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 Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]

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Because Alice was a whore
Alea Miller
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Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Empty0 / 1000 / 100Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Empty

• Age : 29
• Pouvoir : Hocus Pocus
• AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire.
• Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre.

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- Des camélias[...] (Helen Machiaviel)
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Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] _
MessageSujet: Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]   Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Icon_minitimeMar 4 Oct 2011 - 6:27

.




Tout était noir et flou, surtout flou. Je ne voyais que par bride, n'entendais que par d'autre. J'avais chaud ... Et pourtant j'avais froid ; je me sentais comme fondre, j'avais l'impression que ma tête allait exploser tellement elle surchauffait et pourtant j'avais des sueurs froides qui me traversaient de la base du cou jusqu'au milieu du dos.

Je sais que le jeune homme m'avait de nouveau montré son carnet mais je n'arrivais plus à lire clairement, j'étais juste appuyée sur lui, essayant de déchiffrer son écriture. « Besoin, je ...quoi....blessé, vous voulez, stri...hum...pas. »Rien à faire, les quelques mots que j'étais arrivée à lire ne faisaient pas de sens entre eux.

J'avais vu par bride, des couleurs, des lumières, des murs, des fenêtres qui défilaient, je compris que j'étais en déplacement. Comment par contre ? Rien n'est moins sur. Ai-je marché seule ? Avec son aide ? Ai-je seulement marché ? Alors je ne me souvenais qu'à peine comment Penser, alors me Souvenir... Bonne chance.

Je voyais des choses qui n'en étaient pas ; je sais qu'à un moment, j'avais aperçu des yeux ou encore des oreilles ou des bouches sur les murs qui défilaient par brides.

Voilà de quoi m'empêcher de dormir pour un moment, même toutes flou, je ne doute pas que j'aurai toujours en tête que les murs nous voient et nous entendent, surtout que, considérant les étrangetés du manoir, que les murs soient vivants ne serait absolument pas une idée totalement folle.

Et dans cette fenêtre, et cette autre. Dans le couloir, ces fenêtres que je n'avais jamais vu jusqu'à lors et qui reflétait une femme qui semblait progresser au même rythme que nous et nous observer ; de la même manière que les yeux qui semblaient nous suivre, les pupilles de couleurs variées suivaient toute notre progression tant que nous nous trouvions dans leur champs de vu, ensuite ils louchaient et c'était un nouvel oeil proche qui continuait de nous observer. Je cru entre le Tic Tac d'une horloge mais n'en aperçu aucune, je ne me rappelais pas non plus qu'il y en eu une dans les couloirs.

Flash sombre : Nous étions alors d'un côté du couloir. Lorsque j'ouvris de nouveau les yeux, j'étais dans une salle toute pale et macabre. Pas d'un blanc immaculé comme les hôpitaux ; dans les tons de gris, de blanc, de beige. Provenant de mon imagination, des taches de sangs rouge vive allant jusqu'au noir tachaient par petit flash les murs. Hop ! L'un disparaissait, hop ! Une autre surgissait plus loin sur les murs.

Autre flash sombre, lorsque je revois, je suis face à un autre mur, celui où plusieurs lits blancs étaient en rang. Au centre du mur, vers le haut, il y avait un très gros oeil qui semblait me fixer. Je voyais flou et les taches vermeilles qui ne cessaient de venir et d'aller me faisaient tourner la tête encore plus que déjà, je sentais mon corps qui vacillait au rythme ou mon tournis s'accentuait. Je devais m'asseoir...Ou l'étais-je déjà ?

Je devais me rasoir pour en être bien certaine. Je dirige mes mains vers le lit blanc le plus proche et m'y jette carrément tête première. Je me place avec difficulté en position assise et cherche le jeune homme muet du regard, nous avions bien fait le trajet vers l'infirmerie ensemble, si ?

Mes yeux aux pupilles trop dilatées survolèrent la pièce du regard. Et ces taches rouges ! Elle ne me semblait désormais plus que sur les murs mais partout dans l'espace ambiant.

Je me retourne lentement vers l'oeil imaginaire au dessus des lits

-Du sang, il y a tellement de sang, partout, a qui est tout ce sang ? C'est dérangeant de voir autant de sang.

Dis-je dans la direction de l'oeil qui clignât. Ma voix était méconnaissable, tremblante , fébrile et faible, un peu plus aigue que d' habitude. Je refais le tour de la pièce des yeux, je vois bien la forme du jeune homme mais mon cerveau semble ne pas enregistrer qu'il est bien encore là. Malgré le fait que je le cherchais.

Devrais-je essaye de prendre un médicament quelconque ? je tente de me lever, chancelle quelques instants sur mes jambes et retombe lourdement assise sur le lit, un air concentré, frustré et troublé sur le visage, comme si d'avoir tenté de me lever avait été le plus grand défi de mon existence, défi que j' avais lamentablement échoué.

[Oui, je sais, c'est un peu n' importe quoi, mais bon]


Dernière édition par Alea Miller le Ven 23 Nov 2012 - 0:44, édité 1 fois
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Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] _
MessageSujet: Re: Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]   Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Icon_minitimeMer 12 Oct 2011 - 2:45

Après lui avoir tendu son carnet de note imprégné d'une fine encre rouge, la jeune fille s'appuya plus fort sur lui. Elle tentait certainement de lire un quelconque mot mais, à son expression froncée, elle ne devait pas voir grandes lignes… ou, du moins, bien les interprétés. Il fronça lui-même les sourcils lorsqu'il la vit chanceler dangereusement. Par pur réflexe, il l'attrapa par la taille, lui donnant ainsi une certaine stabilité. En la voyant aussi faible, il se demanda sérieusement si elle réussirait à faire le chemin seule. Il était évident qu'il ne voulait pas aller à l'infirmerie; si le poison était réellement mortel, alors il mourrait. Il s'était fait à cette idée et cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Mourir… Pourquoi pas? Après tout, s'il mourait, il partirait définitivement d'ici, ce qu'il voulait justement.

Or, ce n'était sûrement pas l'avis de la jeune fille. Elle semblait tenir à sa vie malgré son penchant plutôt…noir. Il poussa un soupir à s'en fendre l'âme. Pourquoi est-ce qu'il était venu ici, déjà? Oui, son livre. Son maudit bouquin qui, au final, était repartit dieu sait où. S'il aurait su, il serait resté bien sagement entre les quatre murs de son dortoir, peut importe les colocataires qu'il fréquentait. Après tout, ils ne pouvaient être pires que cette situation-là. Il tenta de pousser la jeune fille devant lui mais sans succès; elle tomba presque par en avant. Il se résigna donc à la dernière option. La dernière chose qu'il aurait faite si cela lui était possible. Il la soutenue du mieux qu'il peut, un bras entourant sa taille, l'autre tenant son bras à elle autours de son cou. Pourquoi faisait-il tout cela? Émile aurait très bien put partir, la laisser toute seule, ça ne le regardait pas après tout. Il devait être vraiment assommé par la fatigue pour faire… ça.

Alors que les murs se succédaient, il commença à ressentir une vive chaleur au niveau de son front. C'était affreusement désagréable, mais ne cilla point. Il commençait, lui aussi, à ressentir les effets du poison. À sa manière. Il resserra sa prise sur Alea, l'observant d'ailleurs scruter les murs comme s'ils allaient les engloutir. Il soupira une énième fois. Or, cette fois, il le réprima avant sa fin; il avait ressentit l'effet comme un violent coup de marteau. Ce n'était pas le moment de flanché; la jeune fille avait besoin de lui.

