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 (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]

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(n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] _
MessageSujet: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeVen 26 Aoû 2011 - 2:15

Lana ne put retenir une grimace au son qu’avait fait le corps du musicien. Elle en eut même un frisson! Lana avait beau avoir un million quelque d’amis qui le faisait tous les jours, jamais vous ne verrez la demoiselle se craquer quoi que ce soit. Non seulement ça la dégoûte, mais avec sa « chance naturelle» elle se déboite un truc à coup sûr. Donc les seuls moments où ce genre de son émane d’elle, ce n’est jamais volontaire. Soit elle a fait un faut mouvement, soit son corps a choisi de le faire par lui-même. La sensation désagréable qui lui parcourait le dos était tellement persistante qu’il ne la quitta que lorsqu’ils furent tous deux de retour dans le couloir.

Lors du chemin du retour, Lana se dit qu’elle était chanceuse de ne pas avoir peur du noir. Eh oui, elle plaignait les pensionnaires- qu’elle ne connaissait même pas- qui était hanté par cette phobie. Que ce devait être horrible de devoir se déplacer dans un endroit pareil dans une telle obscurité lorsque l’on avait peur du noir. Puis, la jeune femme s’amusa en se disant que même si elle avait peur du noir, elle ne serait pas laissée à elle-même dans ce couloir. Elle avait son gigantesque porte-bonheur avec elle, alors elle aurait surement réussi à regagner la chambre sans éclater en sanglot en suppliant sa mère de venir la chercher.

Alors que Lana se réjouissait de la chance qu’elle aurait si elle avait eu la peur de l’obscurité, son inconscient la rappela à l’ordre. Sans savoir pourquoi, elle se mit à regarder le sol. Mais pourquoi? Ah, si! La porcelaine. Son pseudo instinct de survie s’était rappelé avant elle qu’il y avait des éclats de porcelaine quelque part par là et donc, il lui avait fait regarder au sol pour prévenir un éventuel accident. Seulement, Lana comprit que quelque chose clochait. Ils marchaient depuis un peu trop longtemps pour ne pas encore avoir croisé le moindre petit morceau de porcelaine. Et alors qu’elle allait encore une fois laisser sa bouche émettre des sons sans prendre la peine de réfléchir, Chris la devança.

«Tu vois, je te l’avais dit tout est bizarre ici»

Lana dû relever la tête et jeter un œil autour d’elle pour comprendre. Elle vit ce qu’elle supposait être le vase qui s’était cassé, à sa place, en parfait état. Oui, c’est endroit était très bizarre. Mais heureusement, rien de particulier ne se fit voir pour le reste du trajet. Ce ne fut qu’une fois de retour devant la porte de la chambre du musicien que l’esprit de la jeune femme revint de son voyage lunaire. Pourquoi restaient-ils là? En jetant un œil au jeune homme, elle comprit qu’il était à la recherche de sa clef. Elle allait lui adresser la parole quand elle le vit se pencher pour ensuite se redresser tout aussi vite. Apparemment, monsieur la rock star avait un trou dans l’une de ses poches….

Effectivement, il serait judicieux de le réparer.

Une fois dans la chambre, Chris lui laissa le choix du lit qu’elle préférait. Le choix n’étaient pas difficile : Il n’y avait que deux lits près de la porte et il occupait déjà l’un deux. Aussi évident que deux et deux font quatre, Lana choisi le lit en face de celui du musicien. Elle s’apprêtait à traîner son monstre rouge à roulettes jusqu’au lit qu’elle avait choisi quand le musicien eut la gentillesse de lui rappeler quelque chose de très important.

«Tu peux prendre la salle de bain pour te doucher ou te changer, j’irais après.»

Une douche!!! Oh mon dieu! Mes cheveux!!!

Oui, je sais. Ça sonne vraiment très superficielle, mais rappelons-nous tous à quel point Lana ne l’est pas. Cette réaction est simplement dut au fait qu’elle venait de brutalement se rappeler dans quel état étaient ses cheveux. C’était davantage le fait qu’elle ait oublié et qu’elle aurait posé la tête sur sa taie d’oreiller avec les cheveux dans cet état que leur état lui-même qui l'avait fait paniquer. Heureusement, le choc fut rapidement oublié lorsque le reste de la phrase du jeune homme fut assimilé par son cerveau. Était-il à ce point adepte des douches froides ou était-il simplement galant?

-C’est pas de refus, sourit la demoiselle en poussant son monstre jusqu’au pied de son futur lit.

Une fois cela fait, elle l’ouvrit et en sorti un sac en toile noir qui semblait remplis à rebord pour ensuite se diriger vers la salle de bain en lançant un coup d’œil à Chris qui arborait encore cette position étrange.

Une fois à l’intérieur, elle ne fit que fermer la porte. Elle avait l’habitude de ne pas verrouiller chez elle, ou plutôt elle n’avait jamais eu besoin du contraire. Puis, elle vida son sac contenant tout son nécessaire de toilette; Shampoing, après-shampoing, serviettes, pyjama, sous-vêtements de rechange, son gel de douche aux melons- son père n’ayant pas voulu la laisser partir avec celui pour homme, de peur que sa sœur ne s’offense- et même une de ces boules de pseudo tissus qui transforme une goutte de savon en océan de mousse. Lorsque son regard croisa le miroir, Lana cru que sa mâchoire allait se détacher de son crâne. Elle n’avait jamais eu autant de matière étrangère dans les cheveux. Elle s’empressa de se dévêtir et d’aller prendre sa douche. Quelques minutes plus tard – oui je sais, vous vous dites que c’est impossible, mais je vous assure que oui, une fille peut prendre une douche aussi courte- elle se retrouvait debout devant le miroir, en serviette. Ses cheveux étaient propres et rien que ça suffit à la rendre heureuse. Elle les démêla vite-fait puis les essora du mieux qu’elle put avant d’enfiler son pyjama et de ramasser toutes ses affaires. Mis à part la buée et les gouttelettes dans la douche, rien ne laissait voir qu’elle était passée par là.

Avant de sortir, Lana ne put s’empêcher de sentir sa peau. Une moue triste se dessina aussi tôt sur son visage. La demoiselle aurait tout fait pour apporter le gel de douche de son père. Premièrement parce qu’elle en adorait l’odeur- bien que sur une fille elle trouvait ça bizarre- et ensuite parce qu’elle aurait eu un peu de la maison avec elle. Après un soupir, elle sorti. Ce ne fut qu’une fois devant son monstre à roulettes que Lana se fit une image mentale d’elle-même et elle rougit brusquement.

Le pyjama de la demoiselle consistait en réalité en un immense tee-shirt noir couvert d’imprimé de portrait en vinil blanc. C’était son pyjama préféré, tous les portraits représentait la même personne : Travis Barker. La totalité du devant le représentait lors d’un solo sur sa batterie et une dizaine d’autres étaient parsemés ici et là dans le dos. Les proportions du vêtement en comparaison avec les siennes se rapprochaient de celle d’une fillette qui porterait un tee-shirt de son père. L’encolure était si grande qu’il suffirait de l’étirer un peu pour dénuder ses épaules, les manches la couvraient jusqu’à la moitié des avant-bras et il lui arrêtait à mi-cuisse. Elle se souvenait d’avoir déjà essayé de rendre à deux dans ce pyjama et elle y était parvenue. Inutile de préciser que depuis qu'elle possède ce pyjama, le cousin de notre chère ami cherche désespérément un certain tee-shirt...

En fait, ce qui la gênait à ce point n’était pas qu’elle avait l’impression d’être nue – seule chose en ce bas monde pouvait la gêner à coup sûr- mais bien le souvenir qu’elle avait de la dernière fois où sa mère l’avait vu ainsi. Tout comme en ce moment, Lana sortait de la douche et sa mère était entrée sans prévenir dans sa chambre. Et d’un coup, elle avait lâché « Et bien! Avec tes cheveux comme ça et ce tee-shirt… Tu ressembles à une fille qui vient de baiser comme une sauvage toute la nuit!»- oui, Lana et sa mère avaient des discussions particulières… Sa réponse avait été immédiate mais peu convaincante : Noooooon, c'est pas vrai!

Alors les deux combinés en présence de quelqu’un l’avaient tout simplement mortifiée. Elle lâcha brusquement son sac dans sa valise et se mis machinalement –voir maladroitement- à bien passer et repasser ses mains sur le bas de son pyjama pour qu’il reste bien en place.

Malaise. Elle avait horreur de ça! Qu’est-ce qu’elle se trouvait chanceuse en ce moment ne quasiment jamais ressentir ce sentiment. Elle attrapa un amas de tissu vert foret avant de refermer sa valise un peu trop rapidement.

-Euh…Euh… J’ai euh…J’ai terminé, dit-elle un peu trop de difficulté à son goût avant de pratiquement se précipiter vers le lit qu’elle avait choisi afin de s’y réfugier.

Elle y grimpa sans prendre la peine de se glisser sous les draps – ou alors n’y avait-elle simplement pas pensé- pour ensuite ramener précautionneusement ses jambes sous elle. Elle se retrouva à genoux sur le lit et attrapa ses cheveux noirs comme de l’encre à cause de leur humidité.


Dernière édition par Zveltlana Alessandrino le Sam 14 Jan 2012 - 22:54, édité 1 fois
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(n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] _
MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeMar 30 Aoû 2011 - 11:14

-C’est pas de refus

Il leva le pouce dans la direction où était sa voix pour lui faire comprendre qu’il avait compris avant de laisser retomber son bras. Il l’entendit s’affairer quelques instants autour de lui avant d’entendre la porte de la douche se refermer. Au bout de quelques instants après il entendit le mur caractéristique de l’eau en train de couler au travers de la cloison. Il releva finalement la tête de son oreiller, et chercha du regard sa guitare ne se rappelant plus où il l’avait laissé un peu plus tôt. Elle était la debout posée contre le mur au pied de son lit. Il rampa sur ce dernier pour aller la récupérer. Il la regarda longuement avant de lever la tête vers le tiroir du bureau un peu plus loin. Il se leva laissant son instrument sur son lit. Et se dirigea Ver ledit meuble. Il l’ouvrit et commença à farfouiller parmi le nombre incalculable de feuilles représentant des ébauches de titres musicaux, plus ou moins terminés, plus ou moins aboutit. Il finit par trouver celle qu’il cherchait où il avait fait une annotation en gros au feutre rouge. C’était sur celle-ci qu’il bossait le plus. Il y avait quatres feuilles agrafées ensemble. L’une contenait des paroles, un autre la tablature pour la guitare, et une autre pour la basse et la dernière quasiment vierge avec inscrit dessus « Laisser Travis improviser ». Pour le rythme il préférait qu’il le sente par lui-même. Pour Tom il y avait d’inscrit sur la fiche « A arranger pour Tom » Les deux ayant bien plus d’expérience que lui, il préférait qu’ils puissent modifier au possible ce qu’il avait écrit. La chanson portait le titre « In This Game »

Il prit un crayon à papier et retourna sur son lit avec « le dossier » et entreprit de l’étudier à nouveau. La dernière relecture il avait jugé que tout lui semblait bien, mais c’est bien une chose dont il ne faut pas se fier. Si on fait une nouvelle relecture plus tard on trouvera toujours quelque chose a corrigé que l’on n’avait pas saisi le coup d’avant. L’air de cette chanson était gravé dans sa tête il savait exactement ce qu’il voulait entendre jouer, Il commença parla fiche des paroles qu’il relut trois fois en changeant deux trois mots par des synonymes histoires d’avoir un compte exact de syllabe de la phrase et se caler avec certain passage de la mélodie. Une fois ce fut fait il fredonna les paroles de A à Z. Pour l’instant cela lui convenait, mais il avait la sensation que ce n’était pas encore parfait. Une nouvelle relecture plus tard serait de rigueur. Et oui c’est très long à créer et à faire tenir un titre, le plus souvent ça marche à tâtons. Il tourna la page pour arriver sur la tablature de guitare Il empoigna son instrument non branché et jouer en mode acoustique. Le son était différent du rendu électrique ça il en était conscient mais cela donnait déjà une preview assez intéressante, il faudrait qu’il teste ultérieurement la version électrique de la partition guitare et basse. Il compte jusqu’à trois et entama son morceau, il récitât les paroles au fur et à mesure qu’il jouait. Cela se callait un peu mieux avec les nouvelles modifications mais il sentait que ce n’était pas encore toué a fait ça au niveau de certaines tournures de phrases. Il étudia ensuite la tablature de la basse quand il entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir.


-Euh…Euh… J’ai euh…J’ai terminé

"Whaou !"

Il jeta un coup d’œil ers la porte, au premier abord il aurait eu du mal à la reconnaitre Habille de son pyjama noir parsemé de photo d’une personne qu’il connaissait très bien, il ne put réprimer un souri en voyant cela

"Ah, ça c’est une tête que je connais."

Ajouta-il ironiquement Il s’aperçut qu’elle n’avait pas l’air à l’aise de paraître comme ça, c’est pourquoi elle avait rangé vite fait ses affaires dans sa valise et avait été assez rapidement sur son lit.

"Ça te change, ce look. Ça te donne un côté rebelle, J’aime bien."

