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 Valora Eaton - ACHEVEE

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Valora Eaton - ACHEVEE _
MessageSujet: Valora Eaton - ACHEVEE   Valora Eaton - ACHEVEE Icon_minitimeVen 2 Mar 2012 - 18:33



* Valora EATON


*nom – Eaton
*prénom – Valora
*age – 19 ans
*né(e) le – 15 juillet 1982
?

Pouvoir
Valora a obtenu la capacité de contrôler les sources de lumière, comme une ampoule et l'intensité de la lumière perçue par untel. Ça s'appelle la photokynésie et, dans le cas de Valora, une trop forte exposition à une lumière crue est dangereuse.

Alter Ego Astral
l'AEA de Valora est simplement un paon, le même que celui qu'elle a vu avec ses yeux d'enfant au zoo. Un paon mâle, toujours paradant, anonyme. Un paon, le Paon.

Passions
la passion de Valora, c'était de traîner. Au Pensionnat, la passion de Valora, c'est de traîner. Parce qu'au fond, elle n'est rien d'autre qu'une looseuse. Effrayer les personnes trop édulcolorées qu'elle pourrait rencontrer paraît assez fun, aussi.

N'aime pas / Phobies
a horreur de tout ce qui est jaune. Car tout ce qui est jaune est de la lumière jaune. C'est horrible, ce jaune, c'est moche, c'est plein de faux bons sentiments qui puent. Le jaune, c'est la couleur de la méchanceté, d'abord.
Et puis les gens qui font semblant d'aller mal, c'est insupportable.



« J'ai tout fait. Tout. Tout ce que vous pouvez imaginer, je l'ai fait. Tout ce que vous n'avez jamais osé faire, tout ce dont vous rêviez , tout ce qui vous faisait envie, mais que vous avez aussitôt oublié en vous disant que vous n'auriez jamais le courage... Je les ai faites hier, pendant que vous dormiez.
Et vous? Votre tour, c'est quand?
Junk, Melvin Burgess »


Histoire

    Un jour de juin, tôt le matin.

    — Valora! Valora!

    Cette garce toussait encore. Combien de fois Valora devrait lui dire de ne pas l’appeler, de ne plus l’appeler. Cela faisait une éternité que Valora passait devant la porte de sa chambre sans la voir, comme si cette partie de l’immeuble n’existait pas, qu’il n’y avait rien qu’un grand trou béant, et que le vent, parfois, sifflait entre les gravas, sifflait quelque chose qui ressemblait à son prénom.

    Encore sa gorge qui grattait dans le vide, des glaires qui n’existaient pas dans l’obscure chambre et qui se répétaient, à l’infini. Comme un chat errant qui griffe à la porte. On dit “zou”, la première fois, et puis, devant son inlassable appel, on finit tout simplement par l’oublier, en même temps que le son de ses griffes contre le bois soit assimilé par l’oreille et disparaisse complètement.

    — Ta mère n’a pas pris ses cachets ce matin.

    — Ses cachets c’est rien que du placébo, on sait tous qu’elle a rien, cette pute.

    Évidemment, Valora se sentait tout de suite mal d’avoir parlé comme un camionneur devant son père. Elle posa ses fesses sur le plan de travail minuscule de la cuisine et soupira.

    — Enfin, papa...

    Tierney Eaton se versa du café dans une tasse. Il ne regarda pas sa fille.

    — Je sais ce que tu penses de ta mère, Valora. Que veux-tu que je te dise?

    Le père de Valora savait toujours comment la faire se sentir mal. Elle se fichait pas mal que sa mère aille mal, qu’elle n’ait pas pris ses cachets de merde. Qu’elle crève, cette salope. Non, ce qui faisait qu’elle se tortillait le cul sur le plan de travail en plastique pourri, c’est le visage de son père, tout ridé, comme autant de soucis, c’est sa force tranquille qui le faisait ressembler à un petit bouddha sage. Elle ne voulait pas que son père soit triste, fâché, désolé pour elle. Il avait tout fait pour ses enfants, pour sa femme, cette saleté de parasite hypocondriaque et il se tuait encore aujourd’hui, à les nourrir comme il pouvait, tous autant qu’ils sont: des handicapés de la vie ordinaire.

