Ils s'étaient aventurés dans une allée plutôt sombre, faible obscurité à laquelle les yeux d'Alicia n'avaient pas tardé à s'accommoder. Ainsi, les yeux rivés quelques centimètres plus loin que ses pieds qui avançaient, seul l'echo de leur pas résonnait à leurs oreilles.
Quelque peu intimidée par ce silence, elle avait passé tout le chemin à se questionner sur s'il fallait le rompre ou non. Optant à chaque fois pour le silence, qui valait sans doute mieux qu'une conversation forcée. Comme Beast n'ouvrait pas plus la bouche qu'elle, elle s'en était quelque peu rassurée, comme une garantie qu'elle faisait le bon choix.
Les choix fondamentaux formant la vie d'Alicia sont passionnants, voyez-vous.
Quelques fois, elle jetait des coups d'oeil aux murs qui encadraient son champ de vision. Ils semblaient usés, et pourtant, indescriptiblement, évoquer la sagesse des anciens d'un village. Comme s'il avait fallu respecter la masse qu'ils représentaient.
Ou plutôt, comme s'ils avaient été emprunts d'une aura différente. Mystique ?
Sa réflexion fut interrompue par le léger changement de luminosité qu'elle put percevoir. Il semblait qu'une des portes se démarquaient de toutes celles qu'ils avaient franchi, diffusant une clarté infime.
Ils continuèrent leurs pas jusqu'à parvenir à ses côtés, puis Beasto-Chris s'arrêta, imité maladroitement par Alicia.
Elle s'apprêta lui lancer un regard interrogateur, quand le jeune homme tourna son visage vers elle, indiquant d'un mouvement bref des yeux, accompagné d'un faible coup de tête, la porte en question.
Alicia lui répondit par un haussement de sourcil manquant terriblement d'élégance, étouffant dans sa gorge un : "Hein ?", qu'elle jugea mieux de faire taire, au vu du silence et de l'attitude prudente qu'avait adopté son ami.
Si on pouvait le considérer comme un ami, du moins.
Sa connaissance, disons.
Toujours était-il qu'il s'approcha à pas de ninja de ladite porte, qui semblait accaparer une attention toute particulière, qu'Alicia ne saisit pas. L'incompréhension de l'adolescente allait en augmentant, tandis que les doigts verts de sa connaissance formaient à présent un décompte lent, la paume de son autre main appuyée sur la surface plane.
Il l'ouvrit alors avec méfiance. Que craignait-il ? Devait-elle s'inquiéter, elle aussi ? D'un danger qu'elle n'aurait pas perçu ?
Une dizaine de scénarios tordus naquirent en son esprit, affolant son coeur dont les palpitements avaient grimpé en kilomètres heures, en l'espace d'une poignée de secondes.
Quelque chose allait-il jaillir de l'interstice de la porte qui allait en grandissant, tandis que Beast la poussait ? Pour la discrétion, au vu de son grincement capricieux, c'était raté.
Le suspens atteint son comble, d'autant qu'Alicia n'avait aucune idée de ce qu'elle était censée redouter. La tension était palpable.

Puis rien.

Devant leurs yeux, la salle ne présentait que peu d'intérêt, assez peu impressionnante, ressemblant en tout point à un banal réfectoire.
Voyant que Beast de cillait pas, elle voulut glisser un : "Bon, et quoi, alors ?", mais il l'interrompit en s'avançant, ré-adoptant sa démarche habituelle, signifiant qu'il n'y avait plus lieu de se méfier de quoi que ce soit.
A force de se creuser les méninges sans résultat, Alicia avait consenti à déclarer forfait, la situation échappant à son entendement. Elle le suivit donc, quelques mètres derrière lui, son regard s'attardant sur le décor, qu'elle envisageait à présent plus sereinement.
Ses yeux balayèrent la salle avec curiosité, et elle remarqua, en arrière-plan, un passage direct vers une petite cuisine. Pratique.

- Pas la peine de te dire que c’est la salle à manger tu l’auras deviné par toi-même. Tu préfères quoi qu’on aille voir plus loin ou qu’on inspecte ici ou à moins que tu aies envie de manger un morceau ?

- Ca fait beaucoup de "ou", s'était-elle constatée déclarer machinalement.

Une fois cette riche réplique lancée, elle analysa chacun des choix qu'il lui proposait. Voir plus loin ? Pourquoi pas. Elle ne se sentait pas particulièrement euphorique à l'idée de rester coincée ici, embaumée par ces effluves subtils et délicats. Elle jeta un coup d'oeil à Beast, se demandant ce qu'il en pensait. S'il avait encore faim, mieux valait qu'ils s'attardent quelques temps ici. Ils avaient tout leur temps, après tout.
Manger ? Choix difficile.

- Hmm.. Si tu veux casser la croûte, on peut se poser là. J'en profiterais pour me remplir un peu l'estomac, mais je n'en ai pas particulièrement besoin, dans l'immédiat. Mais, inspecter les lieux, pourquoi pas ? Sauf si, bien sûr, tu as autre chose de prévu.

