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 Pas chassés.

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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 4:30

Le membre 'Aphrodite Areïl' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dégâts' :
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Antoine de Landerolt
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 5:19

Au secours; besoin d'oxygène.
Craignant que ses jambes ou ses poumons malmenés par sa course finissent par le lâcher s'il leur imposait un effort de plus, Antoine prit appuie sur le premier arbre qui passa à sa portée. Une main sur l'écorce, l'autre serrée autour du trident qu'il se refusait à lâcher, il laissa passer un souffle court et meurtri d'épuisement. Même s'il avait voulu parler, il n'en aurait pas été capable. Il n'avait jamais autant couru de sa vie, et jamais aussi vite. S'il n'avait pas été occupé à reprendre sa respiration et arrêter de s'étrangler, il aurait pu adresser mille et unes insultes aux I et à leur sens de l'humour encore plus noir que le sien; au type du cimetière, aussi. Haletant, et attendant que le brouillard s'estompe entièrement de son esprit, il jeta un regard nerveux et attentif sur ce qui l'entourait.
Les arbres apportaient une fraîcheur qu'il n'était pas en mesure d'apprécier. Fâché contre le monde et contre lui-même, il planta rageusement le trident dans le sol; s'autorisa à le lâcher sans pour autant s'en éloigner. On ne savait jamais. Quelqu'un aurait pu surgir d'un buisson pour profiter d'un moment d'inattention. La situation n'aidait pas Antoine à faire confiance au couvert relatif et trompeur des bois. Mourir ou se retrouver désarmé parce qu'on s'était bêtement laissé aller à la sécurité... Non, désolé, hors de question que je meurs ainsi. Hors de question que je meurs tout court; mais il ne s'attarda pas sur cette dernière pensée.
Sa poitrine le brûlait toujours mais il respirait de nouveau correctement, à peu près au moins. Le dos contre le tronc, il fronça les sourcils et rejeta en arrière quelques mèches qui s'étaient échappées de sa queue de cheval et l'agaçaient. C'était bien le moment d'être coquet, pensa-t-il amèrement, songeant pour une fois dans sa vie qu'il les aurait préférés courts. Il aurait pu en faire une crise de nerfs, oui, pour si peu: mais pas que pour ça. C'était une accumulation, et cette peur étouffée, et ce stress...
Il inspira et reprit résolument le trident entre ses mains. Il le serra fort, jusqu'à s'en faire mal.

La douleur le forçait à garder les pieds sur terre et à ne pas céder le pas à l'angoisse. Qui avait envie de mourir ? Pas lui. C'est pour cette unique raison que même s'il était encore fatigué et que ses jambes ne demandaient qu'à se reposer, il reprit son chemin. Ignorant sa tête qui le lançait et son esprit inquiet qui le suppliait de sortir de cet endroit qui regorgeait de cachettes potentielles, il avança le plus discrètement possible jusqu'à que des éclats de voix lui parviennent.
Il aurait pu penser qu'ils n'étaient que le fruit de son imagination; sauf que. Ça aurait été égocentriquement fatal, n'est-ce pas ? Et tellement naïf, aussi. Antoine savait qu'on ne pouvait pas créer sa réalité en choisissant uniquement ce qui nous plaisait, ça aurait été trop simple. De peur de se faire repérer, il n'alla pas jusqu'au bout, s'arrêta à l'abri d'un tronc à quelques mètres des voix sans visages.
Du peu qu'il était en mesure de saisir de là où il était, il ne lui semblait pas reconnaître une intonation familière. Il n'en fit pas grand cas, se contentant de tenter de déterminer combien ils étaient et la teneur de la discussion.

Devant ses yeux, comme imprimés, dansaient les courbes qui ornaient son poignet. Machinalement, il tira sur la manche qui recouvrait le tatouage noir d'encre. C'était idiot; tant qu'il restait caché, hors de vue, il ne risquait rien.
Seulement, Antoine n'avait au cœur et à la bouche qu'un seul mot; survivre. Et s'ils croyaient qu'il allait se laisser avoir, ils se trompaient. Pas lui, non, surtout pas ici.
Pas maintenant.



{J'arrive et je m'incruste au milieu, like a boss ! Et je mets pas de lien, la flemme, internet rame trop. J'ai écris n'importe quoi mais osef, c'est pas important. o/}
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Fév 2013 - 0:22

Lancé de Dés
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Fév 2013 - 0:22

Le membre 'Roxas' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dérobé' :
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Hans Hackermann
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Fév 2013 - 22:57

WHOUHOU WONDER HANS J'AIME L'ACTIOOOOOOOOOON BOUAHAHAHAHAHAHAHA !
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Fév 2013 - 22:57

Le membre 'Hans Hackermann' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dégâts' :
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mar 2013 - 19:05

« Permission rejetée. »

J’en haussai les sourcils sans vraiment trop comprendre pourquoi ce ton si militaire et cette hostilité envers moi, je ne lui avais pourtant rien fait à cette fille c’était même la première fois que jr la voyait. D’ailleurs à propos de voir elle s’approcha subitement et très rapidement de moi avec son bâton tendu dans ma direction, mon instinct fut immédiat, j’avais l’habitude de ce genre d’attaque avec les sans-cœurs et j’avais appris à me défendre. Je tends alors mon bras en direction de ma Keyblade restée figée dans le tronc d’arbre, cette dernière disparut avant de réapparaitre dans ma main, et il s’en fallut de peu pour que je parvienne à protéger mon genou de l’attaque que j’étais en train de subir, et c’est dans un bruit métallique que le bâton de bois vint taper sur la « lame » de ma clef. Je fis un pas de recul aussitôt en arrière et je dévisageais la jeune fille qui m’avait attaquée

- Mais t’es complètement malade toi !!! Tu t’es cru dans un jeu vidéo ou quoi ?

Je fis quelques pas dans sa direction mais en restant à bonne distance pour éviter toute autre attaque.

- Tu crois vraiment que c’est en étant hostile tu obtiendras ce que tu veux ? Apparemment être aimable ça te brule la langue, je ne demande pas la lune que je sache ?

