Un nouveau départ, attention à ne plus pouvoir reculer.

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Le matin d'un nouveau départ était en provenance, un départ qui sera submergé par l'angoisse des jours à venir. Mais ça, Lye ne le sait pas encore. Le réveil sonna sur un rythme endiablé, c'est la radio. ' Il 7h05 pour les internaute de Pop&Life, pour bien ... ' Lye la tête toujours enfoncé dans les profondeurs plumés de son oreiller tapote nerveusement sur son réveil afin d'éteindre la frénétique musique qui l'assourdit. Cette nuit, elle à fait des tonnes de cauchemars, elle se réveillait continuellement et avait un mal fou à se rendormir. Sa nuit de 10 heures ne lui en avait en fin de compte donner que 5. Elle le ressentit en posant ses pieds au sol, elle faillit retombé en arrière, mais c'est vers la douche qu'elle se dirigea, elle en avait besoin vu la tête qu'elle portait ...

C'est une fois prête qu'elle sortir dans la fraicheur de l'hiver, emmitouflé dans son long manteau bordeaux qui lui arrive juste un peu au dessus de ses deux genoux. Un sac à dos violet posé sur l'une de ses épaules pendait fébrilement en menaçant à tout instant de tomber. Aujourd'hui se tient la réunion pour tout les nouveaux jeunes universitaire de Québec, et Lye, bien trop pressée et nerveuse, est partie un peu trop rapidement de chez elle. Oh non, elle n'a rien oublié, ce n'est pas son genre. Seulement, elle sait déjà qu'elle sera un peu en avance au rendez-vous universitaire.. Elle prit donc son temps dans les allées de la ville. Admirant au passage toutes les belles vitrines décorées pour le noël de cette année. Des enfants étaient postés devant les sapins, les yeux brillant sur les guirlandes électriques et heureux de s'imaginer le 24. Lye n'avait jamais vue Noël comme un jour plus exceptionnel que les autres, elle appréciait seulement le décor qu'avait ce jour dans la vie humaine. Tout était chaleureux, assez convivial, & avant tout, en famille .. Peut-être que c'est ce point qui désillusionne Lye d'un noël typiquement Gigantesque.

Voilà qu'elle arriva enfin devant les grandes portes de l'établissement. Ce qui est le plus déstabilisant, c'est de voir son immensité devant vous, fébrile jeune fille qu'est Lye ici. Sans histoire. Est-ce vraiment dans ce lieux qu'elle commencera la nouvelle page de ce livre à troues ? Elle n'avait que 5 minutes d'avance en fin de compte. Elle s'attendait à plus, mais ça l'arrangeait comme ça. Ce qui l'étonna le plus, c'est de ne voir personne aux alentours. Ce serait-elle trompée de jour ? Trompée de lieu ? Impossible . Elle sortit de son sac un papier tout froissé.

' La Reunion d'information pour la rentrée universitaire aura lieu le 30 Novembre, salle principal. A 10h15.
Pour plus d'information.. '

Bon .. Elle ne s'était donc pas trompée. Y aurait-il si peu de nouveaux dans cet établissement ? Elle se retourna pour voir l'avenue qui longeait l'université, une multitudes de gens étaient au téléphone pressés, avec leur sacoche. Aucun ne faisait attention à Lye, aucun jeunes probables étudiants n'avançaient non plus. Elle ravala sa salive et se retourna face à la porte. Après tout, pourquoi polémiquer sur un fait, elle était à l'heure, il ne lui restait plus qu'à traverser cette porte et s'installer dans la salle principal. Même si un sentiment étrange traversait Lye .. Il n'y avait rien de malsain derrière cette porte, juste des enseignants et normalement, quelques futurs élèves. Et si cette impression lui empêchait quelque peu d'ouvrir la porte, ce n'était rien. Seulement le stress et l'appréhension qui jouaient un rôle considérable en ce début de journée. Il suffirait donc à Lye de faire comme toujours, garder son calme. Elle ouvrit la porte.

La salle était complètement vide. Sans aucunes trace de vie, et sans aucun bruit également. Elle se limita à un léger hoquet pour démontrer son étonnement. Un panneau était affiché en plein centre de la pièce, sur un écriteau en bois assez vieux à vu d'œil. Après avoir lu l'article avec un œil sceptique, Lye tourna sa tête face à la porte, pendant qu'une multitudes de questions tourbillonnaient dans les parois interne de sa tête. Que croire ? Lye n'était pas d'un style cartésiens, mais de là à croire tout ce qui était écrit .. Elle marcha assez vite, presque en courant a la fin de son parcours jusqu'à la porte, et s'acharna à ouvrir la porte. Allez savoir pourquoi, mais Lye se sentait sereine de se voit enfermer dans un lieu proprement dit, magique. petite elle l'avait tellement souhaiter. Elle s'affala contre la porte, regarda autour d'elle, et remarqua que ce hall était rejoint par deux débouché. Une visite de l'école allait s'imposer.

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[Ma pauvre Pérrine, je t'ai fait un roman digne d'un vieux polar tout merdique x'D J'espère que ça ne t'embetera pas trop. <3 ]

"Vite! Vite! Encore plus vite! Cette foutue moto n'est même pas capable d'aller plus vite que ça?! Ces foutus flics vont me rattrapper si ça continue! Vite mon protable!
...
Allô? Josh? C'est moi, c'est Léa! Ca y est je l'ai fait, mais je vais où maintenant?! Josh! Tu m'entends? Oui je t'écoute! Hein? Un vieux bâtiment abandonné? Un entrepôt tu veux dire? Non? Quoi?! Je t'entends mal! A cent cinquante kilomètres d'ici? Mais il m'ont mise sur écoute! Josh! Josh! Réponds-moi bon sang!
...
Rahh foutu téléphone!"