La réponse était forcément non.
Ce fut donc avec un sourire satisfait qu'elle traversa la salle en vue d'atteindre la cuisine, s'attardant furtivement sur les tables, remarquant de temps à autres quelques négligences. Les trainées séchées de substances probablement comestibles, semblables à de la confiture, ou de la sauce, qui ornaient certaines d'entre elles. Rien de très entretenu.

- Si tu veux mon avis, je préférais la déco' du hall.


**pause. A partir de là, jusqu'à la prochaine parenthèse, tu n'es pas obligé de lire, mon esprit divague, j'ai pas assez dormi, et ça se répercute sur Alicia qui raconte à son tour n'importe quoi. Ca n'a aucun intérêt.**


"D'ailleurs, pourquoi ont-ils pris le soin de rendre le hall en question si riche et agréable aux yeux, pour ainsi négliger le reste du manoir ? Peut-être que seule cette salle à manger est ainsi, mais ça m'étonnerait.
Peut-être que c'est vraiment un piège, ou quelque chose comme ça. Destiné à réjouir le captif à son arrivée, pour mieux lui faire comprendre l'horreur de l'environnement dans lequel il va finir ses jours..."

A cette pensée, elle fronça les sourcils, grinça des dents.

"... Si c'est le cas, c'est horriblement mesquin."

Elle se rembrunit, poursuivit néanmoins sa promenade, zigzagant entre les tables, traquant d'autres saletés pour se rafraichir l'esprit. C'était ce genre de comportement énervé et injustifié qui lui avait fait prendre de si mauvaises bases avec Beast, elle cherchait à l'éviter, dorénavant. Il fallait qu'elle se l'avoue ; elle avait le don de se pourrir l'humeur toute seule, rien que lorsqu'un élément la dérangeait. En l'occurrence, l'idée que les propriétaires de ce manoir aient pu êtres si sadiques.
Si ç'avait été le cas, elle, n'en aurait pas souffert. Mais elle savait pertinemment que d'autres auraient été dévastés en lisant qu'ils allaient rester ici jusqu'à leur mort, et qu'apprendre que les conditions de cette future vie seraient détestables les aurait sans nul doute achevés.


**pause. tu peux reprendre.**


Elle eut un soupir, tentant de se calmer l'esprit.
Se concentrant sur d'autres faits anodins. Tel que, par exemple, elle le constatait une fois parvenue à la cuisine : pas une présence, en dehors d'eux-mêmes, n'apportait sa chaleur en ces locaux.
Elle crut bon d'en avertir Beast, haussant la voix pour l'atteindre, alors qu'ils étaient séparés de quelques dizaines de mètres.

- Si tu veux manger, il va falloir nous servir de nous-mêmes.

Son attention se demeura pas plus longtemps sur le jeune homme, et repartit en quête d'un objet plus important : les placards, qui renfermaient sans nul doute quelqu'aliment comestible (ou pas).
Machinalement, elle voulut ouvrir l'un d'entre eux, situé en hauteur, mais se stoppa dans son élan, préférant attendre que Beast décide s'il voulait bien s'arrêter quelques temps en ces lieux, avant de dénicher un petit casse-croûte.

- Hmm... Si tu veux casser la croûte, on peut se poser là. J'en profiterais pour me remplir un peu l'estomac, mais je n'en ai pas particulièrement besoin, dans l'immédiat. Mais, inspecter les lieux, pourquoi pas ? Sauf si, bien sûr, tu as autre chose de prévu.

A sa réponse il apporta la sienne en faisant un bref non de la tête. Elle s’avança en souriant entre les tables. Visiblement le fait de rester ici leur convenait tous les deux.

-Si tu veux mon avis, je préférais la déco' du hall.

Il regarda de nouveau la déco de la salle et se remémora celle du hall d’entré. Il ne voyait pas d’aussi grande déférence si ce n’était que le hall avait l’air entretenu alors que cette pièce paraissait négligée. Mais bon le style restait le même : style ancien plutôt début du XXème siècle. 2poque a laquelle les classes sociales se faisait bien distingues encore plus qu’aujourd’hui ;

"Moi perso l’un comme l’autre je trouve ca trop clinquant a mon gout "

Effectivement il avait une préférence pour le modernisme et la simplicité. Gout qui contrastait bizarrement avec son ancienne vie ou il menait des études en archéologie et avait une fascination pour tout ce qui était ancien. Une question lui passa par l’esprit. Depuis combien de temps ce manoir était-il construit ? Et surtout depuis quand avait-il été transformé en pensionnat et quand avait-il été maudit. Un sourire ce dessina sur son visage. La clé de sa libération de cette bâtisse se trouvait certainement dans les réponses a ses questions. Vouloir trouver la faille pour s’échapper était bien mais pour avoir plus de chance il valait mieux déjà tt savoir sur l’histoire des lieux. Il fut tiré de ses pensées par la voix d’Alicia qui résonna a l’autre bout de la pièce. Il n’avait pas fait attention qu’elle s’était rendu jusqu’aux cuisines

- Si tu veux manger, il va falloir nous servir de nous-mêmes.

