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| ~ I Just Want To Be A Cigarette [Frangine] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: ~ I Just Want To Be A Cigarette [Frangine] Lun 9 Juil 2012 - 0:26 | |
| _____________Just For Humans ~ Votre roi vous invite à la fête. << Mon seul problème, c'est que je ne peux pas m'aider moi-même. >> C'est facile de dire que la curiosité est un vilain défaut ; si vous ne voulez rien savoir. Et si vous ne voulez rien savoir ; c'est que vous êtes bornés. Et si vous êtes bornés ; c'est que vous êtes cons. Et quand on est con, on est con. Le pauvre petit narrateur que je suis vient de vous apprendre quelque chose, n'est-ce pas ? Parfait. Quoi qu'il en soit, n'ayez crainte pour tout ce qui concerne notre petit Erwan. Sa soif du pouvoir et du savoir est le mal qui le ronge depuis maintenant des années et qui ne cesse de le corrompre au fil du temps. A chaque seconde qui passe, le jeune homme s'enlise un peu plus dans son vice. Vice qui finira par le détruire, soyons clairs. Mais cela ne semble pas déranger le jeune roi, au contraire. Il fait tout pour se pousser au delà de ses limites et tester les réserves de son corps. Savoir que son esprit est malade le fait sourire. Savoir qu'il est détestable le fait rire. Savoir qu'il est un manipulateur est son plus grand plaisir. Et aimer l'humanité est ce qui le fait vivre. Sans elle, je ne sais pas ce qu'Erwan serait devenu aujourd'hui. Sans cette tentation à laquelle il ne peut résister. Sûrement un être meilleur... Ou peut-être n'aurait-il tout simplement pas vécu ? C'est vrai... Voilà une bonne question : A quoi cela sert-il d'exister si ce que vous chérissez plus que votre propre personne n'est pas ? C'est le genre de question que se pose le jeune homme. Il semble venir d'un autre monde. Un monde beaucoup plus complexe que le notre, où tout n'est que questions sans réponses et où les petits plaisirs et malheurs quotidiens n'existent pas. Un monde à part. Un monde inaccessible pour de simples êtres humains. Pour faire plus simple : le monde d'Erwan. Avez-vous déjà essayé d'y entrer ? Bien sûre que non, votre curiosité n'est pas assez forte pour ça. Quoi que, personnellement je doute qu'il laisse quelqu'un y pénétrer, qui que ce soit. A moins que le jeune homme trouve une personne telle que lui. Une personne qui est tombée folle amoureuse du monde entier... Honnêtement, je doute qu'une personne pareille existe. Il faut être fou pour aimer quelque chose au point de s'oublier soi-même. Comment peut-on s'oublier ? Et comment aimer si l'on ne sait pas s'aimer ? Oui, Erwan est fou. Mais il est unique. Et attractif, c'est un fait. Ce qui est différent est effrayant, mais à la fois si fascinant... A moins, bien évidemment, que vous ne soyez bornés et cons. Là, je ne peux rien pour vous et le jeune homme non plus. D'ailleurs, il ne s'intéressa même pas à vous. Il ne vous regardera pas non plus. Cela ne sert à rien de vouloir exister dans son regard si vous n'avez pas... Ce petit quelque chose. Ce petit plus qui vous est bien propre. Ce qui vous rend si unique dans votre genre. Bref, ce qui vous différencie. Si vous ne l'avez pas, tant pis pour vous. Si vous êtes dans ce cas -que vous l'admettiez, ou pas- surtout ne faites pas l'erreur que beaucoup ont tendance à commettre : en aucun cas ne cherchez alors à vous fabriquer une image ; à vous créer un certain style. C'est le type de comportement qui provoque le courroux du garçon et qu'il repère immédiatement. La terre entière se mettra alors à vous persécuter ; vous ne comprendrez rien. Il n'y a rien à comprendre, ce n'est que le roi qui vous remet à votre place et ses propos n'ont en aucuns cas intérêts à être démentis. Quand le roi parle, le peuple se tait, écoute et obéis. Le seul dieu vivant qu'on acclame. << - Et qu'est-ce qu'on doit faire ? - M'écouter et vous taire. ♥ >> Erwan ne se considère même pas comme un roi, mais comme un symbole. Une image que l'on vénère et à laquelle l'on voue des cultes plutôt étranges. Cela ne lui semble absolument pas bizarre d'affirmer que des êtres humains de l'autre bout du monde entameraient des pèlerinages juste pour pouvoir le rencontrer. Non, il n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il est juste