Enfin, au bout de ce qu'il lui semblait une éternité, ils arrivèrent dans une petite salle loin d'être comme celle qu'il connaissait. Elle semblait si macabre et si hostile qu'il dû réprimé un frisson de dégout. Qui savait ce que cette salle avait vu et vécu? Probablement pas de jolies scénettes en rapport avec une mère recouvrant son fils ainé venant tout juste d'échapper d'un crise de rhume…Bref.

Il s'avança, toujours son fardeau avec lui, vers le centre de la pièce. Soudainement, la jeune fille se détacha de lui pour se jeter sur l'un des lits d'un blanc rappelant beaucoup plus les laboratoires de dissection qu'une salle d'infirmerie. Il se planta devant la jeune fille tremblante et cherchant nerveusement un peu partout. Puis, elle leva son regard vers le plafond. Intrigué, il en fit de même. Or, il n'y vit rien. Enfin, rien sortant de l'extraordinaire. Ce qui était en lui-même un fait extraordinaire.

-Du sang, il y a tellement de sang, partout, a qui est tout ce sang ? C'est dérangeant de voir autant de sang.

La voix affaiblit et aigus qui s'éleva le fit sursauté. C'était bel et bien la jeune fille intelligente de quelques minutes qu'il parlait à de viles illusions? Étonnant. Non, effrayant. Terriblement effrayant. Il recula d'un pas, un énorme mal de tête le tiraillant douloureusement. Il se prit la tête entre ses deux mains, chancelant sur le coup. La jeune fille tenta de se relever mais, manque de force, elle retomba lourdement sur le lit. Il voulu s'avancer vers elle mais, par il ne sait quel moyen, il bascula par l'arrière. Il se reprit de justesse au mur. Il se passa une main dans les cheveux, détachant par la même occasion ceux-ci. Sa chevelure, désormais libre, alla encadrer son visage fin. Sa frange se colla littéralement à son front sous l'effet humide de sa sueur. Il frotta avec son revers de la main son front moite.

Émile fit signe à la jeune fille de ne pas bouger et se dirigea vers les étagères. Il chercha de yeux, toucha plusieurs flacons aux noms étranges, mais rien ne semblait convenir à leur mal commun. Après un moment de recherche, il secoua la tête de désespoirs tout en se laissant tomber doucement sur le sol. Son corps était parcourut par de petits tremblements causés par la fièvre. Heureusement, pour l'instant, ils n'étaient pas très puissants. Il ouvrit son manteau, puis finalement l'ôta complètement. Alors que tout espoir de retrouver leur santé disparaissait, il sentit quelque chose passer sur son cou pour finalement aller se faufiler sous sa main. C'était froid et lisse. Il scruta la brume pour entrapercevoir une petite fiole sous ses doigts. Elle avait dû rouler. Il la prit dans sa paume. Peut-être que cela marcherait…? Enfin, il fallait y croire, après tout c'était le seul liquide apte à les aider. Malgré sa couleur insolite –un étrange rose bonbon, il l'ouvrit et renifla le contenu. Il ne semblait pas nocif, même agréable; l'odeur lui faisait penser à un mélange de miel et de lilas.

Il se remit difficilement sur pieds, puis se dirigea clopin-clopant vers la jeune fille. Il lui fourra la fiole dans les mains, puis écrivit sur son carnet;

"Bois et ne poses pas de questions."

Par la suite, il s'étala de tout son long sur le lit d'à côté. Qu'importe s'il mourrait; il aurait au moins réussit à sauver la jeune fille. Enfin, si elle lui laissait quelques gouttes du doux liquide, il s'en sortirait peut-être. Enfin, peu probable… Il ferma les yeux, ses longs cheveux platine entourant sa silhouette couchée. Finalement, la fièvre eut raison de lui; il s'endormit, secoué par des frissons.




[C'est court, c'est minable et j'ai été longue à posté.. Je suis impardonnable. Pardon T.T]
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Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] _
MessageSujet: Re: Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]   Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Icon_minitimeMer 26 Oct 2011 - 7:45

Tout était si....Flou...et horrible ; ma vision était de plus en plus flou, ma tête tournait davantage, chaque minuscule son sonnait à mon oreille comme un brouhaha abominable. Alors lorsque le jeune homme (supposé ne pouvoir emmètre le moindre son), se mis à fouiller les étalages de l'infirmerie, j'eux l'impression d'assister à un orchestre de tintements et percutions mal synchronisés, une musique sans mélodie qui sonnait affreusement fausse, mais qui pourtant résonnait sans un silence dans toute la salle.

Puis le silence, enfin, le doux silence !

Puis ses pas qui résonnaient comme si j'avais en face de moi non pas un jeune homme, mais une armée hitlérienne en pleine parade.

Il me tendit une fiole, plutôt, me l'enfonça dans les paumes sous mon regard égaré, perdu, je le suis de mon regard incompréhensif.

"Bois et ne poses pas de questions."

Écrivit-il sur son carnet, je lis, j'arrive à faire résonner la phrase dans ma tête sans pourtant totalement assimilé la consigne...Je dois boire ?

Je passe mon regard du carnet au jeune homme, totalement paumée. Il ne semblait guerre mieux que moi, il était tout pale, presque verdâtre et fiévreux, sa peau était devenue huileuse, sur son front trempé était collé les mèches de son blond toupet, ses vêtements lui collaient à la peau et ses longs cheveux détachés collaient à ses vêtements. Même ses yeux semblaient différents ; épuisés, fatigués....

Nos symptômes semblaient différents... Passons.

Il s'écroula sur le lit, sa respiration était saccadée et exagérée, il était pris de longs tremblements. Je reste là, béante à le contemplé pendant encore quelques longues secondes avant que mes yeux se portent sur son cernait, tombé au sol à demi sous le lit.


"Bois et ne poses pas de questions."


Boire ? Mais boire quoi ? Mon regard se pose sur la fiole entre mes doigts, fiole que je serrais très fort depuis qu'il me l'avait donné. C était ça que je devais boire ? Cet étrange cristal rose ? Mais comment pourrais-je boire un cristal ?

Un cristal fort étrange d'ailleurs, il y avait un je ne sais quoi de trouble à l'intérieur, une forme inquiétante. Devais-je vraiment la boire ? SI je ne le buvais pas....Allais-je mourir ? Et lui ?

Mon cerveau ne fonctionnait pas très bien à se moment là, la bonne chose à faire...Je n'arrivais point à l'identifier. Mais lui disait que je devais la boire ! Si je la prenais, je prenais un risque d'empirer mon état , si je ne la prenais pas...Bon risque pour que je meure de toute façon... Bon ! La prendre !

J'observe la fiole un moment et finis par l'ouvrir. Et hop ! J'avale tout. Je sens le liquide descendre dans ma gorge. Si le gout était sucré, la sensation était brulante, pas désagréable par contre, un peu comme une grande gorgée de whisky sec.

Je me sens soudain encore plus trouble...Mais....comment dire...d'une manière différente. Mes yeux ferments d'eux-mêmes, il me semble que je m'assoupie.

~*~

J'ouvre brusquement les yeux. Ou suis-je ? Je regarde autour de moi, tout est blanc, suis-je seule ? Comment suis-je....

Oh, je ne suis pas seule. Je me lève péniblement et observe l'autre, le jeune homme qui était dans la pièce.

Tout me revient ; la bibliothèque, la chose, les hallucinations. Il avait donc été empoisonné lui aussi ? Il semblait se remettre moins bien que moi....Oh ! Attends... Je fais un bref examen visuel...Je ne trouve pas de deuxième fiole vide...Alors...Lui....Il n'avait pas pris d'antidote ?! MAIS !!!

Tout affolée je tourne sur moi-même pour récupérer ma propre fiole...Vide, totalement vide...