Il haussa un sourcil et alla la rejoindre en se faufilant au travers des tables et alla la rejoindre. Celle-ci commença à ouvrir les portes du placard. Il observa les alentour mais pas âme qui vive et bizarrement il s’y attendait. C’est vraiment dingue !! Pour un pensionnat cela avait l’air vraiment désert. Ni personnel si pensionnaire. Il y avait vraiment un truc de pas net en ces lieux. Il se dirigea vers le réfrigérateur et en ouvrit la porte

"Bon bah rien de tel que le self-service. J’espère au moins qu’ils on des fruits."

Il tourna la tête vers Alicia. Et lui souria.

"Et oui je sais je n’ai pas l’air et pourtant je suis végétarien."

Il déconcentra son attention vers le contenu du frigo. Il fit une certaine grimace en voyant que certain aliment avaient dépassé leur date de fraicheur depuis assez longtemps. De la moisissure verte recouvrai certain aliment. D’autre en revanche paraissaient plutôt frais. Une question se posait. Qui faisait les courses ? Une question qui a tout les coups serait sans réponse. Ses yeux se posèrent sur ce qu’il cherchait : une corbeille de fruit. Il y avait de tout des pommes des abricots des bananes des oranges des litchis et surtout son fruit préféré : la poire. A coté se trouvait une coupelle exclusivement remplie de fruit rouge, des fraises des framboises, du cassis, des groseilles Bizarre ce n’était pas la saison des fraise portant. Juste en dessous des fruits se trouvait quelques yaourts avec plein de parfums différents. Au dessus se trouvait des légumes divers. Salade tomate, mais, betterave des carottes, des pommes de terre. Il commençait à faire sa sélection quand il pensa a quelque chose.

"Tu veux une salade en entrée ? Je compte m’en faire une"

Il regarda l’ensemble de tout ce que contenait le réfrigérateur.

"A la réflexion la question serai plutôt est ce que tu veux une salade et un dessert ?"

- Moi perso l’un comme l’autre je trouve ça trop clinquant a mon goût.

Elle avait vaguement haussé un sourcil, qui s'était rapidement rabaissé à son niveau habituel. Elle avait du mal à envisager que des décorations de la sorte pouvaient laisser quiconque réellement indifférent, mais que ça soit le cas ne devait pas la perturber plus que ça.

Ses doigts s'étaient reposés sur la poignée du placard en hauteur, puis sa poigne s'était relâchée, le bout de ses ongles tapotant frénétiquement sur le bois du meuble. Un petit manège qui ne représentait en rien de l'impatience, n'ayant pas vraiment de but en soi que celui de jouer un peu avec ses muscles endoloris.
Elle se retourna vers la salle à manger, s'attendant à trouver Beast à la même place qu'initialement, soit quelques mètres plus loin. Mais elle constata avec surprise qu'il avait entre temps muté de place, et se trouvait désormais à ses côtés. Sur le coup, la stupéfaction se lut en ses yeux ébahis, mais elle recouvra rapidement son sang froid -qu'elle perdait pour un oui ou pour un non, décidément- et elle rétablit une expression plus banale sur son visage.

Elle l'observa ouvrir le réfrigérateur, avec autant de détachement que si ç'avait été une tâche de tous les jours, au sein de sa propre maison. S'il se servait, ça signifiait qu'elle pouvait faire de même. Elle voulut donc se détourner vers son fameux placard, qui accaparait désormais toute son attention. Elle avait le sentiment qu'un aliment digne d'intérêt se trouvait dedans, et n'attendait que l'occasion de vérifier sa théorie-
-mais fut retenue par Beast, qui dit pour lui-même, sans la regarder :

- Bon bah rien de tel que le self-service. J’espère au moins qu’ils ont des fruits. (puis, cette fois à l'adresse d'Alicia :) Eh oui je sais je n’ai pas l’air et pourtant je suis végétarien.

Elle lui rendit son sourire par une moue amusée. En effet, au vu de sa carrure, et de son physique sauvage, elle ne l'aurait pas suspecté.
Le silence rétabli, elle ouvrit les battants du meuble, et y décela avec émerveillement, encerclé de poussière, au milieu de quelques boîtes de conserve -et probablement de quelques toiles d'araignées, dans le fond, elle ne s'autorisa même pas à regarder- un sachet en plastique qui semblait contenir quelques Muffins, dont certains avaient déjà été prélevés.
Elle le sortit, veillant à ne pas inspirer de la poussière qu'elle soulevait au passage, et le posa sur la première surface plane qu'elle trouva.