ce qu'il est ; c'est-à-dire : irrévocablement cinglé. Il lui est même déjà arrivé de dire qu'il était plusieurs âmes réunies dans un seul corps... Mais ne rentrons pas dans de l'occulte ! C'est effrayant et j'en ai des frissons dans le dos. Parfois, même le maître du monde ressent des besoins primaires. Des envies malsaines qui le rabaissent au même niveau que ses sujets. Il y a certains points où tous les êtres humains se retrouvent à la même échelle. Tous réduit au même point. Notamment en ce qui concerne la nicotine. La pire souffrance que peut ressentir un homme quand il est dans l'incapacité de la combler. Voilà ce qu'il se produit alors : le fumeur maniacodépressif devient complètement dingue et son comportement se transforme en absurdité monumentale. Vous voulez savoir ce que cela fait, d'avoir une irrépressible envie de fumer ? Alors que, pour une quelconque raison, vous en êtes incapable ? Attachez-bien vos ceintures et gardez les bras à l'intérieur du manège s'il vous plait. Trois, deux, un, c'est partit ! Et souriez tant que vous le pouvez. Non je ne suis pas fou, juste en manque de cigarette !- Ça y est, t'as redouté ce moment pendant toute ta journée. Maintenant il est là. Tu n'sais pas quoi faire. Tu te dis que ça va passer alors tu l'ignores. Que tu vas finir par oublier. Alors tu rigoles, tu t'occupes. Mais quoi que tu fasses, ce p*tain de geste nerveux revient toujours. Tu t'demandes comment ça se fait que tu puisses être autant accroc à ce truc. T'insulte le monde entier pour avoir commencé à fumer, alors que tout ce que tu veux c'est tirer une bonne taff. Tu passes ta main dans tes cheveux. Tu te frottes les mains. Tu regardes autours de toi. Tu sais que t'as un briquet mais le paquet est vide. Tu t'dis que t'as plus de fric parce que t'as tout dépensé pour acheter ton précédent paquet. Tu t'demandes combien de temps encore tu pourras tenir. Tu te repasses la main dans les cheveux. Tu t'dis que doit bien y avoir quelqu'un qui a une clope quelque part. Mais là t'as les nerfs parce que tu devras en rendre une après et ça te fais chier de devoir en donner. Tu préfères garder tes clopes pour toi. Tu soupires. Tu commences à faire n'importe quoi avec tes mains. Tes cheveux ne ressemblent plus à rien. Tu sens tes doigts qui ont l'odeur de la clope. Là tu deviens fou. Si tu fumes pas dans les cinq minutes qui suivent tu sais pas c'que tu vas devenir. Limite c'est la fin du monde pour toi. Tu commences à t'exciter. Tu remballes les gens, alors que d'habitude t'es en mode open. Mais là faut pas te causer. Tu soupires. Fumer. Tu t'écris un truc pourri sur ta main. Fumer. T'arrêtes pas de gigoter. Fumer. Tu te mords la lèvre. Fumer. Tu te passes tes mains dans le visage. Fumer. Mais là tu rages parce que t'as ressenti cette fu*ckeuse d'odeur de clope. Fumer. Tu sens ton cœur qui s'accélère. FUMER ! C'en ai trop. T'interroges toutes les personnes que tu trouves avec un air suppliant et une drôle de voix. Le premier qui te passe une clope tu le vénères. Et finalement. Ton dieu. Ton sauveur. Enfin, tu fumes. Et tu redeviens sociable. -C'est exactement par cette phase que venait de passer Erwan. Avant de se souvenir que deux paquets trainaient toujours dans les poches intérieures de sa veste. Un fumeur sans foi ni loi. Le jeune homme avait alors cherché un endroit tranquille pour satisfaire son irrépressible besoin de nicotine. Un endroit où il aurait pu se poser et profiter de sa cigarette en toute tranquillité. Ses pieds l'avaient alors menés ici. A l'infirmerie. Lieu plutôt incongru pour y répandre l'odeur du tabac. Mais après tout, pourquoi pas. Erwan trouvait cet endroit plutôt confortable. Les lits étaient agréables en tout cas. Bah quoi ? Le confort c'est important. Certes, il régnait une atmosphère plutôt étrange dans cette pièce... Mais bon. Elle était déserte, il y avait des lits, le garçon voulait fumer, alors... Pourquoi chipoter davantage ? Erwan ne se gêna pas et s'installa sur l'un des matelas destinés aux malades -il l'est après tout- sans aucunes gênes. Il ne prit même pas la peine de retirer ses chaussures (abîmer des draps si propres faisait presque mal au cœur). Surtout qu'une vue magnifique s'offrait à lui, le parc. Absorbé dans la contemplation du parc, Erwan