Une foule d'émission vient s'emmêler au creux de ma poitrine : de l'inquiétude, du remords, du malaise ...et de l'affection. Il venait quand même de me donner le seul antidote contre un poison visiblement mortel.

Je survole toute la pièce du regard sans décocher le moindre indice de la provenance du liquide rose. Je renifle la fiole vide...L'odeur était semblable à du miel aux fleurs...Pas exactement du miel d'orangé...Hum...

Le miel...depuis la nuit des temps, il fut utilisé comme remède, était-ce cela une variété de miel provenant d'une plante exotique unique au manoir ? Même si ce le fut...je ne sais pas comment je pourrais m'en procurer... Merde....

Je fais quelques pas en rond, toujours affolée, les neurones allant à cent à l'heure en essayer de trouver une solution.

Je m'approche du jeune homme, toujours étendu, il était fiévreux, je pause néanmoins une main à son front...la retire aussitôt, un air désespéré peint sur le vissage.

Je n'ai pas d'antidote pour lui...que pourrais-je faire ? Antidote universel ?

Voyons voir... Je me mets à fouiller mes souvenirs, tenant de me rappeler tout se que je savais sur les poisons. Il me semble avoir lu quelque pars que le Thé vert ralentissait la progression du poison...

Je me dirige vers un tiroir, l'ouvrant en m'imaginant du mieu que je le pouvais une boite de thé, Bingo ! Du thé vert en poudre....Oh...Mais...

Je visualise, j'imagine, de la fiole pleine d'antidote, ferme le tiroir et le recouvre... Il y a ...Il y a ! Une fiole !.....Vide..... ( Damn it !)

Sinon, quoi d'autre pour les poisons ? Tout le monde sait que pour des morsures de serpent, il est possible d'extraire le poison... C'était toujours une possibilité.

Huile d'olive, bol, pensais-je en ouvrant une troisième fois le tiroir.

Bon...Je me lance. J'ouvre le robinet de l'infirmerie, laissant l'eau, tournée sur le rouge, coulé.

Je m'approche de son chevet, armée de mon bol et le ma bouteille d'huile d'olive.

Je m'agenouille près du lit, prends délicatement son bras blessé de mes deux mains tremblantes. Il était lacéré à trois endroits...Bon, c'était quelque peu différant d'une morsure de serpent, mais...

La première entaille, celle la plus gauche semblait plus bombée et rougis que les deux autres...

Je place bien comme il faut le grand bol sur mes genoux et je saisis l'huile. Hop. Une bonne gorgée, j'attends quelques secondes, laissant l'huile s'infiltrer dans tous les coins de ma bouche. Je pose la bouteille et reprendre son bras.

J'hésite...Je n'avais jamais essayé cela auparavant. Et c'était pour les morsures de serpent, pas pour les... lacérations de...bêtes inconnues. Mais que pourrais-je faire d'autre, attendre de l'aide ? Nah ! Inutile. Ça n'allait peut-être pas marcher amis au moins, j'aurai essayé ! Bon ! Courage !

Je porte nerveusement ma bouche sur la plaie, un peu dégoutée et cent fois plus nerveuse que si j'avais dû lui donner mon premier baiser. Donc...Je ...Je dois essayer d'aspirer le poison, si ?

Au début ça va puis...Je sens comme un liquide chaud envahir ma bouche (Oulla, ça sonne louche, mais bon) je redresse aussitôt la tête. Je reste un moment figée, une expression écoeurer avant de penser à cracher dans mon bol. C'était...un curieux mélange de sang, d'huile et d'un autre liquide jaunâtre. C'était donc ça, du poison ?

Je regarde la plaie de John, la plaie semblait encore plus bombée, humide à cause de mes lèvres et un liquide poisseux et jaunâtre était visible en petite quantité. Donc...Ça...marchait ? Ouah ! Allons ! Soudainement apaisée, je pousse un long soupir avant de reprendre une gorgée d'huile. Je reporte les lèvres sur la plaie, toujours dégoutée, mais heureuse de savoir que ça mènerait à quelque chose, je ne pourrais pas totalement l'aider, mais je pourrais au moins améliorer son cas, si ?

Je répète le processus plusieurs fois, à un moment il ma semblé avoir avalé quelques goûtes de l'horrible mixture, mais me rassure en me disant que l'antidote que j'avais pris devait encore faire effet.

Je passe les trois lacérations jusqu'à ne plus cracher de poison. Voilà ! De lui avoir retiré toute cette cochonnerie des veines devait au moins l'avoir aidé un peu. Je sais néanmoins qu'il n'était pas sorti de l'auberge. Que pouvais-je faire d'autre ? Lui faire danser la tantarella ? Cette danse populaire, célèbre pour être la seule cure aux morsures de tarentules?

Mais c'est que ça pourrait être une idée...que je vais garder en réserve si son état ne change pas d'ici un moment.

Je pousse un grand soupire, je suis toujours inquiète pour son sort...mais disons qu'avec la quantité de poison que je viens de lui enlever....Et...Mais...Au juste, comment une simple griffure a-t-elle pu l'empoisonner à se point ? Pas net, mais, rien n'est net ici.

Je m'assois sur mon petit lit en l'observant un moment, mais réalises soudain que l'eau que je j'avais ouverte plus tôt coulait toujours. Je me lève, lasse (bien que guérie, j'en reste faible (et maintenant que le stress commence à passer, je me sens d'autant plus vidée d'énergie)) et me dirige vers le robinet, le grand bol plein d'huile et de poison sur les bras.

L'eau chaude fumait dans le bac du grand robinet, je fouille dans les armoires pour trouver un contenant quelconque... Je finis avec un bécher que j'emplit de l'eau chaude et de poudre de thé, j'en pris moi-même gorgé, juste pour enlever le gout et la texture d'huile de ma bouche puis met le reste de coté.

Devrais-je vider le poison dans l'évier ? Était-ce sécuritaire ? Mais où d'autre pourrais m'en débarrasser ? Bon l'évier ! je commence à verser le mélange...Enfin, du moins l'huile du ménage. L'huile à la mauvaise habitude de former des bulles, dans le cas présent, l'huile entourait la masse de poison jaunâtre (entourée de quelques goûtes des sangs). Je du vider presque toute l'huile avant que la bulle de poison de ne crève et commence à couler.

Regarde autour de moi, du coin de l'oeil j'aperçois la fiole vide que j'avais dénichée plus tôt, en tentant de faire apparaitre un antidote.

Moment bref de réflexion, j'attrape la petite fiole et la remplie minutieusement du poison, je ne sais pas s'il allait encore fonctionner, mais...on n'est jamais assez prévoyant...et Dieu, s'il existe, sait que je suis prévoyante et que j'aime mettre tous les avantages de mon côté, même lorsque les avantages n'ont pas lieu d'être. Je suis du genre à croire que tout peut un jour devenir utile.

Une fois bien refermée et essuyée, je glisse la fiole pleine dans la poche de mon bas de pyjama puis je finis de vider le bol, je le rince puis je le laisse au fond de l'évier.

Sinon, qu'es qui pourrait l'aider ? Un cataplasme peut-être ? Quel genre est bon pour le poison déjà ? Le choix...hum...Non....pense Alea, pense ! Ah ! Si ! L'argile !! Et où vais-je trouver de l'argile ? Puff ! Dans le tiroir, voyons !

Je l'ouvre et Bingo ! Un joli sac d'argile verte, en poudre, parfait !

Je vais sortir un nouveau bécher, il fait couler un peu d'eau et verse le sachet d'argile et le mélange à l'aide d'une main.

