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 Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)

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Because Alice was a whore
Alea Miller
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• Age : 29
• Pouvoir : Hocus Pocus
• AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire.
• Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre.

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- Des camélias[...] (Helen Machiaviel)
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MessageSujet: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 3:11

    Me voilà devenue insomniaque. Disons Semi insomniaque puisque je me couche quand même tous les soirs vers 22-23 heures. Seulement, je fais toujours ce même et affreux cauchemars qui me cause toujours de me réveiller vers les 2-3 heures du matin. Aujourd'hui n'échappant pas à la règle, je suis réveillée depuis quelques minutes, il 2H23 de matin et je n'arrive pas à me rendormir.

    J'ai pris Cheshire contre mon épaule et me conforta au son de ses ronronnements. Cheshire était toujours un mystère pour moi ; ce n'était pas un « ancien ami » comme l'avait prédit l'annonce du hall (je n'aie jamais eu de chat, réel ou imaginaire) Et en plus il ne parlait pas, il ne faisait que ronronner et dormir à longueur de journée. Néanmoins, je savais désormais que toutes les choses écrites sur le panneau étaient vraies ; il est impossible de sortir ET les autres ont effectivement des animaux parlant (vous auriez dû voir ma tête la fois où j'ai vu un type discuter avec un lapin bleu marchant sur deux pattes, dans le couloir (d'ailleurs, je trouve Cheshire quelque peu insipide depuis.))

    Après quelques minutes d'inactivité, je décide de me lever. Je dois me faire discrète si je tiens à ne pas réveiller ma colocataire ; je pense d'abord à me changer, mais n'ose pas trop par peur de faire trop de bruit. Comment suis-je ? Voyons voir...Je suis décente ! (pantalon léger rouge rayé noir et T-shirt simple rouge.) Et de toute façon, il n'y a jamais foule à l'heure qu'il est.

    Cheshire toujours sur l'épaule, je sors de ma chambre en pyjama et nus pieds et me dirige vers la bibliothèque.

    ~*~

    J'ouvre calmement la porte de la bibliothèque.

    -Il y a quelqu'un ? Pas de réponse. Parfait ! Des fois où je suis venu ici de nuit, il m'est arrivé à quelques occasions de croiser un ou deux autres noctambules friands de littérature. La pièce est plongée dans une terne obscurité et pour le moment, je ne suis éclairée que par quelques rayons de lune provenant de minuscules fenêtres.

    Je me dirige vers le bureau du bibliothécaire fantôme (ainsi surnommé parce que je ne l'ai jamais vu ni de jour, ni de nuit. A bien y penser, il n'y a surement jamais eu de bibliothécaire.). J'ouvre un tiroir en en sors un porte-bougie, une bougie neuve et des allumettes puis vais les poser sur l'une des tables du fond. Cheshire quant à lui, peu excité par l'idée d'être sorti du dortoir se couche en boule sur ladite table.

    Je devrais peut-être me trouver une lampe électrique, car je déteste devoir me balader avec une bougie. Aussi petite soit-elle, il y a une flamme et Dieu seul sait comment le feu m'horripile.

    J'allume avec précaution l'allumette puis allume la chandelle. J'éteins l'allumette et la pause dans la soucoupe du porte-chandelle.

    Que lire ? Hier soir j'ai lu le dernier tome d'une série d'aventure, c'était l'une de ces séries plaisantes à lire et dont on souhaiterait qu'elles n'aient jamais de fin. J'aimais cette série et je vis présentement un mini deuil littéraire et ne suis pas centaine de vouloir commencer une nouvelle aventure. Tous les livres que j'avais pris jusqu'à lors provenaient de la même allée, peut-être pourrais-je visiter un peu, car après tout, elle était immense cette bibliothèque !

    Armée de ma bougie, je commence à me promener entre les étagères remplies de livres. Je lis quelques titres ici et là sans rien trouver de palpitant.

    Ensuite je passe dans la section des encyclopédies...Puis des dictionnaires, voyons voir, il y a des dicos de traductions plutôt louches...Genre Français- ....Je ne sais pas trop quoi. C'est bien...j'imagine que je les regarderai de plus près le jour où j'aurai maîtrisé les trois ou quatre langues que je babille déjà.

    Je continue ma visite et tombe sur une section plus...obscure. Magie noire, Magie blanche, sorcellerie. J'ai comme un poids qui se forme au creux de ma poitrine et il me semble soudain que mon coeur n'est plus dans ma poitrine, mais dans ma tête et qu'il me martèle les tempes.

    Il y a un livre en particulier qui me fait une drôle d'impression ; j'hésite puis le prends, le livre ne porte aucun titre...Plus loin je trouve un bouquin intitulé `` Histoire de la sorcellerie`` que je prends aussi.

    Je me rends à ma table et pose les livres, Cheshire a ouvert les yeux, a regardé les livres puis m'a toisé d'un air étrange.

    -Quoi ? Dis-je tout bas.

    Il descendit la tête et sembla se rendormir. Paresseux, vas !

    Je me suis mise à feuilleter le premier livre, celui qui n'avait pas de titre. C'était un livre manuscrit et il contenait des...formules et des....Seigneur ! Mais c'est un grimoire !

    Je le pose plus loin avec un léger malaise puis commence le livre d'histoire, je rentre assez rapidement dedans...Tiens ! Vous saviez qu'Isaac Newton se prenait pour un sorcier ? Je passe plusieurs dates, centaines où les « sorciers »était bien vu, d'autres où ils étaient...lapidés...voir pire.

    Je jette un oeil sur une section qui explique les tortures par les chrétiens. Des hommes et des femmes qui furent brulés. Et les tests ...Le teste du lac, le teste du tonneau, celui des aiguilles... C'était des procès injustes où on testait la « sorcière » Si elle mourait, elle était innocente, si elle survivait, elle était sorcière, puis était brulée. Ça me semblait étrangement familier. Tiens, il y a aussi des images, enfin, des images de machines de tortures... Sympa....Il y avait aussi ce dessin d'une femme aux....lèvres cousus ; ça commence vraiment à être flippant ! Dans mes cauchemars, on m'attrapait, me torturais, me cousait les lèvres puis me brulait vive.

    Mon coeur bat à tout rompre. Je ferme le livre, prends Cheshire contre mon épaule et tente de me calmer à coups de longes respirations.

    Puis je sursaute violemment en entendant un bruit,je serre Cheshire contre moi puis demande d'une voix tremblante :

    -Il y a quelqu'un ?


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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 20:31

..Émile Watson..

" Je n'ai pas peur de l'abysse… c'est lui qui a peur de moi."

Les heures passaient lentement, rebondissant, se heurtant à lui sans jamais l'atteindre intérieurement. Puis les minutes et les secondes défilèrent. Il ne voyait point combien de minutes exactement s'envolaient, mais il savait qu'elles s'enfuyaient sans demander leur reste depuis déjà un bon moment. Il observa la forme allongée dans l'autre lit. L'autre homme dormait profondément, il n'y avait rien de stupéfiant là. Non, le plus étrange, c'était qu'il est trouvé cette pièce. Avec son nom. Pourtant, il ne s'était pas annoncé et avait été plutôt discret. Bon, d'accord, d'un autre côté cette bâtisse n'était pas normale, alors que son nom se retrouve gravé sur une plaquette…C'était plutôt banal.

Il passa sa main sur ses yeux pour découvrir qu'il n'était nullement fatigué. Il ne voyait pas embrouillé et ses muscles n'étaient pas assez lourds et raides pour le contraindre à se recoucher. De plus, il en n'avait strictement aucune envie. Émile se redressa sur son lit, plaçant son oreiller derrière son dos, de sorte à former un dossier souple. Il avança sa main vers le petit tabouret, en espérant retrouver le livre qu'il avait ramené. Il tâtonna plusieurs fois dans l'obscurité avant de trouver l'emplacement du meuble. Par contre, il ne rencontra que le bois; son bouquin n'y était pas. Sur ce fait, il sorti à moitié du lit, cherchant désespérément l'objet plat. Après un moment de recherche, il dû se rendre à l'évidence; il l'avait oublié à la bibliothèque.

Assit sur le bord de sa couchette, il pesa le pour et le contre à retourner le chercher. Il faisait exagérément noir et il ne voyait à peine sa propre main. De plus, il ne connaissait pas beaucoup les lieux, alors vagabonder la nuit…C'était signé son arrêt de mort. Bon, avouons, ce n'était peut-être pas si terrible, mais tout de même. Il baissa la tête quelques instants, tentant de rassembler ses pensées. D'un autre côté, même s'il se recouchait maintenant, il ne réussirait jamais à s'endormir. Alors, tant qu'à rester éveillé, il n'allait certainement pas tourner en rond dans le dortoir. C'était inutile, mais surtout ennuyeux. S'il sortait pour aller la bibliothèque, il n'aurait pas besoin par la suite de surveiller chacun de ses gestes. Il doutait fortement que quelqu'un ait l'idée de sortir par cette nuit bien entamée pour aller lire. Malgré le nombre de dingues époustouflant, il devait bien avoir autre chose à faire que se plonger dans un récit sans queue ni tête. Comme dormir.

Émile observa scrupuleusement les alentours, enregistrant chacun des petits recoins qui enlèveraient toute sa subtilité s'il les frôlait. Un léger soupir sur sa gauche le fit tourner la tête dans cette direction. Il avisa rapidement la bête plumeuse roulée en boule –comme un chien?- dans un coin de la pièce. Évidemment, Émile ne lui avait pas permit de dormir à ses côtés, il le détestait presque autant que cet affreux endroit. Mais, chose étonnante, il l'avait écouté et avait obéi. Il avait été surpris sur le coup, il devait l'avouer. Mais comme cela ne jouait pas en sa défaveur, bien au contraire, il s'était reprit bien vite.

"Tu veux vraiment sortir maintenant…?"

Ce n'était qu'un faible chuchotement, mais il l'avait très bien entendue. Il se retourna pour croiser le regard sombre de Phelim, désormais bien alerte. Il se releva doucement et fit sa toilette en lissant les longues plumes bleutés sur son poitrail. Émile l'observa discrètement faire, se demandant qu'elle était le but de cette question puisque la réponse était si évidente. Lorsque l'oiseau eu finit sa tâche, il le questionna de son regard violet métallisé.

"Laisse-moi venir avec toi, on ne sait…"

Encore une fois, il ne finit pas sa phrase. Mais Émile, habitué probablement, n'y tint aucunement compte. En plus, il était passablement étonné; il lui avait demandé la permission de l'accompagner. C'était plutôt rare, eux qui étaient toujours en train de se chamailler. Jamais ils n'avaient été un tant sois peu amicale entre eux. C'est pour cela qu'il acquiesça et ne rétorqua rien lorsqu'il sentit de puissantes serres s'accrocher à son épaule. Il lança un regard oblique à la créature, puis sortit de la pièce, fermant subtilement la porte pour ne pas réveiller son colocataire. Il pris le chemin de la bibliothèque dans une sombre obscurité, mais néanmoins accompagné.

||oo||oo||

"Je t'avais bien dit que c'était par ce chemin que…"

Émile soupira bruyamment pour faire comprendre à son interlocuteur que ses propos étaient vraiment, mais vraiment énervants. Peut-être aussi pour lui intimer de se taire, c'était au choix. Il poussa la porte qu'il avait tenté pendant presque une heure de retrouver parmi les ténèbres. Il regarda l'endroit et ne vit rien de particulier. Il avait raison, personne n'était venu. Il esquissa un sourire amusé en constatant la validité de son raisonnement. Il avait eu raison, comme toujours.

Il observa attentivement les allées, tentant de retrouver celle qu'il avait entreprit plutôt dans la journée. La seule source de lumière qu'il avait en sa possession se résumait à quelques rayons lunaires. Malheureusement, l'astre nocturne ne brillant pas autant que son opposé, il ne pouvait éclairer qu'une petite fraction de la pièce. Comble de malchance, il n'éclairait même pas son coin. Un peu découragé par l'immensité du travail qu'il aurait à faire pour retrouver l'objet, il ne promit cependant de ne pas abandonner.

Alors qu'il se dirigeait, résolu, vers l'une des premières étagères, il attendit une porte claquée. Des pas se dirigèrent dans sa direction. Il se cacha rapidement pour épier la personne qui venait d'entrer. Elle passait devant lui sans même se rendre compte de sa présence. Dans la pâlotte lumière, il put distinguer la jeune femme. Elle alluma une allumette, puis distribua son feu à la bougie qu'elle tenait dans sa main. Elle éteignit son allumette, puis se promena parmi plusieurs rangées. Elle semblait difficile; à moins qu'elle cherchait quelque chose en particulier? Lorsqu'elle revint à sa table, elle n'avait pas trouvé qu'un seul livre, mais deux. De plus, à sa mine mal-à-l'aise, Émile en déduit que le sujet ne devait pas traiter sur des sujets désignés généraux. Le puissant mais nerveux "quoi" qu'elle lança confirma son hypothèse.

La voyait s'affairer dans sa lecture, il mit fin à son petit "espionnage" et reprit le chemin qui était initialement son but. À peine eu-t-il fait quelques pas qu'il entend une voix tremblante de peur s'élever à son adresse:

-Il y a quelqu'un?

Soupirant de mécontentement, il se retourna dans la direction de la jeune femme. Elle ne l'avait pas encore remarqué. Il s'enfonça dans les rayons pour les contourner et arriver derrière l'être humaine. De son emplacement, il entendait parfaitement sa respiration haletante. Elle était complètement terrorisée. Il posa une main sur son épaule dans le plus complet silence. Elle sursauta si fort qu'il pensa pendant un moment qu'elle s'enfuirait en courant. Elle se retourna vers lui, mais plus rapide qu'elle, il lui montra son carnet de notes où l'encre rougeâtre avait formé quelques mots.

"Pardon, je ne voulais pas vous effrayer."

Son regard violet n'était cependant aucunement désolé. Ses traits étaient impassibles, voir très froids. Avant qu'elle ne réplique quoi que ce soit, il écrivit:

"Que faites-vous ici aux petites heures du matin? Pour ma part, je n'ai qu'oublié mon livre…"

Son expression n'avait pas changé, toujours aussi glaciale.


Dernière édition par Émile Watson le Dim 28 Aoû 2011 - 5:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeMer 27 Juil 2011 - 9:01

Je ne crois pas avoir eu si peur de toute ma vie. Alors que je cherchais dans l'obscurité un signe de vie, une main était venue se poser sur mon épaule. Je crue que mon coeur c'était arrêté tellement cela m'avait surprise. Je me retourne vivement vers mon « agresseur », rattrapant de peu la bougie qui commençait à tomber du porte-bougie et me brule au passage (comme je hais le feu !) puis rencontre une paire d'yeux profond et violet. Je pose ma chandelle sur la table et porte mon doigt brulé sur mes lèvres humides, et ce, sans lâcher le regard du nouveau venu. Je remarque ensuite ces longs cheveux pâles, attachés et qui lui descendent sur l'épaule. Puis je vois que c'est un homme, qu'il est grand, bien battis et assez joli garçon. Et, enfin, j'aperçois le calepin.

"Pardon, je ne voulais pas vous effrayer." Et bien c'est raté !

Un léger ,Ah, nerveux fut la seule réponse que j'émis. Ensuite il prit son calepin et griffonna quelque chose.

"Que faites-vous ici au petit matin? Pour ma part, je n'ai qu'oublié mon livre..."

Je relève les yeux vers les siens. C'est bien beau d'être dans une bibliothèque, mais de là à ne pas parler du tout... (Moment de réflexion) Il n'avait pas répondu du tous...Pourquoi prendre la chance d'effrayer quelqu'un de cette manière ? (Autre moment de réflexion) Peut-être alors est-ce parce qu'il ne peut pas parler...Avec toutes les créatures étranges de ce manoir, un muet, ce n'est pas SI étrange que ça. Je reste un moment sans rien dire, juste à être plongé dans son froid regard puis re-regarde le calepin.

-Ah...Oui...Je...J'étudiais... Dis-je un peu troublé puis réalisa que la question n'était pas ce que je faisais, mais ce que je faisais en pleine nuit. Jjj...Je n'arrive plus à dormir. Finis-je par dire. Mon regard se pose sur le bel oiseau bleu au côté du jeune homme, il doit s'agir de son AEA. Je tourne le regard vers la table et croise celui de Cheshire qui me toisait de son air nonchalant habituel. Je regarde de nouveau l'homme. Il a un regard froid...non, il est froid. Il émane la tristesse et la solitude, c'est presque émouvant...

Voyant qu'il n'était pas particulièrement menaçant, je me calme peu à peu. Son regard à quelque chose d'étrangement hypnotisant, ça doit être la couleur, je n'avais jamais vu d'yeux si violets auparavant.

- Un livre, disiez- vous...Heu...les objets perdus, dans le bureau du bibliothécaire fantôme...Troisième tiroir. Une fois, alors que j'étais venue, j'avais moi-même oublié un livre, mon journal. Je m'en étais aperçu à peine après avoir mis le pied hors de la pièce. Pourtant, bien que personne n'ait bougé, mon journal avait disparu et je l'avais finalement trouvé dans le tiroir. Encore un truc louche à propos du manoir. En tout cas, son livre devait avoir subi le même sort que mon journal.

Je continuais de le fixer dans les yeux, c'était plus fort que moi.

