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| Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] | |
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Auteur | Message |
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(lol t'as pas du feu ?) Selenda
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Pouvoir : AHAHAAHAHAH • AEA : The fumée de clope. • Petit(e) ami(e) : Les caleçons emo de Kélian. RP en cours : Checkmate.Messages : 241 Inscrit le : 25/08/2010
| Sujet: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Lun 15 Aoû 2011 - 16:35 | |
| Touche pas à la Porte ! T.J Henskens ne pile de livres dégringola du haut de l’étagère où elle était posée en équilibre précaire et s’écrasa sur le plancher moisi en dégageant un lourd nuage de poussière. Lequel fit immédiatement tousser la jeune fille responsable de la chute à s’en arracher les poumons. Tout en s’étouffant à moitié, celle-ci trouva tout de même la capacité pulmonaire de jurer par intermittence, entre deux quintes de toux, insultant copieusement la poussière, les livres, le plancher, l’étagère, la pièce dans laquelle elle se trouvait ainsi que le Pensionnat tout entier. Au moins, pas de jaloux. Lorsque le nuage se fut dissipé et qu’elle put enfin reprendre son souffle, Selenda se frotta les yeux et shoota rageusement dans la pile de livre déchue. Ce qui eut pour effet de faire jaillir encore plus de poussière, et donc encore plus de jurons. Je vais vous faire la grâce de l’épisode pénible durant lequel la demoiselle encensa la pièce de son vocabulaire fleuri pour vous expliquer ce qu’elle faisait seule, enfermée dans le grenier à 3h du matin. Depuis un moment, la jeune femme s’était rendu compte de sa répréhensible inactivité concernant le but que poursuivait la grande majorité des pensionnaires : sortir d’ici. Surtout qu’elle se sentait capable de trouver la réponse de l’énigme… ou du moins aurait dû l’être, vu que les passages entre les mondes c’était son boulot. Peut-être était-ce cette certitude un peu utopique qui l’avait conduite à paresser sans s’occuper de sa sortie potentielle le moins du monde. La flemme gagne contre tout. Bref. En tout cas, elle avait fini par se rendre compte que son inaction – sur ce point, parce qu’on ne peut pas qualifier d’ “inaction” les ravages techniques qu’elle avait plusieurs fois fait subir à la vieille bâtisse – ne pouvait plus durer. Parce que le fait d’être retenue contre sa volonté était un défi lancé à ses capacités et blablabla. Donc, dans un sursaut de zèle, la demoiselle avait décidé de se mettre à la recherche d’un quelconque indice sur le but recherché par les créateurs de cet endroit. Parce qu’il fallait bien remonter aux origines, pour trouver le mécanisme de l’objet qu’elle souhaitait court-circuiter. Après avoir écumé la bibliothèque et s’être fait jeter par Kélian qu’elle empêchait de lire tranquille, après avoir passé une journée à errer dans les couloirs avec Kyle, avoir failli enfermer Claris dans un buffet et s’être perdue deux fois, Selenda avait décidé de s’en prendre au grenier. Pourquoi à 3h du matin ? Parce qu’elle avait eu l’idée à 2h47 et qu’il avait fallu qu’elle échappe à Kogenta qu’elle avait défié dix secondes plus tôt avant de retrouver le chemin depuis le parc dans lequel elle s’était enfuie. Bref. Donc, après toutes ces… péripéties, l’elfe avait fini par pousser la trappe qui menait à la pièce poussiéreuse et failli s’étouffer pour la première fois en respirant l’air chargé en particules meurtrières. Elle avait entrepris d’explorer la pièce, retournant les objets cassés, vieillis, moisis avec le plus de « délicatesse » possible, pour éviter de se retrouver complètement asphyxiée. Et n’avait rien trouvé pour le moment qui vaille la peine d’être conté, mises à part trois araignées grosses comme son poing. Fin du flash-back. Ayant fini de s’arracher les poumons, Selenda se contenta de fusiller du regard les livres coupables – sans les frapper de nouveau, ayant retenu la leçon – et se pencha pour en attraper un de sa main gantée, l’autre sur sa bouche afin d’éviter de mourir étouffée, ce qui aurait tout de même été une fin assez misérable pour une créature comme elle. Ouvrant distraitement l’ouvrage, la jeune femme se dirigea vers l’unique lucarne éclairant la pièce – ou non, vu l’heure – et pesa de tout son poids contre le battant pour l’ouvrir, de sa main libre. La fenêtre s’entrebâilla avec un craquement sonore, faisant dégringoler toujours plus de poussière. Un peu de ménage, ça aurait été bien. Profitable aux asthmatiques. Evitant de s’appuyer au mur pour éviter de s’en foutre partout, Selenda parcourut le livre des yeux, le feuilletant rapidement et n’y trouvant rien digne d’intérêt. Elle finit par conclure que ce sale bouquin lui avait fait manger de la poussière pour rien et le laissa… non, le posa délicatement sur un buffet couvert de toiles d’araignées, avant de se diriger vers le fond de la pièce encore inexploré. Là, elle découvrit une grande armoire prête à l’emmener vers un monde où les lions et les castors parlent et où les humains deviennent rois à 12 ans, poussiéreuse elle aussi – ô surprise ! Deux miroirs ternis étaient accrochés aux portes closes. Des portes. Et dire qu’elle avait failli les oublier, étant entrée par une trappe. Ah ah. Elle ne savait même pas ce qui la faisait rire. L’elfe posa une main sur la poignée et tira, ouvrant l’armoire avec une facilité déconcertante. Eh bien, pour une fois qu’une porte lui faisait un cadeau pareil… bien belle porte en vérité. Selenda resta un bon moment à l’observer, détaillant ses courbes et les scènes qui étaient sculptés du coté intérieur du battant de bois. Du beau travail. Reprise par son coté fétichiste – Selenda et les portes, c’est le grand amour… ou pas – la jeune femme s’assit sur le bord de l’armoire, le menton sur la main, pour mieux détailler les gravures qui couvraient le bois. Curieuses, vraiment. Y avait-il une signification à tous ces entrelacs ? Elle était là depuis un long moment lorsqu’elle entendit soudain un bruit qui lui fit relever la tête avec irritation. « Qui est là ? » Lança-t-elle à l’obscurité qui avait envahi la pièce. |
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Mar 30 Aoû 2011 - 5:49 | |
| J'aime pas dormir, de toute façon, songea distraitement T.J en étirant ses bras vers le plafond, comme s'il avait voulu saisir quelque chose dans l'air. Sauf que, bien entendu, il n'y avait rien. Ce geste eut au moins le mérite de détendre ses muscles endoloris, et personne n'était là pour lui faire de remarque concernant l'inutilité de ce qu'il faisait, de toute façon, ce qui était parfait. Il aurait bien esquissé un pas de danse mais, pour son pauvre corps comme pour sa propre sécurité, mieux valait éviter toute chute intempestive à une heure pareille. Il aurait été capable de s'étaler de tout son long et, se connaissant, aurait bien fait tomber deux trois trucs au passage. Ce qui aurait réveillé quelqu'un – parce que, c'est bien connu, il y a des gens qui dorment à peu près partout, même dans les lieux les plus incongrus – et ce quelqu'un aurait certainement pesté contre lui, et on ne sait jamais, ce quelqu'un en question pouvait très bien être dangereux. Her oui. Alors il ne danserait pas, il ne tomberait pas et il continuerait simplement de marcher d'un pas décidé vers n'importe où. Une bien belle destination, il fallait en convenir. Ses baskets effleuraient le sol avec légèreté et, pour une fois, il ne faisait pas autant de bruit que trois éléphants effrayés en marchant. Et ce pour la simple et bonne raison qu'il regardait là où il mettait les pieds, qu'il avançait doucement et que, pour achever ce petit miracle, il tentait d'avancer sans poser les talons en premier. Ce qui était une tache plus rude qu'il n'y paraissait. Il avait mis pour l'occasion ses baskets blanches, un jean quelconque d'un bleu tout aussi quelconque, et avait enfilé une veste noire par-dessus une chemise blanche des plus simples. En somme, pour une rare fois dans sa vie, il était habillé normalement. Il songea un instant que cette idée ravirait sans nul doute Hugo, ou même Hans, qui ne trouvaient jamais ses chemises à leur goût ; il chassa néanmoins bien vite cette idée de son esprit. Il n'avait envie de penser à personne en particulier, ce soir-là, si ce n'était peut-être des gens sans intérêt. Comme cette fille, là, avec de jolis cheveux noirs qu'il avait croisé une fois dans les couloirs. Penser à elle ne lui ferait pas se prendre la tête, et il se concentra sur ce souvenir vague. Le mot soir ne convenait certes que peu à la situation, puisque minuit était passé depuis plusieurs heures ; mais rien à faire. L'habitude, sans doute. Quand il était encore à Sydney – ce qui devait remonter au moins à dix ans, il lui semblait! - il passait le plus clair de ses soirées dehors, quand il ne devait pas se lever tôt pour se rendre au lycée le lendemain. Se coucher à minuit était donc franchement hypothétique, dans son cas. Et étant donné qu'il avait décidé de faire la fête ici aussi, et qu'il avait eu le malheur de rencontrer des personnes qui étaient de son avis, il n'avait pas perdu ses sales horaires. Résultat, il lui arrivait, quand il voulait se coucher plus tôt, de se heurter à ce terrible problème qu'est l'insomnie. Ou, dans son cas, plus exactement l'absence totale de sommeil. Il n'avait tout bonnement pas envie de dormir. Or, c'est bien connu, on dort mieux quand on est fatigué. Ce n'était pas son cas. Il avait donc abandonné toute tentative, et profitait de ce regain d'énergie pour visiter les lieux, à la place.
Enfin, revisiter. Il avait déjà erré dans à peu près toutes les pièces depuis qu'il était arrivé au Pensionnat, et ne pensait pas qu'il y en avait une dizaine d'autres cachées dans les cloisons. Cela dit, il reconnaissait volontiers ne pas avoir regardé partout, et profitait de sa solitude momentanée pour bien regarder partout autour de lui. Qui sait? Il trouverait peut-être quelque chose d'intéressant. Parce que pendant que lui-même s'amusait et ne faisait absolument rien de concret, certaines de ses connaissances passaient de longues heures à réfléchir sur un moyen de sortir d'ici. Son inutilité ne le frappait que rarement, mais à plusieurs reprises il avait tout du moins songé qu'il devrait mettre un peu la main à la pâte, lui aussi. Ce qui avait consisté en dix minutes d'intenses recherches avant de ne partir faire autre chose, immanquablement. N'est pas efficace qui veut.
Il avait donc marché un moment (il n'avait pas vraiment d'autre moyen de locomotion, de toute façon) avant de se retrouver nez à nez avec une trappe. Cool, une trappe. Puis il avait entendu des bruits qui semblaient venir de la pièce sur laquelle elle ouvrait. Quelqu'un derrière la trappe, moins cool. Il resta un moment sans rien faire, bras ballant, à se demander quelle genre de personnes pouvaient bien se trouver là-haut à une heure pareille et à se rappeler quelques scènes de films d'horreur incluant des trappes. Ça en faisait un paquet, tout de même. Et les cinéastes et lui-même semblaient êtres unanimes sur ce point : quand on ouvre une trappe, on trouve pas des trucs inoffensifs. Non, non. On trouve des monstres, des cadavres, des saletés de plantes tueuses ou même des poupées démoniaques, mais pas des trucs sympa. Il ne savait plus trop où il avait vu ça, mais il était sûr qu'il l'avait vu. Mais, bon : s'il ne montait pas, il allait devoir faire demi-tour. Or il n'avait pas spécialement envie de faire demi-tour. Ça voudrait dire trouver quoi faire, ou bien encore aller essayer de dormir, et ça ne le tentait pas trop, pour l'instant. Il se trouvait curieusement éveillé malgré l'heure sûrement tardive, et savait qu'il ne trouverait pas le sommeil avant un petit moment. Bientôt il allait dormir le jour et vivre la nuit, et ce serait bien fait pour lui. Mais en attendant il était toujours devant cette trappe, à se demander s'il allait entrer ou non, et ne parvenait pas à se décider.
Ce fut finalement la curiosité qui l'emporta, et il poussa la trappe. Et, songea-t-il en passant par l'ouverture, c'était sans doute ce genre de choix stupide qui avait coûté la vie aux héros de ses films préférés. Il resta un moment dans l'entrée, pas vraiment dedans mais plus tout à fait dehors non plus, et inspira profondément l'air saturé de poussière.
« Qui est là ? »
A peine eut-il entendu la question qu'il dû plaquer une main devant sa bouche, et fut pris d'une brusque quinte de toux. Saleté de poussière, saleté de poussière.
Il se hissa tout à fait dans la pièce, et cligna des yeux pour s'habituer à la pénombre. Puis, se souvenant de la question qu'on lui avait posé, il décida que répondre serait une bonne idée.
« Euh... Moi? »
Non, sans rire? Pourtant, sur le coup, la réponse lui sembla totalement logique, d'une logique presque irréfutable, en vérité. C'était lui, quoi qu'il en soit. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il décida de chercher d'où venait la voix. Son inquiétude était déjà toute envolée, et il en aurait presque oublié l'heure ou l'incongruité de la situation. Il tenta de remettre la voix, féminine, sur un visage connu.
« T.J, je veux dire. Mais je pourrais poser la même question, ajouta-t-il dans un haussement de sourcil, tentant de ne pas inspirer d'un seul coup toute la poussière qui flottait dans l'air. C'est pas une heure pour faire le ménage. Y'en a, de la poussière, ici! »
Ou l'art de faire des remarques utiles.
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Mer 31 Aoû 2011 - 14:23 | |
| { Hey, babe ~ } Selenda ne mit que quelques seconds à recevoir une réponse ô combien appropriée à la situation :
« Euh... Moi ? » Non, le Pape. La jeune femme hésita entre pousser un soupir à fendre l‘âme et plonger son visage dans ses deux mains avec désespoir. Finalement elle ne fit qu’appuyer son front sur son poing en fermant brièvement les yeux avec une expression d’infinie patience. Super. C’est qu’elle avait bien besoin d’une lumière, dans cette pièce sombre et encombrée. Et voilà qu’un charmant jeune homme humain – jeune homme d’après sa voix, humain parce que le pourcentage de chance de trouver autre chose ici n’est pas si élevé que ça – se décidait à venir l’éclairer. Qu’est-ce qu’il foutait là en pleine nuit d’ailleurs, celui-là ? Bien entendu la jeune femme se posa cette question agacée sans songer une seconde qu’elle pouvait aussi s’appliquer à elle-même. De base, l’elfe classait ceux qui se baladaient la nuit dans deux catégories : les sympathiques et les louches. Sympathiques, parce que la vie nocturne témoignait d’une certaine originalité, ou d’une non-appartenance à l’espèce humaine, globalement diurne ; louches, parce que la nuit c’était quand même le meilleur moment pour tramer des trucs pas nets.
« T.J, je veux dire. » Reprit la voix du jeune homme que l’obscurité et l’encombrement dissimulaient toujours à la vue de Selenda. « Mais je pourrais poser la même question. C'est pas une heure pour faire le ménage. Y'en a, de la poussière, ici ! » Tu l’as dit. Le fait que le fameux « T.J » ait soulevé le retour de question qu’elle avait omis quelques instants plus tôt ne contribua pas à améliorer l’humeur déjà peu avenante de notre elfe préférée, qui resta assise sur son bord d’armoire sans daigner bouger quoi que ce soit qui s’apparente à un membre moteur pour aller à la rencontre du jeune homme. Sa voix se fit sarcastique en même temps que le sourire sur ses lèvres.
« Vraiment ? J’aurais jamais cru. Si tu veux, je peux te trouver un balai ~♥ » Adorable, vraiment. Impossible de savoir si c’était la nuit qui rendait son humeur ironique à la demoiselle, où l’arrivée du jeune homme elle-même. En tout cas, Selenda n’était elle-même pas en mesure de savoir ce qu’elle allait faire après. Ca dépendrait sans doute de T.J. De son humeur. Et des éventuels dommages collatéraux. En tout cas, on ne pouvait pas dire que la jeune femme n’était pas curieuse, malgré tout, de découvrir à quel type d’humain elle avait affaire. Parce qu’il y en avait eu pas mal de différents, entre Kyle, Clarence, Ambre et Faust… et elle en passait… parce qu’évidemment, à la liste réduite des humains tolérés s’ajoutait celle des non-humains. Par exemple Kogentaaaa, Kéliaan, Lu…na. Argh. Luna, oui, Luna. Adorable, cette petite. Ca faisait penser à Selenda qu’elle ne risquait pas de rentrer dormer dans sa chambre avant un bon bout de temps. C’était comme si les vapeurs des radis radioactifs lui parvenaient d’ici. Mais bref. Donc, immobile, n’ayant pas l’intention de faciliter la tâche à son adversaire dans ce mini jeu de cache-cache, l’elfe attendit que celui-ci parvienne jusqu’à elle. S’il ne s’étouffait pas avant. Ce qui aurait quand même été assez intéressant à regarder, elle en était convaincue. |
| | | • Closet Case T.J Henskens
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Sam 3 Sep 2011 - 18:25 | |
| Sur le moment, T.J avait trouvé hautement pertinent de dire que c'était 'lui'. On ne sait jamais, l'autre personne aurait pu le connaître, et donc reconnaître sa voix. Puis il s'était rendu compte qu'en fait c'était un peu stupide, et que lui-même n'était pas certain qu'il aurait reconnu quelqu'un juste en l'entendant prononcer deux mots. Il avait donc donné son prénom. Ce qui, là encore, lui avait paru hautement pertinent. Ce n'était pas comme s'il pouvait dire autre chose : il n'allait tout de même décliner l'intégralité de son identité! En plus, ça n'aurait servi à rien. A part que l'inconnue aurait vite compris qu'il était d'un naturel extrêmement bavard, bien sûr. Ce que, à coup sûr, elle n'allait de toute façon pas tarder à comprendre. Se taire était un verbe inconnu du jeune homme, et le seul moyen de le lui apprendre aurait été de le bâillonner. Et encore. Il aurait réussi à marmonner derrière le tissu.
