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| (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Sam 14 Jan 2012 - 22:50 | |
| -On va prendre un bain? Dis, hein, tu veux? Tu veux? S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plaiiiiiiiiiiit!
Lana était littéralement attaquée par une loutre surexcitée qui sautillait tout autour d’elle et comme la jeune femme était –pour changer- assise par terre , le museau de l’animal la touchait à chaque bond. La joue, le nez, l’oreille, l’arrière de la tête, l’épaule… Sans arrêt. Elle se faisait taponner par une petite chose humide et froide tandis que son esprit était envahi par la voix irritante d’un Léon en manque d’attention.
- S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. Alleeeeer! S’il te plait. Ça fait longtemps qu’on n’a pas pris un tous les deux!
Effectivement, l’ami imaginaire de la demoiselle avait raison… Le dernier remontait au jour de leur rencontre, le reste du temps elle avait tenu mordicus à se doucher toute seule. De plus, il fallait avouer que ces temps-ci, elle avait la tête ailleurs. Elle ne se consacrait pas totalement à son ami imaginaire adoré, même en sa compagnie il lui arrivait de laisser son esprit dériver sur un certain musicien. Quoi de plus normale? L’amour rend idiot, aveugle et un tas d’autres choses… Pour Lana, on pouvait surtout dire «distraite». Il n’y avait là rien de bien problématique, seulement, lorsque Léon s’en apercevait… Elle le sentait passer! Si elle faisait bien le compte, ils en étaient rendu à la dix-septième guerre mondiale. La petite canadienne céda donc à la requête de son ami.
-Bon d’accord, finit-elle par lui réponde en le repoussant légèrement pour avoir le champ libre afin de se lever. Je t’appelle dès que c’est prêt.
-Hourra!!! S’exclama gaiement la loutre en se mettant à courir dans tous les coins de la pièce.
Amusée, Lana prit tout de même le temps de prendre des vêtements propres- étant encore en pyjama, ça s’avérait nécessaire…- avant de s’empresser de gagner la salle de bain, laissant la porte entrouverte. Elle remplit la pseudo rivière, comme l’appelait à la blague son ami à poils, d’une eau chaude et pris bien soin d’y verser du bain moussant. Sinon, Léon s’en plaindrait… Une fois la baignoire remplie, elle se débarrassa de son pyjama et pénétra dans l’eau. Lana commença à se shampouiner les cheveux puis appela son compagnon de trempette. Celui-ci accouru dans la seconde, comme s’il avait attendu sagement assis devant la porte. Léon bondit aussi tôt dans la baignoire, aspergeant l’humaine au passage.
-Léon, lui reprocha-t-elle vaguement et essuyant toute la mousse qui s’était accrochée à son visage.
Un petit bruit aigüe à la tonalité joyeuse résonna dans la salle de bain et la loutre ondula jusqu’à elle, fendant la nappe de bulles qui couvrait la surface. Dès qu’il fut à sa portée, sa créatrice se saisit de lui en l’agrippant sous les pattes avant. Il se tortilla dans tous les sens jusqu’à ce que son visage arrive à hauteur du sien.
-C’est pas moi qui vais ramasser toute l’eau que tu fais déborder, l’avisa-t-elle avant de le reposer, ventre en l’air.
La loutre fit onduler sa queue pour s’éloigner et la jeune femme se pinça le nez avant de se laisser glisser. Elle s’immergea totalement afin de rincer ses cheveux, mais au moment où elle envoya ses mains frotter ses cheveux, elle sentit le danger. En quelques secondes, elle ne se mit à se tortiller maladroitement sans pouvoir rien y faire. Elle devait se redresser. Lana chercha les rebords de la baignoire et s’empressa de les saisir afin de s’aider à sortir sa tête de l’eau. Quand sa tête émergea, elle se mit à rire et supplier en même temps. Ce qui ne sonnait pas «du tout» étrange…
-Lé-lé…hahaha-LÉON! A-a-a-hahahahaha… haha.. Arrête! Pitié!
Vous aurez deviné que l’ami imaginaire de la canadienne s’était mis à la chatouiller. Quel cruel personnage… Cela devait faire plus d’une minute que Zveltlana se débattait en suppliant son tortionnaire de la laisser tranquille lorsque quelqu’un vint mettre un terme à sa douleur. Léon grogna de mécontentement en s’éloignant de sa créatrice pour fixer la porte comme un chien de garde. De son côté, Lana se massa les côtes et l’estomac en cherchant à retrouver sa respiration normale.
-Je crois que quelqu’un a co- commença-t-elle avant de se faire interrompre.
-Ne bouge pas, j’y vais. Je vais renvoyer se casseur d’ambiance d’où il vient, ce ne sera pas long, trancha l’AEA de la jeune femme en sortant de la baignoire.
-Tu nettoieras ton dégât! Lui rappela-t-elle en le voyant dégouliner partout.
Faisant semblant de ne pas comprendre, Léon sortie de la salle de bain en se dandinant, en bonne loutre qu’il était, puis se glissa sous le lit. Pour ouvrir, il allait avoir besoin de main… Il ressortit donc de sous le lit sous sa forme humaine.
-Ah, oups! S’échappa-t-il en réalisant qu’il était nu.
Il n’avait pas voulu avoir ses vêtements mouillés, il avait choisi de ne pas les faire apparaître – le bonheur d’être un ami imaginaire…. Et donc, il prit le temps de trouver quelque chose à passer autour de sa taille. Heureusement que Lana avait oublié sa serviette… Léon enroula donc la grande serviette autour de sa taille et alla ouvrir. Ce qu’il vit lui arracha un cri :
-AAAAAAAAAH!
Il dévisagea l’inconnu quelques secondes puis pris la fuite direction de la salle de bain.
-LANA! S’époumona-t-il en y pénétrant en claquant vivement la porte derrière lui. Un…Un..UN!!!!!!! Un MONSTRE!!
-Comment ça, «un monstre»? S’étonna la jeune femme pour ensuite faire signe à Léon de se retourner.
Obéissant, son ami imaginaire lui tourna le dos et retira la serviette pour la lui tendre. La jeune femme s’empressa de sortir de l’eau et se sécha brièvement avant d’enfiler des sous-vêtements et de littéralement lancer sa serviette à la tête de son alter-égo.
-À la porte, il y a un monstre. HIDEUX JE TE DIS! UN MONSTRE! Se remit à crier Léon alors que la jeune femme enfilait son short en jeans.
-Du calme, ça ne se peut pas, tente de le rassurer la demoiselle, consciente que peut-être, seulement peut-être, croiser un monstre pouvait effectivement être possible dans cet endroit des plus étranges. Qu’est-ce qu’il a ce monstre?
-Il..Il..C’est un grand pas beau et…et…IL EST VERT! Bon sang Lana il est VERT! Répéta-t-il juste à temps pour voir la tête perplexe de sa créatrice ressortir par l’encolure de la camisole bleue qu’elle enfilait.
-Un monstre? V- C’est Chris! S’exclama-t-elle soudainement de joie quand ses neurones finirent par connecter, avant de s’élancer dans sa chambre pour le rejoindre.
Pas de critique, qui associerait immédiatement le mot monstre à la personne qu’elle aime? Et puis, Lana oubliait souvent que ce n’était pas normale que le musicien soit vert… Devant le bonheur de sa créatrice, Léon ne mit qu’une fraction de seconde à s’élancer à sa suite, furieux.
-Lana! L’appela-t-il, la voix teinté de reproche, en la rattrapant juste à temps pour l’empêcher de sauter au coup du «monstre vert». On prenait un bain je te rappelle, grogna-t-il presque en la ramenant contre lui.
Il n’en revenait pas qu’elle ait pensé à le toucher devant lui….
-On en reprendra un une autre fois, tenta la canadienne pour calmer les nerfs de son cher ami imaginaire bourré de «qualités», tout en cherchant en empêcher la serviette d’aller s’écraser au sol.
Si ça ne dérangeait pas Léon de s’exhiber, elle, ça la dérangeait… Prendre un bain avec une loutre est une chose, surtout quand c’est un ami imaginaire, mais de voir un garçon nu…Même imaginaire, ça c’était une autre histoire…!
-Mais pas questions! C’est tout de suite que je le veux! Répliqua alors Léon avec un caractère plus gamin dont Lana le croyait capable.
-Ne fais pas ton b-
-Je suis pas un bébé! Se renfrogna rapidement Léon en laissant son bras qui la tenait retomber.
-T-t-tu vas me bouder, hein? Pas encore? S’inquiéta aussi tôt sa créatrice en le dévisageant d’un air aussi suppliant que celui qu’il avait utilisé contre elle plus tôt.
Lana pris son silence et son regard fixé au sol comme «non». Ouf! Une autre guerre mondiale d’éviter…Lana avait horreur de voir Léon la bouder. Il pouvait se plaindre, piquer des crises et la contredire autant qu’il veut, mais elle ne supportait tout simplement pas qu’il la boude. Elle trouvait cela bien trop douloureux. Elle sourit donc et lui prit la main.
-Tant mieux, parce que je veux que tu rencontres Ch-
-Ah non! Je ne veux pas! Non, non, non et non! S’entêta-t-il sans gêne même devant le concerné.
-Léon, il est temps que vous vous rencontriez, pour de vrai…
-Ah oui? Alors pourquoi on se prend la tête en faisant comme s’il n’était pas juste à côté de nous? Hen? La piqua-t-il en prenant un air signifiant très clairement «il ne doit pas être si important que ça si ON l’ignore».
-J..tu… Sois gentil, veux-tu, finit-elle par soupirer avant de le forcer à s’approcher du musicien.
Léon se renfrogna. Lana ne semblait pas d’humeur à «discuter» avec lui, alors il n’allait pas perdre son temps à discuter avec le monstre. Alors avant que qui que ce soit n’eut le temps de faire les présentations, l’ami imaginaire de la demoiselle piqua une autre de ses crises tellement énervantes.
-NON! Non, non, non et non! Je ne veux pas! S’exclama Léon avant de «brusquement» se défaire de sa créatrice et s’enfuir sous le lit. Je ne l’aime pas! Je ne veux pas le connaitre!! S’Écria-t-il de sa cachette.
Lana ne put que soupirer en passant une main sur son visage pour tenter de se calmer. Pour s’empêcher de dire des bêtises, la canadienne porta l’un de ses doigts à sa bouche, mais à peine avait-elle commencé à le mordre :
-Enlève tes doigts de ta bouche, tu vas te faire mal, gronda son ami imaginaire.
-Il m’énerve, soupira bassement la jeune femme retirant son doigts de sa bouche. Désolée, fit-elle ensuite à l’intention du musicien. Léon est très… Accaparant? Pour ce qui est de ma personne, lui confia-t-elle en baissant la voix, pour ne pas irriter davantage son ami.
-J’ai entendu!!
-Et susceptible, précisa-t-elle à Chris en rigolant vis-à-vis l’absurdité de la situation.
-ÇA AUSSI, j’ai entendu…
Dernière édition par Zveltlana Alessandrino le Jeu 16 Fév 2012 - 17:39, édité 1 fois |
| | | Beast = Rockstar mondiale Chris Evans (Beast)
+ Pseudo Hors-RP : Kog • Age : 34 • Pouvoir : Transformation tigre de siberie vert • Petit(e) ami(e) : oui sont nom est... Lana Messages : 127 Inscrit le : 05/02/2010
| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Sam 21 Jan 2012 - 18:06 | |
| Olalala, catastrophe. Comment peut-on dormir autant, c'est pas possible !!!! Il devait passer chercher Lana à 12 H tapante dans sa chambre pour qu'ils aillent déjeuner ensemble, il était 12 h 10 et il venait à peine de se réveiller. Voilà ca qui arrive quand on compose jusqu'à pas d'heure le matin. En effet il travaillait sur une ébauche d'un nouveau titre, le précédent étant officiellement terminé, mais il n'avait pas eu l'occasion de le tester puisqu'il n'avait pas la compagnie de ses amis musiciens. Il se leva donc en trombe, et c'est le cœur battant à la chamade de ce réveil en sursaut, qu'il sauta sur ses vêtements et s'habilla, en abordant sa tenue habituelle fraichement lavée de la veille et par bonheur déjà sèche. Il alla ensuite dans la salle de bain pour mettre un peu d'ordre dans ses cheveux qui étaient plus en bataille que jamais, un peu d'eau était suffisante, vu l'implantation de ces derniers il n'avait jamais vraiment eu besoin d'utiliser un peigne, et d'ailleurs ont lu avait souvent fait la remarque que ça lui donnait un côté sauvage irrésistible. Il sortit au plus vite de la salle de bain sans prendre gare au tapis et se gaufra sur le plancher. Les jurons ne se firent pas attendre mais au moins cette fois-ci il ne s'était pas blessé. Sa cheville s'était remise très vite de sa dernière chute. Il se releva et attrapa ses baskettes qu'il enfila, avant de machinalement prendre sa guitare et de la mettre dans son dos, dans la précipitation il n'avait pas pensé au fait qu'il en avait pas spécialement besoin pour sa sortie, c'était juste un réflexe.
Il sortit de la chambre et ferma alors la clef pour prendre la direction du couloir d'en face ou se trouvait la chambre de celle qu'il chérissait le plus. Il se posta devant la porte et toqua à celle-ci. Il attendit quelques instants avant que la porte ne s'ouvre
"Excuse-moi je suis en r..."
Il s'interrompit brusquement, car il s'était attendu à voir Lana sur le pas de la porte mais à la place se trouvait un jeune garçon qui lui ressemblait à s'y méprendre. Ils se regardèrent quelques secondes quand...
- AAAAAAAAAH!
Il se plaqua les mains contre oreilles, il lui avait presque vrillé les tympans, ouch! déjà que les ultrasons ce n'était pas une partie de plaisir à entendre mais un hurlement comme ça juste à côté...
-LANA! Un…Un..UN!!!!!!! Un MONSTRE!!
P...p...pardon ??? Voilà un qualificatif qui lui rappelait de très mauvais souvenir du passé, une époque où il aurait certainement mis son poing dans la figure de cet individu. Cela remontait à quoi... 3, 4 ans ? Une époque où il ne recevait qu'insultes et autres moqueries sur son passage, mais le plus drôle, c'est qu'à l'heure actuelle c'est tout le contraire... bon ok, ça passe comme un maquillage de scène... Pour en revenir au présent la question était de savoir qui était cet énergumène, qui n'avait rien à faire dans la chambre de sa petite amie et encore moins dans cette tenue. Il fronça les sourcils et fit quelques pas dans la pièce. Il y eut alors un vif échange entre l'individu et la voix de la personne qu'il aimait plus que tout
-Un monstre? V- C’est Chris!
Ah oui effectivement c'était bien comme ça qu'il s'appelait, au moins dans sa façon de réagir, il avait bien compris qu'elle ne le voyait pas de cette manière. Elle sortit de la salle de bain tout sourire, et arriva vers, lui. En le voyant il n'arrivait pas à se décider s'il était contrarié de la présence de l'individu a moitié nu ou s'il était content de la voir. Il finit par choisir la seconde option. Mais la première la remplaça bien vite quand le jeune homme la rattrapa.
-Lana! On prenait un bain je te rappelle,
C'était à peu près de se prendre comme une claque dans la figure, il tombait dénu de ce qu'il entendait, le coin de sa bouche tiqua, et il serra les poings, comment une chose pareille avait elle put arriver... pas une seconde fois, comment cet espèce de... de... mais... attendez voir cinq minutes... il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, et il avait l'air très capricieux cet individu. ce qui signifiait...
Ses poings se desserraient et son visage se détendit, un sourire s'afficha même sur son visage. Mais bien sûr quel idiot, elle lui en avait déjà vaguement parlé, de son AEA, qui se matérialisait sous l'apparence de son jumeau, pas évident de s'y retrouver, habituellement les AEA ont des formes animales alors il était normal qu'il n'ait pas réagi tout de suite à ce qu'il était. Effectivement il avait un caractère... euh comment, dire, il n'y avait pas de mot exact pour décrire ça.
-Tant mieux, parce que je veux que tu rencontres Ch-
-Ah non! Je ne veux pas! Non, non, non et non!
-Léon, il est temps que vous vous rencontriez, pour de vrai…
-Ah oui? Alors pourquoi on se prend la tête en faisant comme s’il n’était pas juste à côté de nous? Hen?
-J..tu… Sois gentil, veux-tu,
Alors voilà que maintenant il ne savait plus vraiment où se mettre, il était à vrai dire quelque peut gêné, et son regard se perdit machinalement sur le plafond. Il était que très peu déstabilisé par une situation particulièrement délicate, même quand il en faisait l'objet, mais cette fois c'était... quelque peu différent. La demoiselle poussa son jumeau à quelques centimètres de lui, son regard se baissa sur ce dernier, c'est dingue, la couleur des yeux était identique à ceux de Lana, mais il n'eut pas le temps d'engager la conversation, que le jumeau partit se cacher sous le lit
-NON! Non, non, non et non! Je ne veux pas! Je ne l’aime pas! Je ne veux pas le connaitre!!
Le contact risquait d'être difficile... même très difficile mais peut être pas impossible, il fallait juste savoir comment s'y prendre. Quand a la demoiselle elle semblait exaspérée
-Il m’énerve, Désolée, Léon est très… Accaparant? Pour ce qui est de ma personne
-J’ai entendu!!
-Et susceptible,
-ÇA AUSSI, j’ai entendu…
Il se contenta de lui adresser un grand sourire avant de répondre
"J'avais cru comprendre"
Il se pencha au près de la jeune fille pour le parler tout bas, inutile de rajouter de l'huile sur le feu et d'attiser encore plus le jeune garçon.
"Tu préfère qu'on reporte notre dej' à plus tard ? Je voudrais pas qu'il te tape une scène, il le sait au moins qu'on sort ensemble ? Tu me l'avais décrit capricieux mais je pensais pas a ce point la"
En y réfléchissant, bien qu'il ne le connaisse que de peu, il n'avait que les descriptions de la demoiselle pour se référer. Étant très près d'elle, il lui glissa un baiser furtif sur les lèvres puis se redressa ensuite, au moins si le déjeuner était annulé il n'aurait rien perdu de sa venue.
"J'ai écrit toute la partie rythmique du prochain titre, faut que le plus grande fan de notre batteur me dise ce qu'elle en pense, si c'est faisable."
Il lui adressa ensuite un clin d'œil. C'était bien entendu de elle qu'il parlait, mais tourné de cette manière quelque peu codée, les oreilles trainante cachées sous le lit ne pouvaient savoir de qui il s'agissait. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Lun 13 Fév 2012 - 23:23 | |
| En voyant le musicien se pencher vers elle, Lana ne put que sourire. Elle appréciait cette sensation de confidence qui s’emparait d’elle à chaque fois que ses interlocuteurs se mettaient à sa hauteur en baissant d’un ton. Les secrets, elle adorait en avoir et était très douée pour les garder. Par contre, son sourire s’effaça assez rapidement pour laisser place à l’interrogation.
*Dej’? Comme dans «déjeuner»? C’est pas tôt le matin qu’on fait ça? Dans le genre œuf-bacon…? HA! Non! D’accord… Je me doutais pas que ses origines françaises prédominaient à ce point.*[/i]
Ayant compris assez vite que Beast parlait de l’homologue européen du diner- terme employé au Québec- Lana eu le temps de lui répondre que ça ne lui posait pas de problèmes de reporter le repas- d’un hochement de tête cela va de soi. Mais à peine ce geste fut-il fait que le regard de la jeune femme fut attiré par le lit. Chris venait de faire allusion à leur couple et elle priait pour que Léon n’ait pas entendu. Oui, il le savait, mais il piquait une crise à chaque fois que le sujet était abordé, de quelque façon que ce soit… Le musicien regagna son attention lorsqu’il posa ses lèvres sur les siennes et put ainsi obtenir une réponse.
-Oui, il l’est, répondit-elle en évitant de se faire entendre par son AEA. Mais, vaut mieux ne pas en parler directement, ou je vais me retrouver avec une autre guerre mondiale sur le dos…
Après une brève œillade en direction du lit, Lana sourit à son vis-à-vis. Le pire avait été évité. Pour le moment… Puis, quelque chose de merveilleux se glissa dans la conversation : la musique. (Passons sous silence la vague de joie excessive qui avait engloutie la petite canadienne lorsqu’une allusion à son musicien batteur favori….) Évidemment que c’était possible! Elle adorait entendre Chris jouer. Zveltlana ne put s’empêcher de sautiller légèrement sur place avant d’attraper le poignet du musicien pour l’attirer jusqu’à son lit tout en lâchant un « certainement!». Elle fit évidement un effort pour ne pas s’assoir à même le sol, car bien que ce soit son siège de prédilection, ce serait donner l’avantage à Léon et présentement il ne le méritait absolument pas. Ainsi, la jeune femme grimpa dans son lit et s’assit en repliant ses jambes sous-elle.
Ce refus de s’assoir par terre attisa malheureusement le feu. L’ami imaginaire de la jeune femme étant demeuré silencieux jusque-là décida de se faire entendre.
-Je ne sais pas si je dois être soulagé que ce monstre ne fasse pas parti d’un gang de rue, comme je le croyais… Ou si je dois tout bonnement être écœuré par le fait qu’il fasse partie de ce rassemblement de gros débiles hideux, lâcha-t-il de sa cachette.
-QUOI!? S’indigna Lana en se relevant d’un bon. Répète un peu!?
-Franchement, princesse, tu devrais commencer à douter de ta santé mentale. Tu es en adoration pour un mec qui se mutile a grand coup de tatouage, qui se coiffe comme un balais et dont le QI n’également même pas celui d’une plante verte, se moqua d’un ton hautin son AEA en prenant sa forme animale.
-Hey!!! Les tatouages c’est cool! S’exclama-t-elle avant de se coucher à plat ventre et glisser sa tête sous le lit.
-Mais oui, c’est ça… Et tu vas me dire que ressembler à un mutant tout droit sorti d’un film d’horreur aussi c’est cool? Rétorqua Léon et s’éloignant quelque peu.
-Mais qu’est-ce qui te prend? Excuses-toi! Tout de suite! Ordonna-t-elle en tendant le bras vers lui pour l’attraper.
-Alors là… Dans tes rêves, princesse, siffla la loutre en lui tournant le dos.
Cette réponse fit littéralement grogner la petite canadienne qui sorti de sous le lit pour ensuite se relever et faire le tour du lit, comme si elle cherchait le meilleur moyen d’extirper son ami imaginaire de sa tanière. Mais une fois qu’elle eut fait le tour, elle s’arrêta brusquement et croisa les bras.