    — Il est tard, tu ne vas pas au lycée?

    Valora retapait sa dernière année. C’était un exploit qu’elle soit arrivée là, qu’est-ce que Tierney était fier! Ce qu’il ne savait pas, c’est que ces bulletins qu’il croyait recevoir n’étaient que des documents falsifiés, recopiés d’après ceux de cette bûcheuse de Laurie O’Donney. C’est Finn, le copain looser de Valora qui s’était chargé de la racketter après les cours, et Laurie avait été presque surprise de la demande. Pas son argent du déjeuner, pas son manteau, pas sa chatte, juste une copie de ses bulletins avec un seul changement, le nom.

    Ça pouvait paraître gros, que cette chère Valora ait des “je n’en attendais pas mieux”, des “félicitations”, des notes incroyables pour Tierney, qui avait cru le cas de sa fille cadette perdue; mais, qu’il ait deviné ou non la supercherie, il était, tout au fond, fier de sa fille, qui se donnait tant de mal pour lui plaire et qui était bien la seule de tout le Comté de Clare à le respecter.

    Et si Valora arrivait à avoir des faux bulletins pour son père, quel intérêt d’aller étudier? L’avenir? Diplôme ou pas, elle s’était résignée: aucun Eaton ne quitterait jamais Ennis, et elle n’était pas un putain de lézard, à pouvoir changer de peau, de vie, dès que celle-ci s’avérait trop serrée, dès qu’on était un peu trop à l’étroit.

    — Tard? Papa, tu sais, arriver en retard au lycée, c’est arriver à l’heure.

    Elle sauta sur le linoléum crade et embrassa son père. Celui-ci partait à l’usine, et il avait l’impression que tous les irlandais de cette terre se rendaient toujours, tous, à l’usine. Il avait l’impression d’être dans ce film, Billie Elliot, vous savez, où le père est en grève, mais finit par aller travailler. Pas de grève en 2001, juste du travail harassant, la fatigue, la maladie et la misère moderne. Il posa sa tasse dans l’évier, en sachant à l’avance que quand il rentrerait, tard dans la soirée, elle serait encore là. C’était ces petites choses immuables qui le tuaient à petit feu.

    Le même jour, dans la matinée.

    Tierney était à présent au travail pour de bon, Valora pouvait se promener à son gré sans risquer de le croiser et de voir les rides autour de ses yeux s’effondrer de désappointement.

    Elle s’adossa à un mur d’un immeuble quelconque, à l’image de celui qu’elle habitait, sale et délabré, et alluma la roulée qu’elle avait au bord des lèvres. Elle était dans le no man’s land, et dans le no man’s land, les indus étaient hors de prix, et les roulés l’étaient à peine moins. L’euro arrivait et allait très certainement révolutionner la vie des bourges, pas celle du no man’s land. Valora en avait marre, marre de se sentir toujours poisseuse parce qu’elle passait ses journées dehors, la tête dans l’air chargé de pollution, assise sur des rebords plein de pisse et contre des murs pleins de graffitis moches. Elle en avait marre.

    Elle entendit le bruit du cyclomoteur de Finn Maguire, ce branleur. Il s’arrêta à son niveau, tendit deux doigts dans lesquels Valora inséra sa roulée. Ensuite, alors que Finn tirait un taffe, elle grimpa derrière lui.

    — Démarre cow-boy, fais-moi quitter le bitume.

    Finn ne l’entendit pas, mais il démarra son engin qui criait à l’agonie et en fermant les yeux, Valora eut l’impression d’entendre sa mère s’étouffer.

    Toujours le même putain de jour, à l’heure où les connards du lycée mangent.

    — Allez Val’, ça fait des mois qu’on n’a rien fait...

    Finn tortillait entre ses doigts pleins de graisse et d’huile de moteur, noirs de ses bricolages sur les motos et autos du garage de son père, une mèche de cheveux de Valora. Cette dernière écoutait à moitié ce que Finn se plaignait, et regardait comment ce pourri salissait sa chevelure.

    — Dégage Finn de mes deux. Tu m’as bourrée et niquée y a même pas deux jours, à la fête de ce trou du cul de Jeremie.

    — T’étais même pas consciente, je veux t’entendre jouir Val’.