Une chevelure flamboyante virevolte dans les airs et claquent les joues pâles d'un visage enjôleur et démoniaque. Une jeune femme toute vêtue de cuir conduit habilement une magnifique Buell 1125 R noire. Dans les immenses avenues de New York, cette belle femme se fait oppressement poursuivre par une vingtaines de voitures de police et cherche en vain un endroit où se réfugier. Ce fameux 'Josh' est en fait un de ces nouveaux amis, une taupe chez la mafia de sa famille, un agent double chez les flics de N.Y., qui l'a toujours soutenue pour partir et abandonné son statut de mafieuse. Mais cette fois-ci, il n'a pas survécu. Elle le sait. Il l'aimait, et elle était incapable de lui rendre son amour. Pire même, c'est son égoïsme à elle qui lui a coûté la vie ce soir. Mais elle ne pleure pas, cette tigresse au coeur de pierre fait mine de rien.

La seule chose qui la préoccupe dorénavent c'est de sortir de cette galère. Mais les rues défilent à une vitesse incroyable, logique lorsque l'on conduit une bécanne à 150 kilomètres par heures, et les patrouilles de police se mettent en place afin de la coincer. Car tous le savent, s'ils réussissent à l'attrapper, tous tomberons un à un dans la famille Sandiciu, car Léa vient de trahir ces mafieux, et elle pourrait très bien les faire condamner à présent. Mais mis à part le fait qu'elle aime ses parents, si elle était immuniser contre les flics, ça ferait longtemps que les Sandiciu seraient tous derrière les barreaux. Mais ce qu'il veulent cette fois-ci, c'est du gros. Un très gros poisson. Ils veulent le 'marionnetiste'. Le boss des boss. Et ça, Léa ne peut se permettre de leur donner. Déjà que ses frères envoient depuis des mois des tueurs à gages pour l'éliminer, son seul moyen un jour de pouvoir revoir son père en vie est de tout faire pour que les poulets de N.Y. ne remonte pas jusqu'au Parain. Et le seul moyen, c'est qu'elle disparaisse. De n'importe quelle manière. C'est pour cela qu'elle se retrouve coincée sur sa moto à plus de deux heure du matin, les cheveux dans le vent, à fuir.

Ca y est, elle est sortie de la ville. L'embuscade ne s'est pas faite à temps et elle est en vie. Le plan fonctionne pour l'instant. Pas d'imprévus. Elle continue sa route et se dirige vers cet entrepôt ou bâtiment désafecté. Pourvu que Josh y soit saint et sauf. Il y a peu de chances et c'est peut être un piège mais ce n'est pas grave, elle y fonce quand même. Etonnant comme elle peut faire preuve de bon sens pendant une minute, et l'instant d'après, cette femme fout tout en l'air et se jette presque dans la gueule du loup. Dans un crissement de pneus les plus agréables à entendre, elle stationne devant un établissement lugubre. Il se situe sur l'autoroute, à plus de cent cinquante kilomètres de l'état de New York. D'un geste souple et classe, elle lève sa jambe droite et descent de l'engin à deux roues. La rouquine fixe son regard sur ce qui ce veut être un ancien entrepôt. Elle balaie brièvement les alentour d'un regard d'aigle et avance droit devant. Ses pas raisonnent. Ses bottes en cuir noir lui donne un air de dominatrice. Elle pourrait réduire en miette l'appareil génital d'un homme en trois secondes et quarante-sept centièmes avec elles. C'est du déjà vu si je vous le dis. Une fois devant les gigantesques 'stores' de l'établissement, elle se retourne et attend sagement, la main plongé dans son sac en bandouillere tenant fermement un objet.

"Je sais que t'es vivant. C'est bon, arrête de mentir et montre toi!"

La jeune femme a dit ça d'une voix qui se veut brutale et d'un ton ferme. C'est alors que Josh se découvre à la lumière d'un grand lampadaire éclairant la route. Oui, en quelques minutes tout c'était démelé dans sa tête. Celui qui voulais vraiment le parain, c'était lui. Josh Malkovski, agent double chez la police locale, taupe chez la famille Sandiciu et commiçaire dans la Police de Manhattan. Oui, les recherche et les piratages avaient eu une bonne utilitées pour une fois. Mais cet homme, elle ne veut pas lui faire de mal. Ca ne sert à rien de se faire du mal de toute manière. Alors, elle retire sa main de son sac et l'écoute.

"Tu es d'une cruauté sans pareille, toi aussi tu m'as menti ma chère Léa, ou devrais-je dire, ma chère Trinity! Maintenant que tu t'es bien foutu de ma gueule, tu vas me filer toute les données de ton putai* de disque dur!

- Va crever Josh, jamais t'auras le parain! Tant que je serais en vie t'aura ta chance. Mais je vais disparaître moi et mon ordi. Désolée Darling, mais ton plan tombe à l'eau!"

Le plus rapidement qu'elle peut, elle court vers sa bécanne, grimpe dessus et démarre dans un fracas de moteur des plus désagréable. Arrivée dans une petite ville paumée, la jeune femme s'arrête et cache sa moto du mieux qu'elle peut. Puis pour se faire oublier, elle cherche furtivement un bar mais tombe au lieu de ça nez à nez avec un viel établissement. Il fera largement l'affaire. Sentant le danger se rapprocher d'elle, Trin' se précipite dans le pensionnat qui disparait, comme par enchantement, de la ville, laissant Josh et sa folle envie meurtrière derrière elle, loin.