-T’as pas le droit d’être méchant.
-Je ne le suis pas.
-Si! Lui affirma Zveltlana en tapant du pied comme une enfant, état dans lequel elle replongeait souvent lorsqu’il était question de son ami imaginaire.
Comme si ce geste avait une signification aussi lourde de conséquence qu’un «t’es plus mon ami!» pour un gamin de quatre ans, Léon sorti timidement la tête de sous le lit et lorsqu’il vit Lana lui tourner le dos, il émit un long gémissement plaintif. On aurait presque cru qu’il était à l’agonie.
-Lana?...
Pas de réponse.
-Tu…Tu boudes? S’enquit son ami imaginaire, pratiquement effrayé. Non, c’est pas vrai, hein? Tu… Tu ne me boudes bas?
Toujours pas de réponses. Avec autant, sinon plus, de pression qu’un démineur en plein ouvrage sur le dos, Léon quitta son refuge et s’approcha de sa créatrice. Mais il n’eut même pas le temps de faire un troisième pas que la canadienne se retourna.
-N’approche pas, je ne veux pas que tu me touches, déclara-t-elle en le pointant du doigt comme un chien venant de faire une bêtise. Là, je vais dans la salle de bain et quand je vais ressortir…. Je veux que tu aies ramasser ton dégât, que tu te sois excuser a Chris, mais surtout que tu aies cessé de faire l’imbécile, l’averti la jeune femme en réprimant l’envie de lui balancer un oreiller à la figure.
Léon s’était transformé en statue à la seconde ou Lana avait ouvert la bouche. Il n’avait même pas cligné des yeux tandis que les conséquences de son attitude déferlaient sur lui. Ce ne fut que lorsque la porte de la salle de bain se referma qu’il osa se mouvoir. Il se dandina- sa forme oblige- jusqu`à la porte le plus rapidement qu’il le pu et s’assit en la fixant.
-Un…Commença-t-il a compter. Deux… Trois…
- She was more like a beauty queen from a movie scene. I said don't mine, but what do you mean I am the one.
Léon baissa la tête en soupirant. Non seulement Lana était en colère- ça il le savait parce qu’elle ne chantait pas une des chansons de ces arriérés que sont les musiciens de son groupe favori…Et qu'il y avait longtemps maintenant qu'elle n'avait pas ressorti du Micheal Jakson...- Mais en plus, il allait rater le spectacle!
-Who will dance on the floor in the round ? She said I am the one who will dance on the floor in the round... She told me her name was Billie Jean, as she caused a scene. Then every head turned with eyes that dreamed of being the one.
Rien qu’à entendre sa créatrice chanter, il savait qu’elle en était déjà à l’étape de danser en fouillant dans sa petite trousse. Et dire qu’il ne pourrait pas la voir s’appliquer ce stupide- quoi qu’au gout divin- nettoyant pour le visage au melon. Sans parler de toutes les grimaces qu’elle se faisait en regardant dans la glace…
-People always told me be careful of what you do. And don't go around breakin' young girls' hearts... And mother always told me be careful of who you love. And be careful of what you do 'cause the lie becomes the truth. Hé! hé! hé!
Dire qu’il allait manquer tout ça à cause de ce gorille vert. À cette pensée il se retourna vers ledit gorille.
-QUOI!? Me regarde pas comme ça, c’est pas moi la bête de foire ici! Lui cracha-t-il avant de se précipiter vers le lit et d’y grimper pour revendiquer son territoire. Mais qu’est-ce qu’elle te trouve!? Et ne dit pas que c’est ton physique, parce que non seulement c’est pas son genre, mais en plus je suis des milliards de fois plus beau que toi, même sous ma forme animal.
Sur ce l’ami imaginaire de la canadienne lui grogna au visage, décidément frustré de ne pas être avec sa réatrice pour assister au spectacle qu'elle donnait. Lana chantait toujours et Léon pouvait facilement dire qu'il aurait a patienter encore une autre chanson en compagnie du mutant vert.
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Jeu 16 Fév 2012 - 18:05 | |
| -Oui, il l’es Mais, vaut mieux ne pas en parler directement, ou je vais me retrouver avec une autre guerre mondiale sur le dos…Il hocha la tête en signe de compréhension, vu la manière dont il l'avait accueilli ça ne faisait aucun doute là-dessus. Il continua de lui parler tout bas"Pas de soucis je serais discret"La conversation s'engagea alors sur la musique. Il lui expliqua ce qu'il avait commencé à rédiger ce qui provoqua l'excitation chez la petite demoiselle et elle l'entraina sur son lit afin qu'il ne lui en explique un peu plus. Il sortit la feuille de sa poche pliée en quatre et la déplia pour lui faire voir. Dessus il y avait des tablatures de guitare dessinées grossièrement. E dessous il y avait celles de la basse et au final il y avait le rythme de la batterie. "Alors, tu vois l'idée globale est de..."-Je ne sais pas si je dois être soulagé que ce monstre ne fasse pas parti d’un gang de rue, comme je le croyais… Ou si je dois tout bonnement être écœuré par le fait qu’il fasse partie de ce rassemblement de gros débiles hideuxÇa c'était ce qui s'appelait se faire couper la parole et en beauté. Bah il pouvait débiter ce qu'il voulait sur son apparence maintenant le temps avait fait son effet ça ne lui faisait plus rien, c'était même le contraire c'était le point qui faisait sa particularité et sa renommée auprès du public. Bon ce n'était pas forcément lui que les fans préféraient, non seulement par ce qu'il était tout nouveau mais qu'il était beaucoup plus jeune que les deux autres.-QUOI!? Répète un peu!?Elle s'était levée d'un bond. Ironie de la situation ça aurait dû être à lui de réagir de la sorte, enfin ça aurait probablement été le cas il y a quelques années et il se serait vite monté au créneau alors qu'aujourd'hui 3 ans plus tard il avait gagné en maturité et perdu en impulsivité. - Laisse petit coeur c'est pas grave...Il avait dit ça sur un ton très calme et posé, et avait sourit à la petite canadienne, pour bien lui montrer que ça ne l'affectait pas. Mais c'était comme s'il n'avait rien dit car Léon revint à la charge de plus belle.-Franchement, princesse, tu devrais commencer à douter de ta santé mentale. Tu es en adoration pour un mec qui se mutile a grand coup de tatouage, qui se coiffe comme un balais et dont le QI n’également même pas celui d’une plante verte, -Hey!!! Les tatouages c’est cool! -Mais oui, c’est ça… Et tu vas me dire que ressembler à un mutant tout droit sorti d’un film d’horreur aussi c’est cool? -Mais qu’est-ce qui te prend? Excuses-toi! Tout de suite! -Alors là… Dans tes rêves, princesse,La situation commençait à déraper en beauté, il assistait à un véritable combat de dialogue entre sa petite amie et son jumeau, et dans l'histoire il n'arrivait même pas à en placer une il avait ouvert la bouche plusieurs fois mais l'avait refermée aussi vite voyant qu'il ne pouvait pas dire grand-chose. Lana quant à elle s'était adonnée à un exercice sous son lit pour tenter d'attraper son jumeau, c'était adorable la façon dont elle prenait sa défense et ça lui faisait extrêmement plaisir. Les paroles de Léon commençaient à faire leur effet sur Chris. Non pas que ça l'énervait comme a l'habitude... bon okay ça l'agaçait quand même un brin, par ce qu'il n'avait jamais rien demandé à ce sujet-là mais c'était que des vieux souvenirs lui revenaient en mémoire... ses propos étaient tellement identiques à ceux de Jace. son ex-ennemi qui est devenu son meilleur ami et qui avait parcouru le monde pour le retrouver jusqu'ici, et avait brutalement disparu de la surface du pensionnat su jour au lendemain. Il pencha la tête l'air un peu troublé, ... il revoyait très exactement ce soir là en mémoire... il y avait 3 ans de cela...*** - Salle de sport de Hukata - 21 H -
"Tu aimes bien montré que tu es fort. Un prétentieux doublé d'un lâche qui n'essaie même pas de prouver sa valeur en un combat tout bonnement amical. Qui l'eut cru..."
Beast s'arrêta de boire il ferma les yeux et serra son poing qui n'était pas occuper, mis il le desserra quelques instant âpres, tout cela n'était que de la provocation, et il était fermement décider a ne pas y répondre, Jace serrai trop content et il ne voulait pas lui accorder se plaisir mais il se doutait aussi qu'il n'allait pas en rester la mais il ne pourrait évité se combat éternellement, certes il n'aimait pas Jace particulièrement, mais il connaissait très bien ce qui pourrait arriver si jamais il sentait trop longtemps l'odeur du sang, son instinct animal se réveillerais et il ne donnerai pas cher de la peau de ce pauvre Jace.
-En attendant ce que je vois c'est que ce n'est pas moi le prétentieux ici, tout ce que tu veux c'est de combattre contre moi et voir si tu a une chance de me battre ou pas, enfin t'es pas le premier qui cherche à me provoquer.
"Prends pas ton cas pour une généralité, j'ai besoin de personne pour m'occupez de moi"
Beast n'eut pas le temps de réagir et la bouteille que lui avait lancée Jace le percuta à la mâchoire. Ce choc ne lui fit pas mal pour autant, non la douleur qu'il ressentait venait du fait qu'il s'était mordu la lèvre au moment du choc. Il s'essuya la bouche d’un revers de la main et constata qu'il saignait. Du moment que le sang qu'il avait dans la bouche était bien le sien il n'y avait aucun risque a ce que son coté animal prenne le dessus. Il recula de quelques pas sous l'effet de la stupeur et regarda une nouvelle fois son adversaire qui étai maintenant en position d'attaque. Il se prépara aussi au combat cependant il sourit du coin des lèvres.
"C'est bien ce que je pensais. Tendance à tirer des conclusions hâtives.... demande à tes parents comment marche la vie avant de juger les autre."
" Et les tiens, ils ont réagit comment quand ils ont remarqué que leurs fils avait la peau verte ? Ils ont du s'éloigner comme tout les autres, non ?"
Les pupilles des yeux de Beast se fendirent, à l’image de ceux des félins. La plaisanterie avait assez durée, cette fois plus question de blablater avec ce gars qui commençait à lui sortir par les yeux.
Derrière Beast se trouvait fixée au mur une échelle en bois qui grimpait jusqu’au plafond. Sans arrêter de fixer son adversaire, il attrapa l’un des barreaux de l’échelle. Il tira d’un coup sec et l’arracha. Il ne savait pas comment il avait trouvé la force pour déceler la barre de son emplacement mais néanmoins il savait ce quelle utilisation il allait en faire.
Il plaça le bâton au dessus de son épaule, toujours en fixant son adversaire. Au travers de son regard brûlait le feu de la fureur. D’un geste vif et rapide il lança le bâton tel un javelot qui filant dans l’air pour passer a quelques centimètres du cou de Jace pour au final se planté raide et horizontal dans le mur juste derrière lui.
Il bouillait tellement de fureur qu’il fonça droit sur son adversaire. Il tenta de lui asséner plusieurs coups mais il les esquiva à chaque fois. Pour le coup il changea de tactique. Il couru en direction d’un mur sauta, prit appui sur ce mur et tandis sa jambe en direction de Jace. Il lui atteignit la poitrine. Un coup prévisible, mais efficace.
" La ferme ! Occupe-toi de tes affaires "
« De toute façon qui voudrais être ami avec un monstre comme toi ? »
Beast plissa les yeux avec la ferme intention de se faire comprendre que ce n’était pas devant lui qu’il allait s’abaisser. L’ennui c’est qu’il n’allait pas prévu le coup de boulle qui allait suivre. Il recula de quelques pas avec une douleur au visage. Son adversaire s’était de nouveau tenu éloigné. Quand la douleur se calma quelques secondes âpres.
Il dévisagea Jace avec fureur et fit un sprint ver son ennemi. Pendant sa course de sa main droite apparurent des griffes. Arrivé au niveau de son adversaire il lui lacéra d’un coup le torse faisant de belle entailles pas la même au t-shirt. Il continua sa course vers le mur qui était derrière Jace et réaffecta l’acrobatie sur le mur en utilisant toute sa force pour atterrir a son point initial.
" J’ai peu être pas été assez clair ! Fou moi la paix ou je t’éclate !!! "*** Les souvenirs s'arrêtèrent la c'était la toute première rencontre entre Chris et Jace... il avait eu une mentalité et un comportement qu'il n'avait plus aujourd'hui et il y avait tellement longtemps qu'il n'avait pas combattu quelqu'un qu'il avait dû perdes toutes ses techniques et cette violence c'était d'ailleurs le tout dernier combat qu'il avait fait ... la grande différence aussi c'était que maintenant il faisait qu'un avec son pouvoir, ce qui n'était pas le cas à l'époque et qui était sa plus grande hantise.Ce qui le ramena au présent était un sursaut qu'avait provoqué la petite canadienne en rétorquant à son jumeau. -T’as pas le droit d’être méchant.-Je ne le suis pas.-Si!Lana tourna le dos finalement à son ami imaginaire et ce dernier émit une plainte avant de pointer le bout de son museau de dessous le lit-Tu…Tu boudes?[. Non, c’est pas vrai, hein? Tu… Tu ne me boudes bas?Elle ne répondit pas. Chris quant à lui cligna plusieurs fois des yeux. Ne savait pas trop où se mettre dans la situation, peut-être valait-il mieux partir au final ? ça serait peut-être mieux. Leon s'approcha de Lana-N’approche pas, je ne veux pas que tu me touches, . Là, je vais dans la salle de bain et quand je vais ressortir…. Je veux que tu aies ramasser ton dégât, que tu te sois excuser a Chris, mais surtout que tu aies cessé de faire l’imbécileCela fit sursauter une nouvelle fois... Eh beh il ne l'avait pas encore vue en colère mais maintenant il savait à quoi s'attendre. Il avait le coeur qui battait à fond la caisse. Il ne se sentait pas très bien car il savait que c'était lui la source du problème et de la dispute entre Lana et Léon. Cette dernière entra dans la salle de bain et ferma la porte derrière elle. Léon la suivit et s'arrêta jusqu'à cette dernière-Un… Deux… Trois…- She was more like a beauty queen from a movie scene. I said don't mine, but what do you mean I am the one.Il releva la tête subitement... c'était ça être énervé ? Ou alors peut être un moyen de se calmer-Who will dance on the floor in the round ? She said I am the one who will dance on the floor in the round... She told me her name was Billie Jean, as she caused a scene. Then every head turned with eyes that dreamed of being the one.
People always told me be careful of what you do. And don't go around breakin' young girls' hearts... And mother always told me be careful of who you love. And be careful of what you do 'cause the lie becomes the truth. Hé! hé! hé![/b]C'est à peine s'il arrivait à en croire ses oreilles. Elle chantait du MJ là ? Hey mais c'était de la concurrence déloyale ca ! Son côté artiste se vexa quelque peut mais sympathiquement. Elle avait vraiment été très dure avec son ami imaginaire, bon c'est vrai que les propos à son égard n'avaient pas été des plus flatteurs non plus. Il se contenta de regarder la loutre au pied de la porte en haussant un sourcil. Ce dernier se retourna et lui adressa pour la première fois la parole directement, pas très gentiment comme il s'y attendait. Ce dernier se précipita de le rejoindre. Sur le lit-QUOI!? Me regarde pas comme ça, c’est pas moi la bête de foire ici! Mais qu’est-ce qu’elle te trouve!? Et ne dit pas que c’est ton physique, parce que non seulement c’est pas son genre, mais en plus je suis des milliards de fois plus beau que toi, même sous ma forme animal.Il le regarda quelques instants avant de lui répondre. Sur un ton calme et amical"Ecoute mon grand... je cherche pas les embrouilles alors inutile de me parler comme ca Okay ? Je vais te donner mon point de vue, Il y a plusieurs facteurs important... pour commencer je suis le guitariste de son groupe préféré... oui je remplace Mark Hoppus. Ensuite comme toi je suis un métamophe... mais félin et j'ai cru comprendre qu'elle aimait beaucoup c'est animaux.. Mais surtout..."Il s'interrompis quelques instant... il ne savait pas comment aborder ce point très délicat."Mais il faut aussi être réaliste... et je pense que c'est le plus grand point qui fait la différence. Moi je suis réel et je serais encore la quand on sortira d'ici... toi par contre... comment dire ça... tu es son AEA... et je doute que tu sois encore la le jour ou on quittera le pensionnat... tu comprends ?"C'était peut-être un petit peu plus cru que ce qu'il avait pensé mais bon il fallait voir la réalité en face. Et le retour à la vie Réelle hors du pensionnat, Léon allait certainement retourner dans le subconscient de Lana."En plus tu lui ressembles tellement physiquement, que je pense qu'elle te considère un peu comme son frère."Il lui adressa un sourire lui montrant qu'il n' avait pas envie d'etre hostile envers lui et était pret à pardonner tout les propos qu'il avait tennu. |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mer 29 Fév 2012 - 23:47 | |
| Lors que le musicien pris la parole, Léon ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. N’importe qui pouvait lire sur son visage un truc du genre « Non, mais, regardez-le… l’autre ouais, comment il essayer de se la jouer gentil…» Inutile de dire que l’ami imaginaire de la demoiselle ne comptait pas faire les mêmes efforts inutiles que lui pour la conversation…
-Pfff, n’importe quoi, les chats elle les aime pas tant que ça, ronchonna l’AEA de la demoiselle avant de lancer un regard je m’enfoutiste au «mutant» pour ensuite se laisser glisser en bas du lit et aller chercher la serviette de sa créatrice.
Décidément, ce garçon-là- autant Léon pouvait-il le qualifier de garçon… -lui tapait vraiment sur les nerfs. Dès qu’il ouvrait la bouche, hop! Des imbécilités… Et c’était encore pire lorsque ces imbécilités le concernait lui ou sa princesse. Alors, à la seconde où le mutant vert fit allusion à leur évasion, la loutre ne put que se crisper. Il aurait tellement aimé pouvoir simplement rigoler et se retourner pour lui déballer tout le fond de sa pensée… Mais Lana était dans les environs et allait sans doute bientôt revenir. Alors il allait devoir se contenir et faire ce qu’elle lui avait demandé… Du moins, la partie «ramasse ton dégât», parce que pour ce qui est de la gentillesse envers le musicien… Ce n’était pas gagné. Léon se contenta donc de garder le silence et s’activer dans son ménage. Il poussa tant bien que mal la serviette sur le sol, passant sur les flaques qu’il y avait laissées. Il se rendit alors compte que Lana, gracieuse comme elle était… Aurait très bien put se casser quelque chose en glissant sur les mini océans qu’il avait sortis de la salle de bain. Il ne se souvenait plus du nombre de fois où elle avait pu se prendre les pieds dans des obstacles imaginaires ou percuter un meuble n’étant pas du tout dans son chemin…Et le pire, c’était qu’il suffisait de la faire marcher à reculons ou lui mettre un ballon entre les pieds pour qu’elle devienne aussi habile qu’une gymnaste olympique.
Au moment où l,ater-ego astral s’apprêtait à faire le trajet en sens inverse –histoire de récupérer la moindre gouttelette oubliée- le musicien eut la brillante idée de faire une remarque de trop. Oui, celle-là fut vraiment de trop.
-PARDON!? Explosa le petit-en taille- ami imaginaire de la québécoise. Je le sais très bien je te signale! Lana s’est inventé un frère, pas un amoureux. Mais t’es pas bien toi!? D’où tu sors? À quatre ou cinq ans, on s’invente un ami, un frère, un protecteur, pas un futur mari! Mais sur quel dégénéré elle est encore tombée!?
Léon poussa un grognement de rage et délaissa la serviette pour faire les cent pas. Il était véritablement en colère.
-D’abord un imbécile pas foutu de faire autre chose que me critiquer, après un vrai psychopathe ARMÉ qu’elle invite comme ça, dans la chambre et fait la causette sur NOTRE lit en caressant un autre alter-égo astral… Ensuite ça continue avec un prétentieux qui pète plus haut que le trou, c’est pas claire son affaire, je ne le sens pas ce mec… Et maintenant… MAINTENANT! Il y a toi… Un vrai aimant à problème! Un jour, on la retrouvera au fond d’une ruelle! Une ruelle… C’est pas une place pour ma princesse. Si seulement on pouvait lui ouvrir les yeux, qu’elle arrête de sympathiser avec n’importe quel monstre qui passe…
Sur ces mots, la loutre poussa un long soupire de désespoir, qu’allait-il faire d’elle? Soudain, le sujet de leur évasion lui revint en tête, ainsi que tout le baratin sur «moi j’existe, pas toi… blablabla». Léon fronça alors les sourcils et se mit sur debout sur ses pattes arrière. Ce qui allait suivre lui ferait immensément de bien, mais c’était risqué. Oui, très risqué… Mais il n’avait pas le choix, il devait protéger Lana. Il ne fallait pas que ce crétin de musicien lui remplisse la tête de belles histoires remplies de promesses, car le moment venue, la chute serait douloureuse… Sa princesse était trop fragile pour vivre cela.
-Bon, maintenant, on va se parler d’homme à homme, autant que je puisse te concevoir comme tel… Je ne veux plus jamais t’entendre parler de votre vie après le pensionnat. Parce que cette vie n’existera jamais. Vous avez vue toutes les tombes dehors? Arrêter de croire que vous allez réussir là où les autres ont échoué. Vous allez passer toute votre vie ICI, avec moi. Lana se fâche peut-être contre moi, mais ça ne durera pas. Quoi que tu puisses dire, Lana et moi on s’aimera toujours, comme les jumeaux que l’on est. Et si j’étais toi, je ne rêverais pas trop à la vie du «après le pensionnat» parce que…
La loutre s’interrompit, le terrain miné sur lequel il avait accepté de s’aventurer devenait de plus en plus dangereux. S’il continuait, plus jamais il ne pourrait retirer ce qu’il a dit et aurait à vivre avec… Surtout si Lana l’entendait. Pour le moment, il n’y avait rien qu’elle ne lui pardonnerait pas, mais… Si jamais elle entendait ce qui allait suivre, elle souffrirait.