    Valora cogna l’estomac de Finn de son coude et se releva de son torse. Le ronronnement de la bécane de Swann Casey s’éleva dans le terrain vague où le petit groupe dans lequel évoluaient Valora et Finn. C’était pour ainsi dire leur leader. C’était de loin le plus charismatique, le plus canon, celui qui avait la réputation d’excellent coup et son père possédait l’usine du coin, qui embauchait presque tous les pères de ces fils de pute – dont celui de Valora. C’était surtout le mec le plus insensible du monde, le plus grand des connards. Il n’empêchait que Valora se sentait triste d’imaginer qu’il ne l’avait pas encore remarquée.

    Elle savait qu’elle n’avait pas les cheveux teints, qu’elle ne se peignait pas le visage pour sortir, qu’elle fumait des roulées, bref: qu’elle était pauvre, presque à la rue, que sa vie était minable et qu’elle faisait pitié, avec ses jeans d’un ancien temps et ses tee-shirts trop grands. Valora savait tout ça, alors elle n’allait pas faire de l’œil à la plus friquée de ses fréquentations.

    Et puis, elle avait Finn. Qui, en ce moment même, s’apprêtait à lui bouffer l’oreille en pensant sans doute que sa léchouille était hautement érotique.

    — T’es qu’un sale con, Finn Maguire!

    Valora se leva d’un bond, bien décidée à rentrer chez elle et à ne plus sortir de son lit. Elle ne savait plus quoi faire de sa chienne de vie.

    Ce putain jour du putain de mois de juin dans cette putain de ville de merde.

    Ce bruit de fond insupportable, ces toussotements à fendre l’âme, fendaient bien le cul de Valora. Elle savait qu’elle n’était rien d’autre qu’un ersatz de sa mère, une puce sur le dos déjà bien chargé de son père, et qu’elle lui suçait le sang, son fric, sans s’arrêter, sans lui laisser le temps de se reposer. Au final, elle n’était rien d’autre que sa putain de bonne mère, et ça la tuait.

    — Valora? Valora, t’es là?

    Noreen Eaton grimpa les escaliers lentement, caressa du bout des doigts la tapisserie humide et, en passant devant la chambre de sa mère, demande d’une voix chaude mais tremblante:

    — Oh bonjour m’man, ça va?

    La voix de sa mère résonna dans la pièce, et s’échappa de la porte à demi entrouverte:

    — Noreen, ma chérie.

    Noreen entra dans la chambre, prit les mains de sa mère entre les siennes et embrassa son front, avant de la border.

    — Voilà m’man, repose-toi maintenant. Papa a laissé un verre d’eau, je vois, juste sur la table de chevet. Je t’embrasse.

    Valora était couchée sur le dos, dans le matelas à même le sol qui fait office de lit. Elle grattait le plancher d’un ongle, retirant des échardes de bois et défonçant ainsi le sol déjà suffisamment abîmé. Ses yeux étaient rivés sur la seule déco de la chambre, plutôt un placard à balai: une carte postale représentant un paon en pleine parade amoureuse. Son père l’avait emmené, quand elle était petite, elle et sa sœur, au zoo, et c’était l’animal dont elle était tombée amoureuse. Son père lui avait acheté cette carte, et c’était bien tout ce qui leur était permis.

    Noreen cogna trois petits coups et entra. Elle s’assit sur un petit bout du matelas et attendit simplement que Valora parle. C’était devenu comme un rituel malsain, grave et désolant. Valora se relevait, s’adossait contre le mur, les jambes croisées et reluquait le visage de sa sœur. Elle rageait à l’intérieur et disait, d’une voix d’où perçait une colère sourde:

    — Que s’est-il passé?

    Noreen fondait en larmes, en essayant de se retenir, de paraître faussement forte et, au prix d’un effort surhumain, réussissait à hoqueter:

    — C’est... C’est... Seoi... Seoirse...

    — Ce bâtard! Qu’est-ce qu’il t’a prit de l’épouser.

    — Il... Il n’était pas... Comme ça... Quand je... Avant.