Refermant la porte aussi rapidement que son ombre, elle s'y adosse un instant laissant le temps à son coeur de reprendre une activité normale et à ses poumons de s'emplir d'un maximum d'air à proprement dit 'saint'. Mais où est-elle tombée? Elle vient d'entrer sans se poser de question dans une construction qui date encore plus de la fin du premier millénaire que de son époque!
Oui, il ne vient pas de son monde, du moins, du monde actuel dans lequel elle vit, ou vivait. Surprise par l'architecture, elle se lance dans une bref inspection des lieux. A première vue, le hall est vaste, de style bourgeois, très accueillant si l'on oublie le fait qu'il est totalement désert. Ha, non, un signe de vie se montre. Une jeune fille, habillé plutot, heu... bizarrement? Quel accoutrement! Key n'a encore jamais vu ça! Tellement de choses étranges se sont produites en si peu de temps, la jeune femme en aurait presque la tête retournée. Mais elle tiens bon, ce n'est pas cela qui risque de la perturber, au pire ça ne le fera qu'un peu. Sans prendre garde au panneau situé devant elle, elle acourre vers l'inconnue pour lui demander d'un ton essoufflé et paniqué:

"Pardonnez-moi mais où sommes nous?!"

[Alors, pas trop mal à la tête? X"D Pardon, j'ai un peu bacler la fin, mais tu comprends, moi vouloir aller dodo, alors si tu veux que je développe la fin, (perso j'aimerais bien >.<') Attends que je rentre cette aprèm', j'ai 3 heures de trous, j'aurais largement le temps de le faire! Et si j'ai aps le temps, bah ce soir en rentrant. J'espère que l'histoire fait pas trop brouillon, au moindre problème on se voit demain sur msn. Te n'em'!]

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Voilà déjà 10 minutes que Lye est assise contre cette porte, celle qu'elle vient de franchir et qui ne se réouvrira plus jamais pour elle d'après l'article qu'elle venait de lire. Alors c'était ça son nouveau départ ? Rester à jamais coincé dans un lieu qui lui était inconnu ? Passionnant me direz-vous. Elle à l'air à moitié absente de la situation à vu d'œil, et pourtant, ses méninges ne font que tourner et retourner les évènements. Ce qui parait le plus effrayant dans cette histoire, c'est qu'elle ne soit pas effrayer .. Elle l'était encore avant de rentrer dans ce Hall, il y a quelques minutes de là, ayant peur de franchir l'encadrement de la porte, et maintenant, tout est comme si une sorte apaisement remplaçait son inquiétude. Aussi étrange que cela puisse paraitre, elle était heureuse qu'une histoire commence enfin à s'écrire sur elle, Lye. Toujours assise au sol, aucun bruit ne trotte dans la pièce. C'est un silence apaisant qui laisse au hall un air chaleureux, du moins pour Lye. Dans le plus profond de ses pensée, alors que tout commence à se fracasser la figure et qu'enfin elle commence à réaliser que la situation à aussi beaucoup de points juger ici négatifs.

Tout d'abord, si il y a cette feuille, collée sur ce panneau en bois, signée par des élèves? De cette établissement, c'est qu'il y avait forcément des gens à l'intérieur de ce bâtiment. C'était donc évident, maintenant, il ne lui restait qu'à les trouver, à visiter ces lieux dont elle était maintenant une nouvelle prisonnière, Après réflexion, le fait de devoir accomplir certain mouvement pour se lever lui paraissait bien au dessus de ses forces. Comme si depuis avoir traverser la porte, elle avait également traverser un espace temporel, et que cela lui avait demandé des années d'efforts intenses. Elle resta alors encore planté là. Elle ouvrit son manteau avec lassitude car la pièce était remplie d'une chaleur enivrante. Comme si elle n'aurait plus jamais le besoin de mettre un manteau sur ses petites épaules de jeune demoiselle menue. Ses cheveux tombaient tous, emmêlés, dans son dos, formant de jolies courbes sur son cheveux, arpentant son visage blanchâtre, mais pas d'une moche pâleur. Son short vert pomme s'associait assez bien avec sa longue chemise d'un vert plus foncé. Quand à ses Doc marteens Noires vernies, l'une était délassée et l'autre sur le point de l'être également.

Lye ferma les yeux une dizaine de secondes, et lorsqu'elle les rouvrit, elle aperçue une jeune fille, d'à peu près le même âge qu'elle, l'air un peu perdue, cherchant un lieu sur des yeux, assez sure d'elle, mais avec une point de peur également niché au coins des yeux. Lye l'observa d'un regard bref avant de se rendre compte qu'un autre être humain était dans la même pièce qu'elle, aussi surprise par les lieux qu'elle le fut un peu auparavant. Sur le coup, Lye n'avait pas fait attention à l'accoutrement de la nouvelle venue. Pour ce qui intègre encore de la normalité chez elle, parlons de ses cheveux. D'un roux époustouflant, de même longueur que ceux de Lye. A première vue, la jeune fille sortait d'un carnaval futuriste ? Hum, elle avait une tenue cuirasser et assez moulante, qui a vraie dire marquait parfaitement ses formes, surtout sa poitrine généreuse. Lye avait une poitrine de talle normal, adapté à sa morphologie, ni trop grosse, ni trop petite, juste ce qu'il lui fallait pour rentrer dans les normes. Pour ce qui s'agissait de la rousse, elle les avait apparemment largement dépassés..