Il resta près de la trappe, à cligner des yeux comme un imbécile. Pas de bruit. Donc personne ne bougeait, donc il avait peut-être imaginé la voix de tout à l'heure. A moins que cette personne ne se soit cachée après qu'il ait parlé? Ou même mieux : peut-être que l'inconnue était partie. Pourquoi, comment, de quel droit, aucune idée. Mais il avait appris que dans ce Pensionnat tout était possible, et appliquait ses nouvelles connaissances dès qu'il en avait l'occasion, en ne s'étonnant plus de rien. Voir quelqu'un voler dans les airs l'aurait amusé, mais rien de plus. Effrayant, dans un sens. Et dire que quelques temps auparavant il ne croyait même pas à l'existence des extra-terrestres...
« Vraiment ? J’aurais jamais cru. Si tu veux, je peux te trouver un balai ~♥ »
La voix le sortit de ses pensées, et un sourire se dessina sur ses lèvres. De un, il ne l'avait pas inventée : il y avait bien quelqu'un dans cette pièce, en cette heure fort matinale. De deux, cette personne avait un sens de la réparti tout à fait remarquable. Il fit un pas en avant, et se rendit compte que le nombre d'objets hétéroclites qui jonchaient le sol allaient rendre son escapade plus compliquée que prévu. Finalement, un balais n'aurait pas été de trop.
Il crut discerner une chaise sur sa droite, et haussa un sourcil perplexe. La lucarne ne dispensait pas beaucoup de lumière, vu l'heure, et il dû plisser les yeux pour être sûr que ce n'était pas autre chose.
« Bah ce serait pas de refus, en fait, répondit-il d'une voix chantante. Il faudrait un balais, des pelles à poussière, deux-trois plumeaux, peut-être même du produit pour les meubles et une trentaine de chiffons. Ou une quarantaine. Voire plus. Ce serait plus simple de trouver une armée de femmes de ménage, mais j'imagine que ça, tu pourras pas trouver? »
Ou bien elle était très forte, et il s'inclinerait sans problème devant elle. Il fit quelques pas hasardeux, et mit le pied sur un..., un truc. Parce qu'il n'y avait pas d'autre mots pour décrire quelque chose qu'il ne voyait que mal et qui avait une drôle de consistance. A part, donc, truc. Il se baissa pour ramasser la chose molle et dégoutante ( parce qu'en général, ce qui est mou est dégoutant ) et l'observa d'un regard circonspect. Ça semblait être une..., une peluche. Quoiqu'abimée, elle aurait certainement pu faire le bonheur de nombreux enfants. Il garda l'ourson dans sa main, et faillit trébucher, se rattrapant de justesse à ce qui devait être une table. Sans raison valable cette fois, mais on ne peut pas avoir de chance à tous les coups. La poussière était désagréable, mais supportable. Heureusement qu'il était pas asthmatique, tiens. Ça aurait bien été sa chance. Il aurait fait une crise, là, et serait mort bêtement dans un grenier mal rangé et rempli de vieilleries.
« C'est fou le nombre de trucs qu'y a ici, poursuivit-il avec un hochement de tête approbateur. A part la poussière, je veux dire. Tiens d'ailleurs, je connais pas ton nom. T'en as un, au moins? Her, t'es pas une sorte de timbrée, non plus? Parce que pour trainer dans un endroit pareil à une heure pareille, hein. »
On est jamais trop sûr. Il existait peut-être des époques ou des mondes qui ne connaissaient pas les noms et les prénoms. Ou tout le monde se serait..., eh bien, pas appelé. C'était franchement difficile à imaginer, mais pas impossible non plus. Quant-à la question concernant l'heure et la possible maladie mentale de son interlocutrice, c'était on ne peut plus logique. D'ailleurs lui-même se considérait comme un malade mental, donc tout allait pour le mieux. Quoi que si elle en était une, elle ne le lui dirait sûrement pas.
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| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Lun 5 Sep 2011 - 18:46 | |
| { Hey, hey, boogyman, come'n take the bad child off… } La jeune femme s’entendit répondre à sa pique, d’une voix allègre et insouciante qui semblait indiquer que son possesseur ne s’était aucunement formalisé de cette dernière. Ce qui à cette heure de la nuit était assez surprenant, selon elle – il lui semblait que les humains étaient toujours plus susceptibles de nuit, mais ce n’était sans doute qu’une impression parce que celui-ci avait l’air remarquablement détendu et de bonne humeur. Un optimiste ? Ou un « jeune fou » pour reprendre une expression un peu vieillotte que Selenda trouvait approprié à la situation. A voir.
« Bah ce serait pas de refus, en fait. Il faudrait un balai, des pelles à poussière, deux-trois plumeaux, peut-être même du produit pour les meubles et une trentaine de chiffons. Ou une quarantaine. Voire plus. Ce serait plus simple de trouver une armée de femmes de ménage, mais j'imagine que ça, tu pourras pas trouver ? » Le sourire de l’elfe perdura sur ses lèvres. Et il avait de l’humour, en plus. L’espace d’un instant, les répliques du jeune homme lui firent penser à celles de Kyle : en fait, le ton, le décalage avec ses propres paroles agressives, et les phrases qu’il formulait lui ressemblaient très clairement. Ce genre de réponse aurait sans doute été de celles que le rouquin aurait été capable de lui sortir. C’était assez amusant, d’autant plus qu’elle ne s’attendait pas à cela. En tout cas, inutile de préciser que Selenda n’était pas montée au grenier avec une armée de produits ménagers derrière elle. Elle n’avait pas même un chiffon à proposer à T.J, pour l’aider s’il tenait vraiment à jouer à nettoyer la salle – ce qui, selon elle, était sans doute une tâche impossible à accomplir. Quant aux femmes de ménage, il ne fallait pas à penser. Conclusion, si l’adorable noctambule désirait jouer les ménagères, il devrait utiliser ses mains. Et Selenda doutait qu’elles soient très utiles sans outils supplémentaires.
« C'est fou le nombre de trucs qu'y a ici. » L’entendit-elle continuer sur un ton entendu, comme si elle n’avait jamais employé son précédent ton cynique en sa présence. « A part la poussière, je veux dire. Tiens d'ailleurs, je connais pas ton nom. T'en as un, au moins ? Her, t'es pas une sorte de timbrée, non plus? Parce que pour trainer dans un endroit pareil à une heure pareille, hein. » Hem, il s’était regardé ? En fait de timbré, si elle l’était, alors il était pas mal non plus. A taper la discute aussi simplement avec une potentielle malade mentale, lui balançant son matricule sans même l’avoir vue, etc. Elle aurait pu être n’importe qui, et surtout n’importe quoi. Ce jeune homme n’était pas très au fait des notions de survie élémentaires ; lesquelles impliquaient déjà de ne pas se rendre dans des endroits reculés, sombres, clos et potentiellement dangereux seul et de nuit. Bon, certes, comme il l’avait fait remarquer elle était pareille. Mais elle, elle avait l’habitude, et puis la pièce était vide lorsqu’elle était arrivée. D’accord, si ça se trouve lui aussi faisait ça souvent, monter au grenier pour s’étouffer parmi les moutons de poussière sans se soucier du potentiel danger que pouvait receler la pièce en pleine nuit ; et puis il n’était pas obligé de savoir qu’elle n’était pas vide, ladite pièce. Sauf s’il était entré en entendant les livres se casser la figure, et dans ce cas-là il était ou stupide, ou maso ou carrément suicidaire. Curieux était un adjectif qui aurait également convenu à son attitude, mais dans le cas présent Selenda l’assimilait à quelque chose entre stupide et maso. Donc, il était venu en passant par la trappe, risquant de se faire arracher la tête par un croquemitaine sans pouvoir faire un geste pour s’enfuir. On n’est pas tous dotés du pouvoir de téléportation. Quoi que, si ça se trouve il avait un don tout aussi pratique. Selenda cessa avec un grognement inaudible de dresser la liste des points communs et des différences possibles entre T.J et elle, arguant avec son propre esprit que l’idée n’était pas de déterminer lequel des deux avait raison de toute manière, et que cette réflexion la menait un peu trop loin pour le bien de ses neurones et de sa rationalité – si elle se mettait à voir des croquemitaines partout, elle était mal partie. A la place, elle relança :
« Selenda. Et question dérangement mental, je vais pas te donner de réponse définitive. Au passage, je te signale que tu te balades toi aussi dans une pièce sombre sans autre intérêt qu’une mortelle capacité asphyxiante à 3h du matin. Alors hein… » Vrai ça, qu’est-ce qu’il faisait là, lui ? Il était allergique au sommeil ou à la lumière du jour ? Promenant son regard dans la pièce, ses yeux habitués à l’obscurité lui permettant de distinguer quelques détails du capharnaüm qui y régnait, l’elfe crut voir bouger une ombre qui appartenait sans doute au jeune homme, ainsi qu’un éclair blanc, ou une couleur claire s’en approchant. |
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Jeu 13 Oct 2011 - 17:08 | |
| {J'ai mis encore plus longtemps que toi, respect! o/ Bouhouuu je suis nulle.ç__ç}
Ce n'est que qu'après avoir fait un pas de plus, la peluche serrée dans sa main gauche, que T.J pensa qu'il aurait peut-être, éventuellement, possiblement, dû rester près de la trappe. Et s'il ne la retrouvait pas, hein? Il n'y avait pas beaucoup de lumière ici, mine de rien, et ce n'était pas son légendaire sens de l'orientation qui allait l'aider. Quitte à dormir ici, il aurait au moins aimé le faire parce qu'il en avait envie, et non parce qu'il ne retrouvait pas la sortie. Ça aurait fait un bon scénario de film, tiens. Le garçon enfermé dans le grenier qui avait réveille la cruelle ogresse qui y dormait. Comme tous les héros de feuilletons étaient assez stupides pour provoquer la terrible entité maléfique qui reposait dans les greniers ou les caves, il n'aurait pas détoné. Son comportement était, finalement, héroïque! Il faut bien s'attirer des ennuis pour avoir la chance de s'en dépêtrer. Il changerait sans doute d'avis quand un objet volerait subitement dans sa direction. Mais ça, c'était une autre histoire.
« Selenda. Et question dérangement mental, je vais pas te donner de réponse définitive. »
Pas de réponse définitive? Mais ça, c'était presque avouer qu'elle avait un problème mental! A moins qu'elle ne veuille lui faire croire qu'elle était folle alors qu'elle ne l'était pas, tout ça dans un but inconnu? Ou alors elle était bien folle, et pensait qu'en ne lui disant pas le contraire il allait penser qu'elle essayait de se faire passer pour folle alors qu'elle ne l'était pas, ce qui revenait à lui faire croire qu'elle était saine d'esprit alors qu'en fait, c'était une véritable psychopathe? En définitive, il ne savait pas si oui ou non la dénommée Selenda était saine d'esprit.
Il se répéta son prénom en boucle tandis qu'elle poursuivait, tentant de le mémoriser sans faire de fautes. Il n'aurait pas aimé qu'on l'appelle autrement que par son prénom, et il y avait peu de chances pour qu'elle apprécie de se faire appeler Seleda, Seleba, Salenda ou Selinda. Hm... C'était Selenda, donc, hein? Quoi que Selinda, ça sonnait familier aussi. Selenda ou Selinda? Très malin, vraiment ; ça lui apprendrait à trop penser à n'importe quoi. La jeune femme conclut par un 'alors hein' qui plongea l'australien dans de non moins profondes réflexions sur le pourquoi de sa propre présence ici. Il posa un pied devant l'autre, bien décidé à trouver où s'était installée son interlocutrice ; si elle continuait de parler, il finirait bien par arriver à la source de la voix. Parler à quelqu'un qu'il ne voyait pas, c'était stressant. Pas cool. Et puis il aimait savoir à qui il avait affaire, et ce n'était pas un nom qui allait combler sa curiosité naissante. Selenda, ça sonnait... quoi, au juste?
Alors il fit comme tout garçon doté de beaucoup de bon sens face à une question insolvable : en faire part à la concernée.
« Sel... enda? Répéta-t-il hasardeusement, espérant avoir répété correctement. C'est un nom bizarre, ça! Et j'ai des milliers de raisons de me promener à trois heures du matin dans une pièce remplie de poussière. En fait... »
...En fait il n'avait strictement aucune idée de ce qu'il faisait là, à part faire passer le temps en attendant d'avoir sommeil. Ce qui était loin d'être gagné, à priori. Il se sentait aussi réveillé qu'en pleine journée, ou qu'après avoir avalé une dizaine de cafés bien serrés les uns à la suite des autres. Ce qui revenait à dire que, le lendemain matin, il allait avoir la tête du type qui a fait la fête toute la nuit et est revenu se coucher vers six heures du matin. Sauf qu'au lieu de faire la fête, il aurait fait le tour du grenier, dans lequel il aurait rencontré une adorable jeune femme possiblement fêlée. Tout un programme.
Il faillit heurter un meuble, et reprit :
« … Je me promenais, et je me suis dit que c'était l'endroit parfait pour s'éclater à trois heures du matin! Tu sais que c'est toujours dans les greniers et les caves qu'on trouve les trucs cool? demanda-t-il en prenant un ton censé être grave et inquiétant. Pour l'instant j'ai trouvé un ours en peluche et une ogresse, c'est déjà bien! »
Parce que oui, Selenda était officiellement devenue une ogresse dans l'imagination de ce pauvre T.J, dont les yeux verts tentaient vainement de distinguer quelque chose d'intéressant. Pourtant, elle n'avait pas une voix d'ogresse : mais passé minuit, les réflexions du jeune homme se retrouvaient diminuées de moitié – ce qui revenait à dire qu'il ne réfléchissait presque plus. Une fille dans un grenier? Une ogresse ou une fée, forcément! Et dans la mesure où elle était méchaaaaante et avait refusé de lui dire si oui ou non elle était cinglée, c'était une ogresse.
« Hmmm, d'ailleurs je- »
Un bruit sourd interrompit sa phrase, et il se retrouva subitement le nez contre le sol couvert de poussière. Il eut le malheur de respirer avant de s'être redressé, et fut pris d'une nouvelle quinte de toux. Il se releva péniblement, et massa son coude endolori. Au moins, ses bras avaient eu la bonne idée d'amortir sa chute. Bénis soient les réflexes humains, quand ils marchaient!
« Je disais donc, reprit-il avec un aplomb admirable, que je me demandais pourquoi tu restes dans ton coin. Tu pourrais m'aider, au moins! Si je me casse un truc, ce sera à cause de toi. A moins que tu te caches dans l'obscuritééé parce que tu es laide? » |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Pouvoir : AHAHAAHAHAH • AEA : The fumée de clope. • Petit(e) ami(e) : Les caleçons emo de Kélian. RP en cours : Checkmate.Messages : 241 Inscrit le : 25/08/2010
| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Dim 23 Oct 2011 - 23:14 | |
| { Promenons-nous dans les bois... } La situation était pour le moins inhabituelle, en fait. C’est lors d’une brève – très brève – pause dans l’incessant babillage du jeune homme que Selenda s’en était rendu compte. Non, franchement. Selenda plus un humain inconnu seuls dans un grenier au beau milieu de la nuit, c’était sensé donner quoi ? Ben un balançage de la personne en question par la fenêtre, voyons ! Ou en l’occurrence, la trappe d’entrée, vu que la seule lucarne de la pièce était légèrement étroite et en outre, fort mal orientée. Mais non, mademoiselle se contentait de rester assise à l’intérieur d’une armoire à écouter l’intrus blablater sans cesse et sa jauge de patience descendre petit à petit. Actuellement, T.J essayait de se souvenir de son prénom. Il pouvait l’oublier, c’était pas bien grave, hein. Au fait, comment ça s’écrivait T.J ? Ca sonnait anglais, est-ce que ça s’écrivait comme la prononciation ? A moins que ce ne soit des initiales ? Et dans ce cas, avec un point ou un tiret ? Questions fondamentales. En l’essence, Selenda n’avait rien à reprocher au pauvre garçon qui avait eu la malchance de venir s’égarer au même endroit qu’elle alors qu’elle pensait être seule. Seulement voilà, c’était un humain, bavard, l’air légèrement porté sur la production de bêtises vocales – il suffisait de se rappeler de son histoire de femmes de ménage – et en général, ce genre de personnes, elle avait tendance à 1) Leur donner la réplique avec une délectable ironie, 2) Leur taper dessus. Leur taper dessus à mi-chemin entre le gentiment et pas gentiment. Enfin bref.
« Sel... enda ? » Balbutiait le potentiel anglais. « C'est un nom bizarre, ça ! – c’est ça aggrave ton cas – Et j'ai des milliers de raisons de me promener à trois heures du matin dans une pièce remplie de poussière. En fait... » En fait ? Selenda aurait été curieuse de savoir quelle ânerie il allait bien pouvoir lui sortir, maintenant. Parce que ce serait une ânerie, sans aucun doute possible. La jeune femme entendit un bruit, comme s’il avait fait un brusque pas de coté pour éviter quelque chose – dommage, ç’aurait été drôle de l’entendre se prendre un meuble – avant que la réponse ne vienne – le moment de réflexion passé :
« … Je me promenais, – à 3h du mat – et je me suis dit que c'était l'endroit parfait pour s'éclater à trois heures du matin ! Tu sais que c'est toujours dans les greniers et les caves qu'on trouve les trucs cool ? – certes, avec le potentiel asphyxiant qui va avec. Ce gars était-il, par le plus grand des hasards, asthmatique ? Sans doute pas – Pour l'instant j'ai trouvé un ours en peluche et une ogresse, c'est déjà bien ! » Minute. Le surnom d’ogresse lui était sans doute adressé – merci pour elle – mais l’ours en peluche ? Sur le moment, la jeune femme ne put même pas accéder à l’idée que T.J aurait tout simplement pu trouver une peluche par terre. Il était tard, disons. Le garçon entreprit de commencer une nouvelle phrase, qui fut brusquement interrompu – causant une certaine satisfaction chez Selenda – par un bruit sourd attestant qu’il s’était purement et simplement cassé la figure sur le sol couvert d’une épaisseur de 30 centimètres de poussière. Joyeux Noël. Si ça se trouve le choc plus l’attaque des particules volatiles allaient le tuer.
« Je disais donc… » Ou pas. La jeune femme l’avait entendu tousser un bon moment, mais il avait fini par réussir à reprendre son souffle – eh bien non, pas asthmatique – et avant qu’elle ait pu formuler l’idée d’aller l’aider à mourir, il avait repris la parole. Coriace le T.J.
