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 Coiffe toi de ton peigne noir

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B.N.B.B.
Eva
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MessageSujet: Coiffe toi de ton peigne noir   Coiffe toi de ton peigne noir Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2009 - 11:27

« Helen ? »

Elle ne s’était quand même pas endormie hein. Ça aurait été stupide dans un endroit pareil, sur un sol aussi dur, et une pièce aussi mal chauffée.
Des courbatures, la firent grincer des dents quand elle se releva, elle s’était endormie nue sur le sol, et sa peau gardait les marques rouges du carrelage, qui lui donnait l’air d’une gaufre sculptée en jeune femme, d’une conne quoi.

Eva battit des paupières, elle agrippa la première veste qui lui tomba sous la main et sortit de la salle de bain, à tâtons de peur de réveiller ses camarades. Toutes ne répondaient pas à l’appel de leur lit, et elle comptait s’ajouter à celle-ci, n’ayant pas vraiment sommeil. Sautillant doucement d’un orteil sur l’autre jusqu’à la porte, la jeune demoiselle soucieuse de ne pas réveiller les éventuelles pensionnaires tendrement endormies s’efforçait de se faire encore plus discrète qu’elle ne l’était. Et avant même de refermer la porte derrière elle, son unique œil put constater qu’elle avait en fait enfiler un long peignoir de soie brodée qui ne lui appartenait sans doute pas, qu’elle resserra correctement laissant tout de même le décolleté légèrement baillant.
L’idée de rechercher son amie lui parut judicieuse, mais à peine eut-elle fait un pas que sa cheville heurta un objet encore non-identifié. Une bouteille de Malibu se dressait fièrement sous-elle, et ça ne devait sans doute pas être un oubli de la part de ses colocataires. Elle l’empoigna et y remarqua avec surprise qu’elle lui était adressée.

« Pour Mlle.Eva, débauchée. »


L’écriture lui sembla hypocrite, elle ne mit pas longtemps à s’imaginer quel être stupide et manquant cruellement d’humour pouvait lui adresser un cadeau pareil. Et c’est ainsi qu’à 0h26, Eva se dirigea vers la chambre numéro deux.
A chaque pas posés au sol, son mépris grandissait, si bien qu’elle en oublia même d’avoir peur de tomber. Décidément Nao devait bien s’ennuyer depuis le bal, songea-t-elle, jusqu’ici ce dégénéré l’avait laissée tranquille, elle qui était pourtant une proie toute aussi fragile, docile, faible et pitoyable que Morgan à qui il avait déjà fait son affaire.
Arrivée devant la porte maudite, qui donnait accès à la chambre maudite, qui accueillait chaque jours les pensionnaires les plus maudits et viciés du pensionnat (du moins elle le pensait). Mis à part Mail qui était hors-catégorie, et le nouveau Zacharia qui lui avait tout de même "sauvé la vie" et…un autre.

Bref elle était pas là pour chialer sur le parquet, bien décidé à faire un retour à l’envoyeur, ses doigts se refermèrent sur la poignée, et secouèrent brutalement dans les deux sens possibles la pauvrelle qui n’ouvrit pas son verrou. Damnation. Ils n’avaient quand même pas fermé la porte ?
Eva plaqua son oreille, une musique semblait venir de l’intérieur, soit Mail s’était endormi, soit il avait laissé la télé allumée et avait filé, soit c’était Zacharia, soit on se foutait vraiment de sa tronche et ça devenait pas drôle.
Exaspérée, et sans trop savoir pourquoi, la sympathique borgne poussa un juron, avant de toquer de toute sa force (inexistante je le rappelle) contre ce cruel bois qui la séparait de…sa seconde chambre on va dire. Toujours sans savoir pourquoi, la jeune blondasse s’énerva.

« Vous êtes chiants ! » Gémit-elle, avant d’exploser le Malibu sur la porte, qui explosa donc, et tous les débris de verres tombèrent dans un tintinnabulement presque joli s’il n’avait pas été dramatique, et le rhum noix-de-cocoté lui explosa à la figure, sur son grand orbite ouvert de stupéfaction.Elle recula pour constater les dégâts, et commençait à regretter un peu vite, son regard fureta de droit à gauche du couloir dans la crainte d’y voir un des locataires. A gauche le couloir était bien trop sombre pour qu’on puisse y voir à plus de 5 mètres, elle tourna donc le dos à la gauche, pour se retrouver face à la pénombre de droite.
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MessageSujet: Re: Coiffe toi de ton peigne noir   Coiffe toi de ton peigne noir Icon_minitimeVen 28 Aoû 2009 - 20:54

La nuit était tombée, doucement, il devait être environ 22h30 quand j’ai quitté mon banc au beau milieu du parc. Je n’avais pas tellement sommeil… Juste envie de voir le soleil se lever demain matin. Depuis combien de temps cela ne m’étais pas arrivé… J’ai donc récupéré la rose jaune que j’avais coupé quelques instants auparavant. De la race Charlotte si je ne trompe pas. Rose l’infidélité… Enfin rose quand même. Après l’avoir coincé derrière mon oreille droite je me dirigeai vers le couloir le plus proche.

