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| Explosifs, please. [Vinny] | |
| Auteur | Message |
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(y a un bel écho ici) Nick Eastwood
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 26 • Pouvoir : Du jardinage musical. • AEA : Levi. Un chat - un gros chat. • Petit(e) ami(e) : Il est déjà marié mais personne le lui a encore dit. RP en cours : The Walk of the Iron Knight.Messages : 112 Inscrit le : 08/05/2011
| Sujet: Explosifs, please. [Vinny] Sam 29 Oct 2011 - 19:26 | |
| Je voudrais de la TNT. Vinny Weatherell e bruit que fit la porte d’entrée en se refermant était différent de d’habitude. Ce fut la première pensée qui vint à l’esprit de Nick lorsqu’il entendit l’écho du claquement sourd produit par son geste, répété chaque matin depuis des années. Non, d’ailleurs, la porte de chez lui n’était pas si lourde. Ces pensées lui traversèrent l’esprit en une fraction de seconde, et furent automatiquement balayées lorsque ses yeux, habitués à l’obscurité et se préparant déjà à la rencontrer au-dehors, rencontrèrent une vive lumière. Le jeune garçon jura avec stupéfaction et fit quelques pas la main devant les yeux, sans comprendre ce qui se passait. Comment était-il possible que l’extérieur soit éclairé ? Depuis toujours, il faisait nuit dans son monde. Est-ce que Yann avait encore décidé de faire l’abruti en allumant une demi-douzaine de projecteurs dans la rue comme il l’avait fait quelques semaines plus tôt avant de se faire punir par ses parents comme jamais ? Non. Lorsque Nick écarta sa main gantée de ses yeux, il dut se rendre à l’évidence : cette lumière ne ressemblait pas à celles, faiblardes et vacillantes, qu’il connaissait. Elle était plus vive, plus chaude et colorée. D’ailleurs, ses pupilles avaient du mal à s’y faire, se rétractant comme celles des chats pour faire face à cette soudaine luminosité. Bon sang, il se passait quoi, là ? Puis le regard du brun se posa sur le décor : une pièce spacieuse, immense par rapport à ce qu’il avait pour habitude de côtoyer, illuminée par un lustre suspendu à un plafond si haut qu’il devait tordre la tête en arrière pour le regarder. Un large escalier lui faisait face, les marches reluisantes. Tout était brillant, trop brillant, pour lui qui n’avait jamais connu que des couleurs ternes. Cette découverte eut pour effet premier de stopper Nick en plein élan, les bras ballant, les yeux plissés comme s’il n’arrivait pas à croire que ce qu’il avait sous les yeux était autre chose qu’il illusion d’optique, et la bouche entrouverte sur un « Hein ? » incrédule qui ne mettrait pas longtemps à sortir. « Heinw ? » Laissa-t-il effectivement tomber dans un moment de stupeur qui lui donna un air remarquablement… idiot. Il faut bien dire les choses comme elles sont. Cependant, le garçon ne mit pas trop de temps à se reprendre et laissa filtrer un soupir agacé entre ses dents déjà serrées, portant deux doigts à sa tempe gauche en fermant les yeux. D’accord. Il rêvait. Ou un truc du genre. Comment était-il seulement possible qu’en franchissant la porte de chez lui pour aller dans la rue il se retrouve dans un lieu aux allures de cathédrale illuminé comme… comme… comme c’était pas permis ?! Non, franchement. Bon, allez, quand il rouvrirait les yeux il se retrouvait sans doute face à ce crétin de Yann qui s’amuserait à lui braquer sa torche dans la figure. Il devait avoir mangé un truc qui était mal passé, ou alors il n’avait pas assez dormi, ça devait être ça. Malheureusement, contrairement à ses attentes, les yeux noirs du garçon se rouvrirent exactement sur le même tableau qu’auparavant. Et merde. Une veine palpita dangereusement près des doigts qu’il avait posés sur sa tempe, attestant du début d’agacement qui commençait à naître en lui. D’a-ccord. Comme une machine, Nick fit un demi-tour quasi-militaire pour se retrouver face à la porte coupable de son arrivée ici, posa une main sur la poignée et tourna. Bien entendu, elle résista. Il essaya, une fois, deux fois, puis leva les yeux vers la porte qui semblait le narguer. « Ahhhhh ouais ?! » Répliqua-t-il, ses yeux sombres s’enflammant avec un automatisme très courant tandis que sa voix montait crescendo. Le pauvre oupah battant de bois commença donc par se prendre un ou deux coups de pieds remarquablement inutiles, tout juste bons à énerver un peu plus leur expéditeur, qui se mit très vite à hurler des injures à son intention tout à la bourrant de coups, que ce soit d’épaules, pieds, poings. Vu que, bien évidemment, ça ne servait strictement à rien, Nick dégaina son flingue et tira rageusement une salve meurtrière sur la porte, à qui cela ne fit ni chaud ni froid. Que ce soit dans la serrure, sur la poignée coupable, dans les gonds ou à même le bois ancien lorsqu’il en atteignit la fin de sa jauge de patience, impossible de faire jaillir le moindre petit éclat de bois, de tirer la moindre plainte au métal de cette satané porte. Ciel, que c’était énervant. Nick ayant une certaine inclinaison naturelle aux crises de colère faciles, il ne fut pas surpris de se retrouver finalement hors d’haleine, les doigts engourdis et les genoux tremblants. Eh oui, à force de taper dans les pauvres objets qui t’ont rien fait, Nicky… Bon, et maintenant ? Visiblement, cette foutue porte n’avait pas l’intention de céder. Ca servait à quoi d’avoir un gros pistolet et de savoir s’en servir si même ces trucs-là en viennent à se foutre de vous, hein ? D’une voix rageuse quoi qu’entrecoupée à cause des efforts qu’il devait faire pour reprendre son souffle, Nick entreprit d’insulter copieusement ladite porte, en creusant dans son vocabulaire pour trouver le plus possible de mots jusqu’alors peu utilisés. Inutile de préciser que ça non plus, cela n’encouragea pas la chose à s’ouvrir. Râlant et grognant, comme d’habitude en somme, le jeune garçon se laissa tomber à terre, adossé à son ennemi qu’il n’avait pas l’intention de qualifier de vainqueur pour le moment. Juste pour reprendre son souffle, hein. Aaah, mais c’était quoi cette façon d’être essoufflé pour un rien ? Parce que c’est vrai que piquer une crise de rage contre une porte en l’agressant de toutes les manières possibles pendant une demi-heure, y avait pas de quoi être fatigué. Enfin, normalement non, de son point de vue.
Dernière édition par Nick Eastwood le Dim 22 Avr 2012 - 22:57, édité 1 fois |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 26 • Pouvoir : Le pouvoir de te faire parler comme une star. • AEA : Calixte, futur sac à main de son état. • Petit(e) ami(e) : Son livre sacré, fidèle, dévoué, et qui le comprend. RP en cours : • Vinny donne une messe par là.
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Lun 31 Oct 2011 - 16:28 | |
| Des coups de feux.
Vinny avait largement sursauté en entendant ce bruit si caractéristique, alors qu'il se demandait s'il devait se rendre au rez-de-chaussée ou continuer à explorer un peu les couloirs et pièces de l'étage. Il était resté là, les yeux -ou plutôt l'œil- grand ouvert, fixant l'escalier menant jusqu'au hall d'entrée comme s'il s'était soudain transformé en bouche de l'enfer. Puis, après un long moment à rester debout comme un idiot, il avait bien du se résoudre à choisir entre descendre aux Enfers ou rester en sûreté en haut. Enfin, sûreté...Des fille se promenaient dans tous les couloirs, ne lui offrant qu'une très vague impression de sécurité, et beaucoup de stress en devant les éviter à chaque fois. Mais comme notre petit ami aux cheveux blancs pensa soudain qu'il pourrait y avoir moins de filles en bas, et que ces coups de feux l'intriguaient autant qu'ils l'effrayaient, il se décida à emprunter le grand escalier. Ses pas résonnèrent doucement, régulièrement couverts par des martèlements sourds et des exclamations. Vinny ne savait pas qui était dans le hall, mais il faisait drôlement de bruit, en tout cas! Il devait avoir une arme, aussi. Peut-être qu'il essayait de tirer contre la porte qui s'était refermée sur lui, songea-t-il avec une certaine tristesse. Si tel était le cas, il se fatiguait pour rien: Il avait pu constater par lui-même que cette porte était bien bloquée, et personne n'avait réussit à l'ouvrir après l'avoir passée. Enfin, c'est ce qu'on lui avait dit, et comme toujours, Vinny croyait ce qu'on lui racontait. Pourquoi lui aurait-on menti?
Il s'arrêta un instant, pour remettre correctement la lanière de son sac sur son épaule. Elle lui faisait mal, mais il ne pouvait pas se résoudre à sortir sans son sac, pas encore. Il avait besoin d'avoir le livre sacré à ses côtés, car il le consultait souvent pour se rassurer et trouver des réponses à ses questions. Il sourit en pensant que s'il continuait à bien prier, il pourrait sans doute sortir de cet endroit et revoir ses amis. Pour lui, rien ne servait de tenter de défoncer cette lourde porte de bois qui barrait l'entrée du pensionnat; Il suffisait d'attendre que cette épreuve soit finie et qu'ils puissent sortir. Il aurait bien aimé le faire comprendre aux autres. Malheureusement, ils n'étaient pas tous réceptifs à cette idée, et il ne parlait même pas des filles. Brrr. Elles, elles ne sortiraient pas, c'était sûr!
Les éclats de voix lui semblèrent soudain étrangement familiers, mais il n'y prit pas garde, trop occupé qu'il était à se dire que cette personne, en plus d'être violente, n'était pas très polie. Pas polie du tout même. Maintenant qu'il percevait les mots avec plus de netteté, il s'en rendait compte. Puis la voix cessa de proférer d'odieuses insultes, et le silence se fit, juste au moment où Vinny arrivait en vue du hall d'entrée qui, baigné dans une douce lumière dorée, paraissait étrangement accueillant. Il s'avança sans faire de bruit, hésitant, et avisa une forme assise contre la porte. Il ne la voyait pas bien, mais son cœur fit un bond dans sa poitrine. En regardant plus attentivement, il avait cru reconnaître quelqu'un...
Il resta là quelques secondes de plus, à serrer la lanière de son sac à s'en faire mal. Puis, dans une impulsion inhabituelle, il entreprit de descendre rapidement les escaliers. Trop rapidement. Il en avait presque oublié le sac qui battait la mesure contre sa cuisse, et qui l'entraîna en avant sans qu'il le veuille. Il poussa un petit cri surpris, mais ne parvint pas à se rattraper à la rampe. Résultat; Vinny dévala les marches qui restaient, pour aller pitoyablement s'écraser contre le sol une fois sa chute terminée. Avec une vivacité surprenante, néanmoins, il se redressa presque immédiatement sur ses jambes tremblantes.
« Ça va, je vais bien! »
...Pour finalement tituber et se retrouver à nouveau sur son séant. Il ouvrit un œil interloqué, comme s'il 'avait pas bien compris tout ce qui venait de se passer. Puis il fit signe à l'autre garçon que tout allait bien, un sourire douloureux étirant ses lèvres.