Pourquoi les humains sont-ils tous aussi hostiles ? J’aurais pu avoir la réponse si j’avais des souvenirs de l’époque où je l’étais encore, Xion et moi on est les deux seuls membres de l’organisation à avoir perdu nos souvenirs avant que l’on ne devienne des similis… c’est drôle… on dirait que les gens sentent qu’on est différent d’eux qu’ils nous manquent quelque chose… même ceux qui nous veulent pas du mal ils nous regardent étrangement.
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Hans Hackermann
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Mar 2013 - 23:48

S’il l’avait voulu, Hans aurait probablement pu sentir son cœur s’écraser violemment contre les os meurtris de sa cage thoracique ; et peut-être même aurait-il pu s’invectiver vainement au calme, crier à ses jambes de ne plus trembler avec si peu d’assurance et à sa bouche de se fermer. Mais il n’en fit rien, infoutu de penser correctement, infichu de penser tout court. Articuler un raisonnement, imprimer aux soubresauts de son cerveau les marques iridescentes de la plus minimaliste des logiques ne lui traversa pas la tête. Parce que c’était peine perdue, parce que ça n’aurait servi à rien, parce que Miller allait buter le gus ou se faire envoyer bouler contre un arbre –il en était certain. La panique remonta le long de ses nerfs comme un courant électrique et, en surchauffe, il se trouva incapable d’esquisser un mouvement. Il n’entendait plus rien, si ce n’était la cacophonie du sang qui martelait ses tempes et la musique –cette fichue musique. Elle emplissait ses oreilles, tambourinait contre ses tympans malmenés avec des croches, des noires, des hautes des basses des graves des aigües, insupportable mélopée stridente. Ses yeux en revanche restaient grands ouverts et scrutaient la scène avec d’autant plus d’intérêt que son impuissance les lui crevait avec une franche ironie : le bâton qui se levait, taillé en pointe, la sagaie se baissait, sur le point de s’abattre, le milliard de fourmis qui lui dévorait le bout des doigts et se lovaient au creux de sa main tremblante. La musique ne s’arrêtait pas, toujours plus entraînante.
Le blond parvint, par il ne savait trop quel miracle que son corps fourbu et paralysé ne parvenait à s’expliquer, à bloquer le coup d’Aphrodite. Une parade comme dans un film où, calé au fond du canapé de Maude, une cacahuète suspendue à mi-chemin entre le paquet aux trois-quarts vide et sa bouche, il se rencognait en espérant disparaître dans les coussins en hurlant au protagoniste de se bouger. De déguerpir. Mais qui était le gentil, qui était le méchant ici ? Lui, l’autre, Hitler ? Y a un manque de profondeur dans les personnages, balbutia une voix atone. Fin de l’appel, pas de réception, bip, bip, laissez un message : Hackermann, bouge ton cul d’handicapé et aide la avant qu’il ne soit vraiment trop tard.

L’autre se mit à parler, reprenant une rengaine que le junkie aurait pu reconnaître pour l’avoir prononcée à tort et à travers il n’y avait pas deux minutes entre deux halètements, s’il l’eût écouté. Et alors, les choses auraient sans doute pris un autre tournant : peut-être le Berlinois se serait-il réjoui de cette compagnie aux discours rassurant, dans une mesure ou une autre, trop heureux de pouvoir enfin oublier les velléités belliqueuses du sergent aux cheveux aussi saignants qu’un coucher de soleil et de l’abandonner à sa quête derrière lui –attends, s’interromprait-il plus tard, est-ce que tu l’aurais vraiment fait ? La laisser seule. Mais sur le coup, il ne se dit rien de plus que ce qu’il pensait : que dalle. Il se contenta de réagir, à retardement il est vrai ; de recevoir le message sur le répondeur parce que le petit voyant de sa conscience au rabais clignotait depuis un bout de temps.

Ses muscles réagirent. A la longue. Son cerveau se remit en marche et prit les décisions qu’il savait être bonne –Dieu savait qu’il passait son temps à se tromper. C’était bien le moment de se racheter une conduite. C’était bien le moment de se prendre pour un héros. Ses jambes maigres et grinçantes n’auraient pas tenu le coup, une autre course l’aurait achevé, lui et ses poumons charbonneux. La musique partit crescendo. Sans plus réfléchir, l’Allemand opta pour la fuite en avant, saisit à nouveau la main de l’horrible cheftaine, et vaporisa dans les yeux de leur interlocuteur un nuage putride et toxique d’insecticide. Inoffensif et tremblant comme une feuille, pantelant, stupide.

« Ne- n’approche pas ! N’approche pas, t’as pas intérêt… »

Là s’arrêtèrent ses instincts les plus chevaleresques ; la fuite en avant, oui. Ses jambes se remirent en mouvement. Il ne se faisait aucune illusion : quelques dizaines de mètres auraient eu raison de sa pauvre endurance. Mais bordel, il ne voulait pas mourir.
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Obedient Soldier
Aphrodite Areïl
Aphrodite Areïl

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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Mar 2013 - 9:28

Bloquée en mode automatique, Aphrodite étouffa un juron entre ses dents en sentant le bois heurter le métal ; comme si elle avait besoin de ça ! Elle lui démolissait le genoux, gentiment, en guise d'avertissement – rien de plus sorcier, non ? Non ? Elle ne demandait pas la lune, juste un os hors service ! Ses pupilles se rétractèrent sous la colère qui menaçait à tout moment de la noyer. Elle insista un bref instant sur l'arme du garçon : peine perdue, il avait reculé. Les bras endoloris, sentant encore les vibrations du coup résonner à travers son corps chétif, le soldat dut se résigner à laisser le bout de son arme heurter le sol. Ses doigts frêles et abîmés toujours serrés sur l'autre extrémité, nez plissé, elle évalua la distance qui la séparait à présent de son ennemi.
Ennemi, ennemi, ennemi. Bon à abattre, rien de plus qu'un uniforme différent du sien. S'il était dans la même équipe qu'elle, dommage pour lui ; s'il avait eu le courage de hisser son drapeau, rien de tout ça ne serait arrivé ! Il n'avait qu'à faire preuve d'un peu de bon sens, et –

Du calme. Tout va bien. Reste attentive. Tout va bien. A défaut du genou, ce serait la taille. S'il tenait tant à ses jambes, elle se contenterait de le paralyser. Colonne vertébrale.

