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 A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]

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William Mary Hufflestring
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• AEA : Alfred, le rat perspicace au mutisme éternel.
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Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? | Alea Miller.
Those Things are so Boring ~ | Halloween.
Smuggling of Vodka in the Room of a Reader | Holly Addison.
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L'heure du thé, c'est sacré. | Alexandra Blackwood.
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MessageSujet: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeSam 17 Sep 2011 - 19:27

A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB



La descente s’était nettement mieux passes que prévue. Oui, quelques anicroches étaient survenues, mais j’avais réussi à protéger Holly des intempéries que présentaient les escaliers pour l’amener à destination ; C’est-à-dire, l’infirmerie, sans qu’il y ait de décès imprévus. Elle respirait encore, posément. Je trouvais bizarre qu’elle ne se soit pas éveillée durant notre descension fort mouvementée. Habituellement, se prendre un coin de mur sur la hanche serait suffisant pour alerter quelqu’un. L’absence de conscience chez la blessée me perturbait complètement. Toutefois, à en juger par l’état de la courtepointe, sa blessure ne semblait plus saigner abondamment.

Encore heureux.

J’ignorais encore exactement comment, mais j’avais réussi. Holly gisait là, juste en face de moi dans un lit aux teintes stériles. La poussière ne régnait pas ici, j’allais peut-être réellement pouvoir rafistoler sa coupure sans trop de difficulté. Quoique n’importe quoi me paraitrais facile après l’escalade inversée que je venais de réaliser. L’opération sauver mon adjuvante était un succès. À bout de souffle, je haletais, mais qu’importe, j’allais pouvoir panser sa blessure.

Holly était plutôt pâle, elle me semblait presque frêle, fragile comme une poupée de porcelaine. Ses traits me paraissaient creux. Je culpabilisais, pourtant si je ne m’étais pas terré piteusement dans le grenier, armé d’un pôle de rideaux fragmentée, elle ne se serait pas tirée d’affaire. Soit, j’aurais tout le temps nécessaire de tourner et retourner les événements dans ma tête plus tard. Pour l’instant, armé de détermination, je ne voulais pas d’une mort ou d’une amputation sur la conscience, il me fallait faire de Holly ma priorité.

Je promenai mon regard sur l’étendue de la pièce, sur ces flacons perturbants dont les contenues m’échappaient pour la plupart, sur ces plafonniers érigés avec une classe inouïe. L’infirmerie était une jolie pièce, vraiment, toutefois, elle me déstabilisait, m’indisposait profondément. Je me levai, m’éloignant de mon alliée blessée, passant devant les dizaines de lits parfaitement alignés et fouillai les tiroirs en quête de désinfectant, de bandages et d’onguent. Le nécessaire médical basique, quoi. Il serait aussi particulièrement joyeux de dénicher quelques tylénols pour atténuer la douleur de Holly, ou du moins des somnifères histoire de l’endormir. Lorsqu’on dort la douleur ne nous atteint point ou du moins elle n’est présente que dans nos cauchemars. Pourtant l’irréalité sera toujours plus présence que la tangibilité du monde réel. Plus facile, moins complexe.

D’une manière comme d’une autre, Holly se devait de se reposer, elle avait tant parlé alors que nous sortions du grenier. Elle m’avait débité son arrivée au pensionnat, parlé de Bowser de Pikachu. Je ne m’étais jamais intéressés aux jeux vidéos plus qu’il ne le fallait pour discuter lors des événements sociaux, mais la voir me débiter ses passion m’apparaissait plutôt adorable. Plutôt désespéré. Me voilà encore harcelé par la culpabilité. Serait-elle montée dans le grenier si je ne m’y étais pas trouvé ?

Je secouai la tête. Plus tard l’oppression mentale, plus tard je réfléchirai. Je dois me concentrer sur le maintenant, le présent.

Ah ! Des pansements ! Une guenille ! J’accourue vers le lavabo, réunissant les éléments indispensables à mon intervention médicale, ils m’étaient apparus soudainement, ce pensionnat me perplexais. Je n’avais pas vraiment eu le temps d’en comprendre la nature avec le déboulement d’action et de sang qui avait suivi l’arrivée de Holly. Une autre chemin de pensées a refouler. Je ne devais pas paniquer.

Inspire. Expire. Inspire. Expire.

Une fois le linge mouillé, je revins vers la petite Holly avec la ferme intention de l’extirper de son cocon en courtepointe.

Allez. C’est parti.


Dernière édition par William Mary Hufflestring le Lun 13 Aoû 2012 - 0:04, édité 2 fois
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Holly Addison
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeSam 17 Sep 2011 - 20:15

Ce sentiment, c'est..

J'ouvrais les yeux à mis-clos. Dormir m'avait fait du bien, j'avais retrouver un peux plus d'énergie, mais pas assez pour marcher. Je me suis lentement extirpé de ma couverture tout en regardant William. Mes yeux une fois grand ouvert, j'ais bailler lentement, sa devait juste être parce que je me réveillait... Oui sûrement !
J'ais penser à ma malédiction.. Peut-être que cette rencontre avait été causé par sa, ma malédiction m'avais mener à la douleur, en même temps à William...
William... Je le regardais, le fixais. C'était mon sauveur, mon allier. Un souvenir est venue dans ma mémoire, un souvenir floutés, j'entendais ma mère ( parce que je reconnais les voix.. ) me dire, que l'amour, c'était une émotion forte, tu n'arrêtais pas d'admirer la personne, tu aurais voulu la prendre dans tes bras, lui dire que tu l'aime. J'étais... Amoureuse alors ? C'est le truc où s'embrasse sur la bouche et tout ? Berk ! Je sais qu'à 17 ans, c'est bizarre d'avoir jamais sortie, sérieusement c'est pas la chose la plus importante à faire. Je vais pas sortir avec des gens que je ne connais qu'à peine ! L'amour je ne connais pas, je ne m'en souviens pas, en tout cas pas avoir été amoureuse autre fois. Si cet émotion c'est l'amour, et bah l'amour c'est cool.
Je veux dire, on se sent bien. L'amour c'est vrais que c'est pas du pipo quand on le sent. Tu te sens vraiment capable de tout. Par rapport à tous les garçons que j'avais rencontrer ... Je me sens bien juste avec lui, juste avec lui j'ais cette sensation.
Mes yeux fixait encore William, devrais-je détourner les yeux ? Peut-être qu'il s'en était rendue compte ? Je devrais détourner les yeux, je devrais faire quoi ? On fait quoi quand on est amoureux ? Je devrais peut-être lui poser la question, pourquoi pas. De toute façon vu tout ce que je lui avais dit sur moi, je ne verrais pas en quoi sa serait étonnant de demander sa.

" Je voudrais savoir, tu es un garçon donc j'aurais besoin de ton avis. Pour moi tu es un peux un confident. Je voudrais savoir, quoi faire à la personne que tu aimes, comment le lui montrer ou encore le lui dire. "

Je me suis approcher de lui. Doucement en me poussant, avec comme appui le lit. J'étais là devant lui, le regardant fixement. Je ne voulais plus le quitter des yeux, j'étais moins fatigué et la douleur s'atténuer. Quand j'y repense, cette question était idiote ...
Je ne devrais pas être avec lui, tout sa c'est à cause de ma satané tourmente ! Je ne veux pas que ma malchance se deteigne sur lui, non, je ne veux pas... Si je l'aime vraiment je devrais penser à lui, je ne devrais pas être égoïste, même si cela n'est peut-être pas causer par le collier ... Je devrais arrêter de me prendre la tête, c'est énervant et sa rend triste...
C'est vrais que finalement, j'aurais aimé le prendre dans mes bras.
Mais sa serait anormal de faire sa,
Anormal de quoi ? Anormal d'aimer ?
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeVen 23 Sep 2011 - 22:30

Holly le regardait, le dévorait du regard, les yeux remplis d’étoiles filantes. Elle s’était extirpé du confort de l’épaisse couverture bariolées de motifs et le fixait, un peu comme si elle rêvait. William n’arrivait pas à clairement expliquer le regard luisant qu’elle lui lançait. Peut-être de l’admiration, de la reconnaissance. Il venait de lui sauver la vie, ou du moins lui épargner une douloureuse amputation après tout. Cette hypothèse tenait la route. Quoique, qu’importe la raison d’une telle œillade prolongée, œillade au goût de miel, le cerveau du jeune homme la traitait comme n’importe quelle autre fixation poussée à son égard. Avec difficulté, les mains moites, un malaise grandissant dans le creux de son estomac.

À quoi pensait-elle ? Avait-il une vilaine cicatrice dont il n’avait jamais eu conscience quelque part sur son visage ? Ses lunettes ? OH ! Avait-il égaré ses lunettes ? Il porta sa mains à l’arc de son nez tout en finesse et fut soulagé d’y trouver la paire de hublots dont la seule utilité était de l’éloigner des regards d’autrui. On s’habituait rapidement à leur présence constante, et il prouvait parfois difficile de les sentir.

Il releva les prunelles, améthystes et profondes, et les posa sur Holly lorsque cette dernière pris la parole, une interrogation purement féminine s’échappant du confort de ses lèvres.

William accueilli la question avec cynisme. Un peu comme si on lui balançait une insulte au visage. Il digérait toujours difficilement le fait d’être coincé dans le pensionnat, n’en connaissait rien. N’y comprenait rien. Comment pouvait-elle songé à l’amour alors que, alors que . . .

« Ne sommes nous pas pris au piège ? Ne sommes nous pas enfermés tels de vulgaires rats ? », Il eut une pensée, brève et filante, pour Alfred. Son AEA apparemment. Aussitôt Holly serait-elle en état d’être laisser seule, que William fuirait en quête de solitude pour assimiler tout ce qu’il venait d’apprendre. Pour se briser loin des yeux, près du cœur.

« Comment peut-on avoir le temps de songer au romantisme pouvant s’immiscer dans toute relation, alors que nous sommes ici . . . Alors que rien n’a plus de sens. . . »

Son expression chavirant un bref instant, la peur, l’angoisse le tenaillant de nouveau. Il inclina quelque peu la tête et força un doux sourire sur ses lèvres claires et inclina légèrement la tête en découvrant la jambe de son adjuvante.

« M’enfin. Excuse-moi de m’être emporté. Inspire un bon coup, ça risque de piquer. »

Il s’appliqua à nettoyer la plaie béante, tout en s’efforçant d’ignorer la fixation d’Holly. Sa posture était tendue, ses mouvements fébriles. Ils contredisaient le l’expression légère qu’il tentait de maintenir.

« En réponse à ta question, je suppose que j’imiterais les romances issues des pièces de théâtres. Un peu comme ‘Le Songe D’une Nuit d’Été’. Je courtiserais la belle en me déguisant tel un prince . . . »

Il ricana faiblement, un rire vide, mais cristallin. Peut-être légèrement embarrassé par son aveu. Du moins c’est ce qu’il voulait faire croire. En réalité, il ne s’est jamais attardé trop exhaustivement sur le cas, la tour que tous tentait de gravir. Nan, il n’a jamais vraiment songé à l’amour. Son cœur est bien trop petit. . .

Mama.

« C’est idiot, n’est-ce pas ? »
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeVen 23 Sep 2011 - 23:15

Il est idiot ou il se moque de moi ?