Il accompagna sa phrase d’un clin d’il amuse. Bien puisque la salle de bain était libre il allait en prendre possession à son tour. Il se le va et laissa sur son lit que son bracelet a damier et passa récupérer un boxer propre dans l’armoire. Il ferma la porte, le fait que la pièce venait d’être utilisée il y faisait chaud, de la buée s’était formée sur le miroir. Il prit son gel douche aux senteurs de goyave Il ouvrit l’eau, la régla et se colla en dessous. Après s’être savonné et rincé Il y resta quelques minutes perdu dans ses pensées comme a l’habitude ou comme souvent c'était l’endroit ou prenait naissance de projets futurs sans son esprit. Des idées qu’il faudrait plus tard classer. Il finit ensuite par sortir pour se sécher, en guise de pyjama il enfila juste un boxer de couleur noir. Dormir complètement vêtu c’était un truc qu’il détestait Parfaite découvert en public ne le dérangeait pas le moins du monde, il ne comptait plus le nombre de fois que des fans lui avaient demandé de leur faire voir son tatouage en intégral. Il fourra ses affaires sales sans un sac. Il se dirigea ensuite vers le lavabo et prirent sa brosse dent et son dentifrice à la menthe pour se laver les dents… logique… ou pour quatre d’entre elles, plus considérées comme étant des crocs. Il prit ensuite de nouveau sa serviette et se sécha les cheveux qui furent ensuite complètent en bataille. Il récupéra ensuite ses affaires et sortit de la salle de bain. Il jeta le sac d’affaires sales a côté de la porte.

"Désolé de ce manque de pudeur, mais je te l’ai dit je suis pas adepte des pyjamas"

Il avait préféré lui rappeler devant l’expression qu’elle lui affichait. Il allait ensuite vers son lit, pouer récupérer « le dossier » et aller le remettre à sa place dans le tiroir. Il stoppa son mouvement et rapprocha la partition un peu plus près de son visage. Il prit ensuite le crayon qu’il s’apprêtait lui aussi a rangé et fit un grand trait sur une des phrases de la chanson. Il y inscrit juste en dessous ce qui lui était venu sous la douche. Il rangea enfin le tout. Il se retourna et s’étira de nouveau avant de gagner son lit à son tour

"Tu vas bien ? ca a pas l’air"
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(n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] _
MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 4:19

La première remarque du musicien au sujet de son allure ne fit qu’accroître la profondeur du trou dans lequel Lana aimerait pouvoir se cacher. Cette pensée était étrange pour la jeune femme, elle n’avait pas l’habitude de vouloir fuir et se cacher, pas du tout. Heureusement, quand Chris fit une remarque au sujet des portraits sur son pyjama, Lana ne put retenir un petit sourire. Elle se demandait comment elle réagirait si c’était elle qui croisait quelqu’un dont les vêtements sont tapissés du visage de l’un de ses amis. Non, en fait, elle ne se le demandait pas. Elle savait très bien qu’elle serait d’abord surprise, puis troublée. Pourquoi qu’elle voudrait d’un t-shirt couvert du visage de l’un de ses amis?

Si ce look la changeait? Il pouvait bien le dire, oui! C’était peut-être pas au point de croire qu’il s’agissait de deux personnes différentes, comme si Lana s’habillait en gentille fille et qu’elle avait une jumelle plus «rockeuse», mais c’était vrai que chacun de ses amis l’ayant vu en pyjama avaient eu la même réaction la première fois. En fait, tout le monde semblait surpris à chaque «première fois» qu’il voyait Lana dans une situation bien précise. La première fois qu’on joue au foot avec elle, la première fois qu’on fait la course avec elle, qu’on l’accompagne dans un magasin de jouet, qu’on regardait un match à la télé avec elle et la liste était encore longue. Quoi que la plus marquante est probablement c’était la première soirée pyjama. Parce que déjà il y avait le pyjama, ensuite le brossage de dents, l’état de son lit lorsque ça se passait chez elle, le tout ajouté à son sommeil de mort. Combien de fois s’était-elle fait réveillé brusquement en pleine nuit parce que son ami la croyait morte?

Elle ne s’en était pas rendu compte avant et ne s’en serait pas encore aperçu si ses mains ne s’étaient pas engourdit, mais la jeune femme était littéralement en train de broyer ce qu’elle tenait en main. L’amas de tissus était tout tordu.

Elle avait à baissé les yeux deux secondes sur ses mains, mais ce fut suffisant pour que le musicien aille s’enfermer dans la salle de bain. Aussi tôt seule, le pilote automatique s’enclencha. Après la douche : le brossage de dents. Lana tendis les bras devant elle, laissant l’amas de tissus vers qu’elle tenait se dérouler, faisant tomber deux objets sur le lit par la même occasion. Le tissus s’avérait être une taie d’oreiller en soie verte dans laquelle avait été enroulé sa brosse à dents et son tube de dentifrice. Elle attrapa sa brosse à dents, en couvrit les poils de dentifrice et se leva en l’enfournant. C’était une habitude qu’elle avait. Se brosser les dents en arpantant sa chambre de long en large. On lui pardonnera dene pas réprimer cette habitude, car elle n’était arrivée que depuis relativement peu de temps et n’avait donc pas eu le temps de s’adapter entièrement. Ainsi, ce ne fut que lorsque le besoin de cracher se fit sentir que Lana réalisa son erreur. Sans préavis, elle se frappa le front d’une main. Elle n’était plus à Coaticook, dans sa chambre avec sa propre salle de bain dans laquelle elle pouvait entrer et sortir à sa guise. Elle parcouru donc rapidement la chambre du regard à la recherche d’une alternative.

*Ah non, pas comme au camping*

Lana gémit de désespoir puis alla chercher son verre d’eau, saveur de melon d’eau, et s’approcha d’une fenêtre. Elle l’ouvrit d’une main, sa brosse à dent coincé entre ses incisives et son autre main tenant son verre. L’air frais s’insinua sournoisement dans la chambre et harcela la parfaite victime qu’était la demoiselle sortant tout juste de la douche.

Eh bien, elle n’avait pas le choix. Elle avait souvent fait du camping. Mais pas du petit camping en motorisé, non… Du vrai! À la dure! Pas de salle de bain, pas d’eau courante et pas d’électricité, qu’une tente près d’un lac. Dans ces situations, lors du brossage de dents, on crache par terre, même si on risque de tuer de pauvres et innocentes fourmis! Lana retira donc sa brosse à dents de sa bouche et serra les dents.

-Attention en bas, prévint-elle par pure principe avant de prendre une petite gorgée d’eau pour ensuite sortir la tête par la fenêtre.

Évidemment, elle n’avala pas l’eau, mais s’aida de cette gorgée pour recracher la pâte à dent. Ce n’était pas de sa faute si elle ne savait pas cracher normalement… Après une brève pensée pour ses éventuelles victimes, elle finit son brossage. Ce ne fut qu’après une autre gorgée jetée par la fenêtre que Lana la referma et retourna à sa valise en s’essuyant les lèvres.

Elle eut tout juste le temps de grimper dans son lit avant que le musicien ne réapparaisse. Elle s’empressa de dénuder son oreiller afin d’y enfiler sa taie d’oreiller verte et de poser le tout sur ses genoux. Son regard se posa alors sur Chris. Il eu beau lui rappeler sa relation vis-à-vis les pyjamas, la demoiselle eu quand même besoin de se répéter à quatre reprises « C’est comme un maillot de bain» avant d’assimiler l’idée qu’elle voulait se faire de la situation.

Une fois de nouveau à l’aise, enfin…À l’aise vis-à-vis la tenue de Chris, l’attention de la jeune femme fut attirée par le tatouage ornant le corps de son hôte. Si un tatouage rendait bien sur une peau de couleur normale, Lana n’arrivait pas à s’enlever de la tête que ça rendait cent fois mieux sur du vert. Bon d’accord, sans doute le fait qu’elle adore cette couleur entravait son impartialité, mais elle aurait beau essayer de se convaincre c’était perdue d’avance. Elle en était venue à préférer la peau de Chris à celles que les humains étaient censés avoir. Lorsqu’elle s’aperçu qu’elle fixait le musicien, Lana s’empressa de regarder ailleurs.

*Ça ne se fait pas de fixer les gens comme ça. Surtout quand ils sont en s-..En maillot, en maillot, il est en maillot de bain!*

La jeune femme secoua la tête et choisi de se laisser basculer vers l’arrière. Elle était donc allongée sur ce qui allait être son lit pour la nuit. L’oreiller était désormais sur son ventre et il se fit gentiment étreindre. Lana ignorait quoi, mais quelque chose clochait. Elle poussa un soupire quelque part entre l’inconfort et la fatigue. Sans s’en rendre compte, elle se contorsionna légèrement pour regarder le musicien. Elle n’en prit conscience que lorsqu’elle en vint à se demander ce qu’il était en train de faire.

*Ah non! Pas encore! Mais arrête de le regarder comme ça, ce n’est pas un morceau de viande. C’est pas parce qu’on est ensemble que je…? Non, c’est pas agréable de se faire fixer*

Si vous ne trouvez pas votre conscience morale compliquée à gérer, tant mieux pour vous. Lana, elle, avait parfois du mal à décider ce qu’elle avait le droit de faire ou pas. Face à l’incertitude, comme à son habitude, Lana chercha le réconfort auprès de ses compagnons de nuit. Elle tendit les bras de chaque côté de son corps.

C’est alors qu’elle comprit. Elle qui trouvait que quelque chose clochait… Son lit était vide! Voilà le problème. Devant ce constat, la jeune canadienne soupira sa détresse.


"Tu vas bien ? ca a pas l’air"

*J’ai soupiré aussi fort?*

Lana fut surprise, elle ne croyait pas avoir été assez bruyante pour que Chris ne l’entende… De toute évidence… Eh bien. Comment lui dire ce qui n’allait pas? En même temps, c’était pas évident pour Chris de savoir ce qui clochait, il n’avait jamais vu la chambre de la jeune fille… Celle-ci laissait d’ailleurs ses bras balayer le lit en faisant des demi-cercles, comme lorsque l’on fait un ange dans la neige. Ses mains cherchaient désespérément des choses qui n’étaient pas là. Elle se redressa donc en serrant son oreiller contre elle.

-Ce lit et vide. Immense et vide…

Bon d’accord, ce commentaire était exagéré pour le reste du monde, mais même un lit simple peu paraitre gigantesque et froid lorsque l’on est habitué à un lit débordant de peluches en tous genres. C’était tout à fait le cas de Lana. Dans sa chambre au Canada, elle avait un grand lit double, mais il n’y avait presque pas de place pour elle. Il y avait tellement de peluches qu’il était impossible de ne pas en faire tomber une en dormant. Sauf lorsque vous êtes Lana. Parce qu’avec le temps….

-Je suis pas habituée de dormir sans quelque chose contre moi. Et évidemment, je n’ai pas apporté de peluches parce que mon père m’a demandé de pas le faire, avoua-t-elle en faisant mentalement un reproche à son père.

Suite à cette déclaration, la jeune femme fit la moue en regardant les draps de couleur uniforme sur lequel elle était assise. On était loin de son édredon noir dont les motifs donnaient l’impression qu’il avait servi de bouclier dans une partie de paintball. Elle resserra son emprise sur le pauvre oreiller lui servant d’exutoire.
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(n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] _
MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 16:21

-Ce lit et vide. Immense et vide…

Haussa un sourcil d’étonnement, il ne voyait pas où était le problème, elle avait l’habitude de dormir dans des lits plus petits que ça ? Lui c’était plutôt le contraire il avait plutôt tendance à les trouver assez petit les lit de la pièce, après avoir testé les 4 il les avait trouvés tous a peu prêt pareil, sauf un très désagréable le matin quand un rayon de soleil cernait à vous chauffer les paupières vous réveillant immanquablement et vous mettant peut-être de mauvaise humeur.

-Je suis pas habituée de dormir sans quelque chose contre moi. Et évidemment, je n’ai pas apporté de peluches parce que mon père m’a demandé de pas le faire,

Ah la il comprenait mieux la source de ce malaise, mais il ne put s’empêcher de hausser les deux sourcils de stupeur. Elle avait bien dit des peluches ? Il avait du mal à croire qu’a cet âge l'on pouvait encore dormir avec. De son humain il avait bazardé toutes ses peluches à l’âge de 10 ans. Après il paraîtrait que pour les filles ça durait un peu plus longtemps. Bon après tout pourquoi pas. Un détail n’échappa pas à son regard, la façon dont elle serrait son oreiller, il voyait là un véritable manque de sa part… après tout si cela constituait une source de réconfort… ne pas l’avoir devait être super oppressant. La situation le gênait quelque peux, il ne pouvait rien faire pour elle, à part peut être se transformer en tigre et dormir à côté d’elle, la ça ferait une peluche vivante, mais de 1 il ne pensait pas que ça lui plairait d’avoir un fauve a coté de soit et de 2 le lit ne supporteraient pas leurs deux poids sans se casser en deux comme une brindille, non pas qu’il est sur estimait celui poids de la demoiselle mais plutôt le sien sous sa forme animale le sien est considérablement alourdi en multipliant celui de base par 5 et avoisinait au final les 400 kilos
.
Il chercha du regard une quelconque solution dans la pièce ce qui n’était pas évident. Quand il eut une idée. Il se releva de son lit et reprit le chemin de la salle de bain. Il chercha sa serviette sèche, fraichement lavée du matin dans le placard et revint ensuite dans la chambre. Il la déposa dans sur son bureau avant d’aller s’affairer dans la penderie et de sortit un t-shirt noir similaire à celui qu’il avait porté toute la journée mais à manches longues. Il alla ensuite récupérer les deux oreillers non utilisés sur les deux lits. Et les disposa l’un à coté de l’autre. Il prit le premier et entoura tout autour de lui la serviette dont la texture duveteuse pouvait s’apparenter à un carré de fourrure. Il ouvrit le tiroir et sortit le marqueur noir. Il dessina sur la peluche de fortune deux yeux malicieux et un sourire bienveillant. Il prit dans sa main gauche le second oreiller et transforma sa main droite en patte féline pourvue de griffes. À l'aide de cette dernière il éventra l’oreiller pour récupérer la mousse à l’intérieur avant de s’occuper de son t-shirt est de couper les manches longues en deux.