Et il parle, l'idiot, il se rapproche. Elle en resta coi un moment ; il se rapprochait, là ? Il avançait ? Elle serra son arme de fortune à s'en briser les phalanges. Ses pieds étaient fermement arrimés au sol, et rien dans sa posture ne semblait sous-entendre une autre solution que le combat : qu'il approche, qu'il avance. Être aimable me brûle la langue, oui. Elle aurait été capable de briser tout ses os un à un pour pouvoir observer sa marque. Oui, dans le doute, elle l'aurait tué. Elle aurait pris appui sur ce sol meuble et aurait envoyé le bâton rencontrer sa mâchoire, sa nuque ; elle n'aurait pas hésité à porter un coup potentiellement fatal. Encore et encore, jusqu'à réussir ou y rester.
On ne fuit pas un affrontement. Pas avant que la retraite ne soit sonnée.

Mais je n'entends plus rien, mon commandant. Je n'entends plus rien.

C'est pour ça qu'Hans lui était utile, non ? Gauche, droite, sonnez la retraite ; on fuit, on se barre.
C'était à ça qu'Hans était censé servir.
Au moment-même où il saisit sa main dans la sienne, une vague de colère la traversa de haut en bas.
Elle aurait mieux fait de le laisser crever là-bas.

Le nuage nocif fut projeté droit dans les yeux du blond : elle aurait pu en profiter pour lui casser ce genou qu'elle s'était prise à détester, c'était l'occasion rêvée. Ça lui aurait permis de regarder sa marque, de cesser le feu ou de se débarrasser de lui.
Mais son corps fut entraîné en avant, ses jambes suivirent sans protester.
Elle avait mal au bras ; pas assez de force pour planter ses talons dans le sol ou le frapper avec son bâton, l'obliger à s'arrêter. Pas envie non plus de lâcher son arme improvisée pour agripper un arbre au hasard avec sa main libre ; coincée, condamnée à fuir, à suivre cet idiot là où il avait décidé de les emmener.
Un grondement sourd s'échappa d'entre ses lèvres closes.

« ABRUTI ! »

Elle eut envie d’insister, de le traiter de tout les noms : elle en eut envie, vraiment. L'arrêter, faire marche arrière, retourner se battre, finir ce pauvre imbécile qui devait peiner à voir correctement. Quelque chose pourtant l'en empêcha.
Alors, sourcil courbés, elle se mura dans le silence et le suivit pas à pas.
C'était peut-être lui, en fait, qui aurait mieux fait de la laisser crever là-bas.
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Antoine de Landerolt
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Avr 2013 - 20:09

...

Main serrée, nerveusement, autour de la poignée du trident, Antoine écoutait et attendait. Les sons lui venaient comme désarticulés, étouffés par les feuillages et la distance; il ne percevait pas les mots, se contentait de saisir plus ou moins les intonations. Visiblement, ça n'avait pas l'air de très bien se passer par là, et il ne comptait pas se mêler au conflit s'il pouvait l'éviter. La douleur à son épaule et sa tempe était toujours assez présente pour le dissuader de jouer de nouveau les héros: ce n'était pas très bon pour sa santé. Avec un soupir discret, il se décida à bouger pour chasser l'immobilité de ses jambes. En prenant garde à ne pas buter contre les inégalités d'un sol sur lequel il n'était pas habitué à poser les pieds (mais qui allait courir la forêt pour se détendre et passer le temps, au pensionnat ?), il fit un pas, puis un autre, et encore un autre. Il se faisait le plus discret possible, et pourtant chaque craquement et chaque branche repoussée résonnaient dans ses oreilles comme un glas qui aurait désigné sa position exacte. Son arme qui l'encombrait ne l'aidait pas à aller mieux; que n'aurait-il pas donné pour récupérer son épée ! S'il devait ce défendre avec cette chose, il courait droit à la catastrophe – ou au moins à des moulinets plus ou moins précis et utiles. Ce qui revenait au même, tout bien réfléchi. Et la luminosité qui ne cessait de diminuer... Bientôt, il ne verrait plus à deux mètres devant lui, et dans toute cette végétation, il aurait tôt fait de se perdre.

Oh, attends, tu n'es pas déjà perdu ?

Antoine rabâchait insultes et imprécations à l'égard d'à peu près tout et n'importe quoi quand la nature lui rappela gentiment qu'elle existait et qu'elle adorait embêter les promeneurs qui s'égaraient en son sein verdoyant. Avec une exclamation de douleur étouffée, le jeune homme dû s'arrêter et s'empêcher de jurer (à voix haute, cette fois) contre la mèche stupide qui s'était prise dans une branche tout aussi stupide. Il lâcha un bref instant le trident pour démêler ce joli casse-tête, les sourcils froncés dans une colère muette. Ce n'est pas le moment de jouer les coquettes, boucles d'or, songea-t-il avec un cynisme acide, mais il ne comptait pas laisser son scalp sur l'arbre, ni même la moindre mèche de ses cheveux. Maudits I, maudit pensionnat: non, il ne leur laisserait rien. Rien du tout. Quand enfin les deux amoureux consentirent à se lâcher, il lissa machinalement la mèche coupable, irrité. Ils auraient pu lui valoir une mise à mort qu'il n'aurait pas consenti à les couper, pourtant. La faute à son esthétique et ce sentimentalisme vaseux qui...

Son pied buta contre une pierre à demi-enfoncée dans la terre. La surprise laissa s'échapper une exclamation sonore de ses lèvres; et Antoine se retrouva à terre, le souffle coupé et des étoiles devant les yeux. Sa tête avait encore prit cher. Presque immédiatement, sa main tâtonna à la recherche du trident, qu'elle trouva sans problème. Il resserra sa poigne, se redressa tant bien que mal sur ses deux jambes, ses yeux scrutant ce qui l'entourait avec une attention soutenue. Pitié, qu'il n'ait pas attiré l'attention des autres qui se battaient plus loin... Il n'aurait même pas su les situer par rapport à lui. La douleur revint le hanter, mais il était hors de question qu'il la laisse brouiller ses repères. Il se fit violence pour l'ignorer et rester bien droit.
Immobile, il attendit que le silence passe ou s'éternise; sans oser prier pour que la chance tourne en sa faveur.
Avec tout ce que j'ai fait, il préférerait plutôt me précipiter dans la fosse, pas me sauver.
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Hans Hackermann
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Avr 2013 - 19:20