-Arrête de lui faire miroité une vie en dehors d’ici… Si jamais, et là il s’agit un gigantesque si, vous arriviez à trouver un moyen de sortir… C’est triste, mais le pensionnat ne risque pas de vous laisser ramener vos souvenirs. SI vous sortez, rien ne dit que vous vous retrouverez ensemble, dans exactement le même monde, après tout vous êtes arrivés à des moments différents… Et surtout, vous ne vous souviendrez de rien. Moi, j’existais pour elle avant le pensionnat, alors j’existerai après. Mais si, un gigantesque si, vous arrivez à vous échapper, se sera comme si rien ne s’était passé. Tu retourneras à ta vie de rock star, autant qu’on puisse te considérer comme une star… Et Lana se retrouvera au bas de la porte de sa tante, à Rome avec sa passion ridicule pour votre batteur. Toi, tu ne seras que le chanteur du groupe qu’elle aime.
-Quoi? C’est.. C’est pas vrai, hein? Demanda la voix légèrement tremblante de la créatrice de cet AEA très… amical.
Léon se retourna vers sa princesse et lorsqu’il la vit, il comprit qu’il allait payer le prix de sa discussion «d’homme à homme». Il connaissait ce regard de chiot égaré et effrayé, il savait que le cœur de sa créatrice venait de faire rouler dessus par un train. Mais il ignorait si seul son discourt était responsable de sa peine. En fait, il ne le saurait sans doute jamais.
-Léon? Tu..Tu dis ça parce que t’es en colère, n’est-ce pas? Tu… C,est pas vrai, ce que tu viens de dire… c’est pas.. vrai? Demanda Lana avec une teinte de supplication dans la voix.
Elle espérait plus que tout que tout ce qu’elle avait entendu en ouvrant la porte, au sujet de «l’après pensionnat», n’ait été dit que sous le coup de la colère. Mais Léon ne lui répondit pas, il se contenta de baisser la tête et fixer le sol.
-Pourquoi tu réponds pas!? Dis-moi que c’est pas vrai!
Léon avait raison, Lana avait véritablement l’impression d’avoir passé sous un train…Pourquoi il en avait parlé? Si c’était vrai, en sortant elle ne se serait souvenu de rien… Alors elle n’aurait pas éprouvé la douleur qui transperçait tout son être à cet instant. |
| | | Beast = Rockstar mondiale Chris Evans (Beast)
+ Pseudo Hors-RP : Kog • Age : 34 • Pouvoir : Transformation tigre de siberie vert • Petit(e) ami(e) : oui sont nom est... Lana Messages : 127 Inscrit le : 05/02/2010
| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Sam 3 Mar 2012 - 1:43 | |
| Léon avait entrepris de faire le ménage dans la pièce comme lui avait euh... Demandé sans appel Lana. Il avait récupéré la serviette et avait donc commencé le nettoyage de l'eau.
Lui qui espérait calmer le jeu entre eux deux ce fut tout l'inverse, par ce que certes Léon ne l'aimait pas, ça c'était une certitude, sauf que notre guitariste n'avait rien demandé à personne, et pourtant malgré l'attitude de l'AEA il gardait tout son calme et ne s'énervait pas.
-PARDON!? Je le sais très bien je te signale! Lana s’est inventé un frère, pas un amoureux. Mais t’es pas bien toi!? D’où tu sors? À quatre ou cinq ans, on s’invente un ami, un frère, un protecteur, pas un futur mari! Mais sur quel dégénéré elle est encore tombée!?
Ça il n'était pas d'accord, il n'était pas psychiatre, mais quand on est môme et qu'on s'invente un ami imaginaire, on peut y faire naitre n'importe quel type de relation. Mais Léon étant Lui-même un AEA avait-il conscience qu'il pouvait y avoir d'autres points de vu sur ce sujet ? Ayant connu que ça probablement pas. Chris se contenta de soupirer face à la réaction de la loutre.
-D’abord un imbécile pas foutu de faire autre chose que me critiquer, après un vrai psychopathe ARMÉ qu’elle invite comme ça, dans la chambre et fait la causette sur NOTRE lit en caressant un autre alter-égo astral… Ensuite ça continue avec un prétentieux qui pète plus haut que le trou, c’est pas claire son affaire, je ne le sens pas ce mec… Et maintenant… MAINTENANT! Il y a toi… Un vrai aimant à problème! Un jour, on la retrouvera au fond d’une ruelle! Une ruelle… C’est pas une place pour ma princesse. Si seulement on pouvait lui ouvrir les yeux, qu’elle arrête de sympathiser avec n’importe quel monstre qui passe…
"...dit la loutre qui essuie le sol..."
Ça c'était sorti tout seul, et qui plus est il avait les yeux au plafond avec un sourire aux lèvres. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas fait de la réplique d'humour comme ça. Cet AEA lui rappelait décidément Jace... exactement la même finesse et le même état d'esprit... et le pire c'est qu'a l'époque, lui et l'hybride loup avait tous les deux pour coeur une jeune fille du nom de Reika... c'était vraiment flagrant la manière dont les choses avaient tendance à se répéter dans sa vie.
-Bon, maintenant, on va se parler d’homme à homme, autant que je puisse te concevoir comme tel… Je ne veux plus jamais t’entendre parler de votre vie après le pensionnat. Parce que cette vie n’existera jamais. Vous avez vue toutes les tombes dehors? Arrêter de croire que vous allez réussir là où les autres ont échoué. Vous allez passer toute votre vie ICI, avec moi. Lana se fâche peut-être contre moi, mais ça ne durera pas. Quoi que tu puisses dire, Lana et moi on s’aimera toujours, comme les jumeaux que l’on est. Et si j’étais toi, je ne rêverais pas trop à la vie du «après le pensionnat» parce que -Arrête de lui faire miroité une vie en dehors d’ici… Si jamais, et là il s’agit un gigantesque si, vous arriviez à trouver un moyen de sortir… C’est triste, mais le pensionnat ne risque pas de vous laisser ramener vos souvenirs. SI vous sortez, rien ne dit que vous vous retrouverez ensemble, dans exactement le même monde, après tout vous êtes arrivés à des moments différents… Et surtout, vous ne vous souviendrez de rien. Moi, j’existais pour elle avant le pensionnat, alors j’existerai après. Mais si, un gigantesque si, vous arrivez à vous échapper, se sera comme si rien ne s’était passé. Tu retourneras à ta vie de rock star, autant qu’on puisse te considérer comme une star… Et Lana se retrouvera au bas de la porte de sa tante, à Rome avec sa passion ridicule pour votre batteur. Toi, tu ne seras que le chanteur du groupe qu’elle aime.
Il arrêta brusquement de sourire et cette fois il baissa la tête d'un geste rapide en direction de la loutre qui faisait face à lui. Décidément s'il y avait bien une chose dont il avait horreur c'était des gens qui se permettaient de parler de choses dont ils ignoraient totalement. Il avait déjà eu la preuve que ce qu'avançait Léon était totalement faux. Et une nouvelle fois c'était grâce à Jace, Il avait réussi à la retrouver au bout du monde et avait suivi toutes les tournes du groupe pour pouvoir le retrouver ici. D'après ce qu'il lui avait dit, Jace avait franchi les portes du pensionnat quelques instants après Chris, sauf que l'intérieur il avait passé près d'un mois tout seul ici avant qu'il ne revoie Jace. Le temps à l'extérieur était bel et bien suspendu de tout ce qui se passait ici, ils n'étaient pas seulement dans une sorte de prison, mais aussi dans un monde transitoire qui le relie avec plein d'autres. C'est pour ça qu'il avait la certitude qu'a leur sortie d'ici, rien de tout ce qu'ils avaient vécus ne seraient effacés, et s'ils partaient la main dans la main il n'y avait aucune raison qu'ils soient séparés. De plus, il avait fait une promesse à Lana et il compterait bien la tenir. En fait c'était presque comme s'il le traitait de menteur.
- Ecrase un peu tu veux, tu t'avances sur un sujet que tu ne connait même pas... c'est pas la réalité, ca c'est TON désir mon grand nuance.
-Quoi? C’est.. C’est pas vrai, hein?
Il releva brusquement la tête en direction de la porte de la salle de bains. Lana venait de sortir et elle avait entendu le discours de Léon, sauf qu'elle n'avait pas eu l'air d'avoir assimilé ce que venait de lui répondre Chris. En même temps elle semblait presque paniquée
-Léon? Tu..Tu dis ça parce que t’es en colère, n’est-ce pas? Tu… C,est pas vrai, ce que tu viens de dire… c’est pas.. vrai?
Bien entendu que ce n'était pas vrai, et vu dans l'état dans lequel ça le mettait, il ne comptait pas laisser ce petit idiot lui faire de la peine comme ça. Et il avait dit quelques minutes plus tôt qu'il voulait la protéger . Eh ben, ce n'était pas en sortant ce genre d'ineptie que ça allait marcher.
-Pourquoi tu réponds pas!? Dis-moi que c’est pas vrai!
Devant la réponse muette de Léon, il serra les poings contre la couverture du lit. Il n'en supporterait pas d'avantage. S'il n'avait pas l'intention de réparer sa bourde alors ça serait à lui de le faire, et d'ailleurs il ne pouvait pas supporter de voir celle qu'il aimait dans cet état-là. Il se leva et alla aux côtés de la jeune fille il lui prit doucement la main en la serrant contre lui
" Écoute-moi petit cœur, j'ai eu la preuve un mois après mon arrivée que ce qu'il prétend est complètement faux, Je ne suis pas du genre à promettre quelque chose quand je ne suis pas sur de moi, Je t'ai fait la promesse que tu pourrais venir avec nous, et je la tiendrais, je m'ouvrirais les veines pour ça s'il le faut !"
Il tourna la tête en direction de Léon, en forçant les sourcils, il y avait une pointe d'agacement dans sa voix.
"Tu a vu dans quel état elle est a cause de tes bêtises ? T'es vraiment pas cool avec elle, sérieux tu dis vouloir la protéger mais t'as une drôle de façon de le faire. La prochaine fois, je t'invite à réfléchir à ce que tu vas dire avant d'aborder un sujet qui te dépasse."
Il jeta un regard noir à la loutre. Vraiment il se demandait vraiment comment un être comme lui pouvait bien être issue de Lana, ils étaient tellement différent... comme si une personne scindée en deux, Léon était peut-être la part des Ténèbres que représentait la lumière qu'était Lana. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mer 14 Mar 2012 - 23:35 | |
| Le silence qui régnait en maître dans la chambre de la canadienne lui donna l’impression de voir tout son petit monde s’écrouler. Comme si le plancher sous ses pieds venait tout bonnement d’exploser. Heureusement, comme toujours lorsqu’il était présent, Chris vint à sa rescousse. Le simple fait de sentir la main du musicien autour de la sienne la força à cesser de fixer son ami imaginaire. Son grand regard de chien battu alla rencontrer la peau verte de son porte bonheur au moment où il la fit venir contre lui. Au plus grand damne de Léon, lorsque Chris ouvrit la bouche, se fut pour rassurer sa créatrice qui, avouons-le en avait bien besoin.
Lorsque le musicien fit allusion à une preuve, Lana ne put empêcher ses épaules de s’affaisser, mais ce n’était pas de soulagement. Au contraire, devant l’évidence du mensonge de son alter égo astral et de la méchanceté qui se cachait derrière, la jeune femme était tout bonnement abattue. Comment Léon avait-il put sortir un mensonge comme ça… Il savait bien que ça lui ferait du mal, non? C’est dans ce genre de situation, même si elle ne peut avoir lieu que dans ce fichu pensionnat, que l’on se rend compte que l’on est bien moins «bon» que ce que l’on croyait. Lana remettait littéralement son côté humain en cause en voyant à quel point ce qui était sorti d’elle- à savoir son AMI imaginaire- pouvait être cruel. Elle qui s’était toujours considérée comme une gentille personne, comment pouvait-elle vraiment l’être pour qu’une créature avec autant de défauts que Léon soit issu de son subconscient?
"Je m'ouvrirais les veines pour ça s'il le faut !"
Ces mots eurent le mérite d’arracher la jeune canadienne à ses sombres constatations. Oui, cette simple déclaration la fit froncer les sourcils. S’il y avait bien une chose à laquelle Zveltlana se refusait à penser, c’était bien tout ce qui attrayait au suicide. Et quand je dis tout, c’est absolument tout. Toute référence, quelle qu’elle soit lui donnait envie de tout casser. Elle qui souffrait à la simple vue d’un individu en larme, la simple possibilité que quelqu’un puisse mettre fin à ses jours lui était aussi douloureuse qu’un coup de poing dans l’estomac.
Particulièrement quand il s’agissait d’un être qui lui était cher et pour le moment, Chris était sans aucun doute au sommet de la liste. Son soudain changement d’attitude ne passa bien évidemment pas inaperçu pour l’œil aguerri de son «obscure» ami imaginaire. Léon avait relevé lui aussi l’allusion de Chris et comme il était une création de la canadienne, ses pauvres oreilles animales avaient cillées à l’évocation de la mutilation. Ils savaient tous deux, Lana et Léon, que le musicien avait dit cela pour exprimer sa façon de penser…Il n’était pas, à leur connaissance du moins, suicidaire par les temps qui courent.
Puis, aussi rapidement qu’il était venu à son secours, le musicien s’en pris à son ami imaginaire. Rien qu’à l’entendre on comprenait qu’il était énervé, même que son langage corporel troubla la loutre et sa créatrice. Pour ne pas dire que le musicien leur avait pratiquement fait peur. Parlait-on d’instinct de survie pour que le petit AEA et sa frêle créatrice trouve menaçante la simple idée de mettre en colère un colosse? Peut-être… Quoi qu’il en soit, lorsque Chris lança un regard noir à Léon, celui-ci courba l’échine. Il savait qu’il avait mal agit, mais un regard accusateur et très éloigné des regards tendres auquel il avait droit avec sa créatrice ne faisait qu’empirer les choses.
Mais le plus étrange, c’est qu’au même moment ou Léon plia sous le regard de Chris, Lana avait cherché à s’éloigner. Inconsciemment, elle avait fait un pas de recule et en aurait certainement fait un autre si la présence de la main du musicien ne s’était fait sentir. Décidément, Lana n’avait pas du tout apprécié de voir son petit ami de cette façon. À chaque fois qu’elle pensait à lui, elle ne l’imaginait qu’avec le sourire. Évidemment, elle n’était pas idiote, elle savait que Chris pouvait éprouver d’autres émotions que le bonheur- elle en avait été témoin-, mais peu importe de qui il s’agissait, Lana n’apprécierait jamais les émotions qui se rapprochait de la colère. Encore une fois, Léon remarqua ce qui se passait chez a créatrice. Et quand il la vit chercher à se défaire, même s’il ne savait pas que c’était un réflexe plus qu’une véritable intention, Léon en oublia la carrure du gorille vert qui servait accessoirement de petit ami à sa créatrice. Il reprit forme humaine et sous le regard surpris de la canadienne, il lui pris le bras et l’arracha au musicien.
-Mais qu’est-ce qu-..
-Je la rends peut-être triste, mais moi je suis pas un monstre qui lui fait peur! Lâcha Léon en poussant Lana un peu plus loin.
-Quoi? M-…Pardon? De quoi tu parles? LÉON! S’emporta la demoiselle en voyant que son ami imaginaire ne l’écoutait pas.
-J’ai tout vue je te signale, lui répondit finalement la loutre à temps partiel sans pour autant la regarder. Bon, maintenant fiche le camp. Vire ton cul de notre chambre!
Cette requête eut l’effet d’une bombe. La bouche grande ouverte Lana resta figée quelques secondes en fixant son alter égo astral, comme un pauvre daim effrayé par les phares d’une voiture. Le moins qu’on puisse dire c’était que Lana ne l’avait pas vue venir celle-là. Léon avait un sal caractère, mais jamais il n’avait été aussi… Effronté? D’un coup elle grogna et attrapa son ami imaginaire par l’épaule et le força à la regarder.
-Pour qui tu te prends? Arrêtes-ça tout de suite!
-C’est pour ton bien que je fais ça pour ton bien, t-
-Je ne suis plus une petite fille, je suis capable de me débrouiller toute seule, répliqua la demoiselle en s’énervant.
-NON! Non, tu ne peux pas! J’ai essayé de te laisser faire, mais lui c’est la goutte qui fait déborder le vase, s’entêta Léon en pointant rageusement le musicien.
-Mais..je veux pas qu’il parte!
-Alors nous on part! Trancha-t-il en lui empoignant un peu trop rudement le poignet de sa propriétaire.
-Pas questions! S’entêta-t-elle en encrant ses talons au sol lorsque son jumeau astral se mit à avancer. Léon, lâches-moi.
Les deux individus aux yeux bleus de la chambre se dévisagèrent, cherchant à imposer son choix à l’autre. Cette rébellion et surtout sa motivation rendait Lana complètement furieuse. Mais qu’est-ce qui clochait chez elle pour qu’elle s’invente un ami imaginaire pareil!? À bout de patience, Lana arracha son bras de la poigne de son AEA et au moment où il voulu la reprendre, elle ne put s’empêcher de repousser la main qui s’approchait en la frappant.
-Mais arrête! Me touche pas!
-Fais pas l’enfant, lui reprocha Léon, vexé qu’elle le repousse, avant de repartir à la charge.
Cette fois, Lana lui ordonna de la lâcher en le poussant de toutes ses forces- elle en avait peu nous en conviendront, mais l’intention était là… Mais un grondement de colère, un froissement de vêtement et une sensation d’étourdissement plus tard, Lana se retrouvait allongée sur le dos. Une fraction de seconde suffit à la canadienne pour comprendre que la douleur qu’elle avait au centre du poitrail avait été causée par une main et pas plus pour se rendre compte que Léon venait de la pousser. Il avait répliqué et force était de reconnaitre qu’il était bien plus fort qu’elle… |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mar 27 Mar 2012 - 19:51 | |
| Le silence s'installa pendant quelques instants ton qu'il avait employé en s'adressant à l'AEA avait été sans appel. Il était même presque étonné d'avoir réussi à le faire plier. Lana quant à elle avait fait un mouvement de recul, c'était la première fois qu'il commençait à s'échauffer en sa présence. Il n'avait pas prêté plus attention à ce geste, car elle n'avait pas réellement cherché à se défaire, il ne la tenait pas fortement et elle aurait très bien pu se glisser sur le côté et s'échapper facilement de son étreinte. Et d'ailleurs Léon n'allait pas tarder à le démontrer, il reprit sa forme humaine et l'extirpa da son étreinte
-Mais qu’est-ce qu-..
-Je la rends peut-être triste, mais moi je suis pas un monstre qui lui fait peur!
-Quoi? M-…Pardon? De quoi tu parles? LÉON!
-J’ai tout vue je te signale, Bon, maintenant fiche le camp. Vire ton cul de notre chambre!
Chris croisa les bras et ne bougea pas d'un pouce il continua de fusiller Léon du regard.
"Et tu pense vraiment que le môme que tu es, peut m'ordonner quoi que ce soit ? Alors la tu rêve."
Il était clair qu'il n'avait pas l'intention de bouger, Léon lui paraissait presque un fou dangereux et il n'avait pas l'intention de laisser la personne qu'il aimait seule avec ce mec aussi dérangé. En attendant pour l'instant des deux celui qui se montrait le plus brusque c'était Léon, surtout de la manière dont il avait empoigné Lana. Remarque cette dernière ne se laissa pas faire, elle grogna et le fit se retourné immédiatement
-Pour qui tu te prends? Arrêtes-ça tout de suite!
-C’est pour ton bien que je fais ça pour ton bien, t-
-Je ne suis plus une petite fille, je suis capable de me débrouiller toute seule
-NON! Non, tu ne peux pas! J’ai essayé de te laisser faire, mais lui c’est la goutte qui fait déborder le vase,
Léon le pointa ouvertement du doigt. En fait plus il parlait plus il l'agaçait. Non mais vraiment il se prenait pour qui ce gugus-là, pour un petit prince ? S'il y avait bien une chose qui avait le don de vraiment l'énervé c'était ce genre de réaction de gamin qui piquait une crise à chaque fois qu'il n'a pas ce qu'il veut.
-Mais..je veux pas qu’il parte!
-Alors nous on part!
-Pas questions! Léon, lâches-moi.
La brusquerie avec laquelle il avait empoigné la jeune fille le fit immédiatement décroiser les bras. Si jamais il lui faisait du mal... Mais le fort caractère de Lana, avait son mot à dire et elle se planta refusant d'avancer, sa force de détermination était véritablement admirable, quand elle avait dit non c'était non. C'était certes la première fois que Chris perdait patience en la présence de Lana, mais lui c'était la première fois qu'il la voyait furieuse, un véritable combat se de choix se déroulait sous ses yeux, c'était presque comme un affrontement intérieur, le bien contre la mal, pas difficile de deviner qui représentait le bien et qui représentait le mal à ses yeux. Finalement elle finit par l'emporter en s'arrachant à son étreinte. L'AEA voulut la rattraper mais elle le repoussa.
-Mais arrête! Me touche pas!
-Fais pas l’enfant,
En l'occurrence selon l'avis de Chris c'était Léon qui avait plus l'était d'esprit d'un môme que Lana. Léon revint à la charge, et cette fois elle repoussa encore plus fort que précédemment. Tout se passa ensuite très rapidement, Léon Gronda et repoussa Lana encore plus fort. Cette dernière se retrouva allongée par terre. Cette fois s'en était trop. Les pupilles de Beast se fendirent, et il avança d'un pas rapide en direction de L'AEA et la plaqua violemment contre le mur par les épaules.
"Recommence ne serait-ce qu'une une seule fois... une seule... et je te promets que tu le regrettas le restant de tes jours..."
Il ponctua sa phrase avec ton un peu plus que menacant par un grondement félin qu'il n'avait pas réussi à contenir.
"Et maintenant espèce de sale gosse pourri-gâté, écoute bien ce que je fais te dire, que tu ne me respecte pas c'est une chose, mais que tu ne respectes pas plus que ça la personne qui t'a créé, c'est juste inqualifiable. Si j'apprends que tu as malmené Lana encore une fois, je te garantis que tu passeras un très mauvais quart d'heure !"
Sur quoi il lâcha l'AEA sans douceur. il avait agi surtout par instinct de protection. Voilà, maintenant les cartes étaient distribuées, Il se retourna et alla aider Lana à se relever.
"Ça va Princesse tu n'as rien ?" |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Jeu 12 Avr 2012 - 1:40 | |
| *Ça y est, je vais avoir une bosse…je le sens*
Lana eut tout juste le temps d’avoir cette pensée, résultat de la prise de conscience de l’ampleur de la douleur qui envahissait l’arrière de sa tête, que la voix de son petit ami se fit entendre. À qui pouvait-il bien parlé de la sorte? Ça lui arrivait de s’énerver? La jeune canadienne n’était plus trop certaine d’avoir toute sa tête… Mais lorsqu’elle se passa une main sur le visage, son cerveau repris ses fonctions. Chris devait très certainement s’adresser à son gros béta d’ami imaginaire.
