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| (n°5) Bonne nuit les petits [PV colocataires de cette CHAMBRE] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: (n°5) Bonne nuit les petits [PV colocataires de cette CHAMBRE] Jeu 28 Aoû 2008 - 20:25 | |
| Quelle heure était -il? Aucune idée. Quel jour était en train de se terminer? Aucune idée. Une idée peut être? Non...aucune. Rien dans la tête vide du voyou qui poussait, exténué la porte de la chambre numéro cinq. Il faisait déjà quasiment noir dans cet endroit étrangement composé, et encore plus inquiétant que les sous sols du Pensionnat interdit. Pourquoi? Séraphin ferma la porte précautionneusement, comme si sa vie en dépendait. Il leva le nez vers cette pauvre chose en bois qui servait de séparation entre le couloir et l'enfer. Là, une longue forme d'un couteau coincé au milieu de la porte à hauteur d'homme faisait fuir tout être pourvu d'un instinct de survie...tous sauf quelques fous totalement inconscients. Séraphin reteint sa respiration et s'avança, chaussures à la main vers son lit..."CRIIIIK". Le jeune homme ferma les yeux et pesta intérieurement contre cette lame de parquet grinçante. Pourquoi fallait -il qu'elle grinçât a chaque fois sous son poids?! Pourquoi fallait -il que cela tombât toujours sur lui?! Il soupira, doucement et tendit l'oreille. Il ne savait pas qui était déjà couché dans les ténèbres, il ne savait pas qui était tapi, là à l'attendre. Peut être était -il légèrement paranoïaque sur les bords...peut être, peut être pas. Apres tout, n'était -il pas dans la chambre du plus terrifiant pensionnaire après bien sur, les fondateurs eux même? Non; Séraphin n'avait pas du tout l'impression d'exagérer en ayant quelques appréhensions avant de se jeter corps et rêve dans un lit aux cotés de celui qui lui avait coupé le petit doigt de la main droite: Volke. Le jeune garçon ayant maintenant atteint sa majorité aurait bien voulu claquer la porte, balancer ses affaires sur son lit et fermer les yeux tranquillement en fumant une cigarette. Mais il y avait pire aujourd'hui que l'autorité d'un adulte, il y avait le tueur en série qui ronflait à coté de lui. Séraphin se prit les pieds dans une chose indéterminée et alla s'écraser contre la balustrade du lit dans un "Bonk" sonore suivit d'un "Putain de merde" moins bruyant. Non, cela n'était pas drôle. Il risquait sa vie ...pour aller se coucher. Il était heureux..de se réveiller. Personne ne dit rien, il profita de cette chance unique pour se glisser entre ses draps après avoir préalablement enlevé pantalon et tee-shirt. Heureux était -il après avoir fait tout ce boucan, aucun stylet ou autre objets ne lui était arrivé dans la figure. Il soupira d'aise et ferma les yeux. Le bien mérité repos du valeureux guerrier qui n'allait pas tarder à se relever.
-"Et merde, j'ai une putain envie de pisser. murmura -t'il pour lui même.
Mais MONSIEUR était trop feignant et n'avait plus envie de se redresser, de faire quelques pas dans l'obscurité et d'aller uriner dans les toilettes juste à coté. Il haussa donc les épaules et se promit d'y aller le lendemain matin...en espérant qu' il ne soit pas mort d'ici là.
Durant la nuit, Séraphin avait gesticulé, rêvant de choses et d'autres, cauchemardant peut être. Sa main frôlait le parquet froid de la chambre...et toujours cette misérable envie d'aller vider sa vessie.
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| | | Pensionnaire Volke U.
+ Pseudo Hors-RP : Yuko • Age : 41 • Pouvoir : Il est un monde parrallèle au notre, je l'appelle le pays des ombres • AEA : Non • Petit(e) ami(e) : Plait-il? Messages : 133 Inscrit le : 30/09/2007
| Sujet: Re: (n°5) Bonne nuit les petits [PV colocataires de cette CHAMBRE] Ven 29 Aoû 2008 - 14:59 | |
| Je m'étais allongé dans mon lit depuis peu, et j'attendais la venue d'un de mes colocataires avec impatience. J'avais tout prévu... j'avais bien laver un de mes couteaux, et l'avait accroché à un endroit stratégique de la pièce, j'en avait disposé une autre près de la fenêtre qui avait les rideaux bien fermés, mais la clarté de la lame refletait vers la porte les quelques rayons qui passait à travers le tissu ondulant. La porte était donc illuminé de la douce lueur de la lune que j'appréciais tellement. En effet je travaillais avant de nuit, et la Lune illuminait la Terre sans pour autant détruire les ombres dans lesquelles l'assassin que je suis se camouflait... désormais, je pouvais me fondre dans les ombres, ce qui me facilitais la vie.