A chaque contact, le plastique se froissait dans un bruit qui lui déplaisait particulièrement, mais elle ignora ces semblants de geignements plaintifs en se focalisant sur son bras, qu'elle avait passé par l'ouverture maladroite que quelqu'un avait déjà déchirée dans le sachet.
Elle attrapa un gâteau, le souleva à hauteur de ses yeux, l'inspectant sous tous les angles, avant de le juger, ô Miracle, comestible.
Avec un sourire à mi-chemin entre la satisfaction et la fierté, elle entreprit d'enfoncer ses crocs dans cet objet de convoitise, mais s'interrompit dans son geste. Elle eut un regard vers Beast. La logique tendait à lui demander s'il en voulait ou non, ne serait-ce qu'en simple retour des choses, cf. l'épisode de la barre chocolatée.

A cette pensée, elle eut un léger serrement au coeur. fallait-il vraiment partager son bien ? Oui, il fallait y consentir, mais ce ne serait pas sans sacrifice, songea-t-elle avec amertume, jetant un dernier regard lourd en regrets à son muffin.
Suite à quoi elle adressa à Beast une mine douloureuse, le suivant de ses yeux plissés dans le but de solliciter silencieusement son attention, éprouvant un trop fort déchirement à l'idée de la lui quémander verbalement.

- Tu veux une salade en entrée ? Je compte m’en faire une.

Il eut une pause, durant laquelle il devait probablement analyser le frigo de fond en comble.

- A la réflexion, rectifia-t-il, la question serait plutôt est ce que tu veux une salade et un dessert ?

Elle eut un sourire, souffla du nez, avant de répondre :

- Ca me va. De toute façon, je ne comptais pas prendre un repas entier, juste grignoter un peu.
Sinon, pour le dessert, j'ai dégotté quelques gâteaux. Ils ont l'air mangeables. Tu en veux ?

Elle s'avança jusqu'à atteindre les côtés du jeune homme, lui tendant le muffin qu'elle tenait sous son nez en souriant aimablement. En profitant pour jeter un coup d'oeil au contenu du réfrigérateur.

"Ah ouais, quand même..." lança-t-elle mentalement, à la vue de l'aspect de la plupart des aliments, suite à quoi son attention revint sur Chris.

- Ca me va. De toute façon, je ne comptais pas prendre un repas entier, juste grignoter un peu.
Sinon, pour le dessert, j'ai dégotté quelques gâteaux. Ils ont l'air mangeables. Tu en veux ?

Sur ces mots elle vint lui tendre un muffin. Un de ses gâteau préféré et pour cause, vu qu’il était a moitié d’origine américaine, tous les américain en raffolait. Il lui souria. A son tour.

"Merci. Met le moi de coté si tu veux bien. Tu peu allez t’installer si tu veux le temps que je nous prépare tout ca. Bon forcément je ne suis pas un chef cinq étoile mais j’ai une certaine habitude de la cuisine, je me débrouille. "

Il reconcentra son attention sur le contenu du frigo. Pour commencé il sélectionna mentalement les ingrédients qu’il allait utiliser pour faire la salade. Des Feuilles de salade (quoi de plus logique XD) Des tomates, du Maïs, une ou deux carottes. Il ferma la porte u frigo sans rien prendre pour l’instant. Il hotta la guitare de son dos et alla la poser contre un mur pour être plus libre de ses mouvements. Il chercha ensuite du regard un lavabo. Quand il le trouva il s’y dirigea et ouvrit les vannes afin de se laver les mains avec le savon, Hygiène oblige. Apres s’être lavé les mains il se rendit ensuite du coté du bac a vaisselle pour y prendre une lavette qu’il aspergea de produit antibactérien. Il alla ensuite nettoyer le plan de travail la ou il allait faire ses découpes. Il se rendit une nouvelle fois au frigo et prit les ingrédients qu’il s’était sélectionné mentalement. Avant de commencé la préparation il faut toujours passer les légumes sous l’eau histoire d’enlever toutes les saletés qui se trouvent sur leur surface. Il chercha ensuite dans un ou deux tiroir avant de trouver ce qu’il cherchait : un couteau, un économe, une cuillère a soupe, une passoire, un fouet, un petit bol et 2 petites assiettes qu’il nettoya également, avant de revenir vers le plan de travail. La préparation pouvait débuter.

Il commença par détacher quelques feuilles de salade qu’il disposa bien également dans les assiettes de sorte à faire un lit. Il prit ensuite deux tomate qu’il coupa en lamelles avec le couteau ; il coupa ensuite les tranches en deux. Il prit chacune des lamelles qu’il disposa dans les deux assiettes en faisant une forme de rosace, bien évidement ce qui comptait avant tout en cuisine c’est la mise en valeur de la présentation des plats !

Il ouvrit ensuite la petite boite de conserve de maïs dont le personnage sur l’étiquette lui rappelait étrangement quelqu’un (on ne citera pas la marque, tout le monde aura comprit de laquelle il s’agit XD). Il prit la passoire et se dirigea vers l’évier ou il versa le contenu de la conserve dans cette dernière afin d’égoutter les grains de maïs de son jus. Il secoua sèchement et par deux fois la passoire afin que la dernière goutte de jus tombe dans l’évier. Il revint vers le plan de travail et disposa dans les deux assiettes au creux des rosaces de tomate un petit monticule de maïs.