Ce dernier tentait d’ailleurs d’échapper à l’emprise du gorille, de toutes évidences Léon avait oublié que s’il était plus fort que Lana, Chris et elle n’était pas du tout du même gabarit…. Qu’est-ce qu’il pouvait lui taper sur les nerfs parfois…
Cette constatation fit soupirer la jeune femme. Mais que leur était-il arrivé? Étant petite, Lana et lui était tellement… C’était indescriptible à quel point c’était parfait. Qu’est-ce que Lana ne donnerait pas pour retrouver cette relation avec son ami imaginaire. Parfois, la jeune femme se surprenait à penser que si Léon avait été une vraie personne et qu’ils s’étaient rencontrés à l’école, par exemple, la chimie qu’il y aurait eu entre eux aurait été tout bonnement irréelle, voir même effrayante. Qu’est-ce que ça avait changé…
Ce fut le grondement animal qu’avait échappé Chris qui fit ouvrir les yeux à Zveltlana, celui-là même qui avait effrayé Léon au point que celui-ci cesse de se débattre. Eh oui, Lana n’avait pas ouvert les yeux, sachant que le moment où elle les ouvrirait elle aurait encore plus mal à la tête. Et ce fut le cas. Lorsque son regard se fixa sur le plafond, elle plissa instantanément les yeux et posa une main sur son front.
*Lui…Oh oui, LUI….Il va me le payer…*
Heureusement ( pour qui?), Lana avait pratiquement tout raté de la deuxième intervention vocale du musicien, étant trop concentrée à ordonner à son corps de coopérer- en somme de bien vouloir la laisser se redresser- tout en énumérant de nombreuses façons de se venger de la brusquerie de son «ami» imaginaire. La première avait étonnement été de lui fracasser le crâne contre le mur, mais bien évidement, Lana y avait de suite renoncé… S’en était suivit diverses manifestations violente de sa colère qui avait également été mises de côtés pour que finalement la violence physique dirigeant ses pensées ne laisse place à la cruauté psychologique. Quoi que…c’est de Lana qu’on parle…
*Il va pleuvoir des vaches avant que je le prenne dans mes bras! Et monsieur peut toujours courir pour qu’on reprenne un bain tous les deux… qu’il ne pense même pas dormir sous mon lit ce soir…. Oh qu’il ne p-…Princesse? Ah, oui c’est moi ça*
Lana c’était effectivement faite interrompre dans ses plans ô combien machiavélique de vengeance par son chevalier en armure verte. Mais ce vert ne fit pas long feu… à peine l’imposante masse de sa couleur préférée exæquo s’était penché vers elle qu’une tornade noire vint la remplacée.
-C’est MA princesse! MA, LA MIENNE! Hurla ladite tornade.
Léon n’avait définitivement pas apprécié entendre le surnom qu’il avait donné à Lana sortir de la bouche d’un autre… C’est sans doute pourquoi il était à cet instant même en train de remorquer sa créatrice jusqu’à la porte d’entrée. La jeune femme, dépassée par les évènements parvenait à peine à regarder devant elle. En fait, ce ne fut que lorsqu’il la poussa dans le couloir qu’elle comprit ce qu’il voulait : l’enfermée dehors. Mais pourquoi? La porte de sa chambre claqua derrière elle et elle l’entendit très bien se verrouiller de l’intérieur.
-Léon!? Léon!? Qu’est-ce que tu fais? Léon? S’inquiéta immédiatement la canadienne en allant se planter devant sa porte, livrant bataille à la poignée.
Si tôt la porte de la chambre verrouillée, l’ami imaginaire de la demoiselle laissa exploser sa colère, sachant que sa créatrice était en sécurité. Ce gorille ne voulait pas qu’il lui fasse du mal…Très bien, aucun problème, ce serait à lui directement qu’il s’en prendrait. Ayant été conçu par une petite fille, son niveau de combat était tout bonnement pitoyable. EN somme, il se battait comme un enfant et l’enfant qu’il était…Balançait des truc. Ainsi, quand Lana fut en sécurité, Léon attrapa la première chose à portée de la main et le balança à la figure du mutant. Qui aurait cru qu’une hideuse et stupide lampe en porcelaine pouvait s’avérer une arme de choix….
Quand celle-ci se brisa, le bruit devin le plus inquiétant que Zveltlana ait jamais entendu…
-Qu’est-ce qui se passe là-dedans?! LÉON! Réponds-moi, s’il te plait! Léon! Chris! Répondez-mois…S’il vous plait! Les implora-t-elle pratiquement en commençant à cogner à la porte de sa chambre.
Encore une fois, Léon fit le sourd et se jeta su l’objet pouvant causer le plus de dommage qui se trouvait près de lui. Cette fois, ce fut le fer à lisser de sa créatrice. Dès qu’il en prit possession- après s’être fait la remarque que ce truc était bien plus lourd qu’il n’en avait l’air et qu’il trouvait idiot que Lana ait choisi de le prendre avec elle pour son voyage- l’ami imaginaire de la jeune femme paniquée dans le couloir le lança en direction du monstre vert responsable-selon lui- de tous ses malheurs. |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mar 1 Mai 2012 - 17:12 | |
| À peine avait-il fait quelques pas et avait tendu sa main vers sa petite amie que Léon revint à la charge et se place entre eux. Il n'y avait pas un moment où il comprendrait qu'il fallait s'arrêter celui-là ?, visiblement non et apparemment tant qu'il ne s'en serait pas pris une il continuerait certainement.
-C’est MA princesse! MA, LA MIENNE!
À cet instant Il saisit sa créatrice par le bras et la traina en dehors de la pièce. Bon très bien si les choses se présentaient ainsi, il allait bien falloir qu'il lui fasse comprendre une bonne fois pour toutes qu'il cassait les pieds à tout le monde. Lana ne put rien faire pour se dégager de l'emprise de son AEA, et se retrouva sur le pas de la porte. Léon verrouilla ensuite la porte et ils se retrouvèrent tous les deux et cela ne présageait rien de bon.
-Léon!? Léon!? Qu’est-ce que tu fais? Léon?
Et il avait eu raison de se méfier, car l'AEA prit le premier objet qui lui passa sous la main et le lança sur lui. C'était une lampe, en porcelaine, une lampe qu'il ne s'attendait pas à voir arriver. Une lampe qu'il se prit en pleine figure et qui se fracassa. Un flot de sang jaillit alors se rependant en taches sur la moquette de la chambre en même temps qu'un hurlement de douleur. Sa cicatrice s'était de nouveau ouverte, et lui faisait un mal de chien. Il se plaqua la main sur l'œil, pour stopper l'hémorragie. Il ferma instinctivement son œil blessé. Mais il n'avait pas le temps de s'en préoccuper pour le moment
-Qu’est-ce qui se passe là-dedans?! LÉON! Réponds-moi, s’il te plait! Léon! Chris! Répondez-mois…S’il vous plait!
Il releva la tête en direction de l'AEA et vit un fer à lisser arriver tout droit sur lui. Il se jeta par terre pour éviter l'objet et se retrouva caché derrière la tête du lit. Il avait le cœur qui battait à tout rompre, non pas qu'il avait peur de Léon, loin de là, mais il n'avait jamais encore vu sa cicatrice ouverte si profondément et cela l'inquiétait.
"Il a pété les plombs !"
Il avait crié assez fort pour que Lana puisse l'entendre au travers la porte, malgré le vacarme que produisaient les objets qui se fracassaient contre les murs. Il avait presque l'impression d'être à la guerre, assiégé dans une tranchée pendant un assaut ennemi. Un bruit tourd s vi entendre, et il vit s'écraser à ses pieds l'ordinateur portable de la demoiselle. Certaines touches du clavier sautèrent. Il fallait faire quelque chose cela commençait à devenir dangereux, mais que faire ?? Il venait d'avoir une idée. Il fallait retourner la situation contre Léon. Chris se transforma alors en tigre et sortit de derrière le lit pour bondir sur Léon dans le but de lui faire peur. Il le fit tomber a la renverse, et profita du moment où il se relevait pour reprendre sa forme humaine, et de saisir les couvertures du lit et les jeter sur L'AEA. Il en profita le temps que celui-ci se dépêtre des couvertures, pour déverrouiller la porte de la chambre, saisir la clé et sortir. Il la ferma juste derrière lui et avec la clef verrouilla la porte de l'extérieur. Cette fois-ci c'était Léon qui se retrouvait enfermé. Ils l'entendirent même hurler de rage et s'exciter sur la poignée. Chris quelque peu essoufflé s'adossa contre le mur et se laissa glisser sur le sol juste à coté de Lana.
"J'arrive pas à concevoir que ce soit toi qui aies créé ce fou dangereux... c'est pas possible, j'y crois pas"
Il s'essuya la figure ensanglantée d'un revers de la main et rouvrit son œil blessé. Quelque chose n'allait pas... comme si d'un côté il percevait la lumière et de l'autre il était dans le noir complet. Il cligna plusieurs fois des yeux mais cela ne fit rien de plus. Il leva sa main et la regarda... Son expression faciale se crispa d'horreur, il venait de comprendre ce qui lui arrivait. Il amena lentement sa main vers son œil balafré ou le sang continuait de s'écouler.
"Lana... je... je ne vois plus !"
Une pointe de panique était perceptible dans sa voix. En encartant sa main, il était facile de comprendre. L'iris de son œil habituellement vert émeraude avait viré au vert pâle. Il perdit momentanément toute notion du temps e de l'espace, il pensait à tout et à rien à la fois. Il ne sentit que très faiblement une main prendre la sienne, et ne prêtait plus attention aux chocs sourd, provoqué par Léon dans ses tentatives d'enfoncer la porte de la chambre. Il venait de perdre la vue de son œil gauche. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Lun 28 Mai 2012 - 19:16 | |
| «Léon avait pété les plombs»
Voilà la seule explication fournie à la jeune femme au bord d’une crise de panique. Elle était enfermée dans le couloir devant sa chambre alors que des bruits plus qu’inquiétant en émanaient. Elle aurait bien répondu que «Merci, elle s’en doutait un peu.», mais elle était bien trop torturée par l’inquiétude et l’attente pour dire quoi que ce soit. Son soi-disant ami imaginaire, devenu fou, semblait engagé dans une guerre féroce avec nul autre que son petit ami. Cette journée était tout bonnement merveilleuse….
Lana n’aurait pu survivre à un isolement de plus longue durée et son cœur le lui fit parfaitement comprendre lorsque Chris sorti enfin de la chambre. Elle aurait pu jurer que son cœur s’était mis à pleurer de soulagement, malgré que l’apparition du musicien ainsi que ses premiers gestes laissaient entendre que ce qu’il avait vécu derrière cette porte avait été particulièrement horrible. Et ce fut d’ailleurs le premier mot qui vint à l’esprit de la petite canadienne lorsqu’elle aperçut finalement la substance carmin qui couvrait le visage de son petit ami. Étrangement, elle ne s’inquiéta même pas une seconde à l’idée que ce pouvait ne pas être le sien- et donc que celui de «l’ennemi».
"J'arrive pas à concevoir que ce soit toi qui aies créé ce fou dangereux... c'est pas possible, j'y crois pas"
-Je…Il…
Lana s’agenouilla près de lui en bafouillant. Elle ne savait pas quoi lui dire… Il aurait été plus que facile de lui expliquer que c’était la première fois qu’elle voyait Léon comme ça. Que, d’ordinaire, il est seulement un peu soupe au lait et agit comme un enfant pourri gâté, mais jamais il n’avait fait preuve d’agressivité. Et en y pensant, Léon, comme tout ami imaginaire normale, n’avait jamais côtoyé un autre humain avant que Lana ne se fassent emprisonner ici. Il avait toujours eu l’exclusivité sur elle lorsqu’elle était petite… Et allez savoir pourquoi, cette réflexion implanta une pensée des plus désagréables dans l’esprit de la jeune femme; C’était entièrement de sa faute, elle avait créé un monstre.
Même si le musicien n’y croyait pas, il devait se rendre à l’évidence. Léon était bel et bien une création de la demoiselle, il était l’incarnation de tout ce qu’elle pouvait imaginer dans ce qu’elle avait pu vouloir chez un ami. Et si Léon était un fou furieux… Zveltlana devait l’être encore plus pour avoir voulu d’un être pareil dans sa vie. Du moins, c’est ce qu’elle pensait désormais à son sujet…
"Lana... je... je ne vois plus !"
C’est cet appel cauchemardesque qui arracha Lana de sa noyade dans l’auto flagellation mentale et les remords. Fronçant les sourcils, la jeune femme se pencha vers lui pour examiner sa blessure, dont elle était –encore, rappelons-le- responsable. Bien que la vue de la cicatrice qui s’était rouverte lui donna pratiquement envie de mourir, Lana parvint à l’oublier un moment pour ne se concentrer que sur ce qui était sous la paupière. Elle n’était médecin-comme tous ceux de son âge….- mais ce qu’elle voyait ne lui inspirait rien de bon.
-Je… Désolée, c’est encore de ma faute… Si tu savais comme je m’en veux, s’excusa-t-elle maladroitement en s’écartant de lui. Je…euh…Je reviens, dit-elle ensuite en se levant.
Se souvenant de l’entêtement dont il avait fait preuve au sujet d’aller ou de plutôt ne pas aller à l’infirmerie lorsqu’il s’était fait mal à la patte, euh, la cheville….Lana choisi que l’infirmerie viendrait à lui. De toute façon, ce n’était pas comme si elle pouvait l’y trainer de force. Heureusement, avec sa maladresse légendaire et son incontestable talent pour se cogner un peu partout… Elle avait eu la brillante idée de ramener tout ce qu’elle avait pris à l’infirmerie la première nuit. Elle n’eut donc qu’à retourner devant la porte de sa chambre….
-Ce ne sera pas long, émit la demoiselle autant pour rassurer le blessé que sa personne.
Lana n’avait pas vraiment envie que son ami imaginaire lui fasse une scène… Elle déverrouilla donc sa porte et l’ouvrit. Elle se retrouva face à Léon qui, au centre d’un chantier, la dévisageait. Lorsqu’elle pénétra dans la pièce, il voulut parler, mais…
-Non! La ferme.
-Mais-..
-Assis! Ordonna aussi tôt la demoiselle.
Léon, surpris, obéit en un claquement de doigts et vit sa créatrice passer devant lui sans le regarder et aller à la salle de bain. Lana ne lui avait jamais vraiment parlé de la sorte. Enfin…Peut-être une ou deux fois lorsqu’il la froissait quand elle était petite…Mais elle n,avait jamais eu un ton si dur dans la voix. Une enfant aussi adorable en colère n’était pas vraiment convaincante lorsqu’il essayait d’être dur….Mais cette fois elle lui avait vraiment fait peur. Ravalant sa salive, Léon se levant lentement et se dirigea vers la salle de bain.
-Lana…Je…
-Laisses-moi tranquille, le coupa-t-elle alors qu’elle attrapait une petite trousse rouge près de la baignoire.
-Je peux pas, je fais partie de toi je te rappelle.
-Je m’en fiche, je veux plus te voir…. Vas-t’en, lui annonça sa créatrice en revenant vers la chambre.
-Mais…Lana j-
-Je veux plus te voir, jamais, dégages! Répéta-t-elle en voulant sortir de la salle d’eau.
-Pas questions! Refusa son ami imaginaire en la poussant, de sorte à ce qu’il puisse fermer la porte pour l’empêcher de partir.
Se retrouvant de nouveau face à une porte fermée, Lana poussa un grognement de frustration. Comment elle pouvait se faire avoir une seconde fois? Elle ne comprenait pas pourquoi Léon voulait l’enfermée…Se croyait-il dans un conte de fée? Il l’appelle «princesse», il la garde prisonnière… Il ne manque qu’un chevalier en armure sur un cheval blanc et une bonne fée marraine et le délire est complet…
-Mais c’est quoi ton problème avec les portes!? S’exclama la canadienne en agrippant la poignée. Laisses-moi sortir!
-Il va falloir que tu comprennes, princesse, tant que tu seras ici, tu m’auras dans les pattes. T’es coincée!
Ce fut le signal de départ pour un souk à la corde version porte de salle de bain. La jeune prisonnière se revit à son arrivée, se débattant contre la porte d’entrée. Elle usait vraiment de toutes ses forces, contrairement à Léon qui la métrisait sans trop d’effort. Lana aurait bien pu se démener comme une dingue pendant des heures, mais le destin (ou Lou, c’est comme tu veux) en voulu autrement…
Un bruit étrange se fit entendre à l’entrée de la chambre et ce fut suffisant pour que Léon décroche. Sentant une menace, il perdit sa concentration dans la guerre contre sa créatrice. Son emprise se résumant à un simple touché ne faisant donc plus obstacle aux efforts de la jeune femme. Mais moment où Léon relâcha son emprise, Lana- aider de son pied appuyé sur la chambranle- tira de toutes ses forces, ignorant qu’elles étaient désormais inutiles. Et cet usage exagérer de la force causa un accident digne d’une représentation burlesque dans les plus grands cirques…
Sentant la poignée lui échapper, toute l’attention de Léon fut ramenée à porte. Il ne fut pas assez rapide pour voir la porte frapper durement le visage de sa créatrice…Mais ses yeux horrifiés témoignaient qu’il l’avait été assez pour voir le corps de sa créatrice basculer vers l’arrière et donc suffisamment rapide pour voir l’impact entre son petit corps et la baignoire.
Debout devant la porte grande ouverte, Léon ne pouvait dévier le regard. SI voir Lana perdre l’équilibre ou entendre l’horrible son qu’avait fait sa tête en heurtant le bord du bain dans lequel ils s’étaient amusés ce matin n’étaient pas la cause de l’état second dans lequel l’ami imaginaire se trouvait… Le sang qui se mélangeait maintenant au tapis de cheveux bleutés couvrant le sol pouvait parfaitement prendre le blâme.
-Lana…
Dépourvu de la moindre volonté, Léon perdit, sans même s’en apercevoir, son apparence humaine. La loutre fit quelques pas de recule en bredouillant avant de courber le dos et s’allonger sur le ventre. Il lui était impossible de regarder ailleurs…
-Je..Je voulais pas… Elle…C’est un accident…Je voulais pas… |
| | | Beast = Rockstar mondiale Chris Evans (Beast)
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mer 13 Juin 2012 - 3:01 | |
| Ça devait bien arriver tôt ou tard, ce n'était pas la première fois que sa cicatrice s'était ouverte, c'était même arrivé plusieurs fois, l'arcade sourcilière étant très fragile, mais maintenant, c'était bien plus grave qu'à l'ordinaire, il n'avait plus qu'un seul œil de valide, le gauche avait cessé de voir, mais comment cela était-il possible ? Normalement une cicatrice ne s'ouvre pas en permanence comme ça, et en plus ça n'a pas d'incidence directe sur la cécité ? Personne ne pouvait le savoir à par les médecins qui l'avaient du mieux possible pris en charge a son arrivée aux urgences après l'effondrement du toit des manoirs des Wayllons. Le toit en question était composé de charpentes et de plaques en verre. En tombant sur lui, au moment de l'impact sur le sol le verre complètement était pulvérisé, et un micro-fragment avait été projeté entre son globe oculaire et la paupière et avait fini par se placer au niveau du nerf optique. Un choc au visage, provoque le déplacement de ce fragment, l'enfonçant un peu a l'endroit ou la perception de la lumière était recueillie et provoquant un écoulement sanguin, les médecins l'avaient repéré sur les radios, mais dans l'état critique dans lequel il était, ils avaient jugé l'opération dangereuse et avaient préféré attendre son réveil, et la suite vous la connaissez déjà, deux ans de comas profonds, et sa fuite de l'hôpital, donc bien évidemment l'intervention n'a jamais pu être réalisée. Pourtant tout était loin d'être perdu, le seul moyen de recouvrer la vue était de faire cette opération, mais encore fallait-il connaître la découverte des médecins....
-Je… Désolée, c’est encore de ma faute… Si tu savais comme je m’en veux, Je…euh…Je reviens
Elle s'était penchée sur lui pour examiner la blessure de plus près. Puis s'était levée et était repartie en direction de sa chambre. Décidément, n'y avait pas un jour où il ne lui arrivait pas une cata. Il attendit donc patiemment dans le couloir, que pouvait-il faire de plus ? Casser la figure à cette AEA de malheur ? Ça changerait quoi ? À part satisfaire la soudaine soif de vengeance qui s'était éveillée en lui, ça ne lui ferait pas revenir la vue. Cela aurait été quelques années avant, la par contre, le pauvre Léon, il n'en resterait plus qu'un capriccio, et le sang n'aurait peu être par suffit à arrêter la rage noire dans laquelle il aurait été, et fort heureusement je vous épargne le tableau. Bien qu'il était beaucoup plus calme, il en bouillonnait quand même de colère, et ça c'était une réaction que le plus part des gens auraient eue, outre le stade de la consternation. Cela ne faisait qu'encore plus, renforcer sa détermination à essayer de sortir de ce taudis, car au moins, Léon disparaît une bonne fois pour toute dès le seuil de cette porte franchie.
Il ne savait pas ce qu'il était en train de se passer dans la chambre, Lana devait certainement lui passer un méga savon, par ce qu'avouons le il avait un peu dépassé les bornes là, certes il arrivait à prendre sur lui mais maintenant, en le voyant ça risquait d'être, très tendu. Il continuait donc d'attendre, toujours la main plaquée sur sa paupière, pour arrêter l'écoulement sanguin, avec dans l'espoir quasi désespéré que ça adirait son œil a fonctionné de nouveau, mais au bout d'un moment l'attente était vraiment longue, et il se le va finalement pour voir ce qui se passait. Il perdait quelque peut ses repères avec juste un œil de valide et titubais d'autant plus que sa vision était à Semi-brouillée. Il du se retenir à l'encadrement de la porte pour éviter une chute, et ne distingua la silhouette que d'une seule personne dans la pièce, qui était appuyé contre la porte de la salle de bain. Sa venue eut un effet de surprise pour la personne, et cela s'ensuivit d'un fracas et d'un bruit sourd. Mais qu'est-ce qui se passait le dedans ??
-Lana…
Au moins il avait identifié la personne en question grâce à la voix, et il ne lui fallut finalement pas bien longtemps pour comprendre la situation, visiblement il avait encore cherché à la retenir avec lui. Raah ce qu'il pouvait être égoïste celui-là mais ce n'est pas possible !