s'alluma sa cigarette d'un geste assuré et rendu automatique par l'habitude. Il tassa juste un peu son coussin et se dandina pour trouver sa position, clope au bec. A le voir ainsi, couché sur le lit en train de tirer une bouffée de fumée, le garçon ressemblait presque à un mannequin. Il semblait pauser pour des photos. Après tout, c'est peut-être ce qu'il faisait... Il arborait une espèce de T-shirt col en V bleu foncée qui garde une certaine classe, un jean noir agrémenté d'une ceinture et de chaussures blanches. Classe, mais décontracté. Simple, mais efficace. Les muscles du jeune homme se relâchaient au fur et à mesure que la nicotine revenait dans son sang et que la fumée abîmait ses poumons. Il passa sa main derrière sa tête et ferma les yeux. C'était parfait. Un pur moment de merveille et de grâce entre le fumeur et sa cigarette. Quand Naka, le compagnon à quatre pattes d'Erwan surgi de l'entrebâillement de la porte et sauta sur son ventre. Le garçon grogna et planta son regard dans celui de son chat pour daigner écouter ce que l'animal avait à lui dire. Tiens... Apparemment quelqu'un d'autre se dirigeait par ici. Bientôt, le jeune homme ne sera plus seul. Adieu moment privilégié petite cigarette. ..
Dernière édition par Erwan Kaiss le Dim 18 Nov 2012 - 16:17, édité 1 fois |
| | | ☆ Because Alice was a whore Alea Miller
+ Pseudo Hors-RP : Loeva • Age : 29 • Pouvoir : Hocus Pocus • AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire. • Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre. RP en cours :
- Des camélias[...] (Helen Machiaviel)
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| Sujet: Re: ~ I Just Want To Be A Cigarette [Frangine] Ven 13 Juil 2012 - 11:40 | |
| Cheshire. Ce chat est une peste, une vraie calamité. Depuis peu, mon cher Aea de chat avait la délicate attention de m’offrir des cadeaux : des souris, des oiseaux, des marmottes et moult autres petites créatures que je n’aurais su nommer et qui provenaient probablement d’autres univers ayant entrée en contact avec le manoir – il faut croire que tous ont droit à leur lot de nostalgie : leurs vermines natales -.De son statut d’Aea, Cheshire devrait, en théorie, avoir la capacité de communiquer de façon rationnelle, avec moi. Alors soit il est quelque peu retardé et manque ainsi lamentablement à sa tâche, soit il était un vrai ‘’troll’’ et se payait bien ma gueule depuis mon arrivée - qui date déjà d’au moine un an -. Pour en revenir au problème des petits cadeaux : j’avais d’abord essayer la manière diplomatique et essayer de lui parler calmement comme je l’aurais fait avec un gamin ‘’ Cheshire, c’est gentil, mais pas dans mon lit ‘’ ou encore ‘’ Cheshire….Voyons, c’est plein de microbes, c’est sale, allez, montre les moi, mais ne les laissent pas dans le dortoir…’’ , mais malgré l’éclaire de compréhension et d’amusement que je détectais dans ses yeux, il continuait d’en attraper et de me les offrir fièrement, directement au lit – charmant, tout bonnement charmant-. Alors j’en conclu que j’allais devoir utiliser la manière plus traductionnel, c'est-à-dire celle utilisée par Monsieur/Madame tout le monde lorsqu’ils en venaient à dresser leurs chats : des bruits de journaux qui claques, des tapes sur le museau et plus extrême encore : un vaporisateur d’eau.Bien qu’il répondait à mes punitions comme n’importe quel chat au moment où je les lui infligeais, à long terme, sa mauvaise habitude demeurait, pis encore, s’aggravait. Il y avait aussi cette lueur d’amusement éternel, ce pseudosourire félin que je lui trouvais – ou peut-etre l’imaginais-je? - lorsque je me réveillais en sursaut sous la caresse incongrue d’une quelconque petite bête morte- ou mourante- qui m’inquiétais vaguement et qui me faisant repêcher vers l’option où il se payait tout bonnement ma tête. Il n’en porterait que mieux son nom : Cheshire. Je l’avais nommé ainsi, car à mon arrivée, j’avais tout de suite comparé le manoir au pays des merveilles et m’étais imaginée telle une Alice égarée et curieuse. Avec le temps, c’était en ‘’Aliss’’ plutôt qu’en ‘’Alice’’ que je m’étais totalement découverte, mais la différence entre moi et elles, était que moi, j’étais prisonnière avec pas un, mais bien deux Cheshire : le chat – qui semblait