Quelques minutes de marche plus tard, je retrouvai la porte de ma chambre. La chambre six. Je fis tourner la poignée mais rien ne se produisit. Après trois essais, j’approchai mes yeux de la plaque indiquant le numéro de la chambre et à ma grande surprise, un papier était collé dessus. Sur celui-ci, on pouvait lire : « Les Anges ne sont plus acceptés dans cette chambre ! ». Ma surprise était de taille. Après des nuits et des nuits à dormir seul dans cette chambre (où dehors), je me retrouvais à la porte…


*Pour une fois… Pour une fois que je m’étais résolus à aller dormir.*
« PUTAIN DE FUCKING PORTE DE MERDE !!! »

Après un magistral coup de pied dans celle-ci, ponctuant un énervement qui ne m’était pas d’habituel, j’avais repris ma marche dans le couloir de plus en plus sombre.

00h20. Je suis assis dans la pénombre, dos à un mur, toujours pas sommeil. J’ai ouverts ma chemise pour prendre un peu l’air. J’ai marché presque deux heures. La nuit va être longue... Je joue machinalement avec mes ailes. Je monte jusqu’au plafond et puis je redescends. Ha quand on a rien à faire…
J’entendis alors, pas si loin, le bruit d’une porte qu’on moleste. Puis des bruits de coups… Chose plutôt étrange vers 00H30… Quand me parvint le bruit verre cassé je me mis à courir. C’est un règlement de compte, j’en suis persuadé.


Je cours comme un dératé. Les bruits se sont arrêté, il est peut-être déjà trop tard… Je vis alors une silhouette se dessiner. Je ralentis… C’était une femme blonde au décolleté avantageux. Elle devait être un peu plus âgée que moi. Je fus surpris de la voir seule. Ce n’était donc pas une bagarre…

En un instant, mon pied dérapa sur une flaque et mit fin à mon observation. Tout mon corps partit en arrière dans mon élan. Je voulus m’envoler mais mes ailes ne répondirent pas, à mon grand regret… Dans un grand fracas mon dos heurtât le sol. Un bout de verre pénétra dans mon omoplate droite. Je gémis de douleur. L’odeur du Malibu coco parvient à mes narines. J’étais allongé par terre, dans une marre de Malibu, quasiment torse nu, au pied d’une fille qui m’était inconnu. J’ai fais mieux comme première impression…
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B.N.B.B.
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MessageSujet: Re: Coiffe toi de ton peigne noir   Coiffe toi de ton peigne noir Icon_minitimeVen 28 Aoû 2009 - 21:52

Et là ce fut le drame. Un certain nigaud venait de parvenir à glisser dans la flaque pourtant évidente, et sa chute arracha un cri de surprise et de frayeur à la pauvre jeune jeune fille. Cri qui avait sans doute dû s'entendre au plus profond des trous à souris mutantes qui grignotaient les murs du pensionnat.
Elle esquissa un mouvement de recul en se plaquant contre la porte, s'agrippant fermement à la poignée pour ne pas magistralement glisser à son tour. Les informations s'emmêlèrent avec tant de vitesse dans sa tête qu'à la fin cela donnait : "Andouille se casser d'ici le verre a été blessé à cause de la flaque qui git dans l'omoplate qui est-ce d'ailleurs cette porte?". Monologue ô combien passionnant qui nous éclaire franchement sur toute l'interrogation de l'épitre 21 (inutile de chercher le hasard m'a dictée cette phrase).
Diable, c'était là un jeune homme à demi-nu! Elle aurait bien pu s'insurger de tant d'obscénité, mais tenant compte de sa propre tenue et du ramassis d'êtres obscènes se trouvant dans la chambre derrière elle, un tel jugement semblait complètement...improbable.

« Euh...euh je! Pardon!» S'écria-t-elle d'une voix aiguë qui s'accordait parfaitement à l'expression affolée qu'affichait la moitié de son visage (l'autre étant dissimulée je le rappelle).