Il ne pourra pas dire que je ne l'aurai pas aidé ! Je retourne vers lui, le bécher plein d'argile dans une main, celui plein de thé dans l'autre et viens m'asseoir à la bordure de son lit. Je prends délicatement son bras blessé et y verse quelques gouttes de thé puis, une fois qu'il eut commencé à sécher, j'applique doucement l'argile pâteuse sur ses plaies. Oh ! J'oubliais, j'allais devoir bander tout ça ! Je me lève encore, de plus en plus lasse, je laisse le thé sur la petite table au bord du lit, je vais d'abord mettre le bécher plein d'argile à l'eau, je me lave les mains, elles étaient devenues toute douce. J'observe qu'au dessus de mon poignet, ma blessure empoisonnée n'était qu'une petite cloque, il n'y avait eu qu'une petite incision. Lui avait eu le poignet lacéré, c'était comme si moi j'avais été piqué et lui griffé. Notre empoisonnement avait été différent aussi. Enfin..je crois, il ne semblait pas en plein délire...Mais...peut-être...après tout, lui ne pouvait pas l'exprimer...

Je vais chercher des bandages dans l'armoire du fond et reviens vers lui, lui bande son bras, un bandage léger et souple, juste pour protéger l'argile.

Ça devrait être bon...Que pourrais-je faire de plus ? Veiller son chevet, évidemment, je n'étais pas du genre à m'occuper de quelqu'un pour ensuite le laisser, sans même savoir si mes soins avaient été efficaces.

Faute d'avoir pu lui trouver un antidote, j'avais évacué le poison du mieux que je l'eus pu ; extraire le poison par la bonne vieille méthode de succions (aider de l'huile pour éviter de m'empoisonner de nouveau). Le thé qui stoppait la propagation puis l'argile verte qui avait la vertu de bien absorber les poisons.

Sinon il ne restait que d'avoir chaud, de transpirer, ce n'était pas pour rien que tous les poisons déclenchaient de fortes fièvres, c'était un réflexe du corps qui essayait de se débarrasser du poison par les pores.

Il était couché sur les couvertures, il m'aurait été difficile de l'y glisser ...Mais il restait toutes les autres couvertures, celles sur les autres lits. Aller ! Ce n'est qu'une petite chose pas trop demandante qui augmentait ses chances de survie (même si seulement d'un petit 1%).

Une fois que je l'eus bien emmitouflé dans les blanches couvertures de l'infirmerie, mon dernier réflexe est d'aller mouiller un chiffon et de le lui mettre au front. Je m'assois à côté de lui sur le lit, mon dos contre le mur, une main posée sur son cou juste pour sentir son pouls, attendant soit qu'il cesse, soit qu'il réveille... Je ne sais pas trop s'il dormait, les fois où j'avais regardé son visage, ses yeux avaient été fermés, mais à aurait pu seulement être pour calmer une migraine où je sais pas... Et comme il ne pouvait communiquer...

Oh ! ça me rappelle. Je me penche et attrape son carnet posé au sol depuis le début et le dépose sur lui, par dessus les couvertures.

Et là je n'ai qu'à attendre.


[( on poste pas mal lentement chaque fois, je crois que c'est simplement notre rythme, ^^') O.o Tu es dans les 1000 mots XD, tu ne peux pas dire que c'est cours XD quant à moi je t'ai fait un pavé ( peut-être pas trop cohérant, je l'ai écris dans mon lit, tout en menant un dur combat pour ne pas sombrer dans le sommeille, désolé ><']


Dernière édition par Alea Miller le Mer 17 Avr 2013 - 17:11, édité 1 fois
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Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] _
MessageSujet: Re: Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]   Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Icon_minitimeMer 23 Nov 2011 - 4:48

Ainsi couché sur le lit, il n’entendait que de subtils et discrets petits bruits. Cela l’aidait fortement à se concentrer sur autre chose que son mal, c’était déjà ça. Il s’était sentit prit de vertige et il s’était probablement endormi sur le matelas plutôt raide. Mais qu’importe bien. Il n’avait pas peur de la mort... Alors que les rares connaissances qu’il détenait l’exécrèrent. Pas lui. Il n’avait jamais fait l’erreur de mettre la faucheuse dans sa liste d’ennemie. Si elle venait le chercher… Il ne la fuirait pas. Oh, il n’était pas de ceux qui couraient pathétiquement après la mort! Seulement, perde du temps à tenter d’échapper à un destin implacable résumait beaucoup plus de l’idiotie qu’autre chose.

Il se crispa en sentant un long frisson lui traverser l’échine. Foutu poison! Foutu pensionnat! Pourquoi avait-il mit les pieds ici? Quel imbécile il faisait. Lui, habituellement si réfléchi, c’était laissé aisément berner par la simple vue d’un miteux manoir. Il ne pouvait s’empêcher de ressasser en vain son erreur probablement fatale. Il ne pouvait s’empêcher de repenser à celui qu’il avait délaissé pour un peu de chaleur. C’était presque impossible...et pourtant, il était là, couvert de fièvre comme un nouveau-né.

Il ouvrit légèrement les yeux, suffisamment pour voir quelque chose, pas assez pour affirmer qu’il était réveillé. Soudainement, il se sentit prit de vertige malgré sa position. Il retint un hoquet de douleur alors que des crampes lui venaient. Il était étrange de constater la différence de symptômes entre lui et… Oh, quel était son nom déjà à la gamine? Anthéa? Non, plus court. Alea, oui, c’était bien cela. D’ailleurs il se demandait bien si elle avait suivi ses instructions. Il était bien futile d’avoir deux cadavres alors que l’un des deux pouvait survivre. Enfin, selon lui, le liquide devait avoir quelques caractères médicaux.

Alors que ses muscles semblaient se raidir un peu plus, son système semblant combattre le corps étranger, il entendit des pas se rapprocher de sa position. Il referma les yeux, trop épuiser pour faire autre chose, prêt à se rendormir. Peut-être pour l’éternité, qui sait.

Mais ce ne fut pas la froide étreinte de l’inconscience qui vint le toucher, mais plutôt la main chaude, mais surtout vivante, d’un humain. Enfin, la main était humaine. Il ne prit que très peu de temps à déduire sa détentrice. Au mouvement rapide de recul qu’elle fit, il devina aisément que son état ne s’était pas améliorer. Sa fièvre devait battre des records encore jamais vue.

Il entendit les pas s’éloigné de nouveau. Il se surprit à regretter la présence humaine à ses côtés. En ce moment, il se sentait désespérément seul. Avant, lorsqu’il était plus jeune, lorsqu’il tombait malade, son frère se tenait toujours proche. Même quand il dormait, il avait la certitude qu’il était à ses côtés. Ainsi, il se remettait toujours rapidement. Chaque fois qu’il avait fait de la fièvre, il avait trouvé deux bras forts pour le soutenir lorsque son délire l’emmenait à se relever malgré les interdictions. Idiot, il l’était. Mais, au moins, il avait la chaleur et l’amour fraternel que tout frère aurait désiré.

Ses réflexions furent brusquement arrêtées par la sensation nauséeuse d’être aussi lourd que du béton. Si un gémissement s’était faufilé entre ses lèvres, il ne l’avait lui-même pas entendu. En même temps, quoi de plus normal avec l’incessant bourdonnement occupant ses tympans. Une pression se fit sur son bras, venant stabiliser son membre. Ce-dernier fut d’ailleurs porté vers le côté du lit. Heureusement que le contact était délicat; dans le cas contraire, il n’aurait pas donné cher de sa peau. Sincèrement.