Mais voila que des pas pouvait s'entendrent dans le couloir qui menait à cette porte que peu de gens franchissait. En effet pour éviter les nombreux pensionnaires qui se baladaient dans toutes les chambres pour je ne sais quelle idiotie, j'avais planté une dague dans la porte et avait marqué une mise en guarde signé d'une main, bien entendu, mon sang avait servit d'encre. Sa avait rapidement reffroidi les nouveaux, plus aucune personne n'était venu l'air joyeux me demander: "Tu veux jouer avec moi?"
La poignée commença à tourner et je ne pus laissé un petit sourrire sadique, voilà pourquoi ma tête regardait vers le mur, si ce jeune homme avait vu ces signes que je laissais paraître, il se serait méfié, et les bras de morphée l'aurait rejoins plus dificilement... Mais revenons en à ce stratagème, en effet pour être sur que c'était bien maa victime, je regardai dans ma lame et le reflet montra bien la tête blasé de celui qui s'apprêtait à éprouver une honte assez monumentalle. Mes doutes disparus, j'attendis quelques temps et j'écoutai avec attention les plaintes, qui sortaient de la bouche de Seraphin, a répétition.
Une fois celui-ci endormit je savais quoi faire, je me levai sans bruit, et sans prendre ma canne que j'accrochais encore et toujours dans les lattes du lit du dessus. je me déplacai au toilette, et je pris le gobelet qui était posé à côté du lavabo. J'ouvris légèrement le robinet sur la température la plus basse, et je laissais seulement quelques gouttes tomber. Je mis mon doigt entre le fond du lavabo et le robinet en attendant que l'eau coule d'une température vraiment froide. La température arriva, j'ouvris à fond le robinet et je le coupa rapidement une fois l'eau à la bonne hauteur.
Je m'approchai de Seraphin toujours en me déplaçant à cloche pied, je posai le gobelet près du lit et je pris la main de Seraphin, et lui marquai, sans trop forcer, car des cicatrices, j'avais juger que pour l'instant il en avait assez. Je lui écrivis donc délicatement: "1-0". Une fois finis, je posai sa main dans le gobelet et, je m'accélérai pour prendre ma canne et mon matériel de boulot... c'est à ce moment que le vis... En effet, le seul colocataire qui m'interessait êtait mon passe-temps, les autres je n'en avait que faire. Je n'avais même pas remarqué que sur le lit au dessus du mien se situait le vendeur de drogues qui avait créé un groupe qui s'était mis en tête de vouloir me tuer... mais finalement je me couvris de mon masque pour cacher ce ricannement que je ne pus garder en repansant à ce qui allait arriver dans peu de temps.
Je me dirigeai le plus rapidement possible à l'étage dans dessous, pile au dessus se trouver ma chambre, j'attendis quelques temps jusqu'à entendre un long cri et des plaintes qui venait de l'étage supèrieur. Je laissai parraître un plus long ricanement et je me dirigeais vers une pièce qui contient une chose qui m'est importante, fier de ce que je venais d'accomplir.