« Ça va toujours! »
Aie... |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Jeu 3 Nov 2011 - 22:04 | |
| { Quand on regard pas où on met les pieds… Grmph } Ecroulé comme la loque qu’il était, Nick n’entendit pas tout de suite le bruit de pas. Non, en fait, il mit un foutu temps de chien à se rendre compte que quelqu’un arrivait, tant son propre souffle semblait résonner fort à ses oreilles. C’était la faute de la lumière, ça, ouais. Ou alors il n’avait pas assez dormi la veille. Mais il se reprenait vite, après tout il était encore jeune… c’est pourquoi trois minutes à peine lui suffirent pour reprendre son souffle, une fois qu’il se fut assis – ou plutôt « laissé choir » - par terre, adossé à la porte. Temps si court que mit tout de même à profit quelqu’un pour arriver. Lorsque Nick finit par percevoir le son de ses semelles contre le marbre, l’autre jeune garçon était déjà là depuis un moment mais de cela, il ne s’en était pas aperçu, bien sûr. Il ne se rendit compte de sa présence qu’à ce moment-là et bondit sur-le-champ sur ses deux pieds, aussitôt sur la défensive, en voyant quelque chose bouger dans un coin de son champ de vision. Que ce soit humain ou non, il ignorait si ce qui s’approchait dé lui était bien intentionné ou non – et dans l’état actuel des choses, vu le « traquenard » dans lequel il était tombé, il aurait plutôt penché pour la seconde option. La seule chose qui le retint de brandir immédiatement son arme et la braquer sur le nouveau venu fut un reste de bon sens concernant une potentielle rencontre pacifique. Après tout, si la personne qui s’approchait ne lui voulait aucun mal, peut-être pourrait-elle le renseigner sur l’endroit où il était tombé. La personne, oui, parce que maintenant que la silhouette menue qu’il avait aperçue de loin s’approchait, Nick put distinguer qu’il s’agissait d’un jeune garçon pas plus vieux que lui, peut-être même plus jeune, il ne voyait pas bien à cette distance. L’arme baissé mais affichant tout de même un air méfiant, le brun regarda le nouveau venu dévaler les escaliers, le détaillant. Il semblait plutôt petit, pas seulement de taille mais aussi au niveau musculature – visiblement, il flottait dans ses vêtements, à croire qu’il n’avait rien mangé depuis une semaine – et ses courts cheveux à l’aspect cotonneux étaient blanc comme neige. Nick n’en conçut aucune surprise, pas même un vague étonnement, car chez lui c’était une couleur commune. En effet, l’absence de lumière solaire décolorait tout dans son « pays » : la terre, les plantes, les animaux, jusqu’à la peau des humains, à leurs cheveux et à leurs yeux. Ceux du garçon, il ne pouvait en distinguer la couleur pour le moment – trop loin – mais ils ne semblaient pas être gris ou noirs comme ceux de la plupart des habitants d’Etaris. C’était tout ce qu’il pouvait voir…. Ah oui, le gamin portait un gros sac sur lequel les yeux de Nick s’attardèrent un court instant. Il devait se montrer prudent, malgré son air inoffensif l’enfant pouvait se révéler dangereux s’il cachait une arme dans sa besace. Enfin pour le moment, pensa-t-il en le regardant dégringoler les marches avec précipitation, il allait surtout finir par… BAM ! … tomber. Nick fit la grimace, rentrant légèrement la tête dans les épaules quand le garçon rata une marche et dévala le large escalier sur les fesses pour se recevoir durement sur les dalles de marbres glacées. Aïe aïe aïe. Le brun n’eut même pas le temps d’esquisser un geste pour se porter à son secours que l’autre se relevait d’un bond, clamant fortement de sa voix fluette qu’il n’état pas blessé, avec un empressement qui fit hausser les sourcils à Nick. Expression qui se mua en un soupir embarrassé lorsque l’enfant aux cheveux décolorés s’écroula à nouveau au sol deux secondes plus tard, ses jambes protestant visiblement contre le traitement qui leur était infligé par leur propriétaire maladroit. Ciel. Le petit resta ainsi au sol, avec un air ahuri comme s’il n’avait pas bien compris ce qui lui était arrivé. Puis il releva les yeux vers Nick et répéta avec un sourire douloureux :
« Ça va toujours ! » Ah ben ça se voit pas. Faillit répondre Nick avec son amabilité habituelle, mais il se contint, soupira et se contenta d’effectuer quelques pas pour arriver jusqu’au jeune garçon avant de lui tendre la main d’un air… qui lui ressemblait bien, c’est-à-dire grognon et pas aimable au premier abord, malgré la signification du geste. Sans attendre que l’autre la prenne, il lui attrapa le poignet pour le remettre sur ses pieds – eh, il pesait encore moins lourd que ce qu’il aurait cru – et le balayer du regard de la tête aux pieds sans quitter cet air renfermé. De près, il avait la peau pâle et ressemblait à un Etarrien. Sauf qu’il avait les yeux violets – enfin celui qu’il pouvait voir, l’autre était caché sous une épaisse mèche de cheveux blancs – mais ça ne voulait rien dire. Ania et Lizzie aussi avaient les yeux d’un bleu tirant vers cette couleur, même si elles étaient bien les seules dans leur village. Venait-il d’une ville voisine ? Faisait-il partie des patrouilles d’enfants-soldats ? Sans doute pas, sinon il aurait été vêtu et armé en conséquence, mais il était tout de même étrange qu’il ne porte aucun instrument de défense quand bien même il ne se battait pas de manière journalière… en outre, ses vêtements semblaient bien trop légers à Nick, totalement inadaptés au froid de la perpétuelle nuit qui couvrait la lande d’Etaris. Le garçon fronça les sourcils : il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond… d’abord cette bâtisse si bizarre, puis cet enfant presque anachronique, ou alors totalement inconscient. Où était-il tombé ? Et d’abord, comment avait-il fait ? Bon, une chose à la fois, Nick.
« Rien de cassé ? » Commença-t-il par demander – le coté frère aîné refaisant immédiatement surface face à un cadet en détresse, bien sûr. A première vue, non. Mais quand même, il l’avait bien dégringolé cet escalier, et les marches ne devaient pas être confortables. Manquerait plus qu’il se soit cassé quelque chose, tiens. D’un coté, ça lui apprendrait à être aussi imprudent… Bon, il n’aurait qu’à le porter, il n’était pas bien lourd, mais quand même – dans son esprit de camaraderie, Nick ne songea pas un instant à laisser le garçon se débrouiller tout seul, et cette idée ne lui traversa même pas l’esprit.
« Et puis c’est quoi ton nom, au fait ? » Poursuivit-il, toujours sur ce ton un peu bougon, tout en laissant tomber une main gantée sur le crâne de l’autre enfant pour le jauger d’un regard inquisiteur. Tout d’abord, Nick ressentit une sorte de triomphe intérieur en effectuant ce geste, parce que l’albinos était quand même drôlement plus petit que lui – enfin ! Mais ce fut bref, et cette pensée ne transparut même pas sur son visage, qui resta tout aussi apparemment renfrogné, même si une touche de gentillesse y était apparue depuis qu’il s’était enquis de l’état du garçon. Car il était comme ça, Nick, toujours bougon, grognon, agressif même parfois en apparence, mais il y avait toujours une ou deux expression, un vague sourire au coin des lèvres, une fossette sur sa joue, un éclat dans ses yeux, qui laissait transparaitre ce qu’il y avait vraiment derrière ses airs de dur. Et oui, malgré tous ses efforts, il ne réussissait pas à cacher son empathie naturelle et son empressement à consoler, aider, guérir toute personne en difficulté – et en passe de fondre en larmes, n’en parlons pas ! – avec ses expressions à la « fichez-moi la paix ». Trop gentil, Nick. |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Ven 18 Nov 2011 - 1:24 | |
| Vinny leva les yeux, et son regard se posa immédiatement sur un visage à l'expression renfermée, encadré par de sombres cheveux en bataille. Le petit garçon resta là à le fixer, trop choqué pour pouvoir faire autre chose. Ce n'est pas juste, songea-t-il avec une immense pointe de tristesse, qu'on lui fasse endurer ça. Vinny n'était pas le plus courageux des hommes que ce monde ait porté, pour ne pas dire qu'il était même plus peureux qu'à peu près n'importe qui. Il se souvenait avec une netteté troublante du premier regard qu'il avait porté sur ce hall lumineux et richement décoré, si différent des façades sobres et grises de Rozkeler. Il se souvenait de la peur panique qui s'était emparé de lui lorsqu'il avait découvert que cet endroit abritait des femmes, et celle qu'il avait ressenti en revoyant ce serpent noir aux yeux luisants, incarnation détestable de ses peurs les plus profondes à présent devenues matérielles. Il avait pleuré, bien évidemment. Pleurer, il ne savait faire que ça, on lui avait souvent dit. Tu pleures pour rien, tu sais ?
Si c'était la volonté de Dieu, il voulait bien avancer sans se plaindre, car tel était son destin, et il ne pouvait pas emprunter un autre chemin que celui qui lui avait été assigné dès sa naissance. Il voulait bien souffrir, si telle était sa mission. Il voulait bien même verser son sang pour les autres, ceux qui l'appréciaient comme ceux qui le détestaient. On lui avait appris à penser ainsi, et ce n'étaient pas des pensées dont on pouvait se débarrasser. Mais ça... C'était peut-être la plus cruelle des punitions. Vinny n'eut pas le temps de s'apitoyer davantage sur son sort que le garçon lui saisit le poignet, le remettant brusquement sur pieds. Vinny chancela, avant de retrouver son équilibre. Il rajusta la lanière du sac sur son épaule d'un geste habitué, avant que la voix du garçon n'attire de nouveau son attention.
« Rien de cassé ? »
Tout en l'observant, Vinny secoua vivement sa tête de droite à gauche, pour lui signifier que tout allait bien. Certaines parties de son corps étaient douloureuses, n'ayant pas apprécié le rude traitement qu'il leur avait maladroitement fait subir, mais rien qui ne soit pas supportable. Au pire, il aurait de jolis bleus le lendemain, ce n'était pas si terrible. Quand on ignorait la douleur, elle finissait par s'en aller d'elle-même. Le regard de Vinny glissa sur son 'sauveur' une nouvelle fois, et il ne pu que constater ce qui l'avait frappé la première fois. Ce jeune homme arborait une expression renfrognée, presque boudeuse, donnant à ses traits une dureté qui effraya vaguement le petit jeune homme aux cheveux blancs. Il n'avait pas l'air de plaisanter, c'était sûr. Il avait... Il avait même l'air en colère. Il n'avait rien fait de mal, pourtant, si ? Malgré son teint pâle et son expression peu amène, sa ressemblance parfaite avec Dimitri le frappa douloureusement. Ce n'était pas Dimitri. Il l'avait su dès qu'il l'avait vu. Et pourtant, pourtant... Il lui ressemblait tellement...
« Et puis c’est quoi ton nom, au fait ? »
Une main se posa sur sa tête, faisant ouvrir un œil rond de surprise à Vinny, qui fixa un moment le garçon sans répondre. Comment il s'appelait... Combien de fois Vinny s'était juré de ne plus pleurer, il n'aurait su les compter, car elles étaient trop nombreuses. Il voulait jouer l'homme fort et impassible, mais n'y parvenait jamais. Les larmes finissaient toujours par couler et rouler sur ses joues. Tu pleures pour rien, tu sais ? Oui, il le savait. Monsieur à l'air peu aimable parlait d'une voix aussi renfrognée que son expression, mais il y discernait une certaine gentillesse, une certaine chaleur. Au final, il n'avait plus l'air si effrayant que ça. Une larme roula lentement sur la joue de Vinny alors que, dans un hoquet, il répondait à son interlocuteur:
« Merci de m'avoir aidé... Je m'appelle Vinny. »
Il aurait voulu s'empêcher de pleurer, vraiment. Mais c'était plus fort que lui. Oh, il se détestait, tant il aurait voulu être plus fort. Quand est-ce qu'il grandirait enfin? Une voix qu'il connaissait depuis toujours lui répondit, dans ses souvenirs les plus chers, qu'il resterait comme ça toute sa vie. T'es désolant, Vinny. |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Dim 20 Nov 2011 - 17:43 | |
| { And yet I watch that idiot My throat is dry and I can't speak } Le garçonnet ne protesta pas face au traitement plutôt rude – il fallait l’avouer – appliqué par Nick, même si celui-ci n’avait pas la réelle intention d’être dur envers lui. Il fallait l’avouer, Nick n’était pas le plus délicat des adolescents, voir même complètement le contraire, et ce dans tous les aspects de son être. Légèrement brute sur les bords, et de surcroît enclin à camoufler tout ce qui pouvait être gentil ou protecteur en lui sous une attitude bourrue, il n’était pas surprenant que le jeune garçon en vienne à malmener les gens physiquement. Quand bien même il ne le faisait pas exprès… il était comme ça, et c’est tout. Ce n’était pas simple pour lui de mesurer ses réponses physiques à des situations nouvelles impliquant des personnalités nouvelles, il était trop impulsif pour ça. Ces gens le menaçaient-ils, cherchaient-ils à le manipuler, attendaient-ils une ouverture pour lui sauter dessus ? Ou plus souvent, ne risquaient-ils pas de l’étiqueter comme « cœur tendre », de le taquine ou de se moquer de lui – choses qu’il ne tolérait pas sans entrer dans une de ses habituelles colères propres ? Les rapports entre être humains étaient tout sauf simples, et Nick en était l’un des plus clairs exemples. Mais une fois qu’il connaissait un peu, ça allait mieux. Cette espèce de pointe de timidité qu’il gardait en retrait quelque part en lui disparaissait totalement, ses réactions se faisaient moins maladroites et il se détendait. En général ça ne prenait pas longtemps. Bien sûr, avant cela, il était fréquent que ses nouvelles rencontres ne prennent pas bien son attitude agressive. Et dans ce cas-là, lesdites rencontres avaient toutes les chances de se prendre un coup de crosse bien placé et trouver un magnifique hématome sur leur front le lendemain matin. Visiblement, le petit garçon aux cheveux aussi clairs qu’un pur Hetarien n’était pas de cette catégorie-là. Plutôt de celle qui mettait Nick dans le plus grand embarras. En effet, il ne fallut pas longtemps à l’ado aux mèches brunes, qui avait toujours une main gantée enfouie dans les cheveux de gamin, pour sentir un tremblement sous ses doigts. Interloqué, il jeta un coup d’œil à son visage – parce qu’il était encore en train de mesurer leur différence de taille, hein – et ressentit un élan de panique. Le petit pleurait. Si, si, il l’avait vu, son unique œil visible était plein de larmes et il en avait déjà sur les joues ! Eeeeeeehhhhhh ???!!! Nick retira vivement sa main de la chevelure blanche, sa bouche s’ouvrant en une expression de totale incompréhension couplée à une large dose d’accablement. Quoi ? Quoi, encore ?!
« Merci de m'avoir aidé... Je m'appelle Vinny. » Hoqueta l’enfant, imperturbable dans sa réponse comme si de grosses larmes n’étaient pas en train de rouler sur ses joues. Et avec ça, Nick n’avait aucun moyen de lutter. Naturellement. Avec un air catastrophé sur le visage, brisant complètement l’expression renfermée qu’il arborait précédemment, le garçon formula quelques mots désarticulés sans que ses lèvres laissassent échapper un seul son, une main à moitié tendue vers Vinny comme s’il ne savait pas bien quoi en faire. Ce qui était à peu près le cas. Malgré le nombre de fois où ça lui était arrivé dans sa courte existence, Nick n’avait jamais, au grand jamais su consoler les gens. Une grande faille dans son éducation.
« Ah, mais… mais, qu’est-ce que tu… attends, pourquoi tu… ?! » Balbutiait-il en conséquence, l’air complètement perdu. Est-ce qu’il avait dit quelque chose de mal ? Est-ce qu’il lui avait fait peur avec sa manière de le ramasser ou est-ce qu’il lui avait parlé d’un ton trop menaçant ? Quoi ? Peut-être s’était-il seulement fait plus mal qu’il ne voulait l’admettre, songea le garçon avec espoir, mais un très mince espoir. Oh, non, ce n’était pas la première fois qu’il faisait pleurer quelqu’un, alors il se rendait très clairement compte que si Vinny versait ces larmes, c’était de sa faute et uniquement de la sienne. Seulement après tout ce temps, il n’était toujours pas capable de se rendre compte d’à quel moment il allait prononcer une phrase qui allait blesser son interlocuteur, ou lequel de ses mouvements allait le faire fondre en larmes. En général, d’ailleurs, c’était à des filles que ça arrivait. Avec les garçons, il se disputait, plutôt.