-Pardonnez mon manque de...pudeur...Vous avez des yeux...ma foi...ensorcelants... Finis-je par dire. Ensorcelant, c'était bien le mot. Tiens, il porte des lunettes ! Je n'avais pas remarqué jusqu'à lors. Un peu gêné de ma dernière remarque, je lisse nerveusement une mèche de mes cheveux. Ce n'est pas dans mon habitude d'être aussi...timide. Je dois bien être aussi froide que lui d'ordinaire. C'est surement la situation et mes récentes lectures qui ont un effet étrange sur mon cerveau. Toujours gêné, je dirige mon regard vers mes pieds...nus. C'est vrai ! Je suis en pyjama ! Encore un truc gênant ! J'ai très mal choisi mon soir pour venir étudier la sorcellerie, si seulement j'avais été en train de lire un roman, je n'aurais pas été dans un état aussi...pathétique ? Ce que j'avais vu dans le livre m'avait profondément touché ; le cauchemar qui me hantait depuis si longtemps était manifestement relié aux tortures infligées aux personnes dites sorcières des années 1600...Maintenant c'est de comprendre pourquoi je rêvais de ça.

Je frotte mon index brulé avec mon pouce pendant un moment avant de le ramener à ma bouche pour calmer la sensation désagréable de picotement puis ramène mon attention sur lui.

-Heum....Comment vous appelez-vous... ? Tentative de faire un brin de conversation pour détendre l'atmosphère.


Dernière édition par Alea Miller le Mer 17 Avr 2013 - 16:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeJeu 28 Juil 2011 - 22:16

La jeune fille releva nerveusement ses yeux vers les siens, encore sous le choc de sa soudaine "apparition". Pour une fois, il en n'était pas vraiment responsable; qu'aurait-il put faire de plus si ce n'est que de faire du bruit? S'il était arrivé en faisant un boucan infernal, ils n'auraient même pas eu cette discussion, elle serait parti d'or et déjà. Elle l'aurait sans doute prit pour un voleur, peut-être même un malfaiteur. Quoiqu'il fallait être vraiment, mais vraiment fou pour vouloir voler quelque chose ici; ils y étaient tous enfermés, donc ils côtoyaient forcément tout ce qui servait de meubles et surplus. De plus, cet endroit, comme toutes les autres pièces de ce pensionnat d'ailleurs, était bien particulier; il n'y avait aucun personnel. S'il voulait emprunter un livre, il le prenait et hop! Il avait son livre. Il n'y avait aucune date de retours, ce qui tenait du plus étrange. Pourtant, dans une bibliothèque, on devait bien avoir à rapporter un jour ce que l'on empruntait, non? Dans le cas contraire, cela nuisait aux autres s'ils voulaient lire le même livre. Bien sûr, Émile se fichait bien de leur envie; il garderait son bouquin peu importe ce que diraient les autres. Il n'allait pas leur faire plaisir, c'était contre ses règles.

La jeune fille sembla enfin sortir de son intense réflexion pour regarder à nouveau le carnet qu'il lui tendait.

-Ah...Oui...Je...J'étudiais...Émile fonça légèrement les sourcils, se demandant bien sur quel sujet elle pouvait étudier enfermée ici. C'était vrai; que pouvait-elle étudier de plus, maintenant coincée dans un endroit plutôt glauque? Elle remarqua rapidement qu'elle n'avait pas véritablement répondue à sa question. Aussi, elle corrigea son erreur, un peu troublée. Jjj...Je n'arrive plus à dormir.

Il se retint de rire sournoisement face à cette révélation. On aurait dit un enfant ayant fait un vilain cauchemar. Si elle restait à discuter avec lui, elle verrait bien assez vite que son pire cauchemar n'était absolument rien devant lui. Même aussi tôt le matin, son envie d'embêter le monde, d'agir par arrogance, être insolent devant les plus gentilles petites filles, ou tout simplement ignoré froidement la personne lui avait reprit. Il se demandait si elle resterait plus longtemps que la dernière personne qu'il avait croisée, ou si elle finirait par s'enfuir les larmes aux yeux... Mais, avant tout, il devait vérifier si la dame n'était pas une sorcière, elle aussi. Se faire transformer en petite bête jaune électrique ne l'avait nullement enchanté; il ne voulait pas subir à nouveau une de ces malédictions vraisemblablement étonnantes. Heureusement, il avait réussi à retrouver son apparence normal dans un laps de temps idéalement court. Dans le cas contraire, il ne serait probablement plus ici pour parler avec la demoiselle. La bibliothèque non plus, d'ailleurs. Oui, il lui arrivait parfois d'agir très puérilement. Mais, tout de même, il fallait avouer que ce qu'il lui était arrivé n'avait vraiment eu rien d'agréable. S'il avait été plus méchant, il aurait fait griller la gamine qui l'avait transformé. Mais il ne l'avait pas fait. Il ne connaissait pas vraiment la cause de sa résignation; manquait-il tout simplement de méchanceté ou avait-il cru bon de laisser la seule personne pouvant lui redonner son apparence en vie? Dans les deux cas, personne ne connaitrait la vraie réponse, même lui en doutait.

- Un livre, disiez- vous...Heu...les objets perdus, dans le bureau du bibliothécaire fantôme...Troisième tiroir.

Le prenant un peu au dépourvut, il détourna son regard pour le poser sur le grand bureau en chêne dans le coin de la pièce. Rien ne semblait avoir bougé depuis sa dernière visite; rien n'avait été effectivement déplacé. Il y avait quelques feuilles blanches rassemblées en un paquet rectiligne, quelques crayons étalés en ordre de grandeurs, de marques et de fréquences d'utilisation, deux ou trois livres empilés les uns sur les autres sur le coin gauche et une lampe de travail pour les tâches de nuit. L'apparence soignée de l'endroit rappelait les pièces de la noblesse militaire. Tout avait été passé au peigne fin, ne laissant que quelques doutes sur la possibilité de fréquentation des lieux. Apparemment, cet endroit était très aimé des autres pour être toujours en si bon état.

Il allait se diriger dans la direction que lui avait indiquée l'aimable jeune fille, quand celle-ci la retint en le fixant toujours dans les yeux. Elle semblait vraiment apprécier son regard pour inlassablement chercher à le croiser. Il savait ses iris violets spéciaux, mais de là à le fixer comme s'il était une bête de foire, c'était un peu exagéré. De plus, il n'appréciait pour le moins du monde se faire détailler de la sorte. Cela créait en lui un certain malaise et il détestait ce sentiment. Il plongea ses orbes améthystes refroidies dans ceux émeraude de son vis-à-vis.

-Pardonnez mon manque de...pudeur...Vous avez des yeux...ma fois...ensorcelant...

Il resta un moment interdit devant le babillage de la jeune fille. Elle avait au moins réussi à terminer sa phrase, c'était surprenant vue sa gêne plus qu'évidente. Cependant, l'adjectif qu'elle utilisa le laissa perplexe; on ne lui avait jamais d'une telle manière. Habituellement, on décrivait ses orbes de démoniaques, de criminelles, d'esprit vengeur, d'étrangeté inhumaine…Bref, tout, sauf "ensorcelant". Ce n'était peut-être pas le dernier mot qu'il aurait pensé, mais c'était tout de même surprenant.

Il l'observa lisser nerveusement une mèche de ses cheveux; elle semblait extrêmement timide. Depuis le début, elle n'avait que bafouiller des réponses et des questions. Il n'avait jamais rencontré de personne aussi… coincé, dit-on dans le vrai monde? Il y avait longtemps qu'il ne s'était pas attardé sur des rapports humains, il commençait à perde la main…Quoiqu'il n'avait jamais été doué dans ce domaine. Il la vit baisser son regard sur ses pieds nus. Elle était restée en habit de nuit pour venir ici…? Oh, alors elle ne s'attendait pas à rencontrer d'autre personne. Tout comme lui d'ailleurs. Elle frotta doucement son indexe contre son pouce; elle s'était brûlée…? Sûrement avec la bougie. Par contre, il était curieux de savoir s'il était la cause de cette brûlure. Il l'avait fait sursauter de peur, c'était certain, mais s'était-elle brûlée le doigt par la même occasion? C'était en effet possible, mais pas assuré. Elle reprit une nouvelle fois la parole, brisant le lourd silence qui s'était immiscé entre les deux pensionnaires.

-Heum....Comment vous appelez-vous... ?

Il n'était pas certain de vouloir répondre à cette question; la dernière fois qu'on lui avait posé la question, il s'en était sorti avec un simple "Anonyme". Seulement, cette fois, il n'était pas certain de vouloir recommencer sa petite plaisanterie. La fillette ne lui avait rien fait, pour l'instant. Il pouvait toujours donner un faux nom; personne ne le connaissait ici. De plus, il n'allait pas rester très longtemps ici, n'est-ce pas? Il était donc bien inutile de dire la vérité… quelle qu'elle soit. Il détailla un instant son carnet, ses crayons, son habit et tout autre accessoire sur lui-même pour être certain que son mensonge marche bien. Par chance, il n'avait jamais eu l'idée si humaine d'écrire son patronyme sur ses possessions; c'était futile et dangereux pour rien. Il prit donc son outil à encre écarlate et gribouilla quelques mots à l'adresse de la jeune fille.

"John Westley. Et vous?"

Il lui montra le bout de papier et le laissa dans son champ de vision assez longtemps pour qu'elle puisse le lire et le comprendre. Par la suite, il l'abaissa pour la regarder dans les yeux, attendant une réponse. Pendant ce temps, il lui fit signe de s'asseoir à la table –ce qu'il fit lui-même. Une fois assit, son AEA sauta prestement de son épaule pour se poser près du félin poilu. Le majestueux volatile lui adressa singulièrement la parole, à sa manière, évidemment.

"Bonjour noble félin, je me nomme Phelim, vous êtes…?"

Émile regarda l'oiseau céruléen faire la discussion avec le félin d'un œil agacé. Personne dans la pièce n'avait perçût le ton ironique et quelque peu moqueur du volatile; personne, sauf son propre maître. D'ailleurs, il l'aurait bien étouffé s'il en avait eu la capacité. Ce démon ailé… un jour ou l'autre, il lui ferait chèrement payé. Or, dans le présent, c'était plutôt lui qui l'énervait volontairement. Émile reprit son carnet et réécris quelques mots qu'il fit lire à la demoiselle.

"Ne faites pas attention à mon AEA. C'est un manipulateur professionnel."

Comme pour confirmer ses dires, l'espèce de bête plumeuse se retourna dans sa direction, une étincelle d'insolence brillant dans ses yeux onyx. Il l'ignora superbement, puis reprit son écriture;

"La dernière fois que j'ai rencontré une fille, j'ai fini transformer en bête jaunâtre lançant des éclairs. Vous avez aussi un "pouvoirs", j'imagine. Serait-ce indiscret de savoir lequel?"

Sa question n'était pas là pour faire connaissance ou emmener la discussion; ses yeux violets glacés étaient la preuve de son impassibilité émotionnelle. Non, il voulait savoir de quoi se méfier. Simplement.




[Hors-RP: Désoler pour le retard! //sbaff//]


Dernière édition par Émile Watson le Dim 28 Aoû 2011 - 5:45, édité 1 fois
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Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) _
MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeSam 30 Juil 2011 - 3:04

En un regard c'était clair ; il savait que je savais que John n'était pas son véritable nom. Je ne vois pas pourquoi il aurait peur de me donner son vrai nom...enfin, moi-même je n'avais donnée mon véritable nom à personne. Bien que pour moi, Alea était devenue mon vrai mon nom...Et ça semblait aussi être le cas du pensionnat puisque c'était Alea et non Alexia qui était gravé sur ma porte de chambres. Peut-être avait-il peur que quelqu'un puisse nous contrôler ou nous faire faire des cauchemars (voir pire) en connaissant nos noms....

D'ailleurs, cette idée me déplut beaucoup. Quoi que...De trouver nos noms ne devaient pas être une tâche difficile puisque manifestement, quelqu'un les connaissait même avant que nous arrivions.

Je remarque le malaise du jeune homme. Comme moi, ça le choquait. Les religieux sont de tels lâches ! Pourquoi s'en prenaient-ils aux sorcières si elles leur faisaient si peur ? Les femmes et les hommes qui avaient brulé étaient souvent des innocents...Et la plupart des sorciers et sorcières à avoir brulés le furent par hasard, sans que personne n'ait vraiment trouvé de preuves de leurs pouvoirs. Et ces derniers avaient rarement fait quoi que se soit de mauvais. Et les religieux avaient si peur d'eux ! Ils brûlaient et tuaient tous ayant rapport avec les supposées sorcières, y compris les bêtes, les champs et les meubles. Sur l'image, nous avions vu que la jeune fille avait les lèvres cousues ...C'était la une vaine tentative de ces barbares de se protéger de maléfices qu'aurais pu lancer les sorcières en furies alors qu'elles commençaient à bruler. Parce que bien sur, même s'il est placé dans un objet, une sorcière doit réciter une incantation prédécédée pour libérer le...

Mais d'où est-ce que je sors ça, moi ? Waah ! Bon, j'ai dû le lire dans un vieux livre...

Enfin, une fois le livre refermé, nos yeux se recroisèrent....vraiment....Ses yeux.....

Oh, tiens, il a une étrange réaction à mes dires sur Cheshire. Parce que comme lui, mon Aea ne parle pas alors qu'il le devrait ? Peut-être...

-Et vous, connaissez-vous votre pouvoir ?

Il hésita avant de me répondre....Allait-il encore me mentir ? Non, il hésitait trop, à vrai dire, ce n'était même plus de l'hésitation, c'était plus qu'il c'était mis à fouiller chaque centimètre de son cerveau pour trouver un indice.

"Je ne sais pas. Je suppose que, moi aussi, je dois avoir une action à faire pour ouvrir la porte de mon don."

-Vous êtes donc arrivé ici récemment, vous aussi ?

« Par contre, j'ai l'intime conviction qu'il a un rapport étroit avec les personnes de même sexe que moi. J'ignore cependant la raison...»

Voilà qui semble...étrange. Au moins, je sais qu'il ne ment pas ; non seulement il a bien trop pensé, mais en plus il me confit ses impressions. Hum...Qu'il y a un rapport avec des personnes du même sexe que lui...

J'entends résonner dans ma tête LE commentaire que les garçons de mes classes de secondaires auraient dit : « gay ». Enfin bon, surement pas....Peut-être ? Ça m'intrigua soudain, mais je n'oserai jamais poser une question comme ça. Enfin....peut-être que si. Ça dépend évidement d'avec qui et ce garçon était bien la première personne à m'intimider. Enfin, c'est yeux du moins. Quoi que non, en fait je me sentais bien plus à l'aise maintenant que plus tôt.

"J'espère sincèrement ne pas être obligé d'embrasser quelqu'un pour prendre conscience de mon pouvoir. "

Ah...Ma foi, je crois que je le comprends...Surtout s'il faut embrasser quelqu'un chaque fois qu'on doit utiliser le pouvoir !

-Enfin...vous....Surtout si c'est avec des hommes....Enfin....Surtout si vous êtes....Je veux dire...À moins que vous soyez de ce côté là...

Voilà qui était subtilement demandé( je crois...), la question me turlupinait vraiment...enfin bon, je n'en laisse absolument rien paraitre. Enfin, malgré tout, je trouvais la situation soudainement inconfortablement embarrassante (Awkward, en bon québécois (ou en anglais, évidemment.)).

-Enfin...je vous comprends, je n'aimerais pas ça non plus....Même avec un garçon...D'autant plus que vous êtes seulement ma deuxième rencontre masculine... Et que la première était absolument moins....disons.... Enfin...Vous voyez....

Malgré mon léger regain de confiance, la situation me rendait quelque peu mal à l'aise ; après tout, malgré mon âge et le fait que je ne sois absolument pas moche, je n'avais jamais embrassé personne.

-Voulez-vous tentez de ...Non....Laissez tomber...

Je voulais dire « tenter de trouver nos pouvoirs ensemble, mais en vue de notre échange précédant, ça aurait paru plutôt...déplacé. Il plongea soudain son regard dans le mien...Ouf, j'eus comme une grande bouffée de chaleur. Vraiment ....Ses yeux ! Je me demande si ce n'étaient pas eux, la source de son pouvoir. En tout cas, sur moi, ils en avaient du pouvoir.

"Alea, je ne sais pas si vous en connaissez la réponse, mais j'aimerais tout de même vous demandez la question." Il prit une légère pause, puis reprit. "Savez-vous comment les gens de ce pensionnat font pour savoir lorsque nous arrivons? Je veux dire, il y avait mon nom sur la porte de mon dortoir alors que je n'avais donné aucune information personnelle me concernant."


-Oh...ça. Je me suis aussi penché sur la question il y a un petit moment. Après plusieurs hypothèses, celles qui se sont imposées comme probables sont.... Un, quelqu'un quelque part nous à choisis....Deux, quelqu'un quelque part voit l'avenir et prévient quelqu'un afin que nos chambres soient installées. Trois.....le pensionnat pense de lui-même et connais toutes informations sur quiconque met le pied en son sein...de se fait, prépares nos chambres....Ce que expliquerait d'ailleurs pourquoi nous trouvons à peu près tout ce qu'on veut seulement en le souhaitant.

Moment de pause.

-Je penche pour cette dernière option...Mais me demande désormais pourquoi...Et en fait, peu importe comment nous sommes arrivés ici...Pourquoi quelqu'un,...ou quelque chose se donne la peine de nous enfermer ici et de nous garder vivants et en bonne santé. Probablement parce que quelque part....il y à quelques choses qui nécessites quelques choses de notre part...peut-être nos Aea...Ou nos pouvoirs.

Moment d'hésitation.

-Ou bien quelqu'un se prend pour un dieu et s'amuse à se jouer de nous comme si nous étions ses petites marionnettes..... Mais cette option me semble plutôt ....improbable. Conclus-je.

J'étais soudainement beaucoup, beaucoup plus confiante en moi. Surement que les recherches étaient beaucoup plus de mon domaine que les histoires de bisous.


-Je prévoyais me pencher davantage sur le sujet et faire quelques recherches une fois que j'aurai....Appris quelques langues et appris sur le plus de sujet possible...

Finis-je.

