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 Passager du réel [Pv Alea]

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Pensionnaire
Volke U.
Volke U.

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Masculin Pseudo Hors-RP : Yuko
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MessageSujet: Passager du réel [Pv Alea]   Passager du réel [Pv Alea] Icon_minitimeMar 3 Juil 2012 - 22:17

Avez-vous déjà réfléchi à votre vie ? Je veux dire, là, tout de suite, pensez à votre présent, tout ce qui vous entoure, pensez à vos amis, vos ennemis, vos amours éventuellement, vos soucis, vos joies, vos réussites, vos échecs, tout ce qui en ce moment vous concerne. Maintenant, n’avez-vous jamais croisé une personne, représentons la par une silhouette noire, sombre et ténébreuse, ça parle à votre esprit, vous êtes seuls dans une grande rue, pensez à New York, vous marchez seuls dans cette rue, vous tirez tout ce qui vous concerne et vous croisez cette silhouette qui représente ce que vous voulez, et après l’avoir dépassé, vous y repensez, cette personne, elle aussi a toute son histoire, ses amis, ses ennemis, ses amours, ses soucis, ses joies, ses réussites et ses échecs.

Par la suite, cette silhouette va changer, elle se transforme et s’arrange et d’un coup, c’est vous. Toujours avec cette même énumération qui l’accompagne, souvenez-vous, ce vous, ce vous passé, ou ce vous futur, à votre choix, vous pouvez vous rappeler d’un vous passé ou imaginer votre vous futur, mais le fait est là, voyez ses amis, ses ennemis, ses amours, ses soucis et ses joies, ses réussites et ses problèmes. Vous les observez, et vous vous rendez compte qu’en effet, ils sont bien différents, que la chronologie de votre vie est bien changeante, vous n’avez absolument pas la même histoire, mais cette différence, elle vous était cher à une époque, tout ça, le passé, le présent, le futur, c’est vous, des histoires changeantes. Allons plus loin et pensons au principe que vos histoires passées ne vous intéressent plus et qu’ainsi vos histoires présentes ne vous intéresseront plus. Revenons-en à cette silhouette qui pour l’instant vous représente dans un différent moment de votre vie, plutôt que passer à côté, vous lui proposez d’aller boire un café, il serait intéressant de remarquer que si vous vous racontez chacun votre vie présente et si le plus vieux n’a aucune mémoire, alors vous seriez réellement comme deux inconnus, donc l’homme change, il évolue et passe par différentes phases, différents genres, différentes espèces, différents «soi».

Revenons dans cette rue, vide, avec vous et cette silhouette. Cette silhouette, ce n’est plus du tout un vous passé ou futur, balayez cette idée de votre tête, d’un coup de balais, psst ! Cette personne c’est quelqu’un de totalement différent, et si vous avez suivi mon raisonnement, autour d’un certain café, vous ne vous raconterez pas votre vie, mais vos vies, comme si, dotés d’une mémoire fulgurante, vous repassiez par différentes histoires de votre vie, dans l’imaginaire, nous pourrions imaginer plusieurs cafés, plusieurs boissons plutôt, et imaginez deux longues banquettes, avec des vous de différents âges et chacun raconte leur présent, tout le présent. À la sortie de ce café, vous vous direz à la fois que les coûts de nos jours sont extrêmement excessifs mais également que cette personne, vous auriez pu simplement passer à côté, il est donc incroyable de se rendre compte ce que cet être tire derrière lui et qu’au fond, il tire un bagage aussi lourd que le votre, qu’au final, cet illustre inconnu, il représente tellement, c’est un simple homme, ou une simple femme banal(e) et pourtant, elle a autant d’intérêt et au final est construit(e) sur le même modèle que vous.