Il redonna ensuite à sa main sa forme normale. Il prit quelques trombones dans le au même endroit que le marqueur. Les manches du haut il fait un nœud au bout de chacun, avec l’aide des trombones de quelques autres noud et les manches coupées il fit des sortes de pattes à son t-shirt, là tout ressemblait quelque peu à un corps d’ours dans tête, il rembourra la tout de la mousse du coussin, maintenant pour la tête il allait devoir sacrifier son propre oreiller. Ce qu’il fit après l’avoir récupéré. En vidant la mousse de celui-ci et en remodelant la forme avec les trombones il parvint à faire la tête. Il attacha ensuite les deux parties ensembles à l’aide des trombones, pour finir il dessina un visage similaire à l’ours de fortune qu’il venait de créer. Il devait vraiment beaucoup la demoiselle pour lui avoir Sacrifié un de ses t-shirts préférés. Il prit les deux peluches de fortune et revint vers le lit de la demoiselle. Et s’assit sur le rebord à coté d’elle et lui donna.


"C’est pas terrible, je suis pas doué dans tout ce qui est couture mais j’espère que ça pourra te dépanner en attendant de trouver quelque chose de mieux. "

Il jeta ensuite un coup d'œil au réveil, ce dernier affichait deux heures du matin il était très tard. Il replongea son regard dans celui la la petite canadienne et posa sa main sur sa joue

"Dormons maintenant, sinon demain on ne va pas être bien."

]Il approcha ses lèvres de celle de la demoiselle et l’embrassa tendrement. Au plus de plusieurs dizaines de secondes les décollèrent et le regardèrent quelques secondes.

"Dors bien petit coeur."

Il enleva ensuite sa main de sa joue et alla éteindre la lumière avant d’aller à son tour regagner son lit et de se glisser dans les couvertures. Ça avait été une magnifique journée aujourd’hui, il espérait que tout cela ne soit pas qu’un merveilleux rêve et qu’elle serait encore dans le lit d’à coté le lendemain quand elle se réveillerait. Il ferma ensuite les yeux attendant le sommeil.
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(n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] _
MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeMar 6 Sep 2011 - 23:03

Lorsque Lana l’entendit s’afférer dans la chambre, elle ne put s’empêcher de poser son regard sur lui. Le voir papillonner ici et là dans la pièce n’aidait pas la demoiselle dans sa décision de le fixer le moins possible. Eh non. Et pire encore! Lorsque le musicien cessa de se déplacer, sa forte carrure empêchait la demoiselle de voir ce qu’il faisait, ne lui laissant comme spectacle la vue de son dos. Si ça continuait comme ça, elle serait capable de le dessiner de mémoire…

Elle était captivée par les grands gestes qu’il faisait. En partie parce que cela lui permettait d’entrevoir de couleurs et des formes, mais aussi parce qu’elle trouvait très intéressant la manière dont chaque mouvement faisait bouger ses muscles. SI un commentaire vous vient en tête, gardez-le pour vous. On a le droit de trouver le corps de la personne que l’on aime beau ou intéressant. Dans le meilleur des mondes, il s’agit d’un mélange des deux.
Heureusement que la demoiselle aimait bien les surprises, car s’en fut une de taille qui se révéla à elle lorsque le musicien finit ses cachotteries pour se retourner vers elle et la rejoindre. Son cerveau comprit avant elle ce que lui apportait Chris, c’est d’ailleurs sans doute la raison pour laquelle elle avait inconsciemment délaissé son oreiller.

Elle prit les deux peluches de fortune et les observa comme s’il s’agissait des plus belles créations au monde. Non. Non, ne lui demander pas ce que représentent ces peluches, elle ne saurait pas quoi répondre. Par contre, elle sait que des peluches faites mains sont les plus belles qui soient et valent tout l’or du monde lorsqu’elles sont faites par ceux que l’on aime.

Dans sa contemplation, elle n’avait même pas remarqué que le musicien s’était assis sur son lit, elle n’en prit conscience que lorsque sa voix se fit entendre. Mieux? Il croyait qu’elle trouverait mieux? Ici, impossible! Les seuls challengeurs possibles sont au Canada, dans sa chambre… Elle se serait fait un plaisir de le lui dire, mais elle n’en eut pas le temps car Chris reprit la parole avant de l’embrasser. Bon, d’accord, elle voulait bien se taire sous ces conditions…

Elle le laissa partir à regret, mais lui rendit évidemment son «bonne nuit» avant de se glisser sous les draps. Elle s’allongea sur le côté, faisant face à la porte, puis installa ses peluches pour la nuit. La plus imposante, elle l’envoya dans son dos, de sorte à ce qu’elle se sente entourée et pris la seconde dans ses bras. Elle attrapa ses cheveux et les jeta sur l’oreiller, de sorte à ce que sa nuque soit nue, puis blotti son visage contre sa taie d’oreiller en repliant légèrement les jambes.

Tant de choses à faire pour trouver une position confortable dans laquelle passer la nuit. Car contrairement à d’autres, Lana ne bougeait pas et elle le savait. Une autre chose qu’elle savait : Une fois installée, c’est le coma assuré. Ça ne devait pas faire plus d’une minute qu’elle avait cessée de bouger que déjà elle s’était endormie.

***


De l’eau. Lana sentait de l’eau courir sur sa peau. Puis, les gouttelettes se transformèrent en grosses giclées. D’abords une dans l’oreille droite, puis au coin des lèvres. Est-ce qu’il pleuvait? Non, l’eau ne venait pas d’en haut. Elle venait de partout. Ce fut au tour de ses narines de se remplirent d’eau et aussi tôt la sensation s’était-elle rendue au cerveau que le cœur de la demoiselle rata un battement. Lana sentit son corps tout entier se faire immergé et ce n’est qu’à ce moment qu’elle réussit à ouvrir les yeux malgré son sommeil imperturbablement légendaire.

Tout était flou, tout était noir. Non, plutôt bleu, mais un bleu extrêmement foncé. Il n’en fallut pas plus à la demoiselle pour comprendre qu’elle était dans l’eau. Adieu l’idée de respirer…

Lana chercha à regarder autour d’elle, mais c’était peine perdue. Non pas qu’il y ait une quelconque contrainte, non… Son corps n’était tout simplement plus en état de fonctionner. Elle était dans l’eau et ne touchait pas le fond. Elle aurait beau regarder de tous les côtés, elle ne verrait que de l’eau et encore de l’eau. Elle avait beau essayer de bouger ses bras et ses jambes, elle était tout bonnement incapable de coordonner le moindre mouvement. La panique qui avait tardé à faire acte de présence se décida enfin à venir...

Le besoin naturel de respirer commençait à se faire sentir, tout comme celui de retrouver la terre ferme. Elle s’agitait dans tous les sens, espérant que l’un de ses gestes finisse par donner quelque chose. Mais rien, elle était décidément une incompétente en milieux aquatique. Mais comment s’était-elle retrouvée là? Elle ne s’approchait jamais seule d’une étendue d’eau où elle n’aurait pas pied si elle venait à tomber, alors pourquoi était-elle toute seule? Si ça continuait, elle allait se noyer.

Elle n’avait plus de poumons ni de cœur, uniquement un énorme brasier qui se consumait dans sa cage thoracique. Il fallait qu’elle sorte de là, qu’elle retourne à la surface. Elle se remit à combattre l’ennemi invisible en agitant ses membres dans tous les sens, il fallait que ça marche. Oui, elle perdait tous ses moyens dans les eaux profondes, mais il était hors de questions qu’elle se laisse bêtement couler.

L’eau au-dessus d’elle se fit de plus en plus claire, elle s’approchait de la surface, c’était évident. Elle se débattit encore plus fort et sa tête pu rejoindre la surface, mais juste assez longtemps pour prendre un peu d’air, car son corps se fit engloutir de nouveau. Portait-elle des souliers en béton? Elle ne se rappelait pas en avoir mis et se demandait bien comment elle faisait pour couler aussi rapidement.

Après encore plusieurs efforts, sa tête retrouva l’air libre encore une fois, pour quelques secondes seulement cette fois encore. Mais cette fois, quelque chose avait changé. Elle avait cru voir des gens. Elle ne les avait pas reconnus, mais elle savait qu’il y avait deux personnes là-haut.

Pourquoi ne l’aidaient-ils pas!? Ils voyaient bien qu’elle était en difficulté! Non?

Lana allait sortir la tête de l’eau une troisième fois lorsqu’un remous l’entraîna vers le fond, accompagné par d’innombrables bulles. Qu’est-ce que c’était? D’où venaient toutes ces bulles? La jeune femme continuait désespérément de regagner la surface lorsque l’eau redevin tranquille et translucide. Ce qu’elle vit autour d’elle eurent raison de ses réflexes et la demoiselle ouvrit la bouche pour hurler à l’aide. Le seul résultat obtenue fut l’obstruction de ses voies respiratoires.


*Non! Non..Non…Non…*

La demoiselle cessa de ses débattre, son corps n’était plus seulement incapable de mouvement coordonné, il n’était plus en mesure de se mouvoir du tout. Devant elle, perdue au milieu de dieu sait qu’elle étendue d’eau, les corps de ses deux excellents nageurs de parents étaient attirés vers le fond. C’était impossible. Si quelqu’un devait se noyer dans la famille, c’était assurément elle. Elle et seulement elle.

Non, ses parents ne pouvaient pas mourir noyer, surtout pas sous ses yeux. Ils ne pouvaient pas mourir devant elle alors qu,elle ne pouvait absolument rien faire pour eux… Son corps se remit à se débattre, mais cette fois dans l'espoir d’accélérer sa descente vers le fonds, amis surtout vers ses parents.

Soudain, la douceur de l’eau s’effaça et le liquide devint glacial.


La jeune femme ouvrit les yeux. Tout était noir. Noir et sec. Noir, sec et froid. Elle devina de suite qu’elle venait de vivre la plus idiote des choses : elle avait fait un cauchemar. Elle était dans son lit et avait dû tout jeté au sol en rêvant qu’elle essayait de nager. Essayer, quel euphémisme.

Son cœur battait trop vite à son goût et sa respiration bien trop saccadé. Que c’était stupide de faire un mauvais rêve et d’en avoir peur à son âge… Poussant un soupir, la jeune femme se passa une main sur le visage en se disant qu’elle était trop grande pour aller dormir dans le lit de ses parents. Puis, elle se dit que comme toujours, il lui suffisait d’aller s’asseoir dans la cuisine pour que super maman ne sentent que son bébé ne va pas bien et qu’elle vienne la réconforté. Eh… Puisqu’il le faut! Lana se redressa lentement en passant une main dans ses cheveux.

*Wow, je devais vraiment avoir peur pour que toutes mes peluches y passent…*

Lana sorti alors du lit, mais elle ne fit même pas un pas que la panique s’empara d’elle. OÙ ÉTAIT SON TAPIS!?!?!?!?

Tout son corps se crispa. D’accord, son lit pouvait être vide après un cauchemar si elle avait été particulièrement effrayée… Mais impossible que son tapis angora se soit fait la malle durant la nuit. IMPOSSIBLE!
C’est alors que la jeune femme pris conscience de tout ce qui clochait. Le lit n’était pas dans le bon sens, les murs n’étaient déffinitivement pas de la bonne couleur –même dans le noir ça se voyait- la couverture sur le sol n’était pas la sienne et il n’y avait indéniablement pas le bon nombre de peluches par terre.

*C’est quoi cette chambre?*

Inquiète, Lana eu tout de même le courage de regarder plus loin dans la chambre et tout lui revint. Le voyage, Rome et la porte. Cette porte. Comment une porte peut-elle être si cruelle!? Cette chose si sécurisante aux yeux de la jeune femme… Sans doute était-ce l’exception qui confirmait la règle… Cette fichue porte qui l’avait enfermée. Le concept de prison la frappa de plein fouet, tout comme la réalité concernant ses parents : Elle ne les reverrait pas avant une éternité et peut-être même qu’elle ne les reverrait jamais.

-NON!!!

Ce cri lui avait échappé. Il était impossible pour elle d’accepter ça, pourquoi ne l’avait-elle pas comprit plus tôt? Ni une, ni deux, la demoiselle s’était précipitée vers la porte et avait pris la fuite.