L’espace d’un instant étourdissant par la panique qui avait envahi ses pensées, un souvenir refit surface dans le cerveau désorienté de l’Etarien. Nick, tu l’as encore fait pleurer ! T’as pas honte ? Il y a ce qui lui paraissait des siècles entiers, c’était de Lizzie qu’il « réussissait » à tirer le plus de larmes. Bravo, vraiment. T’es vraiment une brute sans cœur, Nicky ! Raillait chaque fois la voix moqueuse de Flint, qui s’esclaffait de son embarras, ce qui avait au moins le mérite de détourner son attention de la fillette pour la reporter sur les coups de poing qu’il s’apprêtait à lui loger dans l’estomac. Sinon, Ania lui criait dessus (T’as que ça à faire de la faire pleurer, imbécile ? Lâche-moi Mike, je vais lui apprendre !) et Michael qui retenait la bouillante demoiselle en soupirant avec un petit sourire compatissant, et glissait au détour d’une phrase destinée à calmer tout le monde quelques mots comme Fais un peu attention, Nick, voyons. Mais non, il ne le faisait pas exprès, bien sûr. Comme s’il avait jamais voulu blesser n’importe lequel d’entre eux. Il était trop rude, c’était tout, à toujours vouloir jouer au grand. Ce n’était pas agréable. Mais ses amis le savaient, et ils lui pardonnaient toujours. Pardonnaient au passé, parce que maintenant il n’en restait plus rien. Comme pour fuir les souvenirs douloureux qui s’apprêtaient à dégouliner dans son cerveau comme une eau sombre et trouble, Nick reprit pied dans la réalité, où quelque pleurait encore à cause de lui et où il ne savait pas comment arrêter ses larmes. Bon sang de bon sang. Il se sentait de plus en plus embarrassé, honteux même. Comme d’habitude, ce n’était pas un moment agréable.
Trop occupé par le désarroi qui avait envahi sa tête et par ses pitoyables tentatives pour comprendre pourquoi Vinny pleurait et comment le consoler, Nick ne remarqua pas l’arrivée vicieuse d’êtres intensément malfaisants sur scène. En l’occurrence, lesdits envoyés du mal sortirent du sol – qui pourtant n’avait rien de meuble, Vinny pouvait en témoigner – sans un bruit, si discrètement que nul ne les remarqua – et lorsqu’enfin il les vit, Nick eut l’impression qu’ils étaient sortis de nulle part. Et donc, le garçon ne se rendit pas compte du changement avant qu’une bruyante marche martiale n’éclate brusquement dans son dos, lui coupant net la parole et lui faisant faire un véritable bond sur place en laissant échapper un « Argh ?! » de surprise. Ayant le vague sentiment d’affronter une quelconque menace – ce qui interprété différemment n’était pas tout à fait faux - Nick fit volte-face et braqua son arme sur… sur… des plates-bandes de pensées multicolores qui n’étaient absolument pas là une seconde auparavant. Le jeune garçon s’immobilisa, le bras levé et le doigt sur la gâchette, sentant plus ou moins sa capacité de raisonnement partir en vacance quelque part dans les tréfonds de sa boîte crânienne malmenée par la chanson martiale, qui se transforma rapidement en ce qui semblait être une comptine pour enfants. Ces… trucs chantaient. Heiiiiiin ? Minute. Visiblement, ce qu’il avait sous les yeux était de nature végétale. Or, il n’avait jamais entendu parler de plantes capables d’émettre un autre son que des craquements sonores – et encore. Nick sentit un début d’énervement affluer sous son crâne et une forte envie de presser la détente pour rôtir ces saletés l’étreignit. Pour sa défense, signalons que les plantes étaient vraiment rares en Etaris, et en outre réduites à des arbrisseaux rabougris sans feuilles, à une herbe blanche, des champignons blancs, ou de curieux buissons blancs eux aussi. De manière générale, la flore d’Etaris avait soit l’air d’avoir été décolorée à l’eau de javel, soit d’être complètement carbonisée. Selon des critères qui n’avaient aucune raison d’être là-bas, puisque les Etariens n’avaient jamais rien connu d’autre. Donc Nick n’avait aucune idée de ce que pouvaient être les petites choses vertes et jaunes, violettes, bleues, rouges ou oranges qui chantait maintenant à tue-tête des chansons paillardes à un moment très blessant pour son honneur. D’où l’envie soudaine de les réduire en cendres sur-le-champ, comme à peu près tout ce qui menaçait son « honneur » sur cette terre – et d’autres, mais ça il n’était pas encore au courant.
« C’est… c’est quoi ces trucs ? » Articula-t-il difficilement en agitant son pistolet dans la direction des « trucs » en question, d’une voix un peu étranglée. Nick commença vraiment à se demander où diable il était tombé à peu près à ce moment-là. Pauvre(s) petit(s) 8D
Dernière édition par Nick Eastwood le Sam 10 Déc 2011 - 23:59, édité 1 fois |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Jeu 1 Déc 2011 - 2:55 | |
| Vinny pestait souvent contre sa nature émotive, se demandant pourquoi lui pleurait des torrents de larmes quand certains parvenaient à camoufler au fond de leur cœur la plus lourde de leurs peines. Pourquoi lui n'y parvenait-il pas, pourquoi fallait-il qu'à chaque fois qu'il sentait le bonheur ou le malheur monter en lui, les larmes suivaient, dévalant sans qu'il puisse rien faire sur ses joues rougies ? Oh, ça lui arrivait de rageusement les essuyer et se promettre de ne jamais recommencer. Pour quelques jours plus tard rompre cette promesse et sangloter de nouveau. Briser une promesse faite à soi-même n'était pas aussi grave que briser une promesse faite à autrui, il pouvait se le permettre de temps en temps. Ce n'était pas ce garçon qui ressemblait à Dimitri qui devait avoir ce genre de problèmes: Dimitri lui-même ne l'avait jamais eut, il était si fort et brave. Qu'était-il en comparaison, à part un pleurnichard qui ne savait rien faire à part s'accrocher à ses amis comme à des bouées de sauvetage ? La main qui s'était posée sur sa tête s'était vivement retirée, et Vinny avait relevé son regard violet vers le garçon, sa vision brouillée par les perles salines qui ne cessaient de tomber.
« Ah, mais… mais, qu’est-ce que tu… attends, pourquoi tu… ?! »
Il arborait à présent une expression catastrophée au possible, et le petit garçon aux cheveux blancs se détesta encore pour avoir cédé de la sorte. Sans raison valable, en plus. Son cœur s'était gonflé d'une tristesse amère sans qu'il le veuille, et il avait ainsi évacué ce sentiment, sans se soucier de l'incongruité de son geste. C'est vrai, son interlocuteur ne lui avait rien fait de mal, il l'avait même aidé à se redresser et s'était enquit de son état, et ce bien qu'il ne le connaissait pas. Il avait été gentil avec lui malgré son air bourru et ses gestes brusques. Mais quand il lui avait demandé son nom, ça avait été plus fort que lui. Comme si Dimitri s'était retrouvé devant lui, mais avait tout oublié le concernant, de son visage jusqu'à son nom.
Calme toi, Vinny, s'ordonna-t-il mentalement, cherchant à arrêter les larmes qui continuaient de couler. Ce garçon n'est pas Dimitri, même s'il lui ressemble trait pour trait. Dimitri est ailleurs, en bonne santé, et ne t'as pas oublié. Pense à lui comme il doit penser à toi en ce moment-même, et tout ira bien. Le garçon à l'unique œil violet poussa un petit soupir, et s'apprêtait à rétorquer quelque chose lorsqu'une bruyante musique s'éleva dans les airs, faisant largement sursauter les deux protagonistes de la scène. Vinny ramena ses poings devant sa bouche comme un enfant, son œil agrandit par la surprise, alors que le garçon aux cheveux sombres se retournait, pointant son arme dans la direction d'où semblait venir la musique. Vinny pencha sa tête sur le côté, osant un regard, et ce qu'il aperçut lui fit échapper un hoquet de surprise. Là-bas, non loin d'eux, des parterres de fleurs multicolores abandonnaient leur chant dur pour entamer des mélodies plus entrainantes et vives. Des fleurs chantaient !
Plus intrigué qu'effrayé par ce constat qui semblait impossible, Vinny avança prudemment pour venir se placer aux côtés du jeune homme au pistolet, sans quitter des yeux les fleurs qui chantaient. Les jardins de l'orphelinat avait toujours regorgé de fleurs aux couleurs chatoyantes et au parfum délicat: Et si le vent qui passait entre leurs feuilles pouvait donner l'illusion d'une berceuse, jamais il n'avait vu de fleurs chanter réellement. Pour de vrai. Avec des vraies voix, comme eux dans la chorale ! A la différence que les paroles des chansons des végétaux n'étaient pas très correctes. Mais présentement, Vinny était bien trop fasciné pour se laisser gêner par quelques paroles osées.
« C’est… c’est quoi ces trucs ? » demanda son gentil sauveur, de toute évidence plus perturbé par cette soudaine apparition que lui.
« C'est des fleurs ! Et elles chantent ! » S'exclama-t-il comme une évidence, la surprise se lisant clairement dans sa voix aiguë.
Vinny les fixa un instant, avant de se tourner vers l'autre garçon, son visage exprimant une totale incrédulité. Mais une incrédulité enfantine. Il n'avait pas peur, il était juste curieux. Comment ça pouvait être possible ?
« C'est toi qui a fait ça ? » lui demanda-t-il, serrant la lanière de son sac.
Le petit garçon avait arrêté de pleurer, et il ne subsistait de son chagrin que deux sillons rouges sur ses joues et une larme qui finissait sa descente. Chez Vinny, la surprise et l'étonnement prenaient souvent le pas sur son chagrin, lorsqu'il n'était pas trop grand.
{Ils sont fichus, les fleurs tueuses sont arrivées!} |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 26 • Pouvoir : Du jardinage musical. • AEA : Levi. Un chat - un gros chat. • Petit(e) ami(e) : Il est déjà marié mais personne le lui a encore dit. RP en cours : The Walk of the Iron Knight.Messages : 112 Inscrit le : 08/05/2011
| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Dim 11 Déc 2011 - 1:31 | |
| { When I was a child, I always watched this light That was reflecting at the window, and I was wondering where it was going to... } Bon sang de saleté de bon sang de c’est pas possible ! Il se passe quoi, là ??!! Ou approximativement ce que l’esprit de Nick lui répétait en boucle depuis que les végétaux avaient joyeusement commencé à chanter. En l’occurrence il ne savait même pas de quel type de végétaux il pouvait bien s’agir, ni de pourquoi elles étaient sorties du marbre qui recouvrait le sol, ni comment elles étaient capable de pousser ainsi la chansonnette. Et elles se trémoussaient, en plus, et en rythme d’ailleurs, il venait de le remarquer. Et cela ne faisait que malmener encore plus ses nerfs. Une seconde, non une troisième… voir une quatrième fois peut-être, il ne savait plus et n’avait pas compté, le jeune garçon se retint très fort pour ne pas appuyer sur la détente de son arme et zigouiller violemment les créatures maléfiques. Une rangée de petits tas de cendres là où se tenaient actuellement les plantes aux pétales multicolores risquait fort de le cataloguer directement dans la boîte « individus dangereux », vu que visiblement elles n’avaient envers leurs personnes aucune mauvaise intention. Il n’était même pas certain qu’elles aient une quelconque capacité offensive, d’ailleurs. Alors carboniser sec de jolis – et joyeux, hm - herbacés pacifiques sur un coup de tête risquait de ne pas lui créer une bonne réputation auprès de Vinny. Surtout qu’il l’avait déjà fait pleurer, ce qui en soit était déjà une preuve indiscutable d’un cruel manque de finesse. Mais… tout de même, c’était quoi, ça ? Oui, Nick avait un peu de mal à avaler l’évènement. Il n’était pas vraiment sceptique de nature, mais cela lui semblait un peu trop gros.
« C'est des fleurs ! Et elles chantent ! » S’écria soudain le garçonnet qui s’était glissé à ses cotés, manquant de le faire sursauter de nouveau. L’Etarien se retint pour ne pas répliquer par un grognement pas aimable. Ben oui, elles chantent, justement c’est ça le problème. Merci pour cette énonciation de l’évidence. Mais cette pensée grincheuse intempestive ne l’empêcha pas de se concentrer avec étonnement sur l’autre information contenue dans la phrase : des fleurs, ça ? Sceptique, et méfiant, Nick hésita à baisser le canon de son arme. Chez lui, les fleurs, c’était petit – ok – rabougri – plus ou moins ok – et blanc – pas ok. En même temps, chez lui, il y avait bien peu de couleurs. Sinon, sa connaissance des fleurs se limitait à :1) Ca sentait pas toujours bon, 2) C’était pas toujours comestible, et 3) Parfois c’était dangereux – il s’était déjà fait mordre plusieurs fois, et un de ses camarades avait été empoisonné, d’où sa répugnance à baisser sa garde devant toute créature végétale armée de pétales, quelle que soit leur couleur. Mais surtout, chez lui, les fleurs, ça ne chantait pas. Et de cela, il aurait difficilement pu être plus certain.