Eva se mit à genoux précipitamment, en prenant garde tout de même à ne pas s'enfoncer les bouts de verre dans les jambes, et attrapa le bras du jeune homme. C'était complètement stupide et inutile vu qu'il avait mal à l'omoplate, malheureusement personne n'était là pour lui dire. La pauvre fille s'agitait telle willy wood pecker (inutile de chercher, cette phrase est encore sponsorisée par le hasard), laissant ses mains hésitantes face à l'homme qu'elle avait malencontreusement blessé contre son gré. Elle le souleva maladroitement, histoire d'admirer le beau bout de verre gentiment incrusté dans l'omoplate qui semblait lui dire "TIREMOIDELACONASSE", ce à quoi elle s'exécuta mais avec peu de délicatesse.

«Oups pardon!» Gémit-elle en se rendant compte que le sang affluait dès qu'elle touchait au débris, attrapant un pan de son peignoir (quitte à le défaire, quelle petite dévergondée franchement), elle en recouvrit ses doigts pour re-saisir le morceau de bouteille malibu (repos à son âme), qu'elle parvint à retirer cette fois avec plus d'adresse.

«Je suis vraiment désolée! Vous voulez que je...WAAAH!»

Traduction du waah cité ci-dessus : waah, catastrophe en voulant me relever j'ai à mon tour glissé ouvrant ainsi mon beau peignoir (qui ne m'appartient pas et que j'ai odieusement salit d'alcool en m'abaissant) et je me ramasse magnifiquement sur l'inconnu que je viens de torturer lui offrant une première rencontre vachement dévergondée, et tout ça dans un grands fracas et devant la chambre n°2...
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MessageSujet: Re: Coiffe toi de ton peigne noir   Coiffe toi de ton peigne noir Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 17:01

*Putain se que je n’aime pas avoir mal…*

Après cette remarque on ne peut plus intéressante, je pris peu à peu conscience de ma situation. J’étais étendu par terre, au milieu d’une mare de Malibu coco avec un bout de cette même bouteille dans l’omoplate. L’alcool je l’apprécie dans mon ventre pas sur mes vêtements… La jeune femme que j’avais vue précédemment poussa un cri strident en se plaquant contre le mur. Je lui faisais donc peur à ce point… Mon nouvel angle de vue m’offrait une nouvelle vision celle-ci… Elle portait un peignoir en soie qui lui donnait un air de riche jeune fille sortant de sa douche. Ses jambes étaient méticuleusement épilées…

Elle bredouilla de plates excuses la voix tremblante avant de se mettre à genoux à mes côtés et de me saisir le bras. Elle me redressa tant bien que mal. Ses mains tremblaient sur ma peau. Elles étaient fraiche, pas froide, non, fraiche… Elle fit une première tentative pour enlever le bout de verre qui se concluait par un magnifique échec et un arrivage de sang. Maintenant conscients de la VRAI douleur de ma blessure j’étouffai un cri. Après de nouvelle excuse et un « Oups ! » qui me paru un peu déplacé, elle fit un second essai en recouvrant ses doigts d’un pan de son peignoir. Elle extirpa alors le bout de verre de l’épaule où il s’était logé.

Je lui fis un sourire et murmura un petit « merci » pendant qu’elle se relevait. Elle allait reprends ses excuses quand un « WAAH ! » bruyant l’interrompu. Ma tête frappa alors le sol et mes deux mains accoururent. Encore une putain de bosse en perspective… Je ne suis pas maso moi ! La douleur m’ayant fait fermer les yeux, je les rouvris. C’est alors, qu’à ma grande surprise, ma jeune et blonde inconnue, au peignoir de soie maintenant plus que décolleté, était allongé sur moi…

Je ne puis m’empêcher de rougir, je ne vais pas nier, elle était belle malgré sa longue mèche lui cachant une partie du visage… Et puis, le contact d’un corps féminin contre le mien ne datait pas d’hier. Mes yeux croisèrent le sien (l’autre étant caché), je lui souris et pouffas même de rire.

« On aurait au moins pu se présenter avant. Je m’appelle Angel. Angel Nico. »
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MessageSujet: Re: Coiffe toi de ton peigne noir   Coiffe toi de ton peigne noir Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 23:09

Oh non mais qu’allait-il donc croire là ? C’est vrai que vu sans le contexte précédent (celui où elle s’énervait furieusement contre une porte avec une bouteille d’alcool, glorieux), et sans le son, la scène pouvait laisser croire qu’on assistait là à l’œuvre d’une nymphomane un peu pressée…C’est pas ce qu’il pensait au moins ? Ô diable non par pitié (les expressions d’Eva sont légèrement modifiés pour ajouter une touche "classe" à ses pensées), pas encore un quiproquo.