« … que je me demandais pourquoi tu restes dans ton coin. – tiens donc, moi aussi – Tu pourrais m'aider, au moins ! Si je me casse un truc, ce sera à cause de toi. – ça, ce serait dommage – A moins que tu te caches dans l'obscuritééé parce que tu es laide ? » Seigneur. Et dire qu’elle croyait que la race humaine était au moins capable de formuler quelques phrases simples sans y introduire de stupidités. Si ça se trouve T.J n’était pas humain. Non, si. En fait, si. Ca prouvait juste à Selenda qu’elle était encore trop gentille dans son évaluation de la race en question. Bon, à part ça, le jeune homme allait découvrir qu’il était relativement idiot de la provoquer quand on était humain, bavard, et qu’on avait une singulière habileté à déblatérer des phrases incitant à la violence par leur coté énervant. Donc, le temps que Selenda se lève, qu’elle cherche des yeux un quelconque ustensile propre à l’utilisation immédiate parmi le bric-à-brac qui s’offrait à sa vue, qu’elle en trouve un et l’empoigne, T.J aurait eu le temps de faire une courte prière, ou du moins de regretter d’avoir mis les pieds au grenier cette nuit-là. Ce qu’il ne fit sans doute pas, n’étant pas au courant de l’irascibilité de la demoiselle. Il fut simplement heureux pour lui que la première chose passant sous la main de ladite demoiselle ne soit pas une lourde lampe en cuivre mais une énorme peluche de lapin à laquelle il manquait une oreille. Peluche qui subit aussitôt le très tragique destin affilié à un superbe vol plané au-dessus du capharnaüm qui séparait Selenda de l’autre pensionnaire, qui la mena à frapper T.J en pleine tête dans le but manifeste de le renvoyer faire plus ample connaissance avec la poussière qui couvrait le parquet. Selenda visait très bien, même dans le noir. Informée de l’heureux succès de son entreprise par un choc sourd – c’était le bruit de la peluche dans la figure ou du jeune homme qui s’écroulait par terre ? – et assez satisfaisant, l’elfe qui faisait actuellement plutôt bien honneur à sa nouvelle réputation d’ogresse se dirigea vers l’origine du bruit et par la même occasion la destination attribuée précédemment au lapin en peluche. Elle contourna une table branlante, une montagne de chaises, deux statues de pierre et arriva finalement à coté du jeune homme sur lequel elle posa un regard passablement agacé, croisant les bras contre sa poitrine. Un lapin géant dans la figure, ça lui suffisait, comme réponse ? |
| | | • Closet Case T.J Henskens
+ Pseudo Hors-RP : Nii' • Age : 31 • Pouvoir : Ses silences t'insultent. • AEA : Lily. Ah, non. Guy. • Petit(e) ami(e) : HUGO. TOUT LE MONDE LE SAIT DE TOUTE FACON. RIGHT. RP en cours : – Just for the hell of itMessages : 162 Inscrit le : 30/01/2011
| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Jeu 3 Nov 2011 - 4:14 | |
| Mourir ici n'était pas dans ses projets, merci bien. Être tué par un monstre, un accident grave ou une agression quelconque, encore, passe... Mais par de la poussière? De la poussière, quoi! Non, ce n'était pas digne de lui. Il préférait mourir noyé, à la limite – et vraiment, il fallait s'y connaître aussi mal que lui en noyade pour dire une ânerie pareille. L'eau, c'était son élément. Pas la poussière. Ni les ogresses. Enfin ; pour l'instant, il craignait plus pour la santé de ses poumons s'il remettait le nez dans la poussière que pour celle de son corps si l'ogresse en question décidait de l'agresser. L'idée qu'il puisse vraiment être enfermé avec une cinglée – bien qu'il l'ait mentionné – ne lui était pas vraiment passé par la tête. A croire qu'il avait oublié où il se trouvait. Le pensionnat était pour lui un grand terrain de jeu, et il ne s'inquiétait que rarement de son intégrité physique. A part quand il tombait lourdement au sol, comme quelques instants auparavant. Mais se faire agresser? Pensez vous! De un, une fille ça ne frappe pas, ça crie. Ou alors ça gifle, dans le pire des scénarios. Ça donne des petits coups de poings? Rien de bien méchant, en tout cas. Alors à moins que ce ne soit vraiment une ogresse, rien à craindre. Tiens, elle était drôlement silencieuse, tout à coup. Est-ce qu'elle était morte, ou bien est-ce qu'el-
Ce fut un glapissement surpris qui sortit bien malgré lui de sa gorge quand un OVNI lui atterrit en pleine tête, lui faisant perdre l'équilibre par la même occasion. Il tenta de se raccrocher à quelque chose pour éviter de tomber – le dernier réflexe du condamné, dirons nous – mais ne réussit qu'à agripper une chaise. Qui, loin de l'aider à rester debout, tomba avec lui. Super. Vraiment. Quelque peu étourdi par cette attaque surprise et le dos endolori par sa chute, il lui fallut quelques secondes pour penser à enlever la chose qui lui était tombée dessus. D'aaaccord. Il s'était officiellement fait agresser par un lapin. Un lapin en peluche. Bon, pour sa défense, ce lapin était très gros et … Et son oreille manquante lui donnait un côté franchement effrayant. Plus ou moins. Hm. Passons. Il posa l'animal estropié à côté de lui et se redressa de façon à se retrouver assis. Sa main droite tâtonna à l'arrière de sa tête à la recherche d'une éventuelle hémorragie crânienne et il constata, non sans soulagement, qu'il était en un seul morceau. Il n'aurait plus manqué qu'il ait le poignet cassé ou quoi que ce soit d'autre d'abimé, tiens! Occupé à tendre ses bras devant lui pour vérifier qu'ils allaient bien, il en oublia presque la présence de Selenda dans la pièce. Il ne put cependant pas l'ignorer plus longtemps puisqu'elle arriva près de lui, pour sa part toujours fièrement assis dans la poussière. Ses yeux verts se relevèrent automatiquement vers la silhouette de l'ogresse. Rien que les bras croisés et l'air agacé, ça lui donnait un air franchement antipathique. Parfait ; au moins, il n'aurait pas à se sentir coupable de lui avoir donné un surnom si aimable.
T.J resta un moment sans rien dire, les sourcils vaguement froncés en signe de réflexion. Passa son regard des pieds de la jeune fille à sa tête, puis de sa tête à ses pieds, pour finalement revenir sur son visage. Elle n'avait pas exactement le physique d'un monstre, d'accord. Mais qu'à cela ne tienne : les plus jolies filles étaient souvent les plus monstrueuses. Il suffisait de voir avec quel aplomb elles pouvaient demander un truc super cher pour en être convaincu. Jolie fille plus sale caractère, ahun : mauvais mélange. Et il en savait quelque chose. Il se redressa dans un mouvement étonnement fluide pour quelqu'un qui venait de se manger le parquet deux fois d'affilé – même si pour la deuxième fois il avait une excuse – et haussa à nouveaux les sourcils. Combien elle mesurait, au juste? Il admettait ne pas être extrêmement grand, mais il avoisinait tout de même de très peu le mètre quatre-vingt ; ce qui n'était pas censé être le cas de ces demoiselles, en théorie. En théorie. Mais quand on jette sans aucune pitié un lapin en peluche sur un être aussi adorable et inoffensif que lui, on est définitivement pas normal.
Quoi qu'il en soit... Il adressa un large sourire à Selenda, et se pencha pour ramasser le lapin en peluche. Qu'il assit à ses pieds, les deux mains sur sa tête cotonneuse.
« Tu as perdu ça, je crois, Miss, lança-t-il d'un ton chantant. Tu as quelque chose contre les lapins? Une expérience traumatisante durant ton enfance? Quelqu'un de ta famille est mort le lundi de Pâques? »
Ou bien elle avait quelque chose contre les adolescents un peu trop bavards qui se promenaient dans les greniers à des heures improbables. A voir. Ce n'est que quand il s'apprêtait à rajouter quelque chose de plus ou moins sympathique que ses yeux accrochèrent un détail chez la demoiselle. Elle avait les oreilles..., pointues? Sexy. Pour un peu il aurait sifflé, mais craignant que ce soit mal interprété – ou que ce soit bien interprété, au choix– il se retint de peu. A la place, un sourire idiot illumina son visage.
S'il avait été un personnage de manga, aucun doute qu'une note de musique se serait échappé de sa tête. Malheureusement pour lui, il faisait parti de ces personnes dont les pensées sont aussi transparentes que prévisibles. En l'occurrence, son sourire en disait aussi long que n'importe quelle parole qui aurait pu sortir de sa bouche.
« Je ferais bien un commentaire, ajouta-t-il en tapant doucement ses index sur la tête de la peluche, mais ça serait pas politiquement correct. » |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Jeu 3 Nov 2011 - 22:55 | |
| { … } …Eh bah non. Raté. Ah tiens, il était là l’ours en peluche, par terre à coté de son camarade humain avachi sur le plancher. L’elfe fixa un moment le jeune homme inerte à terre, bras croisés et regard noir à l’appui, jusqu’à ce que celui-ci se redresse et ôte le lapin – pauvre bête - de son visage afin de s’asseoir à son aise et lever les yeux vers elle. Super. Elle pouvait le fusiller du regard plus à son aise, maintenant. Et puis il se releva – il devait en avoir marre du plancher, non ? - pour lui faire face, et elle dut maîtriser son irrépressible envie de le renvoyer dans la poussière juste pour savoir si ça lui retirerait enfin cet air stupide du visage, se contentant pour évacuer cette pulsion – sage, Selly’ – dieu qu’elle haïssait ce surnom – sage – de faire des aller-retour visuels des pieds à la tête de cet enquiquineur de T.J, parce qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de l’observer en détail. Il est vrai qu’échanger des piques verbales avec quelqu’un dans le noir et lui envoyer une peluche dans la figure, on a vu mieux en matière de rencontre. Rencontre pacifico-amicale, du moins. Mais bref. Le jeune homme sujet de son attention – anglais, australien, américain ou quoi qu’il soit, peu importe – était donc grand, mais elle aussi, alors à sa grande satisfaction elle n’avait pas à tordre la tête en arrière pour le regarder. Voilà qui était l’un des avantages à ne pas être humaine… elle pouvait même regarder les hommes de leur espèce – bon, d’accord, surtout les adolescents et jeunes adultes – sans se sentir immédiatement physiquement désavantagée. Il est vrai que vu sa légendaire confiance en elle, ce genre d’occasions étaient relativement rares, quand bien même ses interlocuteurs faisaient quasiment une tête de plus qu’elle. Enfin. T.J, elle le nota avec surprise, était décoloré. Tiens. Ca devait être la mode chez les jeunes de son époque ? C’était quoi d’ailleurs, le 21ème siècle ? A force elle s’y perdait, pour elle, toutes les périodes de l’histoire humaine finissaient par se ressembler. Ce n’était pas triste, mais terriblement ennuyeux. Il avait des yeux verts, aussi, une jolie couleur, même si avec l’obscurité ainsi que la première impression elle paraissait totalement détestable à la jeune femme. Comme quoi la mauvaise humeur et les emmerdeurs peuvent sans aucun problème balayer toute trace d’objectivité chez un individu, quelles que soient sa race et sa capacité intellectuelle. Si c’est pas triste. Sinon, il avait un look d’ado dégingandé, d’un jeune coq qui fait le beau devant les filles et le malin devant les profs et les copains. Des boucles d’oreilles de jeune, des fringues de jeunes, une dégaine de jeune. Que dire de plus ? Même ses mèches grises devaient faire partie du lot. Ces constatations renfrognèrent un peu plus Selenda alors qu’elle regardait T.J se pencher pour redresser le lapin à ses pieds – ç’aurait été bête de le laisser gésir dans la poussière, non ? – sans décroiser les bras ou manifester un quelconque signe de relâchement.
« Tu as perdu ça, je crois, Miss. - graaaah, même sa voix portait sur ses nerfs, incroyable - Tu as quelque chose contre les lapins ? Une expérience traumatisante durant ton enfance ? Quelqu'un de ta famille est mort le lundi de Pâques ? » … Malgré cette antipathie soudaine à l’égard du jeune homme et de ses blagues, Selenda ressentit quelque chose comme une envie de prier. Pour qu’il fasse exprès de l’agacer, parce que franchement là, si ce n’était pas le cas, alors elle allait pleurer sur l’avenir du monde. Cela dut se voir sur son visage un moment, ce découragement face à tant de… de… bêtise ? Habileté à sortir des répliques improbables ? Manque de plomb dans la cervelle – ah non, ça ça revenait à le traiter d’idiot, ce qu’elle avait déjà fait. Mais mince, elle ne savait même pas comment qualifier ça. Mis à part par un unique adjectif : agaçant. Insupportable, à la limite, chiant, si elle voulait devenir malpolie. Mais tout cela ressemblait fortement à un champ lexical qu’elle allait très vite associer à T.J lui-même. C’en était presque impressionnant. Quoi qu’il en soit, pendant que Selenda le regardait d’un air – presque – désespéré, les bras retombés le long de ses hanches, l’humain avait largement eu le temps de la détailler à son tour. Et ce qu’il vit dut être à son goût, au vu de l’air franchement abruti qui s’étala sur son visage. Ooooh, oui, elle sentait qu’elle allait rapidement se mettre à le traiter de tous les noms, celui-là. Une sorte de pressentiment. En tout cas, dès que ce regard complètement transparent fut repéré par la jeune femme, l’expression de celle-ci s’assombrit de nouveau comme en automatisme, encore plus s’il est possible que la fois précédente. Elle en oublia même de répondre à ses remarques stupides sur les lapins. T.J tapota la tête du pauvre lapin mité, amputé d’une oreille.
« Je ferais bien un commentaire, mais ça serait pas politiquement correct. » Ahh bon tu croiiis ? Une sorte d’éclair passa dans les yeux de Selenda, qui releva lentement les mains pour faire craquer ses phalanges, affichant un sourire délicieux, délicieusement proche du craquage de nerfs. S’il y avait bien une chose, une – bon, certes, elle n’était pas l’incarnation de la patience et du pacifisme mais cela entre tout – qu’elle ne supportait pas, c’était ce genre de regards. Ce genre de pensées qu’elle pouvait presque voir se dessiner sous le crâne à moitié vide de l’hominoïde face à elle. Oh, il aurait pu avoir l’air d’avoir un peu de cervelle, ou au moins l’instinct de survie. Mais non. Mais après tout, à quoi elle s’était attendue ? Les humains étaient tous les mêmes. Pas la peine d’espérer quoi que ce soit de ces créatures. Bon, maintenant elle allait lui faire s’écrouler un tas d’objets hétéroclites sur la tête, histoire de lui montrer son mécontentement. Doucement Selenda, les humains sont fragiles Et j’ai peur que Nii me frappe si tu tues son perso XD. Est-ce qu’elle aurait gagné dans un combat un contre un, à la loyale ? C’était un garçon, mais elle était entraînée, et lui sans doute pas. Alors elle pensait qu’il ne ferait pas le poids. A la limite il pouvait esquiver, sans doute. Mais de toute manière, elle n’avait même pas l’intention d’essayer de le frapper, plutôt de lui envoyer d’autres trucs à la figure… quoique, une droite ça ne faisait de mal à personne de temps en temps. Nonon, calme-toi ma chère. Tu ne vas pas le tuer pour si peu quand même, non ? Tu ne vas pas lui casser quelque chose pour si… peu… non ? … Bon, d’accord. Jouons le jeu. La jeune femme repoussa donc une nouvelle fois ses envies meurtrières pour s’approcher de T.J et poser deux doigts sur sa juglaire, se penchant vers lui avec ce même air prédateur – en colère, le prédateur – à peine dissimulé par un adorable sourire. Sa bouche pouvait mentir, ses yeux non. Et en l’occurrence, si lesdits yeux avaient pu tuer d’un regard, sans doute le décoloré aurait-il déjà été envoyé grignoter les pissenlits par la racine dans le cimetière.
« Dans ce cas tu ferais mieux de le garder pour toi ♥ Tu sais, je pense qu’une armoire sur la tête ça doit être plus douloureux qu’un lapin en peluche, t’en penses quoi ? » L’elfe sourit, découvrant largement des canines pointues. Peut-être aurait-il été préférable que T.J ne réponde rien, en fait. Pour lui ou pour elle ? Parce que selon ce qui sortirait encore de sa bouche, Selenda pourrait en avaler un morceau de sa propre veste ou lui faire manger son ours en peluche. A voir. Désolée, fallait pas m'inspirer (8 xD Avoue t'en as marre de T.J et tu veux t'en débarrasser XD *out* |
| | | • Closet Case T.J Henskens
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Jeu 10 Nov 2011 - 18:55 | |
| {Tu t'excuses quand tu réponds vite et quand tu réponds lentement? Faut savoir!X'D Et c'est pas moi qui veut tuer T.J ; c'est lui qui veut mourir, tout seul, comme un grand 8D}
Il aurait pu se dire qu'elle n'était à priori pas humaine, et qu'en conséquent elle pouvait être dangereuse. Ou bien il aurait pu tenter la diplomatie et le silence pour ne pas l'énerver plus qu'elle ne l'était déjà. Il aurait même pu faire demi-tour en priant pour qu'elle le laisse tranquille, en fait. D'ailleurs à bien y réfléchir, il aurait tout aussi bien pu s'excuser de l'avoir froissée. En somme, il aurait pu avoir à son égard un million de pensées intelligentes qui lui auraient assuré un taux de survie supérieur à zéro. Mais non, il fallait qu'il sourit comme un idiot parce qu'elle avait de jolies oreilles. Pas que ce soit étonnant venant de lui, cela dit. Face à une fille, peu importe laquelle, ses pensées se dirigeaient forcément vers son physique. Or Selenda était grande, plutôt jolie, il n'avait jamais vu de fille avec des oreilles pointues jusque là et, par-dessus le marché, il était très tard. Autant dire que son taux de réflexion était quasiment nul. Inexistant. Zéro, rien, que dalle, nada. Adieu répliques censées et réfléchies, chances de survie et espoirs de s'en sortir sans la moindre égratignure. Il aurait fallu un miracle – ou un choc très violent – pour lui rappeler qu'il n'était pas en train de rêver mais bel et bien présent dans ce grenier, en chair et en os, aussi éveillé qu'il puisse l'être vu l'heure. Et donc que s'il se faisait frapper, il aurait mal. Quand on a vécu toute sa vie dans un endroit plutôt calme, où tout le monde est bien loti, où la criminalité n'est pas plus haute qu'ailleurs et où on peut sortir la nuit sans risquer sa peau, on ne pense pas sérieusement pouvoir se faire agresser. T.J ne pensait pas sérieusement pouvoir se faire agresser. Les seules fois où on l'avait frappé, c'était une simple bagarre de coure de récréation pour une raison stupide comme une parole déplacée ou une trop grande proximité avec la copine d'untel. Rien de bien méchant. Alors que cette fille puisse être dangereuse? Nooon, pensez vous. Elle lui avait simplement jeté une peluche dessus. Pourquoi s'inquiéter? Elle avait l'air de mauvais poil, ça, oui. Mais jamais il n'avait vu une fille en colère casser le bras de quelqu'un. Même si la fille en question avait l'air menaçante et de jolies oreilles pointues - tiens d'ailleurs, elle pouvait être quoi? Elfe, peut-être? Un truc comme ça. En bref, elle ne devait pas être dangereuse. Alors aucune raison de s'en faire! Il tiqua en la voyant faire craquer ses phalanges, et voulut attraper ses mains pour l'empêcher de faire souffrir ses doigts comme ça. Dans un ultime réflexe de survie, il se retint cependant. On ne sait jamais. Peut-être que ça mord, ces bêtes-là. Or si se faire étouffer par une montagne de poussière n'était pas une mort digne de lui, se faire dévorer par une ogresse n'était pas plus dans ses plans. Ça mangeait quoi, tiens, les elfes? C'était pas végétariens? En même temps, les rares fois où il avait entendu parler d'elfes, c'était pour les décrire comme des créatures gracieuses et agiles, plutôt grandes, qui vivaient près de la nature. Et si la jeune fille en face de lui remplissait certains des critères précédemment cités, elle n'était pas habillée de feuillages. Quoi que réflexion faites, ç'aurait paru stupide. L'heure devait affecter ses pauvres neurones.