Le bruit, faible, de l’eau s’entrechoquant dans un bol vint percer le mur de son qu’il l’entourait. Tentait-on de l’aider? Dans tout les cas, cela semblait bien être le cas.

Puis, le contact humide d’une bouche sur l’une de ses plaies vint le déstabiliser. Le remède contre le venin de serpent? La personne qui lui venait –probablement- en aide n’était pas née de la dernière pluie. Or, ce n’était pas un serpent qui l’avait mordu. Enfin, malgré la noirceur, ça n’avait semblé en rien à une bête rampante. Quoi qu’il fût vrai qu’il devait s’attendre à tout ici. Surtout à des monstres en tout genre.

Il sentit alors son sang se faire aspirer. C’était donc cela que ressentait une victime lorsqu’elle se faisait morde par l’un de ces buveurs de sang? Par contre, ce n’était pas douloureux. Non, comparé à tout ce qu’il ressentait en ce moment, c’était bien le contact le plus agréable. Peut-être survivrait-il, finalement. Enfin, il s’en fichait un peu. S’il mourrait... il mourrait. Point finale. Pourquoi cette personne, d’ailleurs, s’acharnait-elle autant pour lui? Pourquoi ne pas tout simplement le laisser dépérir sur ce lit blanc? C’était incompréhensible.

Lorsque les lèvres quittèrent définitivement sa peau, il sentit immédiatement une nette différence. Évidemment, il n’allait pas miraculeusement se lever sur ses deux jambes et danser une danse populaire. Mais, tout de même, il sentait déjà la brume de son esprit se lever progressivement. Ainsi, le poison ne s’était pas infiltrer dans le sang...Enfin, pas assez pour laisser de séquelle, apparemment. Il bougea de quelques millimètres la tête sur la gauche, grognant très faiblement. Signe de sa survie.

Un profond soupir se fit entendre, puis le silence. Enfin, mise à part le bruit de l’eau s’écoulant encore et toujours en cascade. Puis, le fracas d’un épais liquide heurtant l’évier.

Quelques minutes sans aucuns évènements particuliers. C’est reposant, calme. La bordure de son lit s’affaissa, puis on reprit son bras. Cette fois, on y appliquait une drôle de substance. C’était froid et la texture en elle-même était bien caractéristique. D’ailleurs, en tant qu’artiste, il la reconnaissait aisément la nature du cataplasme. De l’argile. Il pouvait même pousser son raisonnement jusqu’à dire qu’elle était faite maison. Information plutôt inutile.

Une bande de tissus entourée autours de ses plaies mit à terme ses pensées. Puis, ce fût plusieurs couvertes rejetées sur son corps. Ou, plutôt, emmitouflé dedans. Et il n’y en n’avait pas qu’un peu. Une bonne montagne de couche de blanc. Il espérait que toutes ses précautions n’aient pas été vaines; après tout, il serait dommage après tous ses efforts que son corps abandonne subitement.

Une légère pression dans son cou se fit sentir; on prenait son pouls. On s’assurait qu’il était encore vivant. Alors, pourquoi elle ne quittait pas son cou? On surveillait même ses réactions? S’il allait lâcher la corde dans cinq minutes ou deux heures? Non... Il se sentait mieux. Bien sûr, il ressentait encore sa fièvre, mais la serviette humide sur son front était là pour ça.

Il tenta d’ouvrir les paupières, au moins pour voir l’image de son… sauveur… et il tomba sur la fine silhouette de la jeune fille. Assis à ses côtés, elle semblait avoir reprit ses esprits. C’était donc elle qui…? Il referma un instant les yeux, puis les rouvrit un peu plus grand, distinguant mieux le visage et les deux orbes de jade. Son corps était ankylosé, mais il réussi tout de même à prendre le petit carnet à ses côtés. Il ne se souvenait pourtant pas de l’avoir posé près de lui…

Ses mains tremblaient, mais l’écriture restait lisible.

«-Tu vas bien?»

Sa main retomba sur le côté une fois sa tâche terminée. En ce moment, il n’avait même pas réagit à l’emplois du tutoiement dans sa question. Ses iris violets se plantèrent dans celles d’un merveilleux vert de la jeune fille. Il était peut-être blessé et affaiblit, il n’en perdait pas moins son audace.

[Oui, tu as le droit de me pendre! J’ai été très longue et j’ai tenté d’écrire assez long mais ça reste court… Je m’en excuse. Je voulais rivaliser avec le pavé par politesse, mais, je ne voyais pas trop quoi écrire puisqu’il n’était que semi-conscient…Encore pardon.]
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MessageSujet: Re: Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]   Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Icon_minitimeDim 1 Jan 2012 - 7:03

J’observais mon malade avec une fébrilité inquiète, j’attendais un quelconque changement avec un poids au ventre et le cœur battant. Malgré tous mes efforts, rien n’était certain ! Enfin, j’avais réussi à enlever beaucoup de poison, comme si la plaie avait formé une espèce de poche sous la peau…Mais cela ne signifiait pas qu’une certaine quantité de poison ne pouvait aussi avoir infiltré tout l’organisme.

Mais que pouvais-je bien faire de plus? M’assurer qu’il n’y avait plus de poison en réessayant de lui suçoter le bras ? Beurk…pas envie de recommencer….

J’étais donc là, assise au coin de la tête de lit à ressentir mon cœur se briser chaque fois que le sien sautait un battement.

Lorsque je vis enfin se yeux papillonner puis m’observer, j’en ressentis un grand soulagement. D’un seul long soupir, j’expire toute la pression qui pesait sur ma poitrine ; je reste néanmoins fébrile. ( et comme ça, plus besoin de m’ inquiéter d’avoir à re-aspiré son poison)

Le jeune muet trouve à tâtons son carnet et commence à écrire, sur le coup je songe à l’en empêcher ; avec le peu de force qu’il a, d’en dépenser n’est guère une bonne idée, mais… Après avoir vu la mort d’aussi prêt (et de toujours n’en être pas si éloigné) …Surement qu’il a quelque chose à communiquer … Je me saisis du chiffon humide à son front tout en l’observe avec attention alors qu’il trace lentement ses mots…

«-Tu vas bien?»

Un sourire tendre se dessine sur mes lèvres…Pour quelqu’un qui se prend pour un monstre, moi, je le trouve drôlement adorable. Je serre le chiffon humide devenu tiède/chaud entre mes doigts.

-Mieux que vv …que toi… Dis-je gentiment en jetant un dernier coup d’œil au carnet pour m’assurer qu’il m’avait bien tutoyé…Même à l’écrit, c’ était quelque chose. Il n’était certes toujours pas dans son état normal…le fait qu’il m’ait inconstamment tutoyé signifiait-il qu’il ait désormais confiance en moi? C’est certain que de s’entre sauver la vie avait un léger quelque chose d’intime…

Je me lève et vais, d’un pas légèrement chancelant, passer le chiffon humide à l’eau froide puis retourne m’assoir à coin de la tête du lit. Je passe une main moite sur son front et replace au passage une petite mèche de cheveux avant de venir y redéposer le chiffon humide.