Soudainement, la nouvelle venue finit par poser ses yeux déterminés sur Lye. Elle s'avança presque en courant, et de près, Lye eue plus de facilité à remarquer la peur dans les yeux de sont interlocuteur. Une allure fluide déterminait la grâce avec laquelle la jeune fille avait couru jusqu'à elle, laissant sa longue chevelure voleter et rebondir au dessus de chaque pas qu'elle faisait dans un bruit sourd. Une fois la demoiselle postée devant elle, Lye se sentait étrangement, apeuré. Pas d'une peur qui caractérisait la jeune fille non, seulement une peur comme si .. Comme si Lye était épier. Comme si Lye avait peur que quelqu'un la pourchasse. Bien étrange comportement alors que quelque secondes avant l'arrivée de la 'futuriste' elle se sentait à peu près en forme, seulement un peu fatiguée. & ce n'était que le début d'une journée, et d'un futur assez compliqué. Mais ça, Lye était loin de s'en douter pour le moment. Revenons au cas présent désormais. La fille lui faisant face s'adressait à elle.

"Pardonnez-moi mais où sommes nous?!"

Qu'elle bonne question venait-elle de formuler ! Hélas, ce n'était pas Lye qui pourrait l'aider à éclaircir les choses puisqu'elle même n'avait aucune idée de ce qui venait de lui arriver et de l'endroit dans lequel elle se trouvait et était apparemment bloqué pendant plusieurs décénie ? Voir même toujours? Intéressant me direz vous.

- Eh bien, Figure toi que je n'en ai strictement aucune idée moi-même. J'ai cru comprendre qu'on venait de rentrer dans un endroit d'où on ne pourrait jamais ressortir, et donc que nous ne pourrons plus avoir aucun contact avec le monde de dehors. Si tu veux plus de précision, derrière toi est planté un tableau de bois avec une feuille collé dessus. Elle explique le principal. Rien ne sert de s'acharner sur la porte, j'ai essayé et ça n'a rien donner. Mais pour me part, j'ai bien l'impression que ça m'arrange. Ah oui, aussi, tu risques d'être assez surprise sur ce qu'il peut-être dit sur ce panneau.

Lye gardait un œil sceptique sur la jeune fille lui faisant fasse. S'agirait-il d'un rêve tout compte fait ? Un lieu surréaliste, une fille vécut comme dans les films futuristes.. Il y a de quoi ce poser certaines questions, en effet. Lye se releva retira son manteau, attrapa son sac et d'un signe de tête avec un sourire amical, proposa à son interlocutrice de la suivre, sans s'en rendre compte, Lye effleura sa nouvelle connaissance et d'un coup, la pièce se remplit d'une ambiance calme et apaisante, ce qu'avait ressentir Lye avant l'entrée de la rouquine dans la pièce, mais en beaucoup plus fort, à un point que cela en devenu presque oppressant. Lye fut parcouru d'un frisson, comme si quelque chose en son corps avait réagis au contact de la jeune demoiselle, elle se retourna avec des yeux apeuré et soudainement, c'est ce qui se ressentit une nouvelle fois décupler, dans tout le Hall. Que ce passait-il donc ?

[ Sorry .. c'est .. Nulle .. ]

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Trinity fixe son interlocutrice. Comme si son regard intense pouvait sonder l'âme de celle qui se trouve en face. Ses yeux d'un bleu intense étaient concurencés par ceux d'un vert pastel, couleur lac. Très beaux, il n'y a pas vraiment de gens de nos jours avec les yeux verts. Ils se sont regroupé dans un pays éloigné de l'Amérique à cause du génocide de Grumble. Mais bon, peu importe. Cet endroit est étrange, avec des gens tout aussi étrange. Enfin, 'gens' c'est un bien grand mot, qui ne vise pour l'instant, qu'une seule personne.
Par ailleur, cette mystérieuse inconnue répond à sa question. Enfin, on va plutôt dire qu'elle éclaircie certaines choses, si on peu appeller ça 'éclaircir'. Alors comme ça, ce lieu des plus bizarres serait un 'cul de sac' en quelques sortes. On peut y entrer sans en ressortir? Mmh. Comment doit-elle prendre ça? Bien? C'est vrai que come ça, elle disparaitra de la vie de tous et sauverais son père. Mal? Si Josh trouve cet endroit et y entre, ça finira forcément en bain de sang.
Ne décrochant pas les yeux de ceux de la jeune fille, elle se rapproche de plus en plus l'expression de son visage restant neutre. Elle continue. Un sourire nait sur ses lèvres. Arrivée à trois centimètres de son nez, elle se stoppe et dit normalement:

"C'est génial!"

Réaction tout fait inatendue. Comment peut-elle prendre cette situation comme une seconde chance? Pourtant c'est ce qu'elle fait mais... s' 'ils' la retrouvaient? Que pense-t-elle? Et de quelle manière? A vrai dire, personne ne le sait, sauf elle.
Ses yeux grands ouverts, son large sourire, il ya de quoi faire peur à l'autre fille. C'est vrai que de près ça doit faire encore bien plus peur que de loin. Tout à coup, d'un mouvement brusque, elle s'éloigne de celle-ci et va à l'encontre du panneau. Haa oui, effectivement. Ceci explique cela. Furtivement, elle jette un regard en coin aux portes de l'internat et sourit de plus belle. Toute peur en elle a désormait disparut. Comme si sa joie se répercutait sur tout ce qui l'entourait, l'endroit parait soudain plus gaie. Elle se retourne et observe sa camarade. La brune saisit son sac et enlève soigneusement son manteau avant de communiquer d'un signe de tête à Trin' de l'accompagner pour visiter le mystérieu lieu qui les entourent. Léa, avec classe et légerté, avança jusqu'à la demoiselle et l'effleure sans le vouloir. Elle tombe au sol aussi sec.