Quoi queeee, habillée avec des feuilles...
Il ne bougea pas quand elle s'approcha de lui, ni quand elle se pencha vers lui. En fait il ne bougea pas d'un iota, les mains toujours posées sur la peluche, le même sourire niais accroché au visage, et ignora superbement la colère qui brillait dans les yeux de son interlocutrice.
Malgré tout, un long frisson descendit le long de sa colonne vertébrale quand elle posa ses doigts sur sa gorge.
« Dans ce cas tu ferais mieux de le garder pour toi ♥ Tu sais, je pense qu’une armoire sur la tête ça doit être plus douloureux qu’un lapin en peluche, t’en penses quoi ? »
T.J afficha une mine soucieuse, tapotant doucement ses doigts sur la tête du lapin estropié. Une armoire sur la tête, hm? Aucun doute que ça devait faire un mal de chien. Dans le meilleur des cas. L'autre étant une mort instantanée ou pour le moins douloureuse. Ce à quoi il n'aspirait pas. Au moins il aurait fait quelque chose de constructif de sa nuit, pour une fois : il avait éliminé trois façons de mourir qui ne lui plaisaient pas! Étouffé par de la poussière, mangé par une ogresse, écrasé sous une armoire. C'était déjà ça de pris.
« Baaaaaah. Ça doit pas être très agréable, c'est sûr, répondit-il avec un haussement d'épaule dubitatif. Enfin, faut réussir à la soulever, déjà. L'armoire. »
Ses lèvres s'étirèrent à nouveau en un sourire amusé, quoi qu'un brin inquiet à présent. Pas qu'il la pensait capable de soulever une armoire – non mais, sérieusement, qui aurait pu soulever un machin pareil? – mais on ne sait jamais. Ça ressemblait drôlement à une menace, même pour quelqu'un qui n'arrivait pas à rester concentré plus de dix secondes top chrono. Or elle n'avait ab-so-lu-ment aucune raison de vouloir sa mort après si peu de temps seulement! Il lui avait donné un surnom adorable, avait sans doute tapé sur ses nerfs à force de déblatérer et avait même émis l'hypothèse qu'elle était laide – et finalement, c'était quand il lui faisait presque un compliment qu'elle menaçait de le tuer? Le monde était franchement injuste. Non non, vraiment. Ça lui faisait de la peine qu'elle songe à se débarrasser de lui. D'autant plus que T.J était une de ces tâches qui, même après cent lavages, ne s'en allait jamais complètement. Pauvre Selenda. C'était à se demander qui était le plus à plaindre.
«Mais si ça peut t'éviter des efforts inutiles, Selenda, aucune armoire ne peut venir à bout de moi! Surtout que ce serait pas très sympa, répondit-il avec un sourire satisfait. J'ai encore rien dit de mal, pour l'instant.»
A moins que... Le doute s'insinua sur son visage tandis qu'il fronçait les sourcils, comme pour essayer de lire quelque chose sur le visage de la demoiselle.
« Tu lis pas dans les pensées, hein...? » |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Sam 10 Déc 2011 - 1:31 | |
| { … } Le pire avec ce gars, ça devait être ce petit air amusé qu’il avait toujours sur le visage. Pas amusé dans le sens ironique, moqueur ou quoi que ce soit, le genre que Selenda avait le plus l’habitude de croiser et de montrer, aussi. Mais plutôt amusé dans le sens bêta, c’est ce qu’elle aurait dit. Oh, c’était peut-être méchant et un peu exagéré d‘être aussi critique vis-à-vis d’un pauvre jeune homme sans défense qui jusqu’à présent ne lui avait tangiblement rien fait. C’est vrai qu’en rembobinant le film, il y avait peu de chose qu’un observateur extérieur aurait pu reprocher à T.J. Oui mais voilà, il avait mis Selenda sur les nerfs, et on met pas Selenda sur les nerfs. Pas sans en subir les conséquences. Sachant qu’il est relativement facile de taper sur les nerfs de Selenda, surtout quand on a un petit coté emmerdant bien utile dans ce cas de figure, il y avait pas mal de gens qui se prenaient régulièrement lesdites conséquences en pleine tronche. Sans qu’il y ait toujours une raison facilement discernable par les gens en question – pour cela, il aurait fallu suivre parfaitement le fonctionnement Selendien, ce qui n’était pas toujours la chose la plus simple au(x) monde(s). Bon, pour le moment, malgré son apparente envie de découper le décoloré en petits morceaux, l’elfe n’allait sans doute pas lui faire vraiment mal. Pour expliquer la chose simplement, disons que c’est lorsqu’elle fait le plus de bruit que Selenda est la moins dangereuse. T.J, lui, avait l’air dubitatif, mais pas quant à l’idée que l’elfe puisse vouloir sa peau… plutôt par rapport au problème soulevé par l’armoire.
« Baaaaaah. Ça doit pas être très agréable, c'est sûr. Enfin, faut réussir à la soulever, déjà. L'armoire. » Eeeet il continuait à sourire. Elle allait lui faire manger, son sourire ! Certes, son objection n’était pas dépourvue de sens, mais à l’heure actuelle Selenda n’en avait cure, de savoir si porter une armoire était dans ses cordes ou non. Et puis, un meuble, ça se renverse aussi, na. En tout cas, renversé ou soulevée, T.J avait toutes les chances de se la prendre dans la figure, l’armoire. Surtout s’il continuait ainsi à dénigrer l’envie que l’elfe avait de lui envoyer des trucs dans la tête ; d’un coté, ça pouvait être compréhensible, après tout, quelle personne sensée peut bien avoir assez peu de maîtrise d’elle-même pour souhaiter à un parfait inconnu de se retrouver enseveli sous des tonnes d’objets à la fois lourds et hétéroclites quelques minutes à peine après l’avoir rencontre ? Disons simplement qu’il y a parfois, dans la vie, des envies difficilement maîtrisables.
« Mais si ça peut t'éviter des efforts inutiles, Selenda, » Continuait très judicieusement le décoloré, « aucune armoire ne peut venir à bout de moi ! » Mince. Selenda espéra sincèrement qu’il ne disait pas la vérité, l’espace d’un instant, puis songea qu’il était rare de s’entendre appeler si naturellement par son véritable prénom. D’un coté, ça l’énervait un peu aussi. Machinalement, la jeune femme tripota le holster à sa ceinture, se demandant – enfin ! – si elle pouvait réellement blesser le jeune homme juste parce qu’il l’avait agacée. Non pas qu’elle n’en ait pas la capacité physique – du moins le pensait-elle. Seulement, selon un principe un peu abstrait, elle avait pour habitude d’agir en accord avec l’attitude qu’elle était sensée arborer dans le monde où elle se trouvait. Le problème était simplement que… dans le Pensionnat, il n’y avait pas vraiment de règles qui pouvaient lui indiquer la voie à suivre, ou le rôle à emprunter. Ainsi, elle s’était comportée jusqu’à présent le plus spontanément possible, chose qu’elle regrettait d’ailleurs parfois ; seulement, elle ne s’était jamais retrouvée dans une situation où blesser autrui devenait une perspective sérieuse. Bon, il y avait eu Kogenta, mais ça c’était encore différent. Parce que oui, il lui était arrivé, au sens propre, de balancer des gens par les fenêtres lorsqu’elle était agacée ; cela pouvait paraître délirant pour certains… cependant, il existait une infinité de mondes, donc encore plus de façon d’envisager les faits. C’était sans doute pour ça que ses réflexions lui donnaient toujours mal à la tête.
« Surtout que ce serait pas très sympa. J'ai encore rien dit de mal, pour l'instant. » Continuait à déblatérer T.J pendant que son interlocutrice se cassait le crâne à essayer de déterminer s’il était bien judicieux de 1) Lui envoyer un meuble à la figure, 2) Le cogner, tout simplement, ou 3) Lui loger une balle entre les deux yeux. Après un moment de réflexion silencieuse, la jeune femme finit par songer, suivant un raisonnement logique, que la plupart des ados dégingandés qu’elle avait croisés dans le coin semblaient plutôt pacifiques, et que de fait ils ne devaient pas venir d’endroits où on envoie les gens six pieds sous terre pour avoir prononcé une petite parole inappropriée, même si bien innocente. Donc si elle agissait comme une tueuse en série, elle risquait de s’attirer une sale réputation. Ce qui serait relativement ennuyeux, vu que dans ce cas elle aurait à éviter les gens qui lui en voudraient ou auraient peur d’elle, et qu’elle détestait se prendre la tête avec des choses aussi futiles que tenter de ne pas se faire lapider par des humains en colère pendant toutes ses journées. En plus, même si pour elle cela semblait assez paradoxal, un gars comme lui devait avoir un tas d’amis. CQFD. D’une part c’était dommage, d’une autre elle n’allait pas avoir à entamer un nouveau monologue interne pour décider de l’arme du crime – même si l’armoire lui semblait toujours un outil très approprié. La mine pensive qu’elle afficha pendant toute la durée de ce raisonnement dut inquiéter un minimum l’humain qui la regardait toujours en tripotant son lapin en peluche, car il reprit d’un air légèrement soupçonneux :
« Tu lis pas dans les pensées, hein...? » Eh ? La question surprit Selenda, en plus de la sortir brutalement de ses pensées. C’est pourquoi, à son grand dam, elle mit un temps à revenir à la réalité, ce qui se traduisit par le fameux air innocemment étonné et interrogateur qui apparaissait automatiquement sur son visage dans une telle situation. Très mignon, et pas du tout approprié au contexte. … Shit. Dès que la conscience de ce fait parvint à son cerveau, l’elfe s’empressa d’échanger cette expression faciale totalement hors-sujet contre un air plus semblable aux précédents, c’est-à-dire un sourire de requin dans un visage sarcastique, tout en reculant d’un pas et croisant les bras :
« Disons que si c’était le cas, je n’aurais sans doute pas envie de connaître les tiennes, my dear. » La jeune femme aux cheveux aussi blancs que son vis-à-vis fit une pause, comme pour chercher les prochains mots. Puis elle fronça les sourcils un bref instant :
« … quoi que, à ton avis ? » Ceci n’est pas une preuve d’indécision ou de capacité cérébrale inférieure à celle d'un mollusque, non, non, détrompez-vous. Grrrwahf. Ben... ben... c'est vrai en plus ._. puisque c'est comme ça à partir de maintenant je m'excuserai plus jamais quand je serai en retard sur mes rps avec toi 8D *s'enfuit* Et T.J est suicidaire ? =o J'suis sûre qu'il y a plein de gens qui voudront bien faire un geste pour lui ♥ |
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Mar 17 Jan 2012 - 18:17 | |
| Parmi tous les pouvoirs potentiellement dangereux ou agaçant auxquels il pouvait se retrouver confronté, c'était celui-là que T.J craignait le plus. Qu'on lise dans ses pensées. Parce que mince, quand même, ce qui pouvait lui passer par la tête était privé – définitivement, totalement, complètement privé. Qu'on puisse fouiller dans son cerveau... Brrr, non merci. Il n'était pas sûr de pouvoir dire tout ce à quoi il pensait à la minute, mais une chose était sûre : dans le tas, il devait bien y avoir des trucs un minimum personnels. Le genre de trucs qu'il n'avait pas envie qu'on puisse savoir, par exemple. La plupart du temps son cerveau était envahi de pensées parasites et franchement inutiles, d'accord. Mais on ne sait jamais. Puisqu'il n'avait pas honte de grand chose et que son sens de la pudeur était assez, comment dire, restreint, ce qu'il gardait pour lui-même était d'autant plus... Eh bien, personnel. D'où sa soudaine interrogation sur les potentiels pouvoirs psychiques de la demoiselle. Non pas qu'il ait eu des pensées déplacées à son égard, cela dit. A part peut-être cette histoire de feuilles – mais franchement, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat. Enfin, quand même. Peut-être ferait-il mieux d'arrêter de penser à tout et n'importe quoi avant d'avoir eu une quelconque confirmation. Hm. Peut-être. Encore fallait-il y arriver, maintenant, à ne penser à rien. Son attention fut heureusement détournée de ses profonds questionnements par la mine étonnée de Selenda. Qui, quoi que mignonne, lui sembla étrangement hors-propos. Ou mignonnement hors-propos, donc. Est-ce que ça voulait dire qu'il l'avait percée à jour ou que, au contraire, l'idée lui semblait stupide ? Difficile à dire. En tout cas sa question l'avait surprise, en témoigne l'air mignon en question. L'australien aurait bien ajouté un autre 'mignon' mais l'elfe était déjà repassé en mode 'ogresse sarcastique' et ça, ça n'avait définitivement rien d'adorable. Cool, oui. Inquiétant, un peu. Mais mignon, carrément pas.
« Disons que si c’était le cas, je n’aurais sans doute pas envie de connaître les tiennes, my dear. »
Le sourire de T.J se fit un brin inquiet. Oui, ben, ouais. Enfin ce qu'il voulait dire c'est que ses pensées la concernant, non, elle ne voulait sûrement pas les connaître – et puis elles n'étaient pas bien difficile à déchiffrer non plus, son air idiot en avait dit suffisamment long comme ça. Il s'inquiétait plus du fait qu'elle puisse l'espionner sans qu'il en soit informé, à vrai dire. Il ne voulait pas qu'elle surprenne des pensées qui ne la regardaient en aucun cas. Enfin si elle ne voulait pas les connaître, alors tant mieux ! Ça voulait bien dire que pouvoir ou non elle allait laisser son cerveau tranquille, non ? Si. Voilà, problème réglé. A moins bien sûr qu'elle ne dise ça uniquement pour qu'il baisse sa garde. Elle n'avait pas vraiment de raison de vouloir savoir à tout prix ce qui se passait dans sa tête, bien au contraire, mais... Mais. Maintenant que l'idée avait été soulevée, ça n'allait pas cesser de l'importuner
« … quoi que, à ton avis ? »
Le jeune homme haussa des sourcils surpris. Comment ça, quoi que ? Elle ne pouvait pas répondre normalement, avec des oui et des non clairs et définitifs ? Pensez-vous. Sans compter que, à priori, son avis n'allait pas lui être très utile. Il ne savait pas si oui ou non elle lisait dans les pensées et était à peu près certain qu'elle ne voulait pas connaître celles qui la concernait dans tous les cas. Ça, okay. Après tout, elle avait quand même menacé de l'enterrer sous une armoire pour quelque chose qu'il n'avait pas dit – alors imaginez ce qu'elle aurait pu faire s'il avait fait sa remarque à voix haute. Le faire passer à travers le plancher, peut-être. Ou le faire fusionner avec l'armoire. Rien de bien agréable quoi qu'il en soit. Or il avait sa dose de chute et de bleus par jour, merci bien. Ses yeux verts détaillèrent un court instant son interlocutrice avant qu'il ne hausse les épaules d'un geste nonchalant. Son idée tenait toujours ; il n'allait plus penser qu'à des choses stupides et sans cohérence, juste au cas où. Le temps d'être sûr.
« Mes pensées sont toutes très flatteuses, my dear, répondit-il avec un sourire entendu. Je suis sûr que tu serais très contente de savoir ce que je peux penser de toi~ »
Ou pas. Même si à ses yeux ça restait tout de même flatteur ; au moins, il ne se moquait pas intérieurement d'elle. Au contraire. Elle aurait dû être contente, non?