Il saisit ensuite l’économe ainsi que les deux carottes avant de se diriger au dessus de la poubelle et de commencer à les éplucher. Une fois toutes les pelures au fin fond de la poubelle il chercha du regard s’il se trouvait dans cette pièce un robot. Il fut soulager de voir qu’il y en avait un enveloppé dans du film plastique. Les propriétaires de cette cuisine n’étaient pas totalement incompétent finalement pour penser a recouvrir l’appareil de film alimentaire et éviter que la crasse ne se pose dessus. De sa main libre il enleva le film plastique et brancha la prise de courant. Il mit l’appareil en tension et plaça les carottes dans le réceptacle prévu à cette effet. Dans un bruit de moteur la machine Rapa les carottes. Il dévissa le bac et retourna vers les assiettes qu’il parsema de carottes râpées avant de mètre se dernier dans le bac a vaisselle.

Pour terminé l’assaisonnement, Il chercha dans les placards et trouva de l’huile et du vinaigre balsamique ainsi que récupérant de le frigo le pot de moutarde douce Une énième foi il retourna vers le plan de travail. Il hotta le bouchon des deux bouteilles et le couvercle du pot et dosa avec précision les trois ingrédients, tout en terminant par une pincée de sel. Ne sachant pas si la jeune fille aimait la vinaigrette forte il préféra la faire assez douce. Il referma ensuite les bouteilles et le pot. Il versa ensuite sur le contenu du petit bol dans deux assiettes jumelles.

Et voila c’était prêt. Il sortit du tiroir deux couteau et deux fourchettes qu’il déposa sur les extrémités des assiettes prenant garde à ca que leur manche n’entrent pas en contact avec le contenu. Il prit une assiette dans chaque main et se dirigea vers la salle ou il déposa sur la table les deux assiettes en ajoutant avec une touche d’humour et un sourire chaleureu

"Voila chère cliente, votre hors-d’œuvre est servit !"

[je n’ai pas précisé si Alicia était déjà a table ou non pour que tu puisse lui faire ses a loisir des action de son coté]

Elle l'avait consciencieusement observé durant la préparation du plat. En réalité, la cuisine avait toujours été sa hantise ; un art qu'elle n'avait jamais réussi à correctement assimiler. Chacune de ses tentatives s'étaient soldées par un échec, que ce soit quelque met un semblant compliqué ou un banal gâteau. Elle avait beau se jurer, à chaque fois, de suivre la recette à la ligne près, elle avait toujours réussi à y semer son grain de sel qui chamboulait tout le reste. Que ce soit dans la durée de cuisson, dans le dosage des ingrédients ; en cuisine, elle avait cette constante recherche de l'innovation qui l'avait toujours conduite à rater toute préparation culinaire, jusqu'à ce qu'elle abandonne.

Elle eut un sourire gêné, pour elle-même, tout en regardant Beast s'affairer avec les ustensiles et les légumes. Gêné, parce qu'elle savait qu'elle n'aurait pas pu faire de même, ne serait-ce que pour une simple salade. Elle avait développé une haine pure et dure envers tous ces instruments qu'il maniait sans même y prêter attention. Elle l'enviait, tout en sachant qu'elle ne pouvait en vouloir qu'à elle-même.

Lorsqu'il eut terminé, il eut vite fait de disposer les plats sur la table, l'appelant :

- Voilà, chère cliente, votre hors-d'oeuvre est servi !

Elle eut un rire, doux, tout en s'élançant en avant pour quitter le réfrigérateur, sur lequel elle avait pris appui. Elle rejoignit Beast et s'assit à la table, contemplant le résultat de cette dure labeur, commentant sur le même ton, bien que soufflée :

- Eh bien, chef ! Mes papilles gustatives frétillent d'impatience.

D'un regard, elle jaugea le contenu de son assiette. Les ingrédients se révélaient dans les normes d'une salade standard, la présentation négligée, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Suite à quoi, elle empoigna fourchette d'une main, couteau de l'autre, constatant au passage l'équilibre de leur position, et entreprit de déguster.

- Pas mauvais, complimenta-t-elle après la première bouchée.

Elle eut un sourire amical, avant de replonger son attention sur sa salade. Elle aimait beaucoup le maïs, et prit soin d'en prélever à chaque bouchée portion égale, de sorte à ce qu'il lui en reste jusqu'à la fin.

Ses yeux balayèrent une nouvelle fois la salle, avant de porter leur attention sur le paysage qui paraissait, à travers la fenêtre.
La pluie battait toujours, mais ce n'était pas une surprise.
Plus intéressant, on discernait un semblant de cimetière.
Assez probablement, tous ces défunts avaient croupi dans cette demeure. La plupart morts de vieillesse ; y'avait-il des morts de faim ?

"C'est donc là que je vais probablement finir ?
Les pierres tombales sont nombreuses... C'est là mon destin ? Est-ce que ça vaut le coup ?"

Ses lèvres se fendirent en une moue pensive. Il fallait qu'elle cesse de se remettre indéfiniment en question et prenne des décisions. Autrement, elle ne pourrait pas cesser de se prendre la tête, manège sans fin dont la seule idée la dégoûtait.