Putain de merde, siffla Hans entre ses dents, la mâchoire plus serrée que les battants d’une porte de prison et l’air au moins aussi aimable. S’il devait crever –et il devrait bien crever un jour– il n’y avait aucune raison pour cela fût ce jour-là plus qu’un autre et, tant qu’à faire, en si joyeuse compagnie. Le Berlinois maudit Miller sans lâcher sa main, à peu près sourd aux imprécations qu’il l’imaginait lancer à tout va. Ça résonnait salement, dans son crâne, tellement que son humeur, déjà morose d’ordinaire, semblait avoir définitivement touché le fond. La dernière chose dont il avait envie était d’écouter les insultes d’une gamine montée sur ses grands chevaux infichue de se rendre compte qu’à chercher des noises au premier venu, elle risquait aussi de se faire tuer. Le plus commode était de se concentrer sur sa course, songeait le junkie. Le plus commode aurait en réalité été de ne penser à rien du tout. Incapable jusqu’auboutiste, l’échec fut des plus cuisants.
Pris d’un soudain haut-le-cœur, Hackermann porta une main à sa poitrine et la sentit se soulever frénétiquement. Le mince filet d’air qui coulait le long de sa gorge aurait dû être salvateur ; il lui fit l’effet de verre pilé. Après avoir ajouté deux ou trois « bordel » à sa sempiternelle tirade, le gamin desserra l’étreinte de ses doigts maigres autour du poignet d’Aphrodite et se laissa tomber au sol. Il aurait aimé pouvoir lui répondre, lui envoyer tout un tas d’insultes à la figure, s’envoyer un joint ou deux et se laisser claquer là, au milieu des feuilles. L’odeur lui rappelait un parc à Berlin, pas très loin de chez lui ; il s’y rendait souvent alors et chassait les tas de disamares orangées des bancs. Son portable, qui ne le quittait jamais, avait battu tout au long de leur fuite contre sa cuisse. Et il songea que finalement, s’il n’avait aucune chance de s’en tirer, c’était pas plus mal ici qu’ailleurs.

Seulement il y avait Hitler debout juste là. Et sans lui, quelles étaient ses chances de sortir de toute cette merde en vie, avec ses instincts suicidaires ? Il ne savait presque rien d’elle, deux, trois trucs sans importance. Il savait qu’elle aimait les gâteaux, était pote avec l’autre jeteuse de poêles, n’avait pas dans ses plans de bouffer la porte et avait décidé de vivre tranquille ici. Il en savait juste assez pour savoir que c’était pas parce qu’il avait l’impression d’avoir trois grammes dans le sang qu’il ne fallait pas continuer, même si c’était pas pour grand-chose. Sa vision se réduisait de seconde en seconde et l’inquiétait plus sans tirer de vraie sonnette d’alarme pour autant. Il se releva, trébucha, eut envie de vomir, n’avait rien avalé depuis un bout de temps, se convaincu qu’il avait connu pire.
Son geste ne l’avait pas frappé. Peut-être parce qu’il ne s’était pas seulement retourné pour contempler les dégâts ; peut-être parce qu’une bombe insecticide ne ressemblait pas à une arme ; peut-être parce que l’urgence n’était pas là et que son cerveau minimaliste et monotâche ne pouvait considérer qu’un aspect de la situation ; peut-être parce qu’il avait cru se défendre ; peut-être pour un peu tout ça ou peut-être pour tout à fait autre chose. Il est pas mort, répéta l’Allemand, et c’est ça qui compte pour l’instant.

« C’est qui… L’a… L’abruti, pauvre… Conne... »

Et ce fut le silence. Plus que le sang qui tapait à ses oreilles et sa propre respiration, sifflante et laborieuse, celle de Miller aussi, pas loin. Les accords reprirent, un ton plus bas ; le junkie fronça les sourcils, tentant de se focaliser sur autre chose que la douleur qu’irradiaient ses genoux. Pas de succès la non plus. Il avait pas intérêt à foirer –t’as pas intérêt, s’invectiva-t-il.

« Te retourne pas, susurra-t-il dans un souffle. Derrière nous. Juste… Derrière, je crois, y a… Quelque chose. »

Il pensa avoir de quoi être fier : rendre en si peu de mot le fond de sa pensée méritait bien qu’on lui jetât quelques fleurs. Même si en l’occurrence des chrysanthèmes auraient été d’un peu trop bon effet pour vraiment être à son goût. Il fallait continuer à avancer, pourtant il ne se releva pas. Leur dernière petite escapade lui avait, sur le coup, paru être la meilleure solution à un problème de taille. Comme à sa triste habitude, Hackermann n’avait jugé utile de prendre une seconde pour réfléchir –alors il ne se releva pas, tout simplement parce que toute la volonté du monde n’aurait suffi à convaincre les bâtons bouffés de moisissure sur lesquels il se dressait quelques temps plus tôt de reprendre leur fonction. Avec un peu de chance c’était que dalle, un écureuil, un connard aussi perdu qu’eux, qu’est-ce qu’il en savait lui ?

Un peu trop, conclut Hans, pour croire à ce genre de trucs-là. Un peu trop, mon vieux. Il avait toujours sa bombe dans la main.
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr 2013 - 15:37

Et il tomba à terre, encore ; comme c'est étonnant, grinça Aphrodite entre ses dents. Voué à embrasser le sol comme le boulet qu'il était, le souffle court et endommagé par ce bâton stupide qu'elle l'avait parfois vu coincer entre ses lèvres, il faisait peine à voir. Il s'était abîmé tout seul comme un grand : qu'il s'en prenne à lui-même. Aux yeux du soldat, le berlinois avait l'air plus mort que vif. A peine capable de sauver sa peau si la situation en venait à l'exiger. Le regard fixe, bouche tordue sur un mécontentement évident, elle crut qu'il ne se relèverait pas. Quand il le fit, elle crut qu'il ne tiendrait pas debout. Il tint pourtant, fut-ce quelques secondes seulement. Ça, il avait de la volonté ; les doigts crispés sur son arme de fortune, elle pivota et lui concéda au moins cela.
Le monde autour d'eux était redevenu d'un calme bienvenu : dans tout ce silence, le moindre bruit serait facile à repérer. Ceci étant, cela voulait dire qu'ils seraient également faciles à localiser, songea-t-elle en observant attentivement le chemin par lequel ils étaient venus. Il allait falloir se montrer prudent, quand bien même type de tout à l'heure n'avait pas l'air décidé à les suivre. Il devait avoir mal aux yeux.
S'il voyait encore. Aphrodite ne savait pas exactement ce que son compagnon d'arme avait utilisé sur ses rétines, mais ça n'avait pas eu l'air franchement agréable. Une sorte de spray chimique, quelque chose de cet ordre. Tant que c'était efficace, elle se fichait bien d'en connaître les composants ou la notice d'utilisation : seuls les effets comptaient. On ne lui avait jamais demandé de l'humanité ou de la compassion mais des résultats. Des résultats et rien que des résultats.
Le chemin est clair ? Parfait. Le nombre de corps entassés dans le fossé, ce n'est le problème de personne.