Courir. Une chose pour laquelle Lana avait beaucoup de talent. Même alors que ses yeux sont assiégés pas ces traitresses de larmes, ne lui laissant qu’une vision des plus floue de ce qui se trouvait autour d’elle et que sa panique ne permet qu’une respiration d’asthmatique en crise à ses poumons, la jeune femme court. Elle ne savait pas quel chemin prendre, elle se contentait de laisser agir ses jambes qui, contrairement à elle, semblaient savoir quoi faire. Ses pieds nus dérapaient parfois sur le plancher froid, mais sa maladresse acceptait de s’absenté pour le moment, ce qui lui permettait de se reprendre à chaque fois.

Jamais Lana n’aurait cru qu’un jour elle sortirait de sa chambre seulement vêtue de son pyjama, mais elle ne devait pas se souvenir de ce qu’elle portait pour le moment, puisqu’elle n’hésitait pas à faire de grande foulée ni même à enjamber les rampes d’escaliers qu’elle croisa sur sa route.

Son état devenait littéralement pathétique. Elle aurait elle-même rit de sa personne si elle s’était vue faire. Elle ressemblait à ses pauvres écervelées dans les films d’horreur, celles qui court pour fuir un meurtrier en sachant très bien qu’il les rattraperait. Certes Lana ne fuyait rien de matériel, mais même si présentement elle pensait le contraire, elle savait d’avance qu’il n’y aurait rien à faire une fois devant cette porte.

Finalement, après une course qui lui aurait pris deux, voire trois, fois moins de temps si elle n’était pas en état de panique, la petite Canadienne se retrouva au pied du grand escalier, face à la porte qu’elle avait franchi à son arrivée. Et pour la première fois de sa vie, Lana éprouva autre chose que de la sécurité en regardant une porte. Elle venait à peine de s’immobiliser, sa respiration n’avait pas eu le temps de se calmer- tout comme son cœur-, mais elle remettait déjà ça. Elle reprit sa course jusqu’à son ennemi et se saisit de la poignée.

-T’as pas le droit de me faire ça!!! Ouvres-toi!!!

Elle commença par se battre avec la poignée, puis se mit à abattre ses paumes contre le bois de la porte en comprenant qu’elle ne s’ouvrirait pas. Lana tambourinait sur son ennemi, essayant d’extérioriser sa colère face à son impuissance ainsi que son mécontentement vis-à-vis son emprisonnement. Y a pas à dire, ça faisait du bien.

-Rends-moi ma vie! Rends-moi mes parents!! T’as pas le droit de me garder ici!! T’as pas le droit!!

Lana savait très bien qu’elle s’adressait à une porte… Mais si cette porte avait le culot de la retenir prisonnière, elle devait en assumer les conséquences. Lorsque les mains de la demoiselle devinrent rouges et la supplièrent de changer de moyen de pression, Lana comprit qu’encore une fois, elle était complètement impuissante face à son destin.

Comment arriverait-elle à vivre avec le fait qu’elle ne reverrait pas ses parents? Comment allait-elle acceptée que sa vie d’avant avait cessé d’existé au moment où cette fichue porte s’était refermée? Son cœur commença à ralentir le rythme, comme s’il n’avait plus le courage de continuer et la panique laissa la place à l’abattement. Les mains douloureuses de la canadienne, dans un dernier espoir, virent s’accrocher à la poignée comme si la vie de la jeune femme en dépendait.

Prisonnière. Elle était prisonnière d’un endroit inimaginable et pour la première fois de sa vie, elle donnerait tout pour retrouver sa vie d’une normalité platonique.

Ses jambes décidèrent de faire la grève. Lana fut donc contrainte à s’adosser contre son ennemie victorieux et de se laisser glisser jusqu’au sol. Elle était assise par terre, le côté droit de son corps appuyé contre la source de son malheur et s’accrochait au seul membre métallique de son adversaire comme s’il s’agissait d’une bouée de sauvetage. Comme quoi son manque de réaction à son arrivée en avait simplement fait une bombe a retardement… Et Boum!



[Désolée de te ramener dans le Hall... Je ne sais pas si ça vaut la peine de faire un sujet dans ledit endroit qui commence à t'ennuyer, puis que je crois qu'il suffira d'un post ou deux pour retrouver la chambre. enfin... A toi de voir.]
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 1:22

Fermer les yeux pour dormir c’était bien mais lui il y avait une méthode plus radicale, c’est pourquoi comme à l’habitude il se retourna dans ses couvertures et s’enfouit le visage dans l’oreiller, si, si, il respire je vous jure ! Il lui fallut peu de temps pour gagner le pays des songes



La foule. Une foule en délire, rien de bien inhabituel, au loin il voyait la tour Eiffel, il était en France. Tom et Travis étaient à ses côtés sur une scène, ça voulait dire qu’ils se produisaient e concert, c'étaient les fans français qui devaient être content âpres tant d’attente à espérer leur passage. Le concert avait déjà commencé depuis une bonne heure et avait atteint sa vitesse de croisière, c’était un très bon public. Heureusement que de par ses origines, il connaissait la langue française et avait assuré une partie des coupures humoristique entre les titres dans la langue. Ses deux compères ne parlant pas cette langue, de nouveaux sketchs avaient vite été construit pour avoir un show unique. Faut dire que lui-même était très attaché à ses racines et avait insisté auprès des deux autres pour se produire le bas. Ils n’étaient pas très loin du morceau final étant sur le titre « Felling This » quand il sentit un engourdissement dans sa main droite, cela devin tellement dérangeant qu’il du s’obliger de s’arrêter de jouer, interrompant le morceau quelques secondes plus tard, tous le regardaient avec un air interloqué, comme Tom et Travis ne comprenant pas pourquoi il avait subitement arrêté.

L’engourdissement s'était transformé en douleur, il la secoua pour essayer de l’évacuer et s’apprêta à s’excuser dans le micro, seulement il s’était stoppé net si ça qu’il venait de voir ne l’avait pas horrifié. À la place de sa main se trouvait sa patte animale, comment était-ce possible ? C’était bien le seul endroit où il s’était juré de ne jamais se transformer. À nouveau l’engourdissement se fit sentir mais cette fois c’était tout son corps qui le ressentait. Il fit deux pas en arrière, il sentait qu’il avait tous les regards braqués sur lui. Et à nouveau l’engourdissement se transforma en douleur. Le faisant tomber à genoux sur scène, ses deux amis ne sachant pas comment réagir. Sa queue lui était sortie du bas du dos tandis que son autre main ses ongles s’allongèrent en griffes. La sensation désagréable qu’il ressentait au pied signifiait qu’il se passait la même chose à cet endroit et que ces dernières transperçaient ses baskets .
Ce fut ensuite autour de ses dents de s’allonger pour que certaines deviennent plus longues que d’autres tandis que ses oreilles changèrent elles aussi. A vu d’œil ce n’était pas perceptible mais son corps était en train de grandir. Il sentait ses vêtements le serrer de plus en plus et des déchirures commençaient à apparaitre au niveau de son t-shirt. Ses chaussures explosèrent sous la taille des pattes qu’il avait maintenant à la place des pieds. Il entendait la foule murmurer de plus en plus fort. Il jeta un regard sur le coté à ses deux acolytes de musique, ces derniers avaient l’air apeurés. Après les chaussures ce fut au tour du t-shirt d’éclater, sa carrure avait déjà doublé de volume et commençait à présenter de plus en plus la forme féline, de même que son nez qui se changeait progressivement en museau. Les coutres du jean commençaient elle aussi à craquer, alors que de la fourrure tigrée apparaissait sur son corps. Il savait que la transformation intégrale était quasi achevée. Il hurla de désespoir mais ce fut un rugissement qui sortit à la place. La douleur disparaissait, il sut que sa transformation en tigre était définitivement terminée quand son jean céda à son tour. Un grand silence s’abattit sur la place il leva les yeux et découvrit qu’un poivrier géant remplaçait la tour Eiffel. Des cris commencèrent à retentir et les agents de sécurité commençaient à monter sur scène pointant leur arme sur lui. Il jeta un regard implorant à Tom et à Travis espérant que ceux-ci feraient quelque chose mais il était aussi peu rassuré que le public, se mettait en garde avec sa guitare prête à frapper s’il s’approchait. Désemparé devant ce désastre il n’y avait qu’une solution : la fuite. Il entendit derrière lui des coups de feu et des hurlements tendit qu’il s’échappait de la scène.
Ça y est… ce qu’il redoutait plus que tout au monde était arrivé… son secret était découvert. Il savait que les autorités allaient se lancer à sa poursuite, après tout il était quand même un fauve dangereux en liberté. Il décida donc de trouver refuge provisoirement dans une ruelle déserte. Qu’allait-il faire maintenant… tout ce qu’il avait attrait dans sa vie venait de s’écrouler pour la seconde fois. Il n’avait plus qu’une seule envie… mourir. Un reflet attira alors son regard, en s ‘approchant il reconnut un miroir, il décida de se l'observer de plus près. Voilà donc la bête qu’il était… ce fut ce qu’il pensa en ce voyant. S’il avait pu parler y aurait certainement dit…


-NON!!!

Il se réveilla en sursaut, il faisait encore nuit dans la chambre, il transpirait et haletait comme s'il avait couru un 10 mètre. Ouf le secret était encore bien caché. Quel horrible souvenir. Le cri en revanche avait eu l’air plus réel que ce qu’il n’avait pensé et pour cause, quand il regarda autour de lui, il manquait quelque chose dans la chambre. Le lit de Lana était vide, tandis que la porte était grande ouverte. Elle lui avait faussé compagnie durant la nuit. Non pas possible sa valise était encore là. En tout cas il ne pouvait pas la laisser toute seule à cette heure-là dans le pensionnat, si elle avait Vraiment voulut partir elle aurait prit ses affaires. Il se leva rapidement et se dirigea vers la penderie où il saisit un débardeur blanc et un pantalon jogging noir, celui qu’il utilisait à chaque fois qu’il courrait le matin dans le parc. Pas le temps pour les chaussures. Il sortit de sa chambre et essaya de retrouver la demoiselle.
Ou avait elle bien pu aller bon sang… et la question était aussi pourquoi ? Il n'y avait qu’un seul moyen pour la retrouver dans cet endroit, utiliser son flair animal. Il ferma donc les yeux et se concentra. Au bout d’une minute il parvint à déceler son odeur, pour la retrouver il ne suffisait plus qu'à la suivre. Dans un premier temps, il fallait descendre d’un niveau, et ensuite s’orienter en fonction de la présence de l’odeur. Il descendit l’escalier quatre à quatre, ensuite il sentait qu’il devait aller à gauche, c’était la direction de l’entrée ça. Il courut alors dans le couloir, il n’y avait pas de temps perdre. Il ne savait pas pourquoi elle était subitement partie comme ça mais une chose soit sure, il ; allait bien savoir le pourquoi du comment. Les choses prirent un tourna un peu plus compliqué lorsqu'il glissa sur le tapis rouge du ledit couloir, et s’étala de tout son long sur le sol dans un craquement sinistre. La pire douleur qu’il pouvait avoir était à son pied gauche et le bouger ne changeait rien. Il tenta de se relever mais une vive douleur au même endroit lui fit mettre un genou par terre.
Aie dans sa chute il venait de se fouler la cheville. Aille manquait plus que ça. Bon il n’allait pas non plus rester la a attendre que le temps passe. Il s’aida du mur pour se relever, et reprit finalement ses recherches en marchant… non en boitant pardon. Heureusement qu’il n’était pas très loin du hall d’entrée. Il lui fallut une bonne minute pour parvenir à cet endroit au bout du quelle il ouvrir la porte.
Il l’avait retrouvée, elle était la tout en bas, agenouillée par terre dos à l'à grande porte. Elle tenait une des poignées, tout portait à croire qu’elle avait essayé de sortir. Il fit quelques pas et se retrouva tout en haut de l’escalier.


"Zveltlana te voila!"

Il voulut se précipiter pour descendre les marches quartes à quartes pour aller auprès d’elle, mais dans sa hâte et devant la vision qu’elle lui offrait il en oublia sa cheville, cette dernière céda après avoir descendu quelques marches. Il perdit l’équilibre, et descendit l’escalier en fessant quelques roulés boulés dans les marches. Il finit sa corse face contre-terre sur le carrelage froid. Il resta quelques secondes dans cette position le temps de se remettre de la surprise. Il sentait quelque chose de chaud lui couler sur son visage. En passant sa main il se rendit compte que la balafre qui lui ornait l’Œil droit venait de se rouvrir. Il se remit tant bien que mal de cette chute, et arriva le plus vite qu’il peut auprès de la jeune fille. En voyant son expression et sa posture de près, il comprit vite ce qui s’était passé pour qu’il la retrouve là. Il s’approcha et la prit dans ses bras. Il lui passa une main en caresse derrière la tête.


"Là… tout va bien, je suis là."

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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeDim 25 Sep 2011 - 1:20

"Zveltlana te voila!"

À son nom, la demoiselle fut contrainte de quitter l’état semi végétatif dans lequel elle s’était plongée pour fuir la réalité, mais le spectacle qui s’offrit à elle aussi tôt l’empêcha de bouger. Elle n’était pas effrayée, mais le surréalisme de la scène la stupéfia. Elle avait l’impression d’assister à une pièce de théâtre de type burlesque et elle n’osait inconsciemment pas interrompre ce qui se passait. Comme si son cerveau se souvenait trop bien de la dernière fois où elle était allée à un spectacle et qu’elle avait tout gâché en se précipitant au «secours» d’un des acteurs qui avait trop bien fait semblant de se blesser…. Évidemment, lorsqu’il se releva, la jeune femme réalisa que tout ce qui se passait devant elle était réelle. Encore une fois ce ne fut pas l’étrange couleur de la peau du musicien qui attira l’attention de la petite Canadienne- à croire qu’elle aimerait que tout le monde ait la même-, non, cette fois se fut sa drôle de façon de marcher.