« C'est toi qui a fait ça ? » Demanda ensuite la voix aiguë de Vinny, s’adressant à lui directement. Baissant son arme comme dans un réflexe causé par l’infantilité de son timbre, Nick glissa un regard de coté à sa nouvelle connaissance : les larmes avaient séché sur ses joues, et son chagrin semblait s’être évaporé, remplacé par un expression de franche curiosité rehaussée d’une touche d’excitation. Le jeune garçon étouffa un soupir de soulagement, avant de se mordre les lèvres, puis se mettre à gronder en agitant avec colère et à grand renforts de gestes inutiles son pistolet en direction des fleurs qui, imperturbables, continuant de chanter à tue-tête :
« Et comment j’aurais pu faire ça, hein ?? J’en sais rien, moi ! » Avec une forte dose d’agacement, Nick sentit que le rouge lui montait rapidement aux joues. Était-ce la colère, ou la gêne de se trouver si déstabilisé devant quelque chose qui ne semblait pas perturber outre mesure – ou du moins pas jusqu’à le faire s’égosiller comme lui le faisait – un garçon plus jeune que lui ? Quoi qu’il en soit, c’est ce qui le décida à se reprendre. Cessant d’agiter vainement le bras, ce qui n’allait visiblement pas faire disparaître le parterre multicolore comme par magie, Nick rangea l’arme à sa ceinture d’un geste sec, puis toussota dans son poing fermé pour reprendre son sérieux, ainsi que sa mine renfrognée par la même occasion. Puis il croisa les bras et, à moitié tourné vers Vinny, à moitié vers les fleurs auxquelles il jetait fréquemment des regards noirs, il grogna entre ses dents serrées :
« Et puis d’abord, on est où, là ? » Parce que oui, Nick avait fini par conclure de ce qui lui arrivait qu’il ne se trouvait très certainement plus dans les lieux qu’il avait l’habitude de fréquenter. Déjà, il n’y avait pas de fleurs pareilles en Etaris, ensuite, il n’y avait même pas d’endroit aussi luxueux en Etaris. En outre, Vinny n’avait pas l’air surpris par l’apparence même des fleurs, ce qui signifiait qu’il avait l’habitude d’en côtoyer, et donc qu’il ne venait pas du même endroit que lui. Et puis, le coup de la porte fermée, c’était louche. Même s’il en avait parfois l’air, Nick n’était pas stupide. Il en conclut donc rapidement qu’il devait s’agir d’une base cachée Solarienne dans le territoire Etarien, ou quelque chose du genre. Pas stupide, mais bon… disons pour sa défense qu’il n’avait pas toutes les informations en main, le pauvre garçon. Même s’il avait malencontreusement oublié de prendre en compte le fait qu’il s’était retrouvé là en ouvrant la porte de chez lui et qu’à priori, les ennemis Solariens n’étaient pas sensés se planquer dans un manoir raccordé à sa maison par la porte d’entrée. Mais quand on vient de passer un bon quart d’heure à tirer sur une porte fermée… on se met à oublier certains détails importants. Visiblement. Tous aux abris ! xD |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Dim 8 Jan 2012 - 21:54 | |
| Les fleurs, songea Vinny, étaient toujours belles. Elles étaient de couleurs vives ou pâles, se courbaient sans se briser pour autant sous la pluie, et parfumaient les jardins de leur agréable senteur. Elles étaient une véritable source d'apaisement pour celui qui se promenait auprès d'elles après une dure journée de labeur. Elles étaient aussi une source d'inspiration pour les peintres et les poètes, gracieux et merveilleux végétaux. Qu'elles chantent et se dandinent au rythme de leur musique ne semblait pas effrayant aux yeux de Vinny, qui commençait même à leur trouver un certain charme. Son seul regret était que les fleurs n'entament pas de chant religieux, car de son avis, cela aurait superbement résonné à travers le hall d'entrée. Et s'il avait su chanter correctement, il se serait volontiers joint à elle. Son ami aux cheveux sombres, de son côté, ne semblait pas transporté par les chants des végétaux. Il avait même plutôt l'air contrarié par cette drôle d'intrusion. Il se mit à agiter vivement son pistolet en direction des importunes, et Vinny continua de le fixer avec étonnement. Est-ce que c'était lui qui avait fait ça ? Parce que si c'était le cas, eh bien, il aurait du en être fier, c'était plutôt joli...
« Et comment j’aurais pu faire ça, hein ?? J’en sais rien, moi ! »
L'expression du garçon aux cheveux blancs se fit désolée, et il baissa légèrement la tête, ne sachant que dire. Il n'avait pas voulu le vexer ni l'énerver, ce n'était pas du tout son but ! Mais il était curieux, et il avait envie de savoir si c'était lui qui avait provoqué tout ce joyeux remue-ménage. Ça ne faisait pas longtemps que Vinny était ici, mais il n'avait jamais vu une telle chose se produire. Et comme apparemment tout le monde était censé posséder un pouvoir... Peut-être que celui de ce garçon était de faire apparaître des fleurs chantantes quand bon lui semblait ? C'était un peu tiré par les cheveux, mais il avait vu pire, et il ne lui était pas passé par la tête qu'un étranger aux règles du pensionnat trouve cette remarque absurde. Vinny suivit tous les mouvements de son interlocuteur, s'attardant un instant sur le pistolet qu'il avait rangé à sa ceinture. Pourquoi une personne aussi jeune était-elle armée ? Il n'y avait qu'un adulte irresponsable pour donner à quelqu'un n'étant pas encore majeur une arme ! Mais avant que le garçon à l'œil violet puisse se poser plus de questions, l'autre repris la parole, captant de nouveau toute son attention.
« Et puis d’abord, on est où, là ? »
Une simple question, qui eut le mérite de faire réfléchir Vinny. Il ouvrit la bouche comme pour prendre la parole, mais la referma aussitôt, les sourcils froncés. Où ils étaient ? Tout bêtement, le jeune garçon eut envie de répondre 'Au pensionnat interdit', mais il doutait que ça renseigne son ami. Au mieux, il allait être encore plus confus, et peut-être même allait-il lui crier dessus pour ne pas avoir été plus précis... Non, il n'aurait pas fait ça, se corrigea mentalement Vinny, qui tentait dans le même temps de construire une réponse qui ne sonne ni idiote ni aberrante. Il était gentil, il comprendrait que ce n'était pas facile à expliquer ! Encore fallait-il qu'il comprenne de quoi il voulait parler.
« Euh, en fait... C'est bizarre, comme endroit, tu ne peux pas sortir. Tu es bloqué ici. C'est un pensionnat... Magique ? »
Bon. Même quelqu'un qui n'était pas une lumière, comme Vinny, se serait rendu compte que ce qu'il racontait était tout sauf compréhensible. En désespoir de cause, il jeta furtivement un regard autour de lui, et désigna de la main le panneau d'affichage qu'il avait lu à son arrivée, prenant bien garde à ce que son sac ne glisse pas de son épaule. La lecture des feuilles accrochées au panneau devrait mieux l'aider que ses babillages confus.
« Tu peux lire ce qu'il y a marqué là-bas, tout est expliqué. Mais c'est un peu étrange, je te préviens. »
Il tenta un petit sourire pour se rattraper. Inutile de préciser que Vinny se sentait maladroit et inutile. Et les chansons des fleurs ne l'aidaient pas à se sentir plus détendu et moins imbécile.
{Elles vont les hanter même dans leurs rêves...XD} |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Jeu 19 Jan 2012 - 23:29 | |
| { … } Vinny ouvrit la bouche… et puis la referma. Nick fronça les sourcils et se tourna vers lui, négligeant totalement les végétaux qui continuaient à se trémousser dans son dos. L’Etarien était monotâche : ainsi, lorsqu’il porta toute son attention sur les paroles de son cadet, en s’appliquant dans le même temps à remettre son arme à sa ceinture pour ne pas passer pour un danger public, il ne nota pas que les chants des petites fleurs multicolores allaient decrescendo. Quoi qu’il n’aurait sans doute jamais utilisé un tel terme. Il se serait contenté de dire qu’elles faisaient moins de bordel, tout simplement. Après ce qui lui avait semblé être un temps de réflexion, le petit bonhomme aux cheveux blancs rouvrit la bouche pour donner la réponse qu’attendait Nick :
« Euh, en fait... C'est bizarre, comme endroit, tu ne peux pas sortir. Tu es bloqué ici. C'est un pensionnat... Magique ? » Ah non, en fait, c’était pas la réponse qu’il attendait finalement. Le jeune homme fronça les sourcils, observant même son cadet avec une pointe d’inquiétude, et parfaitement convaincu d’avoir mal entendu. Après tout, la simple idée que les mots qui venaient de sortir de la bouche de Vinny soient envisageables était automatiquement rejetée en bloc par son cerveau très pragmatique et terre-à-terre, raison pour laquelle il ne songea même pas à réfléchir une seconde sur la potentielle véracité de ses propos. D’ailleurs, il s’apprêtait à demander au garçon de répéter lorsque celui-ci, l’air un peu désemparé par la difficulté qu’il avait à expliquer la chose, reprit en désignant la porte :
« Tu peux lire ce qu'il y a marqué là-bas, tout est expliqué. Mais c'est un peu étrange, je te préviens. » L’air toujours très dubitatif, Nick hésita un bref instant avant de se tourner dans la direction indiquée par le garçon. Il ne pensait pas que Vinny lui mente sur quoi que ce soit ; il n’avait pas l’air, mais alors pas du tout, d’être un personnage capable de rouler quelqu’un dans la farine. Et si Nick ne le pensait pas capable d’une quelconque méchanceté en ne le connaissant que depuis une dizaine de minutes, alors le gamin devait être un véritable saint… ou quelque chose du genre. Parce que Nick, quiconque l’approchait était un potentiel ennemi. Un peu comme avec un chien errant, même si la comparaison n’était pas très flatteuse… « J’te connais pas alors tu m’touche, j’te bouffe ! » Mais Vinny ne lui faisait pas cette impression-là. Il ne savait pas si c’était dû à sa façon d’être où à son âge. Car effectivement, cela faisait maintenant longtemps que Nick n’avait plus été en contact avec des enfants de son âge ou plus jeune ; peut-être avait-il seulement perdu l’habitude de la candeur enfantine. Quoi qu’il en soit, peut-être que le garçon aux mèches blanches n’essayait pas de le tromper, mais il était aussi possible qu’il soit dans le faux lui-même. Et même très probable selon le premier avis de Nick sur ses explications décousues. La dernière possibilité était que Vinny n’ait pas toute sa tête. Mais sur ce point, le brun préférait ne pas s’avancer. Après tout, pour l’instant, le petit bonhomme avait l’air très sain d’esprit. Bon. Prenons les choses comme elles viennent. Un peu raide, Nick fit un demi-tour à la army – une sale habitude de gamin – pour se diriger vers la porte qu’il avait infructueusement essayé d’abattre une demi-heure durant, un peu plus tôt. Ce faisant, il nota du coin de l’oreille que les fleurs s’était tues, et jetant un coup d’œil, remarqua avec une grande satisfaction qu’elles avaient disparu. Bon débarras. Par venu près de la porte, Nick remarqua un grand panneau d’affichage qu’il n’avait précédemment pas vu, trop occupé à martyriser une pauvre porte innocente… enfin, pas trop. Levant les yeux, le jeune garçon vit tout de suite qu’il allait y avoir un problème. Déjà, il ne reconnaissait même pas les caractères. Aucun rapport avec ce qu’il avait l’habitude de voir chez lui. Donc, le garçon originellement peu familier avec la lecture se retrouvait avec sous les yeux un alphabet qu’il n’avait jamais vu de sa vie et qu’il était de fait bien en peine de déchiffrer. Génial. Pour le coup, il n’allait pas trop avoir le choix sur la marche à suivre. Nick s’écarta d’un pas du tableau et se rembrunit aussitôt. Bieeen. Maintenant, il s’agissait d’ouvrir la bouche pour avouer une lacune – pire, une faiblesse – et demander… demander… eh bien, demander une forme… d’aide. Tout cela, même en tant que pensées immatérielles, lui restait méchamment en travers du gosier. C’est pourquoi il entrouvrit la bouche une première fois et la referma aussi sec, exactement comme Vinny quelques minutes plus tôt. C’était dur, vraiment. Sentant avec agacement son embarras remonter à la surface, le garçon fit une nouvelle tentative pour extraire un son de sa gorge serrée par une dignité mal placée, ce qui se solda de nouveau par un échec critique. Pour le coup, il commençait à sentir le regard violet un peu trop pesant sur son estime de soi. Il allait falloir qu’il se force un peu. Allez Nicky, tu peux le faire. Le première tentative quasiment fructueuse fut, à vrai dire, un grommellement parfaitement incompréhensible marmonné dans l’écharpe qui entourait sa gorge. Loupé. Essaie encore. Ca commençait vraiment à le gaver, cette histoire ! Tirant brusquement son écharpe vers le bas, le jeune homme se lança d’un coup – à vrai dire, habituellement, c’était le seul moyen pour lui de faire passer ce genre de situation – et s’écria en se retournant vers Vinny et tentant à la fois de ne pas montrer la gêne qui menaçait de percer sur ses traits :
« Ehhh ! C’quoi cette écriture ! C’est pas de l’Etarien ça, je… » La force de sa voix chuta d’un seul coup et il se retrouva, coupé dans son élan, à marmotter en regardant ailleurs : « … je peux pas lire cette langue. » Et voilà, c’était dit. Et c’était vraiment humiliant : vous l’aurez deviné, Nick détestait avouer ses faiblesses. Ca lui donnait le sentiment d’avoir besoin d’aide, chose dont il n’avait vraiment pas besoin, justement. Et pourtant il ne pouvait pas s’en prendre à sa nouvelle connaissance – son nouvel ami – sur un motif si futile. Toujours est-il que toute situation un tantinet compliquée, chez Nick, passait forcément par un coup de gueule. Un moyen comme un autre de ne pas perdre la face, sans doute. Ça fait vraiment peur, en fait |D *J'suis sûre que c'est le pouvoir le plus dangereux du pensionnat* Quoi que... x) |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Jeu 16 Fév 2012 - 0:18 | |
| Le pensionnat était définitivement un endroit très étrange. Comme Vinny avait pu le remarquer dès son arrivée, ce n'étaient pas les bizarreries qui manquaient ici, et lui-même avait été décontenancé de découvrir que le mot 'logique' s'appliquait difficilement à ce qu'il vivait au quotidien. C'était comme si tout ce qu'on lui avait appris jusqu'ici se trouvait soudainement erroné, comme si on venait de lui annoncer que marcher, c'était bien plus normal de le faire en se mettant sur ses mains plutôt que sur ses pieds. Pour faire simple, le jeune garçon aux cheveux blancs avait la désagréable impression de tout faire de travers et offenser chaque personne à qui il adressait la parole. Ce qui, pour une personne de son acabit, était la pire chose qui soit, vous pensez bien. Serrant toujours la lanière de son sac, un peu comme si le morceau de tissu était la seule chose qui le retenait vivant, Vinny regarda son ami aux cheveux sombres se retourner et se diriger vers le panneau qu'il avait désigné, appréhendant la suite. Et si jamais il prenait mal son enfermement et le disputait ? Ah, il allait falloir qu'il lui explique bien que ce n'était pas sa faute, si jamais il faisait. Il allait avoir besoin de soutien, peut-être, et s'il en avait besoin, il serait là pour lui ! Vinny Weatherell n'était pas du genre à laisser quelqu'un dans le besoin.