-"1-0 Seraphin, sauras-tu rattraper le score? dis-je alors que j'étais seul dans un long couloir. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (n°5) Bonne nuit les petits [PV colocataires de cette CHAMBRE] Ven 29 Aoû 2008 - 19:15 | |
| C'était froid...glacé? Dans le noir obscur, que faisait le froid? Etrange bruits qu'étaient là. Flitsh...Glouglou...Splotsh, Scritch et enfin ...Psshiiiiit. FLITSH quelqu'un sortant de son lit bien chaud, douillet en pleine nuit. Pourquoi? Aucune idée. Séraphin dormait profondément, superbement bien emmitouflé dans toutes ses couvertures. Cependant, cette personne avançait dans les ténèbres...Danger pour la pauvre brebis plongée dans de jolis rêves. Et l'insouciante brebis souriait bêtement. Dans spn monde fictif, il faisait jour, les oiseaux chantaient et elle gambadait joyeusement entre les hautes herbes vertes. GLOUGLOU le bruit de l'eau croupie montant précautionneusement dans la tuyauterie, miraculeusement en état de marche. Un" glouglou"ressemblant fort à une laborieuse remontée de l'eau...ou plutôt a un plan machiavélique bouillonnant dans un cerveau. Puis SPLOTSH, SPLOTSH...les gouttes d'eau fraiches qui s'entassent dans le gobelet en plastique. Doucement mais surement, rythme irrégulier. Si les gouttes pouvaient parler, peut être que Séraphin aurait été réveillé par un désagréable brouhaha "Non mais c'est mon tour sale goutte de gouttière pas propre." ou bien "Non mais espèce de goutte , je vais te dégouter de la vie moi tu vas voir." ou encore "Hé poussez pas les filles, y'en aura pour tout le monde!" Mais les gouttes ne parlant pas, rien ni personne n'allait pouvoir tirer notre voyou et gaffeur international de ce mauvais pas. SCRITCH, c'était le dernier bruit que le "tueur" produisit avant de partir. Sans nul doute que de tout son poids, il fit grincer la pauvre lame de parquet..et cette maudite lame qui faisait défaut a chacun, en un instant ne fut plus qu'un désagréable souvenir. Mais le jeune garnement de dix -huit ans dormait toujours comme un bienheureux, rêvant d'un monde tout rose et sucré si différent de la réalité. Et enfin, le fameux Pssshiiiit ou plutôt PSSSHIIIT. Alors là, le pauvre narrateur est désolé de vous apprendre, non pas que MONSIEUR le feignant avait fait un "rêve mouillé" mais que malheureusement pour lui, il était de nouveau la victime de l'impitoyable Volke le tueur. Monsieur le feignant aux cheveux blonds qui dormait comme un bienheureux venait d'uriner dans son lit. Il faisait beau, le ciel était bleu, les oiseaux chantaient...et là, une cascade parmi ce paysage idyllique. Un bruit réconfortant bien qu'il redonna une soudaine "envie" à notre jeune homme. Mais enfin?! Il était devant une cascade non? Il baissa donc virtuellement son pantalon et se contenta de vider sa vessie dans l'eau.
**..Ahh ...ça fait trop d'bien. **
Malheureusement il ne comprit que trop vite que le froid qui l'envahissait n'était autre que son urine qui tentait désespérément de sécher. Il se réveilla en sursaut, tout était toujours noir et non rose, pas de cascade mais le gobelet qu'il avait, dans sa précipitation renversé. S'extrayant de son lit en vitesse, il découvrit bien vite la supercherie et alluma la lumière, faisant preuve d'une reelle impolitesse pour ceux qui dormaient encore et hurla alors en ouvrant la porte menant au couloir.
-"Espèce de salopard, t'as que ça à faire?!
Il claqua la porte derrière lui en injuriant toujours Volke en défaisant ses draps. Séraphin esquissa une grimace en découvrant le 1-0 gravé sur sa main et sentit une vague de colère puérile monter en lui. Il voulait la guerre? Eh bien qu'il se prépare a la perdre! Il était trop tard pour se rendormir, il était trop tôt pour aller s'exercer...Séraphin décida donc d'aller se nettoyer un peu et de sortir prendre l'air pour mettre ses idées au clair...et préparer sa vengeance. Mais avant toute chose, il entreprit de refaire son lit en silence, bouillonnant de rage.