récemment prendre plaisir à bien m’embêter, et l’homme qui ne se contentait pas de se nourrir de mes états d’âme, mais qui me consommait bien jusqu’au corps, ‘’If you know what I mean’’. Pour en revenir –encore- au chat, focalisons sur le moment présent. Ou pas, revenons plutôt au réveille.Comme il est déjà possible de le deviner, ce soir en me levant – parce que dormir de nuit c’est toujours pas assez bien pour moi, moi, je dors de jour- j’ai retrouvé des petites bêtes sur mon lit : une petite mésange et une espèce de souris bleu grisâtre avec de très larges oreilles. Cheshire dormais en boulle sur ma commode, sa queue touffue repliée devant son museau, les yeux fermés, tirant le coin de ses babines en un presque sourire. La sale bête… J’avais mal dormi, très mal dormi. Je souffrais de terreurs nocturnes ; je faisais d’horribles cauchemars. C’est d’ailleurs pour cette raison que je dors de jour : pour ne pas réveiller mes colocataires en pleine nuit. Enfin, disons qu’aujourd’hui ce fut particulièrement horrible et douloureux : j’étais horriblement tendue et mes cotes étaient douloureuses, j’avais ici et là des marques d’ongles que je m’étais vraisemblablement infligées moi-même et mon bras gauche, douloureux, portait un large hématome bleuâtre qui âpres un moment d’observation, se trouvait à faire la largeur exacte de l’un des piliers de ma tête de lit. De mauvaise humeur, je m’étais approchée et j’avais fait claquer la couverture plastifiée d’un bouquin près de lui. Il avait violemment sursauté, résultats et s’était cogné sur ma lampe de chevet puis était tombé plus ou moins gracieusement au sol. Les poils dressés et griffes sortis, il me feulait violemment dessus. Ce chat va me rendre folle. Je l’avais laissé ruminer sa colère et étais allée dans la douche – rien de mieux pour enlever toute la tension- En en ressortant, il était sur mon lit à m’observer avec un regard vraisemblablement fâché. Peu de temps après, une fois que je fus séchée et habillée, il y était toujours. J’avais ouvert la porte pour partir, mais je fus retenue par ce mouvement répétitif qu’il avait de se lécher une patte. Il s’était blessé? C’était de ma faute? Dans un élan de culpabilité, j’étais revenue vers lui, mais il était encore fâché et il eut tôt fait de feuler de de se sauver. Oh ce chat. - Cheshire !!J’étais partie à sa suite, dans le couloir. ~*~ Même avec une mauvaise patte, il courrait vite le petit monstre. Pieds nus, je l’avais suivi dans toute l’aile féminine du dortoir, j’avais cru l’avoir dans le cul-de-sac, mais le vilain m’avait menacé de se griffes, il m’avait filé entre les jambes.De quoi je m’inquiétais d‘ailleurs! Ca peux pas crever, un Aea, si? Les êtres humains ne pouvaient même pas mourir, alors leurs amis imaginaires? Ce serait stupide. Enfin bon, mes sentiments de filles me poussaient à tous de même continuer de le poursuivre, aussi futile fusse. J’eus peur qu’une fois hors de l’aile, il descende les escaliers, je le vu passer juste à côté et filer plus loin, vers la bibliothèque. Mais elle aussi il la dépassa. C’est finalement dans l’infirmerie dont la porte était entrouverte qu’il entra. Il m’avait bien fait courir ; sûre qu’il ne ressortirait probablement pas tout de suite, j'avais freiné ma course. L’odeur de cigarette me vient au nez dès que ma main toucha la porte. Qui pouvait bien fumer dans une infirmerie? Il m’aurait été facile de m’en offusquer, mais j’avais moi-même fait des choses peu appropriées dans certains endroits peu conventionnels du manoir. On a tous nos vices, après tout. Je fermis la porte derrière moi. Le fumeur était un garçon châtain, joli à l’œil au premier regard. Mais de lui je ne me préoccupais guerre, plutôt du chat qui était sur son ventre. Je fis un pas vers lui, mais me ravisa : ce chat n’était pas Cheshire. Bien que tout aussi noir, son poil n’avait pas l’épaisseur de celui de mon Aea. Fronçant les sourcils et ignorant le joli mec, je visualisais mentalement les dernières minutes ; j’étais certaine que c’était bien le mien que j’avais vu entrer dans cette pièce. Je parcourus les blancs lits du regard avant de m’accroupir subitement pour regarder en dessous. Mais rien, Cheshire ne semblait pas être là. - Pardon, Aurriez-vous vous un chat autre que le vôtre?