« Ouais, ou en fait non. Tu m'aurais déjà tué si tu pouvais lire dans les pensées de toute façon, ajouta-t-il plus sérieusement – avant de ne retrouver son satané sourire. Dooonc si c'est pas ça, c'est quoi ton super-pouvoir, super-Selenda ? Être super rabat-joie ? »
Elle lui avait quand même jeté un lapin dessus, eh. Si ce n'était pas être rabat-joie, ça, il ne savait pas ce que c'était. A bien y penser, Selenda n'était globalement pas le genre de filles dont il aurait recherché la compagnie. Pas que se faire frapper le dérangeait mais..., non. Elle avait cet espèce de sourire, d'expression indéchiffrable qui le mettait mal à l'aise. Ça l'aurait peut-être moins dérangé venant d'un garçon, remarque. Les filles qu'il côtoyait étaient d'ordinaire plutôt superficielles, drôles ou un peu fêtardes. Il n'avait rien non plus contre les filles plus discrètes et timides et n'avait jamais eu de problème pour s'en faire des amies. Celles qui étaient obsédées par les trucs sérieux, la lecture ou les études, ça allait aussi. Celles qui lui lançaient à peine un regard, du genre 'je crois pas non', c'était déjà autre chose. Et celles comme Selenda, eh bien... T.J n'était pas machiste, très loin de là ; seulement se retrouver en position de faiblesse par rapport à une fille d'une manière ou d'une autre, ça lui plaisait quand même très moyennement. Or jusqu'à preuve du contraire, l'elfe restait une fille. De fait elle n'aurait pas dû le menacer – et plus concrètement, il n'aurait pas dû se sentir menacé. Pour son propre bien et celui de son ego, il allait s'en tenir à ça. Elle aboie, mais elle mord pas. A part le tuer à coup de peluches, elle ne devait pas pouvoir faire grand chose. Voilà. |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Dim 5 Fév 2012 - 23:11 | |
| { Didn't know what to say So I turn and go } Bon, alors, tu penses ou tu penses pas ? Tu raisonnes ou pas ? T’es intelligente, non ? Il paraît. Réveille-toi ma chère, fais quelque chose, prend une décision, c’est juste totalement ennuyeux tout le temps que tu perds là. Selenda se fit la réflexion que T.J semblait perdu dans une intense cogitation intérieure qui devait être assez éprouvante pour ses cellules grises. A moins qu’elle ne fasse une monumentale erreur de jugement, cette réflexion devait porter sur ses récentes inquiétudes, à savoir : diantre, est-ce que la dingo qui me fait face est capable de connaître toutes les choses – variées ou non, à voir - auxquelles je pense ? Selenda aurait bien ajouté un petit « Et si oui, devrais-je commencer à courir ? », mais malheureusement elle doutait de la réalité d’une telle interrogation. Surtout vu le malin plaisir que le jeune homme semblait commencer à prendre à jouer avec ses nerfs. Donc, peu de chances pour qu’il se carapate en courant par crainte de potentielles représailles. Dommage. Un instant, Selenda envisagea l’idée de lui faire croire que la télépathie était bien son pouvoir, puis elle renonça. Par manque de motivation, entre autre. D’ailleurs, se jouer des autres, ça ne la prenait pas très souvent, comme envie, alors elle n’y était que moyennement exercée. Tant pis. Le décoloré avait terminé son débat intérieur. Selenda ignorant totalement sur quoi celui-ci s’était achevé, elle se trouva un poil méfiante. Sans raison apparemment, vu que T.J répondait avec une attitude qui ne différait pas vraiment des précédentes :
« Mes pensées sont toutes très flatteuses, my dear. Je suis sûr que tu serais très contente de savoir ce que je peux penser de toi~ » Ben voyons. Selenda se contenta de grogner en lui lançant un regard noir. Ça, franchement, elle en doutait fort.
« Ouais, ou en fait non. » Corrigea-t-il immédiatement après, comme s’il avait pu lire ses pensées à elle – plus réaliste était une simple dose de bon sens. « Tu m'aurais déjà tué si tu pouvais lire dans les pensées de toute façon. Dooonc si c'est pas ça, c'est quoi ton super-pouvoir, super-Selenda ? Être super rabat-joie ? » L’elfe lança un regard torve à l’incorrigible bavasseur qui se tenait face à elle. Dans le genre excédé. Déjà. Tiens, ça devait être ça, le pouvoir de T.J. Avec un sourire crispé, serrant et desserrant les doigts pour garder son calme – ben oui, elle avait envie de lui crier dessus, chose qu’elle n’avait pas encore tentée et qu’elle n’avait pas l’intention d’essayer vu qu’on était au beau milieu de la nuit et qu’il y a des gens qui dorment, quoi ! Bref.
« Et toi, ton pouvoir, c’est d’être super-épuisant ? Ou d’avoir une super-production de salive pour pouvoir parler autant ? Pff. » Et là, un miracle se produisit – oui, ça arrive. Avec ce simple « Pff », ce petit soupir de rien du tout, Selenda eut l’impression d’évacuer totalement l’envie qu’elle avait de frapper son vis-à-vis. Bon, cela ne voulait pas dire qu’il ne l’agaçait plus, là n’est pas la question, mais si elle resta particulièrement irritée, la violence qu’elle braquait auparavant sur T.J s’étant envolée comme par magie. Ben voyons. La jeune femme laissa échapper un autre grondement de mauvaise humeur, puis enfonça les mains dans ses poches avant de se détourner du jeune homme, un air grognon légèrement blasé prenant sur son visage la place de l’énervement. Relâchement soudain de la tension. Un peu comme si un léger courant d’air avait traversé la pièce alourdie par la poussière et les ans.
« Oh, et puis laisse tomber. Tu as l’intention de camper ici ? Parce que si oui, je vais aller me balader ailleurs, pour te laisser t’amuser en paix. » Sous-entendu : et retrouver un peu de silence. L’elfe se demanda pourquoi elle s’était sentie si irritée au début de la conversation. Après une démonstration logique et irréfutable, elle conclut que c’était certainement à cause de la personnalité du jeune homme, et du fait qu’elle n’ait pas l’habitude de se retrouver confrontée à ce genre d’énergumène. Voilà. Et puis, elle ne voyait pas bien ce que ça aurait pu être d’autre. Retard, retaaaard 8D Désolée ^^" |
| | | • Closet Case T.J Henskens
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Ven 2 Mar 2012 - 0:20 | |
| C'était fou, quand même. Peut-être que pour finir T.J était vraiment devenu maso ; en tout cas il aurait pu se poser de sérieuses questions sur le sujet. Un simple tour de ses relations dans le pensionnat lui aurait confirmé que, oui, il cherchait les embrouilles à longueur de temps. Il devenait ami avec des gens pas forcément fréquentables, taquinait ceux qui allaient à coup sûr lui en mettre une et, comble de l'idiotie, réussissait à ne pas aimer les plus normaux d'entre tous. Beau score. Sachant cela, où comptait-il placer cette chère Selenda ? Il se le demandait. Peut-être un peu partout ; peut-être nulle part. Il avait beau la trouver rabat-joie au possible – et à priori violente et dangereuse, tant qu'à faire – ce n'était pas suffisant pour lui donner envie de partir. Nnnnnon. Au contraire, même : plus elle le regardait comme ça, avec de l'agacement ou peut-être même du mépris ou de la pitié, plus il avait envie de l'ennuyer. Et apparemment, plus il l'ennuyait, plus elle comptait avoir l'air aimable. Magnifique cercle vicieux. Il aurait bien essayé de le briser en arrêtant de faire l'idiot ou en faisant preuve d'un peu de maturité mais, her, il n'avait jamais prétendu être le plus mature des deux. Ou le plus intelligent. De toute façon, pas bien difficile de deviner que ç'aurait été un mensonge. Et puis T.J se complaisait dans son image de beau garçon bruyant et un peu stupide : rester sérieux n'était pas dans ses projet. Quoi que... Elle avait l'air crispée, quand même. Mais l'imbécile qu'il était évinça l'information à peine notée, sans prendre le temps de s'inquiéter. Il s’inquiéterait une fois que le mal serait fait, comme d'habitude.
« Et toi, ton pouvoir, c’est d’être super-épuisant ? Ou d’avoir une super-production de salive pour pouvoir parler autant ? Pff. »
L'australien répondit par un sourire mi-figue mi-raisin. Être super-épuisant aurait pu lui être utile, oui – au moins il n'aurait pas eu à supporter les personnes qu'il n'avait pas envie de voir. La super-production de salive, en revanche, il n'y voyait pas un seul avantage. Ça aurait été... franchement pas pratique. Et il pesait ses mots en disant ça. Quoi qu'il en soit, non, ce n'était pas son pouvoir. Il ne le précisa pas pour autant. Pas comme si elle pensait sérieusement ce qu'elle disait : lui-même n'avait jamais cru que l'elfette puisse avoir un pouvoir du style « super-rabat-joie ». Ça aurait été crédible mais non ; malheureusement pour elle – et pour lui – tout ça n'avait rien à voir avec des capacités quelconques. C'étaient juste leurs caractères. Quelle chance, hein ? Il se trouvait super-chanceux d'être super-épuisant, parfois. Par exemple quand, comme en ce moment, il l'était presque à dessein. Il ne voulait même pas être méchant. Il ne voulait pas non plus lui taper sur les nerfs. Mais il aurait menti en disant que ça ne l'amusait pas, quelque part, de l'entendre grogner. Un de ses mauvais côtés, sûrement.
Remarque, elle avait l'air de s'être calmée. Ce qui était... une bonne chose, à priori ?
« Oh, et puis laisse tomber. Tu as l’intention de camper ici ? Parce que si oui, je vais aller me balader ailleurs, pour te laisser t’amuser en paix. »
Tandis qu'elle parlait, T.J décida que ce pauvre lapin avait bien le droit à un peu de repos. Il l’attrapa sous les pattes avant et, après un rapide tour d'horizon, jeta son dévolu sur une table à sa droite. Il prit bien soin de ne pas remuer trop de poussière en le posant et, une fois l'animal en peluche correctement installé, il se décida à accorder son attention à Selenda. Il avait gagné trois secondes de profondes réflexion grâce à son manège ; tout à fait suffisant pour trouver quoi répondre. En théorie, il aurait dû lui dire qu'il allait partir. Parce que passer sa nuit dans le grenier n'était vraiment, mais alors vraiment pas quelque chose qu'il avait envie de faire. D'un autre côté, la brutale raisonnabilité de Selenda avait réveillé son instinct de contradiction ; de ce point de vue, la laisser vaquer à ses occupations était presque criminel. Donc...
« Camper ? Her, j'ai une chambre pour dormir, fit-il remarquer en croisant ses bras derrière sa tête. Je préfère ça que les vieux meubles et la poussière, Selendaaaa. Pas toi ? »
Il aimait bien son prénom, en fait. Selenda, Selenda, Selendaaa – il avait une sonorité sympa, non ?
« Et tu peux me quitter si tu veux, ajouta-t-il d'un ton exagérément triste. Parce que maintenant que j'ai ton nom et que je connais ta tête, je suis sûr que je pourrais te retrouver plus tard ! Cool, non ? »
Exagérément cool, même. On ne peut plus cool. L'avantage, avec cet endroit, c'était sa taille ; il avait beau être grand, ce château, personne n'en sortait. Donc Selenda non plus. Donc s'il voulait retourner l'ennuyer, il finirait forcément par retomber sur elle à un moment ou à un autre. |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Ven 2 Mar 2012 - 14:36 | |
| { With your ray gun, shoot out the azure sky and the far distance. } Sérieusement, Selenda avait-elle cru que le jeune homme la laisserait s’en tirer à si bon compte ? A ce moment-là, elle n’avait pas encore idée de la ténacité que pouvait appliquer T.J à jouer avec les nerfs des gens s’il en tirait une quelconque satisfaction. En outre, elle ne se doutait pas encore – ou en tout cas, n’en avait pas la certitude – qu’il prenait du plaisir à l’entendre lui aboyer dessus. Après tout, c’était une attitude plutôt autodestructrice, ce qu’il s’évertuait à faire là – l’énerver. Mais où il ne s’en rendait pas compte, ou cela l’amusait. Dans tous les cas, il ne risquait pas de la lâcher de sitôt. D’un autre côté, si elle s’était enfuie immédiatement, ou même si elle s’était téléportée dès la fin de sa phrase, elle aurait été tranquille tout de suite. Mais voilà, d’une part toute idée de fuite devant qui que ce soit et en particulier un être humain ne lui était même pas envisageable, et de plus elle avait l’intention de garder pour elle l’essence de son pouvoir pour le moment ; d’autre part T.J avait réussi à capter son attention en bidouillant elle ne savait quoi avec son lapin en peluche à la périphérie de son champ de vision. Selenda le suivit des yeux ; ah, non, en fait il posait juste la pauvre poupée meurtrie sur une table où elle n’aurait plus à subir d’éventuelles retombées néfastes dues à l’incessant bavardage de l’australien. Malheureusement pour l’elfe, ce dernier mit à profit son vague intérêt pour relancer une conversation qu’elle aurait espérée terminer rapidement, en croisant les mains derrière sa nuque d’un air décontracté.
« Camper ? Her, j'ai une chambre pour dormir. Je préfère ça que les vieux meubles et la poussière, Selendaaaa. Pas toi ? » Selendaaaaa plaignit ses colocataires. Et puis elle se demanda s’il n’y en aurait pas un à soudoyer pour mettre des limaces dans son lit, ou quelque vilaine blague du style. L’attitude du jeune homme semblait la rajeunir dans ses envies de vengeance. L’accent ironique mis sur son nom ne pouvant malgré tout rester sans conséquence, l’elfe lui lança un regard noir en coin, témoignant une fois de plus de l’agacement qu’elle tirait à l’entente de ces trois syllabes formulées par des lèvres désespérément intarissables. Mais elle n’eut guère l’occasion de développer, car leur propriétaire enchaînait sans lui accorder de pause :
« Et tu peux me quitter si tu veux. Parce que maintenant que j'ai ton nom et que je connais ta tête, je suis sûr que je pourrais te retrouver plus tard ! Cool, non ? » Selenda hausse les sourcils : d’une parce que c’est à ce moment-là qu’elle comprit que les jeune homme appréciait visiblement ses réactions à chacun de ses taquineries, et de deux parce qu’elle avait une parade parfaite à son plan soi-disant idéal. Il voulait la pourchasser ? Là, il allait avoir du mal. Et c’était un fait indiscutable, plusieurs autres habitants du Pensionnat pourraient le lui confirmer s’il lui prenait la fantaisie de poser la question. Par exemple, Kogenta et Kyle, auxquels elle faussait régulièrement compagnie au beau milieu d’une phrase. Ou Kélian, qui avait fini par abandonner l’idée de lui échapper lorsqu’elle décidait de l’extraire de la bibliothèque par la force. Ou même Soren, Hans, Clarence ou encore Vinny. La plupart des gens qu’elle connaissait, même sans entrer dans un cercle très privé, avait fini par s’habituer à la mauvais manie qu’elle avait d’à tout moment… Disparaître. L’elfe réapparut dans le dos de sa Némésis toute neuve et lui appliqua sans douceur excessive sa main gantée sur les yeux. Son but n’étant pas de le plonger dans le noir complet, ce fut plus un geste symbolique qu’autre chose, vu qu’elle écartait suffisamment les doigts pour qu’il puisse voir correctement. Dans le même temps, index et majeur joints pour imiter l’objet qu’elle portait à la ceinture, elle fit mine de lui enfoncer un revolver dans le dos. Bang.
« Ça, ça m’étonnerait beaucoup, T-Jaaay ~ Mais on peut jouer à chat si tu veux, ça m’amuserait beaucoup de te voir me courir après dans tout le pensionnat. » Tout en affichant derechef son sourire carnassier, Selenda retira sa main des yeux du jeune homme. « Au fait, « T.J », c’est l’abréviation de quoi ? » La question posée, l’elfe recula d’un pas et fit mine de tirer sur sa cible avec un flingue imaginaire, avant de se volatiliser de nouveau pour réapparaître, confortablement assise sur la table au côté du lapin en peluche. Elle préférait jouer comme ça que se faire seulement ennuyer pendant des heures. La guerre dans un seul sens, c’est pas drôle après tout. |
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Jeu 22 Mar 2012 - 3:52 | |
| Il marquait un point, non ? Impossible de s'échapper d'ici, impossible d'échapper aux autres pensionnaires. Donc impossible de lui échapper à lui. Satisfait de sa réplique, T.J laissa doucement retomber ses bras le long de son corps, un sourire triomphant aux lèvres. Il n'y avait rien qu'elle puisse redire à ça. Il y avait bien le parc, le lac – et même une sorte de truc religieux dans un coin – mais le manoir avait ses limites. S'il tenait vraiment à passer le temps en tapant sur le système de Selenda, il le pouvait. L'australien n'avait peut-être rien d'un psychopathe, mais c'était en revanche un sacré emmerdeur. Volontairement ou pas. Alors si en plus il y mettait du sien, il pouvait vite devenir insupportable – ce que la jeune elfe était sur le point de découvrir, contente ou non. Que ce soit à cause de l'heure, de son humeur ou même de celle de Selenda, peu importe ; mais en tout cas, il avait une irrépressible envie de la faire grincer des dents. Ça semblait plus réalisable que lui arracher un adorable sourire, et vu l'heure faire des efforts était hors de question. Elle n'avait qu'à être mignonne et gentille si elle voulait être tranquille. Et un quart de seconde plus tard, il se retrouva seul. Les yeux écarquillés, l'australien retint un juron. Elle était plus là – carrément plus là. Il regarda bêtement le sol, espérant peut-être y voir un tas de cendres, un trou dans le plancher, n'importe quoi qui puisse expliquer sa disparition ; mais non, rien. Elle s'était volatilisée. Sans un bruit, comme ça. Comme par magie. Bon, d'accord, cet endroit n'avait franchement rien de rationnel. Et ils avaient tous des pouvoirs plus ou moins bizarres. D'ailleurs, certains n'étaient même pas humains. Mais on n'efface pas dix-huit ans de normalité d'un revers de main, et T.J n'avait encore jamais vu quelqu'un sortir de son champ de vision aussi vite. Elle n'avait quand même pas pu partir comme ça, elle était forcément quelque part !
Bien sûr, qu'elle était quelque part. Et il ne tarda pas à savoir où.
Il ne cria pas. Il ne put rien faire contre son sursaut mais, au moins, sa fierté resta intacte. Il était à peu près sûr que n'importe qui dans son cas aurait eu peur, mais il était aussi à peu près sûr que personne ne l'aurait admis. Lui y compris. Il ne comptait pas admettre avoir été effrayé, encore moins si c'était à cause d'une fille. La pression qu'il sentit dans son dos ne le rassura malheureusement pas. Mais, her ? Qu'est-ce qui pouvait lui arriver dans un grenier ? Selenda était peut-être violente et il avait peut-être été agaçant, mais ce n'était définitivement pas un motif de meurtre. Il ne craignait rien, elle ne faisait que s'amuser. Et lui, dans tout ça, avait juste à déstresser et à attendre qu'elle le lâche. Inutile de faire une crise cardiaque pour si peu, il n'allait rien lui arriver. Malgré tout, l'idée qu'elle aurait pu lui pointer une arme à l'arrière du crâne et le tuer avait quelque chose de flippant.