-"Pff...quel crétin. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (n°5) Bonne nuit les petits [PV colocataires de cette CHAMBRE] Mar 16 Sep 2008 - 0:48 | |
| Oli Dark se réveilla en sursaut en entendant le connard qui dormais un étage plus bas que lui. Mais pour qui il se prenait ce Séraphin à allumer la lumière!? Il attrapa à tâton le briquet qui reposait tout près de lui et le paquet de cigarettes qui l'accompagnait. Fumer en se réveillant... Depuis quand il fesait ça? Il toussa quelques secondes et ensuite, la voix rauque, il s'écria: -Connard! Mais qu'est-ce que tu fous merd*? Il sauta au bas du lit à deux étages et mit sa lame au bras, s'attendant à un Volke s'occupant de trucider son compagnon de chambre. La seule chose qu'il découvrit fut Séraphin, trempé d'un liquide jaune faisant son lit tout en pestant. Le jeune dealer/médecin éclata de rire. -Comment tu fais pour avoir l'air aussi con!? Pensant où il pourrait trouver des couches à la taille de son presqu'ami, il prit quelques pouffées de sa clope. -Comment as-tu pu te lâcher dans ton lit? Cet alors qu'il vit la marque fait au couteau sur la main de Séraphin. Il était écrit "1-0". La réponse frappa Oli comme le train qui produit la lumière au bout du tunel. Il avait remarqué le gobelet sur le sol et l'eau qui l'entourait. Ce *utain de Volke lui avait mit la main ou tout autre apendice du corps de Séra à l'intérieur du gobelet rempli à rabors d'eau qui était surement très froide. -Mais qu'est-ce que tu lui as foutu pour qu'il te déteste autant? Moi et quelques amis, nous planifions sa mort et il ne se préoccupe même pas de moi! C'en est presque triste... Il vit l'air attéré de Séraphin Prévost. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (n°5) Bonne nuit les petits [PV colocataires de cette CHAMBRE] Sam 8 Aoû 2009 - 21:45 | |
| Mais qu'est-ce qu'il foutait? Mais qu'est-ce que c'était que ce bordel? Ah quelle délicatesse dans les propos, quelle joie que d'entendre la voix d'un de ces stupides colocataires. Oli Dark. Un inconnu. En bref, un mec qui s'était incrusté là...peut-être. A moins que cela ne soit Séraphin; la bête de foire à virer de la chambre. Séraphin leva la tête et regarda vite fait bien fait le bouffon qui dormait au dessus de lui. Justement, il venait d'allumer une cigarette, la fumée grisâtre monta jusqu'aux narines du voyou qui l'inspira, se délectant un court instant. MMH ça sent si bon, dès le matin, un agréable moment: la première cigarette de la journée. Instinctivement, il vérifia si il avait bel et bien son paquet sous son oreiller. Ah...oui c'est vrai qu'il l'avait fini hier. Il déglutit, une formidable journée commençait et il était déjà en manque de sa dose de nicotine quotidienne. Il hésita quelques minutes, se demandant si il allait oser quémander une bouffée de clope au pseudo médecin. Non, plutôt creuver que de s'abaisser à cela face à un couyon pareil. Revenant à ses problèmes, il avait fini de refaire son lit et s'était changé sans gène dans le renfoncement de l'alcôve, découvrant son corps marqué par le temps et les Hommes. Il soupira en passant son pull sur son torse nu affublé de deux grandes entailles, comme une décoration trônant là, narguant ce corps de petit adulte imparfait. Il fit l'inventaire des parties de son corps, tout y passa, doigts de la main -qui ne se comptaient plus qu'au nombre de neuf-, doigts de pied, dos, jambes, bras, fesses, sexe. Soulagé de n'avoir rien perdu pour cette fois, il se tourna vers Oli qui s'excitait tout seul: -"Moi et quelques amis,[...]", il haussa subrepticement les sourcils. Ah bon, t'as des amis pensa -t'il très fort. Tout cela l'amusait beaucoup. Oh oui, beaucoup. Parce que la vie n'est qu'un jeu pour les idiots et que les idiots savent très bien jouer.
-"Il me déteste parce que j'ai accidentellement...disons trébuché sur l'une de ses cannes pourries. Cracha t’il avec un ton de dégoût prononcé.
Pas sa faute quoi. Tout n'était que mascarade pour le mettre dans le pétrin. Ce n'était pas sa faute. La faute à personne. Et puis, il y a des têtes qui ne plaisent pas. Voilà tout. Et la tête de Oli ne revenait décidément pas au jeune voyou. Il esquissa un sourire maussade et tourna les talons.
-"Si vous le tuez, je vous tuerai. Répliqua -t'il. Sur ces bonnes paroles, il se retourna, fit une légère pirouette et éteignit la lumière, laissant dans les ténèbres Oli Dark. Sur ce, j’te quitte, retourne te pieuter vieux. Il referma la porte, laissant échapper un « Connard » volontairement bruyant. Il se retrouva dans le couloir. Que faire maintenant ? Il fixa un moment la marque faite par Volke « 1-0 ». La partie venait juste de commencer, cependant, il avait l’impression que c’était l’unique et dernière fois qu’il se faisait prendre par l’horrible tueur farceur.
-« Rira bien qui rira le dernier. » Pour une fois qu’on avait le droit à une phrase correcte, nous n’allons pas nous en plaindre ; cela voulait tout et rien dire. Commençait sûrement le jeu du chat et de la souris durant lequel Séraphin n’allait pas se laisser faire. Jolie petite souris, quand viendras-tu jouer avec moi ? A cette question, le voyou stupide répliquait : « Bientôt ».
FIN |
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