Bien qu’elle ait assisté à la chute, l’idée d’une blessure n’avait pas, avant cette seconde, traversé l’esprit de la demoiselle. Mais une fois le chemin fait, cette idée s’installa confortablement dans son esprit et déclencha un état de panique tout autre que celui causé par sa perte de liberté. Avoir été dans son état normale avant cette scène, Lana se serait sans doute littéralement précipité vers le musicien pour s’assurer que tout allait bien, mais dans le cas présent, ce fut lui qui vint la rejoindre. Et pire encore, ce fut lui qui la prise dans ses bras pour la réconforté. À croire que c’était elle qui venait de débouler l’escalier, pourtant c’était évident que si les rôles avaient été inversés, non seulement la chute de Lana aurait été cent fois plus rocambolesque, mais il y a de fortes chances pour qu’elle n’ait jamais put se relever, elle.

Autant le fait de se retrouver dans les bras réconfortant du musicien plaisait à la demoiselle, autant elle dût se contraindre à rapidement les quitter. Chris avait peut-être dit que tout allait bien, mais ce bien ne devait certainement pas l’inclure et donc, il fallait que Lana évalue elle-même la situation. Elle commença par simplement se glisser un peu plus loin de lui pour pouvoir le passer en revue, mais à peine avait-elle relevé la tête qu’une grimace de douleur se peint sur son visage et qu’elle émit un petit sifflement de désapprobation. Rassurez-vous, c’était exclusivement de la compassion. Elle grimaçait comme si on lui désinfectait une vilaine plaie, mais c’était bien entendue la vue du sang et donc la possibilité que le musicien souffre qui la faisait déformer ses lèvres ainsi. Une fois la surprise de cette découverte passée, la jeune femme attrapa le menton de Chris du bout les doigts et le «contraint» à incliner légèrement la tête afin qu’elle puisse avoir une meilleur vue sur cette atrocité.

-Je te préviens tout de suite, si je dois te faire des points de suture, tu vas le payer cher…

Non, ce n’était pas méchant…Seulement l’idée de devoir faire mal à quelqu’un pour son bien…Elle trouvait ça ridicule et avait horreur de devoir le faire. De plus, elle voyait mal comment Chris pourrait le faire lui-même si besoin était… Évidemment, la partie parlant de paiement était extrêmement exagérée.

Ce ne fut qu’après une brève mine triste, durant laquelle toute l’empathie de Lana était parvenue à prendre le contrôle, que celle-ci secoua la tête et se leva. La chute, la drôle de démarche et le sang…Tout ça sentait une visite forcée à l’infirmerie…

-Je t’aiderais bien à te lever pour ensuite te traîner jusqu’à l’infirmerie, mais nous savons tous les deux que c’est impossible. Alors pour la première partie je promets de faire de mon mieux…Mais pour la seconde je compte sur ta collaboration, parce que tu diras ce que tu veux IL FAUT faire quelque chose pour «ça», dit-elle en pointant son œil. Et pour tout ce que je ne sais pas encore.

C’est drôle de voir comment il est facile d’oublier ses tracas lorsque les problèmes des autres nous sautent au visage. Et c’est encore pire quand il s’agit de ceux des gens que l’on aime. En ce moment, non seulement Lana avait oublié qu’elle était en pyjama dans un endroit «publique» - sans doute était-ce dût en partie au fait que Chris lui était vêtu…- et que quelques instants plus tôt, elle broyait du noir sur ses nouvelles conditions de vie.

-Décidément, il ne peut arriver de normal ici, soupira la jeune femme pour elle-même, zappant totalement le fait qu’habituellement elle se serait réjouie d’avoir une telle perspective d’avenir loin de la banalité.
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeMer 28 Sep 2011 - 11:39

Bien qu’il avait mal un peu partout à cause de la chute, et notamment à la cheville, Ils restèrent quelques instants collés l’un à l’autre, mais elle se dégagea quelques peut de son étreinte pour le regarder. L’expression faciale qu’elle affichait lui indiquait qu’elle n’appréciait pas la blessure qui s’était rouverte. Ce qui le contraignait à garder l’oil gaucher fermé, l’écoulement de sang était en partie abondant car cet endroit du visage est le plus sensible. Mais bon il s’en fichait, il savait que ça n’allait pas durer. Elle lui passa ensuite la main sous le menton et lui releva de la tête. Il était contraint de fixer le plafond, le temps qu’elle l’examine.

-Je te préviens tout de suite, si je dois te faire des points de suture, tu vas le payer cher…

Il esquisa un sourire avant de lui répondre

"Ah tu es bonne couturière? Ravis de l’apprendre"

Même dans un état pareil il fallait qu’il trouve le moyen de faire de l’humour. Ce n’était pas utile de s’affoler et d’appeler les urgences, il n’était pas non plus en train de mourir, et dans ces cas le le mieux est de dédramatiser la situation. Elle finit par le libérer de sa douce emprise et se releva ensuite.

-Je t’aiderais bien à te lever pour ensuite te traîner jusqu’à l’infirmerie, mais nous savons tous les deux que c’est impossible. Alors pour la première partie je promets de faire de mon mieux…Mais pour la seconde je compte sur ta collaboration, parce que tu diras ce que tu veux IL FAUT faire quelque chose pour «ça», Et pour tout ce que je ne sais pas encore.

Il émit un soupir avant de relever la tête vers elle. Il s’était préparé à cette réponse.

" C’est gentil de vouloir de m’emmener las bas, mais tu doutes bien que je te répondrai quand même non. Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Et à vrai dire j’ai déjà passé deux ans dans le coma par ce que je me suis prit la quasi-totalité du plafond d’un manoir sur la figure. Alors cette petite coupure à côté…"

Il prit appui sur le sol et sur sa jambe valide pour se relever à son tour. Mais il dut quand même s’appuyer sur le mur pour garder l’équilibre.

"Les centres de soins de toute manière j’en ai une sainte horreur, les médecins essaient à chaque foi de faire des études sur mon cas… ça me donne l’impression d’être un morceau de viande pour des vautours, je fais pas confiance à ces gens-là"

C’était bien le seul type de personne contre lequel il avait une dent, les médecins. Il était allé très peu de fois a l’hôpital, à chaque fois les médecins lui faisait une thérapie, elle lui paraissait un peu poussée pour ce qu’il avait, avec des prises de sang à répétition. Le fait d’avoir un de ses parents qui est PDG de grands laboratoires de recherches il savait pertinemment pourquoi les médecins agissaient comme ça sur lui.

"Ça va aller, c’est juste la routine je t’assure… en revanche ce qui me préoccupe c’est de savoir ce qui t’es arrivé pour que je te coure après"

Il avait déjà sa petite idée sur la question mais ce n’était qu’une supposition à laquelle il n’était pas sûr, donc le mieux dans ces cas-là c’est de demander.
Il regarda ensuite l’escalier. Il allait avoir du mal à remonter jusqu'à la chambre, la demoiselle lui avait dit qu’elle l’aiderait du mieux qu’elle pût, mais il n’était pas sûr que même en faisant son maximum pour l’alléger, qu’elle parviendrait à soutenir 90 kilos bien longtemps. Bon… après tout il en avait vu d’autres ce n’était pas une épreuve insurmontable. Il fit à peine deux pas quand sa jambe lâcha de nouveau. L’envoyant de nouveau par terre à genoux. Une grimace de douleur apparut sur son visage il essuya ce dernier d’un revers de la main, mais au vu de l’abondance quelques secondes après ce geste n’avait servi à rien… il émit un soupir d’agacement.


"Bon puisque je ne peux pas tenir sur deux jambes… plan B."

Si deux jambes ne sont pas suffisantes pour soutenir un homme, alors la solution pour avancer sans trop souffrir c’est d’avoir quartes pattes. C’est donc pourquoi il se métamorphosa en tigre. Il avait déjà un peu plus d’appuis et souffrait un peu moins. Il leva la tête vers la jeune fille afin de savoir ce qu’elle en pensait.
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeMer 26 Oct 2011 - 14:44

Un plafond? Un plafond… Lana aurait bien voulu relever ce que venait de lui dire Chris, mais ce qu’il dit ensuite la contraignit momentanément au silence. Un morceau de viande? Des vautours? Lana mit quelques secondes à comprendre pourquoi Chris ne faisait pas confiance aux médecins et autres hommes de sciences, à croire que c’était impossible pour elle de garder en tête que le musicien n’était pas quelqu’un que l’on pouvait qualifier de «normal», outre le fait qu’il soit célèbre, évidemment. Lana pouvait comprendre que Chris n’aime pas les centres de soin, elle-même ne les portait pas dans son cœur. À chaque fois qu’elle y entrait, elle se sentait automatiquement affaibli et nauséeuse et ce sans compter toute la souffrance que lui imposait la vue de gens souffrant physiquement. Mais tout de même… Quand elle devait y aller, elle y allait. Ne serait-ce parce que son instinct primitif de survie la poussait à se soigner quand elle en avait besoin.

«Je t’assure». Et bien, elle n’était pas rassurer du tout. Et le voilà qui change de sujet. S’il voulait jouer à cela, d’accord, Lana répondrait à sa question, mais qu’il le veuille ou non, elle irait chercher au moins de quoi soigner son œil. Le temps qu’elle construise sa réponse, le corps du musicien c’était transformé. La voilà de nouveau qui allait tenir la discussion avec un animal. Oui, Chris avait bien fait de se transformé, elle ne nierait pas que ce serait utile côté déplacement, mais pour ce qui est de la conversation par contre…

-Est-ce que je dois prendre pour acquis que si je décide d’aller faire un tour à l’infirmerie tu ne pourras pas argumenter? Demanda-t-elle sans réellement espérer de réponses pour ensuite entamer l’ascension. Sinon, pour ce qui est du «pourquoi je suis ici», c’est tout bête, rigola-t-elle. J’ai fait un cauchemar et quand je me suis réveillée dans une chambre qui n’est pas la mienne, j’ai paniquée, comme une petite fille.

Arrivée au palier, Zveltlana ralentit et finit même par s’arrêter en jetant un coup d’œil à son compagnon de voyage. Elle ignorait à quel point il souffrait et s’il avait besoin d’une pose ou non. Elle regarda l’immense félin qui se déplaçaient à ses côtés en posa une main sur son énorme crâne. La différence de corpulence la frappa de plein fouet, heureusement que sous toute cette fourrure se trouvait un musicien et non une réelle bête féroce. Sa douceur lui rappela l’une des peluches qui l’attentaient sagement dans sa chambre au Canada. Cette pensée la fit sourire, une réaction entre la joie et la peine.

-Ce qui est encore plus bête, c’est que même si je suis une «grande fille», en ce moment j’ai très envie de me retrouver dans mon salon, allongée sur le canapé, la tête sur les genoux de ma mère et de me faire réveiller par mon père qui descend les escaliers en panique en criant à tue-tête que sa fille a disparue parce qu’il serait entré dans ma chambre sans permission et aurait trouvé un lit vide.

Cette pensée fit légèrement rigoler la petite canadienne qui reprit finalement sa route en direction de l’infirmerie. Que Chris le veuille ou non, il ne l’empêcherait pas d’aller chercher ce dont elle aurait besoin pour soigner sa blessure de guerre. Ni l’humain, ni l’animale ne pourrait la trainer de force jusqu’à la chambre. Habituellement, elle serait à sa merci et ne se débattrait que pour le plaisir, mais comme il était blessé, il serait facile de lui tenir tête peu importe sa forme. Oui, même l’énorme chat ne l’intimiderait pas dans l’état actuel des choses.

-Je promets de ne pas te traiter comme un morceau de viande ou une découverte scientifique inespérée. Parce que, que tu viennes avec moi ou non, je compte bien faire quelque chose pour ton œil. Oui je sais, je suis aussi têtue, voir plus encore, qu’une mule. Mais je te rassure, j’ai une tonne de qualités pour compenser mes défauts, précisa-t-elle en souriant.

Intérieurement, Lana espérait ne pas tomber nez à nez avec un alter ego astral. Elle se doutait bien, maintenant qu’elle savait davantage de quoi il s’agissait, que certain pouvait être très… Comment dire… Particuliers? Et puis zut! Ces amis imaginaires sortent justement de l’imaginaire d’un enfant, alors ils pouvaient ressembler à n’importe quoi. Et même si Zveltlana n’était pas de ces gens aux mille et une phobies, dans un endroit surnaturel, la nuit, certaines rencontres d’ordinaire anodines peuvent se révéler très effrayantes.
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeLun 31 Oct 2011 - 3:27

-Est-ce que je dois prendre pour acquis que si je décide d’aller faire un tour à l’infirmerie tu ne pourras pas argumenter? Sinon, pour ce qui est du «pourquoi je suis ici», c’est tout bête,. J’ai fait un cauchemar et quand je me suis réveillée dans une chambre qui n’est pas la mienne, j’ai paniquée, comme une petite fille.