« Ça, ça m’étonnerait beaucoup, T-Jaaay ~ Mais on peut jouer à chat si tu veux, ça m’amuserait beaucoup de te voir me courir après dans tout le pensionnat. »
Non, ne soupire pas – tant qu'à faire, retiens ta respiration. Elle était toujours là, juste derrière lui ; aussi douée soit-elle, impossible qu'elle devine l'expression de son visage. Entendre, en revanche, ça devait être dans ses cordes. Peu importe de quoi il avait l'air tant qu'il n'avait pas l'air soulagé.
« Au fait, « T.J », c’est l’abréviation de quoi ? »
Il attendit une, deux secondes avant de se retourner après qu'elle se soit éloignée. Rencontrer à nouveau le vide lui arracha un froncement de sourcils songeurs. D'aaaaccord. Si elle voulait la jouer comme ça, il n'avait rien contre. Juste le temps qu'il se remette de sa frayeur – pardon, surprise – momentanée et il pourrait lui rendre la monnaie de sa pièce. Enfin, d'abord, la retrouver. Les yeux verts de l'australien exécutèrent un bref tour d'horizon mais, trop rapide, il ne repéra tout d'abord pas sa cible. Il lui fallut presque un tour complet sur lui-même pour en revenir à la table, au lapin. Et, apparemment, à Selenda.
Son malaise fut vite masqué par un sourire, un peu crispé, un peu moqueur, mais il ne pouvait pas faire mieux pour l'instant. Ça ferait l'affaire.
« Très Joli, répondit-il dans un français approximatif. Et j'adooorerais te courir après. Tu devrais pas me sous-estimer, je suis sûr que je finirais par te rattraper. »
Qu'elle disparaisse sans raison ou pas, ça n'y changeait rien. Ça rendait juste les choses un peu plus compliquées. Mais au final, ils étaient toujours dans un endroit clos, à priori pour un très long séjour ; à moins qu'elle ne passe son temps à l'éviter – et il en doutait – il finirait forcément par lui retomber dessus. Il verrait bien.
« C'est sympa, sinon, ton truc. Tu sais, disparaître et bam, revenir plus loin. Ça te sert juste à te promener ou tu peux faire d'autres trucs cool avec ça ? »
T.J posa ses mains sur ses hanches, parfaitement sérieux. C'était bien beau pour éviter les ennuis, mais à part ça ? |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Mar 3 Avr 2012 - 22:14 | |
| { … } Miss girouette, de retour et à votre service. Et dire qu’un instant plus tôt elle avait l’intention de s’en aller. Et que quelques minutes encore avant, l’envie de carboniser T.J sur place lui brûlait dangereusement les doigts. A présent, comme si tout cela n’était jamais arrivé, Selenda ne pouvait pas résister à l’envie de jouer un bon tour au jeune homme décoloré, tout comme elle n’allait pas pouvoir s’empêcher d’entrer dans son jeu de taquineries dans très peu de temps. L’elfe sentit avec délice T.J sursauter quand ses doigts gantés entrèrent en contact avec sa peau. Un petit cri aigu de surprise aurait été apprécié aussi, histoire de pouvoir reprendre l’avantage à la prochaine réplique, mais malheureusement le jeune homme se retint : il n’émit pas le moindre gémissement. Pas plus que la seconde disparition de Selenda ne l’affola. En fait, il se contenta de se retourner pour la chercher des yeux d’un air contrarié, avant de tourner sur lui-même en essayant maladroitement de la repérer dans l’obscurité. Même pas drôle. Souriant d’un air narquois, Selenda croisa les jambes et appuya la joue sur sa main en attendant qu’il se remette de ses émotions. Deux mots français parvinrent à ses oreilles pointues.
« Très Joli. Et j'adooorerais te courir après. Tu devrais pas me sous-estimer, je suis sûr que je finirais par te rattraper. » Selenda esquissa un bref sourire en coin sans daigner répondre à son défi. Qu’importe ce que pouvait lui raconter le jeune homme, elle était intimement persuadée d’être imbattable à cache-cache ou à chat, tant qu’on la laissait user de son pouvoir à sa guise. Et elle ne risquait pas d’en démordre tant que l’Australien n’aurait pas réalisé l’exploit de l’empêcher de s’enfuir.
« C'est sympa, sinon, ton truc. Tu sais, disparaître et bam, revenir plus loin. Ça te sert juste à te promener ou tu peux faire d'autres trucs cool avec ça ? » Haussant les sourcils, l’elfe gratifia T.J d’un regard un tantinet hautain. Comment ça, se promener ? Est-ce qu’il n’avait pas assez de cervelle pour se rendre compte à quel point un tel pouvoir pouvait être avantageux ? Avec un sourire amusé en coin, Selenda croisa les bras pour répondre :
« C’est marrant. Ça permet de ne pas se fatiguer, de ne pas passer par les portes, de s’enfuir sans crainte de poursuite et par-dessus tout… » Une fois de plus, l’elfe disparut, réapparaissant à la gauche du pensionnaire, le temps d’un mot :
« …faire marcher… » Deux mètres en avant.
« …le plus possible… » Au sommet d’une armoire un peu plus à droite.
« …les harceleurs dans ton genre. » Un sourire narquois réapparut sur les lèvres de la jeune femme qui resta à croupetons sur le meuble sans manifester le moindre désir d’en descendre. Elle remua un index avec indulgence en précisant :
« Ainsi que les éviter. Je veux bien prendre les paris sur ta capacité à m’attraper, guy. » Le français était une langue que Selenda ne maîtrisait pas vraiment. En réalité, elle ne connaissait pas beaucoup de langues humaines, ce qui s’expliquait très simplement par l’aversion qu’elle manifestait à l’égard de la race concernée. L’anglais faisait partie de son répertoire, ainsi que plusieurs langues extraterrestres, mais du français elle entendait surtout la compréhension et pas le parler. Donc elle pouvait comprendre les deux mots prononcés par T.J, mais non lui répondre. Raison pour laquelle elle utilisait l’anglais – chose qu’elle faisait régulièrement en présence d’un terrien, il n’y avait qu’à voir la façon dont elle s’était adressée à Kyle dans leurs premiers moments. Quoi qu’il en soit, et quelle que soit la langue utilisée, l’elfe n’avait absolument pas l’intention de se faire marcher sur les pieds, ou même de seulement laisser croire au décoloré qu’il avait l’avantage sur elle. Etre en position de faiblesse, c’était une chose que Selenda détestait, et à laquelle elle remédiait en général bien vite. Même si le fait qu’elle soit de nouveau entrée dans le jeu au lieu de s’enfuir vite fait bien fait était révélateur sur sa position actuelle. Ou pas. |
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Mar 24 Avr 2012 - 19:02 | |
| { Owh Sköll, tu me fais perdre la notion du temps, c'est pour ça que je te réponds en retard 8DD Non en fait j'ai pas d'excuse valable OTL }
Passer d'un endroit à un autre en un clin d’œil, hein... Si c'était son pouvoir – et il admit sans plus y réfléchir que c'était le cas – alors elle n'avait pas de quoi se plaindre, la demoiselle. C'était pratique. Drôlement pratique. Et pas seulement pour faire des choses stupides et des blagues douteuses, non non ; c'était vraiment pratique. Il ne savait ni comment ça marchait ni comment ça s’appelait (à part que ça commençait par télé-quelque chose) mais au moins, le principe ne lui était pas inconnu. Sans compter qu'il n'avait plus à craindre pour ses pensées, puisqu'apparemment elle ne pouvait ni voir ni entendre ce qui se passait dans sa tête. Un bon point pour lui. Il se sentait suffisamment désavantagé comme ça face à elle, merci. Ça n'avait rien d'un sentiment plaisant. Une pointe de jalousie rendit son sourire quasiment amer. Ça lui aurait été utile, de pouvoir bouger sans bouger. Mais tant pis ; si leurs pouvoirs leurs étaient attribués comme dans une loterie, il avait simplement tiré le mauvais numéro. Même si parfois, la concordance pensionnaire/pouvoir était presque trop parfaite pour être due au hasard. Ça devait avoir un rapport avec eux-même. Peut-être, peut-être pas – honnêtement, il s'en fichait. Ça ne lui apprenait rien sur Selenda, de savoir qu'elle pouvait se téléporter. Ah, voilà ! Se téléporter, c'était le terme.
Et ça revenait, donc, à se promener sans bouger.
« C’est marrant. Ça permet de ne pas se fatiguer, de ne pas passer par les portes, de s’enfuir sans crainte de poursuite et par-dessus tout… »
Il l'avait déjà vu. Elle l'avait déjà fait. Il aurait donc dû s'y attendre et pourtant, rien à faire ; la voir se volatiliser le laissait toujours aussi perplexe. Surpris. Un peu décontenancé, aussi. Mais ce n'était rien en comparaison de ce qu'il ressentait quand elle apparaissait de nulle part juste à côté de lui. Parce que c'était irrationnel ? Sûrement. C'était un peu comme apprendre que les monstres sous votre lit existaient bel et bien. Invisibles, oui, mais réels. Il n'en aurait plus dormi. Chaque nouveau pouvoir était un coup de pioche dans ses certitudes, et ça n'était jamais agréable. Si l'une pouvait se téléporter, l'autre pourrait sûrement manipuler le feu. Inutile de préciser qu'il n'avait aucune envie de finir rôti avant d'avoir connu le fin mot de l'histoire.
Un nouveau sursaut vint ponctuer les quelques mots de l'elfe, sans qu'il puisse rien faire pour le réprimer. Et Dieu sait à quel point il haïssait cela. Mais à peine eut-il pivoté pour voir la jeune femme qu'elle n'était déjà plus là. Sa voix résonna de nouveau et il en profita pour se tourner dans la direction d'où elle provenait. Plus là. D'accord. C'était vraiment, très, très, très, agaçant. Quand elle parla de nouveau pour terminer sa phrase, T.J dut passer une main sur ses yeux pour empêcher sa tête de tourner. L'heure et les constants allers-retours de Selenda allaient avoir raison de lui, il pouvait en jurer. Le noir derrière ses paupières était apaisant, lui. Cette courte trêve ne dura malheureusement pas bien longtemps et il laissa tranquillement retomber son bras le long de son corps, rappelé à l'ordre par son équilibre instable et la voix de l'ogresse du grenier.
« Ainsi que les éviter. Je veux bien prendre les paris sur ta capacité à m’attraper, guy. »
Ah ? Eh bien qu'elle prenne les paris ; il avait toute confiance en ses capacités, même si pour l'instant il n'aurait pas juré être capable de retourner dans sa chambre sans trébucher une dizaine de fois. Il jeta un regard amusé à la jeune femme, très confortablement installée sur une sorte d'armoire. Ses yeux verts errèrent ensuite au sol, à la recherche d'un objet quelconque dont il pourrait lui faire cadeau. Il ne pouvait peut-être pas courir à cause de ses jambes, et son pouvoir ne lui serait une fois de plus d'aucune utilité, mais ça ne l'empêcherait pas de l’attraper. Ou, à défaut de l’attraper, de lui prouver qu'il en était capable.
« J'ai rien d'un harceleur, répondit-il en époussetant une poupée en porcelaine craquelée qu'il avait ramassé à ses pieds – quelqu'un avait dû la faire tomber avant eux. Je suis super sympa, au contraire ! T'es vraiment aigrie. Moi qui voulait juste devenir ton ami, duh. »
Quelle mauvaise volonté, hein ! Se téléporter comme ça pour lui faire peur et lui donner mal à la tête, quel manque de tact. Il fut presque surpris de n'avoir été victime d'aucune censure, tant sa dernière phrase respirait la sincérité. Mais, bah... Le jour où il aurait compris comment son pouvoir marcherait, il pourrait sauter partout comme un lièvre. Autrement dit, ce n'était pas près d'arriver.
« Je peux pas te courir après, ce serait trop déloyal, ajouta-t-il avec une mimique déçue. Mais t'inquiètes pas, girl, je trouverais un moyen de t’attraper ! Parce que... »
Sur quoi il lui lança très aimablement la poupée dessus – paix à son âme. A la poupée, bien sûr. Parce qu'il n'était pas sûre que les elfes aient une âme et que, en plus de ça, il ne doutait pas un seul instant que le projectile ne blesserait pas sa cible. C'était bien pour ça qu'il l'avait lancé, d'ailleurs.
« ... Tu peux que fuir, en fait. He~ » |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Ven 27 Avr 2012 - 23:33 | |
| { … } Avec une certaine satisfaction, Selenda remarqua que son petit manège semblait bel et bien donner le tournis au jeune humain. C’était une réaction bien triviale, mais vu qu’elle commençait à s’amuser, elle pouvait bien se le permettre. Enfin, de son côté, T.J n’avait pas l’air si déstabilisé que ça. Ou alors il le cachait bien, car il conservait très naturellement son petit côté, hmmm… « taquin ». Et en outre, il répondait toujours avec beaucoup d’assurance. L’elfe le trouvait toujours aussi imprudent. Non pas qu’elle ait pour l’instant l’intention de lui faire du mal, mais ça aurait pu être le cas. Après tout, il l’avait bien agacée depuis le début de la conversation, et elle avait tenu à lui montrer qu’elle pouvait le cogner si elle en avait envie. Alors imprudent semblait un adjectif correct pour le définir… à moins qu’ « inconscient » ne soit mieux ? Comment dit-on inconscient en anglais, déjà ?
« J'ai rien d'un harceleur. » La voix du jeune homme tira en un clin d’œil Selenda du train express hors-sujet où s’étaient embarquées ses pensées. « Je suis super sympa, au contraire ! T'es vraiment aigrie. Moi qui voulait juste devenir ton ami, duh. » Rhem. Avec une totale mauvaise foi, Selenda croisa bras et jambes et se contenta de lui renvoyer un regard noir, qui se perdit quelque peu dans l’obscurité de la pièce. Bien sûr que non, ce n’était pas elle qui avait râlé en premier et s’était comportée comme une sale bête depuis le début. Non, non. C’était vraiment mal poli, de traiter les inconnus d’aigris comme il le faisait. Franchement, est-ce qu’elle… bon, d’accord, elle avait pas mal grogné. L’avantage avec Selenda, c’est qu’elle ne peut pas longtemps maintenir une franche hypocrisie. Mais bon, d’un autre côté, on ne pouvait pas dire que T.J était vraiment franc non plus, hein. Pour sa part, le « je voulais juste devenir ton ami » la faisait plus grimacer qu’autre chose. Peut-être qu’au début ça avait le cas, qu’en savait-elle, peut-être T.J était-il un bisounours. A présent elle doutait de la véracité d’une telle affirmation. C’est sans doute pour cette raison qu’elle était conjuguée à l’imparfait, d’ailleurs.
« Je peux pas te courir après, ce serait trop déloyal. Mais t'inquiètes pas, girl, je trouverais un moyen de t’attraper ! Parce que... » Inconscient, ça se dit « unconscious » en anglais. Tiens, il avait ramassé un projectile, le fourbe.
« ... Tu peux que fuir, en fait. He~ » Selenda bascula en arrière sur le sommet du meuble et ce qui s’avérait être une poupée de porcelaine abîmée par le temps lui frôla le nez avant d’aller s’écraser sur un quelconque obstacle un peu plus loin, dans un bruit de verre brisé. Les certitudes de T.J avaient triomphé, certes, mais c’était grâce à la célérité de l’elfe, sans quoi il y aurait eu de grandes chances pour qu’elle ait à lui faire manger la chose qu’elle aurait reçu dans la figure. En effet, et malheureusement, il existait une sorte de limite à son pouvoir de téléportation, stipulant entre autre qu’il lui était impossible d’en effectuer trop en un temps très réduit. Dont la valeur exacte était variable, sinon cela n’aurait pas été drôle. Selenda observa un moment de flottement potentiellement chargé de deuil, puis se redressa sans précipitation et lança un regard peu amène à son agresseur.
« … J’ai décidé. Tu n’es tout compte fait pas un harceleur mais une brute sans finesse. Ça t’arrive souvent de balancer des choses à la tête des gens ? Dis-moi qu’est-ce que ça ferait… » La jeune – ou presque – femme – ou presque – sauta de son perchoir et se réceptionna avec légèreté, avant de se pencher en avant vers T.J en tendant un index qui semblait aussi indifférent aux mots prononcés que son visage :
« … si je faisais, là, tout de suite, - son doigt s’abaissa vers le sol pour marquer la proposition - un trou dans le plancher et que je te poussais dedans ? Parce que vu que tu viens de m’attaquer physiquement je suppose que j’ai droit à n’importe quelle forme de réplique ? » Un fin sourire cynique effleura ses lèvres. Jouer à chat dans les règles de l’art, ça n’a rien d’amusant. Question suivant, est-ce qu’un humain pouvait survivre à une chute d’un étage avec élan initial ? Tu vas voir si je ne peux que fuir, my dear. Déshonneur sur toi... 8D (Bon c'pas mon meilleur rp mais fin de vacances oblige xD)
Dernière édition par Selenda le Jeu 17 Mai 2012 - 0:45, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Mer 9 Mai 2012 - 3:40 | |
| La poupée fila dans l'air, passa juste au-dessus du visage de Selenda et alla se briser plus loin dans un bruit aussi délicat que – vu ce qu'il annonçait - funeste. T.J, tout comme son interlocutrice, observa un silence songeur. Pauvre poupée. Mais voilà, c'était la vie ; la mort, la destruction, tout ça en faisait partie. Bon, en l'occurrence, il avait un peu précipité la fin de ce malheureux jouet. Et sans raison valable, en plus. Mais ce n'était qu'un objet, et l'empathie de l'australien se limitait uniquement aux êtres vivants. Dommage pour elle. Et puis personne n'allait pleurer pour un truc cassé et abandonné là depuis Dieu seul sait quand. Où seuls les I savent quand. Vu leur situation, ça revenait plus ou moins au même. Il se demanda, pendant un bref instant, si tous ces objets avaient un jour servi à quelque chose. On ne construit pas un bâtiment avec grenier rempli en bonus juste pour le plaisir de faire tomber les personnes qui oseront s'y aventurer, non ? Peut-être que ces peluches, ces tables et ces pendules avaient été à quelqu'un, un jour – ou au moins entreposées dans une autre pièce. Hmmm. Ça paraissait logique, en fait.
Enfin, tant qu'aucun fantôme ne venait lui casser les phalanges pour le punir, hein...