Sur le coup, j'ais envie de pleurer. J'ais le droit de pleurer et de tout casser sur le coup ?
J'ais rigoler, oui, j'ais envie de me marrer. Sa va être marrant de s'être pris un râteau et ensuite de te prendre une belle blague par la personne que tu aimes. Je trouve sa marrant, aussi marrant que s'amuser à briser ton coeur et de le bouffer à la fourchette. Haha, qu'elle bonne blague. Haha ! Oui j'ais bien envie de te donner une bonne baffe, sa sera encore plus marrant. T'as de la chance que je t'aime.
Je ne le fixais même plus, je fixais mes pieds. J'ais bien le droit de penser à autre chose, que mon premier amour qui me fout un râteau alors que je ne lui ais même pas déclaré mon amour. C'est beau l'amour, c'est beau de te prendre un cou de poing en pleine face ? Ensuite tu rigoles et tout passe. Comme si ce n'était rien.
C'est dégueulasse l'amour.
Je m'amuserais bien à me barrer en silence si mes jambes tenait mon corps. Je serais parti et j'aurais essayer d'oublier mon sauveur, même si je l'aime. Pour quoi je l'aime lui, hein ? Pourquoi sa aurait pas été un beau jeune homme élégant aimant les geeks. Bon, sa n'existe surement pas mais j'aurais pu trouver un mec plus facile que sa, sa va être dur.
Je lui souris, genre un sourire de bonheur. Même si je ne suis pas vraiment heureuse sur le coup.
Je suis sensée être heureuse ? Non, tu vas pas me faire chier à me dire d’être heureuse, je n'ais fais que lui répondre gentiment, je suis gentille au moins moi.
« Tu ne m'aides pas vraiment mais c'est gentil de ta part. »

Pourquoi je pleure ? Fait chier, ces larmes ne savent pas se tenir ! Je me suis longtemps essuyer, fallait que je trouve une excuses bidon à sortir vite fait. J'en ais pas. Bon, je lui sors un truc assez idiots et sa sera réglé.
«Je te remercie beaucoup pour ce que tu as fait. Tu as raison, je ne devrais pas penser à de telles choses. »

C'est Game Over ? J'ais perdue la partie, sa ne marcheras pas. C'est moi ou bien, je viens d'abandonner. Sa serait peut-être le meilleur moment d'abandonner, je n'y suis pas rattacher. Je n'ais pas trop l'intention de sortir avec lui. Je veux abandonner.
Pourquoi je l'ais dans mes bras ? Pourquoi je me fait chier ?
« Finalement je n'abandonnerais pas. Tu ne gagneras pas. Je ne tomberais pas sur un Game Over.»

Je l'avais enlacé dans mes bras. Je n'avais fait que sa, ma tête posée contre sur son épaule en train de pleurer. Je l'aime, je neveux pas le perdre ainsi. Attends, c'est moi ou j'aurais pas du le prendre dans mes bras... Je fous quoi ? Je fous quoi ?! Oh punaise ! Je devrais le lâcher ! Il n'aimerait sûrement pas sa ! Même si j'ais pas l'intention de bouger.
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeVen 30 Sep 2011 - 21:53

Ses mots avaient-ils été trop durs, son ton trop glacial, sa douleur trop palpable ? L’avait-il importuné avec ses déboires vocaux secs et bien sombre ? La taille de l’amour mentionné était-elle imposante au point où ses paroles directes n’avaient réussis qu’à miner la confiance chevrotante de Holly ? L’avait-il anéantie ?

Qu’importe la raison, que ce soit dût à un choc post-traumatique ou à du désarroi, elle pleurait et ses larmes transperçaient William telles des lames aiguisées. Les gouttelettes roulaient sur les joues de la jeune fille, ses glandes lacrymales enflées lui rougissant le nez. William restait immobile, gaz propres à la main, ne sachant que faire. Totalement prit au dépourvu par la soudaine faiblesse de son adjuvante.

« Shh, Holly, douce Holly. . . »

Il lui murmurait des mots, sans grands sens ni valeur, doucement, comme si parler trop fort allait souiller ses intentions pleine de bonté. Pleine de culpabilité. C’était de sa faute, n’est-ce pas ? Toute cette rocambolesque histoire . . . Pourtant il n’arrivait à prodiguer rien d’autre que de simples paroles aux apparences vides, aux tonalités débordantes. Pas assez. Ce n’était pas assez pour se rattraper. Pas assez pour prévenir son entrée dans le château des damnées, pour empêcher la jambe d’Holly d’être émaciée. . .

L’étreinte de la demoiselle, puissante, mais frêle, fut le déclencheur de sa panique, une sorte de soulagement. Lui qui n’accueillait pas d’ordinaire les contacts physiques avec joie, il se perdit dans celui-ci. Il devait sentir la sueur, ainsi pressé contre la jeune femme, mais il n’en formalisait pas vraiment. Glissant ses bras autour de la demoiselle, la serrant fermement et enfouillant son visage dans son cou. Il perdit ses moyens. Sa voix se tut, l’adrénaline descendait lentement, la situation n’était plus critique pour Holly. Il pouvait recommencer à s’inquiéter pour lui-même.

Au fond l’étreinte le rassurait bien plus qu’elle n’aidait Holly. Un nouveau picotement de culpabilité. Il était si avare, si désemparé . . . , mais c’est elle qui avait la jambe entaillée. Pas lui.

« Finalement je n'abandonnerais pas. Tu ne gagneras pas. Je ne tomberais pas sur un Game Over. »

Sa descente vers les bas fonds de son désarroi fut de courte durée, il ne pourrait se laisser aller que lorsqu’il serait seul. Les bandages tombèrent de ses mains puis sur le lit, William n’essaya pas de les rattraper. Immobile, pressée étroitement contre Holly, il soupira.

« J’ai déjà perdu, n’est-ce pas ? Je suis coincé ici . . . comme toi. »

Distraitement, sa respiration laborieuse, ses mains tremblantes vinrent effleurer le bas des cheveux emmêlés de Holly. Il ne leva pas la tête, ses mots murmurés contre le cou de la jeune gameuse. La position, le décorum était on ne peu plus inconvenable, mais William n’avait pas vraiment la force de s’en préoccuper. Juste quelques minutes . . .

« Je devrais utiliser un ‘CONTINUE’ . . . Toi aussi ? »

Bien qu’il ne soit pas un fan fini de jeu vidéo, qui n’avait jamais épuisé ses vies lors d’une partie de Mario Bros et s’était retrouvé face à la joie d’utiliser un crédit/continue pour recommencer sans avoir à reprendre le premier tableau. Holly appréciant les consoles et les jeux pixélisés, William savait qu’elle comprendrait son analogie.

Il soupira de nouveau. Ses quelques minutes touchaient à leur fin, il se redressa, sa contenance chavirante, mais plus présente que quelques secondes auparavant. Le moment intense était passé telle une brusque bourrasque décontenançante.

« . . . il faudrait mieux pour nous de bander ta jambe au plus vite. »

Une bourrasque ne vient jamais seule . . .
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeSam 1 Oct 2011 - 15:16

Mon regard était perdue, je ne voyais rien, je voyais le bonheur. Le bonheur d'être dans ses bras frêles et légers. Je suis bien, je suis aux anges. Ce moment était beau, j'aurais pu dire magnifique. Ces bras me serraient, ces mains me caressant mes cheveux, je me sentais bien. J'aurais aimé que cela dure longtemps, même si j’espérais profondément qu'il ne fasse pas sa par "pitié" de me voir pleurer. Une pensée m'effleura l'esprit, si il ne m'aimait pas ?

Je n'ais pas penser à cette éventualité, même si elle est plausible, même si elle l'est beaucoup. Il sortait surement avec quelqu'un d'autre, il existe un tas de belles filles intéressantes comme Aléa ou encore Anna. Pourquoi sa serait moi qu'il aime ? Pourquoi je mériterais son amour et pas d'autre ? Il m'avait juste sauver, n'importe qui de sociable l'aurait fait. Même si lui est à part, même si il m'as fait vivre un moment d'extase, même si lui ... Même si lui, je l'aime. Je l'ais serrer fort, j'aurais aimé que ce moment ne s'arrête pas, il fallait faire quelque chose. Il ne fallait pas rester là à attendre que ma blessure s'aggrave. Je ne sais pas si il s'est rendu compte de mon amour envers lui, même si ce moment restera magnifique.

Je l'ais lâché doucement pou faire durer le moment. Mes bras sont redevenues lâche. J'ai reculé un petit peux pour ne pas être trop collante. Je l'ais regarder pour pouvoir lui répondre. J'avais le sourire aux lèvres, même si ma blessure n'allais pas mieux. Elle avait arrêter de saigner abondamment mais j'avais comme même une sensation de pivotement à cette jambe. Je l’ignorais cette sensation, j'étais trop heureuse.

"Oui, il vaut mieux. "

J'ais bouger ma jambe, elle bougeait c'est déjà sa, après faut qu'elle arrive à me tenir. Sa ne seras pas pas facile de se mettre debout ou de marcher visiblement. Peut-être pourrais je utiliser une béquille ... J'aurais sûrement moins mal avec une béquille que si je marchais, sa serais sûr.

Je regrettais déjà quelque secondes plutôt le moment magnifique qui s'était passé, je le regrettais vraiment. Je souriais, un grand sourire. J'étais en extase. J'aurais pu m'évanouir du choc. Je l'aimais, j'en étais sûr. Je l'aimais à la folie quoi qu'il arrive. Je ne me sens pas encore prête à avouer, pas encore... Je manque encore d'assurance, je ne sais pas ce que j'aurais quand j'avouerais. J'ais peur de sa réponse .. J'ais peur qu'il ne m'aime pas. Il ne fallait pas penser à cette éventualité. Il m'aime, il doit m'aimer.
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeLun 10 Oct 2011 - 16:50

Il ne gratifia pas son accord de parole, se contentant de passer ses fins doigts sur la jambe meurtrie de la jeune fille, reprenant possession de sa guenille couverte d’antiseptique et arquant ses paumes de façon pouvoir adéquatement désinfecter la plaie. C’était vilain, c’était crade, mais le pire était passé.

Bon, la courtepointe et son veston n’auraient plus jamais le même attrait, complètement ruinés par les chutes de sang qu’ils avaient affronté. Mais c’était bien, elle allait s’en tirer sans séquelle. Il lui faudrait toutefois garder le lit jusqu’à ce que l’état de la plaie s’améliore. William ignorait totalement comment on faisait des points de sutures et la blessure paraissait en nécessité.

Tête baissé, se sentant toujours vaguement vulnérable, ne désirant rien d’autre que trouver un brin de confort dans les bras de sa mère. Mère décédée, enfermée dans une tombe de l’autre côté de cette satanée porte . . .

« Ah . . . je, j’ignore comment faire des points de sutures adéquats, alors je vais me contenter de bander ta blessure . . . je te conseille de trouver quelqu’un ayant une meilleure expertise médicinale que moi. Cela serait rassurant. . . »

Ses mèches chocolatées, hirsutes, disposées dans une cacophonie légendaire, empêchaient l’accès à son visage. Holly ne pouvait qu’entendre sa voix, alors qu’il s’égosillait à enrouler le tissu médical autour de sa jambe fraichement nettoyée.

« Je . . . tu sais, lorsque je t’ai demandé si nous étions coincés . . . je ne comprends pas très bien. Quel est cet endroit ? Pourquoi nous y trouvons nous ? Pourquoi ne pouvons-nous pas sortir ? Qu’est-ce qui se passe ? Comment est-ce arrivé ? Sommes-nous seuls ? »

Il coupa sa tirade abruptement pour gratifier la jeune femme d’un rire sans humour, tiraillant un peu trop rudement et enchainant immédiatement de plates excuses. Il gardait la tête baissée, s’attardait sur le coton frais du bandage de ses phalanges miniaturisés. Si minuscule, le petit William. Adulte dans sa tête, mûr de corps, sans que cela ne se laisse voir.

« Ah, le, je. . . Désolé, je panique, je crois. C’est déstabilisant, ».

Ne finissant pas sa phrase, la laissant en suspens au-dessus du vide tel une funambule arpentant sa corde raide, il passa une main couverte de sang dans sa crinière sombre. Soupir tremblant. Il ne fallait pas succomber à la tempête qui rageait en son cœur, à l’ouragan qui brouillait ses aptitudes cognitives.