Pendant un instant le silence s'installa dans la pièce, et ça ce n'était pas normal. Léon avait disparu de son champ de vision en entrant dans la salle de bain. Quelque chose était oppressant, son mode instinct venait de se mettre en éveil, Il se précipita à son tour dans la pièce. Ce qu'il vit le laissa figé d'effrois. Elle était allongée inerte sur le carrelage une trousse de secours juste à coté d'elle, probablement pour lui. Une tache de sang s'élargissait au niveau de sa tête
.-Je..Je voulais pas… Elle…C’est un accident…Je voulais pas…
"Zveltalana !!!!"
C'était un véritable cri du cœur, Il courut jusqu'à elle manquant de renverser Léon sous sa forme de loutre. Il s'agenouilla à coté d'elle et releva son buste inerte en la prenant dans ses bras.
Il la regarda des pieds à la tête, son cœur battait à tout rompre et sa respiration était haletante, que faire ?
"Lana, heho, princesse tu m'entends ?"I
ll la secoua légèrement mais elle n'eut pas de réactions. Il lui passa la main sur la joue
"Pas ça, je t'en prie me fais pas ce coup la... "
Bon, dû clame chaque chose en son temps, d'abord il fallait s'occuper de la blessure à sa tête, c'était le point primordial. En fait la trousse de soin rouge allait servir pour elle. Il en avait complètement oublié l'état de son œil, tout ce qui importait maintenant c'est qu'elle revienne à elle. Il n'avait pas vu l'accident et ne savait de quelle ampleur avait été le choc, mais une chose et sur c'est que ça n'avait pas été léger. Sur le coin de son champ de vision, il vit Leon s'approcher lentement. Il attrapa d'un geste rageur le Goblet en verre posé au-dessus de la baignoire et l'envoya se fracasser dans le mur au-dessus de la loutre
"TOI !!!!!!! DEGAGES !!!!! DEGAGES OU JE TE PULVERISE !!!!!!!! T'AS PIGER ?????"
Il ne vit pas ce que fit l'Alter Ego. Il reprit son sang-froid, et empoigna le poignet de la jeune fille et prit son pouls. Ouf il battait presque normalement, de ce côté la il était rassuré. Il prit ensuite la trousse et chercha dedans de quoi soigner et trouva du coton et du désinfectant. Il prit la bouteille et l'ouvrit avec les dents. Il en versa une bonne quantité sur un coton.
"Désolé, je sais que tu n'aimes pas ça."
Il appliqua le coton sur la plaie, et la nettoya du mieux qu'il put. Elle n'était pas bien grande et pas bien profonds deux cotons suffirent. Pour nettoyer.
"u vois, je t'ais dit que je n'aurais pas besoin de te courir après pour te soigner"
Il lui parla tendrement comme si elle l'entendait. Dans combien de temps allait-elle se réveiller ? C'était bien un mystère. En tout cas maintenant il ne laisserait plus Leon s'approcher d'elle, si c'était pour lui faire du mal de la sorte... maintenant il savait qui il ne pouvait pas piffrer.
Il alla au lavabo, se laver les mains de tout le sang que les recouvraient et se regarda rapidement dans le miroir. Pour son œil il ne pouvait rien faire pour le moment ce n'était pas la priorité, et le sang continuait à couler goutant le long de sa joue sur le sol. Il attrapa un essuie main en papier le plus proche et épongea le tout d'un geste, malheureusement ce n'était que pour de courte durée.
Il revint auprès de sa bien-aimée inconsciente et cette fois il la prit t dans bras et la souleva, il la portait comment on porte un bébé dans ses bras. Il revint ensuite vers la chambre. Il dégagea une de ses mains rapidement et enleva les couvertures du lit et l'allongea dessus avant de lui retirer ses chaussures et de la couvrir avec les couvertures et la borda soigneusement comme si elle allait dormir pour la nuit. Il alla prendre la chaise du bureau et la plaça à coté du lit ou il s'installa maintenant il n'y avait plus rien d'autre à faire qu'attendre qu'elle se réveille. En tout cas il resterait à veiller à ses côtés jusqu'à ce que ce soit le cas. |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Jeu 28 Juin 2012 - 3:24 | |
| Interminable. Voilà comment Léon qualifierait l'attente auquel lui et ce pseudo musicien devaient se soumettre. Depuis que ce gorile vers l'avait si gentiment tenu à l'écart de sa créatrice, Léon se tenait tapi sous la montagne d'oreillers qui se trouvait dans le lit vis-à-vis de celui de Lana. Et c'est de cette tanière qu'il observait le corps de l'inconsciente depuis. Impatient, il commença à changer de position, roulant sur un côté, puis de l'autre. Il avait l'impression que ça devait faire des jours qu'il attendait! Des jours! Bien qu'en réalité, il sache pertinement que ça ne faisait pas plus d'une demi journée. Le soleil avait eu le temps de se coucher et de remonter très haut dans le ciel. Et d'un certain côté, ça le soulageait...Car ça ne faisait pas «des jours!» qu'il attendait son réveil... *** Tout était calme et noir. C'était reposant... Mais lentement, l'endormie se sentie revenir à elle. Son corps devint lourd, très lourd, comme s'il était bien plus lourd que ce qu'elle était capable de soutenir. L'impression d'être passé sous un train ou alors d'avoir traversé un mur, voilà ce qui s'emparait lentement de l'endormie. Sans ouvrir les yuex, se sachant incapable de le faire, le demoiselle prenait néanmoins le tmeps de s'habitué à son environnement. Il n'y avait pas de vent, ni de chaleur qui caressait son visage. Pourquoi ne ressentait-elle rien? Puis, lentement, d'une lenteur exaspérente, ses oreilles commencèrent à lui transmettent la musique ambiante. D'abord un grésillement, puis tout s'engouffra. Tout devint claire. Une respiration...Ou peut-être bien deux? Elle ne saurait dire...Mais il y avait bien quelqu'un d'autre. Sa propre respiration se fit plus constante, ainsi, une odeur étrange s'immisa dans ses narines. Encore prisonnière de son propre poids, la jeune femme ne fut même pas en mesure de retrousser le nez devant cet inconfort odorant. À vrai dire...Ce n'était pas «inconfortant». En fait...Oui...c'était plutôt drolement agréable. Une fois la surprise de l'attaque passée, l'odeur s'avérait tout à fait réconfortante. *Mais...où...Où je suis? *Cette question, aussi cliché soit-elle, fut la première pensée plus ou moins rationnelle que fut capable de composer la jeune femme.Y mettant tous ses efforts, elle parvint à ouvrir les yeux. Ouvrir...il s'agit de bien grand mot. Pour être plus précis, elle parvint à décoller suffisamment ses paupière pour discerné des brides d'immages de l'environnement dans lequel elle se trouvait. Bien que pour l'instant ces images ne soient que d'abstraits mélanges de couleurs, des formes à peine perceptibles, au moins elle voyait. Au bout de quelques secondes d'immobilité la plus totale, la demoiselle parvint à identifier un plafond et comprit qu'elle reposait dans un lit. Plus les secondes passaient, plus les images qu'elle arrivait à capter se clarifiaient. Elle n,arrivait toujours pas à percevoir les détails, mais les silhouettes devenaient de plus en plus concrètes. Plus nettes... Lorsqu'elle eut ammassé assez de force, la jeune femme amorça un mouvement. La première tentative fut un véritable échec. Son corps ne bougea pas d'un milimètre, comme si les connections entre les cerveaux et les muscles moteurs étaient toujours envahie de parasites. Seulement, lorsque la repiration de l'autre personne présente vint de nouveau lui résonner en tête elle ne put résister à l'envie de retenter sa chance. Cette fois, la tête de la jeune femme bougea péniblement, pivotent en direction de l'autre individu. Mais elle eut tout juste le temps de percevoir une masse verte que sa tête glissa de l'oreiller pour aller atterrir son son épaule. Les yeux toujours à peine ouverts, la demoiselle chercha à retrouver cette masse d'une si jolie couleur. *Je dois être au paradis...*Le corps ankylosé, tous les sens en vrac, la mémoire trouble...Voilà ce qui avait mené la jeune femme à cette déduction. À son réveil, son corps lui avait laissé l'impression d'être passé sous un train... Peut-être était-ce réellement ce qui s'était produit? Cette étrange pensée s'imposa tranquilement dans son esprit, ainsi, lorsque finalement son regard retrouva cette silouhette et que cette ravissante couleur pris possession de tout le paysage, elle n'eut d'autre choix que de poursuivre son petit délir. *Les anges sont...Verts?...Et...Et...*Les mots manquèrent à la demoiselle pour finioler sa pensée, car le brouillard qui l'empêchait d'user de son sens à sa plein capacité se dissipa enfin. La seule chose que l'on puisse dire, c'est que pour rien au monde la demoiselle n'aurait choisis une autre vision pour l'accueillir. Le garçon qui se trouvait près d'elle attirait toute son attention, lui faisant momentanément oublier la pénible situation de son corps. *Magnifique...*Oui, ce mot était bel et bien utilisé pour qualifier la personne qu'elle était en train de regarder et pas une seule seconde l'idée d'avoir des pensées aussi niaises puisse être le résultat d'un violent coup à la tête... D'ailleur, cette idée sur les magnifiques anges verts qui vivent au paradis se serait aisément intallée comme vérité absolue dans l'esprit de la jeune femme nu fut été la violente et sournoise douleur qui s'emparra d'elle sans prévenir. D'uin coup, sans crier gare, sa tête réclama toute sonattention en faisant usage de la souffrance. -Arg! Gémit la jeune femme en fronçant brusquement les sourcils. Puis, sans plus s'étaller sur sa douleur, la demoiselle ouvirt les yeux. En entier cette fois. Dans une grimace silencieuse d'inconfort, elle porta la main à sa tête et encra son regard dans celui de «l'ange». Son expression de souffrance s'estompa aussi tôt, rapidement remplacée par de l'inquiétude. -Est-ce que ça va? Vous avez-mal? Demanda-t-elle comme si c'était «l'ange» qui était allongé dans un lit et qui venait de se réveiller du plus terrible accident. |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mer 25 Juil 2012 - 2:05 | |
| Il resta donc assis là à attendre, mais à attendre quoi . Le réveil de Lana, enfin du moins il l’espérait. Le choc avait été plutôt violent donc cela risquait de prendre un certain temps. Il fallait avouer qu’il redoutait qu’elle en subisse un traumatisme crânien. D’ailleurs l’auteur de cet accident n’avait pas remontré le bout de son nez depuis, et il n'avait aucune idée de l’endroit ou il pouvait être et après tout il en avait rien à faire, valait peut-être même mieux pas qu’il se montre pour le moment. Le temps passait, il n’avait pas bougé d’un pouce, il était resté près d’elle assis sur cette chaise sans dévier son regard. N’ayant pas grand-chose à faire qu’attendre il détailla chaque millimètre carré du visage de la jeune fille endormie. Cela lui rappelait étrangement ce comte : La Belle au bois Dormant. Mais oui cette histoire, ou une princesse se pique le doigt sur l’aiguille d’un rouet à l’aube de son 16eme anniversaire et qu’elle tombe dans un profond sommeil où seul un prince charmant peut la réveiller d’un baiser. Même s’il n’y croyait ça ne coutait rien d’essayer. Il se leva et rapprocha son visage du sien et lui déposa doucement un baiser sur ses lèvres. Mais il n’y avait que dans ces contes de fées que la magie opérait dans ces moments-là. Car là, même si le lieu était magique cela n’avait résulté aucun effet, elle restait profondément inconsciente. C’est donc quelque peu déçu qu’il alla retourner s’assoir sur sa chaise.
Et le temps passa une nouvelle fois, bientôt les teintes bleutées du soir virent assombrir l'ambiance extérieure. Et dire qu’ils devaient déjeuner ensemble le midi et qu’il était venu la chercher pour ça… pour le coup aucun des deux n’avait manger, et il ne comptait pas manger ce soir non plus. Bientôt il fit complètement nuit dehors et sombre dans la pièce. Il n’avait pas été allumé la lumière, de toute manière avec son croisement félidé il voyait aussi bien dans le jour que dans la nuit, d’ailleurs à propos de vue, l’écoulent sanguin de son oeil avait enfin stoppé. Cependant même en voyant bien il ne put contenir la fatigue qui l’envahissait petit à petit et il finit par s’assoupir vers 4 heures du matin.
À son réveil le jour avait commencé à se lever et des teintes roses et dorées parsemaient le ciel inondant la pièce d’une couleur chaude et rassurante. Il avait dû dormir une heure ou deux environs et la demoiselle ne s’était toujours pas réveillée. Ça commençait vraiment à devenir inquiétant, combien de temps cela allait-il encore durer ? Il espérait que tout puisse rentrer dans l’ordre bientôt. Une ou deux heures après, quand le soleil était un peu plus haut dans le ciel et que sa lumière était complète, il décida de quitter la chambre pendant un quart d’heure pour aller se rafraichir et se remettre les idées en place. Il espérait qu’elle ne se réveille pas durant le temps de sa courte absence. Si c’était le cas ça serait de la malchance pure et dure. Il regagna alors sa chambre par le couloir opposé et rentra. Une fois à l’intérieur il se déshabilla et alla vers la douche. Il régla la température sans trop y faire attention et la douche était plus froide que chaude. Il attrapa son gel douce, se savonna, le corps et les cheveux et se rinça ensuite, Il avait précautionneusement nettoyé la balafre de son œil. Il n’y avait plus aucune trace de sang mais la plaie restait rouge vif et c’est là qu’il s’aperçut que l’œil qui ne voyait plus avait pris une couleur beaucoup plus clair et pale que l’autre. Ça faisait un drôle de contraste. Il se rhabilla ensuite et ressortit presque aussitôt de la chambre pour retourner dans celle qu’il avait quitté un quart d’heure plutôt. La situation n’avait pas bougé, elle était toujours en train de dormir. Il revint sur sa chaise et continua de veiller sur elle. Au bout de deux heures son regard se décrocha de la jeune fille pour venir fixer le sol et se plonger dans ses pensées. Pensées qui regroupaient une seule et unique préoccupation dans son esprit : Lana
-Arg!
À ce son il releva brusquement la tête. Enfin ! Il y avait de l’activité ! Elle était en phase de réveil ! Ou l’angoisse et le stress allaient bientôt disparaitre. Bon comme premier mot c’était loin d’être poétique mais c’était déjà ça. Il sauta d’un bond de sa chaise et vint s’assoir sur le rebord dû lui à coté de sa bien-aimée. Cette dernière porta sa main à sa tête. Tu m’étonnes qu’elle dût avoir mal, après le coup qu’elle avait reçu. Leur regard se croisa quelques instants avant qu’elle ne prenne une nouvelle fois la parole
-Est-ce que ça va? Vous avez-mal?
Il haussa un sourcil d’incompréhension. Machinalement il se passa la main sur l’œil blessé croyant que c’était de sa dont elle parlait
" Eh ben, tu me vouvoies maintenant ? Ce serait plutôt à toi de te retourner la question non ?"
Voyant qu’elle cherchait à se redresser il l’aida à se mettre en position assise. La pauvre à la voir elle avait l’air complètement paumée
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Jeu 30 Aoû 2012 - 17:08 | |
| La jeune femme avait l'impression qu'une ruche entière avait élu domicile dans son crâne, que l'on lui avait rapper la peau du visage au niveau de la mâchoire et qu'un clou lui avait été planté dans le front. Elle n'arrivait à faire abstraction de sa douleur physique que parce que l'état de cet ange inconnu la préoccupait. La demoiselle savait bien qu'elle n'état pas dans son état normale, en fait que son état laissait probablement à désirer tant physiquement que mentalement, mais aucune panique ne s'était encore fait sentir. Elle était simplement à de miliers de kilomètres de toutes pensées logiques... Mais lorsque la voix de l'ange lui répondit enfin, le petit hamster se mit à courir. Alors que son corps se redressait lentement, les pupilles de la jeune femme se contractaient. Se coeur loupa un battement et elle oublia tout bonnement qu'elle avait besoin de respirer pour vivre.
Pourquoi cet ange la tuetoyait-il? Pourquoi était-il surpris qu'elle le vouvoie? Pourquoi lui demanderait-il si elle souffrait? Mais surtout, pourquoi n'en avait-elle aucune idée?
Son coeur reprit son activité à un rythm déraisonné et les poumons de la jeune femmes lui emboîtèrent le pas. Un sentiment de mal être sans nom s'emparra d'elle. Elle ferma les yeux fortement sous l'intense douleur que sa tête lui paya lorsqu'elle chercha à faire usage de sa mémoir. Ses genoux se replièrent lorsqu'elle réussit à ouvrir les yeux de nouveau. Son regard balyait la pièce ;a la recherche d'un quelconque objet familier, mais rien ne lui vint. Complètement paniqué, la jeune femme agrippa l'un des bras de l'ange.
«Pourquoi vous me tutoyez? On se connait? Oui, je suppose que l'on doit ce connaitre...Pourquoi je m'en rappele pas alors? Pourquoi je ne me souviens pas de vous? Et..» La jeune femme s'interrompit elle même dans une grimace d'inconfort lorsque le bout de ses doigts effleurèrent sa mâchoire douloureuse. Un mouvement se fit entrevoir dans le lit d'en face.... «Pourquoi j'ai mal comme ça? Pourquoi je ne me souviens pas de ce qui m'a fait ça? P-pourquoi je..» Complètement envahie par l'anguoisse, la demoiselle perdit cette synchronisation naturelle lui permettant de respirer corectement.
La mémoire aux abonnés absents et la peur au ventre, la blessée s'agita dans son lit et s'empressa d'en sortir. Complètement maladroite -quelle suprise!- avec ses jambes en compotes, elle se retrouva debout et tenta de se diriger vers la porte de la pièce, mais son corps ne semblait pas être capable de l'aider dans ses projets. Sa vision devint trouble et un étourdissement des plus sournois s'en prit à elle. Soudain, une petite masse brune attira son attention. Elle n,en discernait que la silhouette, mais bien vite elle put la reconnaître. Il s'agissait d,une petite bête. Une adorable louttre. Inconsciemment, la demoiselle sourit et voulue se pencher vers l'animal mais..
«Lana! oh mon dieu! Lana! T'es en v-.»
«AHHHHHHHHHHH! » S'écria la dite lana en essayant de fuir.« Un bête qui parle!!! Cet animal m'a parler, oh mon dieu!!!» S'exclama-t-elle juste avant de perdre l'équilibre. La louttre eut juste le temps de prendre son apparence humaine pour la ratraper. Léon la prise dans ses bras et la serra contre lui.
«Du calme, tout va bien...» Chercha-t-il à la rassurer.
Lorsque son esprit engourdi réalisa que l'impacte n,avait pas eu lieu, la jeune femme releva la tête, trouvant la masse autour d'elle trop peu massive pour etre celle de l'ange. Elle qui avait été paniquée de son manque de mémoire et effrayée par sa rencontre avec une louttre parlante... Jamais elle ne se serait douté qu'en relevant les yeux, elle serait littéralement terrorisée par un visage. Se teint laiteux, les yeux bleus... Le cri qu'elle voulu pousser mourru dans sa gorge, mais son corps s'empressa d'agir. La jeune femme alla puisé dnas le peu d'énergie qu'il lui restait pour se débattre brutalement pour échapper aux bras qui la tenaient.
«Me touchez pas! Lâchez-moi!!!» Hurla-t-elle comme si on essayait de l'agresser. Surpris, Léon s'empressa de la relâcher. Il ne comprenait pas pourquoi sa créatrice réagissait ainsi, il ne pouvait que la regarder faire, inquiet.
Libérée, la jeune femme s'empressa d'aller se réfugier dans les bras de l'ange. Le visage de l'inconnu semblait avoir réveillé en elle un état de peur incontrôlable. Depuis qu'elle avait croisé ce regard bleu, son corps tremblait et ses yeux retenaient ses larmes de peine et de misère. Lorsqu'elle parvint à calmer sa respiration, la jeune femme s'agrippa au vêtement de l'ange et se concentra pour essayer de réduire ses tremblements.
«S'il vous plait...Le laissez pas m'approcher...» Supplia-t-elle alors que les battements de son coeur se joignait à la ruche pour tembourriner entre ses tampes.
Complètement sctoché et profondément blessé, Léon regardait le couple. Il dévisegea ensuite le gorille, lui demande silencieusement de lui expliquer ce qui se passait. Espérant qu'il allait l'aider à expliquer à sa créatrice qu'elle 'était pas supposé avoir peur de lui, du moins, selon lui.... |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Jeu 18 Oct 2012 - 16:13 | |
| «Pourquoi vous me tutoyez? On se connait? Oui, je suppose que l'on doit ce connaitre...Pourquoi je m'en rappele pas alors? Pourquoi je ne me souviens pas de vous? Et… Pourquoi j'ai mal comme ça? Pourquoi je ne me souviens pas de ce qui m'a fait ça? P-pourquoi je..»
Il en ouvrit grand les yeux de stupeur, il se serait pris 5 gifles d’affilée que son expression aurait été la même. Il la regarda avec une expression déconfite
"Mais Lana… c’est moi Chris…"
La jeune Femme sortit agitée de son lit et commença maladroitement à prendre la direction de la sortie de la pièce. Lui par contre il venait d’avoir l’impression que l’intégralité de pensionnat venait de s’écrouler sur lui. Ça pouvait pas être possible une chose pareille !! Non, non, non, non ! Pas une troisième fois par pitié, c’était vraiment un acharnement du sort décidément. Il ne prêta même plus attention à ce qu’il se passait à tel point il se retrouva subitement désemparé, il ne vit pas ce qui se passait entre Lana et Léon mais il entendit très distinctement
«Lana! oh mon dieu! Lana! T'es en v-.»
«AHHHHHHHHHHH! Cet animal m'a parler, oh mon dieu!!!»
Olala quelle catastrophe, même de Léon elle ne se souvenait plus alors qu’il était là depuis son enfance, la situation était vraiment grave, et ce qui est d’autant plus étonnant c’était qu’elle n’avait pas au premier abord eu peur de lui alors qu’il avait quand même un physique très particulier mais en revanche pour Léon elle avait l’air d’en avoir une peur bleue
«Du calme, tout va bien...»
«Me touchez pas! Lâchez-moi!!!»
Il ne sortit de son état de latence que lorsqu’elle vint se blottir entre ses bras et s’agripper fermement à ses vêtements la manière dont elle le regardait était en train de lui fendre le cœur.