« C’est qui… L’a… L’abruti, pauvre… Conne... »

Aphrodite leva les yeux au ciel. Il n'était pas en état d'insulter qui que ce soit ; sans compter qu'elle n'avait rien fait de mal, elle. Rien du tout. Ses mains ne tremblaient pas, son esprit n'était embrumé que par une infime chape de colère et de frustration – uniquement ça. Pas de culpabilité, pas d'arrières-pensées, pas de changement d'avis. Juste cette détermination morbide à en finir avec ce jeu selon les règles imposées. Butons tout ce qui passe à notre portée ; son raisonnement n'allait guère plus loin que ça.
Et elle se dit que, tant qu'elle ne croisait pas de visage trop familier, tout devrait bien se passer.

« Te retourne pas. Derrière nous. Juste… Derrière, je crois, y a… Quelque chose. »

A peine avait-il fini sa phrase que la demoiselle, discrète et aux aguets, se dirigeait droit là où elle n'était pas même censée regarder. La forêt était dense par endroits et la pénombre empirée par le couvert des feuillages n'aidait pas à y voir plus nettement ce qui se trouvait trop éloigné ; elle se glissa derrière un tronc, bâton levé à hauteur d'épaule.
Au pas suivant, elle atterrit sur la droite du jeune homme ; trop près, trop près. Elle en fut surprise elle-même, les yeux écarquillés par un agacement évident.

Quel travail chiant.

D'un geste un peu maladroit, elle abattit son bâton dans sa direction ; et il avait un trident, et dans la précipitation elle visa l'épaule plutôt que la tête, et elle ne risquait pas de l’assommer comme ça – fais chier, à la fin.
Elle verrait sa marque, à celui-là. Puisque Hans était essoufflé et presque mort quelques mètres à peine derrière, c'était jouable.
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr 2013 - 15:37

Le membre 'Aphrodite Areïl' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#3 'Dé Dérobé' :
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr 2013 - 15:50

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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr 2013 - 15:50

Le membre 'Antoine de Landerolt' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dégâts' :
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#3 'Dé Dérobé' :
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Avr 2013 - 6:21

...

Et le silence ne s'éternisait pas; il se prolongeait. Antoine sut instinctivement qu'il avait été repéré et s'embrouilla à chercher quoi faire. Courir, rester affronter le danger ? Il ne savait pas combien ils étaient ni s'ils avaient des armes sur eux. La balle d'un pistolet qui effleure son cœur et c'était fichu: une lame en pleine gorge ne le ferait pas descendre à un meilleur arrêt. Courir, alors ? S'enfuir, encore ? Pour aller où ? Cet endroit était parsemé de pièges et d'assassins. Il pouvait aligner deux pas et se retrouver nez à nez avec un trident, comme dans le cimetière. S'enfuir revenait juste à gagner du temps avant de devoir mourir l'arme en mains. Il faillit en rire. Ce n'était beau que dans les livres, ça. Parce que dans la réalité, ce que le chevalier voulait, c'était...
Un bruissement sur sa droite et un tressaillement plus tard, une ombre fluette était apparue, un bâton en mains. Son cœur rata bêtement un battement alors même qu'il s'était préparé à cette apparition. Bravo Antoine, tu avais le temps de fuir et tu l'as gâché en vaines conjonctions. Encore une erreur, encore une rature: le jour où tu réussiras quelque chose chose n'est pas arrivé. Raté, encore, encore. Et si tu payais ce faux pas de ta vie, cette fois ?

Au fond, qu'il esquive ce coup ou non, il finirait par y passer. Combien de chance avait-il de survivre à ce jeu macabre ? Contrairement à ses mains qui tremblaient, cette fille n'avait pas hésité à lui abattre son arme en pleine figure. Antoine ne se sous-estimait pas, et il ne se surestimait pas non plus. Il connaissait ses faiblesse, reconnaissait qu'il n'avait pas manié l'épée dans le but de tuer. Ça n'aurait du rester qu'un simple loisir. Alors maintenant, quoi ? Devait-il se débattre quand il savait son sort scellé ? Penché par la fenêtre, le sol était loin. Assez pour s'y briser les os et y pousser un dernier souffle. Une simple impulsion des mains, ça ne prendrait que quelques secondes, la douleur ne durerait pas et il n'aurait plus jamais mal. Il avait eu cette pensée et ça le terrifiait. Pourquoi est-ce que tu fais un pas en arrière, Antoine ?
Je veux vivre, quoi que ça puisse m'apporter.
Vivre. Même s'il n'existait plus dehors et que personne dans ce fichu manoir ne le regretterait, il voulait vivre.

Il se baissa juste à temps pour entendre le bâton siffler au dessus de sa tête. Pas le temps de réfléchir, il devait faire vite: lui faire perdre l'équilibre, lui faire mal pour qu'elle ne récidive pas immédiatement. Sinon, c'était autant offrir son cou. Le bout du manche du trident frappa le genou gauche de la fille avec toute la violence dont le jeune homme pouvait faire montre par dessus sa fatigue et son vertige. Et une fois que ce fut chose faite, il se redressa dans l'optique de s'écarter. D'aller trébucher ailleurs. Pas si loin, juste a coté. Il ne voulait pas rester à coté d'elle. Au moins, il avait visé juste. Une petite victoire dont il ne pourrait peut-être pas jouir.

Une idée une idée une idée une idée. Et son esprit qui était encombré de pensées inutiles. Pour une fois, il aurait aimé faire table rase et pouvoir se focaliser sur l'action présente.
Il avait la tête pleine de fantômes et de décombres. Un jour, ça lui serait fatal.

Aujourd'hui ?



