« but cakes tho » Courtney Lener
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 30 • Pouvoir : Je suis ton pèèèèèèère... *bruits de sabres lasers* • AEA : Une colombe blanche qui ne dit quasiment rien mais arrive quand même à se prendre des casseroles dans les plumes. • Petit(e) ami(e) : Sa casserole, à qui elle confie ses peines de coeur (Aphrodite ça marche aussi). RP en cours : • Courtney stalke Ralph par là.
Messages : 149 Inscrit le : 27/11/2010
| Sujet: Gotta be kidding, right? [POSTE UNIQUE] Dim 28 Nov 2010 - 23:08 | |
| Et merde.
C'est la première pensée qui traversa l'esprit de Courtney quand la demoiselle s'aperçut que l'endroit dans lequel elle avait atterrie n'était en aucun cas le gymnase dans lequel elle avait décidé de passer un moment de solitude suite à l'alarme qui s'était déclenchée au lycée pour la troisième fois de la semaine. Et dire que l'on n'était que Mardi! Songea-t-elle en jetant un regard curieux à ce qui l'entourait, désireuse de savoir, avant de tourner les talons, où elle avait bien pu mettre les pieds, perdue dans une rêverie dont-elle seule avait le secret. Ce qui la surpris fut que l'endroit était beau et merveilleusement bien décoré, en comparaison de leurs salles de classes aux murs gris et nus qui auraient fait déprimer le plus hardi des optimistes. Un immense escalier donnait accès à des étages supérieurs, du moins le pensait-elle, c'était à ça que servait un escalier, après tout, et l'endroit était plus vaste que n'importe quelle pièce qui lui avait été donné de visiter jusque là. Il fallait dire qu'à New-York, il y avait tellement de monde que toutes les habitations étaient entassées les unes sur les autres, à l'image des grandes autoroutes de béton, et plus personne ne s'offrait le luxe de vivre dans de grandes maisons. Exceptés les Politiciens, évidemment. Eux, ne pu s'empêcher de penser la jeune fille aux yeux bruns avec une petite grimace adressée au vide, ils avaient tout ce qu'ils voulaient, et bien plus encore. C'était vraiment injuste. Ayant donc fait une rapide inspection des lieux, Courtney trouva bien étrange qu'une telle pièce se trouve dans l'enceinte de son lycée. La décoration et l'architecture ne collait pas avec celles du lycée, ni avec rien de New-York, d'ailleurs, et s'il y avait eu une telle merveille ici, cela ferait longtemps qu'elle s'en serait rendue compte. Où avait-elle pu atterrir, alors? Tout cela semblait décidément bien étrange à la petite demoiselle, qui avec un haussement d'épaules, se retourna pour saisir la poignée entre ses fines mains. Elle n'avait qu'à sortir, elle verrait bien après. Elle n'avait que très moyennement envie de se faire punir pour être entrée dans une pièce privée. Déjà que son professeur allait lui taper sur les doigts car elle n'avait pas suivit la classe...Bha. Courtney faisait assez confiance à Heather pour la couvrir le temps du rassemblement; ce n'était pas la première que ça arrivait, elle avait l'habitude.
Saisissant donc la poignée entre ses doigts, elle la tourna et fut étonnée que la porte lui oppose une résistance. Fronçant ses sourcils, la jeune fille réessaya, mais n'obtint pas plus de réponse de la part de la structure de bois, qui semblait avoir décidé que sa journée était terminée et qu'elle ne s'ouvrirait plus. Avec un petit juron prononcé à voix basse, Courtney se mit à tirer sur la porte de toutes ses forces, à la pousser et la tirer pour la faire bouger, mais rien ne semblait atteindre la porte, qui restait immobile dans son encadrure, sans un bruit. Poussant un profond soupir, la demoiselle posa son sac de cours à terre, retroussant ses manches avec un air déterminé. Comme si c'était une porte qui allait faire la loi! C'était mal la connaître que de penser une telle chose. Seulement, au bout de six minutes de lutte acharnée, Courtney du bien s'avouer vaincue: Le titan de bois ne bougeait pas, et ne semblait pas prêt à bouger de si tôt. Mettant cent pour cent de ses capacités de réflexion au travail, elle se demanda ce qui pouvait bien clocher pour que la porte refuse de s'ouvrir. Quelqu'un lui faisait-il une blague de l'autre côté en la bloquant pour qu'elle ne puisse sortir et se fasse attraper par les professeurs? Si c'était ça, c'était vraiment nul, mais elle ne pensait pas que c'était la bonne réponse à son équation. Ou alors un mécanisme de fermeture s'était déclenché quand la porte s'était fermée? Hey, mais quand l'avait-elle fermée, d'ailleurs?
Les mains sur les hanches, Courtney regarda autour d'elle, dans l'espoir d'apercevoir quelqu'un qui pourrait lui ouvrir. Mais il n'y avait personne dans cet immense hall, et elle récupéra son sac, passant la lanière par dessus son épaule avec une moue perplexe. Qu'allait-elle faire, maintenant qu'elle était enfermée? Il fallait absolument qu'elle sorte, elle avait déjà assez tardé comme ça! Alors qu'elle allait donner un bon coup de pied dans la porte rebelle, elle aperçut un panneau d'affichage avec quelques feuilles punaisées dessus. Elle s'en approcha, intriguée. Ça faisait longtemps qu'on utilisait plus des feuilles pour faire passer les messages! Depuis au moins...Plus d'un siècle! Elle se pencha donc avec curiosité vers les écritures qui parcouraient ces feuilles, reculant avec effroi une fois qu'elle les eut lus. Hein, pardon? Ce devait être une blague! Fixant les feuilles d'un air interdit, elle resserra sa prise sur son sac, une boule de plomb se formant dans son estomac plus elle réfléchissait à ce qu'elle venait de lire. L'hypothèse de la plaisanterie et la porte bloquée prenait maintenant tout son sens, et elle donna un coup de talon agacé dans le sol, songeant que quiconque ai fait ça, ce n'était en aucun cas drôle.
« Ça craint! » S'exclama-t-elle, se tournant vers les escaliers, ses lèvres pincées. Elle ne savait toujours pas où elle était, mais elle allait vite le savoir. Elle refusait de se faire disputer à cause d'une blague d'un mal élevé! Blague drôlement bien organisée, d'ailleurs, mais elle n'avait pas le temps de s'attarder sur d'aussi triviaux détails pour l'instant. Se dirigeant vers les immenses escaliers qu'elle avait repéré en rentrant, elle commença à gravir les marches à un rythme soutenu, désireuse de voir où ils allaient la mener. Elle allait bien finir par rencontrer quelqu'un, et une fois que ce serait fait, elle lui demanderait gentiment de lui ouvrir la porte. Oui, voilà, c'était aussi simple que ça. Et ensuite, elle pourrait rentrer en cours, et chercher l'instigateur de cette vaste plaisanterie. Il allait passer un sale quart d'heure, elle le jurait! Quelle idée de jouer un tour de la sorte à quelqu'un! Continuant de monter ces marches qui ne semblaient pas en finir, elle se demanda une nouvelle fois où diable elle pouvait être.
Vite, trouver quelqu'un et lui demander. Tout ceci était bien étrange, quand même.
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