Demandais-je sans le regarder alors que, toujours accroupie au même endroit, j’essayais de voir s’il aurait pu se cacher sous un comptoir plus loin, au fond de la pièce.
Dernière édition par Alea Miller le Ven 14 Juin 2013 - 21:30, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ~ I Just Want To Be A Cigarette [Frangine] Dim 15 Juil 2012 - 14:56 | |
| Il y a parfois des choses que l’on voit et d’autres que l’on ne voit pas ; où que l’on décide de ne pas voir. Souvent pour ne pas se retrouver en face de la réalité, parce que celle-ci est bien trop dure à supporter ou tout simplement parce qu’elle nous déplait. Mais là n’est pas la question. Du moins, pour l’instant. Après la soudaine apparition de Naka, L’alter égo astral de notre jeune roi, Erwan s’était patiemment mit à guetter l’autre arrivée qui était censée lui succéder. Et celle-ci ne se fit pas longtemps attendre ! Le jeune homme pouvait avoir une confiance irréfutable aux dires de son chat. Même si cette étrange bête ne s’exprime pas vraiment. Naka évolue toujours tout en silence, comme si de rien n’était, se contentant de fixer son maître pour communiquer avec lui. Il n’y a qu’Erwan qui peut l’entendre. Une sorte de télépathie entre le maître et l’animal, entre autre. Une grand avantage aux yeux de l’informateur. Quoi qu’il se passe, il avait toujours un fidèle compagnon en qui sceller ses secrets et partager ses pensées les plus sombres ; sans avoir à craindre que ses vices ne soient révélés au grand jour. Aux yeux de tous. Rester caché dans l’obscurité, ne jamais aller s’aventurer à la lumière, où tout peut vous atteindre. « On ne sait pas ce qu’il se cache dans l’obscurité », c’est si vrai… Oh, mais voilà que mon esprit étourdi s’égare une fois de plus. N’hésitez pas à me rappeler à l’ordre de temps en temps. Comme je voulais vous le mentionner, une demoiselle fit à son tour irruption dans l’infirmerie, comme la petite bête l’avait prédit. Une petite crevette aux cheveux noirs aux premiers abords. Cette demoiselle ne jeta qu’un bref coup d’œil au jeune homme avant de ne partir à la recherche de je ne sais trop quoi. *Un autre chat, tu dis ?* Songea Erwan à l’intention de Naka, tendis qu’il continuait de lui caresser l’échine. A ses souvenirs, il n’avait pas l’impression d’avoir vu une autre boule de poiles autre que son chat pénétrer dans la pièce. Etrange, d’ordinaire rien n’échappait à sa vigilance ; était-il si épris de sa cigarette que son intention s’en était retrouvée diminuée ? Damnt it. God damnt it. Foutue nicotine, un jour tu le tueras (comme s’il ne le savait pas, de toute façon, le jeune homme n’avait pas l’intention de mourir vieux). Erwan ne cessait de surveiller la nouvelle venue du regard, même si cette-dernière se bornait à l’ignorer. Il la regardait fouiller un peu partout, portant de temps à autres sa cigarette qui se consumait dangereusement à ses lèvres. Quant à Naka, l’animal ronronnait et profitait de la main chaude et protectrice de son maître qui lui lustrait le poile. Un poile doux et soyeux aussi noir que la nuit. Cherche brave petite, cherche, mais l’objet de tes convoitises n’est pas dans cette direction. Dommage. Une nouvelle partie ? Un semi-sourire se forma sur la bouche du jeune homme. Certes, il y avait bien un deuxième chat ici, qui les observait (et avouer que cette autre bestiole avait passé outre ses barrières de vigilances le foutait particulièrement en rogne, donc évitez de le lui mentionner, merci). Erwan ne viendrait pas en aide à la demoiselle tant que cette-dernière continuera d’ignorer sa présence. Surtout que le garçon savait pertinemment où se trouvait ledit animal (c’était bien un chat qu’elle cherchait non ? Du moins, c’est-ce que Naka affirmait, pourquoi est-ce qu’il mentirait ?). Cigarette terminée. RANGER RANGER ! Allo Houston ? Nous avons un problème ! Réprimant un grognement entre ses dents, Erwan se redressa, forçant son chat à sauter sur le côté. Se passant la