J'inspire un bon coup et le regarda, attendant une réaction de sa part, je me plonge encore une fois dans son regard, étrangement, de le regarder dans les yeux me procurait un certain plaisir que je n'arrivais pas à expliquer... Comme si j'aimais le sentiment d'être intimidée. Mais bon, fidèle à moi-même, je ne laissais absolument rien paraitre....


Dernière édition par Alea Miller le Mer 17 Avr 2013 - 17:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeSam 6 Aoû 2011 - 2:25

Après lui avoir dit son –faux- nom, la jeune fille s'assit à ses côtés. D'après son expression, elle ne l'avait pas cru une seule seconde. Il avait sans doute trop hésité sur sa position. Bon, ce n'était pas si grave puisque son but n'était que de cacher sa véritable identité. La cacher de quoi ou de qui? Il l'ignorait. Simplement, il trouvait ses lieux et ses personnages trop étranges pour laisser ne serait-ce qu'une seule parcelle de lui, aussi minime qu'un nom, leur soit dévoilé. Ce n'était pas les autres le problème; il n'avait confiance en personne. Même la plus douce et gentille de toute les jeunes femmes ne pourrait assez l'amadouer pour lui donner foi. Il doutait tout autant de l'innocence des enfants. Émile Watson, celui qui doutait de tous et chacun, celui qui n'aimait personne. Ou presque.

Ses yeux violets cherchèrent un instant celui aussi étincelant qu'une émeraude de sa camarade. Il croisa son regard quelques secondes avant qu'elle ne le rapporte sur ces bouquins. Émile en fit de même. Il baissa son regard sur les deux livres; l'un était ouvert, l'autre fermé. Le premier était de cuir noir, comme un grimoire. Il n'était pas en lambeaux, mais n'étais pas neuf non plus. Il n'y avait aucun titre, aucun signe, juste …noir. Dans tout les sens du terme. L'autre, celui qui était ouvert sur la table, montrait une image plutôt morbide. En elle-même on n'avait pas besoin de mots; elle démontrait tout autant qu'un long texte. Il ajusta ses lunettes sur son nez, puis observa l'illustration. Au centre, il y avait une femme en tunique violette foncé. À première vue, elle semblait tout ce qu'il y avait de plus normal; ses cheveux de jais lui retombait en cascade sur ses frêles épaules. Ses yeux étaient aussi sombres que sa propre chevelure; elle s'y harmonisait à la perfection. Mais, ce qui retint son regard de glace ne fut point sa beauté sauvage. C'était plutôt ses lèvres d'un rouge écarlate. Ce n'était ni la teinte sang ni l'apparence pulpeuse qui l'attira, mais le mince fil blanc qui les cousaient ensemble. On lui avait cousu les lèvres pour ne pas qu'elle cri, c'était évident. Ils allaient la torturer. Face à ce fait, Émile leva un sourcil, mais ne fit rien. Ce n'était pas son genre de se laisser envahir par de telles émotions. Surtout pas devant quelqu'un. Cependant, il devait avouer que cela lui procurait un certain malaise.

Il l'entendit déglutir. Il n'était donc pas le seul à se sentir mal-à-l'aise devant cette abomination. D'un mouvement souple, elle tourna la page. L'image suivante ne fut pas mieux, bien qu'elle expliquait énormément le sujet global. Il y avait un bûcher de bois qu'il reconnu immédiatement. C'était là qu'ils brûlaient les personnes soupçonnées d'utiliser la sorcellerie. Il en n'avait souvent entendu parler, mais n'avait jamais vue de ses propres yeux une de ses horribles cérémonies. Chez lui, dans son -ancien- village, il n'avait pas d'endroit pour mettre à vif les sorciers et sorcières. En fait, s'il n'y avait pas de bûcher, c'est parce qu'il n'y avait jamais eu de cas recensé. Ou du moins, en n'avait jamais eu vent. Par contre, il savait pertinemment que de l'autre côté de la frontière il y avait des trucs de ce genre. Les rumeurs et les paysans voisins ne faisaient que renforcer les idées sur ce sujet. Elle referma le bouquin tout en le poussant devant elle pour s'en éloigner. Sous la pâle lumière de la bougie, les lettres dorées lui renvoyèrent un instant un éclat qui l'aveugla sous le coup. Il parvint par la suite à décoder le titre comme étant "Histoire de la sorcellerie". Elle tira plus près la bougie, lui donnant comme seule raison qu'ils allaient mieux «s'observer». Il resta un peu surprit du choix de mot, mais passa par-dessus rapidement. Sous la minuscule flamme, il sentit ses yeux lui piquer, mais ne fit rien pour arranger cela. Tout redevint aussi normal que cette pièce pouvait l'être.

-John...enchantée. Dit-elle avec fragment de sourire qui disparut subitement dans le néant...Moi c'est Alea, juste Alea....

C'était court et simple. Pas difficile à retenir. Parfait.

"Bonjour noble félin, je me nomme Phelim, vous êtes...?"

"Ne faites pas attention à mon AEA. C'est un manipulateur professionnel."

-Il s'appelle Cheshire ...Il ne parle pas.... Dit-elle à Phelim. Ce-dernier fut d'ailleurs un peu déconcerté par cet aveu. Émile aussi, de son côté, en fut étonné. Les AEA n'étaient-ils pas censé parler? En même temps, les humains aussi avaient se pouvoir de communication habituellement…mais pas Émile. La jeune fille continua pour répondre à son commentaire;Et ne vous inquiéter pas pour lui, Cheshire quant à lui est un « ignoreur »professionnel.

"La dernière fois que j'ai rencontré une fille, j'ai fini transformer en bête jaunâtre lançant des éclairs. Vous avez aussi un "pouvoirs", j'imagine. Serait-ce indiscret de savoir lequel?"

À cette mention, il vit la jeune fille au regard vert pomme tenter de ne pas rire. Connaissait-elle la race de la bête en quoi il avait été transformé? Ahh, peut importe. Le mal avait été fait, mais il avait aussi été réparé. Heureusement pour celle qui lui avait lancé ce sort. La jeune fille reprit la parole, ses yeux verts semblant sincères.

-J'aimerais bien vous le dire mais...Je ne sais pas, je ne sais pas encore se dont je suis capable... Je crois que je dois avoir un élément déclencheur ...On ma dit que certaine personne devait faire des choses spéciales. Comme manger un fruit pour contrôler un élément ou encore embrasser quelqu'un pour...je ne sais pas...lire ses pensées...

Il réfléchit à ses paroles. Lui aussi n'avait pas encore utilisé le "don" qu'il était supposé posséder. Il ne savait même pas la nature de celui-ci. Peut-être qu'il avait lui aussi besoin d'un élément déclencheur? Il devrait en toucher un ou deux mots à son idiot de volatile. Il semblait en connaître beaucoup plus qu'il ne laissait l'entendre, ses informations lui seraient probablement précieuses. Il fallait juste trouver le bon moment pour lui communiquer ses questions et la façon de lui poser. Après tout, ils ne s'appréciaient que très moyennement. Cependant, il doutait que le royal bouffon lui cache quelque chose d'aussi important. À moins qu'il veuille vraiment l'énerver…Il prit un moment de réflexion. Phelim voulait vraiment l'énerver. Il était mal barré.

-Et vous, connaissez-vous votre pouvoir ?

Il médita quelques instants sur cette question. Il joint ses mains sous son menton, observant la minuscule flamme dansé sur le petit bout noir. Non, il ne le connaissait pas. Par contre, il avait un drôle d'impression qu'il concernait en particulier le sexe masculin. Près de la gente féminine, rien ne se passait, il était tout aussi ordinaire que dans son ancienne réalité. Par contre, lorsqu'il passait près d'un homme quelconque, il sentait un étrange frisson monté dans son échine. Comme pour l'inciter à agir d'une quelconque façon. Oui, il devait avoir un certain lien entre cette étrange réaction et son pouvoir. Il restait à savoir lequel.

Depuis le début de sa réflexion, il ne faisait que tripoter nerveusement son crayon à encre rouge. Il finit par l'ouvrir, écrivant sa réponse.

"Je ne sais pas. Je suppose que, moi aussi, je dois avoir une action à faire pour ouvrir la porte de mon don. Par contre, j'ai l'intime conviction qu'il a un rapport étroit avec les personnes de même sexe que moi. J'ignore cependant la raison…"

Il avait été sincère, expliquant clairement l'embrouille qui le préoccupait. Il était rare qu'il agisse avec autant d'honnêteté, mais… Mais il ne pouvait mettre un mot sur ses agissements. Parfois il s'ouvrait quelque peu, parfois il se refermait telle une huître. C'était bien lui. Il porta le bout de son crayon à ses lèvres, le collant uniquement sur celles-ci. Le regard toujours perdu dans le feu jouant sur la cire, il se mit à réfléchir une nouvelle fois. Il espérait vraiment ne pas être obligé d'embrasser ou juste enlacer un homme pour ouvrir la porte vers son pouvoir. Ce serait humiliant, même pour lui. Il fit d'ailleurs part de sa "crainte" à son vis-vis. Prenant son outil, il gribouilla;

"J'espère sincèrement ne pas être obligé d'embrasser quelqu'un pour prendre conscience de mon pouvoir. "

Il reposa son crayon devant lui, toujours fasciné par la drôle de petite flamme. Il passa une main aux côtés de la bougie, appréciant la caresse chaude du feu sur sa peau. Plus il rapprochait ses doigts, plus la chaleur devenait intense, ainsi lui dictant de s'éloigner. Il n'écouta pas se judicieux conseil. Alors qu'il allait presque toucher la flamme, hypnotisé par son frétillement, l'oiseau bleuté se posa sur son épaule. Sous le poids de la bête, sa main fut éloignée du court flambeau. Phelim se pencha sur son oreille, lui murmurant quelques paroles qu'ils n'auraient habituellement pas écoutées. Il hocha de mauvaise grâce la tête, croisant à nouveau ses mains sous son menton. Cependant, son regard améthyste congelé s'entrelaça cette fois sur celui forêt pâle de la jeune fille.

"Alea, je ne sais pas si vous en connaissez la réponse, mais j'aimerais tout de même vous demander la question." Il prit une légère pause, puis reprit. "Savez-vous comment les gens de ce pensionnat font pour savoir lorsque nous arrivons? Je veux dire, il y avait mon nom sur la porte de mon dortoir alors que je n'avais donné aucune informations personnelles me concernant."


Dernière édition par Émile Watson le Dim 28 Aoû 2011 - 5:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeDim 7 Aoû 2011 - 8:07

En un regard c'était clair ; il savait que je savais que John n'était pas son véritable nom. Je ne vois pas pourquoi il aurait peur de me donner son vrai nom...enfin, moi-même je n'avais donnée mon véritable nom à personne. Bien que pour moi, Alea était devenue mon vrai mon nom...Et ça semblait aussi être le cas du pensionnat puisque c'était Alea et non Alexia qui était gravé sur ma porte de chambres. Peut-être avait-il peur que quelqu'un puisse nous contrôler ou nous faire faire des cauchemars (voir pire) en connaissant nos noms....

D'ailleurs, cette idée me déplut beaucoup. Quoi que...De trouver nos noms ne devaient pas être une tâche difficile puisque manifestement, quelqu'un les connaissait même avant que nous arrivions.

Je remarque le malaise du jeune homme. Comme moi, ça le choquait. Les religieux sont de tels lâches ! Pourquoi s'en prenaient-ils aux sorcières si elles leur faisaient si peur ? Les femmes et les hommes qui avaient brulé étaient souvent des innocents...Et la plupart des sorciers et sorcières à avoir brulé le furent par hasard, sans que personne n'ait vraiment trouvé de preuves de leurs pouvoirs. Et ces derniers avaient rarement fait quoi que se soit de mauvais. Et les religieux avaient si peur d'eux ! Ils brûlaient et tuaient tous ayant rapport avec les supposées sorcières, y compris les bêtes, les champs et les meubles. Sur l'image, nous avions vu que la jeune fille avait les lèvres cousues ...C'était la une vaine tentative de ces barbares de se protéger de maléfices qu'aurais pu lancer les sorcières en furies alors qu'elles commençaient à bruler. Parce que bien sur, même s'il est placé dans un objet, une sorcière doit réciter une incantation prédécédée pour libérer le...

Mais d'où est-ce que je sors ça, moi ? Waah ! Bon, j'ai dû le lire dans un vieu livre...

Enfin, une fois le livre refermé, nos yeux se recroisèrent....vraiment....Ses yeux.....

Oh, tiens, il a une étrange réaction à mes dires sur Cheshire. Parce que comme lui, mon Aea ne parle pas alors qu'il le devrait ? Peut-être...

-Et vous, connaissez-vous votre pouvoir ?

Il hésita avant de me répondre....Allait-il encore me mentir ? Non, il hésitait trop, à vrai dire, ce n'était même plus de l'hésitation, c'était plus qu'il c'était mit à fouiller chaque centimètre de son cerveau pour trouver un indice.

"Je ne sais pas. Je suppose que, moi aussi, je dois avoir une action à faire pour ouvrir la porte de mon don.

-Vous êtes donc arrivé ici récemment, vous aussi ?

« Par contre, j'ai l'intime conviction qu'il a un rapport étroit avec les personnes de même sexe que moi. J'ignore cependant la raison...»

Voilà qui sembles...étrange. Au moins, je sais qu'il ne ment pas ; non seulement il à bien trop pensé, mais en plus il me confit ses impressions. Hum...Qu'il y a un rapport avec des personnes du même sexe que lui...

J'entends résonner dans ma tête LE commentaire que les garçons de mes classes de secondaires auraient dit : « gay ». Enfin bon, surement pas....Peut-être ? Ça m'intrigua soudain, mais je n'oserai jamais poser une question comme ça. Enfin....peut-être que si. Ça dépend évidement d'avec qui et ce garçon était bien la première personne à m'intimider. Enfin, c'est yeux du moins. Quoi que non, en fait je me sentais bien plus à l'aise maintenant que plus tôt.

"J'espère sincèrement ne pas être obligé d'embrasser quelqu'un pour prendre conscience de mon pouvoir. "

Ah...Ma fois, je crois que je le comprends...Surtout s'il faut embrasser quelqu'un chaque fois qu'on doit utiliser le pouvoir !

-Enfin...vous....Surtout si c'est avec des hommes....Enfin....Surtout si vous êtes... Je veux dire...À moins que vous êtes de ce côté là...

Voilà qui était subtilement demandé( je crois...), la question me turlupinait vraiment...enfin bon, je n'en laisse absolument rien paraitre. Enfin, malgré tout, je trouvais la situation soudainement inconfortablement embarrassante (Awkward, en bon québécois (ou en anglais, évidemment.)).

-Enfin...je vous comprends, je n'aimerais pas ça non plus....Même avec un garçon...D'autant plus que vous êtes seulement ma deuxième rencontre masculine... Et que la première était absolument moins....disons.... Enfin...Vous voyez....

Malgré mon léger regain de confiance, la situation me rendait quelque peu mal à l'aise ; après tout, malgré mon âge et le fait que je ne sois absolument pas moche, je n'avais jamais embrassé personne.

-voulez-vous tentez de ...Non....Laissez tomber...

Je voulais dire « tenter de trouver nos pouvoirs ensemble, mais en vue de notre échange précédant, ça aurait paru plutôt...déplacé. Il plongea soudain son regard dans le mien...Ouf, j'eus comme une grande bouffée de chaleur. Vraiment ....Ses yeux ! Je me demande si ce n'étaient pas eux, la source de son pouvoir. En tout cas, sur moi, ils en avaient du pouvoir.

"Alea, je ne sais pas si vous en connaissez la réponse, mais j'aimerais tout de même vous poser la question." Il prit une légère pause, puis reprit. "Savez-vous comment les gens de ce pensionnat font pour savoir lorsque nous arrivons? Je veux dire, il y avait mon nom sur la porte de mon dortoir alors que je n'avais donné aucune information personnelle me concernant."


-Oh...ça. Je me suis aussi penché sur la question il y a un petit moment. Après plusieurs hypothèses, celles qui se sont imposées comme probables sont.... Un, quelqu'un quelque part nous à choisis....Deux, quelqu'un quelque part voit l'avenir et prévient quelqu'un afin que nos chambres soient installées. Trois.....le pensionnat pense de lui-même et connais toutes informations sur quiconque met le pied en son sein...de se fait, prépares nos chambres....Ce que expliquerait d'ailleurs pourquoi nous trouvons à peu près tout ce qu'on veut seulement en le souhaitant.

Moment de pause.

-Je penche pour cette dernière option...Mais me demande désormais pourquoi...Et en fait, peu importe comment nous sommes arrivés ici...Pourquoi quelqu'un,...ou quelque chose se donne la peine de nous enfermer ici et de nous garder vivants et en bonne santé. Probablement parce que quelque part....il y à quelques choses qui nécessites quelques choses de notre pars...peut-être nos Aea...Ou nos pouvoir.

Moment d'hésitation.

-Ou bien quelqu'un se prend pour un dieu et s'amuse à se jouer de nous comme si nous étions ses petites marionnettes..... Mais cette option me semble plutôt ....improbable. conclus-je.

J'étais soudainement beaucoup, beaucoup plus confiante en moi. Surement que les recherches étaient beaucoup plus de mon domaine que les histoires de bisous.

-Je prévoyais me pencher davantage sur le sujet et faire quelques recherches une fois que j'aurai....Appris quelques langues et appris sur le plus de sujets possible... Finis-je. J'inspire un bon coup et le regarda, attendant une réaction de sa part, je me plonge encore une fois dans son regard, étrangement, de le regarder dans les yeux me procurait un certain plaisir que je n'arrivais pas à expliquer... Comme si j'aimais le sentiment d'être intimidée. Mais bon, fidèle à moi-même, je ne laissais absolument rien paraitre....