Avançant, pour se placer tout de même légèrement en retrait de son compagnon, Vinny laissa son regard violet glisser sur les lignes écrites pas les anciens pensionnaires à l'intention des nouveaux. Croire tout cela avait été difficile, bien sûr, mais après quelques jours passés entre les murs de cette étrange bâtisse, on était forcé de se rendre à l'évidence: Rien de tout ça n'était une plaisanterie. Tout était réel, bien trop réel. Le garçon poussa un discret petit soupir, songeur. Le pire, dans tout ça, c'était qu'il ne se sentait à l'aise que dans sa chambre. Partout ailleurs, il y avait des... Filles, et il tremblait à l'idée de rentrer dans une à chaque qu'il tournait dans un couloir. Perdu dans ses pensées, il n'avait pas remarqué que le jeune homme au pistolet semblait de toute évidence avoir un problème. Il ne le remarqua que lorsqu'il se tourna vers lui et débita d'un trait, si brusquement que ça en fit sursauter Vinny et lui fit ouvrir un grand œil surpris:
« Ehhh ! C’quoi cette écriture ! C’est pas de l’Etarien ça, je … je peux pas lire cette langue. »
L'orphelin fixa son ami sans comprendre. De... De l'Etarien ? Il ne pouvait pas lire cette langue ? Curieux, le plus jeune s'approcha du panneau et lut une nouvelle fois ce qui y était marqué. Vinny ne savait pas ce qu'était l'Etarien, mais lui réussissait à lire ce qui était écrit. Alors pourquoi son camarade ne le pouvait-il pas ? Il a l'air embêté en tout cas, pensa-t-il en reposant son unique œil visible sur lui. Pour une personne qui avait été élevée dans une structure dispensant une stricte éducation, il paraissait impensable pour lui que quiconque ne sache pas lire. Vinny avait appris à lire et écrire très jeune, puis les bases du calcul et de l'histoire plus tard. Et évidemment, l'instruction religieuse. Afin de lire les lignes serrées des Saints manuscrits, une telle éducation était indispensable. Hmmm...
Mais s'il ne pouvait pas lire cette langue là, est-ce que ça signifiait qu'il pouvait en lire une autre ? Ce fut un Vinny confus qui s'adressa à son interlocuteur, d'une voix rendue hésitante à la fois par sa timidité naturelle et par la peur de le vexer en émettant une telle hypothèse:
« Pourtant, j'arrive à lire... Tu ne sais pas lire ? »
Les derniers mots avaient été plus murmurés que prononcés. Le regard qu'il posait sur l'autre était emplit d'une crainte révérencieuse, à laquelle se mêlait la curiosité et une pointe d'admiration. Il avait l'air fier et fort. Sa façon de se déplacer et de s'exprimer était brusque et dure. Ce n'était pas comme lui qui était si timoré, ou comme Dimitri qui était si nonchalant et sûr de lui. C'était encore autre chose, les réflexes d'une vie qu'il ne serait jamais parvenue à s'imaginer tant elle était à des années lumière de celle qu'il avait vécu.
{Rha bha si, de loin. Quoi que les bulles d'Antoine et Yoan, hn hn...8D} |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 26 • Pouvoir : Du jardinage musical. • AEA : Levi. Un chat - un gros chat. • Petit(e) ami(e) : Il est déjà marié mais personne le lui a encore dit. RP en cours : The Walk of the Iron Knight.Messages : 112 Inscrit le : 08/05/2011
| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Dim 19 Fév 2012 - 21:50 | |
| { I swear I do, I do… } Enfant, Nick n’avait jamais montré un grand intérêt pour tout ce qui touchait aux lettres. La lecture, ce n’était pas sa tasse de thé, même s’il avait aimé, comme tous les bambins, que ses parents lui racontent de belles histoires – surtout sa mère en fait, compte tenu des rares passages de son père à la maison. Mais dès qu’il s’était retrouvé en âge d’apprendre à lire et écrire, il fallait malheureusement reconnaître que le jeune garçon s’était montré, non seulement totalement dépourvu de curiosité envers toute phrase écrite sur du papier avec de l’encre, mais également si chahuteur qu’il se retrouvait puni… plus souvent qu’il ne rendait un travail correct. Comme tous les enfants de son âge, Nick avait été élevé avec la guerre, et comme la grande majorité de la part masculine parmi eux, rien ne l’intéressait tant dans ses jeunes années que la précision avec laquelle il était capable de viser une cible et le grand mystère qui les obsédait tous à cet âge-là : était-il physiquement possible de transpercer l’enseigne de Stanley Brand - l’armurier - d’une seule balle ? Le défi en découlant consistant à courir assez vite pour ne pas se prendre la raclée de sa vie, bien évidemment. Un pur bonheur de gamin casse-cou et bravache. A cette époque, Nick rêvait déjà de briller aux yeux de son futur chef, Michael. Inutile de préciser que le fait de savoir lire ou non était à des milliers kilomètres de ses préoccupations. Aujourd’hui encore, c’était loin d’être le sujet qui le préoccupait le plus.
« Pourtant, j'arrive à lire... Tu ne sais pas lire ? » Jusqu’à cet instant précis. La réponse de Nick à l’insulte portant sur la potentielle inexistence de certaines de ses capacités cognitives fut fulgurante et très caractéristique. Et le volume sonore utilisé inversement proportionnel à celui de la question.
« BIEN SÛR QUE… si. » Aboya-t-il en se retournant brusquement vers son pauvre interlocuteur. Il est très intéressant de remarquer à quel point la totalité des étapes émotionnelles de Nick sont retransmises par ses expressions. Ainsi, alors qu’il s’insurgeait contre le coup porté à son honneur, puis se rendait compte qu’il était injuste de s’en prendre si violemment à Vinny et s’efforçait en conséquence d’atténuer sa réaction, il se mit très fidèlement à hurler d’un air enragé, puis à essayer de faire chuter les décibels avec une pointe d’affolement pour enfin s’arrêter sur une expression renfrognée et un volume sonore moyen. Le jeune garçon était sans doute champion des variations faciales toutes catégories. Mais cela tenait surtout au fait qu’il agissait toujours avant de réfléchir. Et qu’il se rendait souvent compte en cours de route qu’il ne s’y prenait pas de la bonne façon. Au moins tentait-il de se corriger – tout n’est pas perdu. Quoi qu’il en soit, le jeune soldat n’avait aucune intention de montrer une quelconque faiblesse à son nouvel ami – si tant est qu’il pouvait ainsi qualifier une personne qu’il ne connaissait que depuis une poignée de minutes – quand bien même il s’agirait de faiblesse littéraire. D’abord, cet alphabet, ce n’était pas du tout le même que chez lui. Alors même s’il n’avait pas eu des difficultés dans la lecture, comment est-ce qu’il aurait été sensé pouvoir comprendre une langue écrite avec un amoncellement de caractères qui lui étaient totalement inconnus ? Pas possible. Point. Raison suffisante, et qu’on laisse ses capacités littéraires de côté, merci bien. Après avoir lâché une onomatopée ressemblant par son contenu à une sorte de « groumph » peu volontaire, Nick s’efforça d’étayer un peu son affirmation précédente, histoire de se donner des excuses :
« C’pas le même alphabet qu’en Etaris. C’quoi cette langue ? » Avec le magnifique spécimen de langage articulé qu’il lui servait, Vinny avait toutes les raisons de penser que Nick n’était rien de plus qu’un vulgaire paysan. Ce qui n’était pas exactement ça. Nick avait beaucoup de vocabulaire – si si – mais ses problèmes de locutions étaient plutôt dus à son sale caractère. Plutôt que de se préoccuper de ses phrases peu construites, le brun jeta un regard à son cadet en fronçant les sourcils. Il avait désormais des raisons de réfléchir un peu plus à ce qu’il lui avait soutenu précédemment. Et pour cause : Il n’y avait que deux langues sur la planète de Nick. Celle parlée en Etaris et celle de Solaria. C’était comme pour tout : deux pays, deux langues, deux environnements. Un monde pair, complémentaire, bipolaire et bicolore. Pas bien compliqué. Or, il avait eu l’occasion d’observer l’écriture Solarienne – connais ton ennemi – et avait pu constater que si la langue était différente, l’alphabet restait semblable, et ne ressemblait absolument pas à ce qu’il avait sous les yeux en cet instant. C’est pourquoi il ne pouvait logiquement pas se trouver sur l’un des deux territoires qui composaient sa planète. A moins qu’il ne soit tombée chez une guilde d’originaux ayant inventés leur propre langue. Donc la question était… C’EST QUOI CE BORDEL ?! Ca ne change pas beaucoup d’une découverte à l’autre. Il était peut-être temps que quelqu’un lui donne un petit coup de main pour comprendre la situation quasi-désespérée dans laquelle il s’était fourré, Nick. Y a de la concurrence x) J'te dis pas à quel point je dois me retenir pour ne pas introduire des ">□<##" A chaque fois que Nick parle x) |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
+ Pseudo Hors-RP : Never • Age : 26 • Pouvoir : Le pouvoir de te faire parler comme une star. • AEA : Calixte, futur sac à main de son état. • Petit(e) ami(e) : Son livre sacré, fidèle, dévoué, et qui le comprend. RP en cours : • Vinny donne une messe par là.
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Mer 7 Mar 2012 - 14:31 | |
| « BIEN SÛR QUE… si. »
Vinny fut effrayé par le ton utilisé par son interlocuteur, à un tel point qu'il du se faire violence pour ne pas reculer et s'excuser à genoux de son impolitesse. Mais comme la voix du brun avait chuté à la fin de sa phrase, et qu'il arborait à présent un air plus renfrogné que furieux, le petit garçon aux cheveux blancs resta vaillamment debout sur ses deux jambes, luttant contre l'envie qu'il avait de pleurer à nouveau. C'était sa faute, aussi, à demander des choses pareilles ! Bien entendu qu'il devait savoir lire... D'ordinaire, jamais il n'aurait remit la capacité de quiconque à lire en doute. Mais, perturbé par tous ces changements aussi soudains qu'incroyables, Vinny ne savait plu où il mettait les pieds. D'où venait cette personne là, et celle là ? D'un monde étrange, d'un monde de paix, d'un monde de... Guerre ? Il voyait tellement de gens différents ici que sa tête lui en tournait régulièrement.
Heureusement, il pouvait puiser du courage dans sa foi. Repensant à son nouvel ami aux cheveux bruns (qui n'avait peut-être pas un tel appuie), il se fit la remarque qu'il ne connaissait pas son nom. Ah. Peut-être qu'il n'en avait pas ? Ou, plus probablement, ils avaient tous deux oubliés que Vinny ne le connaissait pas.
« C’pas le même alphabet qu’en Etaris. C’quoi cette langue ? »
Etaris, Etarien... C'était le pays dont venait le brun, alors ? Vinny, à cette question, afficha une moue pensive. Ma langue à moi, aurait-il répondu sans hésiter à cette question, si la situation n'avait pas été ce qu'elle était. Maintenant qu'il le disait, qu'il voit ce panneau écrit dans sa langue, c'était un peu bizarre. Il voulait dire, chaque pensionnaire devait avoir son propre alphabet, non ? Alors... Est-ce que c'était juste avec lui, ou bien... Vinny se mordit légèrement la lèvre inférieure, cherchant quoi dire à son interlocuteur. Si ce n'était pas de l'Etarien, c'était quoi ? Se pouvait-il qu'ils ne voient pas la même chose ? Ah, tout semblait possible dans cet endroit, alors... Il ne voulait pas lui dire une bêtise, non plus.
« Je... Je ne sais pas, finit par avouer Vinny. Moi je vois mon alphabet... Mais si d'autres arrivent à lire ce panneau, ils le voient peut-être dans une autre... langue. (Puis, comme pour se rattraper, car il se sentait vraiment inutile et bête à ne pas pouvoir fournir une explication correcte, il ajouta) Tu veux que je lise ce qui est marqué ? »
C'était la moindre des choses, songea-t-il, puisqu'il ne pouvait pas l'aider autrement. Le jeune garçon à l'œil violet posa un regard timide sur son interlocuteur, puis esquissa un sourire. Oh, c'était vrai. Il fallait bien qu'il lui demande un jour, mieux valait tard que jamais, comme on disait chez lui.