main dans les cheveux, le jeune homme sauta sur ses pieds et d’une démarche assurée, la tête haute, se dirigea vers la fenêtre la plus proche ; passant au passage près de la demoiselle toujours prise dans ses fastidieuses recherches. Ha non, ce n’est toujours pas par là, retente ta chance petite. La fenêtre récalcitrante peina un tantinet à s’ouvrir et résista au jeune homme, qui eut raison d’elle (Haha, vous croyez-quoi ?). Au moment où la défunte cigarette prenait son envol pour subir un atterrissage forcé dans le parc, ô déesse incarnée du tabac et des vices de l’humanité, l’étrange mais jolie jeune femme daigna adresser la parole à notre jeune roi. Ha, tout de même. Ce-dernier lui adressa un regard en coin, tout en refermant cette maudite fenêtre. S’y adossant quelques secondes, son regard écarlate planté sur la demoiselle aux cheveux noirs, Erwan lança un regard furtif et complice à son AEA. " - Ca se pourrait bien. " Railla le jeune roi. Machinalement, celui-ci vint prendre place aux côtés de la charmante jeune femme, s’accroupissant à une vingtaine de centimètres d’elle. Le comptoir… Les mains sur ses genoux Erwan y jeta un vague coup d’œil. Nulle trace d’animal à quatre pattes par ici. Bien sûr, le jeune homme savait pertinemment où se cachait l’animal en question, mais il n’allait pas lui révéler sa cachette de fortune dans la minute qui suivait. Sinon ce n’était pas marrant. Croisant à présent ses bras sur ses genoux, Erwan ne se gêna pas pour dévisager l’inconnue de haut en bas sans aucune pudeur. Une toute petite fille, mince à l’extrême, mais avec de très beaux yeux verts pommes et de longs cheveux noirs ; encore plus foncés que ceux du roi. Erwan la toisa, encore et encore, pour finalement décider qu’elle était digne qu‘il lui consacre de son temps si précieux. Son innocente beauté devait y être pour quelque chose. Erwan reste un homme. Il se pinça la lèvre avant de détourner la tête vers le comptoir et de dévoiler ses dents blanches. " - Ce n’est pas par ici que tu le trouveras en tout cas. Retente ta chance, cherche encore." Railla Erwan une fois de plus alors qu’il s’amusait à lancer et à rattraper son briquet de la main droite. Sur son visage s’affichait un air de supérieur. Que c’était bon de se sentir au courant de tout, même des choses les plus… Inutiles ? Idiotes ? Une fois de plus, il jeta un regard en coin à la jeune femme. Jolie, jolie demoiselle, qui es-tu jolie demoiselle, que caches-tu derrières ces beaux yeux verts et cette peau pâlotte ? Le garçon se mit à rire légèrement à ses pensées. Il pourrait en faire une chanson tient, vous ne trouvez pas ? « La jolie demoiselle aux yeux verts » tube à succès planétaire, cela va s’en dire. Finalement, ce-dernier rangea le briquet dans sa poche de jean droite et se redressa en un mouvement… Félin. Il n’y a que ce mot-là pour le décrire. Alors qu’il se dirigeait vers Naka pour lui tapoter gentiment la tête, le garçon lança à l’intention de l’inconnue fraîchement débarquée : " - Observe et apprend. " Le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de se la jouer grand chef. Mais que voulez-vous ? Erwan était plongé dans les pupilles de son chat. Il y eut un échange silencieux entre eux deux - celui-ci était presque perceptible. Quand Erwan se dirigea vers la porte pour l’entrouvrir. Ceci n’était qu’une sorte d’appât pour attirer le fugitif à poiles. Vient ici mon minet. Erwan resta posté à un mètre environ de ladite porte quand Naka entra en jeu. Ce chat sauta de lit en lit et se dirigea dans le total opposé d’où se trouvait la jeune femme. Ainsi, l’animal se faufila à l’autre bout de la pièce où siégeaient diverses armoires poussiéreuses qui ne devaient pas avoir servit depuis belle lurette. Vingt dieux. Naka se contorsionna à plusieurs reprises puis finit par réussir à se faufiler dans l’espacement du mur et de ces soi-disant armoires. La réaction fut immédiate et inespérée. Une espèce de fusée noire à