Je lui accorde un petit sourire compatissant. Je souffle un bon coup et laisse mes yeux se reposer quelques secondes, mon cœur ne battait plus autant ; j’étais soulagée …Mais du même coup, mon corps prenait conscience qu’il n’allait pas super bien…

Je me sentais drôlement étourdie et j’aurais bien aimé aller me rouler dans mes couvertures ; c’est un peu normal de se sentir mal après être presque morte et avoir dû veiller quelqu’un d’aussi presque mort…Enfin…ce n’était pas si mal…Ou oui… Ou non…ça partait et ça revenait, il y avait des lapses de quelques secondes où je me sentais presque bien puis Bang ! Un gros vertige où j’étais certaine de m’écrouler …Puis ça redevenait supportable…Oui, j’avais hâte d’aller me coucher, de fermer les yeux et de me laisser bercer par mon vertige, de respirer profondément et de sentir d’ odeur légère des bâtons de myrrhe que je gardais au coin de ma table de nuit sans jamais les bruler ( l’ odeur dégagée par les bâtonnets était déjà bien suffisante), je m’ imagine bien confortablement encollée dans les bras de…Hein? …L’image d’un homme de mon entourage vient fortement me troubler, ce n’est pas du tout mon genre de penser ainsi d’un homme, surtout un que je connais si peu. Enfin bon…Je continue de m’imaginer… confortable, étendue.

Je ferme les yeux, respire un bon coup, re-ouvre les yeux et les posent sur le jeune muet…
Je soupire pour une énième fois puis dépose ma tête contre le mur derrière la tête de lit…je n’aime pas trop, surtout après avoir halluciné tous ses étranges yeux en train de nous observer (et en me demandant si je les avais vraiment imaginés… Ou si les murs avaient vraiment des yeux et que c’est seulement qu’on ne les voyait pas en temps normal)

Bon…Rien à faire, je me pousse un peu plus bas sur le petit lit et viens m`appuyer sur l`oreiller, près…mais pas trop du muet.

Je pose, encore un soupire et l`observe d`un air las.

(J`ai honte…Vraiment…Ce fut long, c`est horriblement court…et tu ne me croiras surement pas, mais j`y ai mis beaucoup de temps, j`ai vraiment bloqué sur ce poste…)


Dernière édition par Alea Miller le Mer 17 Avr 2013 - 17:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]   Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Icon_minitimeLun 5 Mar 2012 - 4:10

Après l'effort qu'il dû fournir pour seulement soutenir le léger poids de sa plume, il laissa glisser sa main sur les couvertures. Il ne comprenait lui-même pas son comportement. Il avait vu la mort de très proche, sûrement plus proche qu'il ne l'aurait déjà expérimenté, et pourtant, la seule chose logique, l'unique pensée qui lui venait était de savoir la condition de l'autre gamine? Il perdait la tête le pauvre garçon! Ce n'était aucunement son genre d'être aussi… attentif à qui que ce soit. Surtout pas auprès d'une fille. C'était incroyable comme situation. Inimaginable. Comment? Pourquoi? Il en n'avait aucune idée. Aucune réponse, des tas de questions. Sur lui, sur le lieu, sur leur condition... Il ferma les yeux un instant, égalisant sa respiration. Il ne se souvenait même plus du moment où il avait perdu la maîtrise de sa respiration.

Il tenta de détourner le regard, fuir la situation qu'il trouvait particulièrement embarrassante, mais ne parvint même pas à esquisser un seul mouvement. Il avait la bouche pâteuse, le corps lourd comme du béton et la cervelle qui n'avait rien à envier au coton. Il sentit un étau venir enserrer son estomac sans pour autant qu'il ne réagisse complètement. La douleur aurait probablement dû le faire se cambrer, mais ajouter à tous les autres maux d'avant, il ne le sentait presque pas. D'une certaine manière, c'était une bonne chose. Se montrer aussi vulnérable, ça par contre, ce n'était pas bien. Vraiment pas bien du tout.

Sa tête semblait se foutre royalement de lui –tout autant que sa logique et sa raison. Or, cela ne l'empêcha pas d'essayer de comprendre ce qui c'était passé. Récapitulatif de la situation; il s'était tout les deux fait empoisonnés par une bestiole dont il n'avait eu que brièvement connaissance, puis la petite fille avait été prise aux griffes d'hallucinations, il l'avait transporté jusqu'ici, il lui avait ordonné de boire un soi-disant remède rose bonbon, elle s'était légèrement sentie mieux –du moins, les hallucinations avait cessés, et il avait commencé à ressentir d'atroces douleurs. Ensuite? Qu'elle était la suite? Oh, grand dieu, faites que tout cela cesse… Que s'était-il passé ensuite? Tout tournait… Il s'était évanoui sur le parquet? Non… Non, sinon, il aurait au moins sentit quelque chose au niveau de sa tête. Quoiqu'avec tout ce qu'il ressentait à ce moment, une douleur de plus ou de moins... Alors, il s'était laissé tomber sur l'un des lits. Il s'était finalement laissé aller. Il s'était endormi, jusque là, il se souvenait globalement.

Émile plissa les yeux, tentant de repérer ce qui c'était par la suite produit. S'il était encore vivant à ce stade, il pouvait en conclure qu'il avait été soigné. Un antipoison? Mais avec quoi? Il se souvenait d'une pression sur sa blessure. Des lèvres… On lui avait retiré le venin. Et il s'était éveillé. Voila où il en était.

-Mieux que vv …que toi…

Il posa son regard violacé, un peu hagard. C'était quoi déjà sa question? Il lança un regard oblique vers son calepin. Ah, oui, ça. Il reporta à nouveau ses yeux sur la jeune fille, cette fois un peu plus maître de lui. Il n'utilisait ce regard que très rarement, celui qui disait '' ne-me-ment-pas-pour-me-rassurer-ou-quoi-que-ce-soit-d'-autres''. Il remarqua la forme de tutoiement, mais ne releva aucune remarque. Après tout, c'est lui qui avait commencé. Enfin, il n'était pas dans son état normal, mais tout de même.

Il la regarda se lever, titubant légèrement, et se diriger vers le robinet. L'eau coulant eut l'effet de le ramener un peu plus sur terre. Il avait survécu à cette maudite bâtisse, pour l'instant. Combien de temps tiendrait-il encore? S'il n'y avait eu personne au moment lorsqu'il s'était fait griffé, que serait-il advenu de lui? Qu'aurait-il fait, mis à part se cambrer de douleur dans son coin? Qu'aurait-il pu faire pour combattre un mal qui se propageait dans chacun de ses capillaires à une vitesse exagérée?

Rien. Absolument rien. Il aurait été inutile, vulnérable à sa propre faiblesse. Il serait mort.

Au contact de la jeune fille, il frissonna. Non pas que le mouvement de la gamine en était en cause; il venait simplement d'assimiler le fait qu'il lui était redevable. Elle l'avait indubitablement sauvé.

Il sentit son corps relâcher sa tension lorsque le linge humide revint prendre ses droits sur son front. C'était tellement bon ce contact froid sur son corps bouillant. Comme de l'eau en enfer.

Il vit le regard compatissant qu'elle lui lança, mais ne trouva par la force nécessaire de répondre. Et puis, qu'aurait-il pu répondre à cela? La planète tournait toujours, ils étaient encore vivants. Épuisés et affaiblis, mais vivants. Émile fit écho à son soupir. Décidément, la malchance le poursuivrait n'importe où, même en prison. Il ne remarqua pas son air rêveur ou il n'y fit pas attention, lui-même prit dans les tréfonds de ses pensées.

Habituellement, lorsqu'une personne normale échappait à la mort, elle retenait une leçon, une morale. Ou elle décidait de changer de A à Z sa personnalité, voir positif. Or, à ce moment, la seule chose qui méritait vraiment mention, était son foutu bouquin. Dire qu'il avait fait tout ça pour un espèce d'un tas de papiers doté d'une reliure fendue! Il en n'aurait presque rit. Or, même si c'est nerfs avaient été rudement mit à l'épreuve, il ne se sentait pas sur le point de craquer. S'il avait eu le don d'utiliser ses cordes vocales, il aurait probablement crié. Seulement pour se faire entendre. Seulement pour montrer au monde qu'il était vivant.