« Au fait, comment... Tu t'appelles ? »
Suite à quoi il le fixa, curieux. A Rozkeler, il n'avait jamais été rare qu'il demande le nom d'un autre, car sa mémoire lui jouait de mauvais tours. Il n'arrivait pas à se rappeler de grand chose, et les noms ne faisaient pas partis, malheureusement, de cette élite de connaissances qui restaient fermement ancrées dans son petit crâne. Il fallait simplement savoir ne pas s'en offusquer, car s'il oubliait un nom ou le déformait, il n'oubliait jamais un visage et tout ce qu'il lui inspirait. Il ne pensait pas, par exemple, pouvoir s'ôter celui de son interlocuteur de la tête. Mis à part le fait qu'il ressemblait à quelqu'un qu'il chérissait plus que tout, on pouvait dire qu'il lui avait fait une sacrée impression.
{Le pensionnat regorge de pouvoirs utiles. Uh, Nick, tellement délicat...XD} |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Dim 18 Mar 2012 - 23:01 | |
| { I'd walk a thousand miles, just to see you again, see you again… } Les méninges malmenées de Nick tournaient en cet instant à environ cent à l’heure. S’il se trouvait en un lieu où aucun des langages de son monde ne prenait effet, alors quel était ce lieu ? Où pouvait-il bien être ? Tout cela était un peu trop compliqué pour lui. Nick était loin d’être idiot ; il était surtout très terre-à-terre, peut-être même trop, ce qui avait parfois tendance à limiter sa compréhension des situations exceptionnelles. Mais pour le coup, il commençait à percuter qu’il allait devoir revenir sur quelques certitudes bien établies… du genre, la magie n’existe pas. Et sur ce point, il aurait peut-être mieux fait d’accorder plus de crédit aux paroles du petit garçon aux cheveux blancs.
« Je... Je ne sais pas. » Balbutiait justement ce dernier. « Moi je vois mon alphabet... Mais si d'autres arrivent à lire ce panneau, ils le voient peut-être dans une autre... langue. Tu veux que je lise ce qui est marqué ? » Le raisonnement de Vinny n’avait rien d’illogique, si tant était qu’une quelconque force surnaturelle puisse faire différer ce que quelqu’un voyait de ce que voyait son voisin. L’idée était quelque peu perturbante pour Nick. Cependant en conséquence, et le brun aurait détesté l’admettre, il n’y avait pas vraiment d’autre solution que celle proposée par son cadet, si tant est qu’il veuille prendre connaissance du contenu de ce fichu tableau. Franchement, quelle idée d’écrire dans une langue complètement incompréhensible ! Sous l’effet de l’impuissance, Nick sentait naître en lui un bon élan de mauvaise foi. Agacé, il se prit les tempes entre pouce et l’index, les sourcils froncés comme si une nouvelle explosion de colère était prête à se déclencher.
« Au fait, comment... Tu t'appelles ? » La voix enfantine de Vinny le tira à nouveau de ses ruminations grincheuses. Nick jeta un regard bleu nuit plein de surprise à son cadet, réalisant que s’il connaissait son prénom depuis le début ou presque, il n’avait en revanche pas décliné le sien. Quel manque flagrant de bonnes manières. Enfin, le connaissant, ce n’était pas très surprenant. Laissant s’échapper sa nouvelle colère naissante, le brun soupira puis posa sur Vinny un regard plus amène, défronçant son minois qui jusqu’ici n’avait guère affiché d’autres émotions que l’irritation.
« Nick. Nick Eastwood. Et je…» L’étarien hésita un bref instant. « Je veux bien que tu me lises… ou tout du moins que tu m’expliques ce qui se passe ici. » Nouveau soupir. « Je suppose que je suis prêt à tout entendre. » Ou peut-être pas, mais de cela il ne serait certain que lorsqu’il aurait entendu ce que son cadet avait à dire. Après tout il était dans un environnement totalement inconnu, et même potentiellement hostile. Enfermé de surcroît. Mais c’était là tout ce qu’il savait sur sa position actuelle ; Nick était un soldat, et raisonnait comme tel. Il n’avait donc pas de mal à faire un topo mental de sa situation, et de là à réaliser qu’il lui fallait des informations plus claires de toute urgence. Et en l’occurrence, c’était le petit bonhomme qui était le plus à même de lui en fournir. |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Dim 22 Avr 2012 - 0:51 | |
| Peut-être qu'il allait s'énerver et lui tirer dessus ? Songea Vinny dans un moment de doute, alors que son interlocuteur semblait sur le point de hurler quelques insultes contre son sort ou l'endroit dans lequel il avait atterri. Vinny, pour sa part, pensait qu'il fallait savoir garder son calme et positiver, quand bien même ce n'était pas du tout ce qu'il avait fait en arrivant, et pensa l'espace d'un instant à gifler le garçon pour l'empêcher de s'énerver. Oui, le gifler. Durant ses crises d'angoisse, Dimitri n'avait jamais manqué de brutalement le gifler, et ça l'avait toujours calmé. Alors s'il se mettait à crier ou à sortir son pistolet, il devrait le gifler et tout irait mieux ! On ne dira jamais assez à Vinny qu'agir sur des impulsions n'est pas la meilleure des options. En l'occurrence, il était peu probable qu'un tel geste aurait amélioré la situation de son interlocuteur, mais heureusement pour lui, il n'eut pas à lever sa main. Le jeune homme lui lança un regard surpris, et ses traits se détendirent sensiblement. Après un soupir, le blanc eut la réponse qu'il attendait.
« Nick. Nick Eastwood. Et je… Je veux bien que tu me lises… ou tout du moins que tu m’expliques ce qui se passe ici. Je suppose que je suis prêt à tout entendre. »
Vinny hocha sa tête, ravi. Il adressa un sourire radieux à son vis-a-vis, dont il se promit de ne pas oublier le prénom. Entreprise ratée à l'avance, mais sa bonne volonté ne lui faisait jamais défaut, contrairement à sa mémoire.
« Nick ? S'exclama-t-il en tournant sa tête vers le panneau, C'est beau comme nom. Je vais t'expliquer ce qui se passe. Alors, là... »
Il pointa du doigt la première feuille. Il parcouru rapidement de nouveau les lignes de texte, et se concentra pour faire un résumé potable de ce qui y était écrit. Allez, Vinny, c'est à toi de jouer, se dit-il pour se donner du courage. Soudainement, son importance semblait avoir triplé.
« C'est Periple Skye qui l'a écrit, mais je ne sais pas qui c'est. Il dit qu'on a fait la plus grosse erreur de notre vie en entrant ici. Qu'on ne peut pas ouvrir la porte, qu'on ne peut pas sortir, et que c'est de la magie. Oh, et qu'on ne doit pas paniquer s'il y a quelque chose de bizarre qui se produit ! Il dit aussi qu'on possède un pouvoir et que si un animal vient nous parler c'est notre... Euh, Alter Ego Astral. Et il nous souhaite de rester en vie et ne pas perdre espoir. »
Comme si ce qu'il venait de dire était normal, il se tourna un bref instant vers Nick pour lui offrir un sourire encourageant, avant de se retourner vers le panneau pour continuer son explication. Cette fois-ci, il désigna le second message, accompagné d'une photographie.
« Là c'est... Kyoko. Il... Euh, elle dit qu'il faut venir la voir si on a des problèmes car elle connaît plein de monde. (Une grimace éloquente étira les traits de Vinny, qui jamais ne s'habituerait à parler au féminin. Il désigna ensuite le troisième message) Et là c'est le gardien de la forêt qui l'a écrit. Il dit qu'il tuera ceux qui s'en prendront à sa forêt et que l'hiver il ne faut pas s'y promener, car il autorise les animaux à chasser les hommes. Et le dernier... »
Sa voix mourut dans sa gorge quand il lut de nouveau le tout dernier message. Ses sourcils se froncèrent dans un effort visible de compréhension. Celui-là, il l'avait trouvé bizarre au début, et ça n'avait pas changé depuis. Que pouvait-il dire sur lui ? Il finit par hausser les épaules, l'air désolé.
« Et le dernier est bizarre, mais je crois qu'il dit qu'il faut prendre ça comme un nouveau départ... Tu as tout compris ? »
Son sourire revint à la charge lorsqu'il se retourna vers Nick. Vinny ne se sentait d'ordinaire pas très utile, pour ne pas dire qu'il avait l'impression d'être un boulet pour ses amis. Ses derniers instants à Rozkeler n'avaient fait que renforcer cette désagréable impression. Alors là, expliquant à la situation à Nick, il se sentait tel un héros sauvant un naufragé d'une morte certaine. Même si, au final, bien qu'il n'y pensa pas, trop heureux qu'il était, il lui mettait juste la tête dans une eau encore plus salée que celle de la mer.
{Au pouvoir de Vinny d'illuminer le monde maintenant.~} |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Dim 22 Avr 2012 - 23:20 | |
| { … } Une nouvelle fois, la voix fluette de son dernier ami en date s’éleva pour apporter à Nick des informations qu’il ne cessait de quémander depuis leur rencontre, comme s’il en avait un besoin vital.
« Nick ? C'est beau comme nom. – Nick ne trouvait pas son prénom spécialement « beau » mais si le petit garçon l’estimait ainsi… - Je vais t'expliquer ce qui se passe. Alors, là... » Résigné, Nick se tourna avec Vinny vers le panneau qui, selon ce dernier, était censé contenir toutes les informations nécessaires à la compréhension de la situation présente. Il suivit du regard le doigt du garçonnet, puis les lignes de caractères qu’il ne parvenait pas à comprendre.
« C'est Periple Skye qui l'a écrit, mais je ne sais pas qui c'est. Il dit qu'on a fait la plus grosse erreur de notre vie en entrant ici. Qu'on ne peut pas ouvrir la porte, qu'on ne peut pas sortir, et que c'est de la magie. Oh, et qu'on ne doit pas paniquer s'il y a quelque chose de bizarre qui se produit ! Il dit aussi qu'on possède un pouvoir et que si un animal vient nous parler c'est notre... Euh, Alter Ego Astral. Et il nous souhaite de rester en vie et ne pas perdre espoir. – un sourire - Là c'est... Kyoko. Il... Euh, elle dit qu'il faut venir la voir si on a des problèmes car elle connaît plein de monde. » Nick coula un regard surpris vers son camarade en le voyant afficher une grimace, chose à laquelle son visage enfantin ne l’avait pas encore habitué. Il se demanda brièvement quelle pouvait bien être la cause de cette désapprobation, mais n’eut guère le temps de s’y attarder car Vinny continuait :
« Et là c'est le gardien de la forêt qui l'a écrit. Il dit qu'il tuera ceux qui s'en prendront à sa forêt et que l'hiver il ne faut pas s'y promener, car il autorise les animaux à chasser les hommes. Et le dernier... – haussement d’épaules - Et le dernier est bizarre, mais je crois qu'il dit qu'il faut prendre ça comme un nouveau départ... Tu as tout compris ? » Nick resta à fixer le tableau en silence un instant, conscient que le jeune garçon s’était retourné vers lui pour le regarder, toujours aussi aimable. Puis après un temps de flottement, le brun se frotta les yeux avec un soupir, avant de lâcher entre ses dents serrées :
« En gros on est dans un endroit dont on ne peut pas sortir, avec des tas de trucs magiques bizarres et potentiellement dangereux – Oui, Nick n’est pas de ceux qui s’encombrent avec des détails. Chouette. » L’enfant soldat s’accorda une pause, puis reprit sans perdre en rigidité :
« Mais il faut absolument que Nick sorte ! » Minute. Le garçon écarquilla les yeux en réalisant ce qu’il venait de dire.
« Je veux dire… Il doit sortir parce que… enfin il a des choses importantes à… » Nick resta un moment ainsi, debout et droit comme un i, à articuler silencieusement des mots que sa bouche refusait de le laisser prononcer. Impossible de sortir le moindre « je ». Situation très gênante, car plutôt ridicule dans l’élocution. Nick sentit le rouge lui monter aux joues. Pour faire bonne mesure et l’encourager dans ses efforts, un orchestre symphonique éclata brutalement en musique dans son dos, le faisant à nouveau bondir sur place et crisper les doigts à la recherche de son arme. Cette fois, le jeune homme fit volte-face tout en dégainant et tira par trois fois en direction des horripilantes fleurs qui avaient perfidement profité de l’occasion pour surgir d’entre les dalles. Sensibles à son changement d’humeur, elles disparurent aussitôt et les coups de feu laissèrent place à un calme relatif. Nick respira à fond et rengaina. L’image de Lizzie s’imposa à lui, comme un vague reflet, très flou, sur une vitre. « Calme-toi, voyons, Nicky ! » Calme-toi, c’est ça. Respire. L’adolescent esquissa une série de gestes passablement inutiles démontrant sans peine qu’il n’osait quasiment plus ouvrir la bouche, puis marmonna quelque chose comme :
« …’suppose que c’était pas un système de défense ? Ces pouvoirs, là… » Quoi qu’on en dise, Nick n’était pas stupide. Et maintenant qu’il avait les clés – plus ou moins – en main, les choses allaient plus vite dans sa tête. D’une main, il désigna l’endroit où s’étaient tenues les fleurs une secondes plus tôt, puis lui-même :
« … Le sien ? Et – un geste rapide pour désigner sa bouche – le tien ? » Respire, surtout. Ce n’est pas grave, pas grave du tout. Malgré le fait qu’il tente désespérément d’accepter tout ce qu’il venait d’entendre, ou peut-être à cause de cela, Nick sentait son cerveau au bord de la surchauffe. Trop d’information en même temps. Le garçon fit demi-tour et alla s’asseoir sur la seconde marche de l’escalier qu’avait dévalé Vinny un peu plus tôt. Il se prit la tête entre les mains et inspira plusieurs fois en soufflant longuement après chaque coup. Calme.