À quoi est-ce que j’essaye d’en venir ? Il est évident que tout autant que nous sommes nous possédons chacun notre présent, nos passés et nos futurs, mais l’idée est telle que nous venons de souligner que si l’on passe à côté de cette silhouette sans en prendre compte, on loupe toute son histoire, il y a tellement de possibilités en passant à côté de cette personne, tellement de choses à apprendre, à comprendre et tout passe à côté de nous, on passe à côté de plein de chose en l’ignorant. Souvenez-vous où nous sommes désormais, nous sommes à New-york, enlevez tout le reste désormais, plus de silhouette, plus rien, c’est le New-York normal, avec une grande population. Comprenez-vous ? Oui, vous marchez et croisez des centaines de personnes à la seconde, imaginez tous ces interminables cafés à prendre pour connaitre tout le monde, le principe est que l’on vit de telle manière que l’on passe à côté de tant de choses, il y a des millions de possibilités différentes, vous pourriez prendre ce fameux café avec telle ou telle personne, rendez-vous compte de tous ces gens dont vous ne connaissez absolument rien ? Pensez également au fait que peu de personnes ne vous connaissent totalement, nous ne sommes qu’une vie parmis des milliars, nous sommes tout pour nous comme un rien pour les autres, même votre entourage, y a-t-il plus d’une dizaine de personnes qui sont capables de conter les différentes étapes de votre vie ? Je l’ai dit plus tôt, vous avez votre entourage, vos amis, vos ennemis, vos amours, qui différent en fonction du temps, y en a-t-il un qui vous connait peu importe la valeur que prend la valeur temporelle ? Vous en seriez bien chanceux.

C’est la description de la vie, de telle manière que si le chemin de deux êtres se croisent, elle ne représente rien et pourtant, malgré cette inintérêt certain, il arrive que tout se chamboule et tout s’intensifie et que ces deux êtres finissent par souffrir des «lendemains sans toi». D’une autre manière, les âmes se baladent, passent de proche en proche et loupent de peu l’inconnu de leur vie qui se situe dans une autre avenue, parallèle à la leur. En effet, qui vous dit que si vous n’invitiez pas cette personne, cette silhouette boire un café, peut être deviendrait-elle l’inconnue de votre vie. Tout passe autour de nous, une infinité de scénarios, et c’est ce qui compose notre vie, des milliards d’individus, des milliards d’inconnus qui pourraient modifier totalement notre existence.

Cette réflexion je l’ai eu un jour, en haut de la tour, en regardant avec dépit l’existence du pensionnat, nous sommes moins qu’un millier, et pourtant, dans notre fourmilière, la constatation du mode d’emploi de la vie se fait ainsi. Chaque pensionnaire a son histoire, son passé, son présent et son futur. Et il est ici bien obligé de partager des cafés avec d’autres pensionnaires, en quelques sortes, le pensionnat n’est qu’un moyen de frustrer les chemins de la vie de plusieurs personnes, les obliger à se rencontrer.

J’étais en haut de cette tour, assis face au vide sur un balcon, je n’étais qu’un rien au milieu de milliards de rien qui forment l’humanité. Nous ne sommes rien, nous sommes la vie.
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Because Alice was a whore
Alea Miller
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MessageSujet: Re: Passager du réel [Pv Alea]   Passager du réel [Pv Alea] Icon_minitimeJeu 5 Juil 2012 - 7:31




    Il me semble que c’était important, que c’était logique. C’était à propos du manoir, peut-être? Il me semble…

    J’aurais dû l’écrire, oui, mais à ce moment-là, je me croyais capable de tenir le raisonnement infiniment. Cette drogue merveilleuse : la micro, rendait l’humain capable d’une concentration et d’introspections extraordinaires. L’importance de chaque détaille se révélaient alors toujours si facile… l’être devenait comme minuscule et tout autour de lui devenait immense et important et se revelent sous son vrai jour, de façon si claire…. Cette drogue n’était pas dommageable pour le corps. Elle l’était pour l’esprit seulement : le plaisir qu’elle procurait était la logique et le savoir, un savoir si limpide et clair qu'il en était jouissif. Mais une fois l’effet estompé, le plus gros des révélations s’effaçaient tristement, laissant son utilisateur avec un gout amer de vérité acquise puis perdue. Il aurait fallu tout écrire, mais sous son effet, l’humain ne pense pas à écrire et même s’il y pensait, le corps trop calme, trop zen ne ressentirait même pas le choc que le cerveau lui envoie pour lui dire d’agir.