Un plissement d'yeux plus tard, l'elfe (qui n'avait quant-à-elle rien d'un fantôme) dardait sur lui un regard franchement peu aimable. Surprenant ; après tout, il venait simplement de lui jeter un truc dessus, comme ça, sans prévenir, sans raison. A part celle de tester ses supers réflexes et son super pouvoir, donc – et ça n'était apparemment pas suffisant, comme motif. A se demander ce qu'il lui fallait pour l'apprécier !
« … J’ai décidé. Tu n’es tout compte fait pas un harceleur mais une brute sans finesse. Ça t’arrive souvent de balancer des choses à la tête des gens ? Dis-moi qu’est-ce que ça ferait… »
Selenda sauta prestement devant lui et, dans un vague accès de prudence, il esquissa un pas en arrière. Pas assez grand pour se mettre hors de sa portée – donc franchement inutile – mais ça lui suffit pour se sentir rassuré sans avoir l'air inquiet. Oh, non, il n'avait absolument pas peur d'elle. Ce demi-mensonge lui convint et il en profita pour maintenir un sourire sur son visage. Il n'était pas très sûr qu'elle soit du genre revancharde, mais bizarrement balancer un truc à la tête des gens les mettait rarement de bonne humeur. Étrange mais vrai. Donc, à priori, elle n'allait pas l'enlacer et lui dire qu'ils seraient maintenant amis pour l'éternité. Son index tendu ne lui criait pas 'je t'aime' en tout cas. Quoi qu'il puisse crier, d'ailleurs.
« … si je faisais, là, tout de suite, un trou dans le plancher et que je te poussais dedans ? Parce que vu que tu viens de m’attaquer physiquement je suppose que j’ai droit à n’importe quelle forme de réplique ? »
Euhm.
T.J, qui avait bêtement suivi des yeux le mouvement de doigt de la jeune femme, s'accorda un instant de réflexion pour répondre à sa question. Ses deux questions, même. Une ou deux secondes lui parurent suffisantes. Quoi que ; en relevant le regard sur son sourire, quelque chose lui dit que quelques secondes de plus ne seraient peut-être pas tout à fait inutiles. Juste, ouais. Si elle avait pu lui jeter un lapin dessus, il se pouvait très bien qu'elle décide vraiment de lui faire traverser le plancher. Et peu importe comment il tournait la phrase, ça ne sonnait décidément pas très bien à ses oreilles. Traverser le plancher. Ce serait stupide, de se blesser pour si peu. Ou de mourir pour si peu. Mais Alea Jacta Est, comme on dit. Imbécile un jour imbécile toujours, il ne prit pas le temps de songer aux possibles conséquences que pourrait avoir une parole de trop de son côté. Les heures tardives devaient réveiller en lui des pulsions suicidaires. Allez savoir. La seule chose à laquelle il comptait faire attention, c'était à cette stupide censure automatique. L'activer, non merci.
Alors il baissa de nouveau les yeux par terre, comme pour évaluer une distance, la solidité du sol, n'importe quoi. Ou juste pour regarder par terre.
« Hmmmm. Je me ferais mal, sûrement. Peut-être même que j'en mourrais, répondit-il avec un haussement d'épaule nonchalant, les yeux de nouveau posés sur Selenda. Mais tu vas quand même pas me faire traverser le plancher juste parce que je t'ai jeté un truc dessus, non ? »
Nooon. Il espérait, en tout cas. Au pire, tout le monde meurt un jour. Une vague hésitation dans la voix, toujours ce sourire stupide accroché aux lèvres, il désigna d'un signe de tête l'endroit vers lequel il avait lancé la poupée.
« En plus je te l'aurai pas lancée dessus si je pensais pas que tu pouvais l'éviter. Surtout que c'est toi la brute qui m'a lancé un lapin dessus la première ! T'as failli me tuer, déjà. »
Et quelle cruauté dans ce geste, d'ailleurs. Il en était tombé à la renverse – au sens propre du terme. Quelle gentillesse de sa part d'avoir voulu mettre son équilibre déjà minable à l'épreuve.
N'empêche que. Son sourire s'élargit, signe qu'il allait dire quelque chose de stupide. Ou d'encore plus stupide.
« Mais tu pourrais péter le plancher, carrément ? C'est cooool. T'es un peu comme Godzilla, en fait. » |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Jeu 17 Mai 2012 - 0:42 | |
| { "… to the space right in the middle between us." } Selenda remarqua avec satisfaction que sa proposition avait eu le mérite de faire hésiter l’anglophone. Elle réprima un sourire en le voyant jeter un coup d’œil qu’elle aurait pu qualifier d’inquiet au sol. Malgré toutes ses bravades, l’idée d’être confronté à un être extra-terrestre capable de choses impossibles pour un être humain normalement constitué semblait le troubler quand même quelque peu. Selenda avait déjà remarqué ce genre de choses chez lui humains ; la différence étant que, d’habitude, ils rejetaient en bloc toute possibilité qu’une elfe puisse se tenir devant eux. Pour ceux qui venaient de la Terre, après le XXème siècle, en tout cas. Quoi qu’il en soit, T.J semblait prendre ses menaces au sérieux désormais. Voilà qui était bien plus confortable pour Selenda, qui détestait par-dessus tout être sous-estimée. Peut-être même qu’elle était un peu surestimée au contraire, pour le coup. Vu l’assurance avec laquelle elle avait fait sa déclaration, cela pouvait ne pas être évident, mais en réalité l’elfe était à ce moment précis incapable de faire seule un trou conséquent dans un plancher solide. En règle générale, elle aurait pu ; hors de ce fichu pensionnat qui annulait ses pouvoirs. Parce que bien que plus ou moins « surhumaine » - selon ses propres critères, « sous-humain » était une notion inexistante – elle ne disposait pas des attributs physiques suffisants pour accomplir ce genre de tours de force sans l’aide d’une quelconque magie. Laquelle, normalement, n’était censée être qu’une exploitation particulière des différentes forces naturelles déjà existante, mais s’égarer sur les détails techniques ne ferait qu’embrouiller la situation ; la seule chose à savoir c’est qu’ici, tout revenait, inévitablement, aux muscles. Qu’elle possédait, mais pas en quantité suffisante. Eh oui, c’est ça ou du bodybuilding, ce qui ne la tentait à vrai dire que très moyennement. Bref. Donc Selenda était bien incapable de mettre sa menace à exécution. A mains nues cela dit. Raison pour laquelle T.J n’avait tout de même pas tout à fait tort de se méfier. Malgré tout, il ne pouvait pas s’empêcher de blablater.
« Hmmmm. Je me ferais mal, sûrement. – ouais, sûrement en effet - Peut-être même que j'en mourrais – ça aussi, c’est possible. Mais tu vas quand même pas me faire traverser le plancher juste parce que je t'ai jeté un truc dessus, non ? » Sobrement, Selenda se contenta de hausser un sourcil dubitatif. A son avis ?
« En plus je te l'aurai pas lancée dessus si je pensais pas que tu pouvais l'éviter. Surtout que c'est toi la brute qui m'a lancé un lapin dessus la première ! T'as failli me tuer, déjà. » Avec un lapin dans la figure ? A moins d’être incroyablement fragile au niveau cardiaque, ou avoir la chair fragile comme du verre – et encore – elle ne voyait pas comment son magnifique lancer d’intronisation aurait pu faire grand-mal à T.J. Au mieux lui aurait-il remis les idées en ordre. Cela n’avait visiblement pas été le cas, puisque cette tête d’andouille afficha un immense sourire-banane avant de lui balancer une nouvelle débilité – selon l’angle duquel on regarde la chose - à la figure :
« Mais tu pourrais péter le plancher, carrément ? C'est cooool. T'es un peu comme Godzilla, en fait. » Les sourcils de Selenda faillirent disparaître sous ses mèches blanches. Apparemment cet humain n’avait aucun mal à lui faire exprimer encore et encore des expressions pareillement exagérées ; vu le niveau de – stupidité, irrationalité, franche imprudence ? – de ses phrases, elle trouvait néanmoins cela compréhensible. Autant dire que c’était franchement agaçant Pour le coup, la comparaison à Godzilla ne lui plaisait que très peu. Mais elle ne s’énerva pas, ne lui fit même pas le plaisir de lui asséner un coup sur la tête. Non, elle fit mieux. Après l’avoir gratifié d’un regard bien noir, elle se redressa et fit volte-face comme si de rien n’était – si ce n’est l’aura menaçante qu’elle ne pouvait s’empêcher d’émettre, se dirigeant d’un pas souple vers un monticule d’objets abandonnés ; elle saisit un lourd pot de fleurs à deux mains, revint près de sa Némésis, lui adressa un regard dédaigneux et… prouva qu’il n’y avait pas que les muscles dans la vie. En lâchant d’un bloc la masse de terre cuite sur le plancher moisi à ses pieds. L’elfe écouta le craquement sonore qui résulta de la chute avec une satisfaction non dissimulée. Le pot de fleurs fit les frais de son mécontentement en traversant purement et simplement le bois fragilisé par les siècles et en allant éclater en mille morceaux un étage plus bas sans plus de discrétion, dans le cadre d’une malheureuse rencontre avec le sol. Ceci fait, elle prit bien soin de ne plus bouger d’un pouce, au cas où le choc aurait fragilisé le plancher. En effet, s’il y avait actuellement un gros trou dans lequel c’étaient effondrées des lattes de bois entières entre T.J et elle, cela ne voulait pas dire que l’impact n’avait pas fissuré celles qui l’entouraient. Et dans ce cas, se déplacer allait devenir risqué. En attendant, tant que l’un des deux n’avait pas l’idée stupide de s’approcher du vide ou de perdre l’équilibre, ils devraient pouvoir rester individuellement en vie. Dommage, d’un côté. Changeant de sujet d’intérêt comme un papillon de fleur, Selenda se pencha légèrement au-dessus du vide pour admirer son œuvre. Ça, c’était un sacré trou. Chouette. En plus, plus personne ne devait plus dormir maintenant, au dernier étage. Pensez-vous, avez ces énergumènes qui s’amusent à se jeter des trucs lourds pour tenter de démolir le manoir, comment se reposer ? Il y avait franchement de l’abus. Mais bon, de toute manière, tel qu’on connaissait la bête, le plancher serait dans une forme olympique le lendemain. Fastoche. |
| | | • Closet Case T.J Henskens
+ Pseudo Hors-RP : Nii' • Age : 31 • Pouvoir : Ses silences t'insultent. • AEA : Lily. Ah, non. Guy. • Petit(e) ami(e) : HUGO. TOUT LE MONDE LE SAIT DE TOUTE FACON. RIGHT. RP en cours : – Just for the hell of itMessages : 162 Inscrit le : 30/01/2011
| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Mar 22 Mai 2012 - 16:12 | |
| Bon, d'accord. Le regard noir, il l'avait mérité. Être comparé à un monstre quelconque ne plaisait que rarement – d'autant plus qu'il l'avait déjà qualifiée d'ogresse quelques minutes plus tôt. Mais n'empêche que. Elle aurait dû prendre ça comme un éloge de sa force, au lieu de le fusiller du regard ! Pourquoi toujours tout prendre comme une insulte ? Godzilla était fort, pour ce qu'il en savait. Il aurait aussi pu la comparer à un taureau. Ou à un requin. Enfin, bref. Peu importe le parallèle utilisé, ça n'aurait à priori pas changé grand chose. Sans compter que l'australien, soit complètement inconscient soit définitivement stupide, ne regretta pas à un seul instant ses paroles. L'agacer était amusant, non ? A cette heure-ci, de toute façon, n'importe quoi l'aurait été. Il observa la jeune femme s'éloigner sans rien dire, curieux. T.J avait beau vivre au jour le jour, sans se poser de questions, cela ne l'empêchait pas d'être intrigué. La seule différence avec quelqu'un d'un peu plus précautionneux était que lui ne jugea pas utile de chercher ce qu'elle pouvait bien être en train de faire. Il se contenta de constater en clignant des yeux comme un imbécile. Ah, elle venait de saisir un... truc. Un pot de fleur ? Un de ces machins bien lourds qui lui aurait fait un mal de chien si c'était tombé sur son pied. Il en grimaça presque. Souvenirs douloureux à part, que comptait-elle faire avec un pot de fleur ? Ce n'était ni l'heure ni le moment pour faire du jardinage. Inutile d'être une flèche pour comprendre que les intentions de l'elfe étaient peu louables.
Quand elle revint près de lui, il faillit reculer. Par précaution. Qui sait si elle n'allait pas lui jeter ce truc à la figure ? Seulement, ses réflexes étant ce qu'ils étaient, bouger ou pas n'aurait rien changé. Au mieux, il pourrait la dissuader. Ça s'arrêtait là. Mais non. Pensez vous ; Selenda était une ogresse et avait la force de Godzilla, mais ce n'était pas une meurtrière. Pas pour l'instant, en tout cas. Le pot de fleur qu'elle tenait allait bien heurter quelque chose, oui. Mais pas sa tête. Ça, il le comprit seulement après qu'elle lui ait lancé un regard peu amène. Un peu tard, mais tant pis. Le plancher craqua sans plus de cérémonie tandis que le pot de fleur, quelques mètres plus bas, s'écrasait violemment contre le plancher du dernier étage. Putain. Les yeux agrandis par la surprise – et la peur – T.J ne trouva rien de mieux à faire que de reculer, mettre le plus de distance entre lui et ce trou, s'éloigner du danger. Un pas en arrière et le bruit des lattes suffirent à le dissuader d'aller plus loin. Il n'était pas très lourd mais on ne sait jamais. Maintenant que le plancher était cassé, un mouvement trop brusque risquait de faire pencher ces maudites lattes dans le mauvais sens ; inutile de préciser qu'il n'avait aucune envie de rejoindre les débris à l'étage du dessous. Il s'immobilisa, yeux grands ouverts. Incrédule.
Elle venait de péter le plancher. Il avait remis sa capacité à le faire en question, okay, mais il ne se souvenait pas lui avoir demandé de mettre en pratique.
Elle était. Complètement. Barge.
Après le mouvement naturel de recul, son deuxième réflexe fut de jurer. Ce qui, dans le cas de T.J, se traduisit par une suite de silences. Et c'était tellement frustrant, de ne pas pouvoir s'exprimer, qu'il faillit en taper du pied par terre. Faillit. Heureusement pour lui, son cerveau lui rappela juste à temps que le plancher n'était plus tout à fait fiable. Et Selenda, en face, observait le vide. Satisfaite. Parce que, bien sûr, il y avait matière à être fière de soi. Pour le coup, il en avait perdu tout sens de l'humour – même son sourire n'avait pas résisté à l'impact. Il était incrédule. Il hallucinait. Ni plus ni moins. Elle venait de jeter un truc dans le plancher, comme ça, de faire un gros trou dedans, comme ça. Et voilà tout. Qu'elle veuille le tuer, il pouvait comprendre (à peu près, au moins) mais il aurait pu y avoir quelqu'un, en dessous ! Il ne savait pas dans quelle pièce ou couloir avait pu tomber les débris. Et vu l'heure, la plupart des pensionnaires devaient être dans leurs chambres. Ça n'y changeait rien.
Bras légèrement écartés pour être sûr de ne pas perdre bêtement l'équilibre, T.J lança un regard effaré à la jeune femme. Ou malade mentale. Au choix.
« T'es... complètement dingue ! s'exclama-t-il en baissant les yeux sur l'inquiétante absence de plancher entre eux. T'aurais -- me tuer ! -----, et si y'avait quelqu'un en ------- ? Sérieeeux... » Une nouvelle série de silences suivit. « Ça va pas -- faire un ---- pareil, c'est... »
Ridicule. Il n'arrivait plus à dire quoi que ce soit. Il inspira profondément, histoire de se calmer. S'il se calmait, ça devrait passer. Paniquer ne servirait qu'à affoler son pouvoir déjà inutile et lui faire perdre l'équilibre. Seulement il y avait le vide, juste en face de lui. Le vide qui l'empêchait définitivement de se sentir à l'aise. Il n'avait jamais eu peur des hauteurs. De la mort, en revanche, si. Ses yeux verts quittèrent le sol pour fixer de nouveau Selenda. Question cassage d'ambiance, elle avait fait fort. Il ne trouvait plus ça amusant du tout.
« J’espère que ça va se réparer, lâcha-t-il d'une voix inquiète, sourcils froncés. J'aimerais pas que quelqu'un vienne ici et tombe. T'as dû réveiller tout le monde en plus. »
Ou presque. Certains avaient le sommeil lourd. Il tenta un mouvement vers l'arrière, mais le bruit ne lui disait définitivement rien qui vaille. S'il partait rapidement, il ne craindrait sûrement rien mais... Là encore, il ne pouvait pas en être certain. Dans le doute, la peur gagnait la bataille. Il ne bougerait pas. Même si rester près du vide face à quelqu'un qui peut potentiellement se téléporter n'importe où ne lui plaisait pas vraiment.
« T'es. Complètement. Dingue. Selenda, répéta-t-il en tâchant d'éviter de regarder le vide. Sérieux, c'était une blague, t'étais pas obligée de vraiment le casser ! » |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Sam 26 Mai 2012 - 1:11 | |
| { … } Contemplant son œuvre avec un intérêt pensif, Selenda s’interrogeait sur le temps que le Pensionnat mettrait à faire disparaître son superbe trou. La grosse bâtisse avait au moins cet avantage qu’il y était possible de détruire murs et plafonds tout à sa guise, sans craindre le moindre courant d’air en conséquence. Même une énorme brèche dans un mur porteur était colmaté le jour suivant, effacée comme par le coup de gomme d’un peintre insatisfait – et elle était bien placée pour le savoir, elle avait déjà essayé. Enfin, pas elle à proprement parler, mais c’était tout comme. Quoi qu’il en soit, elle aurait bien aimé savoir qui se chargeait de ce sale boulot. Parce qu’il fallait bien qu’il y ait quelqu’un qui mette en œuvre les réparations. A moins que le Pensionnat, qu’on savait déjà plus ou moins magique en lui-même, n’ait une capacité de régénération illimitée ? Tout en réfléchissant, la jeune femme se redressa et posa une main sur sa bouche, les yeux toujours accrochés au plancher inexistant depuis peu. Elle serait bien restée ici pour voir ça, tiens. Est-ce qu’il était possible d’assister aux phénomènes qui ne se produisaient généralement qu’en l’absence des pensionnaires ? Elle se doutait que les I ne désiraient pas se faire remarquer, mais si elle se planquait ? Ou même si elle s’asseyait à l’étage du dessous ? Elle était vraiment curieuse de connaître la manière dont ce trou allait se reboucher, en fait. Chacun ses obsessions. Selenda faisait une fixation sur les portes et la démolition ; cela aurait aussi pu être sur le cèleri et la moquette, hein. Mais rester en contemplation devant une moquette et une porte, il y a une différence, quand même. Bref. Ajoutons de plus que le pouvoir de régénération attendu n’était peut-être même pas illimité. Est-ce que les I les laisseraient sortir si le Pensionnat s’écroulait ? Ou est-ce qu’ils seraient plus rapides à la reconstruction qu’elle dans son travail de démolition ? L’idée valait…
« T'es... complètement dingue ! » Le cri de T.J la tira fort heureusement d’une réflexion qui s’annonçait déjà fort longue et riche en détours. Merci T.J.