Plus tard, la rouquine se réveille, encore un peu la tête dans les nuages. Elle ouvre les yeux mais voit flou. Un bruit surgit de nul part vient bourdonner dans ses oreilles. Le brouhara lui flanque un mal de tête provisoire mais violent. L'énervement la gagne en seulement quelques secondes. Voilà que sa vision s'éclaircie. Un serpent, plus exactement une vipère, zigzag sur le sol et vient à elle. La fille ne bouge pas d'un pouce, elle a toujours aimé les reptiles. Mais vu la vitesse à laquelle il fonce sur elle, il ne doit pas vouloir lui faire un bisous bien baveux. Rapidement, elle ouvre son sac et se sasit de son arme. Un révolvert, aux premiers abords, normal. Elle appuit sur la gachette. En plein dans le mille. Depuis toute petite, on a toujours initialisée Mademoiselle Key aux armes à feu. C'est une experte dans le domaine informatique certes, mais en pratique elle sait aussi se défendre. Un laser sort de l'objet pour frappé de plein fouet l'animal. 10 000 volts en pleine face, ça peut faire mal. Il se stoppe net à à peine deux mètres de ses pieds. Le corp est inerte il ne bouge pas. Il fixe tout particulièrement les yeux de Trinity. Elle est comme paralysée. Doucement, sa voix parvient aux oreilles de la jeune fille:

"Rappelle-toi. C'est moi. Ton unique ami. Ne m'oublie pas. Ne m'oublie surtout pas. Je reviendrais."

Effarée, elle n'en revient pas. Une vipère au regard envoutant qui fonce sur elle, qui parle et qui disparait ensuite sans laisse de traces. A en devenir complètement dingue, je vous le dis. Dans un frisson de torpeur, la rousse se lève d'un coup, se cognant à la tête de la seule personne présente: la brune mystère. Elle se frotte énergiquement le crâne à l'endorit où elle s'est cognée tout en s'escusant brièvement. Elle ne comprend pas. Il y a un instant, elle était en compagnie d'un serpent, son arme à la main, et voilà qu'elle se retrouve nez à nez (ou plutôt crâne à menton à cause du choc) avec un être humain et qui plus est, sans laser défensif dans les extrêmités supérieur. Mais qu'a-t-il bien pu donc se passer? Elle regarde son interlocutrice, le regard interrogateur et lui demande gentillement:

"Il y a un instant, me suis-je servie d'une quelconque arme?"

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Lye était toujours assez surprise des évènements qui étaient tous d'une extraordinaire simultanéité .. En effet, Lye venait d'emménager, de quitter sa seule famille qui à vrai dire n'en était pas vraiment une, mais qui y ressemblait au plus proche. Son Orphelinat, & les gens qui y vivaient avec elle. Avec qui elle à partagé la majeure partie de son enfance, avant de les voir partir un à un, car ils avaient tous eux la chance d'être plus mignon, ou plus extravertie, ou d'être un garçon, ou même encore d'être doter d'un jolie prénom. Parfois même le passé des enfants de l'orphelinat jouaient sur le point de vue des gens. Beaucoup des enfants ' ados ' détestaient ce genre de visite, préférant rester dans le seul endroit qu'ils n'aient jamais aimer, désirant ne pas quitter leur ' frères '. Mais Lye n'avait jamais vu ces visites comme une corvée. Elle au contraire avait continuellement espéré être un jour recueilli dans un famille qui la chérirait. Elle était consciente que parfois, ça ne marchait pas, qu'avec tout les tests qu'on faisait passé aux famille, il y avait encore des failles, & que souvent, des problèmes surgissaient... Lye ne se souvient même plus le nombre de ses amies qui sont revenus en pleure de leur famille car ils les avaient frappés, ou misent à la porte. C'est un fait auquel elle avait totalement conscience, mais qui ne la dégoutait pas pour autant. D'autres pensionnaires voyaient les choses d'une toute autre façon. Comme si ils étaient tous des produits misent en vente, étiquetés, avec des bonus, des designs, toute sortes d'autre chose. Lye, elle, ne s'était jamais prise pour un code barre, et n'appréciait pas ce dégout des gens. Le pire, ce que c'est toujours ce qui n'en ont pas envie qui se font adopter par des familles exceptionnelles.

Revenons à notre sujet de base, Lye était donc énormément étonnée des derniers évènements. Son entrée a l'université qui ne s'était pas déroulée comme prévu .. Cet établissement des plus étrange, ce panneau, cet article .. Toutes ces émotions qui la traversaient et la fatiguaient, la jeune fille à la chevelure flamboyante ... Lye avait du mal a canaliser sa tête et les idées qui la traversaient par la même occasion. Quoi de plus normal ? D'un autre point de vue, Lye était, contente de ce nouveau départ, assez riche en émotion, et pleins de rebondissement. Apparemment, cela n'était que le début. Après tout, elle avait ressentit il y a de là quelques secondes à peine, une source provenant d'elle, de la rouquine, a leur contact .. Une telle force, une telle puissance que cela en avait été des plus effrayant. Et justement, cette effroi avait alors été décupler et bien plus fort, dans toute la pièce. Puis tout était redevenus à son état normal. Mais tout cela avait engendrer un tel chaos dans l'anatomie de Lye qu'elle avait soudainement cru qu'un éclair avait imploser dans tout son être, une chose si inattendue ... & qui lui était tout à fait inconnu.