    J’avais par trois fois pris cette drogue, avec Chess, il me semble qu’à chaque fois, je comprenais quelque choses de primordial…mais j’en oubliais toujours la plus grande partie…J’avais essayé une deuxième fois, espérant me souvenir, cette fois, d’autres choses, mais le puzzle devenait seulement de plus en plus complexe de sorte qu’après la troisième fois -jamais deux sans trois- j’avais décidé de ne plus y avoir recours… ou pour le moins, de ne plus y avoir recours avant d’avoir éclaircît ce mystère. J’avais les dimensions dans la tête, je ne sais pas pourquoi. Cela venait-il de la drogue, ou d’ailleurs? Et que savais-je donc des dimensions ?Eh bien…que nous sommes tous – ou presque- familiers avec les trois - peut-être quatre- premières dimensions. En tout premier, prenons un point : il est bel et bien existant, pourtant il n’a y n’a pas de largeur, pas de hauteur, pas de profondeur. Dans les dimensions suivantes, les éléments ci-haut nommés sont rajoutés, un par un… jusque-là, c’est simple, c’est dans le visible. Mais ensuite elles n’évoluent plus en rapport avec le visible : Ce qu’il y a entre la cinquième ,la sixième et la septième sont, dans notre univers connu : toutes les possibilités : une multitude de sphères qui referment toutes les possibilités du monde physique, pour tout un chacun, en toute heures et en toutes minutes. Ainsi si dans l’une des sphères une rencontre fut faite, et dans l’autre non ; dans une autre sphère parallèle aux premières, cette non-rencontre peut mener à une autre rencontre…Ou à n’importe quel évènement heureux ou malheureux et qui influences, de près ou de loin, tout le monde.

    Des multitudes d’options. Une infinité.

    La toute dernière dimension concevable par l’homme : la dixième est tout bonnement l’infinie. Pas seulement une infinité qui englobe notre monde physique, mais TOUS les mondes physiques. Commençons par l’univers que nous connaissions – et ici j’appuie sur le passé, car le manoir y fait visiblement abstraction- lui, comme déjà exposé dans les théories des dimensions précédentes, existe en chaque seconde, avant, après, mais encore plus : il y a aussi des infinités de sphères ou il manque – ou as en plus- des détails aussi insignifiants qu’une seule personne ou…qu’une sous-espèce rare de crevette(?) et ce, non dû a une possibilité, mais bien à une suppression volontaire de la choses par la sphère. Puis il y les univers que nous ne connaissons pas, mais que nous pouvons imaginer, TOUS les univers que nous pouvons imaginer…Qui existent tous, avec moins un(-1) ou plus un(+1) détaille -qui eux , s’ils font partie de notre dixième, ont aussi leurs propres autres dimensions, encore une fois, en chaque seconde et avec des infinités incomptables.- -les univers que nous ne pouvons pas imaginer, eux, entreraient probablement dans la théorie d’une 11eme dimension…Probablement, mais étant inimaginable, c'est difficile à…imaginer- Et maintenant ? Ça, ce n’est pas bien compliqué, ce n' est qu’une petite partie de la théorie des supercordes, un truc que j’ai vu rapidement en philosophie universelle alors que j’allais encore au Cegep, avant mon entrée au manoir… En fait peut-être que ce n’est pas important du tout…Mais pourtant il me semble que….Oh ,quelle prise de têtes !

    Poussant un soupir, je lève les yeux du livre que je ne lisais pas. Pour une fois, j’étais levée de jour et j’avais dormi de nuit, au désespoir de mes colocataires qui avaient été réveillés, par deux fois, par mes hurlements. J’aime ma vie nocturne : moins de gens dans les couloirs, moins de bruit dans les salles…

    De jour – soit comme maintenant- le salon était plein de gens, la bibliothèque était remplie de murmures, le parc était plein de couples et même le cimetière devait ne pas être désert. Pour l’amoureuse du calme que j’étais, autant de gens, c’était chiant. Alors quand l’amoureuse du calme essayait de lire avec une cacophonie de voix en fond, c’était encore plus horrible.