Dernière édition par Alea Miller le Ven 19 Avr 2013 - 3:06, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeLun 8 Aoû 2011 - 7:46


"Par contre, j'ai l'intime conviction qu'il a un rapport étroit avec les personnes de même sexe que moi. J'ignore cependant la raison…"

Après avoir formulé sa pensée, la jeune fille lui lança un drôle de regard. Qu'avait-elle bien put sous-entendre dans ce qu'il avait écrit? Pour une fois, il ne voyait pas de trace d'impolitesse ou d'insolence dans la phrase sur le papier. Il n'avait pas mentit, il avait été honnête. Bref, il n'avait pas été le démon qu'il est habituellement. Mais alors, pourquoi cette étrange expression gênée? Il n'y avait rien de personnel à l'encontre de la jeune fille sur cette écriture rouge. Rien de personnellement gênant l’un comme l’autre. Non, juste une simple pensée qu’il avait formulé sur papier.

Soudainement, le déclic sembla se faire dans sa tête. Son esprit repassa tour à tour chaque mot, chaque intonation pour s’arrêter que sur deux; « même » et « sexe ». Mis séparé à l’autre bout l’un de l’autre ils ne représentaient pas grand-chose. Enfin, le second peut-être susciterait-il une légère vague de malaise, mais cela ne se verrait habituellement pas, ou du moins très peu. Sauf que ce n’était pas le cas en ce moment. Ces deux termes mit à la suite formait par contre un tout autre sens. Bien plus dérangeant, beaucoup plus abject. Il était fort simple de déduire son cheminement de penser à partir de ses uniques indices. Alea se questionnait sur son orientation sexuelle.

Habituellement, il aurait été offusqué que l’on voie en lui un sodomite. Chez lui, ce genre de chose pouvait mener à la prison, voir même la pendaison. Hors, la jeune fille avait pourtant une raison valable de l’imaginer de ce côté. Son don. Effectivement, son pouvoir amenait plutôt à confusion sur sa sexualité. Enfin, si son pouvoir avait bel et bien un lien avec le sexe fort.

Émile réfléchit de nouveau, puis déballa son impression sur sa situation.

"J'espère sincèrement ne pas être obligé d'embrasser quelqu'un pour prendre conscience de mon pouvoir. "

Une étincelle de prompte compassion passa alors dans ses magnifiques yeux verts. Elle devait comprendre le point qui le travaillait depuis déjà un certain moment; était-il vraiment obligé d’avoir un rapport intime avec une quelconque personne pour activer son pouvoir à chaque fois que l’envie de l’utiliser le prendrait? Ce serait bien embêtant… Quoiqu’il ne faille pas oublier qu’il ne connaissait pas encore la nature de son pouvoir. Hors, peut-être que celui-ci avait un rapport directe avec la personne côtoyée? En effet, s’il devait embrasser une personne pour lui jeter un sortilège ou encore le guérir, cela ne serait pas si pire; il aurait au moins une excuse pour le faire. Bon, il était certain que les premières fois il aurait beaucoup de difficulté, surtout si cela avait un rapport avec un baiser. Émile n’avait jamais embrasser qui que se soit. Il était trop distant et anti-sociable pour de telles « bêtises ». De plus, ses yeux qui semblaient si fasciner les gens d’ici ne faisait que repousser ceux de son époque. Après tout, qui aurait aimé poser ses lèvres sur celles d’un démon?

-Enfin...vous....Surtout si c'est avec des hommes....Enfin....Surtout si vous êtes....Je veux dire...A moins que vous êtes de ce côté là...

Et voila. Il avait raison; la jeune fille la prenait pour un de « ceux-là ». Elle n’était pas très subtile puisqu’il l’avait sentit dès le début. Il s’attendait à cette question. Oh, bien sûr, elle n’avait pas posé directement la question, elle l’avait seulement laissé sous-entendre. Émile n’était pas dupe, il savait qu’elle cherchait à savoir son véritable penchant. Pourtant, il n’avait aucune envie d’y répondre. Par contre, s’il ne répondait pas, elle prendrait cela pour une affirmation. S’il répondait, elle verrait qu’il n’était sûr à cent pour cent de lui. Il ne s’était jamais vu comme un sodomite car il n’avait jamais été attiré par le sexe masculin. Par contre, le contrepoids, c’était qu’il n’était pas non plus attiré par le sexe féminin. Non, il n’était pas zoophile non plus. Il n’était simplement jamais tombé amoureux d’une personne. Tout naturellement.

Il prit son crayon, puis avant qu’il ne puisse répondre à sa question cachée, elle reprit la parole. Enfin, elle bafouilla de nouveau serait le terme le plus exacte.

-Enfin...je vous comprends, je n'aimerais pas ça non plus....Même avec un garçon...D'autant plus que vous êtes seulement ma deuxième rencontre masculine... Et que la première était absolument moins....disons.... Enfin...Vous voyez....

Non, pas vraiment, il ne voyait pas du tout où elle voulait en venir. Bon, ce n’était pas très important non plus puisque le sens restait sensiblement le même dans une situation comme dans l’autre. Il écrivit soigneusement quelques mots, la tête un peu ailleurs.

"Je ne vois pas vraiment, mais passons."

-Voulez-vous tentez de ...Non....Laissez tombé...

Émile fut un peu surpris qu’elle ne termine pas sa phrase, mais ne s’en formalisa pas plus que ça. Si elle s’était arrêtée, c’était probablement parce que ça ne valait pas la peine d’être mentionné. Ou c’était une proposition bien bête. Bref, ce n’était pas utile à leur conversation. Émile encra son regard violet dans celui émeraude de la jeune fille. Il détestait regarder ailleurs lorsqu’une personne lui parlait ou l’observait; c’était comme une position de soumission. C’était se faire inférieur…alors qu’il ne l’était pas. Aussi, peut-être que s’était uniquement comme plaisir d’intimidation? Ce serait son genre. Cependant, il n’avait pas sentie cette douce suprématie qui le prenait lorsqu’il se voyait plus haut que les autres. Étrange.

L’atmosphère semblait s’être légèrement alourdi avec sa question non terminé Comme si ce qui n’avait pas été dit était désormais prononcé et qu’il l’avait mal prit. Enfin, on pourrait même la décrire de tendue. En conséquence, il revenait à lui de ramener un climat « confortable ». Bien que l’inverse ne le dérangeait pas non plus.

"Alea, je ne sais pas si vous en connaissez la réponse, mais j'aimerais tout de même vous demandez la question." Il prit une légère pause, puis reprit son écriture. "Savez-vous comment les gens de ce pensionnat font pour savoir lorsque nous arrivons? Je veux dire, il y avait mon nom sur la porte de mon dortoir alors que je n'avais donné aucune informations personnelles me concernant."

-Oh...ça. Je me suis aussi penché sur la question il y a un petit moment. Après plusieurs hypothèses, celles qui se sont imposées comme probable sont.... Un, quelqu'un quelque part nous a choisis...

Mais choisis en conséquence de quoi? Personne ne se ressemblait ici, autant sur le plan psychologique que sur celui physique. S’il avait été tous choisi, il devait tous avoir une particularité semblable. Pourtant, il ne voyait absolument pas ce qu’il avait de commun avec les autres mis à part son humanité. Quoiqu’il y avait des personnes dans ce pensionnat probablement très loin d’être des humains. Déjà, il en avait eu des soupçons de sorcellerie. Les humains « normaux » n’utilisent pas la magie noir ou blanche.

Il la laissa poursuivre.

-Deux, quelqu'un quelque part vois l'avenir et prévient quelqu'un afin que nos chambres soient installées.

C’était envisageable. Cependant, qu’ils voient l’avenir ne voulait pas dire qu’ils pouvaient connaître leur nom. À moins qu’ils étaient aussi télépathes. Si tel était le cas, il préférait ne pas se frotter à de telles personnes. Si ses adversaires savaient simplement en les observant leurs pensés et leur futur proche, il était déconseillé de tenter un combat. À moins d’être suicidaire. Ou masochiste, c’était sensiblement la même chose.

-Trois.....le pensionnat pense de lui-même et connais toutes informations sur quiconque met le pied en son sein...de se fait, prépares nos chambres....Ce que expliquerait d'ailleurs pourquoi nous trouvons à peu près tous ce qu'on veut seulement en le souhaitant.

C’était l’option la plus facile, mais de loin la plus logique. Bon, depuis qu’il avait mit les pieds ici, il avait vu des trucs vraiment très très loin d’un bon raisonnement digne des plus réputés logiciens. Alors que ce pensionnat réfléchisse tout seul… Finalement, ce n’était pas si extraordinaire.

"La dernière option est la plus simple à envisagé car elle recouvre tout les éléments, cependant elle n’est pas la plus logique si on fait appelle à nos connaissances de l’extérieur. Par contre, maintenant enfermé ici, je vois bien qu’il est inutile de tenter un raisonnement sur cet endroit. Rien n’est vraiment logique, c’est une illusion de ce que l’on connaît…"

Il ramena une nouvelle fois ses mains sous son menton, réfléchissant avec la lucidité partielle qui lui était permise. Même habitué à veiller très tard, il devait avouer que le poids de la fatigue commençait à se faire sentir. Il n’en laissa rien paraître, mais il ressentait bien l’alourdissement de ses muscles si propre au besoin du sommeil. Il ne s’était pas couché du tout et commençait à épuiser ses réserves.

Après un moment de pause, elle reprit.

-Je penche pour cette dernière option...Mais me demande désormais pourquoi...Et en fait, peu importe comment nous sommes arrivés ici...Pourquoi quelqu'un,...ou quelque chose se donne la peine de nous enfermer ici et de nous garder vivant et en bonne santé. Probablement parce que quelque part....il y à quelques choses qui nécessites quelques choses de notre pars...peut-être nos Aea...Ou nos pouvoir.

Il avait aussi réfléchis à l’option d’être de simples outils. Ils leurs avaient donné des pouvoirs, un toit, des provisions, des compagnons, des objets, des vêtements… Bref, ils étaient bien traités. Enfin presque; il n’était pas totalement d’accord avec la notion de « bonne santé ». Il n’avait passé que brièvement devant l’infirmerie et déjà il se tenait à carreau pour ne pas subir de blessures nécessitant les soins du personnels de cette… infirmerie. Quant à la question de leur AEA, il ne croyait pas vraiment qu’il ait un rapport important dans l’histoire. Oh, évidemment, il voyait extrêmement bien son volatile bleu tenter une telle chose contre lui, là n’était pas la question. Seulement, d’après ce qu’il avait vue dans les couloirs et les autres pièces, il avait un gros doute.

Alea sembla hésiter quelques secondes, mais continua.

-Ou bien quelqu'un se prend pour un dieu et s'amuse à se jouer de nous comme si nous étions ses petites marionnettes..... Mais cette option me semble plutôt ....improbable.

"Il est vrai que cette hypothèse est plutôt hâtive sur les conclusions, cependant je ne crois pas que l’on devrait l’exclure de la liste. Il existe des personnes si… étranges et sombres…"

Au contraire d’elle, il voyait très bien un homme capricieux faire d’eux ses jouets exclusifs. Il y avait de ce monde parfois…

-Je prévoyais me pencher d'avantage sur le sujet et faire quelques recherches une fois que j'aurai....Appris quelques langues et appris sur le plus de sujets possibles...

La jeune fille inspira fortement, apparemment fière de toutes ses données. À quelque part, lui aussi était plutôt ravi. Elle lui lançait une nouvelle piste où chercher des informations. De plus, il était rare qu’il trouve quelqu’un d’aussi sérieux sur le sujet. Il était bien tombé…

Étonnamment, la jeune fille plongea de son propre chef dans son regard, comme envoûtée. Il ne comprenait pas cette fascination. Au contraire, elle devrait avoir peur, voir détester ses yeux démoniaques. Il en n’aurait pas été surpris. Non, c’était la situation inverse qui le surprenait.

"Moi aussi je me suis étendue sur le sujet. En fait, je cherche toujours. Je n’apprends pas les autres langues puisque cela me semble bien superficiels pour parler ici. Nous parlons tous le même langage alors que nous sommes pour la plupart de pays différents. Par contre, il est vrai que j’ai tendance à rechercher dans le coin des langues mortes depuis des siècles. Qui sait ce que nous pourrions trouvé…"

Tout à coup, une pensée lui revint en mémoire. Il se précipita pour l’écrire avant de l’oublier dans l’obscurité de son esprit.

"Au fait, serait-ce impoli de vous demander le pourquoi de votre étude sur de tels sujets? "

Lorsqu’il releva ses yeux, il les reporta sur les deux bouquins au coin de la table. La jeune fille suivit son regard sur les livres. Après tout, ils n’étaient pas près l’un comme l’autre de revoir cette horrifiante image.



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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 10:52

Il ne sembla d'abord pas comprendre mon trouble face à ses impressions sur son pouvoir puis après avoir bien réfléchi, il sembla comprendre. C'est pas mal, il ne semble pas trop fâché, certains hommes fiers auraient pu le prendre comme une atteinte à leur virilité ou un truc du genre. Mais bon, s'il me semble être quelqu'un rempli de fierté, ce n'était probablement pas quelques détailles immatures et superficiels comme ceux-ci qui pouvait l'entailler, sa fierté.

"Je ne vois pas vraiment, mais passons."

Bon...Je vois...S'imagine-t-il être l'être le plus antisocial du pensionnat ? Pff, ma foi, même s'il ne parle pas, je suis certaine qu'il y a encore moins bavard que lui.

Puis il sembla surpris de mon début de demande, il devait se demander ce que j'allais proposer. Ce n'est pas gentil de ma part ; laisser quelqu'un en suspens, je souhaite qu'il ne soit pas trop curieux sinon mon début de question pourrait bien vite tourner en tortue.

Enfin, après beaucoup de babillage de ma part et de regard perdu de la sienne, nous arrivions AU sujet. Le sujet qui engendre toutes ces questions que tous les pensionnaires se posent. Pourquoi et comment sommes nous arrivés ici ! Le jeune homme écouta calmement mes théories.

Puis, comme moi, pencha pour la dernière option.

"La dernière option est la plus simple à envisager, car elle recouvre tous les éléments, cependant elle n’est pas la plus logique si on fait appelle à nos connaissances de l’extérieur. Par contre, maintenant enfermé ici, je vois bien qu’il est inutile de tenter un raisonnement sur cet endroit. Rien n’est vraiment logique, c’est une illusion de ce que l’on connaît…"

Je continue

-ou bien quelqu'un se prend pour un dieu et s'amuse à se jouer de nous comme si nous étions ses petites marionnettes..... Mais cette option me semble plutôt ....improbable.

« Il est vrai que cette hypothèse est plutôt hâtive sur les conclusions, cependant je ne crois pas que l'on devrait l'exclure de la liste. Il existe des personnes si... étranges et sombres... »

-On ? De la liste ? Dis-je avec un léger sourire amusé. « Nous avons une liste ? » Continuais-je, toujours bien amusée. Je plonge encore mes yeux dans les siens. Maintenant que nous parlions de choses plus intellectuel, j'avais retrouvé le total contrôle de moi-même. Délaissant mon air jovial et innocent, je repris rapidement un air sérieux. "Je dois avouer quelque chose...Voyez-vous, contrairement à presque tous les autres pensionnats, j'aime bien cet endroit, je le trouve fascinant. Mais en bonne fouine que suis, j'adore tous comprendre."

Moment de silence, je respire un grand coup, lui accorde un léger sourire alors qu'il enchaine:

« [...] Je n'apprends pas les autres langues puisque cela me semble bien superficiel pour parler ici. Nous parlons tous le même langage alors que nous sommes pour la plupart de pays différents.[...] »

-Oui, j'ai remarqué que tout le monde parlait la même langue...mais les livres eux ! Cette bibliothèque regorge d'ouvres provenant de diverses cultures. J'ai même vu quelques livres écrient dans des langes dont je jure qu'elles ne viennent pas de notre univers. Enfin, si nous sommes du même univers, bien entendu....Pas de la même époque, ça c'est évidant. Dis-je en prenant soudain compte que ses vêtements étaient d'une mode que je n'avais jamais même imaginé auparavant.Enfin, passons. Si les pensionnaires parlent tous la même langue, ils n'ont rien à dire de nouveau. Les livres, eux, par contre...

Il devait avoir compris mon idée. Nous nous fixâmes encore un moment dans les yeux (Non mais quels yeux !). Tiens, d' ailleurs je ne sais toujours pas s'il est gay ou hétéro ! Raah ! Bon, je vais surement le découvrir un jour de toute façon. Je prends une grande respiration et pense à une manière quelconque de le découvrir avant qu'il ne vienne gâcher toute ma confiance en moi nouvellement retrouvée.

"Au fait, serait-ce impoli de vous demander le pourquoi de votre étude sur de tels sujets? "

Dit-il en dirigeant son regard vers mes lectures. Un frison désagréable me traversa tout le corps. Je croise nerveusement mes bras sur ma poitrine comme si j'essayais de me protéger d'une vague de froid. Ces livres ...Ils me faisaient une drôle d'impression ; le grimoire me donnait une impression de déjà-vu effrayante alors que les images du livre ne me donnaient pas seulement des cauchemars, il me les faisait revivre.

-Je....je ne sais pas....Je crois que je....

Dis-je. Je délaisse les livres du regard pour me concentrer sur la chandelle qui avait déjà bien raccourci depuis que je l'avais allumée. La flamme vacille légèrement pendant les premières secondes puis chancelle dangereuses avant de devenir normal. De voir, du feu bouger ainsi me rappelle, à quel point j'en ai peur. Je ferme les yeux, dans ma tête il y du feu, beaucoup de feu et du bois...et des gens. Beaucoup de gens, la très grande majorité d' entre eux étant autour du bois et du feu puis une toute petite minorité, dedans. Ceux autour étaient en délire alors que ceux dedans hurlaient la mort.