« Toi aussi tu paniques ? Est-ce pour cela que tu pleures ? »

Rediriger le sujet dans la direction de son adjuvante semblait être la meilleure option, en discutant d’elle, il n’aurait pas à parler de lui-même. Pas à raconter comment il s’était attarder sur un chemin de terre peu familier après avoir quitté le bureau de son père, pour aboutir dans le manoir des horreurs le plus incongrus qui soit. Pas à explique l’étendue de sa peur, de son angoisse. Il voulait prendre ses jambes à son cou, courir, courir, sans relâche. Malheureusement, ses frêles jambes ne le porteraient pas bien longtemps . . .
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeMar 11 Oct 2011 - 20:39

Je ne paniquais pas, jusqu'à maintenant. Le temps que l'information remonte à mon cerveau. Le temps qu'un incendie se déclare dans ma tête. Le temps que je me demande enfin pourquoi-suis je là ? Pourquoi ? Le temps qu'un mal de tête me prenne à cause de toutes ses pensées. Le temps que je n'y comprenne plus rien. Le temps d'une seconde et que toute cette forteresse tombe.

Mes bras ballants ne savant plus réagir à ce mal de crâne grandissant. Je panique ? J'aurais pu tomber dans les pommes. Je panique. Mon regard vide ne montrait que la terreur se passant à l'intérieur de moi. Je devenais folle ... Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? Personne ne le savait, on se laissait ainsi faire tel des rats au pièges. Que se passait-il à l’extérieur ? Nous ne le savions pas non plus. Nous ne sommes que des rats coincé dans une cage. Nous somme puérils.

Mon regard sans couleurs ne tarda pas à les reprendre. Mon calme légendaire est partie. Envolée. Je panique. L’horloge s'écoule, combien de temps ? 3 minutes ? Le monde s'écoule en 3 minutes, je m'en rappelle. L'horloge continue de tourner, 4 minutes. Mon regard perdue ne sais pas quoi regarder. J’aperçois cet endroit comme un enfer. C'est dégueulasse. On nous enferme et on nous observe. j'en suis sûr. C'est dégueulasse. Nous être puérils que nous sommes devons fuir d'ici. A tout prix !

Pour quel raison ? Que nous attends t-il dehors ? La terreur et la peur du monde. Peur de revenir à la vie normale. Surtout pour moi, que m'attend t-il dehors ? L'inconnue où je n'y connais rien. Mon regard étant toujours affolé j'essaye de me calmer. La Terre, je n'en ais aucun souvenir, je ne me rappelle de rien là-bas, je me tournerais vers quoi ? Je n'aurais rien à faire, je serais seule. Seule ..

Mon corps raide se ramollit d'un coup. Cet endroit me dégoûte. Sauf lui ... Sauf William. Ne serait-ce pas un rayon de soleil ici ? Oui, lui je l'aime, lui n'est pas idiot et puérils. Il est intelligent et gentil. Se serait sûrement le seul être normal ici. Le seul à qui je pourrais me confier. Je devrais me confier. Ma bouche ne bouge plus. Je panique.

Mon corps se plie. Je garde les mains sur le ventre. Tout explose, toute cette belle carapace qui me cachaient de la réalité. Toute cette armure me cachant de la vérité. Je suis enfermé, maudite et puéril. Je suis comme tout le monde ici. Je suis idiote. Je ne suis que puéril. Je ne dois pas faire comme tout le monde. Merci William, merci de m'avoir ouvert les yeux.

Je vois flou, j'essaye de marcher, ma jambe ne tient plus. Elle ne me supporte pas, elle flanche. Je glisse lentement sur le sol de l'infirmerie. Je tombe, tout est flou. Je dois partir, il ne doit pas me voir comme sa. Il ne doit pas me voir ... Trop tard, un liquide verdâtre sort de ma bouche. Je me relève sur mes genoux, je recule. Mes mains me permettent de glisser sur ce sol frais. C'est dégueulasse. Cette flaque verte horrible. Je le regarde effrayé par cette chose.

Je tourne ma tête vers William, vers cette beauté dans cet endroit horrible. Je regarde ce soleil d'un air de lamentation. J'ais l'air horrible, j'ais l'air moche. Je suis moche, il faut que je sois belle pour lui. Mon regard perdue dans ses yeux. Je le regarde et le dit d'un air triste et dur :

« Je paniques. Il n y a aucune raison à notre enfermements, nous sommes des rats enfermés ci. »


Le liquide verdâtre se remet à couler, je suis moche. Je suis un rat.
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeDim 16 Oct 2011 - 20:03

Ce qui suivi se produisit si rapidement, de manière si spontané que William dût, encore une fois, laisser son introspection essentielle derrière lui de sorte à pouvoir agir, de manière à ne pas se retrouver à nouveau trop submergé par les contraintes de ce tortueux endroit.

Holly, la petite demoiselle inconsciente, venait de se jeter en bas de son lit, nauséeuse, déstabilisante. Elle se vidait d’une bile verdâtre, aux apparences visqueuses. William fit un bref rapprochement entre le liquide trouble et de la morve, sans toutefois trop s’attarder sur la pensée. Inutile que lui aussi se voit aux prises d’un douloureux mal de mer. La jeune fille, paumes ouvertes contre le sol frisquet, yeux élargis par une panique innommable, se voyait transportée par ce mal inconnu. Que lui arrivait-il ?

William la regarda, interdit, surpris, complètement dépassé par les événements avant de s’agenouiller à ses côtés, tel le gentilhomme qu’il s’efforçait de représenter. Il lui posa les questions d’usages, lui demanda ce qui n’allait pas, si ce genre de crises particulières s’étaient produites par le passé. Il refusait de se laisser dominer par la panique, une tête froide sauvait des vies, une tête brûler sautait parmi les macchabés.

Il revît sa mère morte dans son cercueil, un flash, soudain et court. Suffisant pour lui glacer les veines, pour agir tel un analgésique sur son cerveau. Il ne voulait pas voir ces trucs là, par revoir ce corps divin qui ne respirerait plus jamais. Holly ne devait pas atteindre ce stade . . .

« Miss Holly, Miss Holly ! Allez . . . »

La demoiselle, son adjuvante, celle qui avait, une fraction de seconde, représenté un rempart sordide dans ce château étrange nécessitait sa présence plus que n’importe qui à l’instant. Ce sentiment d’utilité apparaissait tel un mirage flou aux yeux de Mary. Il ne s’égara pas trop longtemps sur ces déboires mentaux, pas par impulsion chevaleresque, mais car Holly l’avait coupé. Elle répondait, après une chute, un vomissement, une cascade vers l’absurdité, à sa question.

Elle paniquait. Visiblement. Et affirmait que leur emprisonnement dans ce lieu intersidéral n’avait aucune cause proprement dit. L’esprit de William ne pouvait accepter une telle réponse, ne pouvait se résoudre à tolérer une excuse si moindre. La malchance aurait déjà représenté une possibilité plus satisfaisante. Quelqu’un se devait de maintenir les portes closes, de les tourmenter incessamment, de les conduire jusqu’ici.
Ils n’avaient pas abouti dans ce bled atroce par choix.

William frissonna, se rappelant très bien avoir espérer l’impossible. L’impossible qui lui avait sourit, et présenté son haut de forme d’une révérence affable. Il s’en était douté. Regrettait amèrement son envie passagère . . . s’il avait écouté son instinct, peut-être se serait-il endormi dans un buisson et réveiller sur un trottoir de béton. Un trottoir familier, celui qui aurait dût se trouver à l’emplacement de l’étrange chemin de terre inconnu.

Son choix avait été posé, mal éclairé, dominer par les rêves, par cette voix qui le hantait constamment. Il . . .
Holly.

Ses yeux violets percutèrent la forme tremblante de la jeune femme avec inquiétude. Il ne savait que faire, il ne se spécialisait aucunement en médecine et préférait se rabattre sur ses connaissances académiques que sur ses aptitudes pratiques. Inutile, totalement, pourtant nécessaire à la continuité de cette fille semblant sur le bord de l’agonie.

Que faire ?

Il s’empressa de saisir une corbeille, lambda qui trainait innocemment là, et de l’amener jusqu’à la forme blafarde de Holly. Ça n’arrangeait rien à la situation, toutefois ça empêchait le sol de se salir davantage, épargnait un peu de travail à la pauvre âme qui nettoyait ce grand lieu triste.

« Holly, je comprend qu’il t’es difficile de communiquer en ce moment, mais je ne peux t’aider si je ne comprend pas ce qui t’arrive. . . »

Il la saisi par les épaules, craignant modiquement que le liquide nauséabond se déverse sur lui, mais priorisant d’abord l’état de la jeune fille.

Allez, juste un tout petit peu plus.

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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeMar 18 Oct 2011 - 20:14

Mon regard ne perdit pas de sa vivacité prise sur le coup. 5 minutes. William assis à coté de moi me regardait éberluer. Une fois la corbeille devant mois je pris le soin de vomir le reste, jusqu'à qu'il ne reste plus rien. 6 minutes. Je pris la peine de respirer, je n'aurais pas voulue mourir, je pris aussi la peine de pleurer. Je pleurais, longtemps, la bouche grande ouverte et sans aucun son sortant de cette bouche. Un cri, long et aigus sortit, une paranoïa longue et aigus est sortie. 7 minutes. Je panique, haletante je regarde cette corbeille remplie du liquide verdâtre du rat. 8 minutes.

Affolée, j'ais reculé, tel un rat affoler se mettant à fuir. J'aurais sûrement fuis si je le pouvais, mais je ne peux pas. J'ais donc glisser sur le sol froid de l'infirmerie jusqu'à me cogner contre le lit, me lâchant de l'étreinte sur mes épaules de William. Je n'étais pas malade, je paniquais. Le monde est si laid parfois, quand on le regarde autrement. Tout le monde voit le monde différemment, tout le monde. Il est laid et horrible quand on le voit tel un rat. La Terre est si laide et petite dans une cage...

Je pousse cette corbeille avec mon pied, elle ne tombes pas, elle s'éloigne de moi. Ne serait-ce pas puéril ? Sa l'est, sa l'est mais si je suis puérils qu'est ce que vous êtes ? Qu'on vous enferme dans cet endroit ne vous affole pas ... J'essuie les larmes coulantes sur mes joues d'un revers de la main, j'essuie cette preuve de peur. L'heure ? Quel heure est-il ? Je ne veux pas tourner la tête. Affolée, je ferme les yeux et les rouvre instantanément. Cligner des yeux n'as rien changer, je ne me suis pas réveillée du cauchemar.

Je respire longuement... Ceci va s'arrêter, en toute logique. La paranoïa va s'arrêter. Je ne pourrais pas sortir dans cet état. Cette pensée me fit tressaillir. Sa y est, c'est bon, sa ira. Mes yeux affolés se calmèrent, regardèrent droit devant eux. Je dois me calmer, je dois rester calme. Je respire un grand coup, je reste autant incapable qu'avant de m’approcher du liquide. Ce liquide est la preuve qu'en moi existe une peur, la peur de l'enfermement. La peur de la cage aux rats.

Cela s'était passer si vite, la situation avait dégénérée de ma faute sans même que j'en m'en aperçoive réellement. J'ais baisser les yeux, j'ais eu peur ce n'étais pas de ma faute mais je me sentis coupable, coupable d'être moi. Mes esprits étaient revenus, je pouvais donc lui expliquer plus clairement la scène, je veux dire mes actes. Je veux qu'il sache car je l'aime.


« Je ne sais rien de mon ancienne vie, j'ais eu juste peur. Je ne peux donc rien te dire à part ...»


Respire. Fallait que je continue la phrase, inspire expire. Ne tombe pas dans les pommes. Je peux le faire. Un gout horrible arrive dans ma bouche, ça recommence. Encore un petit tour de liquide verdâtre dans la corbeille magique et sa finit. J'inspire, j'expire. C'est bon. Je repousse la poubelle d'un air dégoûté, je n'ais jamais aimer vomir et encore moins dans ces conditions. Je peux y arriver.