quatre pattes traversa la pièce à toute allure avec une espèce de sautillement assez contradictoire dans ses mouvements. L’appât d’Erwan fonctionna à merveille, plus qu‘il ne l‘avait imaginé. Le deuxième animal s’y précipita en toute hâte, pensant pouvoir faire fourgon à sa propriétaire une nouvelle fois - elle était bien son maître non ? Mais le jeune homme l’attendait de pied ferme. Avant que la boule de poiles n’eut le temps de réaliser quoi que ce soit, le garçon aux cheveux ébènes lui claqua la porte au nez -au museau, aux moustaches, qu’importe ! Prenez ce qui vous amuse- et lui passa sa main droite sous le ventre pour l’attraper. Level completed. L’informateur porta l’animal contre son torse d’un bras, lui gratouillant le cou de l’autre main. Plus que satisfait et fier de sa combine, Erwan fila un regard de vainqueur à la jeune femme, qui ne semblait pas avoir bougé d’un seul millimètre ; avant de reporter toute son attention sur Naka, qui trônait tel un roi sur un lit plus loin, pour lui adresser un regard complice et un sourire de conspirateur. A présent, c’était au tour d’Erwan d’ignorer royalement sa vis-à-vis. Des gamineries, je vous jure. Ledit gamin en question se dirigea vers le lit le plus proche pour y déposer soigneusement l’animal. Quelque chose clochait dans sa façon de se déplacer et Erwan voulait le vérifier. " - Qu’est-ce qui t’arrives mon pote ? " Murmura-t-il. Ce chat avait un mouvement répétitif avec une de ses pattes. Blessé ? Cela n’avait pas l’air bien grave vu à sa façon de détaler comme un lapin. Le mal ne devrait pas tarder à passer. Néanmoins, un demi sourire moqueur se forma sur le visage de notre jeune roi et comme s’il prenait le parti de l’animal, il se retourna à moitié vers la demoiselle ; afin de lui faire comprendre que même s’il s’adressait au chat, elle pouvait très bien prendre le message pour elle. " - C’est elle qui t’a fait ça ? Sans doutes. La vilaine. C’est pour ça que tu la fuis n’est-ce pas ? Les femmes… " Léger soubresaut de la part de l’animal blessé et un miaulement plein de jalousie traversa la pièce. Oui Naka ? |
| | | ☆ Because Alice was a whore Alea Miller
+ Pseudo Hors-RP : Loeva • Age : 29 • Pouvoir : Hocus Pocus • AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire. • Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre. RP en cours :
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| Sujet: Re: ~ I Just Want To Be A Cigarette [Frangine] Jeu 15 Nov 2012 - 20:12 | |
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Démarche féline, de grands mouvements lents et précis…C’est quoi ce mec, l’apprenti de Chess ? -Pas Chess comme mon Aea, mais Chess comme mon impossible, crétin fini, d’amant : enfant gâtée se croyant capable et permis de se jouter de tout le monde – vous vous, demandez, si j’ai présentement quelque chose à lui reprocher ? Eh bien oui et d’aplomb – - Je pousse un léger soupire alors qu’il s’approche, qu’il me regarde. Je le sens me scruter de toute parte, me pesant, tentant de m’analyser. – Good luck with that, pretty boy, I'm so fucked up I can't even understand myself right now- Qu’espérait-il ?
- Ce n’est pas par ici que tu le trouveras en tout cas. Retente ta chance, cherche encore.
Je m’immobilisai un instant, mon regard vide trouva ses beaux yeux amusés. Un jeu ? Ahaha. Un jeu. Un putain de jeu, encore un jeu. Tu veux jouer, pretty boy? Bha moi pas, je ne suis pas d’humeur à jouer, j’ai suffisamment joué comme ça. Et de toute façon tu perdrais parce que moi jouer, j’ai appris à le faire d’une terrible façon : à la façon du pays des merveilles, c'est-à-dire qu’on joue sans voir de chance de gagner, mais où nous ne perdons pas non plus. Où y’a simplement de gens qui s’amuse et d’autres non. Amateur que tu es, tu veux jouer pour gagner, mais je ne peux pas perdre, donc tu ne peux pas gagner. TU COMPRENDS ? ALORS FOUS-MOI LA PAIX ! Je lui décroche un petit sourire niais, presque complaisant.