Il écarquilla les yeux. Touché. Elle avait vu juste, sous cette forme il lui était impossible de répondre verbalement. Bien sur il pourrait lui faire comprendre par d'autre moyens, mais au vu du corps qu'il avait actuellement il préférait plutôt se rendre a l'évidence plutôt que de lui barrer la route ou d'émette un grognement de mécontentement, et dans quel cas il avait peur que ca soit mal interprété. il se contenta de baisser la tête en signe, d'approbation.
Il revint ensuite sur le pourquoi du comment il lui avait courut après. Effectivement déjà d'une part les cauchemars pouvaient être une source de profonde inquiétude. Surtout en plein réveil ou l'on est loin de chez soit, il avait tendance a oublié qu'il avait passé leur première journée et c'étaient rencontrés il y avait seulement plusieurs heures. Et le destin les avait un peu plus rapprochés. Il sentit alors quelque chose se poser sur le sommet de sa tête. Quand il releva ses yeux il aperçu que le jeune demoiselle était venue près de lui et qu'elle avait posée sa main. Il frotta ensuite sa tète contre cette main douce, comme pour lui faire comprendre qu'il la remerciait de ce qu'elle faisait pour lui bien qu'il jugeait que ce n'était pas utile


-Ce qui est encore plus bête, c’est que même si je suis une «grande fille», en ce moment j’ai très envie de me retrouver dans mon salon, allongée sur le canapé, la tête sur les genoux de ma mère et de me faire réveiller par mon père qui descend les escaliers en panique en criant à tue-tête que sa fille a disparue parce qu’il serait entré dans ma chambre sans permission et aurait trouvé un lit vide.

Il essaya d'imaginer la scène. Bon ne connaissant pas lesdits parent il du se les inventés mentalement. Il voyait très bien ou plutôt il pensait voir très bien ce que ce cela aurait pu donner, et du fait cela faisait très humoristique. Le contact avec sa main s'arrêtait, elle commençait a monter l'escalier. Il s'avança prudemment a son tour et gravi quelques marches. Une faible douleur chronique le lançait dans sa jambe... euh dans sa patte arrière... rahhh ce que c'était troublant ! il ne savait plus vraiment se qualifier dans ses moments la. Au prit de quelques efforts ils parvint a rejoindre la quebecquoise au sommet. Son corps tremblait légèrement a force de ressentir la douleur quand il marchait. mais il n'avait pas a s'en plaindre ca aurait été pire sous forme humaine. au moins la il pouvait se mouvoir sans souffrir grandement. Son œil était toujours ferle pendant le sang en coulait, et laissait quelques petites taches sur son passage.

-Je promets de ne pas te traiter comme un morceau de viande ou une découverte scientifique inespérée. Parce que, que tu viennes avec moi ou non, je compte bien faire quelque chose pour ton œil. Oui je sais, je suis aussi têtue, voir plus encore, qu’une mule. Mais je te rassure, j’ai une tonne de qualités pour compenser mes défauts.


[i]Il acquisa de nouveau d'un signe de la tête. c'était bien d'avoir du caractère au moins cela montre que l'on sait ce qu'on veut. Mais quand aux défauts il en avait pas vu énormément depuis leur rencontre. Il y avait juste le fait qu'elle était maladroite mais a part ça rien de grandement notable. Bon si elle était farouchement résolue a y aller, il préférait la suivre, ou plutôt lui ouvrir la voie, hors de question qu'elle se promène toute seule dans les couloirs sombres a une heure aussi tardive, les mauvaises rencontres son fréquentes a cette heure la. Il passa alors devant elle et s'arrêta au niveau de l'encadrement du couloir. Il lui fit comprendre qu'il passait devant. Sur quoi il pivota et engagea la marche dans le couloir. Les premiers pas ne furent pas trop durs, mais cela se corsa ensuite. Cela a devait de plus en plus difficile de mettre une patte devant l'autre sans avoir cette lancinante a la patte arrière. Ses oreilles étaient baissées, chose qu'il ne s'était pas rendu compte puisque il n'utilisait que très peux cette forme.

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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeMar 22 Nov 2011 - 20:52

Monsieur voulait passer devant? Si cela pouvait lui faire plaisir, Lana n’allait pas s’y opposer. Du moins, elle ne comptait pas le faire jusqu’à ce qu’elle se retrouve derrière un immense tigre vert. Elle avait l’impression de se retrouver dans un de ces reportages sur la vie de la faune africaine et sa vision des choses était des plus ridicules. En effet, Lana s’imaginait être une de ces charmantes impalas sans défenses avec comme seule chance de survie ses petites gambettes maigrichonnes. Et que faisait cette petite idiote d’impala? Rien de moins que la chose la plus stupide pour elle : suivre un prédateur. Bon d’accord, CE prédateur ne représentait pas une menace, mais au premier regard ce n’est pas ce qu’il y a de plus évident.

En observant plus attentivement, la demoiselle ne put s’empêcher de remarquer que les oreilles du gros chaton vert étaient plaquées contre sa tête. Ha! Elle savait bien qu’il avait mal. Si les femmes avaient tendances à se plaindre à la moindre occasion, l’orgueil mâle était tout aussi désagréable. Zveltlana garda ses commentaires pour elle, mais elle félicita son embêtant défaut «tête de mule et compagnie» de lui avoir permis de traîner un blessé inavoué dans un endroit pour le soigner. Ou du moins tenter de le faire… Oui, tenter.

-Il y a pire que de trainer dans un endroit bizarre la nuit…J’en suis sûr. Comme euh…

Non, Lana ne s’était pas mise à parler pour se rassure, car elle était loin d’avoir peur. Au contraire, elle ne craignait pas le noir, elle adorait ça- sauf lors d’orage. Mais dans le cas présent, c’était plutôt pour passer le temps. Ai-je déjà dit que Lana avait horreur du silence forcé? Non? Je croyais pourtant que ce serait évident. La connaissant…

La petite Canadienne se mit donc à réfléchir à ce qui pourrait être pire. Elle aurait bien commencé en disant qu’elle pourrait être à moitié nue, mais…. D’ailleurs, lorsque ses pieds quittèrent le tapis pour glisser sur du carrelage froid, elle ne put réprimer un frisson. Mais elle ne resta pas sur sa faim, Lana n’aurait aucun problème à trouver d’autres choses plus désagréable que de se promener dans un endroit bizarre la nuit sous un silence forcé. Après tout, la jeune femme était passée maître dans l’art de dresser des listes de chose désagréables et ou inutile.

-Faire du vélo avec une crevaison, se faire arroser par un autobus qui roule dans une flaque d’eau pas très propre, entendre un pseudo fan ayant une voix horrible qui chante à tue-tête sa chanson préférée, être encerclé pas des bébés en pleur sans rien pouvoir faire pour les calmer ou pire encore. On pourrait être chacun de notre côté.

Oui, Lana préférait être coincé dans cet endroit bizarre et y errer la nuit avec un interlocuteur muet, plutôt que de subir quoi que ce soit faisant partie de la liste qu’elle venait d’énumérer. Tout à coup, sans demander l’avis de leurs propriétaires, les pieds de la demoiselle cessèrent de lui obéir. Une sorte de grève générale de la partie inférieure de son corps la força à s’arrêter. La raison de ce blocus inattendu se fit bien vite connaitre, ou plutôt, une partie de cette raison se fit sentir. Une chose à la fois rugueuse et humide(?) glissa le long de sa jambe gauche, mais pas dans le sens logique qu’entraîne la gravité, non, cette chose remontait le long de sa jambe. Cette sensation était si étrange que Lana n’osa pas tout de suite baisser les yeux, bien qu’elle lui ait arraché un long frisson plaintif de dégout. Mais à la seconde où cette chose rugueuse et humide commença à s’enrouler sournoisement autour de sa cuisse en se hissant sous son pyjama, la petite Canadienne poussa un petit cris en baissant la tête.

C’est pas vrai!

-Pas de panique, pas-de-pa-ni-que, tenta de s’auto rassurer la jeune femme.


Non pas que Lana soit particulièrement effrayée par les serpents,- parce que oui, cette chose rugueuse et humide qui s’était payée un voyage sur son corps était bel et bien un serpent- parce qu’en fait, mis à part de se retrouver seule dans une étendue d’eau profonde ou les orages, elle n’avait pratiquement peur de rien. Seulement, des serpents au Québec, on n’en voit pas tous les jours. Ou si c’est le cas, c’est qu’on passe sa vie dans les magasins d’animaux ou les parcs animaliers et ce n’était pas son cas. Et donc, de subitement se retrouver avec un serpent qui s’enroule à sa cuisse comme si c’était un arbre, ce n’est pas ce que l’on peut qualifier de situation relaxante.

-Ce n’est pas un vrai, non… Non, ce ne doit pas être un vrai, il n’est p-p-p-pas… Tabarnack! T’es tout froid, sort de là câliss!

Lana était toute crispée, les mains se serrant et se desserrant frénétiquement de chaque côté de ses hanches. Elle n’osait pas le toucher, de peur de lui faire peur. Elle essayait de se convaincre qu’il n’était pas un vrai serpent, juste l’ami imaginaire d’un accroc des reptiles, mais même si c’était le cas, il ne valait mieux pas le chercher. Réel ou pas, Lana n’avait pas envie de tenter le diable. Quoi? Si on vous proposait de vous laisser mordre par quelque chose de PEUT-ÊTRE pas réel, vous essayeriez? Mortel ou pas, cette éventuelle morsure pouvait être douloureuse. Et Lana, la douleur, elle n’aime pas.

-CHRIIIIIIISSS!!!

Lana n’avait pas voulu crier, mais le serpent avait su choisir le moment pour la chatouiller avec sa langue. Elle ferma fortement les yeux, comme si cela pouvait aider…. Et serra fortement les poings pour se retenir d’attraper ce vicieux ami imaginaire et le balancer contre le mur avec tout le manque de délicatesse dont elle était capable.

Au secours….
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeSam 26 Nov 2011 - 0:55

-Il y a pire que de trainer dans un endroit bizarre la nuit…J’en suis sûr. Comme euh…

Ah ? Il attendait la suite, il avait du mal pour sa part à imaginer quelque chose de pire justement, a par peut être perdu le contrôle de ses pouvoirs sur scène. Et révélé sa nature au public, mais ça elle devait le savoir, il lui en avait fait part un peu plus tôt. Ils arrivèrent dans une partie du couloir non tapissée

-Faire du vélo avec une crevaison, se faire arroser par un autobus qui roule dans une flaque d’eau pas très propre, entendre un pseudo fan ayant une voix horrible qui chante à tue-tête sa chanson préférée, être encerclé pas des bébés en pleur sans rien pouvoir faire pour les calmer ou pire encore. On pourrait être chacun de notre côté.

Bof a vrai dire, pour lui cela était plus une forme d'amusement qu'autre chose, la vie lui avait appris à ne plus se prendre la tête et rire de chaque situation quelque peut embarrassante, toujours faire une blague sur le problème en question pour détendre l'atmosphère et pour montrer qu'une situation imposée ne pose aucune contrainte. Quoique pour les bébés effectivement c'est peut-être un point un peu plus lourd que les autres. Seul le dernier point attira véritablement son attention. Être chacun de son coté... serait-ce désormais possible maintenant. Supporterait-il d'être séparé d'elle ? La réponse était résolument non. Il s'était vraiment trop attaché à elle. Mais il savait que le jour où ils retrouveraient la liberté, il devrait repartir sillonner les scènes du monde avec le groupe. Et bien qu'il lui ait promis de l'emmener avec lui, elle ne pourrait pas venir en permanence, d'après ce qu'il avait compris elle était encore chez ses parents, et ils étaient très attaché à elle. Rien que le fait qu'ils sortent ensemble, ne leur plairait pas du tout. Et en plus ce dont'il était et son job n'arrangerait pas les chose. Ah au moins de son côté c'était plus simple, a part le groupe il y avait bien longtemps qu'il n'avait plus de famille.

Leur objectif en lui-même était presque atteint, la porte de l'infirmerie, ça serait sa seconde visite dans la même journée mais là cette fois c'était pour lui, et à contrecœur en plus. Il avait une grande résistance à la douleur, alors ce n'était pas ce qu'il avait là qui allait le tuer. Mais leur parcours fut arrêté par un cri qu'avait poussé la canadienne.


-Pas de panique, pas-de-pa-ni-que

Il se retourna pour voir ce qu'il se passait. Il constata que le jeune demoiselle avait un problème d'écailles sur le dos, ou plutôt sur la jambe en fait.

-Ce n’est pas un vrai, non… Non, ce ne doit pas être un vrai, il n’est p-p-p-pas… Tabarnack! T’es tout froid, sort de là câliss!

C'était la seconde fois de la journée qu'il l'entendait jurer. Il ne voyait pas trop quoi faire pour la sortir de là. Il n'avait d'une part jamais vu de serpent d'aussi près, et d'un autre côté, n'avait pas tellement la forme idéale pour faire quelque chose d'efficace et de totalement sécurisé. Et même en prenant forme humaine il ne tenait pas debout donc il n'aurait servi encore plus à rien. Voyons que faire...

-CHRIIIIIIISSS!!!