Pendant une longue minute, Lye resta sans bouger, les yeux apeurés vers l'autre jeune fille, tout avait été si vite, Lye avait peur de faire un geste, peur que de nouveau cette force la foudroie et que cette fois ce fut pire. Alors que de l'autre côté, l'inconnue était tombée à terre face au rude contact qu'elle aussi avait ressentit. Apparemment, cela avait du être plus douloureux et fort que pour Lye, qui elle avait conservé son équilibre, et n'avait ressentit qu'un léger picotement, juste un peu plus fort qu'un coup d'électrostatique. Lye pensa à bouger, à l'aider à se relever et à s'excuser, mais elle s'abstenu pour plusieurs raisons. La première, de peur de ne redéclencher un cataclysme nucléaire et d'en faire ébouler les murs cette fois-ci. Une autre raison consistait au regard que lui portait la jeune fille, et du vide qu'elle regardait. Sa chute n'avait pourtant pas été si impressionnante, mais peut-être un peu rude. Est-ce la raison qui la rendait si impressionnée et sur la défensive ? Certes elle ne regardait pas Lye, mais elle était peut-être dans un état second qui l'avait déréglé ? De plus, La dernière chose qui abstenue Lye de s'approcher d'elle, c'est son acte. Assez stupide de première abord. Elle venait de sortir une arme de son sac, et de tirer dans le vide. Etrange comportement, Lye avait tout d'abord penser à ce qu'elle lui tire une balle dans la crane, mais pas à ce qu'elle tire dans le vide ... Un coup de colère qu'elle aurait voulu passer sur autre chose que sur sa nouvelle connaissance ? Respectueux, mais après tout, cela n'était que des suppositions. Mais que croire d'autre dans des moments pareilles ?

Ce qui était a présent le plus impressionnant, c'est le changement d'émotion qui traversait Lye. Elle lisait dans les yeux de la rouquine ce qu'elle ressentait elle-même ... D'abord un peu de peur, pour dériver sur de la prévenance, et enfin de la surprise intense. Lye qui n'avait suivit qu'en tant que spectatrice la dernière scène, ne comprenait décidément plus rien cette fois. Elle avait pourtant été attentive à tous. Vraiment tous. Aurait-elle été déconnectée de la situation durant quelques secondes qui auraient été des plus importante à la compréhension des choses ? Désormais, son interlocutrice était debout, face à elle, un peu dans ses pensées, et un peu avec Lye, mais on voyait son état peu terre à terre.. Lye s'autorisa enfin quelque gestes lorsqu'elle comprit que les sauts d'humeurs de la pièce s'étaient enfin calmés. Elle se permit un petit geste vers la jeune fille, de façon à la retenir au cas ou elle serait sur le point de tomber, mais ce n'était pas le cas. La belle aux yeux bleus se permit une question qui surprit une fois de plus notre brunette.

- En effet. J'ai cru y passé, je t'en pris excuse moi, enfin je ne sais pas ce que j'ai fais mais ... C'était bizarre pour moi aussi, mais plus éprouvant pour toi apparemment.

Lye sourit en coin et se redressa de sa posture de garde, la jeune fille reprenait ses esprits ce qui la rassura quelque peu, bien qu'elle était toujours sur ses gardes. Lye avait la net impression, et vous me croirez j'espère, elle ne se trompe pas, qu'elle avait été la statuette de toute une situation. Elle avait déclenché ce machin bidule chose qui avait provoqué tant d'inquiétude. Effectivement, elle en était persuadée. Déjà, elle en était quasi sure car elle n'avait ressentit qu'une léger picotement parcouru d'un frison comparé à l'autre jeune fille, mais aussi car tout s'est produit ' en elle '. Cependant, tout cela reste assez énigmatique, et elle ne saurait expliquer ce brouhaha compulsif dans sa tête, et cette étrange force. Des choses qu'elle se permettrait de n'y repenser qu'au calme, et seule.

[ assez satisfaite du rp =) ]

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Résumons un peu les traits des grands évènements qui viennent de se dérouler ;
Tout d’abord, elle se faisait poursuivre il n’y de cela pas plus de quatre heures, par je ne sais combien de patrouille de police, et roulait à fond dans les rue de New York chevauchant avec classe un de ses véhicules favori. Quelques temps après, la voilà devant un entrepôt à faire frémir de plaisir n’importe quel fan de film d’horreur. Elle y attendait un individu des plus charmants mais aussi des plus détraqués mentalement. Eh oui, un autre flic quoi. Mais qui ne vient même pas de sa propre ville. Mister Josh voulait des informations se trouvant dans le disque dur de l’inséparable ordinateur de ‘Léa’, quitte à la torturer et lui faire connaître une fin tout à fait honorable, dans un sens ironique je vous rassure. En tentant de fuir son nouveau poursuivant, elle gare sa deux roues et la cache précieusement dans l’espoir que personne ne la lui vole, ne l’aperçoive ou même ne l’abîme. Puis un choix s’offrait à elle. Elle pouvait soit rentrer dans un des nombreux bars de ce trou paumé, ou se cacher dans ce vieux établissement qui ne vient même pas de son époque tellement l’architecture extérieure de celui-ci n’a plus été rénové, enfin, c’est ce qu’elle supposa sur l’instant, depuis les années 1950.
Une fois dedans, elle rencontra une jeune fille habillée étrangement.
Oui, elle portait des vêtements de couleurs si vives, que vous pourriez devenir aveugle en la fixant pendant plus de trois minutes. Cette nouvelle personne intrigua sur l’instant notre jeune héroïne. Celle-ci s’approcha donc comme si en la fixant dans les yeux, elle pouvait sonder son âme. Cette demoiselle lui appris qu’une fois rentré dans cet établissement, il est vain de vouloir en sortir. La rouquine pris ça d’une manière assez étonnante puis alla ensuite scruter le morceau de bois qui avait, un peu plus tôt, informé la brunette. Les paroles de la jeune inconnue furent donc instantanément conformées lorsque Trin’ eut fini de lire. Elles allaient toutes deux partir à la découverte de cet endroit des plus passionnant et bizarre lorsque une chose étrange ce produisit. Au contact de l’autre jeune fille, Key perdit de suite connaissance, sans trop en comprendre la raison. A son réveil, elle se retrouva nez à nez avec un reptile doté de la parole, et effreyée par le fait qu’il pourrait la mordre, elle sortit de son sac une arme très répandue à N. Y. ces derniers temps. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que son révolver, elle le pointait aussi sur la brune, qui n’était pas visible à ce moment là pour elle. Elle tira donc sur la fameuse vipère et ce réveilla peu après. A la question qu’elle posa, sa nouvelle camarade y répondit du tac o tac.