«S'il vous plait...Le laissez pas m'approcher...»
Il prit une grande inspiration et ferma les yeux quelques instants. Des larmes avaient une furieuse envie de s’échapper de ses yeux, mais il ne pouvait se le permettre, pas maintenant du moins, et comble de la chose il ne désirait rien d’autre que de s’isoler dans un coin.
"Lana je… tu m’as vraiment oublié ?"
Il ne savait vraiment pas quoi faire, ni quoi lui dire, la situation était très tendue, devait-il lui raconter tout ce qui venait de se passer s'il avait la force de le faire, ce qui semblait être à des années-lumière de ce qu’il se sentait capable pour le moment, soit il tentait de la rassurer dans le sens où elle voulait l’entendre. Il jeta un coup d’œil en direction de L’AEA. La manière dont il le dévisageait faisait naitre en lui une fureur qu’il se dût de contenir. Tout était de sa faute ! C’était à cause de lui et de sa jalousie de gamin que tout ceci était arrivé, il ne s’était jamais senti autant remonté envers une personne qu’aujourd’hui. Il plaça un de ses bras autour de la jeune fille et la serra contre lui tandis qu’il posa son autre main sur le sommet de sa tête
"Ne t’inquiète pas il ne te fera plus de mal, pas tant que je serais la… parce que c’est de sa faute si tu es dans cet état"
Là c’était officiel, il ne fallait surtout pas que Léon vienne lui adresser la parole ou quoique ce soit d’autre ni encore moins lui demander son aide. À cause de lui il venait de perdre pour la troisième fois de sa vie la personne qu’il aimait, et la rancœur était-elle qu’il n’allait pas bouger le petit doigt en sa faveur. Il prit une inspiration et porta ensuite la jeune fille jusqu’à son lit une nouvelle fois et le recouvrit de draps, là il ne pouvait plus tenir.
"Pour le moment, te pose pas de question et reposes-toi c’est le plus important, je vais m’occuper de cet énergumène, tu auras les réponses à tes question plus tard."
Il lui déposa un dernier baiser sur le front avant de se relever et partir en direction de la porte en prenant au passage sa guitare adossée contre le muer et Léon par le poignet. Malgré toutes les protestations de ce dernier il parvint sans peine à le sortir de la chambre. Avant de refermer la porte.
"Je vais fermer la porte à clé pour le moment, pour que tu sois en sécurité et que personne ne vienne, … quelqu’un passera pour tout te raconter un peu plus tard ne t’en fait pas."
Il s’interrompit quelques instants et une larme finit par s’échapper et coula le long de sa joue.
"Je … je suis désolé…"
Sur ce, il ferma la porte et le verrouilla. Pourquoi avait-il dit que quelqu’un passerait ? par ce qu'il comptait trouver Emrys qui semblaient être un bon ami de Lana et lui expliquer la situation pour qu’il reprenne le flambeau. Non pas qu’il la laissait tomber mais il avait peur de ne pas être à la hauteur pour le moment et que cette situation ne lui fasse encore plus de mal que ce qu’il pouvait ressentir pour le moment. Il se tourna ensuite vers Léon.
"Toi ! Tu viens de te trouver ton pire cauchemar, a te place je me ferais oublier pendant quelque temps si tu ne veux pas te retrouver attaché à une pierre au fond du lac !!"
Dans son propre regard quelque chose de sauvage s’était allumé lorsqu'il s’adressa à Léon, maintenant les cartes étaient distribuées la partie allait alors commencer.
"Et si tu tournes autour d’elle je te ferait payer au centuple ce que tu nous a fait !"
Sur cette phrase il lui tourna le dos et retourna à sa chambre. Une fois la porte de cette dernière fermée à clé toute la misère du monde s’abattit sur lui à ce moment donné, Il laissa tomber sa guitare par terre, comme jamais il ne l’avait fait encore comme si c’était l’objet le plus dérisoire du monde, il enleva ses baskets et alla s’assoir sur son lit la tête dans les genoux. Il pleura alors toutes les larmes de son corps, jamais au grand jamais il ne s’était senti aussi malheureux. Tout il avait tout perdu en quelques heures. La personne qu’il aimait et qui l’aimait en retour n’existait plus, enfin du moins la Lana qu’il connaissait à présent était partie loin, peut-être dans un endroit inaccessible auquel malgré tous les efforts du monde il ne parviendrait jamais à la retrouver. Le pire de tout c’est qu’elle était la seule personne qui lui permettait de surmonter ce lieu infernal auquel il était confronté mais à présent, tout oui absolument tout était à refaire de 0. Elle ne souvenait plus de rien mais lui non seulement il avait toujours ses sentiments mais en plus les souvenirs de tout leur moments passés ensemble. Et il y avait la promesse qu’il lui avait faite lorsqu’ils seraient sorti d’ici, maintenant elle était bien loin elle aussi. Il n’était pas du genre à abandonner la partie facilement pourtant, mais là le poids de la tristesse était élevé et il ne sentait pas la force de tout recommencer.
Les heures passaient et il restait là sur son lit à ne penser à rien d'autre, tourner la page allait être très difficile mais il allait bien falloir à commencer par quelque part. Quitte à changer autant aussi changer de look. Il se leva et alla jusqu’à bureau pour attraper un ciseau qui y trainait. Et se rendit dans la salle de bain. Lorsqu’il se vit dans le miroir il fit un bond en arrière, Ses deux yeux avaient viré aux vert pâle. Comment était-ce possible ? Encore celui où il en voyait plus Okay, mais l’autre… finalement il ne chercha pas à comprendre car les bizarres c’était monnaie courante chez lui, c’était peut-être dû au fait qu’il avait été génétiquement modifié par le passé. Il prit une inspiration et commença à tailler cette tignasse qui ne ressemblait pas à grand-chose. Il raccourcit leur longueur de quelques centimètres et se passa ensuite la main dans les cheveux une fois terminer, la coupe que ça lui faisait état plutôt pas mal. Il prit le balai et balaya ensuite tous les cheveux au sol. Pour les mettre dans la poubelle. Maintenant il fallait s’occuper de trouver de nouvelles fringues. Il se dirigea vers l’armoire de la chambre et regarda ce qu’il y avait dedans. Il y avait les siens et aussi ceux d’anciens pensionnaires qui avaient disparu. Il ne mit pas longtemps à se composer un ensemble avec une veste grise et bleue à manches courtes par-dessus don débardeur noir, et un pantalon sombre rayé de bleu… un bleu qui lui rappelait celui de la robe de Lana d’ailleurs… Il agrémenta ensuite son pantalon d’une chaine, se débarrassa de son bracelet à damier pour en adopté deux autres noirs. Boon ben c’était plutôt pas mal inutile de chercher à en mettre plus. Il referma l’armoire et attrapa ses anciens vêtements qu’il mit dans la poubelle. Histoire de faire un trait sur ce passé. Il chercha ensuite les clefs de la chambre de Lana dans la poche de son ancien pantalon mais ne trouva rien. Il comprit que dans son énervement il les avait laissées sur la porte. |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Dim 21 Oct 2012 - 22:16 | |
| Lana… C’était la seconde fois que l’on l’appelait ainsi et aussi simplet que cela puisse paraître, la jeune femme se demandait si ces deux hommes ne se trompaient pas de personne. Certe elle n’avait pas le moindre souvenir ni la moindre information sur sa propre personne, mis à part qu’elle soit de sexe féminin, mais quelque chose en elle se refusait à croire qu’elle ait put oublier deux êtres qui semblaient très attachés à elle. Bien sûr, l’un d’eux la terrorisait, mais il avait eu l’air tellement heureux de la voir quitter le lit, autant puisse-ton qualifier une loutre d’«heureux». Après tout, elle n’y connaissait rien aux animaux. Du moins, elle n’en avait pas le moindre souvenir… Quoi qu’il en soit, l’ange lui semblait profondément troublé de voir qu’elle ne le reconnaissait pas et l’idée que son absence de mémoire puisse lui faire du mal l’insupportait.
L’espace d’une seconde, lorsque l’ange la prise dans ses bras, la jeune femme crût sentir le temps se suspendre. Son visage enfouis contre le torse de l’ange, enveloppée par sa chaleur, la demoiselle eu le sentiment d’être chez-elle. C’était comme si son corps était soulagé d’être enfin rentré à la maison après un pénible voyage et bien que ce soit très agréable, elle ne pouvait empêcher d’innombrables questions de venir se bousculer dans sa tête. Pourquoi se sentait-elle si bien dans les bras de cet ange? Comment arrivait-elle à éprouver autant d’émotions contraires en même temps? Comment cet homme-loutre pouvait-il lui attirer de la sympathie alors que son visage éveillait-en elle une peur si intense? Mais surtout, quel genre de personne pouvait-elle bien être pour vivre avec de tels êtres? Ses autres tourments n’eurent pas le temps de faire clairement surface, car les paroles de l’ange les orientèrent dans une toute autre direction.
«Sa» faute. Qui? De qui était-ce la faute? Elle comprenait de quel «état» il parlait, il ne fallait pas être un génie pour comprendre que c’était de son absence totale de souvenir dont il était question. Elle savait ce qu’était une main, la couleur bleu, que deux et deux faisaient quatre, que les cochons ne volent pas, qu’on ne peut pas lécher son propre coude à moins d’être anormalement élastique et que normalement, les êtres verts ne courent les rues qu’à l’halloween. Par contre, elle ne savait pas pourquoi elle n’éprouvait aucune inquiétude face à la plus qu’anormale situation dans laquelle elle se retrouvait. Son esprit ne se concentra donc que sur le «sa» de l’ange. Encore un peu lent à la détente, son cerveau n’étant pas des plus coopératifs pour le moment, la jeune femme dû balayer la pièce du regard pour comprendre que le seul autre individu présent était celui qui l’effrayait. Alors c’était lui le responsable, lui qui avait effacé ou plutôt incroyablement bien caché son passé? Pourquoi semblait-il troublé? S’attendait-il à une autre réaction de sa part que la fuite? Était-ce pour cela que son corps était dominé par la peur lorsqu’elle voyait son visage? Inconsciemment son esprit parviendrait à se rappeler de lui? Le cerveau de la jeune femme commençait à surchauffer sous toutes ces questions.
Son esprit était dans une ébullition telle que lorsque l’ange la souleva pour la porter jusqu’au lit qu’elle avait quitté, une sorte de flash, une image, s’imposa. Elle l’eu l’impression qu’on l’assommait avec un immense livre et le profil de son protecteur lui apparut, seulement… Son œil blessé… Une fraction de seconde, elle crut avoir vue l’avenir, car la blessure de l’ange n’était qu’une cicatrice dans sa vision, mais bien vite elle en vint à la conclusion que ce devait être une bride du passé. L’image qui lui était apparue devait faire partie d’un souvenir et ladite cicatrice devait simplement s’être rouverte avant qu’elle ne se réveil dans cette chambre…Complètement dépassée, elle jeta un regard au jeune homme qui lui ressemblait. Ses poings se serrèrent alors que son corps était pris d’un tremblement. Elle n’avait aucune envie de le voir, elle n’avait qu’une idée, s’enfuir à toute jambes et ne plus jamais croiser sa route. Cette idée mourut dans l’œuf lorsqu’une vague de chaleur s’empara de son visage. Elle se sentait rougir et savait que son cœur s’était emballée, mais elle n’en connaissait pas la raison. Du moins, jusqu’à ce qu’elle ne devine des lèvres sur son front. Ses mains se posèrent d’elle-même sur ses joues et son regard suivit l’ange dans la chambre. C’était reparti pour un tour : Pourquoi avait-il fait cela? Pourquoi son corps avait-il réagit comme une collégienne amoureuse? Pourquoi elle s’en voulait ne pas connaitre ces réponses?
Elle eut presque une sourire en voyant le jeune homme se débattre comme un enfant capricieux, mais ce presque sourire disparu bien vite lorsque l’ange lui dit que «quelqu’un» viendrait plus tard. L’idée de se retrouver face à un inconnu, bien que pour le moment n’importe quel individu serait un inconnu à ses yeux, ne lui plaisait pas du tout. Elle préférait que lui revienne ou même qu’il ne parte tout simplement pas, mais elle n’osait pas lui dire. Une infime part d’elle comprenait qu’il «devait» s’absenter et que c’était sans doute la meilleure option. Pour qui, elle ne saurait le dire, mais il s’agissait sans doute de la meilleure chose à faire pour le moment… Et elle lui aurait bien répondu cela, mais une chose attira son attention. Une larme, une minuscule perle d’eau qui coula le long de la joue de l’ange. Lorsqu’elle roula sur sa mâchoire, la demoiselle eut l’impression de se faire poignarder. Elle ne se demanda pas pourquoi l’ange avait versé cette larme, ni pourquoi le voir dans cet état lui était si difficile et ne se demanda pas non plus comment elle faisait pour vivre autant d’émotion alors que son esprit n’était rien de plus qu’une page blanche… La seule question qui lui venait était comment avait-elle put oublier une personne qui vient à souffrir au point de verser une larme en apprenant que leur passé commun avait été effacé? Elle ne se souvenait de rien concernant sa vie avant son réveil dans cette chambre, mais elle se refusait l’idée d’être un être capable d’oublier une telle personne.
*** Debout, face au gorille, Léon bouillonnait. Pourquoi ce pseudo musicien n’avait pas levé le petit doigt pour lui? D’accord, oui, il le reconnaissait, c’était de sa faute si Lana avait tout oublié… Mais il ne l’avait pas fait exprès! Et puis, oui, ce crétin avait perdue «sa petite amie», mais des petites amies, on en a des centaines dans une vie! Lui, il n’était qu’un ami imaginaire, il ne pouvait vivre que pour elle… On ne peut avoir d’autres créateurs lorsque l’enfant pour qui l’on existe nous envoie directement aux oubliettes…«Nous»… «Nous»? C’écoutait-il parler cet artiste du dimanche? Les menaces ainsi que les «ordres» du gorille pleuvaient sur lui, mais comme toujours il ne prévoyait qu’en faire à sa tête. Si Lana avait peur lui, évidemment qu’il ne roderait pas autour d’elle, sous sa forme humaine du moins… Il serait prisonnier sur plancher pour un bon moment, mais hors de questions de se priver de Lana… Il regarda le gorille s’éloigner puis pris sa forme animale, forme qu’il allait garder aussi longtemps qu’il le faudrait, et retourna auprès de Lana. En voyant la clé dans la serrure, la loutre gronda et se tourna dans la direction qu’avait empruntée le gorille.
-Non, mais quel idiot… Commenta-t-il pour lui-même en s’asseyant devant la porte.
*** La panique et l’angoisse rodait près de la demoiselle, seule dans cette pièce étrangère elle guettait chaque recoin. À la recherche du moindre souvenir, elle espérait secrètement que son passé soit simplement partie en balade et qu’il reviendrait à la maison bientôt… Mais rien ne lui revenait, chaque regard autour d’elle n’était qu’une immense déception qui laissait ensuite place à une averse de questions et d’incompréhensions. Elle voulait tellement se souvenir, elle le désirait au point que de ne rien reconnaitre l’emportait vers la folie. Elle détestait cet endroit qu’elle ne reconnaissait pas, elle détestait ce corps qui lui donnait l’impression d’être un parasite et surtout, elle détestait ce nom, «Lana», qui ne la faisait se sentir que comme une plaie dont personne ne voulait. Les deux hommes qu’elle avait vue à son réveil… Ils connaissaient cette «Lana», cette fille endormie quelque part qui la laissait seule avec tous les problèmes qui se présentaient maintenant. Et surtout, elle se détestait. Elle se détestait de ne rien reconnaitre, de ne pas avoir su quoi dire à ces deux hommes et de ne pas savoir comment réagir. Elle avait peur de ne pas dire ou faire ce que les autres s’attendaient à ce qu’elle dise ou fasse, comme si la terre entière connaissait le rôle qu’elle avait à jouer et qu’elle… Elle n’avait tout simplement jamais jeté un œil sur le script. La larme de cet ange l’obsédait. Elle la voyait encore et encore couler sur sa joue… Elle ne pouvait plus rester dans cette chambre.
Avec plus de succès que la première fois, elle sorti du lit et se dirigea vers la porte. Lorsque tenta de tourner la poignée, son cœur rata un battement. Elle tira de toute ses forces, mais en vain. L’ange lui avait bien dit qu’il verrouillerait la porte, mais elle n’avait jamais pensée qu’elle ne pourrait pas l’ouvrir. Ce fut la goute de trop, son corps oublia comment assurer l’une de ses fonctions vitales : respirer. Ses poumons commençaient à éprouver des difficultés.
Inapte à réfléchir plus longtemps, la demoiselle se laissa tomber à genoux et s’appuya contre le mur près de la porte. Non seulement l’ange ne comptait pas revenir… Mais il s’était arrangé pour qu’elle ne puisse pas le rejoindre. L’avait-elle blessé à ce point pour qu’il ne veuille plus la voir? Lui en voulait-il de ne pas arriver à se rappeler de lui? Ce fut à son tour de pleurer, ce ne fut pas qu’une larme qui roula sur son visage, mais assez de perles pour remplir une rivière. Elle se réveillait dans une chambre, ou plutôt tout un univers qui lui était étranger et la seule personne avec qui elle puisse se sentir en sécurité l’abandonne. Le simple fait de ne plus avoir aucun souvenir était déjà quelque chose de troublant en soit… Mais celui de se sentir fautive et de culpabiliser n’aidait en rien.
*** Au premier sanglot, la loutre se dressa sur ses pattes arrières. Léon souffrait d’être enfermé à l’extérieur et ne pouvoir qu’entendre l’être qu’il aime le plus au monde pleurer. C’était une véritable torture… Mais il savait aussi que s’il voulait entrer dans la chambre, il ne pouvait que le faire sous forme humaine et c’était la dernière chose à faire en ce moment. Lana avait une peur bleue de lui, il ne pouvait pas l’aider… Et le seul qui le pouvait, cet imbécile, l’avait laissé seule… Ça n’allait pas se passer comme ça! Lana avait besoin d’aide et peu importe ou cet abruti s’était réfugier pour pleurer, il allait aller le chercher et le ramener par la peau du cul.
La vaillante petite créature partie au pas de course vers la chambre du crétin et aussi brusquement qu’il l’avait viré de la chambre de sa créatrice, il pénétra dans la sienne. Le jumeau de Lana avait décidé de demeurer sous forme humaine, mais la c’était un cas de force majeur. Tant que le pseudo musicien ne comprenait pas qu’il devait rester près d’elle peu importe ce que ça lui coutait, il aurait affaire à lui.
-Hey crétin! T-… S’interrompit-il en remarquant le changement de look. Ramène tes fesses dans sa chambre, elle pleure! Lui ordonna-t-il en passant sous silence un commentaire au sujet du manque de virilité de sa décision d’adopter un nouveau style. Et si tu ne viens pas, moi j’irai et tu sais bien comment ça va se passer si elle me voit débarquer sous forme humaine! Lança-t-il avant de faire demi-tour et retourner près de Lana au pas de course.
À mi-chemin, il reprit sa forme animale, préférant avoir son adorable bouille de loutre si jamais Lana venait à croiser son regard lorsque la porte s’ouvrirait… Plus il approchait, plus il pouvait discerner une voix émaner de la chambre de sa princesse…
- Please let me know… that my one bad day will end…I will go down as your lover… Your friend… Chantonnait bassement la voix de sa créatrice entre quelques pleurs.
Il s’assit devant la porte en baissant les oreilles, il pouvait entendre à quel point sa maitresse souffrait et ça lui était insupportable.
*** Après de longues minutes passées à essayer de retrouver son calme, la demoiselle avait abandonnée lorsqu’elle avait sentit de nouveau cette sensation d’être assommée par un immense bouquin. Une mélodie s’était d’elle-même imposée dans son esprit, c’était comme si chaque note avait été écrite par elle. Son cœur s’était lentement calmé lorsqu’un murmure s’était fait entendre. Il lui avait fallu plusieurs tentatives de concentration pour comprendre ce que la voix disait, mais lorsque les mots lui apparurent clairement, ses sanglots avaient redoublés. Il s’agissait d’une chanson et elle s’en voulait de ne pas savoir d’où elle la connaissait, mais complètement désespérée la jeune femme avait choisie de simplement la chanter…
- Are you afraid of… being alone…Continuait-elle de chanter à voix basse, essayant d’apaiser son cœur et ses larmes. Cause I am… I'm lost without you… Are you afraid of leaving tonight…Cause I am… I'm lost without you…
La voix dans sa tête disparue et fut remplacée par la sienne, lui demandant encore et encore pourquoi l’ange était partie et pourquoi elle l’avait laissé faire. Un sanglot plus bruyant que les autres lui fit plaquer ses mains contre ses lèvres. Elle ramena ses genoux contre son buste et passa l’un des ses bras autour de ceux-ci.
-Je suis tellement désolée… Je… Je vous le promets… J’essaye de me rappeler… J’essaye tellement fort… Je veux me rappeler… S’il vous plait, revenez…Supplia la jeune femme, ne sachant plus quoi faire elle avait choisi de simplement implorer l’ange de revenir. |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mar 11 Déc 2012 - 19:40 | |
| Porte de la chambre s’ouvrit à la volée et Léon débarqua à l’intérieur. Non mais il n’avait pas bien saisi le message celui-là ? Soit il devait être plus explicite dans ses « recommandations » soit l’AEA était maso au point de venir chercher lui-même les baffes.
-Hey crétin! T- Ramène tes fesses dans sa chambre, elle pleure. Et si tu ne viens pas, moi j’irai et tu sais bien comment ça va se passer si elle me voit débarquer sous forme humaine!
Son sang ne fit qu’un tour et d’un geste brusque il empoigna sa guitare par le manche et la tenait à la manière d’une masse
"Mais c’est que je vais le pulvériser moi ce sale petit avorton !"