Sinon, tu peux aussi les latter en mode bourrin, crétin.
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Avr 2013 - 2:44

CECI EST UN FEU DE FORET WOULOULOULOU
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Avr 2013 - 2:44

Le membre 'Heather Maystood' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Mai 2013 - 15:42

Ma main serre si fort la poignée de ma Keyblade que je commence à en avoir mal aux doigts, s'il y a bien une chose que j’ai bien apprise de mes premiers jours au sein de l'organisation XIII, c’est de toujours garder fermement son arme en main en cas de situation tendue, mais si l’accalmie semble être de rigueur. Personne n’est à l'abri d'une attaque surprise à l’improviste, c’est d’ailleurs pour cela que je préfère ne pas m’approcher davantage, ça serait la pire erreur que je pourrais faire. Je tente donc de la raisonner tant bien que mal, et j’espère que les choses vont s’arranger et que cesse cette stupide hostilité… Je sais que c’est ce qu’aurait fait Sora à ma place. Allons bon, pourquoi est-ce que je me mets à penser à ce Sora dont tout le monde me parle, je ne le connais même pas, comment pourrais-je savoir ce qu’il aurait fait dans ma situation ? Mais ? Que ? Qu’est-ce que c’est que cette odeur nauséabonde ? Et pourquoi ça pique autant les yeux ? Je les ferme en espérant que ça atténue la douleur mais en vain sa pique toujours autant, même en me frottant avec la manche de mon manteau ça ne change rien. Que s’est-il subitement passé ? Je ne comprends pas…

« Ne- n’approche pas ! N’approche pas, t’as pas intérêt… »

C’est la voix du garçon qui accompagne celle qui m’a agressé, c’est lui qui m’a fait ça ? Mais pourquoi ? Je ne lui veux aucun mal ? Serait-il aussi stupide que son ami celui-là aussi ? Ça fait deux fois en même pas une minute que je me fais agresser, ils sont vraiment malades ses deux, là ! Ils voient le mal partout décidément ! Je cherche juste le dialogue et voilà le résultat. Il ne faut pas que je m’approche ? Tant mieux, j’en ai plus l’intention, côtoyer deux psychopathes ce n’est pas très sain de toute manière. Je peine à rouvrir mes yeux endoloris par cette espèce de produit que j’ai reçu en pleine figure, fort heureusement j’y vois encore, un peu trouble certes, mais devrai s’atténuer dans les minutes qui vont suivre

« ABRUTI ! »

J’arrive à distinguer la silhouette de mes deux agresseurs s’éloigner en courant, et de ce que je viens d’entendre, elle n’était pas disposé à vouloir partir, tant mieux bon débarras. Maintenant j’ai plus qu’à chercher un moyen de rentrer dans les dortoirs et me reposer. Bon avant tout, j’irais plus vite sans ce manteau noir, en plus il est couvert de ce produit nauséabond je ne saurais nommer. Heureusement que je porte toujours une tenue légère en dessous au cas où je devrais l'ôter sans préavis, ce qui est d’ailleurs le cas maintenant. Cette tenue décontractée que je portais déjà le jour où je me suis réveillé, juste avant d’intégrer l’organisation. Bon déjà faut que je me libère les mains, donc, hop, sans ménagement je jette au sol ma Keyblade et ce bouclier de fortune, que ce couvercle de casserole. J’enlève les gants noirs de mes mains et je les jette également sur le sol ce qui laisse entrevoir la fameuse marque sur le dos de ma main, tant pis au point où j’en suis après tout…, puis je dézipe la large fermeture éclair du manteau et je l’ôte, puis je le jette à côté du reste. Il ne me reste plus sur moi que ma lourde verste noire, ma veste blanche légère à manche courte ouverte par-dessus, et mon pantalon deux couleurs. Je farfouille ensuite dans les poches de ce dernier pour sortir mon bracelet à damier noir et blanc et le remettre à mon poignet gauche. Je me sens déjà mieux. Je reprends fermement ma Keyblade et mon couvercle et je m’engage dans la direction opposée où mes assaillants étaient partis, et ils ne doivent pas être loin, je les entends en train de s’échanger des « mots doux »

Tiens, c’est quoi ce bruit ? Il y a quelque chose derrière moi ? Je ne rêve pas j’ai bien entendu une exclamation et un bruit de feuilles froissées. Je me retourne mais il n’y a personne derrière moi. Il vaut mieux que je me mette en posture, prêt à devoir subir un assaut. Était-ce les deux autres zigotos qui revenaient en arrière pour me chercher encore des problèmes ? Si c’est le cas, ils seront très mal reçus, car plus question d’être gentil cette fois. Il faut que j’avance prudemment pour découvrir la source du bruit, je n’aime pas rester la à continuer mon chemin en sachant que quelqu’un où quelque chose m’observe. Les soucis c’est que le son fut très bref et je n’ai aucune idée de la proximité que j’ai avec la source du bruit. J’avance donc à pas prudents et je finis par écarter une grande broussaille. Je vois alors devant moi la folle de tout à l’heure face à un jeune homme que je n’ai encore jamais vu ici. Tiens un coup dans la jambe… si j’avais un cœur je pourrais trouver ça drôle, et dire retour à l’envoyeur, mais c’est pas le cas, en tout cas cette violence gratuite ça commence à me taper sur les nerfs

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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Mai 2013 - 16:56