C’est bien ce qui lui avait semblé. Elle aurait pu faire du mal à une personne innocente à cause de son propre délire. Oui, oui, je juge cela de délire. Une crise passagère due à la fatigue? Trinity s’est retrouvée en état ‘d’inconscience éveillée’ dira-t-on. C’aurait pu tuer quelqu’un si la charge électrique de son arme avait été plus élevée. Mais quel cauchemar. ‘Comment faire pour ne pas être un danger pour autrui? Ca ne s’arrêtera donc jamais?’ Pense-t-elle. Non, surement, cela ne s’arrêtera surement pas. C’est la dure loi de la vie. Si on peu qualifier les êtres habitants cet endroit mystérieux des êtres vivants. Personnellement, j’en doute fortement. Mais une idée traverse instantanément la jeune fille ; Oui, pour sûr, et si tout cela était calculé? Un coup froidement orchestré dont le seul à tirer les ficelles serait son ancien compagnon, Josh? La situation s’en trouverait alors complètement bouleversée. Chaque acte aurait été avec soin prémédité, chaque scène, chaque réplique. Tout, absolument tout, ne serait alors que grande mascarade pour la pièger? Une pièce de théâtre exécutée dans les moindres détails, poussant même le bouchon un peu loin, puisque ils ont surement du utiliser une quelconque drogue pour lui faire perdre conscience et la plonger par la suite dans un état second. Mais l’inconnue était tout de même en danger tout à l’heure, et dans quel but lui infliger ces visions étranges si c’est pour qu’elle se réveille au même endroit, avec la même personne quelques secondes après? Hum, cette hypothèse reste encore infondée et trop superflue pour être confirmée. Gardons tout de même un œil sur les gens internes à la situation présente, on ne sait jamais ce que peuvent cacher les apparences.

Avec légèreté, Trinity se relève sans difficultés avec un œil soupçonneux dirigé vers la jeune fille. Dans sa tête, une même phrase ne fait que se cogner et se recogner continuellement sur les parois de son crâne comme si elle souhaitait s’en convaincre : « les apparences sont souvent trompeuses. Les apparences sont souvent trompeuses. Les apparences sont souvent trompeuses... ». Mais à chaque fois qu’elle regarde la jeune fille droit dans les yeux, rien n’y fait, elle ne peut croire qu’elle soit un pion à la solde des flics de Manhattan. Pourquoi serait-elle si gentille et chaleureuse si elle lui voulait du mal? Hum, on va juste se contenter de garder un œil novice sur la brune. Mais les mots, un bref instant, ce sont échappés en rompant la barrière de ses lèvres et la phrase qu’elle ne veut plus se répéter, elle la prononce :

" Les apparences sont souvent trompeuses. "

Comme pour effacer ce qu’elle vient de dire d’une voie sèche contenant un zeste de méchanceté, elle porte furtivement ses deux mains jusqu’à la partie inférieure de son visage en les croisant. Mais c’est trop tard, l’ambiance ambigüe risque de s’installer d’un instant à l’autre dorénavant. Elle détourne son regard et fait semblant de rien pendant quelques secondes mais le mal est fait. Peut être que si elle rajoutait quelque chose, cela ferait moins suspect ? Oui ! Il faut qu’elle se rattrape et vite car plus le temps passe moins l’occasion va se présenter. Elle esquisse un ravissant sourire à l’adresse de sa camarade et rajoute cette fois-ci d’un ton chaleureux et qui se veut conseiller :

" On ne sait jamais ce que l’on va croiser ici n’est-ce pas ? Alors prends garde à toi. "

Sans l’éclairer plus sur la situation précédente, elle dit cela comme une continuité de sa précédente phrase. Très finement joué ma chère Key. Mais remarquant l’interrogation de son interlocutrice, elle préfère l’éclairer :

" Tout à l’heure, c’est comme si j’avais fait un rêve éveillé. Je me suis retrouvée au même endroit, entourée des mêmes objets, le même décor, mais toi tu n’étais plus ici. Un serpent se trouvait en face de moi, et me parlait, comme tout être humains le ferait. Effrayé par la situation, j’ai sorti mon arme et lui ai tiré dessus car il fonçait droit sur moi. Je l’ai touché en plein milieu de la tête et il a miraculeusement disparu. Ensuite, je me suis réveillé sans trop savoir pourquoi j’étais à terre et ‘inconsciente’. Cet endroit mystérieux est des plus étranges, fais attention. "