Non mais vraiment, pourquoi il se prenait la tête comme ça, ce n’était pas à lui de réparer ses pots cassés, il n’avait encore rien comprit au film celui-là ? Des deux c’était pas Lana qui souffrait le plus, ayant tout oublié elle ne pouvait pas vraiment avoir conscience de ce qu’elle avait perdu même si elle en subissait une horrible impression, alors que lui il se souvenait de tout et ça c’était encore plus horrible en sachant que tous ces moments étaient perdus à jamais et qu’il était le seul à en conserver une trace. Le poids de ses souvenirs est parfois bien trop douloureux pour pouvoir les supporter tout seul et repartir brusquement de zéro avec cette même personne était une épreuve trop difficile qu’il ne se sentait pas apte à assumer. Son cœur ayant déjà été passé plusieurs fois à la moulinette émotionnelle lui a appris que ça ne servait à rien d’espérer un retour des choses, et que cet espoir était d’autant plus vecteur de souffrance. En clair si Léon n’avait pas compris, il ne se sentait pas la force de parvenir à remonter Lana, déjà s’il parvenait à se remonter lui-même ça serait déjà un exploit et puis maintenant concernant les relations amoureuses il était devenu sceptique. Rétablir les choses entre Lana et lui, à quoi ça sert ? Se donner tant de mal pour que la vie leur jette un nouveau coup du sort dans quelques mois ? C’était la troisième fois que ça lui arrivait consécutivement ce genre de chose, alors maintenant il s’était fait une raison sur sa situation amoureuse qui devait être frappée d’une malédiction.
Il débarqua dans le couloir et tenait toujours fermement le manche de sa guitare, il avait été trop gentil avec l’AEA jusqu’à la, maintenant il allait devoir payer pour son abjecte comportement. Dans sa façon de s’approcher n’importe quel humain lambda aurait pu sentir une aura dévastatrice autour de lui. Léon avait repris sa forme animale et attendait devant la porte de la jeune fille, tant mieux ça irait plus vite à l’exploser comme ça. Arrivé près de lui il s’apprêta à brandir sa guitare quand il entendit…
- Are you afraid of… being alone… Cause I am… I'm lost without you… Are you afraid of leaving tonight…Cause I am… I'm lost without you…
C’était comme si tout c’était bloqué d’un coup, le temps, son esprit, tout, sa frénésie. Cette chanson… il la connaissait, un peu trop bien même. Une des chansons peut-être les plus clame de tout leur répertoire. Si elle la chantait… si elle arrivait à se souvenir du groupe… alors il y avait une lueur d’espoir. Elle était une fan inconditionnelle et même dans l’oubli total cette chanson avait pu émerger. Le groupe était la clé au problème, et c’était par là que les souvenir avait peut-être une chance remonter à la surface. Il baissa sa guitare et posa ensuite sa main sur la poignée de la porte mais il ne l’enclencha pas. Même s’il avait une idée de son plan de bataille il hésitait quand même fortement à le faire.
-Je suis tellement désolée… Je… Je vous le promets… J’essaye de me rappeler… J’essaye tellement fort… Je veux me rappeler… S’il vous plait, revenez
Cet appel était sans détour, bon il fallait se lancer. Il déverrouilla la porte en tournant la clé et mit sa guitare en bandoulière. Son regard se posa ensuite sur Léon.
"Toi tu restes-la, pas la peine de compliquer encore plus les choses."
Il posa sa main sur la poignée et entra dans la pièce. Il plaça sa main sur les cordes de la guitare et se mit à jouer la mélodie de la chanson qu’elle était en train de chanter en reprenant là où elle s’était arrêtée.
"I'll leave my room open till sunrise for you…I'll keep my eyes patiently focused on you ...Where are you now I can hear footsteps I'm dreaming… And if you will, keep me from waking to believe this”
C’est là qu’il regrettait amèrement que ce soit Tom qui chante cette chanson d’ordinaire. Mais bon c’était toujours mieux que rien.
“Are you afraid of being alone, cause I am, I'm lost without you, are you afraid of leaving tonight, cause I am, I'm lost without you”
Aucune chanson n’aurait pu mieux coller à leur situation. Il cessa finalement de jouer et se mit à genoux devant elle. Il lui releva doucement le menton de ses doigts, et avec ceux de son autre main essuya les larmes qui coulaient.
"Je suis là, ne pleure plus." |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mar 11 Déc 2012 - 21:28 | |
| Le silence ne reprit le contrôle de la pièce que brièvement... Un court instant, l'espace d'une seconde, le temps sembla s'arrêter et se distendre, mais ce fut suffisant pour que l'esprit de la jeune femme se laisse gagner par le venin du doute. Ce poison déferlait dans chacune de ses fibres, entraînant à sa suite les battements de son cœur. Un véritable tambour de guerre imposait son rythme dans sa cage thoracique tandis que ses joues continuaient d'être inondées et que ses épaules se laissaient dominer par les soubresauts incontrôlables de ses sanglots devenus silencieux. Allait-il revenir? Combien de temps serait-elle livrée à elle même? Serait-elle assez forte pour remonter aveuglément la pente et reprendre le contrôle de son corps? Saurait-elle renouer avec ce monde qui l'entourait? Saurait-elle retrouver des marques sans aide? Arriverait-elle a se faire une vie qui lui suffirait? S'étant laissée emporter par le flot de sensations, la jeune femme crut devenir folle lorsque les paroles qui s'étaient tues dans son esprit semblaient revenir la hanter depuis le monde extérieur. Quelques notes résonnèrent dans la chambre et vinrent chatouiller ses oreilles, ce qui poussa son corps à réagir. Comme mût par une volonté qui lui était propre, le corps de l'amnésique lutta contre ses tressautements afin de se tourner légèrement et faire face à la masse en mouvement.
L'ange... Il est revenu...
Complètement dépassée et déconnectée de sa nouvelle réalité, elle n'avait jamais entendu la porte de sa chambre s'ouvrir et ses yeux gorgés d'eau avaient eu toutes les misères du monde pour déceler les mouvements de cette magnifique et imposante masse verte parmi ses larmes. Par contre, son être entier lui était toute ouïe... Lorsque la voix de l'ange s'éleva, la jeune femme sentit une douce étreinte capturer son coeur et mettre en sourdine le tambour de guerre acharné qui s'en était emparé. Les mots qui s’échappaient des lèvres de l'ange trouvaient aisément écho en elle, la jeune femme en venait à se demander s'il lisait dans ses pensées, mais... La musique... La jeune femme ne se connaissait pas. Elle n'avait pas un seul souvenir sur sa personne, mais l'image d'elle avec une guitare à la main lui était impossible. Non, l'ange ne lisait pas ses pensées. Cette chanson si merveilleuse, la bouée de sauvetage de sa détresse psychologique, l'ange la connaissait lui aussi.
À ce constat, un nœud douloureux se forma dans son ventre. La jeune femme avait l'impression que ses boyaux avaient réinventés et réorganiser leur demeure. Cette masse imaginaire devenait glaciale et bien que la voix de l'ange caressait toujours son cœur, la jeune femme baissa sa garde. Aussi tôt ses épaules reprirent leur danse décousue et les pommettes de la demoiselle se firent inondées de plus belle. Ces paroles étaient un souvenir? Comment cet ange pouvait partager un souvenir avec elle? Les paroles qu'elle avait échangées avec l'ange à son douloureux réveil lui revinrent en tête. L'ange et elle se connaissait... Ou plutôt l'ange connaissait celle qu'elle était avant de se réveiller dans ce lit. Lui se souvenait de ce qu'elle avait involontairement oublié....
Une ombre la recouvrit et cette odeur agréable qui avait adoucit son réveil refit son apparition. Une force extérieure lui fit relever la tête et une caresse délicate estompa les nombreux ruisseaux cascadant sur ses joues. Réprimant difficilement un hoquet lorsqu'elle ouvrit la bouche, la jeune femme tenta un sourire pour dissimuler son malheur. Son regard s'encra dans celui de l'ange et une multitude de mots défilèrent dans son esprit.
«Je..Désolée.. J'y arrive pas!» S'excusa pauvrement la demoiselle qui parvint finalement a faire bouger ses bras afin d'essuyer à son tour ses joues qui s'étaient déjà recouverte de petits sillons humides.
Les yeux de la jeune femme se remplirent d'une douleur oppressante pour ses témoins. Ses perles bleues glissèrent sur la peau verte de l'ange en laissant une boule prendre forme dans sa gorge. Elle qui s'était sentie au bord d,un gouffre sans fond à cause de sa perte de mémoire, elle n'avait plus qu'une envie: Se flageller pour son manque de considération. Comment avait-elle put oublier l'ange? Oublier peut être douloureux...certes. Mais se souvenir est pire encore. La demoiselle pourrait jurée avoir sentie son cœur saigner à l'idée que les rôles soient inversés. Ne pas connaitre son prénom, oui, elle pourrait vivre avec cela... Mais être oubliée par les autres....
Secouant lentement la tête de droite à gauche et portant une main à son front, la jeune femme inspira longuement pour ordonner à son corps de se calmer. Ce fut difficile, mais ce dernier finit par obtempérer... La respiration encore hasardeuse, elle se redressa et posa timidement sa main sur l'instrument qui barrait la route entre son corps et celui de l'ange. Elle appuya distraitement sur l'une des cordes, cherchant à rassembler le mode d'emploi lui permettant de parler.
«Elle est très jolie..» Soupira-t-elle pour retrouver un peu de courage et se réchauffer avant de poursuivre. « Chris...je..» Commença-t-elle en se souvenant que c'était ainsi qu'il s'était nommé plus tôt, les yeux toujours rivés sur l'instrument. «Je ne sais pas quoi te dire ou faire pour que tu comprennes à quel point je m'en veux de ne pas me rappeler de toi. Je sais bien que ce n'est pas de ma faute, mais tout ce qui sort c'est "je suis désolée''...»
La jeune femme tenta de nouveau un sourire avant de retirer sa main de la guitare avant de finalement lever les yeux vers l'ange.
«J'ai l'impression qu'il me manque une case... J’angoisse et je pleur, mais la seule chose à laquelle j'arrive à penser maintenant c'est que je m'en veux. Je pense à ce que je te fais malgré moi et je m'en veux... Je ne sais pas quoi faire pour me rappeler de tout ce qu'il y avait avant de me réveiller comme ça et je m'en veux. J'ai l'impression de n'être qu'un ramassis de problèmes...» dit-elle en serrant brièvement les dents pour ne pas se remettre à pleurer. «Je suis désolée...» Répéta la demoiselle avant de prendre appui contre le mur pour se hisser sur ses jambes. |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Jeu 27 Déc 2012 - 20:04 | |
| À peine venait-il d’essuyer ses larmes de ses joues de nouvelles firent leur apparition, et suivirent le chemin des précédentes. Allons bon ça n’allait pas mieux ?
«Je..Désolée.. J'y arrive pas!»
Ah bah oui ça on ne pouvait pas dire le contraire, enfin si c’était pour ce qui était d’arrêter de pleurer. A vrai dire il avait du mal à comprendre, si elle pleurait par ce qu’il était parti ça devrait aller mieux maintenant puisqu'il était revenu, mais si elle pleurait parce qu’elle avait pris conscience de son état, là c’était différent. Toujours est-il que s’ il y avait bien une chose qu’il ne supportait pas de voir, c’est une jeune fille en larmes, c’était quelque chose qui avait le don de lui briser le cœur.
Elle essuya les nouveaux tracés humides et de par sa gestuelle il comprit qu’elle tenta de se ressaisir et son attention se porta ensuite sur l’instrument qu’il avait gardé sur lui
«Elle est très jolie… Chris...je…Je ne sais pas quoi te dire ou faire pour que tu comprennes à quel point je m'en veux de ne pas me rappeler de toi. Je sais bien que ce n'est pas de ma faute, mais tout ce qui sort c'est "je suis désolée''...»
Il haussa les sourcils, pas besoin d’en dire plus, elle avait réalisé. Au final il s’était bien planté, c’était presque aussi dur pour elle que pour lui, pour elle c’était plutôt l’agacement de ne pas arriver à se souvenir et justement lui c’était l’inverse il se souvenait de tout pour deux. Mais qu’est-ce qu'il pouvait faire ? Lui dire la vérité ? Ce serait trop soudain et trop brusque ce qui risquait de la perdre complètement, et puis à part leur relation commune que pouvait-il lui dire d’autre ? Tout ce qu’il pouvait lui rappeler c’était depuis son arrivée dans le manoir avec cette grosse valise rouge. Mais tout le reste… son passé, ses amies, sa famille, Léon… quoi que ça c’était le cadet de ses soucis, mais les autres il ne pouvait rien faire pour, bon peut-être que Léon pourrait lui rappeler certaines choses mais ça irait pas bien loin non plus, et ce serait égoïste de tout lui dire à leur sujet alors que le reste ne pourrait revenir que très lentement, non ce qu’il y avait le mieux à faire c’était de ne pas brusquer sa recouverte de mémoire et de tout laisser remonter petit à petit
«J'ai l'impression qu'il me manque une case... J’angoisse et je pleur, mais la seule chose à laquelle j'arrive à penser maintenant c'est que je m'en veux. Je pense à ce que je te fais malgré moi et je m'en veux... Je ne sais pas quoi faire pour me rappeler de tout ce qu'il y avait avant de me réveiller comme ça et je m'en veux. J'ai l'impression de n'être qu'un ramassis de problèmes...Je suis désolée...»
Pendant qu’elle se relevait lui tilta sur une phrase en particulier. « J'ai l'impression de n'être qu'un ramassis de problèmes » C’était quelque chose qu’elle lui avait déjà confié avant l’accident, et là quand bien même elle ne souvenait plus de rien elle avait sorti exactement la même chose, cela voulait dire que son subconscient était toujours actif, et que les souvenirs étaient encore la quelque part en elle. Il se releva à son tour et lui prit la main de la serrer contre lui une nouvelle fois
" Ne t’inquiète pas, tes souvenirs reviendrons tôt ou tard… peu importe le temps que ça prendra, j’ai confiance"
Il s’écarta d’elle et posa ses mains ses sur ses épaules.
"Maintenant j’aimerais que tu arête de t’en vouloir car ce n’est pas de ta faute, ça me fait encore plus mal de savoir que tu culpabilise. Maintenant faut aller de l’avant et foncer."
Ce regain de confiance venait de la phrase qui l’avait fait réagir, car l’être humain possède autre chose que la mémoire mentale, c’est la mémoire corporelle, ce que l’on pourrait apparenter à une batterie de secours et ce qui régit le subconscient. La mémoire corporelle emmagasine des actions réalisées, des sensations ressenties et l’appréhension de l’espace des lieux visités. Correctement utilisait cette mémoire à la particularité d’éveiller des souvenirs enfouis par la mémoire mentale. Bon il n’était pas psychanalyste mais c’était la seule carte qui pouvait aider la jeune fille à recouvrer la mémoire. Il ne voulait pas brusquer la remontée des souvenirs mais il pouvait le faire naturellement.
Il eut un second déclic. La chanson qu’elle chantait lorsqu'il était rentré dans la pièce, certes elle n’est pas de lui à l’origine, mais c’était la chanson qu’il lui avait chantée dans la cuisine juste après lui avoir fait la déclaration de ses sentiments, comme à son sens cela avait dû être un moment fort il allait tenter de commencer par là c'est-à-dire la cuisine où ils avaient mangé cette fameuse Pizza. Il lui prit alors la main.
"Je vais t’emmener quelque part si tu veux bien, tu me diras si ça te rappelle quelque chose."
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Sam 5 Jan 2013 - 3:04 | |
| La jeune femme eu à peine le temps de faire quelque pas que déjà son corps lui désobéissait. Elle pensait rejoindre son lit, mais malgré elle son corps fit marche arrière… Ce ne fut que lorsque sa tête rencontra le poitrail de l’ange qu’elle comprit que c’était lui qui l’avait retenu. La demoiselle se détendit sans même avoir pris conscience de la tension qui l’avait envahi en sentant son corps est attiré par l’ange. Son être semblait toujours réagir de la même façon lorsque leurs corps entrait en contact et aussi inexplicable était la peur qui s’emparait d’elle lorsqu’elle avait vu le jeune homme lui ressemblant, elle ne saurait s’expliquer avec certitude le bienêtre qu’elle ressentait au contact de l’ange.
La voix de se dernier chatouilla ses tympans et bien qu’elle aurait aimé pouvoir tenir des propos semblable aux siens. La jeune femme craignait que ce soit impossible. Elle ne pouvait s’empêcher d’être tourmentée par l’éventualité que jamais son passé ne lui reviendrait… Et cette éventualité lui était insupportable car cela reviendrait à décevoir l’ange, chose dont elle ne pourrait jamais se remettre. Elle n’émit donc aucune réponse ou commentaire à la «confiance» qu’il mettait en elle et son subconscient.
Perdue dans son silence, la jeune femme fut surprise par la petite brise qui vint caresser son visage lorsque l’ange s’éloigna d’elle. Le contraste avec la chaleur qu’il dégageait était à la limite l’inconfort, elle dû même porter une main à la joue qu’elle avait posée sur l’ange pour couvrir le petit frisson qui parcourut son visage. Elle se rendit alors compte que ce n’était pas seulement la chaleur de son protecteur qui avait rendu la petite brise dérangeante, mais également le sang en fusion qui couraient dans ses propres veines. Cette observation fut rapidement mise de côté lorsque la voix de l’ange se fit entendre de nouveau.
Bien que rien ne laisse entrevoir un quelconque reproche, Lana ne put faire autrement que de se sentir fautive. Elle essayait bien de ne pas faire du mal à l’ange, mais son auto flagellation semblait à lui seul le faire souffrir… Elle aimerait bien pouvoir s’empêcher de culpabiliser, mais comme elle le lui avait dit quelques instants plus tôt, elle n’arrivait pas à faire autrement que d’être désolée et de s’en vouloir de ne rien se rappeler… Les dernières paroles de son protecteur la firent se raidir malgré elle. Aller de l’avant….
*Je ne veux pas aller de l’avant… je ne veux aller nulle part… Pas sans savoir d’où je viens et qui je suis... Je… non…*
La jeune femme voulu secouer la tête, protester… Elle aurait voulut que l’ange puisse entendre ses pensées et ressentir tout ce qu’elle essayait de dire, mais son corps refusait encore de lui obéir. La chaleur qui voyageait dans ses veines semblaient alourdir chaque parcelle de son être. Elle aurait été allongée dans un lit, ensevelit sous une centaines de couvertures, qu'elle aurait trouver plus facile d’en sortir que de réagir a cet instant. Elle aurait voulu prendre les immense paluche reposant sur ses épaules et s’éloigner, ou tout du moins répondre à son interlocuteur, mais c’était impossible. Elle se contenta donc de demeurer silencieuse, ne faisant qu’accompagner l’ange qui semblait réfléchir.
Un nouveau frisson s’empara d’elle lorsque les mains de son protecteur la quittèrent, mais celui-ci remonta sournoisement le long de ses vertèbres, parvenant à lui arracher une discrète plainte. La vague de chaleur qui l’habitait chercha de nouveau à attirer son attention, mais l’ange lui prit la main et de nouveau tout son être se tendit vers lui. Cette fois, sa voix ne fit que bourdonner, elle parvint à le comprendre, mais sa voix ne lui renvoya pas cette impression de douceur. Son crâne protesta méchamment à la proposition de l’ange, faisant tambouriner ses tempes. La brulure au niveau de sa mâchoire revint à la charge tout comme son horrible migraine. Ce ne fut que lorsqu’elle commença à avoir froid que la jeune femme réagit.
-O-oui, d’accord, commença-t-elle en portant sa main libre à son front comme si cela pouvait apaiser la douleur. Sortons d’ici, continua-t-elle avant d’agiter légèrement sa mâchoire douloureuse.
Elle ne savait pas pourquoi elle avait accepter, surtout que quelques secondes avant elle était bien décidé à ne pas franchir cette porte. Elle ne comprenait pas pourquoi elle se dirigeait vers la porte, mais ses jambes lui obéissaient… Elle s’empressa donc de tourner la poignée avant que son corps ne cesse de lui obéir, mais lorsqu’elle fut sortie, son regard croisa une fourrure brune et il ne lui en fallut pas plus pour serrer fortement la main de l’ange. Sa douleur à la tête s’intensifia lorsque les battements désordonnés de son cœur vinrent y résonner. Aussi tôt, la main de la jeune femme quitta celle de l’ange pour aller agripper le t-shirt de ce dernier. Son corps se cacha de lui-même derrière son protecteur et elle ferma les yeux, autant pour fuir la douleur que la peur.
-Est-ce que la loutre vient aussi? S'inquiéta la jeune femme en se réfugiant contre la chaleur qui émanait du corps de l’ange et qui se mélangeait à la haute température qui habitait le sien.
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mer 6 Fév 2013 - 20:20 | |
| -O-oui, d’accord, Sortons d’ici,
Un grand sourire s’afficha sur ses lèvres, bon déjà elle acceptait de sortir de cette pièce c’était un bon début, et si ça se trouve ils n’auraient peut-être même pas besoin de rester très longtemps dans la cuisine car peut-être que les couloirs suffiraient peut-être à lui rappeler quelque chose ? Ça ils allaient le découvrir sous peu. Ils se dirigèrent vers la porte de la pièce main dans la main et ouvrirent celle-ci. Il sentit brusquement une forte pression sur la main qu’il tenait puis cette dernière quitta son étreinte, avant de sentir qu’on lui agrippait les vêtements
-Est-ce que la loutre vient aussi? Il baissa les yeux et regarda au sol, Léon il avait complètement oublié sa présence. Bah après tout ce n’est pas comme si c’était important, de toute manière vue la peur qu’il inspirait désormais à la jeune fille, il n’y avait qu’une seule réponse possible.
"Non, la Loutre elle reste la et elle va méditer sur son comportement pendant ce temps-là."
Il s’avança et poussa gentiment du pied l’AEA sur son arrière-train pour qu’il s’exécute et rentre docilement dans la pièce. De toute manière ils ne lui laissaient pas vraiment le choix et sur quoi il ferma la porte derrière eux. Ensuite ils repartirent la main dans la main en direction des étages inférieurs, en arpentant le couloir avec une multitude de portes que représentaient les chambres des autres pensionnaires féminins. Ils arrivèrent devant l’escalier qui descendait à l’étage inférieur. La première fois qu’ils s’étaient retrouvée dans ce dernier, il y avait senti une présence en bas et il avait été voir par mesure de précaution ce que c’était et il s’était avéré que c’était un AEA solitaire qui trainait là et en le voyant arriver avait pris peur et était parti en envoyant valser un vase contre le mur dont il avait reçu la projection d’un éclat qui lui avait fait une coupure sur la joue. Depuis la trace de la blessure avait disparu de son visage. En repensant à ce souvenir son corps ne put s’empêcher de marquer un arrêt dans l’escalier par réflexe c’était un détail banal et de toute manière il y avait peu de chances qu’elle s’en souvienne il la regarda un court instant avant de reprendre leur route.
Arrivé au bas des marches il s’arrêta une nouvelle fois. Il se souvenait que lorsqu’ils avaient traversé ce couloir, il l’avait porté dans ses bras sous prétexte qu’il avait peu qu’elle ne se blesse pas. Elle devait trouver ça étrange qu’il s’arrête aussi souvent sur leur chemin.