J'ouvre les yeux puis fixe la flemme qui oscille toujours. Je regarde le jeune homme, décroise mes bras, en amène un à mes genoux. Je passe l'autre main dans mes cheveux, ramenant mon toupet sur le haut de mon crâne....Mouvement bien inutile puisqu'aussi tôt la main enlevée, les quelques mèches de cheveux étaient retombées sur mon front. Je le regarde encore dans les yeux, y trouvant un certain réconfort. Vous aviez que d'un point de vu spirituel, le violet est la couleur de la protection et du confort? (Na : je n'invente rien !)

Je sursaute violemment alors que Cheshire viens se coller sur mon bras, brisant ma contemplation, je le prends de la main et viens le poser sur mon épaule où j'enfouis ma tête contre son ventre et me laisse calmer par son ronronnement puissant. De lui-même si caresse sa petite tête contre mes cheveux. Il a beau être paresseux, Cheshire est quand même un maitre dans l'art de ma calmer. (Nouveau remmène miracle, quant t'as le cafard, caresser un chat est de mise !)

-Je cherche quelques choses sans pourtant savoir ce que c'est...Des choses....Beaucoup de choses, des réponses....

Finis-je. J'ouvre les yeux, un peu moins nerveuse puis replonge dans son regard.

- J'aime vos yeux. Dis-je subitement, juste comme ça, sans raison particulière.

Je continue de le regarder droit dans les yeux bien que d'un air un peu détaché, la tête toujours calée contre mon Aea qui ronronnait toujours comme un bon diable.


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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2011 - 6:47

"Il est vrai que cette hypothèse est plutôt hâtive sur les conclusions, cependant je ne crois pas que l’on devrait l’exclure de la liste. Il existe des personnes si… étranges et sombres…"

Il avait dit ça avec une mine à la fois fermée et profondément partit dans ses pensés. Il aurait pensé que la jeune fille se renfrognerait à ses propos plutôt obscurs, mais au contraire, elle le prit avec enjouement. Il leva un sourcil, étonné par son insouciance.

-On ? De la liste ? Commença-t-elle avec un sourire amusée. Sourire qu'il détestait par-dessus tout, mais qu'il ne réagit pas. Pas tout de suite. Nous avons une liste ? Continua-t-elle malicieusement. Il lui aurait bien fait ravaler son humour s'il n'était pas si épuisé. De plus, il ne voulait pas retrouver la lycéenne trop timide pour rapporter une phrase sans bafouiller. S'il devait supporter l'amusement de son interlocutrice pour avoir une conversation compréhensible, alors il ferait avec. Heureusement, Émile était un homme doté d'une patience exemplaire.

Ils croisèrent leur regard, puis elle reprit rapidement son sérieux en enchaînant.
-Je dois avouez quelque chose...Voyez-vous, contrairement à presque tous les autres pensionnats, j'aime bien cet endroit, je le trouve fascinant. Mais en bonne fouine que suis, j'adore tous comprendre.

Ah, il devait s'en douter. Il était tombé sur la seule fille qui est dingue des prisons. Quand est-ce que la chance lui sourirait donc? Vraiment, apprécier un "pensionnat" comme cela, c'était être masochiste. Oh, il était vrai qu'ils étaient bien choyés ici; ils avaient tout, même le superflu. Pourtant, était-ce vraiment suffisant pour se faire aimer? Cet endroit avait beau lui donner tout ce qu'il désire, répondre à ses besoins, lui donner un pouvoir unique et même un –rusé- compagnon, cela ne faisait pas de lui un paradis, loin de là. Bien sûr, elle n'avait jamais dit que c'était le jardin d'Éden, mais tout de même. Qu'avait cette bâtisse de si passionnant? Elle était étrange, il y avait rien à redire sur ce point, voir sombre et obscure. Cependant, elle était aussi extraordinairement intelligente. Oui, il l'avait vraiment pensé. Ce pensionnat avait une sorte d'intelligence qu'il n'aurait jamais imaginé exister pour un objet. Mais… il se pourrait aussi que cet "conscience" lui vienne d'un vieux mage aux pouvoirs exceptionnellement puissants. Hum. C'était à vérifier.

Un léger silence s'installa entre les deux personnages, seulement coupé par leur respiration régulière. Pendant ce court temps, il leva le regard vers le bureau où son livre devait encore être emprisonné. S'il y pensait, il irait le chercher avant que le jour ne se lève et que la pièce se remplisse de tous êtres vivants. Un discret coup d'œil en direction de la fenêtre lui confirma qu'il ne lui restait que peu de temps. Il devait agir rapidement s'il voulait emprunter subtilement son bouquin.

Émile enchaîna tout de même ses dialogues écrits, répondant par la même occasion au commentaire d'Alea à propos de sa fascination pour les langues.

« [...] Je n'apprends pas les autres langues puisque cela me semble bien superficiel pour parler ici. Nous parlons tous le même langage alors que nous sommes pour la plupart de pays différents.[...] »

La jeune fille ne se fit pas prier pour répondre avec vigueur.
-Oui, j'ai remarqué que tout le monde parlaient la même langue...mais les livres eux ! Cette bibliothèque regorge d'ouvres provenant de diverses cultures. J'ai même vu quelques livres écrient dans des langes dont je jure qu'elles ne viennent pas de notre univers. Enfin, si nous sommes du même univers, bien entendu....Pas de la même époque, ça c'est évidant.

Il était, bien malgré lui, en accord avec elle. Ils n'étaient pas tous de la même époque, c'était une évidence non négligeable. Mais… étaient-ils vraiment tous d'un univers alternatif ? Si oui, ça n'avait aucun sens. Comment le pensionnat pouvait-il se trouver à une place un jour et à une autre le jour suivant ? Comment pouvait-il seulement voyager d'univers en univers ? Illogique. Or, il était certain qu'il y avait des êtres vivants étrangers à sa race, il pouvait l'affirmer car il en avait vu de drôle de phénomène. Des hommes-chats aux vampires assoiffés de sang, il en était progressivement devenu blasé. Oh, il y avait un loup-garou dans le hall entrain de bouffer les réserves de nourriture ? Pas de panique, c'est normal. Ici, il n'y avait presque rien qui aurait pu se traduire d'anormal. En faite, si ; tout ce qui aurait été habituellement logique et banale dans sa réalité était une anormalité dans ce pensionnat. Finalement, l'idée d'un autre monde était une pensée peu étrange. Voir possible.

-Enfin, passons. Si les pensionnaires parlent tous la même langue, ils n'ont rien à dire de nouveau. Les livres, eux, par contre...

Il comprenait son argument. Elle se valait, d'ailleurs. Les livres et les humains avaient une grande différence qu'il estimait très haut dans ses valeurs; les connaissances. Par contre, si les humains pouvaient apprendre plus qu'un langage, les livres, eux, n'avaient que la langue ou les langues que les auteurs leur imposaient. C'était au lecteur d'apprendre à parler comme les bouquins et non l'inverse. Ainsi, il demandait beaucoup plus travail. Ses résultats en valaient le coup, cependant, car ils exprimaient parfois plus qu'un groupe d'être vivant. Parfois, il lui était plus utile de le lire que de l'entendre. Il n'avait pas à porter attention aux propos qui ne l'intéressait que très peu, il les sautait délibérément. Les livres n'étaient jamais vexés par ce geste.

Émile en revint à un sujet qui le torturait depuis déjà un bon moment. Il fixa de ses yeux violets glacés les "grimoires" sur le coin de la table.
"Au fait, serait-ce impoli de vous demander le pourquoi de votre étude sur de tels sujets? "

La jeune fille sembla se refermer sur elle-même lorsqu'il aborda ce sujet sensible. Il soupira intérieurement ; la suite ne serait pas aisée. Encore des bégaiements incompréhensibles en perspective… C'était lassant. Ennuyant. Pourquoi les gens avaient si peur de parler de chose aussi puérile ? Elle pouvait toujours l'envoyer traire si le sujet devenait trop intime. Il ne l'avait jamais obligé à répondre à ses questions. Tout comme le contraire était vrai. Il n'était pas manipulateur à ce point là…Ou presque. Il sourit en son fort intérieur ; il n'était pas manipulateur à se point, il l'était beaucoup plus que ça. Et il l'avouait avec franchise. C'est yeux de démons ne lui avaient pas été donné pour rien. Les yeux d'un être cruel pour un homme sans-cœur. Ça collait bien ensemble.

Alea croisa ses bras sur sa poitrine, troublée. Une auto-défense contre sa question ? Peut-être. Il n'eut pas le temps de se pencher plus attentivement sur la question qu'elle reprit parole. En bredouillant. Évidemment.
-Je...je ne sais pas...Je crois que je...

Il allait aller loin avec ça. Plus précis comme réponse et tu mourais. Ironique, bien entendu. Émile lui lança un regard ennuyé qu'elle ne vit pas, trop concentré dans sa contemplation de la bougie. Devait-il attendre qu'elle se décide à lui répondre ou il devait lui-même quémandé une réponse ? L'idée de cette dernière hypothèse le fit frémir de dégout. Il n'allait pas se baisser à un tel niveau, jamais. Il était plus fort que cela.
Alors… il devait attendre ? Par chance, Émile était un homme très patient…

La jeune fille rouvrit brusquement les yeux après les avoir fermés, perdus dans ses pensés. Elle fixa la flamme vacillant toujours sur son petit bout noir avant de reporter son regard sur Émile tout en décroisant ses bras. Elle en ramena un à ses genoux, l'autre passant des son toupet comme pour le replacé par derrière. Manœuvre ratée puisqu'il reprit sa place originelle dès que le peigne improvisé fut ôté de la chevelure ébène. Puis, soudainement, elle sursauta violement. Émile la questionna du regard, mais en voyant la touffe de poil se coller sur son bras, il comprit de lui-même. Elle enfouie sa tête dans son duveteux pelage, reprenant ainsi un certain calme. Quant au jeune homme à la chevelure platine, il détourna le regard vers les étagères. Il détestait ce genre de scène et il ne se privait pas pour le faire remarquer à sa façon. Ses yeux devenus écarlate par la lumière reprirent leur couleur initiale en l'absence d'éclairage.

-Je cherche quelques choses sans pourtant savoir ce que c'est...Des choses....Beaucoup de choses, des réponses....

Lorsqu'elle reprit la parole, il redirigea son regard vers la jeune fille. Il se retint cependant de le détourner une nouvelle fois. La conversation commençait à sérieusement l'ennuyer. Cependant, plus par flemme que par politesse, il avait gardé son regard redevenu couleur vin dans celui de la jeune fille. Il l'écoutait que d'une oreille, mais elle ne le remarqua pas.

Puis, contre toute attente, elle dit spontanément une remarque qui le fit se raidir instinctivement.
-J'aime vos yeux.

Le pire, c'était qu'elle semblait vraiment sérieuse. Sous l'effet de la surprise, il détourna les yeux vers la fenêtre. Il n'était pas embarrassé, gêné ou encore fière de ce commentaire. Non, contre toute attente, ce ne fut pas ses sentiments qui firent saut dans son esprit. Un certain malaise, oui, mais non le principal, pouvait être compté parmi tant d'autres. Alea ne pouvait voir ses yeux, elle ne pouvait donc deviner sa nostalgie et sa mélancolie dans son regard.

Ce moment ne dura que quelques secondes, mais lui fut suffisant pour se recomposer un visage impassible. Lorsqu'il retourna ses pupilles vers elle, il n'y avait plus rien de ses émotions précédentes. Seulement un grand vide qu'il ne voulait volontairement pas remplir. Il prit son crayon et écrivit sans même jeter une seule fois un regard sur la feuille. L'avantage lorsque l'on était muet, c'était qu'on apprenait à communiquer aussi facilement que cela l'était par la voix. Il pouvait fermer les yeux et son écriture garderait la même cohérence et élégance que s'ils étaient ouverts. C'était une bien maigre compensation contre son silence, mais il n'y pouvait rien.

"Ne mentez donc pas. Regardez plus attentivement, mes yeux que vous aimés tant sont ceux de Satan. Ce sont ceux d'un démon, d'un être impur et impitoyable."

Avant qu'elle ne réponde quoi que ce soit, il s'était le levé. Son geste n'avait pas été brusque il faut croire car le volatile sur son épaule ne bougea pas d'un pouce. Il avait écarquillé ses yeux noirs de surprise, mais n'avait rien répliqué. Il se dirigea presque mécaniquement vers le bureau de la secrétaire fantôme. Il se pencha, puis ouvrit le troisième tiroir. S'il fut surpris par son grand espace de rangement comparé à son apparence restreinte, il n'en montra point. Il prit son livre et referma le tiroir. Il n'avait pas été difficile à repérer avec son épaisse couverture bleu royale et ses lettres dorées. Le titre était le nom de l'auteur "Sir Conrad Henry". Pour connaître quelques œuvres sur cet écrivain, il savait bien que ce qu'il tenait dans ses mains valait sûrement énormément. Il passa ses doigts d'artiste sur les la couverture pensif. Un livre informant sur plusieurs des recherches de Conrad, principalement sur une langue morte, le Cambrien. Une langue celtique s'il se fiait à son livre, qui était parlé dans l'île de Bretagne

Puis, la jeune fille reprit parole. Il se tourna vers elle pour l'écouter, toujours derrière le bureau. Le livre dans sa main droite, caché derrière son dos dans un geste désinvolte.



[Hors-RP: Désoler de poster aussi tard ^^']


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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2011 - 20:16

Bon, visiblement Monsieur commençait à être fatigué de ma présence. Ou plutôt, maintenant qu'il avait eu les réponses aux quelques questions qu'il m'avait posées, je n'avais plus aucun intérêt pour lui. Loin de me vexer, je continue de lui parler, voir même, je le taquine avec le truc de liste. Moi-même, dans mes mauvais jours je me fiche un peu de tout le monde, aussi je comprends son comportement.

Et en fait, il ne semblait pas que fatigué de ma présence, il semblait très fatigué tout court. Oh, le pauvre ! De ne pas dormir l'embête ! Ça me fait presque rire.

-Je dois avouer quelque chose...Voyez-vous, contrairement à presque tous les autres pensionnats, j'aime bien cet endroit, je le trouve fascinant. Mais en bonne fouine que suis, j'adore tout comprendre.

Bon, il n'avait pas aimé se commentaire. Moi, je trouvais les autres étranges de ne pas penser comme moi. C'est une évidence qu'on ne pourra jamais sortir alors pourquoi s'acharner à trouver une porte de sortie cachée, aussi bien se contenter de vivre notre vie et faire des choses qu'on aime, si par la même occasion nous trouvons miraculeusement une dite porte, nous la prenons et c'est fini. Les gens se cassent bien trop la tête !

Je le vois qui tourne la tête vers le bureau éternellement vide...Ah oui, il veut son livre !

Malgré le visible malaise du truc d'aimer être ici, il semble assez d'accords sur mes dires sur les livres et les langues, évidement, il semble être un jeune homme intelligent et comprenait l'importance des livres et de leurs contenus.

Puis le moment moins désirable...la raison de mes recherches et....

-J'aime vos yeux. Autre moment de malaise.... "Ne mentez donc pas. Regardez plus attentivement, mes yeux que vous aimez tant sont ceux de Satan. Ce sont ceux d'un démon, d'un être impur et impitoyable." Puis il se lève calmement et pars. Gentil, il aurait au moins pu finir par un au revoir ! Quand même, se prendre pour un démon soit il a trop confiance en lui, soit pas assez, je le vois qui fouille dans le bureau et en sors un petit livre. Avant qu'il ne sorte, je prends la peine de lui répondre, même si je sais qu'il n'allait probablement pas m'écouter.

-Vos yeux, je les ai bien regardés, figurez-vous, ils sont tristes, mélancoliques et surtout en colère, oh très en colère, mais ils ne sont pas ceux d'un démon, croyez-moi, le démon, je l'ai déjà regardé droit dans les yeux et vous êtes loin d'être lui. Mais qu'est-ce que je recompte moi ? ...Ça me vient comme un flash, les yeux sombres et noirs comme du charbon d'un homme qui me regarde du haut d'un cheval. Qui me regarde encore alors qu'on me coud les lèvres puis encore alors que les flammes commencent à me lécher la peau. Les yeux de l'homme pour lequel je m'empêche de dormir que pour ne pas avoir à le voir me regarder.

-Peut-être si vous arrêtiez de vous acharner sur vous-même, vous prendriez le temps de regardez les autres et vous rendriez compte que beaucoup d'autres ont, bien que de couleurs variées, les mêmes yeux que vous. Les démons prennent plaisir dans le malheur des autres, mais vous, vous êtes bien trop pris dans votre propre malheur et faites fi des autres. Bon, ça va avec ma petite séance de morale de psychologue, bien que j'ai encore beaucoup à dire. Le pauvre manquait cruellement de confiance en lui, peut-être est ce parce que trop de gens on eut peur de lui auparavant...Tssss, il n'y a que dans les livres de Diana W.Jones que les démons ont les yeux violets. Comme il n'y a que dans les têtes catholiques que les sorcières sont des créatures de Santan.

Il y eu un moment de silence, je ne savais pas trop ce à quoi il pensait à ce moment précis. De ce que j'avais capté de sa personnalité il allait certainement m'ignorer et penser que je ne savais pas de quoi je parlais, mais bon.

-Bonne nuit John (prononçant bien le sarcasme sur le John), si l'envie vous prend de venir philosopher à propos de notre passionnante prison commune, sachez que je suis ici, toujours éveillée, de jours comme de nuits. Finis-je en tirant vers moi mes livres et recommençant mon horrible contemplation du livre d'histoire, restant quand même attentive à une possible réaction de sa part. Allait-il sortir sans un mot de plus ou venir me répondre armer de son carnet ? Bon...la fille aux lèvres cousues...Le bucher, des corps calcinés, diverses machines de tortures, quelques photos de divers personnages...Puis...Lui, l'homme, c'était lui ! L'homme du rêve ! Je dus longtemps le contempler avant de vraiment en être certaine, au bas de la photo était écrit ;

1654-1707
James Mason
Nommé chevalier par le Saint-Empire pour avoir grandement aidé à débarrasser le monde de la menace satanique.