La jeune fille se redressa brusquement, pour laisser retomber sa croupe dans la mare de Malibu (rappelons que le peignoir ne lui appartient pas), ses mèches blondes virevoltèrent gracieusement pour retomber sur ses épaules de petite dépravée, dévoilant ainsi son bandage lui barrant le visage, visage d’ailleurs déformé par une expression paniquée et embarrassée. Ses joues s’empourprèrent tant que si comme je l’ai cité tout à l’heure, quelqu’un d’extérieur à la scène la voyait, aurait pu penser que cette chère Eva en plus de se promener à pas d’heure dans des tenues obscènes, se saoulait dans les couloirs pour agresser les jeunes éphèbes innocents peuplant le pensionnat.

« AVANT ? C’EST PAS CE QUE VOUS PENSEZ J’VOUS JURE ! »

Gémit-elle lamentablement humiliée, une pointe de rage obscurcissait le coin de sa bouche qui était franchement pas rieuse (ça vous amuserait de passer pour une maniaque en peignoir ?). Puis essoufflée, elle prit compte de sa réaction peut-être un peu démesurée, après tout il ne lui avait fait ni propositions douteuses, ni allusions vaseuses, et ne s’appelait pas René-Gérard Bouboin (ce qui est carrément louche comme appellation, et de très mauvais goût) camionneur et fidèle client de n’importe quel bar à pu…pâtes.
Ses doigts encore tremblotant de nervosité, plaquèrent correctement son vêtement contre sa silhouette nue, qu’elle s’empressa (avec un petit peu de retard certes) de recouvrir du vêtement désormais bien parfumé de Malibu Coco, de quoi leur faire une sacrée pub si elle se promenait avec.

« Je m’appelle Eva. »

Articula-t-elle sur un timbre légèrement exaspéré. Que pouvait-elle faire maintenant la situation demeurait tout aussi gênante qu’il y a quelques minutes malgré la prise de distance qu’elle venait de prendre. D’ailleurs elle rallongea celle-ci en allant s’asseoir contre le mur, les jambes bien recroquevillées sur sa poitrine.

« Désolée pour votre euh…accident. »

Vite dit "l’accident".
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MessageSujet: Re: Coiffe toi de ton peigne noir   Coiffe toi de ton peigne noir Icon_minitimeDim 30 Aoû 2009 - 12:34

Ma toute petite phrase fit l’effet d’une grosse bombe sur ma jeune inconnue. Elle se redressa d’un bond faisant sautiller tout ses petites mèches blondes. Ce mouvement révéla à ma grande surprise un bandeau de dentelle noir sur son œil précédemment caché. Elle avait donc perdu un œil… Sans se geste désespéré je ne m’en serrai jamais aperçu… Je compris alors pourquoi elle cachait la moitié de son visage. Ce défaut fut le seul que je parviens à lui trouver…

Elle s’énerva, enfin quelque peu, me disant que ce n’était pas se que je pensais… Je n’étais pas con à se point, je voyais bien que ce n’était pas une nymphomane en manque. Je lui soufflai que c’était de l’humour, je ne sais pas si elle entendit. Elle finit de se rhabiller (même si cela fait bizarre dis ainsi) puis se calma avant de me donner son prénom… Eva. Court, simple et efficace. « Enchanté » lui réponds dis-je. Elle se posa dos au mur, les jambes remmenées contre sa poitrine. Elle s’excusa une nouvelle fois. Je lui souris.

« Ce n’est pas ta faute, un jour peut-être je serai moins tête en l’air… »

Ma chemise étant totalement détrempée de Malibu je la défis une bonne fois pour toute. Après m’être embêté à faire passer chacune de mes ailes dans un des trous j’entrepris de nettoyer la flaque. Je pris chaque morceau de verre (au péril de ma vie) et les mis dans la chemise puis j’épongeai du mieux que je pus la flaque, toujours aussi odorante, d’alcool. Enfin pour finir de fit un gros nœud et envoya balader ma chemise 5 mètres plus loin.

Je m’assis à mon tour contre le mur, face à elle, je ne voulais pas l’emmerder… Elle semblait reprendre son sang-froid. Son bandage avait de nouveau disparu derrière sa mèche d’orée. Depuis combien de temps n’avais-je pas rencontré une telle jeune femme… ?

« Te prends pas la tête avec tout cela… Ca fait plaisir de rencontrer quelqu’un avec qui parler. J’avais peur de devoir passer toute la nuit, tout seul, dans le couloir… Alors cela devrait plutôt être à moi de m’excuser de t’importuner… Tu avais surement autre chose à faire que d’extirper un bout de verre de mon épaule. »

Je me demande quand même comment cette bouteille de Malibu a pu finir en miette…
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MessageSujet: Re: Coiffe toi de ton peigne noir   Coiffe toi de ton peigne noir Icon_minitime

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