"Désolé… des souvenirs qui me reviennent…"
Il eut alors une idée. Pourquoi ne pas renouveler la scène ? Après tout s'il avait raison et que le corps possédait bien une mémoire corporelle peut-être se souviendrait-il du voyage dans ses bras ? Il l’attrapa alors exactement comme il l’avait fait ce soir-là et traverse une nouvelle fois le couloir avec sa chère et tendre dans ses bras. Il avait véritablement l’impression de se repasser un film, là pour le coup oui il pouvait sortir l’expression « une sensation de déjà vu ». Arrivés devant la porte de la salle à manger il la déposa comme si de rien était et ouvrit cette dernière. Là la regarda un court instant pour voir si ce mode de transport peu commun ou si la vue de la nouvelle pièce la faisait réagir, mais visiblement il ne se passait rien. C’est avec une légère déception qu’il l’invitât à entrer dans la pièce.
Elle n’avait pas changé depuis leur dernière visite il y avait toujours un bon nombre de tables et de chaises de toutes sortes, grandes petites, neuves vielles. Sur les murs se trouvaient également toujours de grandes fenêtres parées du même rideau couleur ocre. C’était dans cette pièce qu’ils avaient fait leur premier diner en tête à tête et quand ils en étaient ressorti ils étaient ensemble. Il avait presque un pincement au cœur. Il leva l’index en direction du fond de la pièce
"On y est presque c’est la bas que je veux t’emmener."
Au fond de ladite pièce se trouvait la jonction avec la cuisine. Il lui reprit la main et traversa tous deux la grande pièce. Il se souvint également que cette même journée, la pièce avait pris une allure de scène de concert et ils avaient joué tous les deux un des titres du groupe dont il était le guitariste. Il lui avait même donné l’honneur d’être à la batterie sur le morceau. Mais c’est à un endroit particulier de cette cuisine qu’il souhaitait l’emmener. Arrivé au bout de la pièce il poussa les portes battantes, et l’emmena vers l’ilot de travail central, là où il s’était embrasé pour la première fois. Il lui lâcha la main et la regarda pour espérer obtenir une réaction positive. |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Lun 18 Fév 2013 - 4:22 | |
| Ralentit, pataugeant dans une mare bouillonnante et goudronneuse, l’esprit de la jeune femme parvint néanmoins à ressentir le soulagement que lui procurèrent les paroles de l’ange. Trois petites lettres, toutes simples, avaient su l’apaiser. «Non». La petite créature et le visage humain qu’elle dissimulait ne les accompagnerait pas. La sécurité que lui inspirait la compagnie de l’ange reprit pleinement possession d’elle et la jeune femme put suivre la retraite de l’animal. La loutre lança d’abord un regard plein de reproches à l’ange, avant de courber l’échine et trotter jusque dans la chambre. Comme il avait l’air malheureux... La jeune femme se surprit à éprouver l’envie de réconforter l’animal, elle qui était terrifiée à l’idée qu’il ne l’approche. Que pouvait-il bien se passer dans sa tête?
La porte se referma et la main de l’ange retrouva la sienne. Elle secoua faiblement la tête pour s’éclaircir l’esprit lorsque son protecteur l’entraîna dans le couloir. La jeune femme regarda les portes défiler de part et d’autre du couloir, ne prêtant pas réellement attention à celles-ci. Elles lui semblaient toutes ordinaires, sans importance. Le décor ne lui suscitait pas la moindre réaction, rien ne parvenait à se distinguer. C’était bien le but de cette sortie pourtant, non? Essayer de lui rendre ses souvenirs? Eh bien, pour le moment… C’était à se demander si elle n’avait même jamais mis les pieds ici finalement. Elle remarqua cependant le changement qui s’opéra chez l’ange. Juste avant que celui-ci ne s’arrête sans prévenir dans les escaliers, la jeune femme sentie que l’esprit de ce dernier était bien plus sollicité que le sien… Elle fit néanmoins semblant de ne pas remarquer le regard soutenu qu’il lui adressa, se contentant d’observer ce qui les entourait. Elle ne se sentait pas en mesure de soutenir un regard dans lequel brillait un vague espoir. Non, elle ne supporterait pas de voir cette lueur se changer en déception, le sentir et le savoir suffirait, elle ne pouvait pas supporter de le voir en prime. Elle fut soulagée qu’il ne lui pose aucune question et reprit la descente sans un mot, mais une fois au bas de l’escalier elle crut son heure venue. L’ange venait de s’arrêter pour la seconde fois et s’apprêtait à ouvrir la bouche…
Un mélange de soulagement et de culpabilité perça son estomac en l’entendant. Le fait qu’il ne fasse pas allusion à ses souvenirs fut rassurant, mais le fait qu’il parle des moments habitants ses propres souvenirs lui était douloureux. Il semblait vraiment attaché à leur passé commun et elle s’en voulait de ne pas arriver à le retrouver… Elle s’apprêtait même à s’excuser une énième fois lorsque soudainement une autre chaleur que la sienne glissa sur ses cuisses et que ses pieds quittèrent le sol.
Son regard ignora rapidement le plafond et vint caresser le profil de l’ange. Un confort divin s’empara d’elle et apaisa la brûlure du remord qui marquait son estomac lorsque ses bras allèrent machinalement entourer le cou de l’ange. Surprise par le flot d’émotion agréable qui s’emparait d’elle, la jeune femme ne put s’empêcher de sourire en baissant la tête. Elle se trouvait très étrange avec ses réactions excessives et ses brusques revirements émotionnels, se demandant si c’était dans sa nature ou seulement dû à ce coup pris à la tête… Une douleur sournoise choisie d’ailleurs ce moment pour lui rappeler avec exactitude la puissance de l’impact, lui faisant fermer les yeux et se blottir davantage dans la chaleur de l’ange.
Elle vit défiler des images dans son esprit. Elle vit d’abord un couloir semblable à celui dans lequel elle était en ce moment, puis se vit à genouillée près d’une magnifique créature. Une magnifique créature qui aurait dégagé une intense aura intimidante si elle n’avait pas été visiblement mal en point… Un tigre? Quand avait-elle bien put côtoyer une telle créature? La jeune femme fronça les sourcils en se voyant blottir son visage contre la douceur d’un épais pelage…vert? Au même moment, l’ange la reposa et elle posa une main sur son front avant d’ouvrir les yeux. Son trouble causé par sa dernière vision se confondit rapidement avec l’étourdissement que sa nouvelle position horizontale venait de lui provoquer. Elle se ressaisit rapidement afin de pénétrer dans la salle à manger. Son regard parcouru le décor de long en large, balayant la pièce à plusieurs reprises sans vraiment être interpellé…
L’ange finit par lui dévoiler la destination de leur périple. Il ne restait plus qu’une simple porte battante à traverser et ils étaient arrivés. Une légère impatience vint la titiller. Elle avait hâte de découvrir l’endroit qui se dissimulait au fond de la salle… À peine la jeune femme avait-elle mit un pied de l’autre côté des portes battantes qu’elle senti un changement. Quelque chose venait de s’éveiller en elle…Ce sentiment de paix qui s’empare de nous lorsque l’on retrouve son chez-soi. Ce petit confort, cette sécurité qui abrite notre subconscient lorsque l’on erre dans ce petit univers que composent nos biens. La demoiselle voyait bien que cet endroit n’était pas à elle et qu’il n’avait rien de bien spectaculaire… Mais la jeune femme avait l’impression que le cœur de cette pièce, ce petit ilot, avait un rôle particulier dans son passé.
Dès que sa main fut libérée, la demoiselle s’aventura dans la cuisine, partant à la découverte de cet endroit inconnu qui pourtant lui semblait si familier. Sa main glissa lentement sur la surface froide de l’ilot, s’y attardant longuement, comme si elle cherchait à y déceler la vérité derrière son amnésie. Impuissante devant l’obstination de sa mémoire, la jeune pensionnaire s’éloigna en direction de la cuisinière. Ses doigts coururent brièvement sur le devant de celle-ci et sans y faire attention, elle se retrouva près du laboratoire de pâtisserie. Elle s’arrêta devant de grands bacs quelques instants puis revint au centre de la cuisine. En se revenant près de l’ilot, le regard de la jeune femme accrocha à un placard en hauteur. C’est en fixant ce placard que la canadienne revint près de l’ange, mais lorsque le visage de celui-ci prit possession de son champ de vision, elle crut que son esprit lui jouait des tours. Elle ne sut dire si c’était une autre vision, ou le souvenir de la dernière, mais le visage de l’ange avait pris des traits animaliers. Le tigre de sa vision semblait avoir fusionné avec son protecteur… Un battement de cil et un froncement de sourcil plus tard, l’illusion avait disparue.
-Je me sens toute drôle… Déclara la pensionnaire en grimpant hasardeusement sur l’ilot, s’y asseyant en profitant de la fraîcheur de sa surface. J’aime cet endroit, j’ai l’impression qu’il est important pour moi, commenta-t-elle en souriant avant de regarder l’ange. Qu’est-ce qui s’est passé ici? |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Mar 12 Mar 2013 - 22:08 | |
| Sans grand étonnement, il observa le jeune filler aller et venir dans la pièce en inspectant le moindre détail, et son attention se porta sur plusieurs éléments avec lequel elle était entrée en contact, ce jour-là. Elle commença par une prise de contact avec la cuisinière, cette même cuisinière avec lequel ils avaient créé la sauce tomate pour leur pizza végétarienne, que de souvenir durant la préparation de cette sauce. Rien qu’à y repenser il se frotta machinalement les yeux, et oui car lors de la préparation il n’avait pas bien vu ce qu’elle avait fait mais il s’était pris une giclée de tomate acide dans les yeux. Dieu que ça avait piqué ! Après avoir délaissé la cuisinière il la vit aller vers le laboratoire de pâtisserie, deuxième endroit clé où il lui avait demandé d’aller chercher un peu de sucrer pour contrer l’acidité de la sauce tomate. Enfin elle revint vers lui en fixant la porte d’une des étagères, et encore une fois ce n’était pas un hasard, c’était cette même étagère avec laquelle elle était montée sur un tabouret pour ranger les ingrédients mais par malchance est tombée avec tout le contenu du placard, certes le résultat ne nécessitait pas une intervention chirurgicale mais il lui avait quand même demandé d’attendre le temps qu’il aille sous sa forme animale vers la pharmacie et qu’il en ramène une trousse de secours pour soigner la blessure. Elle revint finalement près de lui.
-Je me sens toute drôle…
Si seulement elle savait… enfin si seulement elle se rappelait pour être exact. Il ne valait mieux pas lui faire voir que chaque chose qu’elle avait vue lui avait fait rappeler des souvenirs qui initialement se devaient être bons, mais qui au final étaient plutôt douloureux car il était le seul à s’en souvenir. Et ça risquait d’être comme ça pour tout, comme par exemple cette matinée sportive qu’ils avaient faite le surlendemain, en commençant par le jogging autour du lac, ou ils avaient réussi à garder une cadence synchronisée, la partie de foot où elle avait largement gagné, car il est plus doué pour gratter à une cadence très rapide sur une guitare que de taper du pied dans un ballon. En revanche a l’inverse des belles longueurs qu’il lui avait mis dans la vue à la natation… et tellement d’autres qui ne pouvaient lui révéler sans lui créer un choc. Elle alla alors s’assoir sur l’ilot central, exactement comme lorsqu’ils s’étaient embrasés pour la première fois.
-J’aime cet endroit, j’ai l’impression qu’il est important pour moi. Qu’est-ce qui s’est passé ici?
Il leva les yeux vers le plafond un court instant… Euh… alors comment lui expliqué le plus simplement que c’est dans cette pièce qu’ils sont sortis ensemble ?... quoique non pour l’instant pas besoin de lui dire pour le moment, elle risquerait de pas s’en remettre. Il se rapprocha d’elle a.
"Ici tu as cuisiné avec… quelqu’un, dieu que c’était difficile de ne pas dire « tu as cuisiné avec moi »moi, il en avait le cœur serré. Vous avez fait une Pizza végétarienne très exactement, tous les endroits sur lequel tu as posé ton attention sont des éléments avec lequel tu es entré en contact avec."
D’un geste de la main il désigna tour à tour, la cuisinière, le bac à sucre et le placard en hauteur
"Cette personne t’a également dévoilé ses sentiments, exactement à l’endroit même où tu te trouvais et dans la même posture que maintenant."
Il y eut un moment de silence entre eux lorsqu’un gargouillis sonore se fit entendre
"Ah, je crois que tu as faim. Ne bouges pas je vais voir si je te trouve quelque chose."
Il s’éloigna et partit en direction du frigo. Lorsqu’il l’ouvrit il fut surpris de se rendre à l’évidence que rien n'avait bougé et que tout était aussi frai depuis la dernière fois qu’il l’avait ouvert, le frigo était magique aussi ? ça alors ! Il chercha ce qu’il allait bien pouvoir lui donner à manger quand surprise, il découvrit l’assiette avec le morceau de pizza que la jeune fille n’avait pas réussi à terminer ce soir-là. Il l’a sorti et l’examina à vue d’œil ce demandant si c’était vraiment encore comestible bien que tout avait l’air parfaitement frais. Et ce fut son instinct animal qui lui répondit en lui répondant que oui c’était aussi frai que le même soir ou cela avait été déposé dans le frigo. Décidément ce pensionnat magique n’avait toujours pas fini de le surprendre... et le destin non plus, sans jeu de mots il leur offrait sur un plateau un nouvel élément pour aider à la mémoire de la jeune à faire revenir sa mémoire… sauf qu’une pizza froide… ce n’est pas terrible. Il revint alors vers la cuisinière et mit l’assiette dans le four en le mettant sur la chaleur ventilée pour gagner du temps pour le réchauffage. Pendant ce temps il alla chercher une fourchette et un couteau dans le tiroir a couvert. L’assiette ne mit pas plus d’une minute à chauffer. Il attrapa le petit plateau en bois dans un autre des placards et alla ensuite chercher un gant, pour ne pas se bruler en sortant l’assiette du four et alla la déposer sur le plateau. Il y déposa ensuite les couverts et alla porter le tout à sa protégée avec un grand sourire.
"Tiens mange, ça te fera du bien, fait attention c’est chaud." |
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| Sujet: Re: (n°13) La loutre et le tigre [pv Beast] Jeu 4 Avr 2013 - 3:16 | |
| Quelque chose… Quelque chose voguant quelque part entre la tristesse et l’abandon, quelque chose appelant la préoccupation… Quelque chose passa dans le regard de l’ange. Il avait d’abord levé les yeux au ciel, intriguant la jeune femme, mais lorsqu’il s’était approché en posant les yeux sur elle, la demoiselle avait senti cette autre chose accompagner la douce chaleur que lui procurait la proximité de l’ange. Que pouvait-il avoir de si lourd sur le cœur et si aliénant en tête pour que sa douce voix perde de son éclat? Que retenait-il? L’hésitation, la retenue, qui le tenaillait affectait la jeune pensionnaire. Elle avait envie de lui prendre la main et le rassurer, lui dire que ce n’était pas grave, qu’il n’avait pas à répondre à toutes ses questions si cela lui était pénible. Elle n’avait qu’une envie, lui faire oublier cet étau qui semblait s’être emparé de ses émotions, de le soulager et revoir son sourire. Il avait tellement l’air d’avoir à cœur les souvenirs qu’elle avait oubliés…
Un trouble sans nom s’empara de la jeune femme lorsque l’ange fit allusion à des sentiments. Quelqu’un lui aurait dévoilé des sentiments qu’il éprouvait à son égard? Non, il était impossible que cela soit vrai. Ce souvenir n’existait pas, cela ne se pouvait pas. Désarçonnée, la jeune femme avait l’impression d’avoir perdu l’équilibre et d’avoir chuté sans avoir réussi à se retenir à quoi que ce soit. Elle imaginait très bien son corps gisant au fond d’une crevasse… Cela devait faire plus de cent fois depuis qu’elle avait ouvert les yeux qu’elle se demandait comment l’absence d’un souvenir pouvait lui amener autant de douleur. Encore plus nombreuse encore devaient être les fois où elle se demandait quel genre d’individu elle devait être pour avoir d’aussi intenses émotions pour de telles préoccupations… Elle ne connaissait rien à son propos, mais elle se refusait d’admettre tellement de choses et la première était qu’il était impossible pour elle d’avoir oublié une quelconque preuve d’amour. Ce serait bien trop monstrueux le cas échéant…
Alors que la voix de l’ange cessait de résonner, la demoiselle sentit une nouvelle sensation désagréable, mais celle-ci semblait plus intense, physique… Et il s’avéra qu’effectivement, c’était physique. Un grognement imbu de reconnaissance résonna dans l’air en véritable conquérant. On pouvait dire que son corps avait le chic pour la rappeler à l’ordre! Au son de son estomac, Zveltlana comprit que cela devait faire quelque temps qu’elle n’avait rien avalé. Elle ignorait combien de temps elle avait été inconsciente, mais son dernier repas devait avoir eu lieu bien avant le fameux accident… Surprise de n’éprouver aucune gêne, l’amnésique sourit néanmoins à la constatation plus qu’éclairée de l’ange et posa une main sur son ventre. Elle était découverte...
Elle observa le géant vert s’affairer dans la cuisine sans quitter son piédestal, incapable de détacher son regard de son porte-bonheur. Plus les secondes s’écoulaient, plus la jeune femme sentait ce sentiment aliénant s’emparer d’elle. La même béatitude, la même promesse de providence qui l’avait habité lors de son lent réveil et qui avait accompagné ses premiers contacts avec le monde, mais surtout celui qui avait gorgé son être de bonheur quand ses iris avaient caressé le portrait de l’ange pour la première fois. Aussi agréable était la chaleur que lui procurait l’ange lorsqu’il s’approchait, l’amnésique embrassait la sensation hypnotique et aliénante de flottement qui l’habitait lorsqu’elle se laissait aller à le contempler. Sans doute l’absence de souvenirs n’était-elle pas la seule conséquence de ce fameux accident… Aussi alerte qu’un papillon de nuit, l’amnésique adulait et se complaisait dans l’admiration de l’ange autant que ces insectes pour la lumière.
Perdue dans le bonheur, la jeune femme eut de nouveau besoin de son estomac pour la rappeler à l’ordre. Si l’odeur alléchante de la pizza avait su passer inaperçue au nez de la demoiselle, son appétit n’en avait pas perdu une miette. Elle glissa de l’ilot et regarda l’ange poser le plateau, gémissant presque au gargouillement d’agonie son estomac qui la suppliait de se dépêcher. «Merci» Dit-elle simplement en lui effleurant le bras et appuyant brièvement sa tête sur l’épaule haute perchée de son protecteur, faiblissant lâchement à son envie de le toucher. S’emparant des couverts, l’amnésique découpa un morceau du repas et le porta à ses lèvres en priant pour que tout se passe bien et que son estomac suppliant soit assez solide pour accueillir quoi que ce soit. Les lèvres de la demoiselle furent simplement charmées par le goût du repas et bien que celui-ci soit particulièrement chaud, un gémissement de bienêtre lui échappa lorsque son ventre comprit qu’il allait être rempli.
Le bonheur de combler son appétit réveilla soudainement cette douleur sournoise pourtant si désireuse de lui rendre ses souvenirs. Un froncement de sourcils, des battements de cils, la jeune femme posa on couteau et appuya son poignet sur son front. Sous ses yeux défilaient de belles images… Zveltlana ne voyait que du vert et du noir… Elle était blottie contre quelqu’un… L’impression de douceur qui lui restait sous la joue lui était indéniablement familière. Bientôt, le visage gêné de l’ange lui apparut. De vagues, presque imperceptibles, rougissements aux joues. Mais surtout, oui, surtout, un ronronnement. Un véritable vrombissement animal… L’ange… L’ange lui ronronnait à l’oreille?
Plus qu’amusée, l’amnésique ouvrit les yeux et, jetant une œillade à l’ange, reprit une bouchée du plat qui lui avait été servi. Lorsque les suppliques de son estomac cessèrent, elle repoussa faiblement l’assiette et posa les couverts. La jeune femme mit quelques secondes à formuler clairement ses pensées, mais lorsqu’elle fut prête, elle adressa un sourire à son porte-bonheur. « Est-ce que tu es un ange?» Demanda-t-elle en se tournant vers lui. «Quand je t’ai vu en me réveillant, c’est la première chose à laquelle j’ai pensé.» Avoua-t-elle de suite en s’approchant, ne s’arrêtant qu’une fois tout près de lui « Mais maintenant je pose des questions… Je ne crois pas que les anges ronronnent.» Expliqua l’amnésique en haussant un sourcil. « Alors maintenant je me demande… Qu’est-ce que tu es?» Demanda-t-elle, tout sourire, avant de brusquement être prise d’une autre migraine.
Plaquant ses poignets sur son front, la pensionnaire recula de quelques pas en fermant puissamment les yeux pour atténuer la douleur. Les images troubles qui défilaient dans son esprit s’éclaircirent d’un coup lorsque son dos heurta l’ilot. Il s’agissait de l’ange, assis sur ce même ilot, mais… Il était couvert de poil? Une impressionnante toison rayée couvrait sa peau, mais ce qui attirait le regard de la jeune femme… Étaient les larmes perlant sur le visage de son protecteur. Pourquoi pleurait-il? Soudain, ce portait de tristesse fut remplacée par un baiser volé qui dérégla le cœur de l’amnésique.
«Quoi? Mais non…» Gémit-elle en massant vigoureusement son front avant d’ouvrir les yeux. Son cœur éprouvait toutes les misères du monde à retrouver le rythme… «C’est… Tu avais.. Et tu…» Bafouilla la jeune femme en sentant ses jambes lui faire défaut, s’accrochant à l’ilot. Ce souvenir… Ce que l’ange avait dit sur cet endroit… C’était réel? Le corps engourdi de la demoiselle lui asséna le coup de grâce en lui imposant le souvenir de cette merveilleuse mélodie qui l’avait réconfortée quand l’ange l’avait laissée seule. La voix, sa voix… Et Son regard…
«La chanson… C’est ta voix!» Comprit-elle à voix haute, fixantpiteusement le portrait de son protecteur. «Les sentiments et le baiser… C’était toi.» Gémit la jeune femme, anéantie par sa découverte. «Et j’avais oublié… Comment ai-je pu oublier ça?…» Couina-t-elle, une main toujours sur le front. |
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