    J’étais dans mon dortoir, ici il n’y avait personne, mais il faisait chaud…et au final j’étais trop plongée dans le fascinant monde remplissant ma tête pour poursuivre ma lecture...‘’Il n’y avait’’ …au passé. Mahaut venait de se pointer avec des copines, le genre de filles très bruyantes, qui parlent beaucoup et qui rient et gloussent à tout bout de champ. J’étais assise en tailleur sur mon lit. Aucune d’elles n’avaient semblées me remarquer avant que je me lève brusquement et quitte la pièce. Il y avait des gens partout, PARTOUT : Ici je croisais une grande blonde, là un joli mec brun, ensuite une autre meuf avec des oreilles de chien puis un gamin avec des branchies dans le cou… J’étais à la recherche d’un endroit bien tranquille, songeant en même temps, en chemin, en apercevant un garçon entièrement recouvert de fourrure, que le manoir était un univers très étrange : qu’il y ait des gens avec des attributs aussi variés, ça entrait dans la théorie da la dixième dimension – du point de vue de la mienne, du moins- , ce qui était étrange était que tous les gens venaient d’autres différentes sphères…S’il était possible d’ainsi changer de dimensions, alors pourquoi dans mon ancienne réalité, n’y avait-il a eu des tas de gens étranges, justes comme ça, en voyage ? Évidemment, ce n’était qu’une seule réalité parmi l’infini et il n’était donc pas impossible que le hasard ait fait qu’elle ne soit jamais visitée par des gens d'autres endroits…Autrement que les gens, une chose qui me perturbait était la micro – la drogue- chez moi, elle n’existait pas…Mais elle existait aussi…Enfin, elle existait dans un livre, dans l’un de ceux que j’avais sur moi à mon arrivée, d'ailleur. Que le pensionnat ait des drogues étrangères à mon monde, c’est plutôt attendu, mais que mon monde imagine une drogue et qu’elle se retrouve ensuite dans un autre monde…Eh bien ça…Ça, c’est perturbant, pensais-je en entamant la monté d’un mystérieux escalier- je ne savais pas trop où il menait, mais j’espérais profondément qu’il mène à un endroit peu fréquenté-. Qu’était donc le manoir? Lui , il prend des gens de partout, mais eux ne peuvent en sortir. C’est comme s’il était hors des règles des dimensions.Aussi, ici le temps finissait par s’arrêter : des gens m’ont appris avoir soudainement arrêté de vieillir, juste comme ça, bien que capable de se mouvoir et de vivre , leurs existences s’arrêtaient et se figeait, n’ayant ainsi, d’après ma compréhension personnelle, plus de futur, et n’ayant plus de futurs, leurs passés arrêtait aussi de s’écouler.

    Comme si chaque être nagait en une infinie qui bouge autour d’eux, leur donnant l’illusion qu’ils bougent, eux aussi.

    Le manoir était donc les limbes? Ou du moins quelque chose s’en approchant.

    C’est de ça que j’essayais de me souvenir ? Juste ça ? Oh bien : c’est ennuyant. Il devait y avoir autre chose, surement, un jour ça me reviendrait en tête ; je suis pour l’instant satisfaite de ma conclusion. Si le mystère du manoir m’intriguait un peu, ce n’était pas non plus pressant, je ne faisais pas partie de la naïve majorité qui espérait découvrir les secrets du manoir et ainsi trouver le moyen d’en sortir. Je me plaisais, moi, ici.

