah - qui justement se presenta. Il la detailla de haut en bas, sa mine legerement renfrognee de garcon a qui on volait ses jouets sur la figure. On lui volait le droit d'agir reellement comme il le voulait, c'etait injuste, vraiment trop injuste ! Visiblement adorateur de Calimero, Claude se dit que le jeu devait debloquer au fur et a mesure ses aspects. Le desormais jeune homme n'arrivait pas a s'avouer la verité. Ce pensionnat n'etait pas un jeu, il etait bel et bien coincé ici, avec d'autres gens, et pas forcement des jeunes filles en fleurs. Il n'arrivait pas a degager tous les obstacles qu'il avait mis de lui meme devant ses yeux, a se deboucher les oreilles, a reflechir correctement. Ce pensionnat etait un jeu, un jeu erotique de base, assez ben foutu quand meme. Il allait pouvoir apaiser ses frustrations hm... comment les petits japs les apellaient deja, la, ils avaient un mot special qui sonnait assez mal en francais. Ah, lolicon, ouais. Ou Lolita Complex. Il allait pouvoir apaiser ses frustrations lolicom, meme si pour le moment le jeu etait mal barré avec la borgne qui tenait a peine debout et la perspective de vivre dans une maison habitée par beaucoup d'autres personnes.

Eva presenta les salles, il ne l'ecouta que d'une oreille en faisant sembler de profondement s'y interesser, etant tout a des refexions stupides sur la maniere d'agir anonymement qu'on ne detaillera pas ici. Il mit donc un leger temps a comprendre qu'Eva avait dit "voila" et qu'elle s'etait tue, ce qui laissa planer un derangeant silence. Tiens mais elle dit plus rien ! Tiens mais elle doit avoir fini ! Claude cligna des yeux comme si il sortait d'un reve eveillé et gromella


«Ouais okay merci.»

C'etait une reponse assez passe partout, mais etant donné qu'il avait decroche a partir du salon, il ne savait pas vraiment si elle lui avait posé une question. Elle aurait pu lui demander si il etait un gros vieux violeur d'enfants qu'il aurait repondu la meme chose. Le jeune homme adressa un large sourire - pouvant paraitre assez versatile alors qu'il voulait seulement feindre la politesse - a la petite Eva et s'approcha d'elle. Il dit donc en haussant les epaules, montrant qu'il n'avait pas trop ecouté ce qu'elle disait

«Bon ben je vais voir si il y a des chambre de libre, si je trouve les dortoirs...»

Le pedobear tapota la tete d'Eva avec une mimique pouvant signifier «C'est bien, brave fille, bon chien.». Le garcon passa a cote d'Eva, et d'un geste expert lui infligea une derniere petite blague vaseuse en degrafant au travers de ses fins vetements ce qui soutenait son thorax volumineux. Enfin il se detourna, assez rapidement afin d'eviter toute contre-attaque de la lymphatique victime, prenant lui meme le chemin des couloirs. Il sourit et lanca avant de disparaitre pour de bon des cauchemars d'Eva dans les volutes de l'escalier.

«Ah au fait, je m'apelle Claude»
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