Bon là au moins il n'y avait pas à réfléchir, cet appel signifiait clairement qu'il devait se résoudre à trouver une solution efficace... mais n'étant pas très callé en serpent... oh et puis zut, il n'y avait pas d'autres moyens.
Il marcha tout doucement en direction du reptile, en le fixant sans le perdre du regard, comme le fassent les prédateurs en chasse. Il voulait donner l'impression à ce sang froid qu'il avait affaire à un véritable tigre, et faisait tout pour agir comme. Dans ces cas la seule l'intimidation pouvait fonctionner, au moins s'il attaquait il s'en prendrait à lui et non pas a la jeune fille. Il était tout près mais le serpent n'avait pas bougé de son emplacement. Il espérait que Lana ait suffisamment confiance en lui pour qu'elle le laisse faire sans intervenir. Le reptile remarqua enfin sa présence et tourna la tête dans sa direction. Notre Homme-félin se mit à grogner sur la bestiole. Cete dernière se dressa un peu plus. Il leva une patte et alla tâter le corps du serpent. La réaction ne se fit pas attendre, il eut juste le temps de l'enlever pour éviter une morsure. Dans un sens il ne voulait pas le blesser, certes Lana n'aimait pas ça mais il était quasi sûr qu'il s'agissait là d'un AEA particulièrement hostile... Bien soit... il n'y avait pas trente-six solutions pour l'enlever de là en douceur... Il reposa de nouveau sa pate sur le serpent, cette fois il ne l'enleva pas et se fit mordre. La douleur était cuisante, il en rugit tellement cela lançait. Les crochets était resté plantés dans sa chair. Le serpent désormais inoffensif, Se déroula alors de la jambe de la jeune fille. Et glissa sur le sol. Il siffla d'un air furieux avant de s'en aller en ondulant sur le carrelage dans la pénombre du couloir. La partie était gagnée. Mais à quel prix. Il fit demi-tour et tenta de reprendre la direction de l'infirmerie. Il fit quelques pas titubant avant de s'écrouler par terre. Son corps était agité de tremblements et de convulsion ses griffes sortaient et se rétractaient sans qu'il puisse les contrôler. Il savait que le venin de serpent se rependait très vite dans le corps. Il n'avait aucune idée de s'il était mortel ou non. Il ne s'était jamais senti aussi mal en point de sa vie. Voilà ce qu'il pouvait y avoir de pire à trainer dans un endroit bizarre la nuit.
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeVen 16 Déc 2011 - 1:54

Quand la jeune femme reprit assez de contenance pour se concentrer, elle sentit son corps se tendre. Elle n’aimait pas ce qu’elle voyait. Depuis quand Chris avait l’air aussi…. Euh… Animal? Bon d’accord, il ressemblait à un tigre, mais jamais Lana n’avait réussi à oublier que sous toute cette fourrure, c’était un humain comme les autres. Cependant, elle était forcée d’admettre que de voir cet immense félin s’approcher d’elle avec une attitude aussi prédatrice ne la laissait pas tout à fait indifférente. Puis, elle ignorait si c’était à cause du frottement désagréable que lui occasionnait le mouvement du serpent ou le grognement soudain du musicien, Lana ne put empêcher ses jambes de trembler. Ce tremblement cessa à la seconde où la patte de Chris vint se poser sur le reptile.

*Mais t’es malade!?Il va te mordre!*

Et comme de fait, le serpent tenta sa chance. Quand elle vit sa mâchoire se refermer dans le vide, la petite canadienne sentit son cœur rater un battement. Il avait eu chaud! Il aurait pu se faire mal, peut-être même que ce serpent était dangereux… La jeune femme s’apprêtait même à lui remonter les bretelles et lui demander d’arrêter de faire ça- oui elle l’avait appelé à l’aide mais elle commençait à regretter…- cependant il la devança en répétant le geste. Cette fois le serpent ne se fit pas prier et l’attaqua avec une vitesse de réaction impressionnante. Au moment où les crocs du reptile se plantèrent dans la chaire du musicien et où ce dernier poussa un rugissement assez effrayant – n’ayons pas peur des mots-, Lana l’accompagna en poussant un cri de panique. Elle n’avait pas été effrayée par la réaction du musicien, seulement par la morsure.

-Oh mon dieu…Oh mon DIEU! S’exclama bêtement la jeune femme, sur le point de devenir hystérique.

Un frisson de dégoût la traversa lorsque son assaillant se laissa glisser le long de sa jambe. C’était définitif, elle détestait ces choses désormais.

-Wash, wash dégueu, c’est juste tr- Oh mon dieu! Se répéta la jeune femme en voyant le grand félin s’écrouler.

Ce n’était pas possible d’avoir autant de poisse. À quel point elle devait être maudite pour que ça malchance soit contagieuse? Zveltlana se précipita vers son héro attitré et se laissa tomber à genoux près de lui. Elle lui caressa le visage, essayant de calmer ses tremblements, mais après quelques fractions de secondes ses mains se retrouvèrent sur la patte blessée. Elle souleva l’immense paluche- constatant à quel point elle pouvait être lourde- et son regard s’accrocha sur les crochets bien encastrés dans leur victime. Elle papillonna des cils, complètement perdue. Ou plutôt en pleine réflexion. Elle cherchait quoi faire et aussi stupide que puisse être l’être humain, la première chose qui lui vint en tête est une scène d’un film portant sur les serpents…. La jeune femme devint blême lorsque son esprit pris conscience de ce qu’elle devait faire, mais elle ne fit que secouer la tête avant de se mettre à l’œuvre.

-Pardon, s’excusa-t-elle d’avance avant d’extraire le plus rapidement et délicatement possible les crochets du reptile qu’ils avaient rencontré.

Aussi tôt que le second tomba au sol, les lèvres de la canadienne vinrent se poser sur la plaie. Dégoût, oui c’était dégoûtant, mais ce n’était pas le moment de se plaindre… Lorsque le goût âcre du sang souillé empli sa bouche, la jeune femme ne put s’empêcher de se détacher du musicien et de tout recracher. Elle plaignait déjà celui qui ramasserait tout ça… Lana revint à la plaie en appuyant sur les pourtours. Comme du venin s’en écoulait encore, elle reprit son rôle de sangsue et encore une fois elle recracha le tout plus loin. C’était épouvantablement écœurant comme goût. Elle poursuivit ce manège jusqu’à ce qu’il n’y ait que du sang claire qui s’écoulait de la morsure. Dès que la dernière gorgée de sang contaminé fut recrachée, Zveltlana attrapa son col et se frotta vigoureusement la langue. Venait-elle vraiment de sucer la patte d’un tigre? Venait-elle vraiment d’aspirer du sang et du venin pour les recracher par terre? Oui et elle se répugnait légèrement.

-Je… Ne bouge pas!

La jeune femme n’avait pas haussé le ton, mais ce dernier avait été sans appel. Il ne laissait clairement pas place à discussion. Elle se leva maladroitement et couru jusqu’à l’infirmerie. Tout en se frottant inlassablement la langue, la jeune femme fouilla un peu partout ne sachant pas trop quoi prendre. Puis, pressée par le temps – impatiente de retourner auprès du musicien- Lana finit par simplement tout rafler le contenu d’un comptoir. Les mains pleines et donnant l’impression d’être plus gauche que jamais, elle s’empressa de rejoindre son sauveur. Elle se laissa de nouveau tomber à genoux en évitant soigneusement tout ce qu’elle avait recraché et éparpilla son butin devant elle. La première chose qu’elle repéra fut la bouteille de désinfectant, elle s’en empara rapidement et attrapa l’une des lingettes qu’elle avait ramenée.

-Tu me mords pas, hein? Lui demanda-t-elle plus pour s’assurer qu’il était conscient que par crainte en débouchant le contenant pour ensuite en verser sur la lingette.

Elle regarda la morsure un moment, puis y appliqua ce qu’elle tenait en grimaçant. Elle qui avait le désinfectant en horreur, la voilà maintenant qui utilise cette arme contre quelqu’un d’autre… Quelle ironie! Elle essuya soigneusement la plaie et tout le sang qui s’était glissé dans le poil du félin. Sans s’en rendre compte, la jeune femme avait sorti la langue. Elle était incapable de tolérer le goût qui s’y était imprégné… Une fois la patte bandée convenablement, Lana plaqua une main sur son visage en ramenant sa langue dans sa bouche. Un sentiment horrible venait de s’emparer d’elle. Le peu de maîtrise de soi qu’elle avait su conservé les premiers instants venait de s’envoler et un véritable puzzle d’émotion venait de déferler sur elle. La peur, l’inquiétude, la colère aussi, ainsi que le remord. Elle avait peur que quelque chose de grave se passe et qu’elle ne puisse rien faire, tout comme maintenant. Elle était inquiète vis-à-vis l’état du musicien. Puis, elle était en colère contre l’inconnu qui s’était imaginé un ami aussi… Aussi traitre et mal commode. Mais par-dessus tout, elle s’en voulait à elle-même d’être aussi «porte malheur» et d’avoir causé cette rencontre entre lui et le serpent. ( Ah bon, moi je m’en veux pas du tout...) Elle finit par retirer sa main se son visage et alla se blottir contre le flanc du félidé. Ses mains s’empressèrent d’aller se dissimulé dans sa fourrure et son menton se posa le plus près possible de l’immense animal.

-Comment tu t-…

Lana avait chercher à briser le silence et par la même occasion savoir comment se sentait l’artiste, mais elle s’était rappeler que sous sa forme féline, il ne pouvait pas parler. Et ce n’était pas sous sa forme humaine qu’il arriverait à faire le chemin jusqu’à la chambre… Pas très pratique cette situation pour faire la conversation…

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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeJeu 22 Déc 2011 - 16:27

Les secondes passant lui paraissaient des heures entières, la douleur de la morsure avait pris le pas sur ses sens. La tête lui tournait comme si il était saoul, sans compter que sa vision se troublait petit à petit. Si cette fois il ne mourrait pas il serait un miraculé des cieux. C'était déjà une grande chance d'avoir survécu en se prenant les décombres d'un manoir en feu sur la figure. Donc cette fois-la le prix était de deux mois de comas et d'une balafre l'oeil . Mais parviendrait-il à survivre à l'empoisonnement ? Bien que sa vision était floue il vit une ombra passé devant ses yeux et se mettre à sa hauteur. Il savait très bien à qui elle appartenait. Entre les douleurs et les convulsions il sentit la main de Lana sur son visage. C'était agréable, au moins elle l'accompagnerait pour son départ. Il aurait aimé que les choses se passent autrement mais vu la situation et son état, il préférait que ce ne soit lui qu'elle. Il sentit la main de la jeune fille glisser le long de sa patte et arriver au niveau de la blessure

-Pardon

Il n'y avait pas là de raison de s'excuser, il savait les conséquences de cette action et assumait pleinement son choix. C'était plutôt à lui d'être désolé de ne pas avoir trouvé d'autre moyens pour enlever cette immonde créature de sa jambe. En fait il comprit bien vite pourquoi elle avait dit ça, l'instant d'après il sentit les crochets quitter sa chair cela lui déclencha un faible rugissement de douleur; une larme perlait au coin de ses yeux. L'intention était délicate mais malheureusement le venin avait déjà commencé à se rependre dans ses veines. C'est qu'il se passa quelque chose auquel il n'aurait jamais pensé. Elle avait appliqué ses levers contre la blessure et commença à sucer son sang... en réalité non, c'était le venin qu'elle retirait. Il entendit ensuite une gerbe d'éclaboussure signifiant qu'elle recrachait tout. Erk! "Mais elle est complètement folle ! c'est un truc du cinéma ça!" Il avait un doute sur l'efficacité de l'opération, le venin se rependait plus vite qu'on ne le disait. Ça il l'avait appris de son père, vu qu'il était le directeur de la plus grande société de labo mondiale en recherche biologique. elle répéta l'action plusieurs fois avant de s'arrêter enfin. vrai dire il trouvait la sensation très désagréable. mais il n'avait pas à se plaindre cela devait être cent fois pire de son coté à elle. Cette fille était vraiment une héroïne à ses yeux.

-Je… Ne bouge pas!

Le ton qu'elle avait employé était direct mais ni énervée ni calme. Et il ne comptait pas allez à l'encontre quand bien même il l'aurait voulu il se sentait top faible pour tenter de se relever, la sensation d'affaiblissement s'était stoppée, tout comme les convulsions le venin n'était plus entrain d'agir dans son corps mais il n'était pas en grande forme pour autant. Sa silhouette disparut alors de son champ de vision. Elle... elle s'en allait ? non ce n'était pas son genre ! Il avait confiance en elle ça c'était certain et de plus il l'aimait et surtout âpres ce qu'elle venait d'accomplir.

-Tu me mords pas, hein?

Il fit faiblement "non" de la tête. Pour un peu il aurait presque trouvé ça humoristique. Elle appliqua ensuite un coton empli de produit désinfectant, celui-ci lui arracha un tremblement... là cela laissait montrer qu'il avait mal. Une fois la plaie désinfectée elle banda soigneusement la patte blessée, cette fois il était sauf. Il ne la remercierait jamais assez pour tout ce qu'elle venait d'accomplir. Donc oui Il était un miraculé des cieux. Pour la seconde fois de sa vie il avait côtoyé la mort de près... mais il y a un adage qui dit : jamais deux sans trois... espérons pas !
Elle disparut de nouveau de son champ de vision mais elle ne s'en allait pas loin, en effet elle alla se blottir contre lui en cachant ses mains dans sa fourrure.