« Finalement rien. Je n'avais rien à dire à part quelque chose de sûrement inutile pour toi. Tu t'en ficherais. »

Sa sera le tout pour le tout, si il s'en fiche sa sera tant pis pour moi, sa me fera un deuxième râteau. Pourquoi le cacher ? Autant faire durer le suspens. Cette pensée me fait sourire, la tête penchée occuper à regarder mes pieds.
Le suspens ne dura pas plus d'une minutes. Je me suis sentis incapable de le dire, ouvrant la bouche pourtant, aucun son ne sortit, qu'est ce que c'était que ce truc ? J'avais l'air d'un poisson à ouvrir la bouche et la refermer. Sauf que je ne suis pas un poisson mais un rat.
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeDim 13 Nov 2011 - 18:57

' Lose yourself to the whispers of Madness. '

La corbeille glissa, s'éloigna de Holly, au grand soulagement de William qui aurait répugné à observer la bile de teinte douteuse se répandre sur le carrelage immaculé de l'infirmerie. Il la fixa à défaut de regarder son adjuvante, ses pensées s'affolant, poursuivant une course effrénée échappant presqu'à sa conscience. Tout se bousculait si rapidement, le jeune noble n'arrivait pas à intelliger les concepts lui apparaissant. Qu'arrivait-il à Holly? Sa plaie s'était-elle infectée, l'avait-il si médiocrement soigné ? Les mains qu'il s'était empressées de poser sur les épaules de la jeune femme descendirent, doucement, jusqu'à ses avant bras.

Avant qu'elle ne paru décider que le repousser s'avérait être davantage utile à son état. William la regarda, blessé et interdit. Immobile, le souffle absent. Que faire? Il ne pouvait se résoudre à la laisser ainsi. Seule parmi ses crachas verdâtres, parmi ses apparentes inquiétudes.

«  Holly, du calme . . . tout va bien. », tenta-t-il de balbutier, à court d'idées, à court de réconfort à prodiguer, lui qui se voyait si démuni dans cette grande bâtisse interminable, effroyable. Il se rapprocha, rampant sur ses genoux jusqu'à la demoiselle en détresse, se saisissant, encore une fois, de son corps frêle, de sa silhouette à l'aspect chétif. Une présence concrète s'avérait souvent bien plus nécessaire que des mots et, malgré qu'il en coûtait à William de ne pouvoir se rabattre sur le pouvoir de l'élocution, il possédait une maturité suffisante. Il pouvait ravaler sa fierté, ses valeurs, pour le moment. Pour Holly, si déstabilisée. Comme lui. Les mots avaient peu de sens dans cet endroits horrible . . .

Alors qu'il la serrait, deux petites satures collées l'une contre l'autre dans l'espoir d'un peu de chaleur, elle se mis à parler, lui expliquer une absence de souvenirs, puis un secret, un supposé manque d'intérêt de sa part, amer, froid. Il resserra son étreinte sur son adjuvante, sur cette gameuse l'ayant tiré d'une torpeur peu prometteuse et lui soupira quelques mots à l'oreille. Doucereux, gentils, William persistait à exprimer une certaine empathie, tentait d'être un compagnon solide, car si Holly l'avait sauvé, il devait la sauver en retour. Cette situation décadente dans laquelle il se voyait tous deux malencontreusement projetés ne relevait que d'une atroce malchance suintant d'ombres. La même malchance qui les avait entraîner en ces lieux dégoûtants, sans le moindre doute. Il rageait silencieusement. Pourquoi eux ? Qu'est-ce que représentait ce manège victorien ?

Holly n'était pas en mesure de le lui expliquer. Elle semblait égarer dans ses propres problèmes, affirmant que ses désolations n'atteignaient pas William. Il voulu la contredire, la sommer d'arrêter de dire des sottises. Sans elle, il serait encore coincé dans le grenier poussiéreux situé quelques étages au-dessus, paniqué, terrifié. Elle l'avait rassuré. . .

Holly . . . Le visage enfoui dans le cou de la demoiselle. Un part de son esprit espérant de tout cœur qu'elle ne gerbe pas à nouveau, William esquissa un mouvement de négation. Il réprima un tremblement. Soit fort, allez, soit fort. T'es prisonnier, Will. Fais-toi à l'idée et aide Holly.

' Pauvre, pathétique, faible dessein de la société actuelle. . . you are naught. '

«  N'assumes pas de telles idioties. . . Holly. Si ta condition ne m'avait pas intéressé, je t'aurais abandonné tout là haut, dans cet ignoble grenier. Allez, calme toi et explique moi. Tu m'es très utile depuis notre rencontre, alors tes mots futurs le resteront tout autant. Rassure-toi . . . »

Il ignora la voix dans sa tête, brusquant la panique, dansant avec l'horreur, incitant ses peurs, pour se concentrer exclusivement sur son adjuvante. Elle semblait presque fâchée, la petite, la miraculeuse Holly coincé avec lui dans une déchéance douloureuse. William se sentait coupable d'avoir causé l'arrivée de la demoiselle dans le grenier. Sans lui, elle ne se serait probablement pas pris les pieds dans les objets éparpillés sur le sol, car elle ne sera pas monté au grenier . . .

« Je. . . pour le peu que de telles paroles puissent bien valoir. Je m'excuse sincèrement pour ta blessure . . . »




[ DÉSOLÉE ; je n'ai toujours pas d'ordi, et j'ai beaucoup de mal à avoir l'accès à un moniteur. Ce post est plutôt médiocre, je m'en excuse. Je me sentais mal de te faire attendre davantage. ]
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeMer 16 Nov 2011 - 14:50

Le silence juste le silence
William .... Combien de temps devrais-je survivre sa ? L'impossibilité de dire un mot, l'impossibilité que tout ce passe celons ton désir. Je t'aime, je t'adore.
Je ne pouvais rien dire, je ne pouvais que me taire, les mots ne servirait à rien, les mots sont inutiles. Ma tête enfouie dans son épaule, le silence, le silence était beau. On s'entendait penser, on s'entendait se pardonner de tout mais sans les mots. On se parlait grâce au silence, les mots n'engendre que malheur. Mais un jour il faut parler, un jour le silence est rompu car les hommes doivent parler et c'était moi qui devais à un moment rompre le silence même si je le laissais durer, même si je n'avais pas envie de l'arrêter.
J'étais bien dans ses bras ma tête sur son épaule, j'étais calme et sereine. Rien ne pourrait me faire dire le contraire. Le silence permet de dire des choses, le silence permet de ne pas avoir peur. J'en suis capable, il m'as dit que je le pouvais, je le peux mais je ne peux qu'avec le silence. Je respire lentement, un souffle chaud contre son épaule.
Un bruit, je m'écartas de ses bras, j'en avais décider. Un oiseau s'envola à ce moment , on entendit le battement de ses ailes, la fenêtre était ouverte. Un battement d'aile dans le ciel bleu, ils voleront ces oiseaux de leur propre ailes tant qu'ils ne sont pas devenus fous.
Je pris son visage, et lui embrassa son front, juste son front et rien d'autre. Si je lui ferais sur les lèvres sa serait lui voler un baiser, et voler mon premier baiser. Je n'en avais pas envie, l'amour ne doit pas se montrer obligatoirement de grande façon, l'amour peut-être contenue.
J'ais ensuite lâcher son visage pour enfouir ma tête sur son épaule, j’enlaças son dos fragile d'une manière douce.
Les mots ne m'ont pas servit, qu'il ait compris le message ou non cela me dérangeait pas, je lui ais dit de toute façon ; Je t'aime, je t'adore pour toute la vie.

Le silence juste le silence
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeLun 28 Nov 2011 - 3:04

Aucune réponse. Aucune réaction. Ce n’aurait été des élans tièdes de la respiration de Holly que William aurait pu croire qu’elle était morte, qu’elle avait succombé au défaitisme. Les éclaboussures du liquide verdâtre qui avaient remonté jusqu’à la surface de la bouche de son adjuvante gisaient oubliés dans l’infirmerie. Malgré la légère odeur âcre qu’elles répandaient, William ne leur accordaient plus la moindre pensée. À quoi bon ? Holly semblait soudainement plus calme, plus posée, plus solennelle. Ses souffles se faisait lents, espacés, comme des soupirs répétés. Le jeune noble tiraillait les mèches emmêlées de la demoiselle d’une main distraite, car son esprit surchargé, transcendé, préférait ne rien avoir à intelliger.

Entre les rangées d’armoires, le plancher parfaitement immaculé contraire au grenier, les lits fait à la perfection, William avait dû mal à se défaire de l’atmosphère accablante qui planait dans les lieux. Holly, chaude. Holly vivante. Holly vulnérable. Elle l’aidait à rendre la situation moins effrayante, moins désopilante. Les craquelures sur la surface de sa contenance s’épaississaient, mais demeuraient retenues dans leur globalité par une sorte de magnétisme magique. Nécessaire le temps que William daigne recevoir des explications sur la raison d’être des lieux, sur l’atmosphère inquiétante, sur tous ces détails incongrus qui lui échappaient. Amèrement.

Il regrettait presque d’avoir obéi à son paternel et de s’être éclipser de la salle de réunion. Heureusement, Holly, qui le propulsait de panique à quiétude, était là, bien présente. William sentait une douce léthargie l’atteindre, l’adrénaline qui quittait son système, ses paupières papillonnaient féériquement, dissimulant l’espace de fractions de seconde ses iris améthystes.

Puis, bam. Holly retourne encore une fois les cartes, se chargea de briser le silence. Un volatile battit des ailes et s’éclipsa dans le ciel. William y accorda un regard, n’arrivant point à s’accrocher à la beauté céleste qu’il avait failli de remarquer plus tôt. Comment trouver un ciel bleu joli, lorsqu’on apprend qu’il se voit dérobé à notre corps pour l’éternité ? Morose, confus, agité. William Mary Hufflestring détestait avoir l’impression d’être un pantin de bois, menu et destructible. Il avait toujours tout réussi, tout obtenu. Maintenant, il se voyait réduit au rôle de rat. . . Un peu comme dans le temps où il pataugeait dans les fosses sceptiques, un peu comme le jour des funérailles de sa mère. Sa mère anormale.

Distrait par le ciel cobalt, par l’oiseau qui disparaissait au loin, il sentit à peine l’effleurement rassurant des lèvres de son adjuvante. Juste assez pour se détacher de l’étendu stellaire, juste assez pour se retourner vers la dame. De la reconnaissance brillait dans son regard et il la serra de nouveau, tentant de lui communiquer toute sa confusion, toute sa gratitude.

Merci d’être là. Que ferais-je seul ?

Des minutes passèrent, minutes durant lesquelles il lui rendit son baiser. Sur le front. Un gage de confiance, un gage d’amitié. William, d’un naturel méfiant, osait faire une exception pour cette quasi-inconnue, pour cette jeune fille perturbée, car, car elle l’avait sauvé de son esprit et l’empêchait d’affronter la confusion seul.

« J’imagine que fuir par les fenêtres relève de l’impossible . . . »
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeDim 4 Déc 2011 - 18:09

Si un oiseau tombe de son arbre sans savoir voler il ne survivra pas



« Je le pense aussi. »

Sauter par la fenêtre, je le ferais volontiers mais je ne sais pas voler. Je ne sais que rester sur terre obligée par les lois de la physique, même si je ne me rappelle pas de celle-ci. Voler tel un oiseau, parcourir le ciel sans se soucier de rien à part peut-être du mauvais temps, ne pas se prendre la tête. Ou encore un papillon, sa ne vit pas longtemps mais c'est magnifique et simple. Lui ne se prends jamais la tête. Ce ne sont que des inventions de mon imagination, rien ne peux ne pas se prendre la tête. De toute façon je n'ais jamais cru à la réincarnation.
William, je ne sais pas pourquoi mais ... Tu ne m'as pas repousser. Pourquoi tu m'as vu ainsi ? J'ais l'impression de m'être révéler à toi comme quelqu'un que je ne suis pas. Je n'aurais pas le droit de te dire mon amour si tu ne me vois pas comme je suis réellement, mais tu m'as changer William, tu m'as beaucoup changer. Je ne suis plus vraiment la même depuis notre rencontre.
Qui suis-je ? Je ne le sais même pas d'ailleurs, je ne sais rien. Je ne suis qu'une fille comme une autre. A essayer d'avoir du bonnheur, des amis, voir même de partir d'ici. J'aurais été normale si seulement j'étais sa. Sauf qu'eux veulent retrouver leur vie normale, mais moi je n'ais pas de vie et je ne veux pas la retrouver.