- Quelque part... Vivre ici serait peut-être plus simple pour moi, mais... Honnêtement, je me vois mal finir mes jours comme ça, isolée de la population... lança-t-elle à voix haute, cependant plus pour elle-même qu'à l'adresse de Beast.

Elle lâcha un soupir, et tâcha de se changer les idées en se concentrant sur son assiette.

- Eh bien, chef ! Mes papilles gustatives frétillent d'impatience.

Il prit place à la table devant son assiette pendant qu’Alicia faisait de même. Il prit ses couvert tendis qu’elle en faisait autant, quelle synchronisme dans leu mouvements ! Ils passèrent ensuite à l’essentiel, c'est-à-dire commencer à manger. La première réaction ne tarda pas a tombée.

- Pas mauvais

Il lui adressa de nouveau un sourire.

"Je te remercie ? C’est assez basique je sais mais cela fait très longtemps que je n’avait pas touché a un épluche légume."

Elle se repencha sur le contenu de son assiette, tout comme lui. Il espérait qu’elle n’avait pas une dent contre un des ingrédients qui composait le plat. Il fut soulagé en remarquant que non. Son regard se posa de nouveau sur Alicia. Cette dernière semblait préoccupée par quelque chose. Il suivit la direction de son regard qui portait sur la fenêtre. En regardant bien au travers des gouttes de pluie, des formes d’origine lugubres se profilaient au loin. Quand il comprit de quoi il s’agissait il fronça les sourcils et se Hatta de replonger son attention dans le contenu de son assiette

*Charmant comme paysage…surtout en plein repas…*

Ce décor sinistre avait tout l’air d’un message avangardiste comme si cela montrai leur futur. Mais il était hors de question d’y pensé. Bien au contraire cela lui donnait une raison supplémentaire pour s’échapper d’ici. Alicia rompit le science qui était omniprésent dans la pièce.

- Quelque part... Vivre ici serait peut-être plus simple pour moi, mais... Honnêtement, je me vois mal finir mes jours comme ça, isolée de la population...

Beast releva de nouveau la tête. Visiblement elle avait énoncé ca sans vraiment engager une discussion mais il prit quand même le soin d’y répondre.

"C’est exactement ce que je me dis. Voila pourquoi je veux trouver un moyen de sortir d’ici. La vie est tellement remplie de choses bonne comme mauvaises alors pourquoi s’en priver ? Mais bon si cela s’avérait impossible, mot que j’emploie presque jamais d’ailleurs, j’espère au moins qu’il y ai une salle de sport et une salle de musique ici"

Il termina son assiette et reposa ses couverts. Il croisa les bras en attendant que la jeune fille termine la sienne. C’était vraiment les deux choses pour laquelle il voulait vivre. Que ferait-t-il de sa vie si il ne faisait ni son entrainement quasi quotidien, ni en répétant les titres du groupe ? Il peterait les plombs tout simplement tôt ou tard. Il entendit un bruit de tintement de couvert qui le fit sortir de sa rêverie. La jeune fille avait terminée a son tour. Il se leva et ramassa les assiettes et les couverts. Il se tourna vers Alicia.

"Je vais m’occuper du dessert, ce ne devrait pas être trop long j’ai déjà mon idée."

Il repartit en direction de la cuisine. Il déposa les assiettes ainsi que les couverts dans l’évier. Il parti ensuite récupéré dans le placard ou il avait trouvé le bol pour la vinaigrette deux superbe coupes en cristal et les posé sur le plan de travail qu’il avait au préalable nettoyé. Il regarda dans le placard d’à coté et dénicha de tablettes de chocolat pâtisser ainsi que du sucre en poudre qu’il déposa sur le plan de travail. Il partit ensuite en quête de trois grands bol, d’une casserole, d’un fouet qu’il trouva bien entendu. Par la suite il remplit une grande gamelle d’eau qu’il mit à chauffer sur la gazinière. Il passa ensuite par le frigo récupérer une brique de crème liquide et 3 œufs.

Pour commencer il déballa les tablettes de chocolat qu’il cassa ensuite n morceau avant de le mettre dans la casserole. Il retourna ensuite vers la gazinière ou il mit a fondre le chocolat a feu doux, un feu vif risquerait de bruler le chocolat.

En revenant vers le plan de travail, il attrapa la brique de crème liquide qu’il versa dans le bol, et prenant par la suite le fouet. De la il commença à battre la crème pour la faire monter. L’opération prix une petite dizaine de minutes, si il y avait eu un batteur électrique cela aurait été deux fois plus rapide. Au moins s’il n’y avait pas de salle de sport ici il n’aurait qu’à se faire embaucher en cuisine et faire ca toute la journée pour entretenir sa masse musculaire. Un fois que la crème fut monté Il en préleva la moitie qu’il versa dans le second bol.