Il sentit le regard de l'autre peser sur lui. Il ne se sentait pourtant pas l'envie de communiquer. En fait, c'était peut-être contradictoire, mais son moment d'inconscience l'avait épuisé. Après tout, même si son cerveau avait été mit au repos, son corps avait continué la bataille. Dormir n'était qu'un bâillon, retenant la douleur de s'exprimer extérieurement. Il ne s'étonnait donc pour le moins du monde de son manque d'énergie.

Il lança un regard vers la jeune fille, puis tendit à nouveau la main vers son calepin. Plutôt que de se lever légèrement pour le prendre –ce que son dos semblait totalement en désaccord, il tira doucement le drap, ramenant son cher ami vers lui. Lorsque celui fût assez proche, il le prit en main, la plume, fidèle compagne, trouva elle aussi sa place entre ses fins doigts. Sentant quelques étourdissement le prendre, même ainsi coucher, il décida d'attendre que cela passe avant d'écrire de son encre écarlate. Il posa la plume sur torse, puis feuilleta les petites feuilles, les yeux à la fois curieux et impressionnés. Tout ce qu'il avait pensé, dit en quelque sorte, se retrouvait entre ses mains.

Une lueur éclaira son visage lorsqu'il tomba sur la partie concernant son époque avec son frère. Inévitablement, les mots étaient plus doux, plus affectueux, que ceux des pages suivantes. Il sentit une douce chaleur coulée dans son corps, reposant momentanément ses muscles douloureux. À quelque part, il se sentait rassuré d'avoir au moins ces petits morceaux entre les mains. En se remémorant les mots, il se demanda si… Enfin, peut-être qu'il ne se trouvait pas dans ce livre, après tout, il en avait plusieurs, mais… Peut-être que…

Fébrile, il tourna les pages. S'ils y étaient… Si la dernière note, le dernier lien qui le reliait à son cher frérot était là… Lorsqu'il tomba sur une page différente des autres, il arrêta tout mouvement. Malgré l'effort douloureux que toute cette agitation lui procurait, il ne pouvait se sentit plus heureux que maintenant. Un léger sourire vint éclairer ses traits alors que ses doigts vinrent caresser les fins traits noirs. Il se souvenait de ce moment comme si c'était hier. Il se souvenait de s'être lui-même dessiné, seul sous la pluie, vulnérable et effondré, assis dans l'eau. Puis, il y avait une autre silhouette, plus grande et plus svelte que lui, qui avait été ajouté. L'homme représenté était, lui aussi, accroupi dans l'eau. Seulement, lui, avait un fin sourire réconfortant et tenait un parapluie au-dessus de leur tête. Son autre bras entourait l'autre jeune homme. Ou plutôt l'emprisonnait. La scène était tout simplement mignonne et lui avait immédiatement redonné le moral. Enfin, autant qu'il pouvait l'être.

Il se souvenait des mains de son frère, gracieuses et agiles, qui avait croqué le reste de son dessin. Qui, par la suite, avait prit soin de lui.

Ses doigts glissèrent à nouveau sur la surface lisse. Il ferma un instant les yeux, se concentrant, sur le fin visage de son bienfaiteur.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, toutes traces de son état d'avant s'étaient dissipées. Il avait reprit son masque froid. De plus, quelque peu plus à l'aise à manier l'écriture, il prit sa plume qu'il avait délaissé. Il laissa sa main retranscrire ce que sa gorge ne voulait pas laisser sortir.

''Ça va. Je vais bien.''

Enfin, bien était poussé pas mal loin. Ce n'était pas le mot exact, puisqu'il ressentait encore la cuisante douleur.

''Va te reposer, tu en as besoin. Tu ne tiendras pas sans un minimum de repos.''

Il hésita avant d'ajouter le dernier mot.

''Merci.''


[Je crois que m'excuser ne servirait à rien. Je suis irrécupérable. Je bat des records au niveau de ma lenteur. Vraiment, c'est horrifiant. Puis, je te crois pour ton post'. Moi, je le trouve super comme ça; le faire plus long n'aurait servit à rien, ne t'inquiète pas, c'est parfait comme ça. Je suis vraiment désolé pour ce looooooooooooong retard. Vraiment.]
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MessageSujet: Re: Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]   Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Icon_minitimeVen 28 Déc 2012 - 6:38




    ''Ça va. Je vais bien.''

    Eh bien ! S’il se sentait bien maintenant, alors sa vie devait être un réel enfer. Je pousse un nouveau soupire, expirant le stress et la pression : mes épaules se relâches, ma tête se vide d’un lourd poids douloureux, mais une fois le soupire passer, même libre de cette pesanteur, elle est encore pesante…Mais légère à la fois. Douloureusement légère.

    Je pousse un autre soupire, simulé cette fois, et encore, pendant un moment, je ressens cette impression de bien être. Nouveau soupire simulé ; cette fois un long frisson me traverse du bas du ventre jusqu'à la tête, me laissant engourdie entre l’aise et l’inconfort.

    ''Va te reposer, tu en as besoin. Tu ne tiendras pas sans un minimum de repos.''


    Oui, peut-être en aurais-je besoin. Mais je ne pouvais point le laisser seul. Et s’il avait une rechute? Et si plus tard, quand il tentera de se lever, trop affaibli, il se blesse ou retombe dans les pommes?

    En fait ce ne me regardera pas du tout ; j’avais déjà fait ma part.

    ''Merci.'' Je me figeai un moment. De lui, un simple ‘’ Merci’’ n’étais ce pas comme…Comme…Comme quelque chose de vraiment très gros. Il ne m’aurait pas remerciée que par politesse, il était donc réellement reconnaissant?

    Reconnaissant ou redevable.

    L’un ou l’autre, ça venait ajouter un poids dans la balance qui tanguait entre (1) partir et allez dormir et (2) rester à son chevet pour m’occuper de son être. Ça vacillait fortement. D’une part j’avais cette impulsion de vouloir aller dormir, que dis-je, mourir dans mon lit – pour ressusciter après quelques heures, il en va de soi- ! Mais en même temps j’avais un serrement au cœur, une inquiétude bien encrée, d’autant plus que si je la quittais maintenant, nul ne sait quand je le reverrai et donc, quand j’aurai de ses nouvelles.

    De rester un peu plus longtemps valait certainement la peine de m’éviter des jours, des mois voir des années à me demander -toujours un peu moins souvent à mesure ou la gradation avançait, mais quand même - s’il s’était bien remis de notre mésaventure.

    Ou simplement dormir a coté de lui, comme ça ? J’étais, après tout, déjà installée.

    Aussi intime soit le fait de mutuellement se sauver la vie, dormir cotes à cotes dans un même lit…?

    Je pourrais me lever et prendre l’un des lits voisins….Pour cela, j’allais devoir me lever. Tant qu’a me lever pour de séparée de lui, j’étais aussi bien de tout bonnement partir. Non non, j’étais aussi bien de ne pas bouger de ce lit.

    Pourquoi pas un compromis ? Je reste un peu plus longtemps, puis je pars pour de bon.

    Mon cœur bat dans mes oreilles et résonne au fond de mon crâne douloureux. Je ne pense qu’à fermer les yeux et pourtant ils restent grands ouverts. Je fixe le plafond immaculé où plus tôt j’hallucinais des yeux et des taches de sang. Je les voyais presque encore, malgré que mes yeux me jurent que le plafond était blanc comme neige. Mon cerveau et mes globes oculaires étaient en guerre.