De dire que j'avais momentanément oublié le surnommé « John »était peu dire, mon univers se résumait désormais à cette page. J'eus de grandes vagues de colère qui me montait à la tête, des frisons de dégout dans le dos et toute une foule d'émotions (Rage, peur, horreur et autres) dans les yeux. Mes mains se mirent à tremblées, sans faire attention à la présence(ou la non-présence) du jeune homme, j'empoignai le livre et le jeta de toutes mes forces jusqu'à l'autre bout de la pièce en poussant un cri de rage et d'horreur mélangé à un début de sanglot.Je vois toujours le livre rendu au pied du bureau du bibliothécaire fantôme, bien ouvert sur la page de l'horrible personnage qui même par terre et d'aussi loin semble me regarder de ses yeux froids et sombres.

Puis je me rappelle que je ne suis peut-être pas toute seule et lève les yeux pour voir s'il est encore là.


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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeVen 12 Aoû 2011 - 7:23

Toujours derrière le bureau, son livre bleuté dans une main, Émile prit une position blasé, cachant par la même occasion son livre. Il n'avait pas honte de ce qu'il lisait, loin de là, mais il préférait tout de même cacher aux autres qu'il était capable d'apprécier des relations sociaux. C'était une réflexion hautaine, mais cela faisait partit de son tempérament. Il ne voulait pas se montrer faible devant les autres. En tout cas, pas dans ce sens là. Émile ramena le livre devant lui, prodiguant une dernière caresse à la couverture rigide, puis le mit dans une poche de son long veston. Il était peut-être de petit format, il n'en restait pas moins très lourd pour son vêtement.

Il se détourna de la jeune fille puis s'appuya sur le bureau, dos à celui-ci. Ses cheveux blonds suivirent son mouvement lorsqu'il se pencha légèrement vers l'avant, croisant par la même occasion ses bras sur son buste. Il porta son regard sur le sol étrangement resplendissant, réfléchissant à tout et à rien. Il avait complètement fait abstraction de la présence d'Alea. En fait, c'était le lieu tout entier qu'il avait exclu de son esprit. Or, la fillette (Et voilà, il revenait à ses doux noms puériles) ne semblait pas du même avis de silence.

-Vos yeux, je les ai bien regardé, figurez-vous, ils sont tristes, mélancoliques et surtout en colère, oh très en colère mais ils ne sont pas ceux d'un démon, croyez-moi, le démon, je l'ai déjà regardé droit dans les yeux et vous êtes loin d'être lui.

Silence. Émile ne prit même pas la peine de se retourner. Il était peut-être mélancolique, mais triste… Oui, peut-être un peu, l'absence de son frère lui déchirait le cœur, il était vrai. Cependant, elle n'était pas l'émotion dominante. Bien que l'image de celui qu'il considérait comme son âme-sœur fraternel le hantait souvent, il ne lui causait pas un chagrin en permanence. En fait, il était rare que son désarroi soit si flagrant. Si la jeune fille l'avait vue, c'était parce qu'elle avait lancé la pique au hasard. De plus, il ne s'autorisait jamais de tels émotions ou pensés lorsqu'il était en compagnie. Alors que ses yeux reflètent une certaine tristesse… Il doutait fortement de cette hypothèse. Quant à la colère… Non, il n'était pas en colère. Il ne voyait strictement pas où est-ce qu'elle avait pu pêcher une idée pareille. Il ne sentait rien en rapport avec ce sentiment, de loin comme de proche.

Il se retint avec difficulté de lui répliquer quelque chose de très acide, préférant l'ignorer royalement. De toute manière, il n'y avait presque rien à redire sur ce point. Elle était libre de penser ce qu'elle voulait. C'était son droit, il ne s'en souciait que très peu.

-Peut-être si vous arrêtiez de vous acharner sur vous-même, vous prendriez le temps de regardez les autres et vous rendriez compte que beaucoup d'autres ont, bien que de couleurs variées, les mêmes yeux que vous. Les démons prennent plaisir dans le malheur des autres mais vous, vous êtes bien trop pris dans votre propre malheur et faites fi des autres.

Haha. S'acharner sur lui-même…la bonne blague. N'avait-elle pas saisi qu'il parlait au sens figuré? Qu'il ne parlait pas que de cette couleur tant détesté mais aussi de l'éclat haineux qui y brillait? Elle ne comprenait manifestement pas…Lui, il n'avait aucun malheur si ce n'est que d'être enfermé ici. Il ne voyait pas ce qu'elle voulait par son propre malheur; il ne se penchait jamais sur sa propre personne d'une telle manière. Ce n'était pas qu'il ne pensait qu'à lui, c'était simplement qu'il se fichait proprement des autres. Autant de leur bonheur que leur douleur. Ils ont les mêmes yeux, évidemment, mais pas la même couleur de glace, pas la même étincelle démoniaque qui brillait constamment.

Non, les autres n'étaient pas comme lui. Ce n'étaient pas qu'il était un martyr, non, ce n'était pas l'idée. Il était juste… différent. Pas mieux, peut-être pire, mais sans aucun doute différent.

Toujours dos, il entendit la jeune fille reprendre la parole. Il l'écouta attentivement sans pour autant le montrer. Il s'amusait plutôt de son innocence. Naïve était la personne qui le voyait aussi inoffensif qu'un animal blessé.

-Bonne nuit, John (il sentit son ton sarcastique), si l'envie vous prend de venir philosopher à propos de notre passionnante prison commune, sachez que je suis ici, toujours éveillée, de jours comme de nuits.

Le dénommé John sourit. Elle ne la voyait pas, il pouvait donc ce le permettre. Cependant, son sourire n'avait rien de sincère ou de joyeux. Il était arrogant, voir hautain. Tout comme lui. Il laissa un discret rire passé ses lèvres. Cependant, aucun bruit ne sortit de se bouche; la seule preuve de son hilarité était ses épaules tressautant. Elle l'invitait maintenant à la rejoindre? N'avait-elle pas apprit la leçon? On ne l'approchait pas volontairement sans en subir de sérieuses conséquences. Cette-fois, c'était psychologique. Or, pourquoi n'avait-elle pas eut la présence de le repousser dès la première fois? Elle semblait pourtant avoir cerné une partie de sa personnalité… peu commune. Il arrêta tout mouvement, reprenant son visage impassible. Il était temps de mettre quelques points au clair.

Alors qu'il allait se retourner, il entendit un cri mêlant horreur et colère venir de l'autre bout de la pièce. Pas la suite, il entendit le fracas d'un livre s'aplatissant rudement contre le sol. Il lança un regard outré à la jeune fille, puis soupira tout en se penchant sur le livre. Il était ouvert. Émile prit le livre dans ses mains pour mieux inspecter la photo. C'était l'image d'un homme froid et austère aux profonds orbes ébènes. Il se tenait bien droit, comme les nobles de son époque. Il ne souriait pas, d'ailleurs il ne semblait pas avoir été conçu pour permettre à ses lèvres de s'étirer sur un sourire. Il y avait un air sardonique peint dans ses yeux sombres. Quelques choses de malveillants, d'immonde. Pire que ses propres iris.

Il descendit un peu plus bas et vit une écriture simple relatant une courte biographie. Très courte, elle communiquait seulement son nom, sa date de naissance et de décès et une de ses actions.


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Oh. Un chevalier. Chevalier chasseur de sorcellerie, de surcroît. Voila donc la raison pourquoi la jeune fille avait lancé le bouquin, dégoutée. Étant elle-même une sorcière…cela devait la toucher personnellement. Enfin, c'était une hypothèse comme une autre.

Émile croisa son regard en se retournant. Il observa le livre qu'il avait dans les mains, puis la fille. Il soupira une énième fois en refermant le bouquin et le redéposant doucement sur le bureau. La couverture avait été un peu abîmée dans la chute. Il passa son doigt sur la déchirure, pensif. C'était facilement réparable, mais laisserait certainement une cicatrice. Bon, d'un côté, il en n'avait rien à faire, ce n'était pas ses livres. Mais de l'autre, c'était quand même un acte puéril. Très gamin, en fait.

Il se dirigea vers la jeune fille, passant à côté d'elle pour aller s'asseoir à la table qu'il venait de quitter. Par la même occasion, il lui fourra dans les mains son petit carnet où il y avait préalablement inscrit à son adresse.

"Votre raisonnement est presque vrai. Cependant, il y a une grande marge d'erreurs. Premièrement, je ne suis pas en colère. Bien évidemment, le fait d'être ici ne m'enchante guère. Or, je n'en suis pas frustré pour autant. Deuxièmement, je ne suis pas triste. Bien sûr, je n'aime pas du tout l'idée d'être séparé de mon frère de la sorte, mais je n'ai pas le choix. Troisièmement, je ne peux être concentré sur ma "douleur" puisque j'en n'ai pas. Ou du moins, je ne l'a perçoit pas. Si je ne socialise pas avec les autres, c'est purement volontaire. Puis, pour ce qui est de mes yeux… Certains verront l'étincelle haineuse qu'il y habite, d'autres non. Cependant, vous devez savoir qu'à mon époque, une telle couleur d'iris apportait la catastrophe, les gens de cette époque était très croyant sur le satanisme. Cette couleur étant inhabituelle chez un humain, on la qualifiait aux démons. "

Plongé dans son livre, il ne le délaissa seulement lorsqu'il entendit la jeune fille reposer son cahier sur la table. Il s'en empara, le ramenant à ses côtés. C'était plus un réflexe que par réel mouvement. Il l'observa un instant dans ses yeux verts mousses. Il savait l'effet que cela lui apportait, il en profitait exagérément. Comme un vil gamin.

Puis, Phelim, son AEA, sauta sur le coin de la table, le dévisageant étrangement. Ses sombres pupilles glissèrent sur son menton jusqu'à ses yeux. Pendant un bref instant, il crut apercevoir une lueur d'inquiétude passer dans ses yeux noirs. Cependant, elle disparut si vite qu'il pensa l'avoir imaginé. Il le questionna tout de même du regard.

- Depuis que tu es arrivé dans ce pensionnat, tu ne t'es jamais endormi. Moi aussi, par la même occasion. Je vais donc aller regagner quelques heures de…

Il ne finit pas sa phrase, mais ce fut bien inutile. D'un hochement de tête, il le congédia. Le volatile ne se fit pas prier pour prendre son envol et sortir de la pièce. Il était vrai qu'il n'avait pas dormi depuis un sacré bout de temps, ce soir –ou ce matin- était sa première nuit officiel dans son dortoir. Il n'avait pas encore fermé l'œil, il était épuisé. Autant physiquement que psychologiquement. Par contre, il n'en laissa rien paraître.

Il reprit son calepin, puis écrivit de but en blanc :

"Avez-vous du sang de sorcière ?"


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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 8:46

Après que j'ai lancé le livre, j'avais éprouvé un peu de satisfaction, mais savais que cela n'allait pas durer. Oups là ! J'ai certainement du faire une vrai folle de moi d'autant plus que « john » était encore bel et bien dans la pièce et me regardais avec un air offusqué. Oui ça va ! Je sais bien que ce n'est pas le livre en lui-même qui m'a fait du mal, mais...ça m'a quand même fait un bien fou !! Et j'aurais pu faire pire, j'aurais pu déchirer la page et priver d'autre lecture de....de quoi au juste ? D'un horrible tissu de mensonges ? Non, il n'y avait pas de mensonges, que des faits. Enfin.... « De la menace satanique »....Dison de la menace satanique perçu par les catholiques. À vrai dire, il y avait très peu d'informations sur lui et je doute que quelqu'un d'autre ne lui porte un jour attention.

Le jeune homme revient s'asseoir près de moi, déposa le livre que j'avais malheureusement légèrement abimé puis me tendis son calepin rempli de nouvelles lignes que je lu calmement et avec un certain amusement.Puis je lui rendis son livre de notes.

Avant que je ne dise quoi que se soit, il plongea son regard violet dans le mien, tenterait-il de m'intimider ? J'eus quelques frissons qui me parcoururent le dos et quelques bouffées de chaleurs...néanmoins, plus fascinée qu'intimidée, je répondis aux lignes suivantes : « Votre raisonnement est presque vrai. Cependant, il y a une grande marge d'erreurs. Premièrement, je ne suis pas en colère. Bien évidemment, le fait d'être ici ne m'enchante guère. Or, je n'en suis pas frustré pour autant. Deuxièmement, je ne suis pas triste. Bien sûr, je n'aime pas du tout l'idée d'être séparé de mon frère de la sorte, mais je n'ai pas le choix. Troisièmement, je ne peux être concentré sur ma "douleur" puisque j'en n'ai pas. Ou du moins, je ne l'a perçoit pas. Si je ne socialise pas avec les autres, c'est purement volontaire. »

Avec assurance, et ce sans briser notre contacte visuel:

-Oh, vous avez surement raison. ! Comme je suis sotte (ton de voix faussement naïf)! Pour défendre votre point avec tend d'ardeur alors que les opinons des autres vous sont égales, vos dires ne peuvent qu'être irréfutable ! Traduction : Si tu te fous autant des autres et ne veux guère socialiser, pourquoi te sens tu obligé de me prouver que mon opinons sur toi est fausse ?

(Ne reste que le : « Puis, pour ce qui est de mes yeux... Certains verront l'étincelle haineuse qu'il y habite, d'autres non. Cependant, vous devez savoir qu'à mon époque, une telle couleur d'iris apportait la catastrophe, les gens de cette époque était très croyant sur le satanisme. Cette couleur étant inhabituelle chez un humain, on la qualifiait aux démons. »)

Puff....Parlez-m’en donc ! Parlez-moi des gens qui croient et juge sans savoir ni connaitre !

- Depuis que tu es arrivé dans ce pensionnat, tu ne t'es jamais endormi. Moi aussi, par la même occasion. Je vais donc aller regagner quelques heures de...

Oh ? Ah ! C'était son oiseau qui lui parlait, le volatile semblait quand même s'inquiéter pour son maitre, mais... le jeune homme le congédia rapidement. Ces deux la ne semblent pas très bien s'entendre...Surtout comparé à moi et Cheshire. Mais j'imagine que c'est normal et que tous les pensionnaires agissent différemment avec leurs compagnons. Pralant de Cheshire, il se mis sur ces quartes pattes et s'étira avant de venir frotter sa joue contre mon bras. Je le questionne du regard. Il tourna la tête vers la sortie.

-Tu veux y allez, toi aussi ? Dis-je doucement en me penchant un peu vers lui. Il vint coller son nez contre le mien, se retourna puis parti de sa démarche gracieuse et snob propres aux félins. Je m'apprêtais à lancer un commentaire par apport aux dernières phrases de son calepin, mais il m'avait déjà présenté une nouvelle question :

"Avez-vous du sang de sorcière ?" Je pris un moment de réflexion, pas parce que j'étais intimidée comme lors des précédentes questions sur sorcellerie, mais simplement pacque je n'étais pas certaine de la réponse. Devrais-je dire oui ? Devrais-je dire non ? J'opte pour dire la vérité.

-Oh ça, J'aimerais bien le savoir ! Mon seul indice est une insomnie causée par la peur d'un homme (J'empoigne le livre et l'ouvre à la page de la photo de l'horrible personnage.) qui me cout les lèvres (je retourne sur la photo de la femme aux lèvres cousus) me fait patienter pendant de longues heures sur un buché (photo suivante) pour ensuite l'allumer (je finis avec la photo des corps calcinés puis referme le livre).

-Vous croyez que je suis une sorcière, vous ? Le demandais-je en lui faisant mon plus beau faux sourire, puis je me rappelle des dernières lignes écrites sur son carnet. Moment de pause.

-Voyez-vous, nous avons certaines choses en commun, on nous a jadis pris pour des créatures du malin, vous par contre n'avez pas passé vos dernières heures embrassé par les flammes, maintenant, croyez-vous que je sois, parce que des idiots ignorants l'ont décidé, satanique ? Franchement ! Si vous me retourniez la question, mais à votre égard je vous répondrais que vous êtes seulement malchanceux d'être né avec de si beaux yeux, beaux yeux inhabituels qui ont amené la peur chez des imbéciles et la convoitise du pouvoir chez ceux qui voyant les choses inhabituelles comme un moyen de contrôler les mentalités des ci-haut cités idiots-ignorant et leur emplir la tête d'encore plus de bêtises afin qu'ils les hissent à un statut supérieur aux leurs. Moment de silence.

-La haine que vous dites avoir dans les yeux est la colère que je dis voir, une colère envers l'imbécilité d'autrui quant aux différences. Vous n'êtes pas un démon, vous êtes un homme en colère et vous avez tous les droits de l'être. (Petit moment de pause) Et vous avez des yeux magnifiques, ne laissez jamais personne vous redire le contraire... Finis-je sur une pointe de douceur.


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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 3:51

Après avoir déposé le livre légèrement déchiré sur la table, Émile s'assit aux côtés de la jeune fille sans demander son reste. C'était plus un réflexe qu'autre chose ; il n'allait pas s'enfuir pitoyablement devant une personne, c'était plutôt la dite personne qui prendrait ses jambes à son coup. Il n'avait que très peu de tact, ou du moins il en n'utilisait que très rarement. Après tout, voir le visage de son interlocuteur se décomposer grâce à l'une de ses répliques acides à souhait était tellement jouissant. Or, ce qu'il y avait d'écris sur le calepin n'était aucunement insolent, simplement d'un professionnel digne d'un des plus grands observateurs. La jeune fille lit les quelques lignes, légèrement amuser s'il se fiait aux courbes de ses lèvres, puis lui rendit son bien.