    Valora tapotait le dos de sa sœur, n’ayant jamais été très tactile ou câline. Plus tard, elles descendaient dans la cuisine et Valora passait une feuille de sopalin mouillée sur le bleu, l’écorchure, la plaie de Noreen, dans un geste totalement inutile mais qui apaisait sa sœur. Quand elle en avait, Valora posait un pansement.

    Ensuite, Noreen empruntait le matelas de sa sœur et allait essayer de dormir dans ce qui avait été leur chambre avant qu’elle n’épouse ce crétin d’ivrogne tout de suite après avoir été diplômée. Noreen aurait pu être quelqu’un. Mais c’était encore cette malédiction de malheur qui semblait avoir élu domicile chez les Eaton.

    Valora était à la fenêtre, attendant patiemment, n’ayant rien d’autre à faire, quand Seoirse O’Malley déboula dans la rue, klaxonnant une fois, deux fois, trois fois, avec une telle force, qui foutait la chair de poule à Valora. Il arrêtait la voiture en plein milieu de la route et débarquait dans l’appartement. Il braillait:

    — Noreen! Noreen! On rentre à la maison tout de suite!

    Un fois, il était entré alors que Finn était à la maison. D’un regard de Valora, Finn avait collé Seoirse contre un mur et l’avait menacé d’un couteau contre sa gorge que s’il touchait à « Val’ » ou qu’il s’approchait d’elle, Finn Maguire serait là.

    Ce qu’il y avait bien avec Finn, c’est que son mètre quatre-vingt-dix et sa centaine de kilos de muscle étaient clairement dissuasifs.

    Seoirse jeta un regard noir à Valora, qui le lui rendit, et quand Noreen descendit en remettant son manteau, il l’attrapa par l’épaule et ils s’en allèrent, le moteur en furie de le voiture de Seoirse disparaissant. Pour mieux réapparaître, dès que Noreen réussirait pour une énième fois à retourner à la maison Eaton.

    Juste avant que papa rentre, ce putain de moment qui annonce enfin la fin de cette putain de journée vraiment pourrie.

    Valora écarquilla les yeux quand elle vit qui avait appuyé sur l’interrupteur de la sonnette qui grésilla deux fois: Swann Casey. Impossible. Valora ouvrit machinalement la porte et là, juste devant elle, en chair et en os, Swann Casey, son regard loin et son sourire en coin.

    — J’ai entendu des choses Eaton.

    — Quels genres de choses?

    Mais au lieu de répondre, Swann l’embrassa furieusement. Valora crocheta ses bras autour de son cou et Swann souleva ses genoux contre sa taille. Valora sentait conte son bassin comme il la désirait. Il la portait, et ils s’en allèrent. Swann était venu en voiture. Une voiture pourrie, sans doute pas la sienne. Les sièges arrière étaient dégueulasses, mais Valora était occupée pour le remarquer.

    Swann démarra la voiture, et entre eux deux, une distance de sécurité s’était établie. Celle du levier de vitesse. Swann Casey, et elle, dans une même voiture, prêts à aller n’importe où, pourvu que ce soit loin! Valora était devenue un morceau de guimauve dans l’habitacle et fondait sur le siège en faux cuir.

    Enfin, Swann s’arrêta, Valora n’eut ni le temps de demander où ou même de regarder par la fenêtre, que Swann, le ténébreux et magique Swann Casey s’emparait à nouveau de ses lèvres.

    Valora n’était pas une oie blanche, c’est elle qui abaissa les leviers qui réglaient le dossier de leurs sièges, et ils se retrouvèrent allongés, Valora au-dessus de Swann. Ils se déshabillèrent, Swann roula Valora sous elle et entra d’un seul coup.

    Une nouvelle journée de juin, un jour comme ceux où le soleil caresse ta peau, illumine ton visage, éblouis tes yeux; un de ces jours où tu te réveilles... seule. Seule, au milieu de nulle part.

    Valora se sentait souillée, sale, désespérée, elle entra dans ce qu’elle croyait être un de ces hôtels irlandais à thème, genre grand château flippant, et devina à la seconde où elle y pénétra qu’elle ne pourrait jamais le quitter. Ça ou Ennis, peu importe. De toute façon, elle était déjà partie pour avoir une vie de merde, ad vitam. Ad vitam, hein.