    Il est long, cet escalier, pensais-je ensuite. Au fond, quelqu’un quelque part dans le manoir avait un pouvoir sur les supercordes régissant les dix dimensions connues, et c’est tout bonnement comme ça que le pensionnat est né : Il aurait voulu crée une école de magie hors de la portés des mortels et ça aurait mal tourné – enfin, cette dernière partie, celle de l’école, je la sais de par la feuille du journal de Rudy que j’avais trouvée dans la bibliothèque-, Baof...c’est encore ennuyant…

    Ennuyant comme ce long, long escalier qui n’en finissait pas. Mais l’odeur de refermé et d’humidité commençait à changer pour devenir plus douce, plus pure et je commençais à m’imaginer qu’il devait déboucher sur le toit, ou un truc du genre. Ce serrait bien, ça, tiens, le toit – s’il ne pleuvait pas, du moins-, car ça promettait qu’il n’y ait pas foule.Je dû prendre une pause , déjà ici, ce n’était pas mal comme un endroit glauque et tranquille. Si la semi-noirceur n’était pas si mauvaise pour la lecture, je serais peut-être restée plus longtemps – la prochaine fois, je prendrai une lampe de poche !-.

    ~*~

    Et bien la voilà la lumière au bout du tunnel. La lumière et aussi le vent…Je fus d’abord déçue quand mon regard accrocha la silhouette d’un homme, j’eut même le réflexe de descendre d’une marche, mais…mais ensuite je l’avais reconnu. Mon cœur avait manqué un bond dans ma poitrine …C’était vraiment lui? Je l’avais observé un moment, en silence, seulement à moitié immergée du très long escalier de pierres. Il était de dos, enfin, un peu en angle, mais nous dirons de dos quand même. Sans pourtant être même capable de dire s’il portait ou pas son masque, je savais que c’était lui à sa carrure et à sa fidèle canne -comment a-t-il fait, d’ailleurs, pour monter ici ? C’est qu’il doit être masochiste, le mec.-. Je ne l’avais vu que deux fois : à mon arrivée, et déjà là il m’intriguait, puis une autre fois dans le cimetière. Dès la première fois, il m’avait donné ce sentiment d’euphorie inexplicable, cette impression papillonnante dans le ventre et une envie gênante de le revoir. Après la deuxième fois, malgré qu’il m’ait largué de manière si charmante au beau milieu des bois, après s’être de lui-même proposé pour me raccompagner au manoir, j’avais conservé cette étincelle de désir qui brûlait pour simplement le recroiser. D’après Mahaut, c’était de l’amour ; d’après moi c’était les hormones et une forme de complexe d’Œdipe à la con (parce qu’il était la première figure masculine que j’ai croiser ici, et franchement la plus agréablement virile que toutes autres que j’ai connu, même avant le manoir) que je pouvais me permettre puisque…Puisque quelques choses qui ne me vient pas en tête!

    Con ou pas con, j’étais quand même déjà en train de, le cœur battant, me demander si ma coiffure était suffisamment bien, si mon maquillage me mettait en valeur et la si mini short à taille haute noire et ma camisole en dentelle grise était susceptible de lui plaire. Il semblait pris dans sa tête. Moi-même qui cherchais le calme et la solitude, allais-je le déranger?

    Après un débat intérieur de quelques secondes, j’en vins à l’égoïste conclusion que si ma présence lui était désagréable, de l’embêter serait déjà une consolation pour tout le temps que j’ai pu perdre à penser à lui ou à débattre sur ce que je ressentais – ce qui, croyez le bien, fut pénible et ennuyant-. Je gravis doucement les dernières marches qui me séparaient de sa hauteur de sol, puis m’avançant d’un pas léger et silencieux, je vins me poser à sa gauche, un peu derière, sans dire un mot et en respectant un minimum son espace personnelle. Mon cœur battait fort et les papillons s’envolent déjà dans ma poitrine…Tranquillement je l’observais du coin de l’œil, attendant qu’il daigne prendre conscience de ma présence pour lui accorder un petit sourire timide.


    Non, c’est pas de l’abus, c’est pas vrai !