Il plongea volontairement son regard "ensorcelant" dans celui vert mousse de la jeune fille, appréciant le petit effet que cela occasionnait chez l'autre personne. S'en était presque amusant. Presque. Il aurait bien voulu l'intimider, l'effrayer dans le meilleur des cas, cependant ce ne fut pas sa réaction ; elle sembla beaucoup plus fascinée qu'apeurer. Par contre, il vit bien malgré la faible lueur de la bougie les quelques rougeurs de la jeune fille. Elle répondit avec assurance à son commentaire.

-Oh, vous avez surement raison. ! Comme je suis sotte (Il sentit le sarcasme dès les premiers mots) Pour défendre votre point avec tend d'ardeur alors que les opinons des autres vous sont égales, vos dires ne peuvent qu'être irréfutable !

Étrangement, alors qu'elle affirmait cela, il entendit les même paroles mais en négatif. Il lui lança un regard à la fois moqueur et amusé. Que pensait-il? Qu'elle l'intéressait? Pauvre fille! Si loin du but… Pourtant, elle n'avait pas tord; pourquoi défendait-il sa position si ce que disait les autres lui passait quatre pieds au-dessus de la tête? Il ne voyait qu'une réponse possible; son égo avait sentit le besoin de lever les boucliers…

Avant même qu'il ne rajoute quoi que ce soit, son Alter Ego Astral prit la parole, le pétrifiant sur place de ses orbes onyx.

-Depuis que tu es arrivé dans ce pensionnat, tu ne t'es jamais endormi. Moi aussi, par la même occasion. Je vais donc aller regagner quelques heures de...

D'un mouvement sec de la tête, il le congédia. L'oiseau ne se fit pas prier pour prendre son envol, passant par la porte entrouverte. Il ne fut pas surpris de le voir bifurquer dans la direction opposé de son dortoir. Où il allait? Il en n'avait aucune idée et s'en fichait royalement. Son idiot de volatile savait pertinemment bien se qu'il faisait, il n'avait aucune crainte là-dessus. Ils se détestaient, ou plutôt lui le détestait, mais il avait confiance en lui. Il n'avait pas peur de se perdre à ses côtés, il pouvait lui faire confiance… en priori. S'il le savait capable de le ramener en sécurité, il avait aussi conscience qu'à la première occasion Phelim ne se retiendrais pas de lui faire regretter son entré ici. Il devait donc se tenir à carreau avec cet animal bleuté. Ce qu'il faisait ostensiblement.

Le minet sembla lui aussi épuisé –ou ennuyé?- et quémanda grâce à une caresse la permission de prendre la sortie, lui aussi. Au moins il savait désormais un point; les AEA tenaient moins bien la fatigue que les pensionnaires. La jeune fille lui demanda si lui aussi voulait sortir – ce qu'il trouvait stupide comme question puisqu'il l'avait comprit bien avant elle alors que ce n'était point son compagnon- et la seule réponse fut sa démarche féline vers la sortie. La jeune fille allait lui lancer autre chose mais il la devança rapidement, lui posant une question en toute innocence.

"Avez-vous du sang de sorcière ?"

Elle prit un moment pour réfléchir, le laissant dans un silence plus ou moins normal. Se sentait-elle intimidée par la question? Il en doutait un peu, avec la force qu'elle l'avait rembarré, se sentir menacée par une simple question lui semblait alors peu probable. Pendant son temps de réflexion, il s'était replongé dans sa passionnante lecture. Il laissa mécaniquement ses doigts glisser le long des pages, l'auteur savait brillamment capter l'attention du lecteur. Dans les verres de ses lunettes, les mots traduits dans sa langue et dans l'autre s'y reflétaient. Il allait tourner la page quand il vit un mouvement passer devant lui. Elle avait reprit le livre abîmé. La page qu'il tenait entre ses doigts toujours en suspension, il l'entendit reprendre parole.

-Oh ça, J'aimerais bien le savoir ! Mon seul indice est une insomnie causée par la peur d'un homme (Elle ouvrit le livre sur le sombre chevalier) qui me cout les lèvres (Cette fois, il tourna sur la photo de la femme aux lèvres cousues)me fait patienter pendant de longues heures sur un buché (La photo d'un bûcher suivit sur la page suivante) pour ensuite l'allumer (Elle finit son discours avec la page démontrant des corps brûlés, calcinés et torturés. Elle refermât ensuite le livre d'un mouvement sec).

Alors, se dit-il, c'était comme une visualisation de sa vraie nature intérieur…? Impressionnant comment les rêves pouvaient s'encrer dans la réalité. Il ne put cependant étirer ses réflexions car la jeune fille reprit la parole, ne lui laissant pas le temps de réplique. Cela ne l'attrista cependant aucunement.

-Vous croyez que je suis une sorcière, vous ?

Encore ce faux sourire, cet air qu'il détestait sur le visage. Il se retint de lui lancer quelque chose d'acide à souhait seulement pour lui ôter cette expression hypocrite. Il préférait la voir en colère, là au moins ses émotions étaient fondées et vraies. Il leva un sourcil, puis lui réécrit un seul et unique mot à son adresse, sans la lâcher du regard.

"Oui. Enfin, vous en avez manifestement le pouvoir."

Elle enchaîna sans se préoccuper de son commentaire.

-Voyez-vous, nous avons certaines choses en commun, on nous a jadis pris pour des créatures du malin, vous par contre n'avez pas passé vos dernières heures embrassé par les flammes, maintenant, croyez-vous que je sois, parce que des idiots ignorants l'ont décidé, satanique ? Franchement ! Si vous me retourniez la question mais à votre égard je vous répondrais que vous êtes seulement malchanceux d'être né avec de si beaux yeux, beaux yeux inhabituels qui ont amenés la peur chez des imbéciles et la convoitise du pouvoir chez ceux qui voyant les choses inhabituel comme un moyen de contrôler les mentalités des ci-haut cités idiots-ignorant et leur emplir la tête d'encore plus de bêtises afin qu'ils les hissent à un statut supérieur aux leurs.

Un silence régna après ses paroles. Il ne se contenta que de quelques mots dérisoires en réponse.

" Créatures du démon ou non, les autres profitent et profiteront toujours de l'anormal pour s'élever politiquement et physiquement au-dessus du peuple. Après tout, même fausse, s'ils peuvent fournir une explication moyennement vraisemblable aux trucs surnaturels et potentiellement dangereux les gens se jetteront automatiquement à leurs pieds comme un village acclamant un héro. "

Bon, d'accord, peut-être pas aussi dérisoire qu'il l'aurait crut. M'enfin, ce n'était pas grand-chose, simplement un raisonnement plausible d'une pensée. Il préférait par contre ne pas s'éterniser sur le sujet, bien qu'il savait pertinemment bien qu'il y avait beaucoup à dire. Or, s'il y avait beaucoup à dire, c'était tout de même futile d'aborder la conversation. Cette conversation-là, dans tout les cas. Il relâcha la page qu'il tenait toujours puis referma le livre. Il ne se formalisa pas sur le fait qu'il n'y avait mit aucun marque-page. Il connaissait le numéro de sa page, c'était suffisant.

-La haine que vous dites avoir dans les yeux est la colère que je dis voir, une colère envers l'imbécilité d'autrui quant aux différances. Vous n'êtes pas un démon, vous êtes un homme en colère et vous avez tous les droits de l'être.

Il n'avait pas vue les choses sous cet angle, mais il doutait toujours de ce raisonnement. Était-il vraiment haineux à l'égard des autres parce qu'ils le voyaient comme un démon? Ses yeux, bien qu'ils ne lui aient jamais rapportés de bons contacts avec les autres, étaient-ils vraiment l'élément principal? Il avait quelques soupçons quant à ses yeux violets, cependant il préféra se taire. Revenir sur le sujet et en débattre pendant une heure… Ce n'était pas dans ses plans. Il préférait détourner le sujet de lui.

-Et vous avez des yeux magnifiques, ne laissez jamais personne vous redire le contraire...

Il avait sentit la douceur dans cette phrase et il n'avait pas aimé, vraiment pas du tout. Il se garda tout de même de le démontrer. S'il n'avait pas aimé, c'était seulement parce qu'elle l'avait mit dans une position qu'il préférait ne jamais être. Il avait sentit un drôle de malaise face à ce compliment non-voilé. C'était la première fois qu'on lui faisait cette réflexion, homme comme femme. Il lui réécrit quelques choses sur le papier, puis détourna le regard vers la fenêtre, observant la lente progression de la nuit. Il pensait qu'il ferait jour, ou du moins quelques rayons auraient apparues, mais non. Toujours et encore l'obscurité.

"Les vôtres aussi, ils me rappellent l'émeraude."

Sa contemplation finit, il regarda la jeune fille, lui témoignant par la même occasion de sa sincérité. Il était rare qu'il complimente de la sorte, extrêmement rare. Cependant… il n'avait pas réfléchis, il avait naturellement dit ce qu'il lui avait passé par la tête. Pour une fois, se dit-il ironiquement.

Par la suite, une pensée surgit dans son esprit. Le chat d'Alea, Cheshire s'il se souvenait bien, lui rappelait énormément celui d'un autre livre qu'il avait lit quand il n'était qu'un gosse. Un très vieux livre, par contre. Son frère lui en avait fait la lecture un nombre incalculable de fois. Il datait des années… Hum… Entre 1600 et 1700 ou quelque chose dans le genre.

"Est-ce que vous avez vraiment imaginé votre AEA? Il me rappelle énormément celui d'un livre…"


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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeMar 16 Aoû 2011 - 5:45

Tiens, pour la première fois depuis notre rencontre, il semblait amusé. Tsss, il devait encore se dire que j'avais tort, pourtant, malgré son air hautin, il écoutait mes propos avec une attention évidente.

Mon Aea parti à la suite du siens. Tiens...je me demande bien s'ils ne sont pas simplement allés comploter dans leur coin...Cheshire est adorable mais je ne sais toujours pas si d'accorder une confiance aveugle en lui était la meilleur des idées, surtout que dans mon cas, Cheshire était un parfait inconnu.

Encore songeuse, je plonge mon regard dans le siens.

-Vous croyez qu'ils s'en vont vraiment dormir ? Demandais-je avec un brin d'amusement. Je vois bien le Aea du jeune homme commencer à se plaindre du détachement de son maitre et Cheshire...je ne sais pas, parler ? Je commence à connaitre mon Cheshire et je me demande si sa seule raison de ne pas parler serait parce que ça l'ennui. Bien sur, les muets existent, mon interlocuteur en est la preuve vivante, mais lui, au moins, fait un effort pour communiquer, pas Cheshire. Enfin, j'imagine qu'un jour je saurai !

Puis mon discourt imagé sur mon répétitif cauchemar. Puis celui sur ce que je pense de ceux qui nous ont fait souffrir et de leurs raisons et enfin celui où je lui explique mon opinion sur son sort et mon opinion sur sa colère. Et il semble mieux comprendre ce que je voulais dire, du moins, il ne se mit pas immédiatement à m'écrire une remarque. Ou était-ce parce que je lui avais fais remarquer qu'il se defendait drôlement pour quelqu'un d'indifférant ?

-Vous croyez que je suis une sorcière, vous ?

Demandais-je.

« Oui [...]»

Ma fois, son opinion me ravie ! Etre une sorcière serait tellement... !! Quoi que, si c'est le cas, j'espère bien ne pas tomber sur un malade religieux qui se mettrait dans l'idée de me bruler vive, encore. Mais bon, ce n'étais certainement pas son cas puisqu'il savait bien de toutes ces histoires de Satan et de buchés étaient simplement des moyens pour devenir plus fort.

« [...] Enfin, vous en avez manifestement le pouvoir. »

Hein ? Que veut-il dire par « j'en aie le pouvoir », que j'aie le pouvoir d'une sorcière sans nécessairement en avoir le sang ? Peut-être... Mais alors pourquoi m'attribuer ce pouvoir ? C'est un pouvoir puissant et difficile à manier...C'est manifestement un pouvoir qui nécessite beaucoup d'études...C'est vrai que je suis une bête de travaille mais...

Ou bien peut-être ais-je du sang de sorcière, seulement n'ayant jamais eu personne pour me l'apprendre...La seule raison pour laquelle que je suis sur cette piste est que je sais posséder un pouvoir et le cherche désespérément. Ça serait tellement plus simple si nous savions la nature de nos pouvoirs des nos arrivées...Quoi que ça nous donnerait bien moins de choses à faire et dieu sait que nous manquons cruellement d'activité.

-Treve de bavardage sur mon pouvoir, voulez-vous, penchons nous sur le votre. J'ai la vague impression que nos pouvoirs ont quelques similarités avec nos personnalités et nos expériences de vie...Moi je rêve d'être brulée au buché et je suis vraisemblablement une sorcière...donc vous... Aviez-vous des cauchemars qui revenaient, des manies ou des pensés fréquentes...Peut-être un talent ?

Demandais-je, autant prompte à l'aider à découvrir son pouvoir qu'à en connaitre un peu plus sur lui.

-Enfin, si vous ne trouvez pas cela indiscret. Sinon pensez à ces points plus tard...Qui sait, ça vous donnerait peut-être un indice...( moment d'hésitation) Sinon vous pouvez toujours tenter d'embrasser quelqu'un ! Dis-je, légèrement amusé.

Enfin, passons.

-Et vous avez des yeux magnifiques, ne laissez jamais personne vous redire le contraire...

Il avait eu un léger malaise après ça, je le gène ou quoi ? Je m'attendais à ce qu'il me répète encore une fois qu'il avait les yeux du malin et qu'ils étaient vils et démoniaques. Mais la réponse fut toute autre et j'en fus franchement surprise.


"Les vôtres aussi, ils me rappellent l'émeraude."

Ma fois, serait-ce là un compliment ? (bien que moi j'aurais plutôt dis le Jade...) Je ne pu m'empêcher de sourire timidement après que mon cerveau ai analysé le fait que le jeune homme puisse faire des compliments. Le sourire s'efface rapidement, si rapidement que l'homme qui s'était mis à contempler la fenêtre n'avais certainement pas eu le temps de le voir. N'est ce pas mignon...Il ne me lâche presque pas du regard de toute notre longue et sérieuse conversation et au moment ou il m'accorde un compliment, il détourne le regard. Etait-ce le départ de son Aea qu'il le rendait plus doux ? Ou bien mon discourt qui lui avait plus ? Peut-être commençait-il à comprendre que j'étais sincère quand je disais lui trouver les plus beaux yeux du monde ou peut-être aussi, aimait-il simplement mes yeux et n'étais guère du genre à mentir.

Lorsqu'il remmène enfin son regard vers moi, je lui accorde un petit « merci » tout gentil.

"Est-ce que vous avez vraiment imaginé votre AEA? Il me rappelle énormément celui d'un livre..."

Oh ? Un livre dit-il ? Cheshire pourrait venir d'une histoire ? Possible, peut-être un compte que ma mère m'aurait compté alors que j'étais encore un bébé et que j'aurais oublié. J'espère juste qu'il ne parle pas d'Alice au pays des merveilles, Cheshire à été baptisé ainsi car lors de mon premier jour, j'ai fait un rapprochement entre le pays des merveilles et le pensionnat, largement inspiré de ma lecture d'Aliss, la version adulte des aventures de la Alice de Lewis Carroll. Ainsi, si j'étais tombée "au pays des merveilles " mon compagnon chat ne pouvait être autre qu'un chat de Cheshire.

-Ah vrai dire, je n'avais jamais vu Cheshire avant d'arriver ici. Avouais-je. Il est mon plus grand mystère.

Moment de pause.

-De quel livre parlez-vous ?


Demandais-je, intriguée.
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 4:31

Après avoir suivit du regard son Aea, il remarqua rapidement que le chat de la jeune fille avait suivie son volatile. Ils avaient tout les deux prit le chemin de gauche, celui ne menant pas au dortoir s'il se souvenait bien. C'était le contraire. Mais alors… où allaient-ils, tout les deux? Surtout, que faisaient-ils ensemble? Qu'est-ce qu'une réunion comme la leur pouvait bien engendrer…? Un complot contre eux? Possible. Très possible puisqu'Émile et Alea ne les connaissaient pas depuis assez longtemps pour les caser dans la catégorie "confiance". Enfin, Émile, il était certain, mais Alea… Elle semblait bien apprécier son Aea contrairement à lui. Un point qu'il n'avait et n'aurait jamais en commun. Lui et Phelim… C'était perdu d'avance.

-Vous croyez qu'ils s'en vont vraiment dormir ? Demanda-t-elle amusée.

Émile ne doutait pas de la réponse, c'était tellement évident. Pourtant, il hésita à répondre. Elle, elle croyait en son ami poilu. Pas lui. Or, la réponse différait donc par ce léger point. Il croyait capable se ami imaginaire de parler dans son dos, voir même fonder un plan contre lui. Mais celui de la jeune fille… Si elle le connaissait aussi bien qu'elle le croyait, il n'irait pas conspirer contre elle. Quoiqu'il pouvait être très surpris. Il ne doutait aucunement du talent inné des Aea pour la comédie. S'il jouait une double-jeu, ce qui était possible, alors…

"Ils n'ont pas prit le chemin vers les dortoirs alors je doute qu'ils vont vraiment dormir. Peut-être ont-ils un endroit spécialement pour les Alter Ego Astral?"

Par la suite, elle aborda ses cauchemars récurrents sur l'homme-chevalier, les lèvres cousues, le bûcher et l'incinération vivante. L'idée même qu'elle puisse une sorcière aurait traversé n'importe le quel des esprits. Elle aborde ensuite les raisons qui semble les mettre tout les deux sur la ligne de "souffrance" par la stupidité des autres, son opinion sur lui-même et quelques autres choses dont il n'a pas fait véritablement attention. Oui, il l'avait écouté attentivement, mais ce n'était pas une raison pour retenir tout le discours qu'elle lui avait préparé. Puis, elle lui demanda avec ce faux sourire:

-Vous croyez que je suis une sorcière, vous ?