« T'aurais -- me tuer ! -----, et si y'avait quelqu'un en ------- ? Sérieeeux... » Silence. Selenda observait le jeune homme d’un air détaché en attendant patiemment qu’il se remette de ses émotions - c'est vous dire à quel point son affolement semblait la perturber. En même temps vu l'échafaudage de reproches et éventualités qu'il s'était mis à déblatérer en flot continu, elle ne voyait pas bien quoi répondre à part peut-être un "Y avait personne." classique et bien placé. L'elfe battit des cils d’un air à la fois innocent – pour une raison inconnue, d’ailleurs – et interloqué. Le fait de ne pas arriver à aligner trois mots pouvait témoigner d’un choc émotionnel particulièrement violent, certes. Mais malgré toute l’allégresse qu’elle tirait de la disparition de son sourire et de son agaçante insouciance, l’elfe doutait qu’un simple trou dans un plancher pourri suffise à retirer tous ses mots à T.J. Fusse-t-il, en effet, aussi catastrophé que le laissait entendre la tête qu’il faisait en cet instant précis. Et qui, d’ailleurs, était assez agréable à contempler. Ou alors, peut-être qu’elle était encore plus éloignée de la réalité humaine du XXème siècle que ce qu’elle avait imaginé. Diantre, que c’était triste.
« Ça va pas -- faire un ---- pareil, c'est... » Compatissante, Selenda hocha la tête comme pour acquiescer à ces phrases dont elle ne recevait que la moitié des mots. « Continue, c’est bien, tu vas y arriver », semblait dire le sourire coincé au coin de ses lèvres, qui devait être parfaitement et incroyablement agaçant. Tant pis, il l’avait mérité. Même si d’autre part, elle ne se souvenait pas bien pourquoi. Tant pis. Si Selenda ne s’interrogea pas plus que nécessaire sur le soudain semi-mutisme de T.J, ce n’était pas à cause d’une quelconque soudaine omniscience ; plutôt d’un manque d’intérêt sans doute lié à l’heure. Quoi qu’on en dise, la nuit n’était pas propice à la torture de neurones déjà bien malmenés dans la journée. En l’occurrence, c’était drôle et permettait de rendre la monnaie de sa pièce à T.J, donc pas besoin d’explication. En même temps, si la jeune femme avait réfléchi à la question, elle n’aurait sans doute pas mis longtemps à comprendre. A moins d’être complètement attardée, bien sûr. Cependant elle espérait que ce ne soit pas encore son cas. S’il vous plaît.
« J’espère que ça va se réparer. J'aimerais pas que quelqu'un vienne ici et tombe. T'as dû réveiller tout le monde en plus. » Le pire était que cela avait vraiment l’air de le préoccuper. Selenda haussa les sourcils en constatant à quel point son sens de ce qui était envisageable ou non différait de celui de T.J. Il n’avait pas réellement cru qu’elle ferait ce trou. C’était logique, sinon il ne l’aurait pas provoquée ; réaction typique de l’humain évolué. Dans une société pacifique, la violence gratuite en direct choque d’autant plus qu’elle semble invraisemblable à l’observateur ou la victime. Selenda, elle, n’avait pas de problème avec cela. Ce qu’elle disait, elle le faisait. Généralement. Mais lorsque cela concernait casser des choses – ou des gens – elle n’avait pas trop de problème ; elle était née quelque part où cela n’était pas inenvisageable, et de fait n’avait jamais adhéré à ce qu’elle considérait comme une forme de lâcheté ou d’hypocrisie. Bien qu’il ne s’agisse sans doute que d’un effet de masse. Elle ne savait pas vraiment et n’avait pas l’intention de chercher. Quoi qu’il en soit, s’il espérait de la clémence et de la délicatesse de sa part, monsieur « très joli » se fourvoyait douloureusement.
« T'es. Complètement. Dingue. Selenda. Sérieux, c'était une blague, t'étais pas obligée de vraiment le casser ! » Exactement le type de réaction qu’elle analysait il y a quelques secondes. Est-ce qu’elle était dingue ? Envisageable. Ou alors simplement porteuse d’un mode de fonctionnement et de pensée différent. Est-ce que ça suffisait comme justification ? Non, malgré quelques ratés de temps à autre, Selenda ne s’estimait pas encore au seuil de la folie – selon une récente étude, d’allieurs. Surtout face à ce genre d’actions qui pour elle n’étaient que pertinentes. Après tout, il l’avait presque défiée, non ?
La jeune femme s’accroupit à côté du gouffre – gouffre, carrément ! C’était juste un gros trou, quoi ! En ce qui concernait le plancher, rien à faire. Après tout, comme précédemment mentionné, il ne souffrirait pas bien longtemps. Pour les gens qui dormaient jadis, tant pis, ce n’étaient pas ses affaires. Avec un peu de chance Heather se serait réveillée en sursaut. Et par rapport à ceux qui risquaient de tomber… ben ils avaient qu’à faire attention à où ils mettaient les pieds, tiens.
« Quel est le pourcentage de chance pour que soit Heather, soit Antoine, soit les deux, soient somnambules et aient la mauvaise idée de monter au grenier ? » Dit-t-elle tout bas, plus pour elle-même que pour la communauté qui pour le moment se limitait à l’australien. Et au passage, l'idée de pousser Kélian là-dedans n'était pas non plus déplaisante. Mais bon, c’était tout de même une question fort intéressante, puisque la perspective de voir l’un de ses deux plus grands amis se casser la figure dans ce trou représentait l’équivalent de l'illumination d'une journée entière. Déjà que voir Heather trébucher, rater sa coiffure ou louper une marche s’apparentait au summum du bonheur alors… Un sourire à la fois pensif et machiavélique effleura les lèvres de l’elfe qui plongea les mains dans ses poches et se releva, sans quitter la béance des yeux. Elle se balança lentement d’avant en arrière.
« Ils s’en remettront. Le sol comme les résidents. La vie comporte toutes sortes de risques. » Elle releva les yeux vers T.J et le gratifia d’un sourire particulièrement Selendesque, puis écarta les bras d’un air suffisant. « Fais attention à ne pas tomber. Ou alors, si tu as des tendances suicidaires, je suis prête dans mon incommensurable bonté à te donner un bon coup de main ~ » Ou coup de pied aux fesses, ça marchait aussi. |
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| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Ven 1 Juin 2012 - 22:36 | |
| { Hoooy~ J'arrive pas à RP en ce moment, duh. }
Ça craint, ça craint. Ça craint carrément.
T.J passa sa main dans ses cheveux, nerveux. Ce genre de réactions n'allait l'amener nulle part, inutile de paniquer. C'était juste un trou. Dans le plancher. Personne n'avait crié, donc personne n'avait dû se manger de latte. Jusque là, il n'était pas lui-même tombé. Tout allait bien. Il y avait juste un trou dans le plancher. Et le trou allait être réparé, ça ne faisait aucun doute – alors pourquoi s'en faire ? Si le Pensionnat ne se réparait pas par lui-même, il y aurait bien quelqu'un avec un pouvoir un peu utile pour colmater la brèche. Sûrement. Vu le nombre de pensionnaires, ça aurait été la mort que personne ne puisse rien faire. Pas besoin de s'inquiéter. Ça l'avait surpris, voilà tout. Rien de plus normal. Dommage que cœur et raison ne fassent pas une bonne équipe. Ça l'aurait arrangé que son cœur se calme sur commande. On ne pense jamais assez au manque de coopération entre les deux. Il observa la jeune femme quand elle se baissa, trop peu rassuré lui-même pour vouloir bouger. Il allait encore attendre un peu avant de reculer, hein. Juste le temps d'être sûr que ça n'allait pas craquer sous ses baskets. Son regard ne put s'empêcher de descendre sur le vide et il faillit bien se pincer pour vérifier qu'il ne rêvait pas. Et quoi que, admettons le, rêver de ce genre de choses aurait sérieusement mis le doute quant-à sa santé mentale, ça aurait eu le mérite de mettre sa santé – physique, cette fois – à l'abri. Quitte à choisir, il préférait être un type légèrement bizarre mais en bonne santé qu'un génie paralysé. Chacun sa vision des choses. Ne pas pouvoir bouger comme il l'entendait l'agaçait suffisamment comme ça pour qu'il souhaite se casser un truc en plus. Non merci, il passait volontiers son tour.
A Selenda, tiens. Il l'écouta d'une oreille distraite, concentré sur ses pieds, et enregistra vaguement qu'elle avait cité Heather. Et... un autre prénom. Peu importe. Sûrement des pensionnaires qu'elle tenait à faire tomber là-dedans. Sympa. La seule Heather qu'il connaissait n'était à priori pas somnambule, heureusement. Pas à un seul instant il ne songea qu'il put s'agir de la même personne. Parce que c'était un prénom qu'il jugeait assez commun et que, pour l'instant, sa priorité restait ce fichu trou. Et donc Selenda, par extension.
Elle avait presque l'air contente d'elle ou il rêvait, là ?
Peut-être qu'elle avait juste une idée en tête ; ce sourire n'était pas franchement explicite. Son mouvement de balancier, en revanche, capta sa pleine et entière attention.
« Ils s’en remettront. Le sol comme les résidents. La vie comporte toutes sortes de risques. »
Oh, pour sûr ; avec des personnes comme elle, la vie en comportait effectivement tout un tas. Comme si cet endroit n'arrivait pas à être suffisamment dangereux tout seul, hm.
« Fais attention à ne pas tomber. Ou alors, si tu as des tendances suicidaires, je suis prête dans mon incommensurable bonté à te donner un bon coup de main ~ »
A ces mots, les yeux verts de T.J s'agrandirent. Jusque là c'était elle qui lançait les regards noirs et lui qui souriait : que maintenant ce soit l'inverse l'inverse lui plaisait assez peu. Il s'efforça donc de sourire à son tour, partagé entre l'envie de lui rétorquer n'importe quoi de stupide et celle de reculer prudemment en lui assurant qu'il avait compris et lui ficherait la paix. La deuxième semblait plus censée. Donc la première avait sa préférence. Évidemment. Sa surprise n'était pas encore tout à fait passée, mais il ferait avec. Et dire que tout ce temps, un de ses amis aurait pu le prendre au sérieux quand il faisait l'idiot. Ça faisait réfléchir, mine de rien. Qui sait ce qui serait arrivé si son meilleur ami l'avait pris au mot et s'était vraiment débarrassé de sa sœur, hein ? La catastrophe. Réfléchir avant de parler devenait de plus en plus nécessaire avec le temps.
C'était aussi trop compliqué et très ennuyeux. Dommage.
« J'ai aucune tendance suicidaire en ce moment, dit-il en esquissant un pas prudent en arrière. J'ai même super envie de vivre, au contraire. Donc non merci ? »
Il lui aurait bien dit d'aller y pousser quelqu'un d'autre, mais il n'était plus sûr de la pertinence d'une telle remarque. Il aurait été bien ennuyé si elle avait effectivement été cherché quelqu'un d'autre à faire dégringoler par là. 'Si elle a fait ça, elle peut faire autre chose' : ce pot de fleur avait changé la donne. Elle était capable de le faire, oui. Elle l'avait fait. Tester ses limites, ce serait pour un autre jour. Quand il aurait enfilé une armure, par exemple.
« Mais si toi t'en as, hein... » Il poussa un bref soupir et retrouva un sourire plus convaincant. « Tu sais, tu devrais essayer de démolir la porte d'entrée. Non ? Ça pourrait marcher. Je veux dire, avec ta force de... Bah, de toi. »
Puisqu'apparemment elle n'aimait pas Godzilla. Aussi cool et fort soit-il.
« Ou te télé-truc de l'autre côté. Au lieu de t'amuser à traumatiser le sol, comme ça. Si personne casse tout, fit-il remarquer avec un air censément sérieux, c'est pas pour rien. »
La vie simple qu'ils menaient ici, les habitudes et les autres pensionnaires lui avaient presque fait oublier où il se trouvait en réalité. Qu'il était coincé. Qu'il y avait n'importe qui, ici. N'importe quoi. Et que parmi les adolescents ou jeunes adultes qui arpentaient ces couloirs, certains ne devaient rien avoir de pacifique. Il avait oublié. S'il avait un jour réalisé. A force, il s'était presque cru chez lui. Grave erreur.
« Enfin je crois. Donc tu devrais te trouver un hobby plus tranquille, Selenda ~ A part me pousser dans le trou, si possible. » |
| | | (lol t'as pas du feu ?) Selenda
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Pouvoir : AHAHAAHAHAH • AEA : The fumée de clope. • Petit(e) ami(e) : Les caleçons emo de Kélian. RP en cours : Checkmate.Messages : 241 Inscrit le : 25/08/2010
| Sujet: Re: Touche pas à la Porte ! [T.J Henskens] Lun 18 Juin 2012 - 21:26 | |
| l avait l’air d’avoir du mal à s’en remettre, décidément. Selenda redécouvrait la variabilité des réactions possibles selon les individus. Passionnant, vraiment. Le jeune homme tenta de reprendre son assurance première malgré le choc qu’il venait d’endurer, faisant néanmoins un pas en arrière pour s’écarter du trou. Qui ne l’intéressait visiblement pas autant qu’il intéressait l’elfe. Laquelle observait patiemment son interlocuteur se débattre pour reprendre contenance en se demandant si c’était elle qui était trop brutale, si c’était lui qui était trop timoré ou si leur divergence de point de vue ne venait effectivement que de leur différence de culture. Passionnant, vraiment. Bon, et si on arrêtait de réfléchir, maintenant ? « J'ai aucune tendance suicidaire en ce moment. J'ai même super envie de vivre, au contraire. Donc non merci ? » Déclina T.J avec un sourire crispé. Sourire que Selenda lui rendit, un tantinet narquois malgré tout. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il accepte sa proposition. Ce qui l’étonnait surtout, c’était que le jeune homme avait l’air de la craindre maintenant. Non, pas une terreur folle, mais une certaine méfiance qui tranchait sur sa légèreté en début de conversation… Mine de rien, Selenda ne s’était pas attendue à cela. En fait, c’était certainement dans l’ordre des choses, en prenant en compte ce fameux décalage de point du vue ; mais néanmoins, ce si brusque changement d’attitude surprenait l’elfe. La décontenançait un peu même, si ça se trouve. « Mais si toi t'en as, hein... » Continuait T.J en reprenant une intonation plus fidèle à ce qu’il lui avait déjà montré de sa personnalité, « Tu sais, tu devrais essayer de démolir la porte d'entrée. Non ? Ça pourrait marcher. Je veux dire, avec ta force de... Bah, de toi. » Il marqua une pause avant de reprendre, sans laisser à son interlocutrice le temps d’ouvrir la bouche : « Ou te télé-truc de l'autre côté. Au lieu de t'amuser à traumatiser le sol, comme ça. Si personne casse tout, c'est pas pour rien. » L’elfe laissa échapper un petit rire indulgent. « Crois-moi, si cette porte pouvait être détruite à coups de pots de fleurs, ou si je pouvais me téléporter dehors, nous ne serions pas là à discuter devant ce superbe trou. » Ce qui, vu la tête qu’il tirait, aurait certainement bien arrangé T.J. Dommage pour lui. Dommage pour tout le monde d’ailleurs. Selenda avait la certitude que ses paroles étaient vraies : quoiqu’en disent les apparences, elle ne possédait pas une force si supérieure à celle des humains. Faire un trou dans le plancher avec un pot si lourd, n’importe qui aurait pu le faire avec un peu de bonne volonté – enfin, du moins le supposait-elle. Mais pour ne faire qu’enfoncer la porte du hall, quand bien même elle n’aurait pas été close par un sortilège, il aurait fallu bien plus de force brute qu’elle n’en possédait à l’heure actuelle. « Enfin je crois. » Continuait malgré tout le décoloré. « Donc tu devrais te trouver un hobby plus tranquille, Selenda ~ A part me pousser dans le trou, si possible. » La jeune femme haussa les épaules. Bien sûr qu’il ne désirait pas dégringoler à l’étage du dessous. D’ailleurs, telle n’était pas son intention, s’il était nécessaire de le préciser. Elle sourit vaguement, ne pouvant empêcher son regard de dériver encore et encore vers ce trou qu’elle avait fait. Un trou, ça ressemble à une porte. Une fois qu’on a sauté dedans, impossible de savoir où l’on va atterrir ; un passage, une brèche, une béance vers l’inconnu. On connait la chute, mais après il y a quoi ? On se sent aspiré comme Alice chutant dans les entrailles de la terre. On peut finir mort ou estropié. On peut ressortir ailleurs. Impossible d’en être sûr. Selenda aimait les portes pour cela. Elle pouvait supposer qu’il en était de même pour les vides. Et que c’était pour cela que la pointe de ses bottes hésitait ainsi au bord de l’abîme. Elle ne pouvait pas nier qu’elle avait envie de sauter, aussi autodestructeur cet acte fut-il. Un mince sourire étira les commissures de ses lèvres. « Bon. Pour moi c’est net, alors. » Lança-t-elle dans le vide, s’adressant néanmoins à T.J. « Tu vas rester au bord de ce trou sans rien faire longtemps ? » Relevant les yeux, elle les planta dans les iris verts du jeune homme. Comme souvent, elle ne savait pas bien ce qu’elle attendait, mais cela n’avait pas d’importance pour elle ; et ses intentions n’en étaient que plus indéchiffrables. « Arrivé à ce point, tu recules ou tu sautes, non ? » Le sourire de la jeune femme s’agrandit et elle sortit une main de sa poche pour désigner le trou d’un geste circulaire. |
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