– Vous vous demandez ce que j’ai, han ? Vous avez raison, je ne suis pas comme ça d’ordinaire, mais je vous rassure, ma mauvaise humeur n’est pas gratuite. Je vous ai dit que j’étais en peine d’amour ? Non ? C’est à cause du chat, le chat a pris toute la place et je n’ai pas pu le mentionner, mais oui, je suis en peine d’amour parce que le mec que je croyais insensible que j’eusse choisis d’aimer justement pour m’éviter de devoir répondre des maux de l’amour c’est révélé mauvais joueur et est venue gâcher ma confortable idylle impossible. Lui aussi il n’a voulu que jouer et c’est ce que nous avons fait : jouer. Et moi comme une idiote j’ai cru que le jeu pourrait durer…Mais non, après une seule partie, Monsieur m’a larguée, sans un mot de plus. Je ne croyais même pas qu’il pouvait jouer, lui, c’est l’une des raisons pour laquelle j’ai décidé qu’il était celui que j’aimais. Je croyais que les maudits jeux je n’aurais jamais qu’a les jouer qu’avec Chess. Mais non, lui aussi ET JE SUIS FACHÉE contre lui, contre moi, contre tout le monde. J’ai passé quatre jours dans mon lit à être tellement fâchée que la seule chose que je ne fus fut de pleurer comme une conne et ce jusqu'à ce que Chess arrive pour, lui aussi, jouer. Mais j’avais pas envie, mais lui si et quand lui il veut jouer, je peux rien y faire, alors on a joué alors que je ne voulais pas, ce fut terriblement bon, mais je ne voulais pas et je ne veux toujours pas : raison pour laquelle je me préparais à aller me réfugier quelque part dans les bois, ou ailleurs, je m’en fous, mais quelque part où je pourrai continuer à être fâchée toute seule dans mon coin et où personne ne me dérangera, MAIS NON, Cheshire le chat est venu tout gâcher, sale chat , et là voilà un autre mec qui veux jouer. -
- Observe et apprend.
Je ne bouge pas, je le regarde jouer tout seul. Avec l’aide de son Aea il débusque Cheshire. ‘’ …My Hero ‘’ Dis-je tout bas, avec sarcasme, de sorte qu’il l’entende, mais qu’il soit clair que mon intention n’était pas de le remercier et de nous lancer sur d’interminables protocoles donnant sur un beau Happy Ever After.
- Qu’est-ce qui t’arrive mon pote ? […] C’est elle qui t’a fait ça ? Sans doute. La vilaine. C’est pour ça que tu la fuis n’est-ce pas ? Les femmes…
Tic involontaire : mon sourcil gauche se soulève momentanément avant de retourner à sa place habituelle. Je m’approche du lit, déposant doucement une main légèreté sur le cou de mon chat.
-Oh Cheshire, tu te fais bien sociable. Dis-je d’une voix douce et basse. Je ne regardais pas le chat sous ma paume, je soutenais son regard à lui, rouge…Rouge….Des yeux rouges, comme ceux de celui qui vient de me briser le cœur… Mais je décelais la fine ligne et la forme très légèrement rebondie de lentilles de contacts, ce qui laissait deviner que ce n’était pas une couleur naturelle - Ou bien ce n’était que des lentilles de vision ?- M’enfin, de beaux yeux rouges quand même, si ce sont des lentilles, elles sont de qualité, pas comme celles achetables en pharmacie qui donne l’impression que l’iris soit faites de plastique. Ma main flattait la fourrure noire de l’animal d’un mouvement machinal alors que j’observais le jeune homme. Aussi immobile que lui, soutenant toujours son regarde. ‘’ Merci ...pour mon chat, je suppose.’’ Finis-je par dire d’un ton complaisant, mais las, sans arrêter mon observation presque hautaine, commençant à débattre si je devais abandonner mon idée d’aller me réfugier quelque part et de plutôt entrer dans son jeu…Juste comme ça, même si je n’étais pas certaine de pouvoir être bonne joueuse.
Mieux vaut tard que jamais ? ♥
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