J'ais serré William, j'avais besoin de lui, je ne serais rien sans lui. Je ne serais qu'un déchet, une fille passant inaperçue dans les couloirs dont personne ne connait le nom. mais il y aura lui, lui qui saura qui je suis, lui qui me verra et me saluera, il y aura William.
Je m'égare. Je ne sais même pas se qu'il pense de moi même si lui aussi m'as prouver qu'il y avait un lien entre nous, un lien flou.
L'heure, il était si tard. Combien de temps notre rencontre avait durer ? Je ne sais pas, mais je n'avais pas envie qu'elle se finisse. J'aurais aimer rester là longtemps, je voudrais le rester et j'espère que lui aussi.

« Je pense aussi qu'il se fait tard, tu veux bien rester avec moi ? Je n'aimerais pas monter les escaliers et tu n'as sûrement pas envie de me remmener sur ton dos. J'aimerais pas rester seule ici, c'est bizarres comme endroit. »

C'est sûr que dormir seule dans une infirmerie c'est pas mon dada.






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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeJeu 22 Déc 2011 - 9:11

Évidemment, les fenêtres ne représentaient point des issues fortuites. Inutile d’espérer, ils étaient bel et bien coincés, aucune échappatoire ne se profilait dans le large, le murmure de la liberté s’évaporait posément. William ferma les yeux, les serra un court instant. Il relevait de l’exploit de garder une semblant de calme dans une telle situation magistrale, horrible. Ses cheveux rendus hirsutes par sa descente le long des escaliers, s’éparpillaient de manière encore plus exagérée qu’à l’habitude, lui conférant une apparence de lapereau sordidement ébouriffé.

Au moins, la chaleur émanant de Holly ne relevait pas du rêve, il n’était pas seul, ne croupissait point dans les abîmes sombres et paranoïaques de son esprit perturbé. Ses mains appuyées dans le dos de la jeune femme s’accrochait à la tangibilité de la situation. Comment concevoir cette dernière. . . ? Se devait-il de l’accepter altruistement ou de paniquer et maudire la vie et ceux la dirigeant ?

Holly ne semblait pas détenir les réponses à ses questions, paraissait incapable de lui fournir des explications. Elle convenait que les hypothèses qu’il émettait relevait d’un sens concret, de la réalité, mais sans plus. Malgré cela, William lui envoyait sa gratitude. Tout autant au travers du baisé qu’il venait de poser sur son front que par les attentions qu’il s’égosillait à lui accorder. Il avait pris la peine de la descendre à l’infirmerie, d’abord par convenance, par humanité, mais aussi par désir de se sauver, de s’arracher à sa situation.

Merci. Merci. Tu ne sauras jamais à quel point.

Le silence s’éternisa de longues minutes, voir de courtes heures, et le ciel qui avait paru émerveillé Holly de ses teintes claires, bleutés, s’assombri peu à peu pour laisser place à la nuit qui avait accueilli le jeune noble. Le temps passait-il plus vite qu’à l’ordinaire en ces lieux étranges, effrayant, ou le duo agencé par le destin avait-il simplement stagné des heures durant, se réconfortant silencieusement de la compagnie de l’autre ? Dur à calculer, dur à mesurer. Qui sait ? Qui le saura jamais ?

Holly, ange composé, blessé, se chargea de tirer William de ses chimères, à nouveau, encore une fois. Il se perdait trop aisément dans ses méandres, s’égarai dans des introspections tortueuses, sans fin, dangereuses. Il plongea son regard améthyste dans celui de Holly, lui accordant toute son attention.

« Je pense aussi qu'il se fait tard, tu veux bien rester avec moi ? Je n'aimerais pas monter les escaliers et tu n'as sûrement pas envie de me remmener sur ton dos. J'aimerais pas rester seule ici, c'est bizarres comme endroit. »

Un regard au ciel dont l’aspect s’apparentait de plus à plus à celui du contenu d’un pot d’encre, dicta ses manières au jeune fils de riche éploré. Il hocha la tête pour toute réponse et se détacha de l’étreinte devenue moite qu’il partageait avec Holly.

« Laisse-moi d’abord bien t’emmitoufler dans les couvertures, d’accord, Holly ? Ensuite, je m’assierai tout près. Je dois t’avouer ne pas avoir envie de passer la nuit seul, non plus. »

Il tenta de lui sourire, réconfortant, un brin embarrassé. Comment allait-t-elle réagir face à son approbation ? Il se releva, repris une position debout, et lui tendit la main avec la ferme intention de l’aider à se relever, puis de la conduire à l’un des lits de l’infirmerie.

« Cet endroit est plutôt inquiétant . . . cette infirmerie, je veux dire. Elle me semble malsaine. »
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeJeu 22 Déc 2011 - 21:20

Il y a eu un petit silence, j'étais comme absente, comme si moi aussi je m'étais envoler avec les oiseaux. Comme si je m'étais aussi envoler vers le ciel bleu de liberté. Mes yeux ouverts paraissait vide à ce moment là, j'étais comme un corps sans vie. Mon âme s'était peut-être éteinte un moment avant de raviver sa flamme telle une bougie. Je n'étais pas morte, ni évanouie, j'étais là, mais ma pensée autre part. C'était comme si ... Comme si j'avais besoin de réfléchir et que pendant ce temps j'étais partie en abandonnant mon corps. Mon âme était libre, échappé du Pensionnat mais elle a bien du revenir parce que sans corps, elle n'était rien. Petit oiseau a voulu sortir de sa cage. Sauf que le petit oiseau s'est fait rattraper.

L’âme est revenue doucement, sans aucun bruit, aussi silencieuse qu'un chat. Je me suis mis à fixer un point, puis j'ais regarder partout cherchant quelque chose sas savoir laquelle. Cette fois ci ce n'était en aucun cas la panique, ni la folie, ni la colère, ni quoi que ce soit. C'était .... C'était étrange et assez difficile à décrire. Puis j'ais acquiescé par rapport à l'infirmerie. Lentement je me suis mise à faire une mine assez déconcerté, comme si quelque chose n'allait pas. Je ne savais pas pour quoi il a fait tout sa. Je ne savais pas pourquoi il m'aidait, je suis qui pour lui ? Je ne suis peut-être rien mais j'en doute. Je n'accepterais pas sa après tout ce qui s'est passer.
Sauf que poser la question serait impolie. Peut-être ne voudra t-il pas me répondre. Lentement, je me suis levée en titubant malgré la douleur vers mon lit, telle une machine. Il faut que je sache. Je me suis assise sur le lit, je l'ais regarder longuement. J'avais peur de sa réponse, je ne voulais pas qu'il se sente obligée à me répondre positivement ou quoi que ce soit de gentil. D'abord me fallait-t-il poser la question.

Et si il me reposait la question ? Je lui répondrai quoi ?
Je ne pourrais pas lui répondre franchement, je me connais, j'en serais incapable. Sauf que je ne veux pas lui mentir non plus, je n'aurais pas le droit de lui faire sa. Je me suis mordue la lèvre, de telle mots sont impossible à dire. Il croira que je lui mentirais parce que je ne le connais pas assez, il croira que c'est une farce. Même si c'est vrai, je l'aime. Rien ne pourra le changer, même si tu as fait des choses horribles avant, je t'aime pour ce que tu es et non ce que tu étais. Peut-être suis je amoureuse d'un bandit ou autre, cela ne changerait rien.
Dans ce cas je pense que je ne lui répondrais pas, je me tairais jusqu'à la fin de ma vie, je m'évanouirais ou encore je me laisserais mourir sans bouger. Je ne peux pas te mentir William, je ne peux pas te dire que tu es juste un ami, je t'aime trop pour sa.

Je dois lui demander, quoi qu'il arrive. Je fonce, j'arête de réfléchir à de mauvaise chose. La vérité me tend les bras et je sauterais vers elle.

« William, je suis quoi pour toi ? Répond franchement s'il te plait, je ne supporte pas les mensonges. »

J'ais baisser la tête, comme si on m'avait punie. J'ais tremblé doucement, je n'avais pas froid, j'avais peur de sa réponse. J'aurais pue à ce moment lui crier de se taire, lui dire que je ne voudrais pas le voir, à cause de ma peur. J'ais serrer la couverture de mes mains moites pour les occuper, pour les empêcher de partir. J'ais fermer les yeux, je me suis calmer avant de les rouvrir.

« Je devrais arrêter de poser des questions comme sa, non ? C'est surement dérangeant à force oublie sa. Ne t'oblige pas à me répondre. Par contre sache que, si tu ne veux as rester tu peux partir William. Rester seule ici n'est pas si grave. »

J'ais tirer mes cheveux en arrière, pris un élastique autour de mon poignet et j'ais essayer de faire un chignon. J'ais essayer d'esquisser un sourire. Et puis c'est sortie tout seul, sans que je sache pourquoi. C'était peut-être le moment. Ou ... Je ne sais pas mais je l'ais dit. C'était comme si un poids était sorti de ma bouche. Comme si j'avais vomie des litres de poison. Le petit oiseau est bel et bien sortie de sa cage. Il s'est envolé parce qu'on n'avait plus besoin de lui. Peut importe ce que tu me diras, sa ne changera rien à ce que je t'ais dit William. L'amour est indestructible, je ferais tout pour que tu m'aime. Mon amour est si forte pour toi que tu ne peux pas l'imaginer, tu es mon sauveur William.

« Sache que sa ne change rien au fait que je t'aime William. »

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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeSam 31 Déc 2011 - 6:34

Et Holly tremblotait, une frêle feuille dans l’intimité d’un moment trop particulier pour être réellement agréable. Elle paraissait entremêlée dans une toile de pensées complexes que William n’osait pas brusquer. Sa main tomba, se nichant dans le creux de ses hanches étroites, alors qu’il laissait son regard couler curieusement sur la chevelure sombre de la jeune femme. Les paroles du noble héritier ne semblaient pas avoir été entendues, sa tentative de conversation laissant place à un silence étrange, répandant une sorte de malaise. Il n’appréciait vraiment pas cette infirmerie trop propre, trop stérile. Elle lui rappelait davantage un cabinet de torture, une salle de défiguration, malgré l’absence d’outils excessivement dangereux. Cet endroit, ce manoir tout entier, cette cage de bois désenchanté, lui fichait la chair de poule, répandait un venin asphyxiant au cœur de son être. Comment ferait-il pour survivre en ces lieux, daignerait-il faire l’effort de survivre ? N’était-il pas immortel, victime d’une potion de jouvence qu’il n’avait pas bue ? Devait-il se nourrir, dormir ?

Holly n’avait pas l’air très disposée à répondre à ses mille et une interrogations harcelantes. Le regard vague, presque absent, William se demandait presque si au final, elle n’était pas un androïde quelconque qui avait développé une cognition. Après tout, elle semblait exhaustivement proche de la technologie. Bon, oui, il exagérait, il divaguait mais soit, c’était simplement pour s’éviter de sombrer dans une nouvelle vague de panique et d’incompréhension. Il fallait garder la tête froide pour s’occuper d’un malade.

Après ce qui lui sembla être une éternité, Holly ouvrit la bouche, non pour gratifié William d’une réponse, mais pour envoyé elle-même une question à la figure. Il lui devait la raison, la vie et pouvait comprendre qu’elle ait les idées floues, alors ignorant le manque passable de manière, il esquissa un faible sourire et lui répondit en bon gentleman.