Une seconde avant que les genoux du garçon ne plient sous lui, elle sut que c'était foutument mal barré pour elle. La voix de Dorian résonna dans ses oreilles, grave et rassurante – « c'est ça de se précipiter » – et elle fut incapable de se demander ce qu'il aurait fait à sa place, ce qu'il lui aurait dit, conseillé : ça n'avait aucune importance, il était mort et le bâton ne heurta que du vide. La force du coup la déséquilibra, l'empêchant de reculer sur le champ pour se mettre hors de portée. Ça n'avait aucune importance, c'était trop tard. Ça n'avait aucune importance.
Merde, merde, merde.
Son genou fut violemment heurté par le manche du trident, envoyant mille signaux de détresse jusqu'à son cerveau. La douleur ne la fit pas plus pleurer qu'elle ne l'empêcha de réfléchir ; déjà, derrière ses yeux plissés, les possibilités de riposte s’enchaînaient à une vitesse affolante. Sa jambe céda sous elle : emportée par son coup, elle heurta le sol dans un bruit mat. Genoux et coude contre la terre brune, le soldat eut la présence d'esprit de ne pas lâcher son arme, de ne pas se plaindre – juste un gémissement étouffé – et d'immédiatement tourner les yeux vers son opposant. Ne jamais quitter l'ennemi des yeux. Ils n'avaient pas d'arme à feu ; fuir était presque trop facile. Avant, on l'aurait criblée de balles au moindre faux mouvement. Dans cette configuration, elle avait l'avantage. Combien de ces personnes auraient pu achever un ennemi à terre, frapper une fille de sa stature par derrière pour lui briser la nuque ? Presque. Aucun. Alors qu'elle, elle l'aurait fait sans hésiter, sans état d'âme.
Ses mains ne tremblaient plus depuis longtemps.
Il s'était éloigné, le bel idiot. Crispant sa main sur son bâton, relevée presque immédiatement après sa chute, la rouquine ignora au mieux la fragilité de son articulation. Fais chier, merde, pourquoi – ça aurait pu être le tibia, le bras, la hanche, mais non, il fallait que cet abruti vise le genou. Bravo, bien joué. Seulement s'il avait voulu se mettre tout à fait en sécurité, ce n'était pas comme ça qu'il aurait dû s'y prendre. Non, non. Il aurait mieux fait d'utiliser les pointes de son arme pour mettre définitivement sa jambe hors-course. Alors elle avait encore toutes ses chances, alors il ne ferait peut-être que se défendre – alors il se pouvait qu'ils aient la même marque, et ça aurait été tellement pratique d'avoir un trident de son côté. N'est-ce pas ?
Un mouvement, sur sa gauche, lui confirma que ce monde était peuplé d'abrutis.

Main droite crispée sur une pierre plus grosse que son poing, ramassée lors de sa chute, elle pivota vers le nouvel arrivant et lança avec force son projectile au visage du gêneur. Je t'ai vu, t'as perdu.

« T'as pas compris la première fois ?! »

Son exclamation emplie de frustration et de colère se termina sur une note indéfinissable. Appuyée sur sa jambe blessée, gênée par la sensation douloureuse remontant le long de sa cuisse, elle crut bien en étouffer de mécontentement.
Pourquoi fallait-il qu'il soit revenu, hein ? Il n'avait qu'à aller plus loin, s'enfuir et essayer de survivre ! Pourquoi avait-il fait marche arrière, s'il ne voulait pas se battre, pourquoi pourquoi pourquoi était-il assez stupide pour se...
Se jeter dans la gueule du loup, comme le plus parfait des suicidaires ?

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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Mai 2013 - 16:56

Le membre 'Aphrodite Areïl' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#3 'Dé Dérobé' :
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Mai 2013 - 19:31

...

Antoine s'était plaqué contre un tronc comme s'il ne voulait faire qu'un avec lui: l'idée était séduisante. S'il avait été un arbre, personne ne se serait préoccupé de lui. Personne n'aurait voulu l'assommer, l'éventrer, le torturer, que savait-il encore !
Le blond soupira, le souffle tremblant. Son cœur battait de nouveau trop vite et sa poitrine lui faisait mal. Il s'accorda le temps de récupérer, bénissant un intrus dont il n'avait pas vu le visage d'avoir occupé son assaillante le temps que les feuillages puissent le masquer suffisamment. Il s'en était sorti sans une égratignure, oui: et après ? Que devait-il faire, maintenant ? Parler ne servirait à rien contre ces brutes. Il n'était pas certain qu'ils l'auraient écouté même s'il s'était montré désarmé et avec des intentions clairement pacifistes. C'était un comble de pouvoir agiter le drapeau blanc tout en sachant que le camp adverse en ignorerait la couleur quoi qu'il arrive. Le jeune homme baissa à cette pensée les yeux vers son poignet camouflé, incapable d'oublier la lettre qui y était gravée. Les ordres des I résonnaient douloureusement dans sa tête depuis le début du jeu, et il s'insurgeait. Leur obéir, et puis quoi encore ! Que devait-il faire, soulever les manches de chaque participant pour vérifier leur marque ? Rien au monde ne pouvait lui garantir qu'ils ne se montreraient pas hostiles s'ils possédaient la même que lui. Antoine n'était pas enclin à la confiance et il n'avait pas le temps de s'en inquiéter.

Tout ce qu'il voulait, c'était survivre. Comment être certain de rentrer ? Les I. pouvaient mentir, dans l'unique but de se jouer d'eux. Comment est-ce que tu peux t'assurer de revenir vivant au manoir, Antoine ? Il serra ses deux mains autour du trident, ferma les yeux un instant.
Je veux rentrer.
Si ce n'est pas eux, ce sera moi.
Je ne peux faire confiance à personne. Pas même aux I.
Comment voir la fin de ce cauchemar ?

Il n'avait plus rien à perdre, de toute façon.
Sans un bruit, il glissa entre les arbres, par où la jeune fille qui l'avait agressée était venue. Quelques pas plus loin, il avisa une forme allongée et haletante: un autre pensionnaire, sans doute, et pas dans le meilleur des états. Un coéquipier de la fille ? Il n'avait pas l'air blessé, ce qui le conforta dans son idée. Si elle avait voulu le tuer, elle l'aurait achevé.
Son bâton s'était levé vers lui sans la moindre hésitation, et sans connaître sa marque.

Tu vois ? Tu ne peux faire confiance à personne.

Malgré le dégoût, il s'approcha de la personne allongée et lui mit les pointes du trident sur la gorge. Personne ne voulait mourir, ici, n'est-ce pas ? S'il avait bien deviné, il pouvait en tirer avantage. S'il avait tout faux, ça en ferait un de moins. A ce stade, il n'était plus à ça près. On lui attribuait tous les défauts du monde, pourtant il n'était pas un meurtrier et ne voulait pas le devenir.
Il aurait tellement aimé qu'on lui laisse le choix.

« Ne bouge pas. »

Comme ce fameux jour, sa langue le brûlait et ses genoux le faisaient souffrir.
Mon père, j'ai péché.



Ceci est un lancer de dé contre le feu de forêt.
Edit: Et Antoine évite le feu, like a boss.