Caractère

    Valora est capable d’une grande générosité. Une générosité désintéressée, et ce doit bien être là sa seule réelle qualité. Toutes les choses misérables ne l’attirent pas, elle n’a aucun mal à laisser un enfant qui fait la manche à la rue. Cependant, pour les quelques gens qu’elle aime, elle est capable d’étendre son épaule, de caresser mécaniquement le dos et de consoler sans rien attendre en retour. De toute façon, que peut-elle attendre d’une femme battue ou d’un homme brisé par la vie?

    L’honnêteté...! Dans le cas de Valora, ce n’est pas une qualité: dire ce qu’on pense, sans réfléchir aux conséquences, c’est autrement plus blessant que de chacher une vérité trop dure à entendre. Valora ne semble pas avoir de hangar à vérités difficiles à écouter, tout passe sans être filtré.

    Valora parvient difficilement à respecter ceux qui lui sont supérieurs en compétence ou en hiérarchie. Elle tient en mépris tout ce qui a trait à l'ordre ou à la contrainte. C'est en quelque sorte une anarchiste. Ce n’est pas étonnant de la voir faire des remarques mordantes au sujet des représentants de la loi ou de l’éducation, son mouton noir.
    C’est une indépendante, une fille qui n’a besoin de personne que des cas sociaux faciles à utiliser pour parvenir à ses fins. Elle n’est pas vraiment solitaire, dans le sens où elle connait ses capacités – et que ses capacités sont faibles –, et qu’elle a besoin des autres pour se sentir exister. Mais se coucher seule, se réveiller seule, vivre seule, c’est presque la vision du bonheur pour Valora.

    Elle n’accorde aucun crédit à personne. Ne sait pas différencier les “bons” des “moins bons” et se contente alors de considérer tout le monde comme des gens de la pire espèce, des ordures, et éliminer toute désillusion, toute peine de son existence. Elle n’a jamais trouvé sa place, et se demande encore quand elle finira pas grandir, car elle le sait, jurer et injurier, c’est bon pour les gamines qui veulent de l’adrénaline.



Physique

    Si Valora désirait se présenter à un concours de beauté, elle ne gagnerait pas. Elle n’a – presque – pas de seins, est tout juste assez grande pour attraper une boîte de conserve dans l’étagère la plus haute, a les genoux cagneux, des cheveux dans tous les sens, un teint maladif, pâle comme de la craie et surtout, elle n’a absolument pas la prestance d’une première dauphine.

    Mais elle possède cette démarche souple et vive de ces personnes pleines d’assurance – qui ont bien plus d’assurance qu’une reine de beauté cherchant à tout prix à être distinguée parmi tous ses clones. Elle a un corps nerveux, tout en galbe et ses petits muscles achèvent de la rendre plus masculine que tous les garçons manqués du monde.

    Elle a ce magnétisme sauvage, rebelle; ses prunelles brunes semblent jeter des signaux de détresse mensongers, ses narines retroussées lui donne un air déboussolée et ses lèvres pleines achèvent de lui rendre cette part de féminité de femme forte et fragile, qu’elle hait, car rien n’est vrai. Elle n’est rien qu’une gamine, encore une adolescente, qui utilise les garçons comme boucliers et les mots comme des armes. La fragilité apparente dans un monde de politiques ne signifie plus rien.

    Sa crinière auburn est rarement correctement arrangée, et, on peut le dire, coiffée. C’est comme si ses cheveux avaient leur propre volonté.

    Son visage doux, lisse, est parsemé de ces tâches rouges étranges, sur le nez, les joues, le menton: causées par la froid, le stress, une MST? Quoi qu’il en soit, elle a l’air en permanence enrhumée. Des cernes se sont creusées par trop d’abus ajoutés au manque de sommeil.

    Valora pense que les vêtements ne sont que des morceaux de tissus cachant ce que notre pudeur ne peut dévoiler. Elle est invariablement en jean-tee-shirt-tennis. Mais c’est d’abord parce qu’elle est convaincue que les vêtements féminins, robes et hauts talons, ne lui vont absolument pas et la font juste ressembler à une gamine qui se déguise avec les fringues de sa mère.





Informations Hors-RP

Avez-vous bien lu les règles ? {Code Okay.} - Nii'
Où avez vous trouvé ce forum ? Par le biais d'Ether Empolham (soutien psychologique on)
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? Non.
♦ ...Dans ce forum ? Oui.