« Les mensonges ne se glisseront point hors de mes lèvres en ta compagnie. Et en ce qui concerne mes pensées à ton sujet . . . Tu m’as sauvé, je te dois la vie. Tu as tout ma reconnaissance et je suis sincèrement soulagé d’être tombé sur toi. Ou plutôt que tu sois tombé sur moi. »

La tête baissée de la geekette lui arracha une moue presque boudeuse, pourquoi n’arrivait-elle pas à le regarder en face, alors qu’elle lui posait une question si simple. Il arqua un sourcil, patient, faisant usage de la pratique que l’un de ses cousins l’avait forcé à acquérir. Puis, elle s’égara dans une nouvelle tirade rabaissée. Qu’importe ce qui lui était arrivé par le passé, les expériences qu’elle avait vécu semblaient l’avoir aigri, formé une coquille craquelée autour de Holly. Alors qu’elle tentait de rassembler ses mèches qui vaguaient légèrement en un chignon bien pressé, William s’approcha, lui debout, elle assise. Il attrapa les cheveux bruns et fignola un chignon plus élégant, laissant quelques mèches s’échapper de son chef-d’œuvre. Il adorait coiffer sa mère lorsqu’il était adolescent, avant qu’elle ne meurt. Vague de nostalgie qui le fit sourire.

« Voyons, te laisser dans un endroit aussi étrange et asphyxiant serait tout bonnement inhumain. De toute manière, je ne sais pas vraiment où aller . . . Je me donnerai pour mission d’explorer ces lieux lorsque tu ne me paraîtras plus à l’article de la mort. »

Puis, quelques seconde s’écoulèrent, presque sereines. William fignolant la tignasse de Holly, les rassurant certainement tous deux. Il n’était pas une personne très affectueuse d’ordinaire, mais la situation était unique, spéciale, incomparable. Les touché lui permettaient de savoir que tout ce décorum ne relevait pas du rêve, d’une méandre engendré par l’alcool ou la démence. Les mots de la Miss Addison, trop solennels pour relever d’une simple affirmation amicale figèrent le sang de William un bref instant. Puis, son esprit se chargea de rationnaliser les faits, de les simplifier et de prendre en compte les circonstances. Il soupira, un tantinet exaspéré, un brin touché. Au final, il ne savait pas vraiment quoi en penser, trop stresser, trop perturbé par tous les événements qui se produisaient en si peu de temps. Il venait d’arriver, s’était réveiller dans son lit ce matin.

« Bien évidemment. Une telle aventure ne peut que rapprocher les gens. Nous nous sommes mutuellement sauvés la vie après tout. Je dois admettre que si nous sommes bel et bien coincés ici pour l’éternité, que tu me seras probablement une amie de confiance. N’est-ce pas ? »

Il retira ses mains des cheveux de Holly et lui sourit.

« Ton chignon est nettement mieux ainsi. »
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 23:30



Un rire a résonné dans la salle blanche et immaculée. Un rire perçant, moqueur . Je rie, je rie de tous, de nous, de la situation, du monde. Tout cela n'est qu'une blague, la vie n'est qu'une blague. Tous les jours sont comme le premier avril. La Terre se moque de nous et nous on se moque de l'humanité, de notre propre humanité. Tout est foutaise, l'homme a inventer l'argent et on se tue pour sa ? C'est une blague. L'homme détruit la planète et met sa sur le dos de la Terre ? C'est une blague. On est amoureux et l'autre s'en fiche ? Ce n'est pas une blague.
Je me moque de tous, de ce qui se passe mais finalement les larmes montent et coulent lentement jusqu'au sol froid. Elles tombent et je les regardes tomber en riant, un rire perfide et tranchant. Jusqu’à que ce rire deviennent des sanglots, de longs sanglots. Je pleure, je pleure pour tout, pour la situation, pour le monde. Le sanglot ne s'arrête pas et je relève mes yeux mouillés par les larmes pour le regarder.

« Tu te moque de là moi ? Tu n'es pas sérieux ? Ou tu es juste en train de m'ignorer. »

La dernière phrase résonnait telle une évidence, comme si la vérité était là devant nous. Comme si chacun refusait l'autre, refusait l'avis de l'autre. Tout le monde croit et accepte ce qu'il pense mais pas ce que pense l'autre. William refuse, refuse le fait que je l'aime, que je l'adore. Comment faire pour que mon explication soit plus simple, facile à comprendre. Je ne peux surement rien faire, juste me taire.
Il ne l'accepte pas, peut-être que sa ne marcherait jamais ... Tais toi, je ne veux pas t'écouter, je divague là ... Je deviens folle ou je parle avec moi même ? Saleté de conscience de soi même et d'intuition nous menant par le bout du nez. Sans toi je serais pas là, j'aurais pu partir faire n’importe quoi. Je ne serais jamais au Pensionnat.
J'étais là, assise les larmes aux yeux, je me suis levée, mise devant lui et j'ai poser ma tête contre son épaule pour pleurer. J'ais pleurer un long moment, ma tête enfouie dans son épaule. J'ais ensuite balbutier des mots incompréhensible pour finir à pleurer encore plus fort qu'avant. J'ais relever un peux ma tête pour pouvoir lui parler.

« William, je t'aime, je t'adore. Je ne peux pas être plus simple. »

C'était simple, court et précis. Aucun truc superficielle, de rajout, de poésie. Là tu ne pourrais pas me dire des paroles n'ayant aucun rapport, des choses farfelues.
J'ais laisser retomber doucement ma tête sur son épaule. Je suis rester environ cinq minutes ainsi, silencieuse, la tête enfouie dans sa veste. J'ais ensuite reculer un peux, doucement. Je me suis assise sur le lit, la journée m'avait fatiguer et rester debout était assez difficile pour moi, surtout avec ma blessure.
Je t'aime William, ce n'est pas des liens comme tu dit, c'est l'amoure juste l'amour. Il n y a rien de cacher derrière. Aucune mauvaise pensée, aucun plan, aucun rêve. Rien que de l'amour pur, un mélange homogène de bonheur, de joie, d'espoir et de respect.
Je l'ais embrasser encore une fois sur le front, un baiser frêle et furtif. Je l'ais pris dans mes bras et je l'ais serrer le plus fort possible.

« Ne m'abandonne pas William. Ne me cache pas la vérité par de belle parole. Même si tu ne m'aime pas. »



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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeDim 15 Jan 2012 - 16:28

Elle pleurait, elle riait. Avait-elle fini par craquer sous la pression m’étant encore inconnue qu’imposait ce pensionnat. Rester ici longtemps devait détruire le mental, enchaîner les prisonniers à une déchéance sans précédant, sans moyen d’échappatoire. Son sourire, celui que ses cheveux, que son chignon, avait tâché de l’aider à faire naître en lui rappelant la douceur des après-midi passés en compagnie de sa mère, s’estompa. La voir ainsi, brisée et craquelée l’emplissait d’une compassion, d’une incompréhension toute particulière. Entre l’hypocrisie et l’honnêteté, il se tenait bien droit, tâchant de décider quelle approche serait la plus digne de son statut. L’acceptation ou le refus ? Il lui fallait penser normalement, ignorer les événements, s’armer de courage face à ces lieux souillés d’horreur lancinante. Holly l’accusait, alors qu’il l’avait sauvé, alors qu’elle l’avait sauvé. Ne pouvait-elle pas comprendre que le moment ne se prêtait pas à de telles discussions, qu’ils étaient tous deux trop émotionnellement instables pour s’encombrer de telles confessions. Non, il ne se moquait pas. Non, il n’ignorait pas. Que faisait-il alors ?

Il contournait, s’égarait dans la noirceur résidant au plus profond de lui, car s’accouplant avec la perspective de l’amour, un souvenir tortueux mettant en scène une longue journée de Thanksgiving passée en famille dans le manoir de sa famille. Les paroles de Lawrence, l’affirmation concrète de son secret. Sa mère. . .

C’était elle au final qui possédait tout de lui. Sa joie, son être et tout l’amour romantique qu’il pouvait concevoir donner. Mais il ne pouvait confier cela à Holly, qui, lorsqu’il s’arrêtait pour y réfléchir, malgré leur aventure trépidante, ne demeurait pas moins qu’une quasi-inconnue, qu’une sauveuse assidue et instable. Il tressaillit et posa sur elle un regard plein de condescendance. Touchant, la pureté de son affection l’était assurément et l’idée de reprocher à qui que ce soit leurs sentiments amoureux, leurs désirs, n’osait pas traverser l’esprit calculé de William. Il ne connaissait que trop bien l’agonie qu’imposait l’affection déviante, mais il ne s’attarderait pas non plus à retourner des sentiments qui n’étaient pas siens.

Il fixa longuement Holly, son adjuvante, alors qu’elle lui proférait son adoration, son amour, immobile et rigide, presque froid. Ses traits affichant une sévérité paternelle, il attendit qu’elle termine sa tirade, patient, gracieux. Les larmes cristallines qui ruisselaient le long du visage de la jeune femme l’émouvaient quelques peu, mais il tut sa compassion, la dureté ayant toujours prouvé être une facette de lui-même plus simple à endosser. Sans artifices, sommant aux autres de lui accorder la quiétude qu’il convoitait tant. Un livre à la main, en boule dans un coin d’une large bibliothèque, un thé fumant posé sur une table basse non-loin. Quel paysage paradisiaque. . . que fermeté et antipathie lui avait souvent apporté.

Iris améthyste insondable, il entrouvrit cette bouche se mouvant agilement entre les dunes théâtrales de l’hypocrisie. Elle déposa un baiser furtif sur son front, second touché porteur de souhaits prononcés, le serra aussi fort qu’elle le pouvait définissant des rides sur la surface de ses vêtements.

« Les belles paroles, Milady, sont les seuls fragments de la réalité qu’il me soit vraiment aisé d’aimer et de posséder. Tu profères un amour, mais de quelle manière le mesures-tu ? L’amour est vaste et grand, se construit au fil des années, tissé par le tissu soyeux confectionnant une écharpe intime se perdant parfois dans l’infini. L’amour est complexe, tiraillant, douloureux, et je ne crois pas en sa spontanéité. Pas le moins du monde. Désolé Holly . . . »

Pure. Elle se devait d’être pure pour entretenir une telle cognition. Intouchée telle une créature immaculée, perdue telle une enfant abandonnée. Qu’y avait, au final, de magnifique à l’amour, car la séparation inévitable que causait la mort, qu’engendrait la vie, se chargeait de le contraindre à prendre fin. Il tût le rire sardonique, ironique qui menaça de se glisser hors de ses lèvres, damnant la vie de l’avoir conduit ici, de l’avoir laissé pour vivant dans un milieu aussi grotesque.

« Si tu me le permets, je passerai la nuit, ici, avec toi. Je suis perdu dans cette dimension nauséabonde. Seul, je craindrais de me jeter par cette fenêtre pour pouvoir m’échapper. »
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeDim 15 Jan 2012 - 18:02

Briser, envoler. Il lui avait répondu, franchement, directement mais ... Bam, elle n'as pas tenue. Elle est tomber, assise sur le lit. Comme si un vent l'avait frapper. C'était la fatigue, ou bien le choc mais ... Elle est tomber, assise sur le lit d'un coup. Les yeux grands ouvert, elle ne pleurait pas. Elle a eu un choc. C'est pas qui ne l'aimait pas selon ses paroles mais que non ... Il n y avait pas de place pour elle. Holly n'avait pas le droit d'entrer dans son " cercle ". Elle devait juste l'admirer de l’extérieur. Attendre son tour, jusqu'à sa mort. Parce que non, elle n'aura sûrement jamais de place. Et Holly devra attendre car non, elle l'aime juste lui.