Il prit le dernier bol non utilisé et cassa les œufs ou il n’en garda que les jaunes auquel il ajouta le sucre justement dosé. Il porta ensuite le récipient au bain-marie dans le grand récipient d’eau en train de bouillir, afin de faire monter les jaunes tout en battant le contenu encore une fois pendant près de cinq minutes. Il commençait par avoir des douleurs dans le bras à force de battre. C’était presque équivalent que soulever des poids.
Une fois que les jeunes furent montés en mousse légère, il incorpora délicatement l’un des deux bols de crème fouettée. Il alla ensuite chercher le chocolat fondu et l’incorpora une nouvelle fois délicatement à l’appareil (terme désigné en pâtisserie qui désigne le mélange de plusieurs ingrédients. Je préfère préciser beaucoup de gens ne connaissent pas ce terme ><) Une fois la texture homogène, il la versa au ras bord dans les deux coupes qu’il plaça au frigo afin que cela refroidisse plus vite, tandis que le bol alla finir sa course dan l’évier

Il revint vers le second bol de crème fouettée auquel il ajouta un peu de sucre glace vanillé et lia le tout une nouvelle fois en remuant et créant ainsi une crème chantilly.

Il revint ver le frigo et récupéra les deux coupes qui avaient prit la texture qu’il espérait. Il en profita pour sortir deux cerises qu’il passa sou l’eau

Il continua en attrapant une poche en plastique ainsi qu’une douille cannelée et versa la crème chantilly dans cette poche, Il créa ainsi sur l’appareil chocolaté contenu dans les coupes deux grandes et hautes rosaces de chantilly qu’il surplomba chacune d’une cerise.

Les deux mousses au chocolat liégeoise étaient terminées. Il récupéra deux cuillères propres. Dans une main il prit entre ses doigts les pieds des deux coupes comme le faisait les serveurs dans les restaurants et dans l’autre il avait les cuillères. Il retourna ensuite dans la salle à manger ou Alicia était. Il ne savait pas si elle était restée la ou si elle avait inspecté la pièce un peu plus en détail. Il déposa une coupe et un cuiller devant elle.

"J’espère que ne t’ai pas fais trop attendre ?"

[Désolée du retard. Si la flemme de rp me vient dès maintenant, j'ose pas imaginer qu'est-ce que ce sera, par la suite o_o]


- C’est exactement ce que je me dis. Voila pourquoi je veux trouver un moyen de sortir d’ici. La vie est tellement remplie de choses bonne comme mauvaises alors pourquoi s’en priver ?

Elle lui avait jeté un coup d'oeil, puis était revenue à la contemplation du paysage, tout en l'écoutant.
Son visage s'était rembruni, ses sourcils doucement froncés, et sa lèvre inférieure relevée dans une expression boudeuse.
Elle ne savait plus trop quoi en penser. Elle partirait quand bon lui semblerait, d'accord ; et pour ce faire, elle comptait sur Beast pour trouver un moyen de sortir.
Mais ce serait plus compliqué que tel qu'elle l'avait envisagé. Sortir, ce devait être possible. Mais revenir ...? Eprouverait-elle ce besoin, une fois hors de la bâtisse ? Le choix de quitter le manoir s'avérait sans retour possible. Elle avait horreur de cette perspective. Horreur de l'idée qu'il lui fallait faire le bon choix. Horreur de ne pas savoir quand est-ce qu'elle en ressentirait le besoin.
Horreur de l'inconnu.

- Mais bon, reprit le jeune homme, la tirant de ses pensées, ce qui la soulagea indéniablement, si cela s’avérait impossible, mot que j’emploie presque jamais d’ailleurs, j’espère au moins qu’il y ait une salle de sport et une salle de musique ici.

Un sourire lui échappa, moue silencieuse et amusée. Sport, musique. Etait-ce donc là ses maîtres-mots ; ses raisons de vivre, si poussés à l'extrême ? Pouvait-il s'abstenir de tout le reste, et forger le reste de sa vie, son devenir, sur deux loisirs si éphémères, aux yeux d'Alicia ?
Une façon d'envisager la vie qui différenciait de la sienne. Cela dit, ça lui paraissait plutôt pratique : peu importe combien catastrophique pouvait être une situation, il lui suffisait de sport et de musique pour se satisfaire.
Mais, après tout, elle n'était pas bien placée pour parler. Elle aurait pu s'adapter à tout et n'importe quoi, pourvu d'avoir un logis où son passé ne comptait plus.
Que devait-on en conclure ? Rien.

Elle eut un soupir, agacée d'elle-même et de ses pensées, qui ne faisaient que tourner en rond. Avant d'être à nouveau extirpée de sa rêverie par le grincement de la chaise de Beast, qui se levait, contre le sol.

- Je vais m’occuper du dessert, ce ne devrait pas être trop long j’ai déjà mon idée.

Elle hésita un instant, ne sachant pas si elle devait ou non l'aider à débarrasser la table, puis abandonna l'idée tandis qu'elle se décalait en arrière, afin de le laisser se saisir de son assiette. Ses jambes se replièrent sous sa chaise, geste témoignant, bien qu'infime, de l'espèce de malaise qu'elle éprouvait, pareil à l'enfant qui ne sait pas comment se comporter, face à son hôte. Un malaise qui ne lui était pas inconnu.