Dernière édition par Alea Miller le Dim 30 Juin 2013 - 13:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Passager du réel [Pv Alea]   Passager du réel [Pv Alea] Icon_minitimeJeu 23 Aoû 2012 - 2:59

Et que se passerait-il si le passé venait vous demander un café... Enfin, étais-ce le passé qui venait me parler, ou étais-je le futur questionné par le présent. Qui sait ? Nous sommes le passé de notre futur, mais cela va plus loin, considérons les temps en terme d’évolution, mon passé serait donc un «sous-moi» qui aurait évolué en mon moi présent et j’évoluerai en mon futur... Mais la question est là, étais-je passé, présent ou futur ? Étais-je toujours le même ou avais-je évolué ? Étais-je prêt à évoluer ? Et qui venait me proposer un café, le passé, le présent, ou le futur ?

Trop de questions, peu de réponses, je tournai la tête et j’eus un certain blocage... Alea Miller, histoire d’un rien, une quelconque personne qui m’avait paru plus facilement abordable qu’une autre. J’utilise le terme «Abordable» mais il peut y avoir une méprise, comme si je n’abordais pas les gens par crainte, comme si j’en étais incapable... Mais ce n’est pas ça, c’est surtout que je n’ai pas envie d’aborder les gens et que cette fille, c’était différent... j’avais l’impression d’être... normal ? Une histoire banale tant soit-elle qu’elle finit si vite qu’elle eut commencé, aussi vite qu’une ombre passe.

Présent ou futur ?

Alors oui, j’ai tourné la tête pour voir qui c’était, puis j’ai continué à regarder le parc, les gens, ce monde où il se passe tant de choses, comme dit, où y a minuscule point qui bouge possède son histoire et en vivra d’autres... J’ai vécu en dehors de ces histoires, comme un ermite du pensionnat, c’est une bonne expression, ai-je un présent et un futur, ou plutôt y a-t-il encore une différence entre les deux ? Je suis moi, et je l’ai toujours été, comment évoluons-nous, comment passer de présent à futur si l’on vit en ermite, car au fond, ne suis-je pas le même que j’étais, ai-je réellement changé ? Non, je suis le même, alors suis-je arrivé à un stade où je suis mon futur, où je serai toujours le même ? Où ai-je réellement un futur, le quelqu’un que je deviendrai, vais-je devenir quelqu’un d’autre ?

«Et bien, en un an, vous avez perdu vos bonnes manières, on salue ses vieilles connaissances mademoiselle Miller.»

Présent ou futur ?

J’enlevai mon masque et pris une grande inspiration, l’air était frais, ça aussi c’est une sale habitude, garder cette tenue si menaçante, je n’ai pas changé d’un pouce, je suis toujours le même. Mais est-ce un malheur ou cela m’importe-t-il très peu ? Je suppose que si je me pose la question...

Présent...

Assis face au vide, j’enjambai le rebord de la tour et m’avançai vers la jeune demoiselle, avait-elle changé d’un pouce ? Une canne après l’autre, une patte après l’autre, je marchais, sans vitesse, d’une manière monotone, comme si les fils qui soutenaient mon corps allaient céder... Une appréhension ? Face à elle, un certain moment s’écoula, je ne sais pas combien de temps, sans que rien ne se passe... puis je glissai ma main dans son cou puis descendis jusqu’à enlacer sa taille avec mon bras gauche, le bras droit servant à supporter mon poids en saisissant cet utile bout de bois.

Et puis... Tout alla très vite et mes lèvres étaient sur les siennes, et je l’embrassais, oui, je l’embrassais, un baiser, un vrai baiser, il n’y avait pas de fiction, peut être un cliché, mais c’est la vérité, c’est ce qui s’est passé, je n’ai pas à décrire ce genre de choses.
Puis mon étreinte finit aussi simplement qu’elle eut commencé, mais la vitesse était toujours la même, tout fut très rapide, je boitai jusqu’aux bords de la tour et m’assis en regardant Alea:

«J’aimerais voir si vous avez évolué ma chère Alea, en un an vous n’avez pas été capable de me mettre la main dessus... avez-vous évolué ?»