+

Lye restait encore ébahit devant le comportement assez suspect de son interlocutrice. Depuis le début elle l'avait trouvé bizarre, mais de là à imaginer qu'elle pourrait pointer une arme sur elle ... Cela la dépassait largement. De toute façon, tout était d'une nature bizarre ici. Entre ce lieu qui laissait l'impression d'être dépeuplé, qui faisait preuve de magie, entre ce bout de papier accroché, et qu'on ne puisse plus sortir de l'établissement, et ensuite, cette fille futuriste étrange, vêtu de façon inaccoutumée, et son comportement ... Mais où Lye était-elle donc tombée ? Les derniers évènements étant déjà assez difficiles à prendre avec sérieux, si en plus on l'agressait presque, les choses seraient encore un peu plus difficiles à cerner. Et cela, ce n'était vraiment pas au gout de Lye. Mais qui apprécierait de se faire tirer dessus, ou presque? Réaction assez surprenante de la part de Lye, elle ne reprocha rien. Cette histoire était déjà assez spectaculaire comme ça, il fallait l'avouer. Peut-être que la jolie rousse n'avait voulu que se défouler de la pression qu'elle venait d'accumuler ... Chose assez compréhensible. Cependant, Lye aimerait que la prochaine fois, ça ne se reproduise plus à 10 centimètre de ses doc marteens.

Mais ce qui était vraiment des plus inattendus, c'est que la rouquine demande confirmation à Lye de ses actes, fait une minute avant. Aurait-elle des pertes de mémoire en plus ? Ou peut-être un problème important, très très important de schizophrénie ? Après tout, c'est possible, ce n'est pas marqué sur son front, et c'en est peut-être un problème .. Cela aurait susciter moins d'étonnement que de la voir s'exciter de peur sur son pistolet, à tirer une balle dans le vide, les yeux remplient d'effrois. Mais, comment pouvait-on ne pas être sur de nos propres actes ... Cela dépassait complètement Lye. Un peu trop perdue à son gout. Elle avait une moue un peu mitigée sur le visage, un peu sceptique et un peu abasourdit. Que pensée que croire ? Son interlocutrice était apparemment aussi perdue que Lye elle-même. Allez savoir pourquoi, ceci la rassura quelque peu. A première vu, elle aussi ne comprenait plus les derniers évènement, et cherchait à les comprendre. On voyait qu'elle recherchait des explications, tout comme Lye. Mais elle, elle ne les aurait pas tant que la rouquine n'éclaircirait pas les choses de son côtés non plus.

Soudainement, Lye fut tirée de ses pensées. De ses hypothèses d'explication sur le comportement de la Rouquine. C'est d'ailleurs celle-ci qui la tira de ses furtives explications de situation. Elle avait prit la parole, mais d'un ton doux et calme. Comme si il n'était destiné à personne d'autre qu'elle-même, comme si ce n'était qu'une de ses pensées traduites à l'oral. Mais, pourtant, à l'écoute de Lye. Hum, sur le coup, Lye pensa que c'était peut-être une intervention cherchant à l'aider à comprendre la situations. Tout de suite elle chercha à associé cette phrase à plusieurs possibilités. Aucune le colla, mais l'idée de Lye sur la jeune fille fut un peu.. Développé ? Effectivement, comme elle l'avait si bien dit, les apparences sont trompeuse, la rouquine pouvait parfaitement quelqu'un ' d'autre ' après tout. Il se pourrait bien qu'elle ne soit pas ce qu'on croit ... Ou ce qu'elle laisse croire plutôt. Ou peut-être parlait elle de Lye ? Elle se méfierait donc d'elle ? Après tout pourquoi pas ... Lye devrait d'ailleurs se méfier elle aussi. Ce qu'elle avait commencé à faire s'en même s'en rendre compte ... A partir du moment où elle avait sortit une arme de son sac ... Qui de sensé transporte des flingue dans leur sac ? Qui de nette ? Bonne question..

La jeune fille rajouta une phrase pour terminer. C'est vrai qu'on ne pouvait que se méfier de ce dont ont allait croiser dans cet endroit. Regarder cette rouquine futuriste ... Elle en était la preuve .. Tout était étrange ici, différent. Lye ne manquerait pas d'assurer ses arrières tout en s'adaptant et en se liant aux autres. Autant avoir des amis, et de ne pas se sentir seule inutilement, puisqu'elle était censé vivre ici durant toute l'éternité, sans vieillir, autant être paré à toutes possibilités. Alors, c'était ça se faire une raison ? Les choses bizarre allaient être au rendez-vous, elle vivrait avec indéfiniment, et espérerait s'en sortir sans indemne ? Ce devait-être ça, être réaliste, et prêt à passer à autre chose également. Avancer quoi .. Lye n'avait pas encore répondu ou penser à répondre que déjà la rouquine enchaina. Expliquant son incrédulité fasse aux derniers évènements, dont pourtant elle était l'auteur et presque la protagoniste. Elle parle d'un serpent ? Qui explose ? Disparait ? Hum. Le contact de tout à l'air à vraiment du être plus rude que ce que pensait Lye ..

- J'avais bien cru comprendre que cet endroit est étrange. Ne t'en fais pas. Mais d'avance, sil te plait, soit plus attentive .. Tu as faillit me tirer une balle dans le pied ... Enfin je ne t'en veux pas .. Mais, fait attention... Tu devrais laisser cette arme .. Enfin. Fais comme bon te semble, tant que tu ne me blesses pas, ça me va.

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