« Désolé. Il ne tirera plus. » Tant pis pour la façon de s’exprimer, ce n’était pas si grave. Qu’il se concentre sur autre chose maintenant, histoire de conserver son état actuel de placidité.
« Pouvoir, d’accord… Et la bestiole ? T’en as vu une, toi ? » Tout en coulant son regard bleu vers Vinny, Nick songea que si un animal de chez lui venait s’adresser à lui, il risquait bien de finir en brochette. Chez lui, les animaux étaient soit mangeables soit mortellement dangereux, et d’ailleurs plus souvent dangereux que comestibles. D’où sa réserve, tout comme à l’égard des fleurs multicolores. |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Lun 14 Mai 2012 - 1:12 | |
| « En gros on est dans un endroit dont on ne peut pas sortir, avec des tas de trucs magiques bizarres et potentiellement dangereux. Chouette. »
Vinny acquiesça à ce résumé simpliste mais néanmoins correct de leur situation. Il n'aurait pas mieux dit lui-même. Et si tout ça pouvait paraître surréaliste et aberrant, c'était pourtant la stricte vérité; Il suffisait de passer quelques jours ici pour s'en rendre compte par soi-même. Cette étrange structure les avait enfermés en son sein, et personne ne parvenait à savoir pourquoi ou comment. Nick n'avait guère l'air ravi de cette conclusion à laquelle il était parvenu, et Vinny était sincèrement peiné de ne pas pouvoir l'aider à mieux prendre cette nouvelle. Il allait s'enquérir de son état quand le jeune garçon ouvrit de nouveau la bouche, les surprenant tous deux:
« Mais il faut absolument que Nick sorte ! »
Pardon ? Les deux protagonistes de la scène écarquillèrent les yeux dans un bel ensemble. Surpris qu'il utilise son propre prénom pour se désigner, Vinny le fixa avec incrédulité, comme s'il avait mal entendu. Et à voir l'expression de son ami, ils étaient deux à ne pas en croire leurs oreilles.
« Je veux dire… Il doit sortir parce que… enfin il a des choses importantes à… »
Puis Nick se mit à articuler des phrases dont le sens échappait à Vinny, qui ne pouvait rien faire d'autre que le regarder, inquiet, en se demandant ce qui se passait. S'il avait été plus malin ou moins prompt à oublier, sans doute aurait-il fait le lien entre cet incident et un autre, similaire, qui s'était produit peu après son entrée au pensionnat. Mais l'émotion et tous ces sentiments contradictoires qu'avaient déclenché en lui l'arrivée de Nick embrouillaient encore plus sa mémoire qu'elle ne l'était d'ordinaire. Ou, disons plutôt, faisait momentanément table rase de tout ce qui lui était arrivé il y avait plus de dix minutes.
Que le garçon au pistolet soi gêné par cette drôle de façon de s'exprimer n'était sans doute pas assez: Une ribambelle de fleurs chantantes reparue derrière eux, manquant de faire hurler Vinny, qui ne s'y attendait pas. Les coups de feux prestement lancés par le jeune homme énervé, eux, finirent de l'effrayer, et il plaqua ses mains contre ses oreilles avec un petit cri. Lorsqu'il osa rouvrir son œil, ce fut pour trouver son ami aux cheveux sombres occupé à faire de grands gestes, dans son exaspération de ne pas pouvoir parler correctement. Il marmonna quelque chose que Vinny ne comprit pas. Le petit aux cheveux blancs trouva alors qu'enlever ses mains de ses oreilles, pour discuter, serait sans doute plus pratique. Il les ôta donc de sa tête, mais le regard qu'il lançait à Nick était toujours méfiant. Savait-on jamais, s'il lui reprenait l'envie de tirer...
Oh, les fleurs avaient disparues !
« … Le sien ? Et (il désigna rapidement sa bouche) le tien ? »
Vinny cligna de l'œil, perdu. Le sien, le tien ? De pouvoir ? Avant qu'il ai pu se poser plus de questions, Nick avait fait demi-tour en direction de l'escalier, sur lequel il s'installa, la tête entre les mains. Le garçon aux vêtements trop grands pour lui ne mit pas quelques secondes avant de le suivre, s'arrêtant à environ un mètre de lui. Le pauvre, ça ne devait pas être facile...
« Désolé. Il ne tirera plus. »
Vinny secoua énergiquement la tête pour lui signifier que ce n'était pas grave. Avec du recul, il se rendait compte que perdre son sang-froid était normal, il n'y avait rien de répréhensible à ça. Enfin, du moins, il le croyait.
« Pouvoir, d’accord… Et la bestiole ? T’en as vu une, toi ? »
La bestiole ? Oh. Songeant qu'il parlait de l'alter ego astral, Vinny se rembrunit immédiatement. Honnêtement, il aurait bien aimé ne pas le croiser, mais cette sale bête avait eut tôt fait de le retrouver, comme si elle l'avait attendu ici durant toutes ces années. Une autre bizarrerie de l'endroit, ça, ces bêtes matérialisées directement de notre imagination... Il déglutit, avant de répondre:
« Oui, enfin, euh... Si. Tu sais, c'est... C'est pas vraiment comme un vrai animal, c'est plutôt... On m'a dit que... »
Il serra fort la lanière de son sac avant de reprendre.
« Que c'était un ami imaginaire. Un animal qu'on avait imaginé avant. Mais le mien est très méchant, je ne veux pas le voir. »
La dernière phrase, dite avec tant de sérieux, pouvait faire comique. Pourtant, Vinny était mortellement sérieux. Calixte lui faisait peur. Il n'avait jamais été un ami, seulement un ennemi créer pour isoler ses peurs et ses cauchemars. Mais ça, évidemment, Nick ne pouvait pas le savoir. |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 26 • Pouvoir : Du jardinage musical. • AEA : Levi. Un chat - un gros chat. • Petit(e) ami(e) : Il est déjà marié mais personne le lui a encore dit. RP en cours : The Walk of the Iron Knight.Messages : 112 Inscrit le : 08/05/2011
| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Mer 16 Mai 2012 - 23:01 | |
| { All right, I'm jumping in ; And I'm going to keep forward } Franchement, cette histoire était tout de même incroyable. Un instant, Nick songea que s’il allait se frapper la tête contre la rambarde de l’escalier, peut-être bien qu’il allait se réveiller en sursaut et découvrir que tout ceci n’était qu’un rêve. Un rêve vraiment étrange, témoignant d’une imagination qu’il n’avait jamais possédée, mais un rêve tout de même. Et ça serait tant mieux. Nick ne pensait pas à la guerre qu’il avait quittée en entrant. A la misère et la peur qu’il laissait derrière lui. Dans sa tête solidement accrochée sur ses épaules, il n’y avait que la perspective de l’inconnu et de l’enfermement. Et ce n’était pas pour le réjouir. Nick aimait particulièrement les situations simples et courantes. Ou alors celles qu’il pouvait régler d’un simple coup de crosse, ça marchait aussi. Ici… ça lui semblait un peu plus compliqué. Entre les pouvoirs qui font parler bizarrement ou pousser des fleurs et les portes qui ne s’ouvrent pas…
« Oui, enfin, euh... Si. Tu sais, c'est... C'est pas vraiment comme un vrai animal, c'est plutôt... On m'a dit que... » Réalisant qu’à l’arrière-plan de ses réflexions, Vinny avait recommencé à balbutier quelque chose à propos des animaux, Nick releva son regard bleu qui avait naturellement atterri sur la marche à ses pieds ; à croire que ses pensées étaient légèrement trop volumineuses pour son crâne.
« Que c'était un ami imaginaire. » Poursuivait l’enfant. « Un animal qu'on avait imaginé avant. Mais le mien est très méchant, je ne veux pas le voir. » Nick haussa les sourcils, interloqué. Minute. Qu’un « ami imaginaire » puisse être matérialisé par on-ne-sait-quelle magie à l’œuvre au sein du manoir, ça, Nick pouvait commencer à l’envisager. Avec tout ce qu’il avait vu jusqu’à maintenant… et un fameux pressentiment lui chuchotant que ça ne faisait que commencer, il était plus enclin à l’ouverture d’esprit. Mais un ami imaginaire, comme son nom l’indique, c’est un compagnon, non ? Un camarade, un confident, un protecteur, tout ce qu’on veut, mais en tout cas pas une entité négative. C’est pourquoi Nick avait du mal à concevoir la raison pour laquelle Vinny pouvait trouver son « ami » méchant, jusqu’à ne pas vouloir entendre parler de lui. Il fronça les sourcil et interrogea son nouveau camarade :
« Il est méchant ? Mais pourquoi ? Si c’est censé être un ami… » Seulement après, le garçon se rendit compte que Vinny n’avait peut-être pas envie de parler de cette sale bestiole. Il laissa donc passer un silence, histoire de lui laisser le choix entre répondre ou non, puis reprit avec un sourire :
« Bon, d’accord. Il… On peut pas sortir. On fait quoi alors, maintenant ? » Parce que oui, comme tout le monde, Nick savait étirer ses muscles faciaux de manière à former un sourire. Il le faisait d’ailleurs assez souvent ; ce qui n’était pas évident au premier coup d’œil, lorsque la première impression qu’on avait de lui était liée à son caractère colérique. Mais au fond, Nick était un garçon plus que volontaire, qui aimait passer des moments joyeux entre amis. Il fallait juste qu’il s’habitue un peu à ceux qui l’entouraient. Quoiqu’il en soit, à présent, Nick avait besoin d’un petit coup de pouce sur la conduite à tenir. Parce que même s’il était au courant de ce qui était en train de lui arriver, concernant la suite des évènements… il était comme un chaton lancé dans un baquet d’eau froide. Soit très peu à son aise. Fixant la porte d’entrée d’un regard noir comme d’il voulait y percer un trou, il songea qu’il fallait absolument qu’il se procure de la dynamite. Pour la prochaine fois. Cette foutue porte ne lui résisterai pas éternellement ! |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Jeu 17 Mai 2012 - 17:17 | |
| Vinny n'était pas de ceux qui cherchaient à sortir ou défoncer la porte à coups de pieds. Pourquoi ? Parce que dans son imaginaire de petit garçon élevé dans un environnement religieux depuis sa naissance, tout se rapportait à Dieu et aux saintes écritures. Il avait lu l'ouvrage sacré de long en large, et jamais il n'avait parlé d'un quelconque emprisonnement: Mais Vinny voyait tout de même cela comme une sorte de punition. Il avait tenté de s'enfuir de Rozkeler, et c'était le prix de sa désobéissance qu'il était en train de payer. Pourquoi essayer de trouver de force une sortie, alors ? Il fallait qu'il tienne et on le laisserait sortir une fois qu'il aurait expié ses fautes ! Cette foi le faisait tenir et le faisait vivre chaque jour comme une petite rédemption qui le rapprochait de sa sortie. Malheureusement, il n'en était pas de même pour tous...
Après avoir regardé le sol, mal à l'aise à l'évocation de son 'ami', et après un petit silence, la question suivante de Nick le prit au dépourvu. Justement car, dans sa petite tête, la réponse coulait de source.
« Bon, d’accord. Il… On peut pas sortir. On fait quoi alors, maintenant ? »
Vinny le fixa avec étonnement, avant de chercher quoi dire, tentant de puiser son inspiration dans les jolis décors du hall. D'ailleurs, en parlant de ça, il aurait été mieux tout en gris et sans parures inutiles. Mais ce n'était pas la question, alors il s'arracha de force à ses contemplations. Comme Nick souriait, Vinny lui renvoya son sourire sans y penser. Ce qu'il fallait faire... Eh bien, le petit garçon ne savait pas trop par où commencer, à vrai dire. Qu'avait-il fait en premier, en arrivant ici ? Il était parti par les couloirs, puis... Oui, bon, songea-t-il, il valait mieux ne pas conseiller à Nick de commencer par se perdre, ça n'aurait pas été très judicieux. Il opta donc pour une autre réponse, quoi qu'elle n'était guère précise. C'était dur d'expliquer ça, aussi...
« On... Eh bien, on vit. Enfin, on vit ici. On mange, on dort, et on se promène... »
On se promène, et... Il n'allait quand même pas citer toutes les activités auxquelles les pensionnaires pouvaient s'adonner, il n'en connaissait de toute manière pas la moitié. Lui, il aimait juste recopier les saintes écritures et marcher dans le parc, ça occupait la majorité de ses journées. Et il doutait, étrangement, que ça puisse intéresser Nick. Une simple impression.