Enfin, le coup devient un classique, je ne me souviens même plus comme descendre les marches de la tour tellement le principe est devenu banal. Je basculai vers l’arrière et tombai à la renverse, laissant le vent et les forces gravitationnelles s’entrechoquer, comme d’habitude, c’est l’ombre qui finit par avoir le dernier mot et ma fuite qui laissa les points de suspension. Une autre salle, un autre endroit, un autre moment, un autre temps...

Ou futur ?
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MessageSujet: Re: Passager du réel [Pv Alea]   Passager du réel [Pv Alea] Icon_minitimeJeu 23 Aoû 2012 - 7:27






    Il me regarde, il me contemple, il réfléchit. Il parle.

    «Eh bien, en un an, vous avez perdu vos bonnes manières, on salue ses vieilles connaissances, mademoiselle Miller.»

    Mon sourire timide se trouble, ma fébrilité se mut en surprise, certes agréable même si le pourquoi de cette surprise était légèrement inquiétante : d'où savait-il mon nom de famille ? '' La dernière fois que nous nous sommes vus, vous ne vous rappeliez même pas de mon prénom, Volke'' dis-je d'une voix base, à peine assez forte pour qu'il entende bien, mais de toute façon, c'était surtout pour moi que j'avais parlé. Simple constatation que j'avais ressenti le besoin d'énoncer, le disant tout bas, d'un air las, mais quelqu'un qui me connaissait suffisamment aurait su qu'en réalité c'était une exclamation joyeuse, un cri victorieux notifiant qu'il se souvenait de mon existence et que je célébrais désormais cette petite victoire -qui aura pour effet de nourrir mon idylle imaginaire pour encore un moment- en m'accordant moi-même un petit sourire, pas un sourire gentil qu'on accorde aux autres, mais ceux très personnels, incontrôlés qui se collent au visage, qui sont gênant, embarrassant lorsqu'on essaye de les réprimer par la force- et qui se terminent souvent en grimaces dans ces tels cas- mais qui font un bien fou, qui viennent nous chatouiller jusqu'au fond du ventre. ''Reprenons ? - pause- Bien le bonjour, le temps n'est-il pas charmant ? '' Fis-je avec amusement en l'observant. Il ne répondit pas, il avait cette tendance à ne pas répondre, il avait aussi tendance à subitement disparaitre, ce que je redoutais présentement par-dessus tout.

    Il descendit son masque, dévoilant son visage que je n’avais alors jamais vu : il n’avait rien de particulier qui le forçait à cacher son visage : peau pale, mâchoire bien dessinée, nez droit, lèvres rosées. Rien que je n’avais pas déjà deviné entre nos trois rencontres. Je m’étais souvent questionnée sur ce mystérieux masque, sur ce qu’il pouvait bien cacher en dessous ; rien au final, juste un visage normal, masculin…Il n’avait rien de vraiment spécial, il avait le visage type bien proportionné, avec son air blasé, ça faisait très exercice de dessin à plat…Juste banale. Mais je le trouvais beau, plus je le regardais, de seconde en seconde. Je sentis mes joues se réchauffer, mes mains devenir moîtes alors qu’il approchait, je glisse mes doigts dans des mèches de cheveux rebelles, les replacant derrière mon épaule. Il était de plus en plus proche…Allait-il simplement passer tout droit et me planter ici? M’abandonner sans plus, encore une fois? Je lève une main, ouvris les lèvres, tentant de dire quelque chose, comme en espérant que la bonne chose à dire pour qu’il ne parte pas de suite sorte toute seule, que les mots allaient venir seuls. Mais même si les mots étaient venus, même si la bonne chose se serrait soudainement dessinée sur mes lèvres, je n’aurais pu dire quoi que ce soit, car ses lèvres à lui s’étaient retrouvées sur les miennes.