Nii' - Fiche réparée, Hop~ \o/


Dernière édition par Valora Eaton le Ven 2 Mar 2012 - 22:06, édité 1 fois
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Delicate Boy
Emrys Sulwyn
Emrys Sulwyn

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Féminin Pseudo Hors-RP : Nii' / MPDT
-
Valora Eaton - ACHEVEE Empty0 / 1000 / 100Valora Eaton - ACHEVEE Empty

• Age : 30
• Pouvoir : Ressentir les émotions des autres.
• AEA : Bilboquet. L'escargot. Le meilleur. Le plus rose.
• Petit(e) ami(e) : Iwa coeur coeur love ♥ (Mais il n'oublie pas Soren.)

RP en cours : Dysphorie en Euphorie.

Messages : 886
Inscrit le : 24/05/2010

Valora Eaton - ACHEVEE _
MessageSujet: Re: Valora Eaton - ACHEVEE   Valora Eaton - ACHEVEE Icon_minitimeVen 2 Mar 2012 - 19:34

Bienvenue au Pensionnat Interdit!

Au moins ce sera rapide : je n'ai rien à redire. Le pouvoir est libre et tu lui as mis des contraintes ; AEA, passions et phobies sont cohérents avec ton personnage ; les descriptions sont claires et suffisamment longues. Pour ce qui est du vocabulaire c'est la même chose que la fiche d'Ether - dans la mesure où ça correspond à ton personnage et qu'il y a rien de vraiment choquant, je ne vois pas de problème à ce sujet. Ton histoire est bien écrite, avec beaucoup de justesse et de détails. En clair, ce fut un plaisir de lire ta fiche! ♥

Tu es donc validée! Tu peux dès à présent rédiger ton premier poste, qui se situera dans le Hall. N'hésites pas à te présenter dans le Hors-Jeu, à demander une chambre ou bien encore à te lier aux autres pensionnaires! Je rappelle aussi que tu peux demander un rang personnalisé pour ton personnage si tu en as envie.

En espérant que tu te plaises ici~! \o/
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Miss Machiav(i)élique
Helen Machiaviel
Helen Machiaviel

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Féminin Pseudo Hors-RP : Mif (Mistral)
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• Age : 31
• Pouvoir : Annuler celui des autres par sa présence.
• Petit(e) ami(e) : Disparu o/

RP en cours :
- Parce que se jeter du haut d'une tour, c'est romantique !... (Volke)
- Des camélias rouges (Alea Miller)
- Souvenirs indésirables (EVENT - Corpse Party)


Messages : 2201
Inscrit le : 05/06/2007

Valora Eaton - ACHEVEE _
MessageSujet: Re: Valora Eaton - ACHEVEE   Valora Eaton - ACHEVEE Icon_minitimeVen 2 Mar 2012 - 21:53

Coucou ! Je me permet de déverrouiller ta fiche, désolée. Considère que tu peux commencer a RP, mais j'aimerais que tu n'utilises pas encore ton pouvoir si tu le fais :

Alors en fait, tout d'abord, le soleil n'émet pas de la lumière jaune, mais de la lumière blanche, c'est-à-dire une superposition de toutes les radiations lumineuses (s'il apparait jaune, ça a un rapport avec le fait que les radiations doivent traverser l'atmosphère terrestre ou quelque chose comme ça il me semble... Enfin ça doit pouvoir facilement se trouver en tapant sur Google, bref). La lumière jaune est une radiation de longueur d'onde euuuh.... dans les 580 nanomètres je crois. Mais bref : la lumière jaune dont tu parles peut donc être produite par plein de sources de lumières différentes, même artificielles, et également renvoyée par tout objet diffusant (en gros tout les objets visibles quoi), si bien qu'en fait euh... ton personnage serait à peu près constamment en position de faiblesse. Je ne crois pas que c'est ce que tu désires ! Donc je préfèrerais que tu revois un peu cette description.

Merci d'avance !

EDIT : Ok c'est parfait ! Je re-verrouille ;D
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MessageSujet: Re: Valora Eaton - ACHEVEE   Valora Eaton - ACHEVEE Icon_minitime

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