Elle n'as pas bouger, un long moment. 10, 15 minutes. Son souffle devenait de plus en plus fort. Puis il s'est arrêter. Ses paroles était rentré dans sa petite tête vide. Elle n'est pas du genre à réfléchir avant ses actes. Elle réfléchit après. La jeune fille a souri, libérée. Elle oubliera tout, elle ne veut se rappeler de rien. Elle ne veut plus l’aimer mais sa marche pas. PUNAISE ELLE VEUT PLUS L'AIMER ! Mais non, sa ne marche pas bordel. Elle l'aime, elle l'aime trop.
Holly ne pleure toujours pas, ne pas se laisser aller, ne plus pleurer. Holly a titubé jusqu'à la fenêtre puis s'est posé sur le rebord, regardant le ciel bleu foncé. Mais la jeune fille voulait surtout cacher ses larmes de William, puis elle les as essuyer. S'est retourner en souriant vers William.

« Ce n'est pas grave. »

Elle était blanche et ses yeux étaient humide et rempli de cerne.
Ce n'est pas si grave mais Holly t'aime toujours mon pauvre petit William. Holly ne l'oubliera sûrement jamais, non pas sûrement, elle ne l'oubliera jamais. La jeune fille a fermer la fenêtre grande ouverte, la nuit devait se finir rapidement, elle ne voulait plus le voir, l'oublier, ne plus l'aimer. Son amour si grand ne disparaîtra jamais.
Holly s'est assise sur le lit, même poser sur l'accoudoir rester debout était douloureux et fatiguant. Holly a pris sa couverture, s'est rouler en boule sur le lit. La jeune fille ne voulait plus rien entendre, plus rien voir, juste dormir. Dormir, partir, oublier. Comment pouvait-elle l'aimer, elle l'adorait après tout sa. Mais là Holly ne voulait rien.

La couverture la recouvrait entièrement, le noir. Le noir devenait pour elle, un pays, un pays rempli d’arc en ciel, d'oiseau qui chante, de poney et de licorne. De joyeux lutins qui venait déposer des fleurs. Sur sa tombe. Holly ne pouvait pas penser à quelque chose de bien. Inspire, expire. Puis elle a crier, un cri aigu et fragile presque inaudible. Un rêve, ce n'était qu'un rêve, un cauchemar. Un cauchemar tout comme la situation réelle. La vie été su dur envers la jeune fille, il fallait être forte. C'est fini les tragédies, elle n'en veut plus. Elle veut un bonheur partager.
La vie n'est qu'une blague n'est ce pas ? Pourtant ce n'est en aucun cas marrant.
Caché sous la couverture et en boule, elle se tut. La jeune fille été quasiment en transe. Les yeux était sans vie caché sous cette couverture. Puis Holly se calma. Il ne fallait pas penser négatif, penser, penser positif, positif. BORDEL POSITIF ! Bon, positif, ni de bordel, ni rien d'autre. Que des arcs-en-ciel, des poneys et des sourires.
Positif, juste positif. Un grand sourire s'arbora sur son visage.
Était-ce la folie qui la faisait sourire ainsi ? Ou bien la tristesse l'avait-elle autant anéanti. Finalement non, elle avait repris son calme, juste sa. Mais elle n'abandonnera pas William, elle l'aime trop pour l'abandonner. Holly l'attendrait toujours. Jusqu’à la fin, la fin de tout. Elle l'attendrait même si la mort venait.


« Raconte moi ton histoire, que je sache que je n'aime d'un amour si grand pas un inconnu. »


Elle a ressortie sa tête et a regarder William de yeux rêveurs.
On aurait dit un enfant demandant à son père de lui raconter une histoire. Ses yeux maintenant rempli d'étoile rivalisait contre son teint blanc.
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeJeu 8 Mar 2012 - 18:55

Should I feel sorry ? Should I feel something other than emptiness ?

Et il la regardait, encore, encore une fois, se désintégrer devant ses iris prune sans que les mots se manifestent dans leur bienséance coutumière. Il la fixait, interdit, tentant éperdument de cacher son malaise, le sentiment de vide que de voir la demoiselle se briser sous ses yeux lui insufflait. Bien sûr ce piètre résultat valait mieux que d’imposer à la réalité un malencontreux mensonge vu au travers de lentilles en forme de cœurs. Cœurs pur, cœurs naïfs. Elle alla vers la fenêtre, une seconde, une minute, démarche douloureuse à regarder, dure à observer. Mais que pouvait0il faire ? Mentir ? Succomber aux larmes piètrement dissimulées de son adjuvante alors que la transcendance hideuse de la situation lui martelait le crâne par l’intermédiaire de dizaine de marteaux piqueurs ? Déchiré, William l’était aussi, si soudainement propulsé dans la dimension d’un manoir empoisonné sans comprendre comment, pourquoi, avec pour seul fautif sa propre personne en quête d’échappatoire. La vie extérieure lui avait semblée si vide, la lumière et la joie ayant paru avoir délaisser sa réalité depuis le décès destructeur de sa mère. La luminescence de l’écho des rires agaçants de Lawrence n’avait pas suffit, car un sourire ne fourni pas le bonheur nécessaire, ne donne pas un sens à une vie. À moins d’être celui de sa mère.

Holly redirigea sa personne vers l’immensité du lit, se camouflant sous la lourde courtepointe tachée, cherchant certainement un semblant d’équilibre, de quiétude. Comme les bras d’une mère se faufilant autour du corps de son bambin chéri. Ils restèrent dans un silence suintant de contemplation mentale et de malaise de longs moments. Moments durant lesquels William s’adonna à s’approcher de l’évier sommaire de l’infirmerie dans le but de nettoyer le sceau rempli de la poisse crémeuse de la jeune geek. Ce ne serait pas noble de laisser l’endroit sale lorsqu’il partirait. Se préoccuper de sa noblesse, de sa convenance et de ses manières l’aidait à ne pas succomber à la panique, à ne pas se laisser dévorer par la peur. Cet endroit . . . embaumait le monde d’une aura malsaine. Comme une enfant qui se brisait, Holly criait, aigu, frêle, William demeurait droit, frottant l’intérieur du sceau avec un linge de lin clair. Impuissant, il ne pouvait rien faire et, malgré toute cette aventure, le voulait-il vraiment ? S’encombrer de chair, s’encombrer de relations, car il la reverrait, s’ils étaient réellement coincés, il la reverrait. Assurément. Le voulait-il ?
Peur. Peur. Doutes. Doutes. Incompréhension, aliénation. La cerise sur la gâteau horrifique de l’horreur.

Ses prunelles percutèrent, hâtives, craintives, la vitre par laquelle il avait aperçu l’oiseau, espérant un signe, une chanson, un peu de chaleur lumineuse pour éclairer le chemin tortueux dans lequel il avait foutu les pieds à la manière d’un accablant idiot. Lèvres craquelées entrouvertes, yeux écarquillés dans une stupeur momentanée, il n’avait plus vraiment envie de passer la nuit ici. Il voulait comprendre, il devait trouver quelqu’un pour lui expliquer ce qui se passait. Il devait sortir, aller déposer des fleurs sur la tombe de sa mère, jouer dans la prochaine pièce de théâtre de son université et succéder honorablement à la compagnie de son paternel aux côtés de Lawrence, son cousin volage.

Il devait, il devait . . .

Mais il y avait Holly, il y avait cette femme menue qui l’avait extirpé de sa comatose effrayée, qui l’avait inconsciemment sauvé. Il ne pouvait la laisser là. . . Mais d’un autre côté . . . Une nouvelle volée de paroles émanant de la jeune femme le tirèrent vers la réalité, laissant ses pupilles se re-concentrer sur un objectif distinct, perdant l’aspect flou qui les avait habillé durant les dernières minutes.

Une histoire . . . Son histoire.

L’idée de dévoiler sa vie à une inconnue, aussi utile se soit-elle montrer, aussi précieuse pourrait-elle devenir, ne se dévoilait pas telle une possibilité envisageable aux yeux de William. Le riche héritier força un sourire, délaissant la fenêtre et le sceau, maintenant relativement propre, pour se rapprocher de Holly. Elle parlait d’amour, d’un amour totalement inexistant à ses yeux améthyste. Seule sa mère possédait les membranes fragiles de son cœur d’une poigne doucereuse, de la main froide et austère de la mort.

« Mon histoire est d’un ennui qui t’accablerait certainement, Holly. »

La tête de son adjuvante dépassait d’entre les replis de la courtepointe et William lui jeta un sourire désolé. Encore, il s’excusait mentalement, sans rien dire, car il ne dirait rien, rien sur lui. Toujours un brin méfiant, loin de la possibilité de parler de lui à une parfaite inconnue dans un contexte aussi étrange. Elle lui avait parlé d’elle, de ses passions, de ses intérêts, mais . . . l’histoire d’une vie ne se relatait pas. Trop vaste, trop grande, trop secrète.

« Tu ferais mieux de dormir, cela profiterait à ta jambe. »

Et il se promettait de ne pas partir tant que sa respiration ne se ferait pas profonde, tant qu’elle n’aurait pas fermé les yeux. Il lui devait bien cela.
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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeMar 13 Mar 2012 - 22:06

Tout était fini, fini. William ne voudrait plus la voir, elle était devenue bizarre à ses yeux. A quoi cela servirait de faire semblant ? La situation était gênante, affreusement gênante. Personne n'arriverait surement à briser le silence. Ce silence était moche, juste moche. Même le briser serait moche. Elle était dans une impasse, sa question était peut-être gênante ? Avait-elle était trop audacieuse ? Elle aurait peut-être du se taire. Ou bien elle aurait du partir, ou ils auraient du partir. Peut-être allait-il partir ? Holly n'aimerait pas dormir pour ensuite se réveiller seule. Autant qu'elle parte mais si elle part, elle aura du mal à marcher et devra dormir dans sa chambre qui n'est pas une chambre. Mais si elle reste la situation sera de plus en plus gênante. Il faut trouver une idée, une solution et vite. Partir en première serait-il moins lâche ? Surement, elle fera le sale boulot mais elle le fera bien et rapidement.
Voudrait-elle le revoir ? Visiblement oui, mais elle était redevenue comme avant avec son sourire. Elle était redevenue la Holly enthousiaste et guillerette. Celle que les gens aimaient bien, celle que les gens trouvaient normal et sympathique. La confidente, l'amie, la superficielle, Holly. Il faut dire qu'elle n'est jamais vraiment elle-même sachant qu'elle n'est personne. Elle n'est qu'une fille perdue dans ce château de carte qu'on appelle réalité, dans de monde absurde. Elle a été lâché et s'est faite emprisonner lors des quelques secondes de son arrivée au pensionnat. Ensuite il y a eu tant de rencontre, ensuite il y a eu William et ensuite il y en aura surement d'autres. Revenons en aux faits, Holly n'est personne elle ne peut dont pas être elle même. Holly ne peut-être qu'une de ses vastes personnalités, elle enfile celle-ci comme des habits par rapport à la situation. Le problème c'est qu'avec William les habits sont toujours mal choisis, mal organisé. Le papier à musique ne marche plus. Rien n'est organisé, tout est déréglé. La mélodie devient moche, absurde. William devient alors l'élément perturbateur.
C'est peut-être pour sa qu'elle l'aime ou pour autre chose, pour lui. Pour tout ce qu'il est,pour tout ce qu'i. A fait. Holly le regardait, s'asseyant maintenant sur le lit montrant que non elle ne dormirai pas. Elle restera réveillé. Tant que personne n'aura avouer, tant que personne ne sera parti. William tu attends qu'elle dorme pour avoir la fierté sauve mais sa ne fait qu'aggraver les choses. Si tu aurais osé le faire, elle t'en aurai voulu pour longtemps. Même si elle t'aurait pardonné.
Les murs restait de leur blanc immaculé et l'ampoule pendait à son fil sans rien pour la cacher en éclairant la pièce. Les flacons semblaient être rangés, tout paraissait si normal, tout avait l'air d'être une infirmerie comme les autres alors que non, ils étaient bloqués dans le pensionnat et dans le château de carte qu'on appelle réalité pour toujours, TOUJOURS. Ce mot faisait froid dans le dos. On devrait le bannir du dictionnaire. Puis là tombé sur le sol, une vielle canne en bois, elle ferait l'affaire se disait-elle. En tout cas pour le moment. Le problème c'est qu'elle n'était pas sûre de son choix. Si William le prendrait bien ou non. Mais le silence a duré trop longtemps, cela faisait pratiquement 10 minutes que William avait parlé et tout cela devenait de plus en plus gênant, de plus en plus insoutenable. Ce silence était vraiment moche. Tout avait l'air moche tout à coup. Tout lui semblait si loin, si petit. C'était toujours ainsi lorsque Holly réfléchissait. C'était comme si elle partait pour un moment et le seul moyen de la réveiller et de lui parler assez fort. Sauf que William ne parlait pas et que le silence continuait encore et encore. La canne était si proche, si facile à attraper mais paraissait loin, trop loin.
La question restait , se répétait dans son cerveau mais Holly restait muette incapable de répondre. Devrait-elle le faire ? Devrait-elle partir en première ? Pour : Cela arrêterait le silence et rendrait William moins gêné. Contre : Cela risquerait d'être perçue comme mal poli et engendrerait un gêne peu perceptible dans leur relation amicale quasiment inexistante. Le pour est bien juste pour William et le contre n'est pas sûr mais dangereux pour Holly.
Sa main, elle tendait sa main hésitante vers la canne, elle était prête. Prête a y aller. Prête à partir sans retourner la tête, sans hésiter. La canne se rapprochait, de plus en plus, elle avait l'air si accessible maintenant, si proche. BAM. Elle ne l'as pas prise et a remis sa main le long de son corps de manière rigide. Elle avait eu une vision d'horreur.
William, cherchant à la fuir, à l'éviter, il la regardait gêné, dégoûté. Dans sa vision elle se voyait si laide dans les yeux de William., si horrible. William lui parlait gêné, tentant de mettre fin à la discussion. Si elle le faisait, si elle partait, est ce que ... Est ce que sa deviendra comme sa ? Est-ce qu'ils se haïront toute leur vie ? Mais si elle reste là, sa pourrait devenir pareille.
Ou peut-être que dans tout les cas, William l'avez trouvé définitivement associable, bizarre. Une fille à qui on ne devrait pas parler, à mauvaise réputation. Peut-être que tout ce qu'elle fera ne changera rien, que sa y est, c'était fini, pour de bon. NON ! Sa ne pouvait pas se finir ainsi, pas maintenant.
Sa main repart en direction de la canne, elle était décidée, impassible, personne ne la ferait changer d'avis. Sa main furtive et rapide serra la canne de ses mains moites. Sa y est, elle l'avait. Mais elle ne pouvait pas partir ainsi, sans rien dire. Si elle partait ainsi William lui en voudrait. Pour toujours. Sa lui faisait froid dans le dos.