    Je me redresse péniblement du lit et pose mon regard sur lui, encore légèrement incertaine

    -Je crois que je vais y aller…

    Ou pas ? L’éventualité d’y aller était de plus en plus enviable. Mais la bonne et gentille et maternelle personne que j’étais se sentait encore incertaine et nerveuse pour lui pour partir. Je déposais ma main sur son front…Sa fièvre était déjà bien mieux, il allait sans doute s’en sortir, sans doute.

    -Bon bien…Ah oui, John…Puis-je au moins connaitre ton véritable nom?

    Dis-je en me relevant, défripant mes vêtements au mieux avec mes mains tremblantes, énervée par une sensation étrange de chatouillement désagréable.

    D’accord, je rentre.





Bon…Rp fini pour moi. Je suis terriblement désolée de la longue attente, vraiment, vraiment beaucoup. Je savais que j’allais finir sur ce post, du coup je l’ai mis en bas de la liste pendant très longtemps pour priorisé mes Rp dont le contenu était encore incertain et peut-être important pour ma chronologie décalée…Puis j’ai été malade et si occupée que j’ai plus rp du tout et me suis mise très en retard ( et quand je me suis remise, ce rp était en bas de ma longue liste, parce que J’avais beaucoup trop de Rp).

J’avais, en fait, écrit cette rp il y a longtemps et je dois t’avouer que je n’y ai pas tant retouché avant de poster. À la base je la trouvais trop courte et attendais d’avoir une idée pour l’allonger…Mais je n’ai jamais rien trouvé et plus le temps passait, plus je la trouvais trop courte pour le temps que j’ai mise à la poster. Bref au final Clumsy m’a dit de la poster quand même, alors c’est ça.

J’ai bien aimé ce rp, même si on mettait chacune un temps fou à se répondre. J’aimerais bien Rp avec toi un jour ! Surtout que d’après ce que j’ai stalker, Émile connait Chess. Et bon : ils semblent avoir une relation particulière, tout comme mon personnage et Chess et si je ne m’abuse, Alea et Émile un peu aussi ( ils se sont entre sauvé la vie, ce n’est pas rien). Je me disais qu’un rp entre nous trois pourrait être cool , après que toi et Clumsy ayez terminé celui du temple.

T’imagines le temps d’attente entre chaque Rp ? T’auras fini ton secondaire qu’on n’aura pas fini. Ca ce serait épic quand même XD


Bref, Au plaisir,

Encore désolée,

Loeva ♥


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MessageSujet: Re: Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson]   Une belle nuit n’est pas digne d’en être une sans quelques illusions délirantes [ Émile Watson] Icon_minitimeMar 12 Mar 2013 - 2:37

Couché sur les draps de son lit de fortune, il crispa sa main sur son carnet. Sa tête reposait sur l’oreiller : seuls ses pupilles d’ébène bougeaient. Il avait failli y rester. Il avait failli perdre la vie. Qu’aurait-il advenu de lui s’il était mort sur le matelas trop dur ? Et la jeune fille ? Elle aurait réagi comment face à son cadavre froid ? Aurait-elle crié avant de s’enfuir ? Aurait-elle seulement eut la force de s’enfuir ? Il tourna légèrement la tête dans sa direction, l’observant de ses orbes violets, ou plutôt la scrutant, l’analysant. Elle semblait en plein dilemme intérieur. Or, il ne savait pas en quoi consistait son dilemme. Pas encore, du moins.

Il l’avait remercié, finalement. Dans son esprit, ça marquait plus son respect nouveau pour la jeune fille qu’autre chose. Elle lui avait sauvé la vie malgré tout. Malgré son caractère de chien, malgré sa propre blessure, malgré le manque d’informations, malgré qu’il était celui qu’il était… Et, simplement pour ça, il la respectait. Enfin, simplement… Pouvait-on réellement trouver «Simple» le fait qu’elle l’ait arraché à dame la Mort ?

Le jeune artiste lui était reconnaissant, bien sûr. Sinon, pourquoi l’aurait-il remercié ? Ce n’était pas son genre de mentir ou d’être hypocrite : il avait horreur de ça. Qui plus est, il était si épuisé que mentir était au-delà de ses forces. Sauver une vie créer des liens ! Qui l’aurait cru ?

Il ferma brièvement les yeux pour permette à sa tête de se reposer un peu. Bien qu’il n’y ait pratiquement aucune source de lumière, le simple fait d’observer les alentours lui donnait la migraine. Chose pas tant anormal vu ce qui c’était passer précédemment. Il était même surpris de ne pas être plus amoché que ça ! Bien sûr, étourdissements, mal de tête et mal d’estomac étaient encore d’actualité. Or, ils avaient baissés de niveau sur l’échelle de douleur. Ce qui était presque un miracle.

Lorsqu’il souleva de nouveau les paupières, ce fut pour questionner du regard la jeune fille. Elle était encore là ? Étrange. Il n’était plus en danger de mort –enfin, il l’espérait du moins- et nécessitait plus aucun soin de sa part. Il pouvait aisément s’occuper du reste, seul. Un bon petit repos et hop ! Il serait sur pied en moins de temps qu’il le faut pour le dire. Pour se reposer, il avait besoin d’être seul. Il ne pouvait cependant pas lui dire de partir : ça ne se faisait pas après tout ce qu’elle avait fait pour lui…

Aussi, il retint un soupire de soulagement lorsqu’elle lui annonça qu’elle allait quitter la pièce. Ils avaient, l’un comme l’autre, besoin de dormir. Même si elle lui avait sauvé la vie, cela ne changeait en rien qu’il ne se connaissait presque pas et que, par conséquent, dormir dans le même lit restait quelque chose d’embarrassant, même pour lui.

Il se laissa toucher sans rechigner, son regard fermement fixé sur la fillette. Elle était l’une des rares personnes qu’il appréciait ici. Il espérait la rencontre de nouveau… Même s’il n’était habituellement pas quelqu’un de franchement sociable, il espérait secrètement pouvoir refaire connaissance avec la demoiselle. Il était intrigué par elle. Son pouvoir et sa façon d’être le fascinait, c’était plus fort que lui.

Avant qu’elle ne parte, il l’entendit lui demander son véritable prénom. À cette question, il ne put s’empêché de rire doucement. Il était, dans un sens, heureux qu’elle lui pose cette question. Cela démontrait qu’elle tenait un peu à lui, n’est-ce pas ?

Sa main s’empara de la plume et vola sur le fin papier, signant plus qu’écrivant son nom complet. Il n’avait plus aucun intérêt à se cacher. Il savait qu’il pouvait lui faire confiance. C’était d’ailleurs chose rare : il ne donnait jamais sa confiance. Mais lorsqu’il la donnait et qu’on le décevait, il n’y avait jamais de deuxième chance.

" Émile Watson "

Il arracha la feuille, la plia en deux, puis lui tendit. Lui, il se souviendrait d’elle. Il espérait que l’inverse serait aussi possible. Mais bon, peu importe : dans ce monde de fou, une rencontre de plus ou de moins ne changeait pas grand-chose, n’est-ce pas ?


END
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Mon dieu. Rp fini aussi pour moi.

J’ai vue qu’il y avait eu une réponse à ce rp il y a seulement quelques semaines : pour moi, c’était un rp abandonné x) Puisque je ne le surveillais plus, je ne voyais pas qu’il y avait eu de réponses et, donc, j’ai pas répondu… Dézouler.

>.> M’enfin, effectivement, si on le faisait à nous trois, j’aurais peut-être même le temps de faire un bout de cégep loll Quoique, c’est temps-ci, j’écris des rps plus courts et je réponds plus vite xD (sans compter ce rp, hum xD)

J’ai adoré rpyer avec toi, tu as été super <3

À une autre fois (:

Tchaouuu ~

Ched’
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