    Lorsque, quelques millièmes de seconde avant, j’avais senti ses doigts froids glisser contre mon cou, mon cerveau avait alors comme eut le réflexe de croire à une erreur. Dans ma complète incompréhension, j’avais à peine eu le temps de froncer les sourcils que ses doigts virent papillonner le long de mon dos puis il m’avait emprisonnée d’une douce étreinte…Et il m’avait embrassée. Mon cerveau prit encore un moment pour réaliser la chose : il m'embrassait...Volke, l'homme dont j'étais idiotement amoureuse, mon idylle impossible, mon but confortablement inaccessible...Il m'embrassait. Quelque chose clochait atrocement, quelque chose n'allait pas ; le fragile ballant de mon univers semblait tanguer violemment. Il m'embrassait comme j'en avais si souvent rêvé. Dormais-je? Étais-je simplement tombée endormie dans mon lit, plus tôt? Le monde onirique et a vie quotidienne au manoir se mélangeaient si facilement, comment savoir? Ses lèvres étaient chaudes, agréables, douces, se baisé était invitant, son étreinte si incitante.

    Au diable la réalité, peu importe sa raison. Les yeux pas tout à fait fermés, semi-ouverts ne voyant que vagues formes et couleurs, redressant les épaules, allongeant le cou, j'eus à peine de temps de répondre à son baisé, même pas le temps d'un souffle, même pas le temps d'un deuxième baisé et c'était fini. Déjà. Il ne me touchait plus, il avait déjà passé son chemin. Ma main, déjà levée avant ce court baisé, que j'avais ensuite voulu glisser sur sa nuque n'avait qu'eu le temps d'effleurer sa joue, caresse infiniment légère, mais qui me causa un violent frisson. «J'aimerais voir si vous avez évolué ma chère Alea, en un an vous n'avez pas été capable de me mettre la main dessus... avez-vous évolué ?» Je le contemplais, les yeux ronds, pleins d'incompréhension. Évolué ? Lui mettre la main dessus ? Savait-il ? Comment pouvait-il savoir ? Comment aurait-il pu savoir ? Il ne pouvait pas savoir...Ou le pouvait-il?

    Je fis un pas vers lui, il fit un pas aussi à contre-sens...Tomba. Mon coeur fit un bon violent alors que je regardais sa chute, j'eus le brusque réflexe d'aller vers lui, rapidement, bras tendus, soufflant son nom avec anticipation.... Mais plus rien. Il n'y avait eu une chute, mais pas de fracas. Il avait disparu. Encore. Tellement de choses incompréhensibles étaient arrivées en un si bref moment. Moi qui étais arrivée ici en essayant de résoudre un mystère, je me retrouvais avec mille nouvelles pièces d'un puzzle différant. Qu'avait tenté de faire par se baisé ? M'intimidé? Me troubler? Voir si j'avais évolué?

    ''Évoluer ''! Quelle histoire ! Ne pas ''lui mettre la main dessus''...''Évoluer.'' Soudain, plusieurs pièces se mirent ensemble... Un jeu. Un putain de jeu. Il jouait avec moi : il voulait que je le trouve. Que j'arrive à lui mette la main dessus, ce que j'avais lamentablement échoué en un an. Chess adorerait. Lui qui me taquinait tout le temps en me disant que mon mystérieux monsieur devait être ennuyant à mourir, il adorerait...C'était presque assez pour me dégouter. Mais en même temps...Pourquoi Volke voudrait jouer un tel jeu avec moi? Il s'ennuyait ? Était-il le genre de personne à se jouer des sentiments de quelqu'un pour le plaisir ? Voilà qui ruinerait bien toute l'illusion que j'avais de lui : ce serait simplement encore une fois le don que J'avais d'être attirée à des salauds. Ou espérait-il simplement que je parte à sa recherche pour...je ne sais pas...Pour une autre raison?

    Soit j'ignorais, j'oubliais et retournais me prendre aux jeux - autant voir plus cruel- que Chess m'imposait, soit.... Et après tout, me prendre au jeu d'un ou de l'autre.... Le coeur battant, j'entrepris de descendre le long, long escalier que je venais, à peine un baisé plus tôt, de gravir.

    En toute logique...Où avais-je le plus de chance de le trouver?




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