Dernière édition par Antoine de Landerolt le Jeu 2 Mai 2013 - 19:36, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Mai 2013 - 19:31

Le membre 'Antoine de Landerolt' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé Décisif' :
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#2 'Dé Dérobé' :
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Hans Hackermann
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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Mai 2013 - 22:38

Elle n’avait pas écouté ; question espoir stupide, on faisait difficilement mieux. Hans n’avait pas prié, pas même pour la forme, lorsque Miller s’était retournée sans un mot et avait, d’un pas décidé, marché vers Ce Qui se tapissait dans les buissons. Ses conseils avaient beau ne pas être monnaie courante, elle était suffisamment dévaluée pour que lui, qui avait déjà morflé plus qu’à son tour, prît cher et payât plein pot pour les conneries à deux balles de cette cheftaine ratée. Le junkie avait tendu son bras cachectique vers elle comme un vieux eût sucré des fraises et avec autant de conviction avant de le laisser retomber brutalement au sol. C’était pas ses affaires, tout ça, de quoi il se mêlait ? Et si c’était Hugo –c’était pas Hugo. C’était un connard lambda, delta, gamma ou il ne savait encore quelle merde grecque que ces savants utilisaient pour désigner l’inconnu dont on se tapait comme de l’an quarante, mais sûrement pas Hugo. C’était trop con de suivre une folle armée d’une sagaie et sa loque de compagnon.
Presque aussi con que de foncer droit à l’attaque sans rien savoir de ce qui rampait plus loin. L’air s’engouffrait en goulées fétides de terre pourrie dans sa bouche et desséchait ses lèvres. Leur plan ressemblait foutrement à une absence de plan et fleurait bon la merde, une odeur à peu près aussi agréable que les cercles noirs qui narguaient ses rétines amochées. En un mot comme en mille, ils étaient très mal barrés, concept qu’Aphrodite, dans une folie froide toute néronienne, avait du mal à intégrer. Hackermann, à moitié mort sur un lit piquant et grouillant d’insectes plus inconfortable que l’asphalte d’un parking berlinois à l’abandon dont il perdait le souvenir, n’avait plus assez d’air pour le lui souffler dans les bronches une dernière fois. A peine s’il avait assez d’oxygène pour maintenir en vie sa carcasse douloureuse. Focalisé sur la douleur dans ses genoux, la moitié de la scène lui échappa ; l’autre, s’il la vit du coin d’un de ses yeux fatigués, se passa trop rapidement pour qu’il pût y faire quoi que ce fût.

Il aurait voulu, pourtant. Hitler était en mauvaise posture –et l’autre guignol, l’autre guignol qui… Du calme, Hans, s’invectiva-t-il, du calme. T’as encore un paquet de choses à vivre. Ce qui, à cet instant, incluait surtout deux paquets précis de Marlboro jetés quelque part dans sa chambre et que cette sale blondasse de colocataire avait pas intérêt à avoir fumé.
A quoi tu penses, pauvre con ? Et si elle mourait, Aphrodite ?
Le blond était revenu, constat à la fois affligeant et réconfortant. Hans n’avait rien d’un bourreau dans l’âme. Appuyer sur le bouton de cette bouteille était un geste simple, un automatisme qui tenait pratiquement à son sens du mécanisme de survie. Ceux qui hésitaient, dans les films, finissaient toujours pas avoir un ou deux regrets dans les yeux en guise de dernier plan. Après seulement tombaient les cascades d’invectives et de reproches qu’il refusait que ses observateurs à la con eussent à faire en les regardant. L’Allemand était bien décidé à se transformer en un Andreas Schnaas pacifiste et son Violent Shit à lui avait intérêt à être dans le genre politiquement correct. Le scénario des huiles du pensionnat craignait, leurs dialogues sentaient le réchauffé ; ne restait que leur admirable…

« Ne bouge pas. »

Jeu d’acteur, compléta-t-il à contrecœur.
Mais à quoi tu penses, secoue-toi un peu, tu sers à rien espèce de boulet !
Il aurait aimé aider Aphrodite dans tout ça. Etre un peu utile. Se lever, bondir sur ce type et lui régler son compte une bonne fois pour toute. Un réalisme mordant et une santé fumeuse le rattrapaient aussitôt : sa respiration sifflante et la chaux vive dans ses articulations le laissaient sur le carreau pour un bout de temps. Inévitable et franchement pathétique. Quand bien même se serait-il levé, ç’aurait été pour mieux se faire laminer ; l’idée de ramper plus loin ne l’avait pas effleuré. Hans eût pu se maudire d’avoir été si bête, chercher la conduite la plus adaptée dans le vide de sa tête pleine seulement de souvenirs, mais aucun ne concernait ce cas de figure. Envoyer un coup de pied dans les jambes du taré à la fourche, utiliser cette putain de bombe insecticide faire quelque chose, merde. Il fit tout ce que son corps l’autorisait à faire, à savoir ce qu’on lui demandait.

Le drogué en puissance était mort de peur.

« Merde », lâcha-t-il alors que ses traits se tordaient, en parfaite adéquation avec la teneur lyrique de son discours. Ce type n’allait pas le hacher ; ce type ne le hacherait pas ; il ne se ferait pas trouer, percer. Il allait pas crever. Hein ?

Hans sentit un poids très net appuyer sur sa cage thoracique. Une peur qui s’ajoute à une autre, allez faire la différence. Pourtant cette musique ne lui disait rien qui valût. Rien de bon ne sortait de cet endroit. Lui voulait seulement en sortir, quitte à. A quoi ? Trop crevé pour bouger mais assez en forme pour paniquer, Hackermann planta son regard comme il le put dans celui de son interlocuteur, en vain. Joue contre terre, la pointe de l’arme appuyait sur son cou, épée de Damoclès à la Poséidon.

« Qu’est-ce que tu comptes faire, hein ? Me buter ? », cracha le gamin. Il ne voulait pas de la réponse à cette question et écarta d’emblée cette possibilité. Non, non, non. Non. « Tu m’as bien vu, je bougerais même pas… Si t’étais pas, là. Dégage, ou elle… Va, te… »

Finis pas ta phrase, on s’en fout. Elle s’étrangla dans sa gorge pourrie de nicotine. On s’en branle. J’ai peur. Grouillez-vous. C’est pas bon du tout.

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MessageSujet: Re: Pas chassés.   Pas chassés. - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Mai 2013 - 22:38

Le membre 'Hans Hackermann' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#2 'Dé Dérobé' :
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