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 As if it could be real.[POSTE UNIQUE.]

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« century old rock wow  »
Clarence
Clarence

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Masculin Pseudo Hors-RP : Never
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• Age : 33
• Pouvoir : Te foutre en bikini en claquant des doigts. (si seulement)
• AEA : Gwendoline, qui a joli poil lisse et qui voudrait qu'il le reste.
• Petit(e) ami(e) : Qui veut tant qu'on lui argumente la proposition.

RP en cours : Clarence joue à la belote par là.


Messages : 115
Inscrit le : 28/02/2011

As if it could be real.[POSTE UNIQUE.] _
MessageSujet: As if it could be real.[POSTE UNIQUE.]   As if it could be real.[POSTE UNIQUE.] Icon_minitimeVen 11 Mar 2011 - 0:20

Clarence avait beau avoir vécu très longtemps, ses capacités mentales n'en avait nullement été atteintes. Sa capacité de réflexion était excellente, sa vision en bon état, et il n'était en aucun cas sénile ou quoi que ce soit de cet acabit. Il était par conséquent proprement impossible qu'il se soit trompé d'endroit en rebroussant chemin, ni même qu'il ait mal mémorisé les lieux en partant, au point de ne plus les reconnaitre à présent. Amaëlle, Rayan et lui s'étaient cachés dans un bâtiment abandonné à l'écart de la ville, poussiéreux et il se rappelait avoir du faire attention à où il posait ses pieds tant le sol était jonché de débris de verres et de clous sur lesquels s'empaler était vite arrivé si l'on ne faisait pas attention. Or, l'endroit dans lequel il venait d'atterrir était impeccable, et majestueusement bien décoré. S'il y avait eu une maison de campagne d'un riche propriétaire à côté de leur ruine, il s'en serait aperçu, que diable, et y serait encore moins entré en revenant. Clarence posa ses yeux à mi-chemin entre le gris et le violet sur ce qui l'entourait, fronçant ses sourcils. Cette situation ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Il avait l'impression de s'être fait avoir, même s'il ne savait pas bien comment ça aurait pu être le cas, et il y avait à ses oreilles cette cloche annonciatrice de danger qui sonnait désagréablement. Il fit un pas, puis un autre en direction du centre de la pièce, aux aguets. Il n'entendait rien d'autre que le son de sa propre respiration et ses pas, et ce silence presque morbide n'était selon lui d'aucune bonne augure. Où pouvait-il bien se trouver? S'il n'était pas à l'endroit où ses amis l'attendaient, alors...

« Amaëlle, Rayan? »

Seul l'écho lui répondit, et il se recula d'un pas. Il hésita à sortir un de ses pistolets, mais comme il n'y avait personne aux alentours et qu'il ne sentait aucun regard posé sur lui, il s'en abstint. Qui sait; Si quelqu'un arrivait à l'improviste, il n'avait que très moyennement envie d'immédiatement se faire cataloguer comme tueur psychopathe et que savait-il d'autre. Ça n'aurait pas été tout à fait faux, il était bien un tueur, mais pas psychopathe: Il n'abattait que ceux qu'on lui donnait l'ordre d'abattre. Il ne lui serait jamais venu à l'esprit de tuer quelqu'un qui n'avait rien fait de mal. Poussant un soupir, il se recula jusqu'à la porte, ne faisant volte-face que lorsqu'il senti le bois de la porte contre son dos. Saisissant la poignée dans sa main, il tira, et se figea. Il réessaya, tira, poussa plusieurs fois, sans aucun succès; La porte ne bougeait pas, refusant de le laisser sortir. Clarence murmura quelque chose, avant de tirer une nouvelle fois sur la poignée, tellement fort qu'il s'en fit mal malgré ses mitaines. Grimaçant, il regarda la porte de haut en bas, évaluant les chances qu'il avait de parvenir à la forcer sans se briser l'épaule dans le même mouvement. Elle était imposante, magnifiquement décorée et malheureusement, il le pensait, inviolable. Un tel titan, il était impossible de l'ouvrir par la force, à moins de n'être une machine ou d'être dotés de pouvoir...Particuliers. Même lui, qui avait une force supérieure à la moyenne, ne parvenait pas à la faire ne serait-ce que bouger. Alors un être humain normal n'avait pas la moindre chance face à elle.

Se retournant vers ce qu'il imaginait être le hall d'une demeure, il se demanda qui pouvait bien être le propriétaire de ces lieux. Si toutefois il y en avait un, mais vu l'état du sol et des meubles, il pensait cet endroit habité. Levant ses yeux vers le colossal escalier qui menait sans doute aux étages, Clarence se dit soudainement que cet endroit devait être immense, bien plus que ne l'était la bâtisse abandonnée dans laquelle il était sûr et certain d'avoir pénétré. Le jeune homme voulait bien croire que certains bâtiments étaient plus grands qu'ils ne paraissaient l'être de prime abord, mais tout de même! Il y avait des limites à l'erreur, et lui ne se laissait que très rarement piéger par de stupides illusions d'optique de ce genre. Serrant ses poings, il du se retenir de ne pas l'enfoncer dans la porte, dans une vaine tentative de la faire s'ouvrir. Sortir, sortir...Il devait sortir. Amaëlle et Rayan n'étaient de toute évidence pas ici, et sa priorité était de les retrouver. Ils avaient une mission à remplir, et la moindre erreur serait condamnée. Il n'avait pas envie de se faire à tort accuser d'avoir fuit, ses camarades en pâtiraient pour lui. Repensant à leurs visages, sa détermination de sortir ne fut que plus grande encore. La maladie et la faim l'avaient privé de ses parents, d'Hortense. Le besoin l'avait poussé à abandonner son frère et sa soeur. Il ne laisserait pas une fichue porte le priver de tout ce qui lui restait. Jamais.

Donnant un violent coup de pied dedans, il la foudroya du regard, comme si ce geste eut pu la faire fondre. Mais elle ne bougea pas, évidemment, et il du se résoudre à aller chercher de l'aide. Avançant vers un couloir à sa droite, c'est à ce moment-là qu'il remarqua le panneau de liège que s'accaparaient plusieurs feuilles barrées d'écritures. Méfiant, il finit tout de même par s'en approcher, songeant que des feuilles de papier ne pouvaient décemment pas lui faire de mal, et que peut-être elles pourraient lui en apprendre plus sur sa situation. Mais à peine eut-il parcouru du regard les premières lignes qu'il s'en écarta vivement. Qu'est-ce que...? Si c'était une plaisanterie, c'était tout sauf drôle! Pour être certain d'avoir bien compris ce qui y était marqué, toutefois, il finit sa lecture, non sans un froncement de sourcils ou deux. Ça ne pouvait être à ses yeux qu'une plaisanterie, une bien mauvaise plaisanterie. L'idée qu'on ai pu leur tendre un piège traversa l'espace d'un instant son esprit, mais il se refusa toutefois à y penser, ne désirant pas s'inquiéter pour rien. Tout d'abord, il devait trouver quelqu'un qui lui expliquerait la situation plus en détails et, il l'espérait, d'une autre manière que ce Periple Skye ou ce Faust. Passant sa main dans ses cheveux gris avec un soupir, il continua son chemin, toujours sur ses gardes. Si quelqu'un tentait de le surprendre, il serait prêt à se défendre. Il se félicita alors d'avoir prit avec lui ses armes, cachées sous sa veste noire; De cette manière, il n'était pas totalement livré à lui-même en ce lieu inconnu et qui, pour une étrange raison, il était persuadé, hostile.
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