-Comment tu t-…

Ah oui ça posait problème au niveau di dialogue, vu qu'il ne pouvait parler. Dans l'état actuel des choses il se sentait quelque peu affaibli mais dans l'ensemble ça allait... alors maintenant comment lui faire comprendre ça... ah ! idée ! Il releva la tête et alla la frotter tout doucement contre l'épaule de la petite canadienne. En émettant un léger ronronnement. Cela voulait dire que d'une part il la remerciait de l'avoir sauvé, et que cela pouvait aller. Bah quand on ne peut pas parler on communique avec les moyens du bord ^^
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 19:28

La jeune femme détestait le silence, surtout qu’à cet instant il était très problématique. Lana ne pouvait attendre, elle ne savait pas ce qu’elle attendait, mais elle ne pouvait rien faire d’autre pour le moment. Il était hors de questions que Chris ne se remette sur ses pattes maintenant, il fallait être sûr qu’il aille assez bien pour faire le trajet jusqu’à la chambre avant de tente quoi que ce soit… Mais qu’est-ce que c’était désagréable cette attente silencieuse! Tant et si bien que lorsqu’un petit vrombissement si fit entendre, Lana ne put que sourire. C’était un véritable soulagement. Ce ronronnement agissait comme une sorte de réponse rassurante à défauts de mots. La demoiselle se redressa alors et envoya l’une de ses mains caresser le cou de l’immense chat.

-J’adore t’entendre ronronner, lui confia-t-elle avant de se pencher légèrement vers lui.

Avec ce fichu serpent, elle en avait presque- et oui, presque- oublié l’œil blessé du musicien. Ce n’était pas très beau à voir, mais Lana savait qu’elle ne pouvait pas s’en occuper maintenant. Déjà que Chris ne serait pas très habille sur ses pattes, elle n’allait quand même pas le priver de l’usage de son œil. Certes, cet œil était blessé, mais c’était toujours mieux que de ne pas pouvoir l’utiliser du tout. Ainsi, la petite canadienne se contenta de se saisir d’un coton et de l’imbiber de désinfectant.

-Quand ma mère essaye de m’approcher avec un de ces truc, je m’enfui en courant, lui raconta la jeune femme en commencent à nettoyer le sang qui s’écoulait de l’organe blessé. T’as eu de la chance dans la cuisine, si j’avais été en mesure de me lever toute seule, tu aurais eu à me poursuivre jusqu’à épuisement pour me soigner

Lana ne put s’empêcher de grimacer en imaginant ce que pouvait ressentir Chris sous la torture qu’elle était en train de lui faire subir. Une chance qu’il était plus silencieux qu’elle, car s’il s’était plaint autant qu’elle pouvait le faire quand sa mère cherchait à la soigner, elle se serait repentit toute sa vie de lui avoir fait mal, même si ce mal était nécessaire…

-J’espère arrêter de te porter la poisse, sinon on va trouver le temps long, ne put-elle s’empêcher de penser à voix haute lorsqu’elle en eut fini avec l’œil du musicien. Si ça continue, je vais finir par préférer les chats aux chiens, blagua-t-elle ensuite en se souvenant de sa réaction lorsque Chris s’était transformé devant elle pour la première fois.

Pour se faire «pardonner« de l’avoir qualifié de chat, Lana déposa un baiser sur le museau de l’immense tigre qu’elle soignait. Puis, elle rassembla ce qu’elle avait si délicatement laissé tomber dans l’urgence et commença à réfléchir sur le «comment» transporter tout ça jusqu’à la chambre sans tout faire tomber.

-Quand tu te sentiras près, je crois qu’il serait temps de retrouver la chambre… moi j’ai rien contre les planchers remarques, mais je ne crois pas que ce soit raisonnable que tu restes couché là.

Sur ce, elle l’encouragea d’une caresse sur le crâne et ramassa son fouillis avant de chercher à se lever sans échapper son fardeau. Rien ne tomba, mais la petite Canadienne se demanda si elle saurait garder tout son butin jusqu’à la chambre… Transporter autant d’objet de forme et de taille différente sur une courte distance et dans l’empressement, c’est une toute autre chose que de devoir tout transporter au rythme d’un autre sur un plus long trajet.
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 0:38

Suite à sa réponse quelque peut spéciale la jeune demoiselle se mit à lui caresser dans le cou, ce n'était pas désagréable à vrai dire, maintenant il comprenait mieux pourquoi les animaux de compagnie réclamaient souvent des câlins. Mais il restait humain avant tout donc il ne fallait pas que ça dure trop longtemps non plus.

-J’adore t’entendre ronronner,

Ça il s'en serait douté, vu qu'elle avait eu l'air d'apprécier ça à table quand c'était arrivé, et le pire c'était qu'il la regardait à ce moment là. Elle s'arrêta pour ensuite prendre une compresse qui était encore à terre, et l'imprégner de désinfectant..., euh c'était pour quoi faire ça au juste ? Il comprit bien vite lorsqu'il vit le coton s'approcher de son œil pourtant la cicatrice et quand il sentit le très léger picotement au contact. C'est vrai qu'ils étaient en partie venus pour c à la base mais à cause du reptile il y avait eu autre chose a s'occuper avant.

Quand ma mère essaye de m’approcher avec un de ces truc, je m’enfui en courant, . T’as eu de la chance dans la cuisine, si j’avais été en mesure de me lever toute seule, tu aurais eu à me poursuivre jusqu’à épuisement pour me soigner…

Ooooh ce n'est pas si terrible que ça quand même de désinfecter une petite blessure, si ? Lui la douleur sauf cas extrême genre morsure de serpent il la ressentait a un degré moindre qu'avant, avec tout ce qu'il avait enduré jusqu'à présent au long de sa vie, les coups, les accidents et j'en passe était devenu une d'habitude, alors au bout d'un moment on ne sent plus rien. La poursuivre jusqu'à épuisement pour la soigner ? Ça c'était noté, et du coup une idée avait germé dans sa tête, si ça devait arriver et bien il n'aurait qu'à tout simplement prendre cette forme et faire les yeux de merlan frit du "Chat Potté", personnage d'un film qu'il avait vu il y quelques années, et qui l'avait bien fait rire

J’espère arrêter de te porter la poisse, sinon on va trouver le temps long, Si ça continue, je vais finir par préférer les chats aux chiens

Porter la poisse ? Nan, ça il n'y croyait pas une seconde même si on faisait le compte aujourd'hui, ou plutôt cette soirée de ce qu'il avait eu : de la sauce tomate dans les yeux, une cheville en vrac la réouverture de sa cicatrice et la morsure d'un serpent venimeux... Et alors c'est tout ? Ce n'est rien ça des petits bobos, bah oui il avait bien pire, comme par exemple se prendre un projecteur mal fixé sur la jambe en plein milieu d'une répétition, Se faire a moitié électrocuter en voulant mettre en sécurité le matériel lors d'une tempête, et bien sûr se prendre le plafond d'un manoir en feu sur la figure, c'était le must ça. Quant aux préférences de la jeune fille ça, il n'y pouvait rien, il était clair qu'il avait l'apparence du prédateur mais à l'intérieur c'était un gentil minou .

Une fois qu'elle eu fini de s'occuper de son œil elle lui déposa un baiser sur le museau. Ça par contre il ne s'y attendait pas. quelle belle surprise. Ce qui était formidable c'était aussi que son oïl ne saignait plus, une parfaite petite infirmière la demoiselle. Sans le vouloir, il eut l'image furtive de la petite demoiselle habillée avec la tenue de "l'infirmière" qui jouait dans les clips du groupe. Il se secoua vigoureusement la tête, non ca n'y allait pas du tout, mais alors pas du tout, et qui plus est ce n'était pas son genre.


-Quand tu te sentiras près, je crois qu’il serait temps de retrouver la chambre… moi j’ai rien contre les planchers remarques, mais je ne crois pas que ce soit raisonnable que tu restes couché là.

Après lui voir fait une caresse dur la tête elle avait commencé à réunir les affaires de soin qu'elle avait été prendre à l'infirmerie, elle n'allait quand même pas les monter là-haut... si ? Il était guéri maintenant il n'y avait plus besoin de ce genre de chose... à moins que ça ne soit une forme de message de prévention. En tout cas il n'allait pas contredire le fait que le carrelage du couloir n'était pas le meilleur endroit pour finir de passer la nuit, et le lit était beaucoup plus confortable. Il se releva tout doucement, limite à faire bouger ses muscles un par un pour éviter la douleur, non seulement maintenant il avait mal à une patte arrière mais en plus maintenant il avait aussi mal à une patte avant. Et il ne pouvait toujours pas reprendre sa forme humaine pour marcher normalement. Il finit par se mettre debout tant bien que mal. Il attendit que la petite demoiselle soit prête à partir et ouvrit la marche pour le chemin du retour. Par pitié, aucun incident cette fois-ci, il voulait arriver le haut entier.

Ils reprirent donc le chemin du couloir en sens inverse et heureusement pas de nouveaux serpents cette fois-ci. Ils arrivèrent ensuite au pied de l'escalier. Il s'arrêta quelques instants et fixa le sommet. Ses oreilles se baissèrent soudain, si il avait été sous sa forme humaine il aurait eu une mine dépitée. Ça allait être compliqué à monter ça, ah descendre tout à l'heure ça a été très facile mais pas vraiment recommandé. Il pos un premier patte sur la marche, puis celle de derrière puis de nouveau celle de devant et mon finit par la dernière... Aïe, Aïe s'est lancinant ça, mais bon la chambre était en haut alors fallait grimper. Cela prit quand même quelques minutes pour arriver en haut, heureusement que les chambres étaient au premier et pas au second étage. Ils arpentèrent de nouveau un couloir avant de revenir aux dortoirs ça y est ils y étaient. La porte la chambre N°15 n'était pas fermée vu qu'il était sorti en trombe pour partir à la recherche de la demoiselle. Il poussa cette dernière (la porte hein pas la demoiselle^^) de sa tête et s'arrêta devant son lit. Enfin il pouvait reprendre sa forme humaine, ce qu'il fit d'ailleurs et ne se fit pas prier pour ensuite se laisser tomber sur son lit. Il regarda sa main qui elle aussi était recouverte par un bandage
.

"Ce que j'aime pas être sur quatre pattes !"

Il avait de nouveau retrouver l'usage de la parole, sa voix était un peu plus rauque qu'à l'ordinaire comme après chaque transformation.
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitimeSam 14 Jan 2012 - 22:28

En voyant l’imposante bête se lever avec difficulté, Zveltlana ne put s’empêche de trouver la situation ironique. Voir une si puissante créature éprouver toute la misère du monde à se déplacer avait tout pour rendre le tableau inconfortable. La jeune femme du se faire violence pour ne pas lui demander comment il allait à tous les trois pas… Elle réprima même de justesse un gémissement devant son air abattu lorsqu’ils se retrouvèrent au bas de l’escalier. La monté n’allait pas être évidente… Lana s’était mise à gravir les marches de côté, gardant constamment un œil sur le blessé. Même avec les mains pleines d’objets menaçant de tomber à la moindre occasion, Lana n’avait jamais été aussi habile en dehors d’un terrain de foot. Sauf peut-être lorsqu’elle marchait à reculons… Elle était tellement prise dans sa surveillance du musicien, qu’elle fut étonnée d’arriver à l’étage des chambres. Elle aurait juré qu’il restait au moins trois ou quatre marches…

Après un discret soupir de soulagement au moment où Chris fut en «sécurité»- quand il eut gravit la dernière marche- Lana se permit de reprendre une façon «normale» de se déplacer, soit en regardant vers l’avant. La demoiselle fut surprise en arrivant à la chambre. La porte était ouverte? Pourquoi? Le souvenir de son réveil se fit un plaisir de brutalement venir lui répondre. Oui, c’était elle qui s’était enfuie en panique, mais Chris n’avait pas dû la quitter parfaitement zen… Elle suivit le blessé à l’intérieur, mais le laissa regagner son lit seul, elle devait décharger son fardeau. Elle posa donc tout ce qu’elle avait ramené sur un lit inoccupé et s’agenouilla entre les deux lits. Qu’est-ce que c’était difficile de quitter une normalité étouffante! À moins que ce soit un changement trop drastique qui l’épuise ainsi?

Zveltlana eu juste le temps d’évaluer qu’ils leurs restaient potentiellement quelques heures de sommeil que la voix du musicien attira son attention. Il n’aimait pas se déplacer à quatre pattes? Voyons donc! Alors là, elle était étonnée... Déjà qu’il ne semblait pas du tout à l’aise avec l’animal en lui, c’était évident qu’il n’aimerait pas ce genre de choses… La jeune femme se contenta donc, face à cette remarque, de lever les yeux au ciel et de sourire.

-Et si on essayait de dormir sans faire de cauchemar? Proposa-t-elle en se levant pour ensuite s’approcher de lui. Je crois que le décalage horaire vient de me rattraper, si on peut dire ça comme ça.

Sur ce, elle vérifia que le bandage qu’elle lui avait fait était encore «potable» malgré sa transformation, puis lui souhaita bonne nuit avant de regagner son lit. Lana était impatiente de regagner son lit et de se blottir contre ses toutes nouvelles peluches.


[Fini! suite >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> ici ]
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MessageSujet: Re: (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé]   (n°15) Une bonne nuit de sommeil! On peut toujours espérer, non? [PV Beast]+ [Terminé] Icon_minitime

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