Beast se retira dans la cuisine, elle se tourna vers lui, laissant pendre son bras de l'autre côté du dossier de sa chaise, se penchant en vue d'apercevoir ce qu'il concoctait. Mine de rien, sa curiosité était très vite attisée.
Néanmoins, elle ne parvenait pas à discerner les ingrédients qu'il employait, et la préparation relevait du mystère. Elle fronça les sourcils, voyant combien il s'y affairait, ne pouvant s'empêcher d'admirer, une nouvelle fois, ses gestes. De là où elle se trouvait, elle n'avait qu'une vision globale des choses, mais percevait surtout la certitude du jeune homme. Il savait ce qu'il faisait, réellement.

De quoi pouvait-il s'agir ? Elle n'en avait aucune idée, jusqu'à ce qu'il revint à elle, portant d'un air très professionnel deux coupes particulièrement appétissantes de chocolat liégeois qu'elle ne lâcha pas du regard.

- Wow, lâcha-t-elle tandis qu'il en déposait une devant elle, soufflée.

Elle ouvrit la bouche, la referma, ne sachant pas vraiment quoi dire. Espérant que son silence parlerait de lui-même. Elle était véritablement impressionnée, elle, la novice dans le domaine culinaire. Des chocolats liégeois, elle en avait dévoré par centaines. Tous industrialisés.
Fait maison ? En vérité, elle n'avait pas même soupçonné que ç'eût existé (non pas qu'elle se soit posé la question, non plus). A mieux y réfléchir, ça semblait parfaitement envisageable ; elle n'en était pas moins ébahie.

- Tu faisais cuistot dans une vie antérieure ? tenta-t-elle vainement d'ironiser. Ca a l'air délicieux. Ca m'étonne que tu aies trouvé autant d'ingrédients comestibles, note.

Mais là n'était pas sa principale préoccupation. Lorsque Beast eut regagné son siège, elle s'empara avec la vivacité de la gourmandise de sa cuillère et, tentant d'épargner la préparation soignée de son dessert, l'y enfonça avec application, portant une petite portion à ses lèvres.
Elle demeura deux instants silencieuses, yeux au plafond, jaugeant la saveur du chocolat qui envahissait doucement sa bouche.
Suite à quoi elle eût un sourire radieux, parcourant machinalement ses lèvres de la fourche de sa langue, traquant les traces de chantilly, avant de constater :

- C'est délicieux. Vraiment.

[ XD pas de prolblémes je connais ca ^^. Moi en général c'est quand j'ai pas d'idées que j'ai la fleme de rp, mais bon on et pas lié par contrat tu prux prendre ton temps]

- Tu faisais cuistot dans une vie antérieure. Ca a l'air délicieux. Ca m'étonne que tu aies trouvé autant d'ingrédients comestibles, note.

Il eu un léger rire, en fait ce n’était pas totalement faux, il avait une certaine habitude de faire la cuisine pour les autres, pour lui Vien antérieure signifiait son temps humain. Pour financé ses études d’archéologies il avait trouvé un job dans la restauration

"Le pire c’est que d’une certaine manière tu a raison. Quand a trouver les ingrédients cela n’est pas compliqué. Quand tu a la matière première et la technique, ca va tout seul."

Il retourna à sa place. Il ne fallut pas le dire deux fois a Alicia qui avait empoigné sa cuillère et commencé à manger. A son tour il prit le sienne et commença a entamer son désert. Les premières réactions ne se firent pas attendre

- C'est délicieux. Vraiment.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Beast. Lui aussi trouvait le préparation vraiment très bonne. Le chocolat justement dosé, la chantilly pas trop écœurante. La texture légère et alvéolée.

"Merci ca me fait plaisir. Ca me rassure je n’ai pas perdu la main coté sucré depuis le temps"

A vrai dire à l’époque dans son entourage il était le seul a avoir une préférence pour le sucré plutôt que le salé. Bien qu’il était habituer à préparer pour ses proches des plat que des dessert, le job qu’il avait fait pendant presque un an avait pour lui été plus un apprentissage qu’autre chose. Il en avait autant apprit de la part du chef cuisinier que du chef pâtissier.
Ils restèrent tout deux quelques instants en silence a manger leur désert. Il regarda de temps a autre les tombes au loin, il se demandait vraiment si c’étaient des anciens pensionnaires qui reposaient la a présent. La pluie elle n’avait toujours pas cessé. Il regarda de nouveau la jeune fille.

"Maintenant qu’on se connait un peu mieux, y a-t-il des choses que tu voudrais savoir… et inversement ?"

En fait lui aussi aimerai en savoir un peu plus sur elle, puisque il pensait rester un bon moment ici, et que Alicia était la première personne qu’il avait rencontré, il aurait bien aimer tisser des lien amicaux avec elle. Mais le seul problème c’est qu’il ne savait pas de son coté c’était la même chose.