« Quand on arrive on peut commencer par visiter. » Ajouta-t-il finalement, l'air satisfait. Voilà, visiter c'était très bien, pour connaître les lieux, et ça permettait de se familiariser avec eux. Pour ne pas se perdre, savoir où aller, se rassurer... Il ne savait pas, mais lui, bien connaître les couloirs, ça le rassurait beaucoup. Dans quelques mois, Vinny était certain de tous les connaître par cœur (c'est beau de rêver). Le seul problème de cet endroit, songea le jeune garçon aux cheveux blancs avec un frisson, c'était toutes ces femmes qui habitaient ici, et son AEA. Il devait les éviter dès qu'il se promenait, c'était énervant ! Mais ça mis à part, avec parfois les drôles de choses qui arrivaient ici, cet endroit n'était pas si désagréable que ça. |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Lun 21 Mai 2012 - 23:08 | |
| { … } Comme l’avait pensé Nick, Vinny ne semblait pas enchanté à l’idée de parler plus de son soi-disant « ami » imaginaire qui ne l’étais apparemment plus vraiment. Nick se demanda e que l’animal pouvait avoir fait pour que son nouveau camarade semble le craindre à ce point. D’autant plus que le fait d’être un produit de son esprit aurait dû, selon le brun, soumettre l’alter ego aux ordres de son créateur ; mais il est vrai que Vinny n’avait l’air ni très autoritaire, ni très combatif. Cela ne lui permettait pas de juger de son courage, bien entendu, mais Nick le pensait assez simple à effrayer… cependant, l’animal n’en serait certainement pas arrivé là sans rien… Ce petit mystère intriguait le jeune garçon, qui se promit d’y revenir plus tard. Plus tard… il commençait à admettre, avec la capacité d’adaptation propre aux jeunes de son âge, qu’il ne sortirait pas de cet endroit de sitôt. Quand bien même cela ne lui plaisait pas du tout. Pour faire bonne mesure, il foudroya une nouvelle fois la grande porte du hall du regard, tandis que Vinny ouvrait la bouche afin de répondre à sa question :
« On... Eh bien, on vit. Enfin, on vit ici. On mange, on dort, et on se promène... » Le regard bleu de Nick revint sur son ami, porteur d’un éclat circonspect. « On vit » ? Et… c’était tout ? Que voulait-il dire, qu’il fallait tout simplement reprendre le cours d’une vie entièrement normale, mais loin de tout ce qu’on avait déjà connu ? Devrait-il rester ici pour toujours et oublier tout ce qui avait été sa vie auparavant ? Le garçon frémit ; de cela, il n’était pas question. Il ne pourrait jamais oublier ; ce serait à la fois physiquement impossible et profondément insultant pour tous ceux qu’il avait laissé derrière lui. Il devait retourner dans son monde. Pour finir ce qu’il avait à faire ; pour ne pas perdre cette raison de vivre qui avait pris la place de l’envie même dans son corps. Pour ne pas abandonner ceux qui se battaient contre la nuit, là-bas dans son village. Accepter gentiment son sort, ce n'était pas son genre, non. C'est pourquoi il allait devoir trouver une solution. Et il trouverait, c’était certain.
« Quand on arrive on peut commencer par visiter. » Nick releva les yeux avec surprise. Le garçon avait l’air de très bien accepter son enfermement. Nick ne parvenait pas à comprendre comment il faisait. Son ancien monde était-il inhospitalier ? Ou bien aimait-il tant ce lieu ? Encore quelque chose qui l’étonnait chez le petit albinos. Il faudrait qu’il le questionne sur tout cela, plus tard. En attendant, mieux valait suivre ses indications. Le jeune garçon se releva et sourit à son ami avec un peu plus d’assurance :
« Bon, d’accord. Je te fais confiance… tu voudrais bien… m’aider ? » Le verbe en question avait encore un peu de mal à passer la barrière de ses lèvres. « J’t’avoue que je suis un peu perdu quand même, et toi tu es là depuis un moment, alors si ça ne t’embête pas… » Plongeant les mains dans ses poches en s’efforçant de dissimuler son embarras, Nick attendit la réponse de son cadet en se maîtrisant pour ne pas trahir son impatience en remuant en tous sens. Après tout c’était toujours lui le plus âgé des deux. |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Mer 23 Mai 2012 - 12:20 | |
| Maintenant qu'il repensait à son AEA, Vinny avait peur de le voir surgir derrière lui à n'importe quel moment, raison pour laquelle il promena discrètement un regard inquiet au sol. D'accord, un gros serpent noir, ça ne passait pas inaperçu, mais on ne savait jamais. La dernière fois, il s'était enroulé autour de ses jambes et l'avait fait trébucher, et tout ça sans qu'il s'en rende compte avant de se sentir tomber. Il n'aurait plus manqué qu'il s'en prenne à Nick ! Le pauvre venait d'arriver et il ne comprenait pas tout, ça aurait été bête qu'il se fasse d'emblée agresser par un reptile vicieux. D'ailleurs, en parlant de Nick, ce dernier avait relevé les yeux, l'air surpris. Ce qui fit automatiquement se demander Vinny ce qu'il avait pu dire d'étrange pour qu'il le regarde ainsi. Peut-être n'aurait-il pas du lui proposer de visiter, pour commencer ? C'était peut-être un peu... Enfin, c'était peut-être bizarre ! Mais avant qu'il ait eu le temps de se confondre en excuses inutiles, le soldat se releva, un sourire aux lèvres. Il semblait plus à l'aise à présent, et cela rassura son compagnon aux cheveux blancs, qui rajusta une énième fois son sac sur son épaule.
« Bon, d’accord. Je te fais confiance… tu voudrais bien… m’aider ? J’t’avoue que je suis un peu perdu quand même, et toi tu es là depuis un moment, alors si ça ne t’embête pas… »
Vinny secoua la tête avec son énergie coutumière pour le rassurer. Ça ne l'embêtait pas, bien au contraire. S'il pouvait se rendre utile, et pour peu que ce soit dans ses cordes, il sautait immédiatement sur l'occasion. Le jeune garçon avait toujours aimé aider les autres, bien que ni sa personnalité ni son manque flagrant de qualités notables ne l'aidaient vraiment à accomplir ses bonnes actions. Mais s'il pouvait aider Nick, alors il le ferait ! Et de son mieux. Sa détermination nouvelle pu se lire sur son visage alors qu'il répondait à son ami:
« Bien sûr, j'aime beaucoup aider les autres. Même si je n'y arrive pas souvent. Puis il pensa que faire une liste de ses échecs ou de ses défauts n'encouragerait pas Nick à lui faire plus confiance que nécessaire. Aussitôt, il enchaina sur son problème principal dans cette affaire, Mais il faut faire attention dans les couloirs, parce qu'il y a des... Des filles. »
Ce mot sonnait toujours bizarrement dans sa bouche, et il soupira. N'importe qui, observant la scène, aurait sans doute conseillé à Vinny de cesser de prendre ses acquis comme absolus car la majorité des pensionnaires risquait de ne pas comprendre son charabia. Seulement voilà, il n'y pensait pas encore, il était ici depuis trop peu de temps pour ça. Parfois, il oubliait que tout le monde ne venait pas du même endroit que lui, c'en était désolant. Il se retourna vers le couloir menant aux pièces du rez-de-chaussée, pensif. Puis il tapa dans ses mains, et pivota sur ses pieds pour faire de nouveau face à Nick.
« Je sais ! Il faut aller à l'étage pour voir les chambres ! »S'exclama-t-il, comme si c'était là la chose la plus merveilleuse au monde. En réalité, il était juste enchanté d'avoir trouvé un point de départ. Les chambres, c'en était un bon, non ? En plus, dans celles des garçons, il ne risquait pas d'y avoir de filles. Et ça, aux yeux du petit garçon, c'était extrêmement rassurant. |
| | | (y a un bel écho ici) Nick Eastwood
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Sam 26 Mai 2012 - 1:13 | |
| { … } Le garcon n’eut pas à patienter très longtemps pour obtenir gain de cause. En effet, Vinny restait un enfant empressé, poli et serviable malgré tous les petits désagréments qu’avait pu lui faire subir son ami de fraîche date. Tout le contraire de ce qu’était Nick, en fin de compte. Lui n’était ni vraiment enclin à proposer son aider – du moins aux étrangers hein, les amis c’était toujours différent – ni serviable, ni particulièrement aimable d’ailleurs. Lui était renfrogné, impulsif et colérique. La différence était de taille. Cependant Nick sentait qu’il allait s’entendre avec Vinny. Même si d’après ce qu’il avait pu constater, ce n’était pas auprès de lui qu’il lui faudrait aller quérir des caisses d’explosifs pour faire sauter cette fichue porte. Même s’il ne savait pas encore pourquoi.
« Bien sûr, j'aime beaucoup aider les autres. Même si je n'y arrive pas souvent. Mais il faut faire attention dans les couloirs, parce qu'il y a des... Des filles. » Hein ? Encore quelque chose qu’il avait pas mal raté. Les filles, clairement, Nick ne les aimait pas. Ou s’en méfiait, ce qui revenait au même. Il ne les aimait pas pour tout un tas de raisons dont la plus grande partie quoi qu’il refuse de l’admettre était malheureusement de son fait. Elles étaient fragiles, sournoises, elles n’étaient jamais d’accord avec les autres, elles essayaient de faire leur mauvaise tête alors qu’elles ne pouvaient pas se débrouiller seule, elles ne servaient à rien et pire que tout, elles étaient pleurnichardes. Nick avait une vision assez archaïque de la gente féminine, concédons-le. Quand bien même cette animosité ne reposerait que sur de mauvaises excuses et quand bien même en serait-il parfaitement conscient, le garçon n’était pas prêt d’abandonner cette façon de penser. Il détestait tout simplement faire pleurer quelqu’un, il détestait plus que tout faire pleurer une fille, et il faisait régulièrement pleurer les filles parce qu’il avait peur de les blesser et que cela le rendait cassant. C’était juste insupportable. Donc, pas de fille. En cela, Vinny et lui n’allaient pas rencontrer d’opposition l’un dans l’autre. Même si, se rappela-t-il soudain, il ne savait pas en revanche pourquoi le petit garçon se méfiait des demoiselles de son côté. Mais avant qu’il ait pu poser la moindre question à ce sujet, Vinny s’écria :
« Je sais ! Il faut aller à l'étage pour voir les chambres ! » Nick écarquilla les yeux et se demanda si ce « faut » signifiait qu’il s’agissait là d’une obligation. Non pas qu’il ait l’habitude de s’arrêter sur les mots, mais plutôt sur les ordres en tous genres. Il laissa rapidement tomber la question une fois qu’elle lui eut traversé l’esprit, la jugeant indigne d’intérêt. Après tout quelle importance, qu’il soit obligé de découvrir les chambres ou pas ? Il les verrait assez vite, n’allant pas dormir dehors – enfin il pouvait, hein, mais apparemment ce n’était pas obligatoire alors… Donc maintenant ou plus tard, aucune différence. Il acquiesça de fait à la proposition avec un hochement de tête assorti d’un sourire sobre, mais satisfait.
« Parfait. Je te suis alors ! » Le contentement de savoir qu’il n’était plus complètement perdu lui fit oublier de noter que le pouvoir de Vinny avait cessé de faire effet sur lui. Un peu court pardon, jsuis fatiguée OTL On end ? |
| | | « wow vonny such muscles » Vinny Weatherell
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| Sujet: Re: Explosifs, please. [Vinny] Sam 26 Mai 2012 - 4:42 | |
| Vinny était sûr d'une chose; Les chambres, c'était à l'étage. Il se souvenait avoir emprunté le grand escalier chaque fois qu'il voulait aller se coucher, et pour une fois sa pauvre mémoire ne lui criait pas le contraire. Il allait pouvoir guider Nick jusque là sans les perdre. Restait à espérer qu'ils ne croisent ni son AEA ni une fille, ni un de ces hommes poilus que le garçon aux cheveux blancs avait parfois vu passer dans les couloirs, son unique œil violet écarquillé. Il n'était pas sûr de pouvoir garder son calme face à une de ces créatures. Mais pour l'instant, les lèvres étirées en un sourire ravi, Vinny n'attendait plus que l'approbation de son ainé pour le conduire à l'étage supérieur, jusqu'aux chambres. On lui avait dit que les noms s'affichaient automatiquement sur les portes, alors ils ne devraient pas avoir de mal à trouver la chambre de Nick.
A moins que... Que les prénoms soient illisibles pour Nick ? Cette pensée le déstabilisa, mais pour moins d'un quart de seconde. Il était là et savait les lire, tout allait bien ! Et tout irait bien.
« Parfait. Je te suis alors ! »
Le sourire de Vinny s'élargit encore plus à ces mots (si toutefois c'était possible), et il pointa un doigt vers le plafond. Il savait que montrer du doigt n'était pas poli, mais tant qu'il s'agissait d'un objet, la faute était excusable. Enfin, il le croyait. C'était ce qu'il avait toujours cru. Il s'exclama, la voix légère, avec une bonne humeur qui pouvait presque paraître exagérée:
« Alors on peut y aller ! Il faut monter les escaliers, et après, on... On quoi ? On prend un couloir ? Vinny se reprit, après une petite hésitation, et après tu me suis bien. Je vais forcément m'y retrouver. »
Du moins en toute logique, si sa mémoire ne le fuyait pas à la dernière seconde. Ça aurait été bête, mais ça n'aurait pas non plus été la première fois. Après avoir côtoyé Vinny un petit moment, on se rendait compte que le jeune garçon n'avait guère de chance avec sa tête. Elle lui faisait toujours défaut. Il baissa son bras. Aussi rapidement qu'il le pu, Vinny se mit à grimper les marches de l'escalier, pressé d'arriver à destination. Il se mit à réfléchir à ce qu'il pourrait montrer à son nouvel ami ensuite. Pas le GGL, déjà, il lui faisait trop peur. Il pouvait lui montrer le salon, mais il était au rez-de-chaussée. La bibliothèque, située elle aussi au premier étage, lieu merveilleux de savoir et de tranquillité, serait peut-être un meilleur choix. Ah, puis il y avait le deuxième étage, mais il n'y montait pas trop. Il avait entendu dire qu'il y avait des salles bizarres, là-haut. Quant au dernier étage, il n'y avait jamais mis les pieds. Il s'en méfiait. Ils allaient s'en tenir au rez-de-chaussée et au premier étage, alors... Il se tourna un instant vers Nick pour voir s'il le suivait, puis regarda de nouveau devant lui pour éviter de trébucher et finir au bas des escaliers une nouvelle fois.
« Les chambres sont biens, tu verras. »Fut son seul et sincère commentaire. Elles étaient biens, même si on pouvait tomber sur des colocataires bizarres. Par chance, tous les siens étaient sympathiques (Si on prend en compte qu'il n'en a pas rencontré la moitié) ! Dieu fait toujours bien les choses, se dit-il, convaincu.
{J'ai pas fait beaucoup plus ! Je suis d'accord, on end 8D} |
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