Elle a arboré un de ses grands sourire dont elle a le don.

« Tu es gênée, tu ne veux pas rester, c'est aussi claire que de l'eau de roche. »

Holly soupira, se préparant à sortir un de ses longs discours dont elle a aussi le don.

« Tu me trouves bizarre ? Si je serais toi je me trouverais bizarre mais je ne suis pas toi donc je ne peux pas savoir. Sérieusement, j'aurais aimé te rencontrer dans de meilleure circonstance. »

Il y eut un de ces petits silences, légers et fragile, magnifique tout simplement. Ces petits silences là il faut les admirer et les préserver. Ces petits silences là c'est un petit moment pour réfléchir, à des pensées, des questions.

« Restons amis, tu me dois au moins sa. En faite c'est moi qui te devrait sa vu que tu m'as sauvé la vie. Mais ce n'est pas moi qui choisit. Encore merci pour sa, perdre un genou n'aurait pas été très pratique. Je me répète mais restons juste amis. Je suis encore désolé, j'aurai aimé ne pas t'aimer. Mais l'amour peut être ignoré, enterré. Même si elle existera encore dans un coin elle ne sera que peux perceptible. »

Elle disait sa mais finalement c'était juste pour qu'il la croit. L'amour est toujours existant, il persiste et ne veut jamais partir.
Elle serre sa canne de ses mains moites, raidit ses muscles, prépare sa jambe qui est en bon état, elle peut y arriver., elle en est capable. Voilà, Holly se lève, se retient de pousser un minuscule cri de douleur en se mordant la lèvre. Elle ne se retourne pas, avance vers la porte, s'appui contre le mur. Holly est face au couloir, elle voit les quelques personnes précipités de rentrer dans leur dortoirs à cette heure ci. Elle les voit et ce dit qu'elle doit les rejoindre. Puis elle se répète, avec sa voix nostalgique lasse et fatigué.

« Désolé William, désolé. »


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MessageSujet: Re: A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ]   A PILL TO MAKE YOU NUMB, A PILL TO MAKE YOU DUMB ( PV : Holly ) [ TERMINÉ. ] Icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 19:16

A PILL TO MAKE YOU NUMB.


« Je ne suis pas gêné. Simplement . . . »

Soupirs acerbes projetaient des ombres maladives sur la surface des murs à l’immaculation malsaine, laissant William contempler un ballet sordide de ses prunelles améthyste. Gêné ? Était-il gêné par la présence de Holly Addison, menue, frivole, blessée, adjuvante dans cette horrible adversité que lui imposaient les lieux ? Non. Non. Absolument pas. L’infirmerie dégageait simplement une atmosphère fétide qu’il donnait mal au cœur de respirer, transparaissant un mal d’être odieux et lancinant, renforçant ce désir contradictoire qui lui insufflait à la fois l’envie de sauter par la fenêtre et l’envie de s’aventurer dans les profondeurs du manoir. L’horreur rampant dans ses veines avec un sourire narquois, opinant du chef en dénigrant ses inquiétudes d’un détour de cou. Non, il ne voulait pas rester à l’intérieur de cette pièce inquiétante où seule la fenêtre découvrant l’extérieur laissait filtrer un brin de chaleur, un brin d’espoir. Les armoires alignées et bourrées de médicaments dont il n’avait point connaissance des effets semblaient picorer sa peau de leurs regards aigus, acérés. Pourtant, c’était bien connu, des étagères ne pouvaient posséder de consciences et encore moi de regards. Ce bâtiment, après à peine quelques heures passées dans son enceinte lui faisait déjà tourner la tête. Horriblement, affreusement.

Soupirs. Soupirs. Éreintés, horrifiés. Soupirs pour la canne serrée dans la main de Holly, canne qui vacillait et éraflait avec sonorité le plancher trop clair de la pièce. Figé dans une inertie conservatrice de calme, William demeurait en apparence placide. Holly lui jettait un discours aux phrases tournicotantes de sa petite voix fragilisée et chantonnante, mèches de cheveux sombres relevées encadrant son visage fin. William ne pouvait que l’écouter s’absorbant dans un mutisme contemplatif de ses paroles. La trouvait-il étrange ? Elle qui sautait du coq à l’âne sans la moindre réserve, arpentant la largesse de l’alphabet rien qu’au travers de ses émotions. La trouvait-il étrange ? Elle qui racontait la totalité de son existence à un parfait inconnu, ingénue. Comment pouvait-il apposer un jugement correct lorsqu’il prenait conscience de la situation horriblement inusitée dans laquelle il se trouve. Enfermé à triple tours dans l’abode de démons enflammés. Il relevait de l’impossible de déterminer la signification exacte du mot ‘étrange’, car cette situation s’égosillait à redéfinir la vision concrète et morne qu’il s’était fait du monde jusqu’à présent.

Et les paroles de Holly ne faisaient que renforcer cette sensation d’irréalisme profond qui s’appropriait son corps, illumination d’épouvante dansante dans les confins des ses rétines. Elle se perdait dans l’élocution d’une amitié tangible, d’un amour infranchissable et William n’y comprenait absolument plus rien. Que se passait-il à la fin ? Comment pouvait-elle affirmer de tels sentiments sans le connaître. Il était vrai qu’ils s’étaient mutuellement sauvés la vie, mais de-là à en venir à ce genre d’aveux passionnels. Mary ne pouvait se résoudre à accepter de telles déclarations, valsant dans l’hypertension de ses artères, dans le déboulement mental de son cerveau. La folie qui rampait le long de son bulbe rachidien. Il se sentait certainement aussi malade que son adjuvante, contenant de peine ses propres hauts de cœurs, sa propre aliénation. Dépassé par tout ce qui évoluait, rattrapé par sa peur. Comment tout ceci était-il possible ? Pourquoi Holly ne se montrait-elle pas plus paniquée ! Ils étaient coincés. Ils étaient coincés. Comme des rats dans une petite boîte sombre rapetissant lentement. Ils étaient coincés.

Coincés. Coincés. Coincés. Coincés. Coincés. Coincés. Coincés. Coincés.

Pris au piège.

« Je . . . Je . . . »

Et elle se relevait, sanguignolant sa lèvre inférieur de sa douleur, clopinant posément jusqu’à la porte, doucement, sûrement. Il ne pouvait lui répondre, les mots mourant dans sa gorge avant même de naître, il ne pouvait que la regarder partir de son regard effrayé, lapereau désorienté et déboussolé.

A PILL TO MAKE YOU DUMB.


Elle s’appuyait contre un mur, l’air hagard. William ne pouvait se résoudre à la laisser lui filer de la sorte entre les doigts, sans la moindre élocution pour expliquer son manque de responsivité. Ses jambes flageolantes le portèrent jusqu’à la jeune femme qui, avec le temps, pourrait certainement devenir une amie, le laissant effleurer l’épaule de cette dernière avec ses phalanges tremblantes. Sa voix se fit incertaine, contemplative, perplexe. Il craignait ce qu’il allait dire, ne sachant réellement comment définir l’ampleur de ce qu’il ressentait, ne désirant point fournir d’explication à cette dame lui tournant le dos. Mais il le lui devait . . . c’était la moindre des choses. Soupir. Soupir d’agonie, soupir d’atrophie.

« Non . . . Je crois que c’est moi qui est désolé, Holly. Tu ne t’imagine pas à quel point le monde tourne rapidement en ce moment, laissant les parois de cet horrible manoir me paraître translucides dans leur horreur. Je . . . Je ne sais quoi te dire, quoi te répondre. Je n’arrive pas à comprendre un iota de ce qui s’est produit aujourd’hui . . . Éveillé dans le luxe de mon lit pour finir dans la poussière des draps d’une chambre inquiétante Je . . . »

Et il ne savait plus trop ce que ses murmures signifiaient, laissant couler le velours de ses paroles aléatoirement, se perdant dans ses pensées tout en s’expliquant. Il devait se ressaisir, se retirer pour mieux organiser le charabia infernal qu’était devenu sa matière grise. Il devait comprendre ce qui se passait, devait laissé ses pas le guider ailleurs. Regarder Holly et sa douleur intensifiait le malaise et les gens, d’autres âmes prisonnières, qui défilaient devant l’embouchure de la porte pourrait certainement l’aider.

Soupir de mal aise, soupire de mal de vivre, soupir d’incompréhension totale.

« Je suis désolé, Holly. Je ne pourrai pas tenir ma promesse et rester avec toi jusqu'à ce que le sommeil t’empoigne. Je dois . . . Je dois . . . Je dois réfléchir. Merci de ton aide précieuse. Je . . . »

Il mordilla sa lèvre, dépassant la jeune femme pour aller se perdre dans le couleur, affrontant des visages qu’il ne connaissait pas, affrontant une réalité qu’il n’arrivait pas à intelliger.

« I-I’m so sorry. »

Il venait de jeter, momentanément, ses valeurs de noblesse et de bienséance à l’eau, laissant l’être humain prendre le dessus sur la coquille contenue aux manières de gentleman placide. William ne se retourna pas, s’engouffrant dans le labyrinthe des couloirs avec une ferveur trop hésitante, laissant Holly derrière pour disparaître, sans s’en rendre compte, parmi les ombres.

Il la reverrait. Il se rattraperait.

Éventuellement. Lorsque tout ceci aurait réussi à prendre forme dans sa tête, lorsqu’il l’aurait accepter.

Plus tard. Il la retrouverait.

FIN POUR WILLIAM.


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