La réponse fusa presqu'automatiquement sur le papier:

"Oui. Enfin, vous en avez manifestement le pouvoir. "

Puis, contre toute attente, elle sembla ravie de sa réponse. Il dû se battre avec lui-même pour ne pas laisser son étonnement imprégner ses traits. À son époque, chez lui, s'il avait dit d'une fille qu'elle était une sorcière, même sur papier, il aurait eu droit à une gifle magistral suivit de quelques injures. Bref, ça ne se faisait manifestement pas. Pourtant, Alea sembla ravie qu'il le pense. Ravie qu'il pense qu'elle ait du sang de sorcière. Hum, vraiment étrange. Soudainement, contre toute attente, ses traits se crispèrent légèrement, presqu'imperceptiblement. Son raisonnement avait dû la mener quelque part entre une bande de religieux trop croyant sur le sataniste et d'avides personnages près à tout pour se hisser haut dans la monarchie. Oui, ce point n'était pas à exclure.

Lorsque ses yeux arrivèrent la fin du message, il la vit prendre un air étonné et abasourdi. Elle ne devait pas comprendre le sens qu'il entendait par "le pouvoir d'une sorcière". Le sens qu'il lui donnait… il ne le savait pas lui-même. Enfin, le sens que cela engendrait précisément. Globalement… Peut-être un rapport avec les visions de ses semblables? Ou des malédictions, des sorts? Elle semblait bien callé dans se sujet, songea-t-il en louchant sur l'espèce de grimoire. Alea sembla enfin comprendre sont point de vue, bien qu'elle semblait approfondir elle-même le sujet qu'Émile avait abordé.

-Trêve de bavardage sur mon pouvoir, voulez-vous, penchons nous sur le votre.

Il grimaça à l'entente du sujet qu'ils allaient aborder. Ce qui dit, lui-même. Plus précisément son pouvoir encore inexistant. Il n'était pas très heureux de cette hypothèse, mais se garda de le démontrer avec acidité. D'une manière ou d'une autre, il avait à faire face à se qui allait suivre et quelque chose lui disait qu'il aurait avantage à regrouper toutes les forces possibles. En l'occurrence, son pouvoir. La première étape était de connaître sa nature, ensuite son utilisation.

-J'ai la vague impression que nos pouvoirs ont quelques similarités avec nos personnalités et nos expériences de vie…

"Vague" était le cas de le dire. Il ne voyait vraisemblablement pas se que son passé avait en commun avec son pouvoir. Si il avait un rapport avec le sexe masculin, se qu'il présumait fortement, alors quels indices devait-il chercher pour connaître la nature de ce don? Dans son passé… Il n'avait jamais été attiré par les hommes. Il n'avait jamais été attiré par une personne tout court. Oh, bien sûr, il aimait son père, sa mère, son frère… Son frère. Oui, il avait aimé son frère, mais de façon fraternelle, ni plus ni moins. Il n'avait jamais eu d'attirance physique ou psychologique envers l'être qu'il le chérissait. Enfin… C'était cela l'affection entre frère, non? Il n'avait jamais été amoureux de son grand-frère, n'est-ce pas? Non. C'était impossible, chimérique… Improbable.

-Moi je rêve d'être brulée au buché et je suis vraisemblablement une sorcière...donc vous... Aviez-vous des cauchemars qui revenaient, des manies ou des pensés fréquentes...Peut-être un talent ?

Oui, il avait un talent : la peinture. Il n'avait pas à se montrer modeste sur ce sujet; tout le monde le savait, tout le monde connaissait son don artistique. Il était vrai qu'il adorait étendre la peinture et voir apparaître des visages ou des paysages, c'était gratifiant et apaisant. Cependant, il n'y avait aucune magie dans cet art. C'était juste… un passe-temps. Bien évidemment, en dehors du pensionnat, c'était son métier, mais maintenant… Il était certain que cela ne lui serait pas aussi utile qu'auparavant. À part peut-être pour calmer son esprit et rentabiliser ses songes. En réfléchissant bien, il était impossible qu'il y est un rapport entre le penchant homme et la peinture.

Pour les rêves et les cauchemars, comme il n'avait pas fermé l'œil depuis… depuis un certain temps, il était impossible qu'il est rêvé. Ou cauchemarder. De plus, dans son passé, il n'avait jamais vraiment eu de songe éloquent ; quelques rêves ici et là sans véritables attachements. Sinon, le vide.

Dans les manies ou les pensés… Il y avait cette pression dans son esprit lui stipulant un lien avec les hommes. Peut-être une télépathie fonctionnant seulement sur le cerveau d'un garçon? Non, mais c'était proche. Il se souvenait avoir passé près d'un homme dans le hall. Ils ne s'étaient pas adressé la parole, aucun regard. Cependant, lorsque leur bras s'était accidentellement frôlés, il avait ressentit une certaine douleur au niveau du cœur. Le personnage avait tressaillit à son contact et ses traits s'étaient étirés dans une expression d'intense douleur psychologique. Comme une rupture amoureuse. Lorsque que le jeune pensionnaire se fut enfui, il s'était effondré sur le sol. La souffrance qu'il avait sentit au contact avait été monumentale. Par contre, ça ne semblait être rien comparé à ce qu'il avait fait subir à l'autre… Il avait mit ça sur le compte d'une simple "coïncidence". Maintenant, avec le recule, peut-être étais-ce là une manifestation…

-Enfin, si vous ne trouvez pas cela indiscret. Sinon pensez à ces points plus tard...Qui sait, ça vous donnerait peut-être un indice... (Elle hésita à continuer) Sinon vous pouvez toujours tenter d'embrasser quelqu'un !

Le tout dit avec un ton amusé. Sur le moment, il afficha son air le plus choqué qu'il soit. Limite outré. Embrasser quelqu'un? Un homme en plus? S'il avait été une femme, d'accord, c'était déjà plus faisable, mais il était lui aussi un homme… Habituellement il se fichait bien de ce que pensait les autres, mais… l'homosexualité… Même si ce n'était que pour activer son pouvoir… Il ne voulait tout de même pas finir en prison pour sodomite! Peut-être que la jeune fille pourrait l'aider à identifier son pouvoir? Elle lui avait semblé plutôt intelligente, un peu intello sur les bords, mais intéressante. De plus, un autre point de vue sur une situation aidait naturellement à clarifier le problème.

Bloc-notes en main, il écrivit:

" Je me rappelle bien une situation que j'ai vécue qui pourrait bien aider à identifier mon pouvoir. Bien entendu accidentellement, j'ai frôlé le membre d'un homme en passant par le couloir. Sur le coup, j'ai senti une grande douleur psychologique. Cependant, ce n'était rien comparé à ce que l'autre personnage a ressentit si je me fiais à ses traits… crispés. Les larmes perlaient aux coins de ses paupières. Je n'ai pas eu le temps d'esquisser un seul geste qu'il s'était enfui. Sur le coup, j'ai pensé à une coïncidence. Mais…"

Moment de réflexion. Ils échangèrent encore quelques paroles, puis…

-Et vous avez des yeux magnifiques, ne laissez jamais personne vous redire le contraire...

Par la suite, un certain malaise régna. Par contre il fut rapidement percé par son écriture.

"Les vôtres aussi, ils me rappellent l'émeraude."

Émile se tourna vers la fenêtre, observant la noirceur pénétrante de la nuit. Il n'avait pas vraiment saisie le malaise qui avait suivit; il n'avait que dit la vérité… Il ne se doutait pas une seule seconde que sa pensée s'était révélé comme un compliment. Il avait seulement révélé ce qui lui avait passé par l'esprit, ni plus ni moins. Il n'était pas du genre à mentir et affirmer que les yeux de la jeune fille étaient ternes aurait été un affreux mensonge. Il replongea son regard dans celui de la jeune fille. Elle lui répondit un timide "Merci". Il hocha la tête, symbolisant un "bienvenue" courtois.

Puis, la pensée sur son félin. Le livre. Cheshire.

"Est-ce que vous avez vraiment imaginé votre AEA? Il me rappelle énormément celui d'un livre..."

-Ah vrai dire, je n'avais jamais vu Cheshire avant d'arriver ici. Il est mon plus grand mystère.

Oh, il avait donc raison. Il n'était pas un animal imaginaire comme Phelim. Par contre, elle, elle s'entendait beaucoup mieux avec son Aea que lui-même avec son volatile. Et pourtant, il avait inventé de toute pièce son majestueux volatile. Il l'avait fait aussi déstabilisant, aussi moqueur, aussi… aussi…Phelim. Peut-être avait-il été trop dur avec lui… Mais il l'avait sans cesse harcelé, toujours à se moquer de lui. Et il répondait à ses provocations. Finalement, peut-être était-ce de sa faute s'ils ne s'entendaient que si peu.

"Vous ne l'avez pas créé comme vous aimeriez le voir et pourtant vous semblez vous entendre si bien… C'est remarquable."

Il n'y avait aucune pointe d'ironie dans son écriture. Puis, contre toute attente:

-De quel livre parlez-vous ?

La jeune fille semblait intriguée par le dit livre. Il tenta de se souvenir du titre, mais ne réussi qu'à se souvenir de trois mots qui ne l'avançait guère; […] et le chat[…]. Il n'était même pas sûr de la bonne position des mots dans le titre. Il se souvenait d'un grand livre écarlate. Il était très vieux; les pages avaient même jaunis. Son frère lui avait si souvent fait la lecture, pas seulement lorsqu'il n'était qu'un gamin. Parfois lorsqu'il était malade, même à l'âge adulte, aussi lorsqu'il avait de la difficulté à dormir lors d'une de ses rares visites… Malgré ses beaux moments, il ne se souvenait toujours pas du titre. Comment diable avait-il pu oublier un détailler aussi capital?!

"Je ne me souvient guère du titre. Cela avait un rapport avec un chat aussi paresseux que le vôtre. C'était un livre pour enfant, ou du moins l'histoire était assez simple pour un môme. Le bouquin était de couleur rouge violacé, je ne crois pas que vous connaissez. Il datait entre les années 1600 et 1700. Un très vieux livre."

Son regard se voila quelques secondes de nostalgie, puis devint plus… doux.

"Mon grand-frère me faisait régulièrement la lecture de se livre. C'était… spécial avec lui. Il a toujours su rendre la fiction plus intéressante, plus réel. Il réussissait à garder le sourire lors des plus horribles situations. Aussi… Il dissipait les noirs nuages. Mon grand-frère était le meilleur."

Soudainement, il se rendit compte de ce qu'il avait écrit. Il reprit rapidement le contrôle de ses émotions, un masque impassible sur le visage.

"Pardon, je me suis laissé emporter."

Un moment de silence, puis…

"Avez-vous des connaissances, ici? Je veux dire, des ami(e)s que vous auriez rencontré dans ce pensionnat…?"


Dernière édition par Émile Watson le Dim 28 Aoû 2011 - 6:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeLun 22 Aoû 2011 - 5:31

-Vous croyez qu'ils s'en vont vraiment dormir ?

"Ils n'ont pas prit le chemin vers les dortoirs alors je doute qu'ils vont vraiment dormir. Peut-être ont-ils un endroit spécialement pour les Alter Ego Astral?"

-Peut-être. Dis-je tout bas, pensive. Pour Cheshire, soit il était avec moi, soit il reste endormi dans ma chambre...A moins d'aller voir d'autres Aeas lors de mes balades, il ne devait pas avoir la plus grande vie sociable qui soit. Enfin bon, les Aeas sont des mystères.

Ensuite tout le blabla sur la sorcellerie. Il me contemple longuement après ma joyeuse réaction, enfin, son vissage, bien que se fut bref, se crispe légèrement. Je le questionne du regard, qu'avait-il ? il ne semblait pas frustré, peut-être légèrement surpris ? Nah, plutôt comme si quelques pensées venaient de lui passer par la tête.

Il semblait songeur...Et je le sentais qui m'observait alors que je finissais de lire le message. Oui, c'est flou comme message, je l'observe à mon tour, bien plongé dans mes pensées, lui de même. Pendant quelques secondes, son regard se tourne vers les livres. Bon, il devait se dire qu'en tous les cas, j'étudiais les bons livres si j'étais bien sorcière. Bon...

-Trêve de bavardage sur mon pouvoir, voulez-vous, penchons nous sur le votre. J'ai la vague impression que nos pouvoirs ont quelques similarités avec nos personnalités et nos expériences de vie... Moi je rêve d'être brulée au buché et je suis vraisemblablement une sorcière...donc vous... Aviez-vous des cauchemars qui revenaient, des manies ou des pensées fréquentes...Peut-être un talent ?

Ca avait semblé le rendre inconfortable. C'est sur que pour quelqu'un qui se refuse même à me donner son nom...

Puis il sembla pensif, puis...fier ? Comme s'il venait de se rappeler de quelques choses ?

-Enfin, si vous ne trouvez pas cela indiscret. Sinon pensez à ces points plus tard...Qui sait, ça vous donnerait peut-être un indice... Sinon vous pouvez toujours tenter d'embrasser quelqu'un !

Et ça, ça avait semblé le choquer ! Voir insulté et dégouté. Serait-il homophobe ? Enfin, il me contempla un moment, l'air de réfléchir. Je le délaisse un moment pour fixer la chandelle qui avait encore perdu quelques centimètres, elle allait bientôt être trop petite pour rester allumé.

"Je me rappelle bien une situation que j'ai vécue qui pourrait bien aider à identifier mon pouvoir. Bien entendu accidentellement, j'ai frôlé le membre d'un homme en passant par le couloir. Sur le coup, j'ai senti une grande douleur psychologique. Cependant, ce n'était rien comparé à ce que l'autre personnage a ressentit si je me fiais à ses traits... crispés. Les larmes perlaient aux coins de ses paupières. Je n'ai pas eu le temps d'esquisser un seul geste qu'il s'était enfui. Sur le coup, j'ai pensé à une coïncidence. Mais..."

Hum...Voilà qui mène à plusieurs pistes ! Alors hum...

-Peut-être...alors...Genre faire revivre des moments douloureux ou juste faire vivre des choses très négatives aux hommes...Enfin....( j'avance une main vers lui, lentement afin qu'il comprenne mon intention, puis effleurer doucement l'une de ces mains.) Oui, que les hommes, sinon il manque un élément....La prochaine fois que vous croisez un garçon dans les couloirs, essayez de le frôler pour voir ce que ça donne....

Puis il y a le truc des yeux....

"Est-ce que vous avez vraiment imaginé votre AEA? Il me rappelle énormément celui d'un livre..."

-Ah vrai dire, je n'avais jamais vu Cheshire avant d'arriver ici. Il est mon plus grand mystère.

"Vous ne l'avez pas créé comme vous aimeriez le voir et pourtant vous semblez vous entendre si bien... C'est remarquable."

-Pourtant vous qui avez, si je ne me trompe, crée votre Aea, ne l'aimer pas beaucoup. Cheshire m'énerve sur plusieurs points mais comme nous allons passer de longues années ensemble, j'ai préféré le prendre comme un ami...Il est impossible de parfaitement s'entendre avec quelqu'un mais c'est bon de pouvoir profiter des bons points, vous ne croyez pas ?

Dis-je gentiment. Bon, cette historie de livre ! Peut-être si j'avais lu le livre, cela m'expliquerait d'où venait Cheshire. C'était peut-être aussi une simple coïncidence, auquel cas, ça pourrait peut-être être un livre intéressant à lire...

"Je ne me souvient guère du titre. Cela avait un rapport avec un chat aussi paresseux que le vôtre. C'était un livre pour enfants,. Le bouquin était de couleur rouge violacé, je ne crois pas que vous connaissez. Il datait entre les années 1600 et 1700. Un très vieux livre."

En finissant ces phrases, il semblait soudain rêveur, presque tendre, ça le rendait presque adorable.

En 1600 ? Mais alors ce n'était pas Alice au pays des merveilles puisqu'il n'était sorti qu'en 1865...Pourquoi je connais la date ? Parce que j'avais eu des cours sur l'histoire de la littérature. A l'époque, il était considéré comme un livre pour adulte, le tout premier livre classé jeunesse étant sorti en 1949.Lui et moi ne devions vraiment pas venir du même coin d'univers ! Quoi que dans les années 1600-1700 il y avait bien des histoires de Charles Perrault...Mais celles-ci était davantage des historie pour adultes déguisé en compte qu'autre chose...Je ne me rappelle pas l'une de ses histoires parler d'un chat paresseux et doute fort qu'il me parlait du chat botté.

"Mon grand-frère me faisait régulièrement la lecture de se livre. C'était... spécial avec lui. Il a toujours su rendre la fiction plus intéressante, plus réel. Il réussissait à garder le sourire lors des plus horribles situations. Aussi... Il dissipait les noirs nuages. Mon grand-frère était le meilleur."

Je me mis à sourire tendrement alors que je lisais les quelques lignes, pour quelqu'un se prenant pour un démon, il était soudainement devenu très émotif. Il avait du beaucoup aimer son frère.

"Pardon, je me suis laissé emporter."

-Oh, ça va, vous étiez donc très proches, vous et votre frère ? Je parle au passé par ce qu'ici, évidement, il n'était pas près de le revoir.

"Avez-vous des connaissances, ici? Je veux dire, des ami(e)s que vous auriez rencontré dans ce pensionnat...?"

-Oh..Hum, Je m'entends plutôt bien avec ma colocataire... Sinon j'ai conversé avec quelques personnes mais n'ai pas d'ami vraiment proche, je ne suis pas ici depuis très longtemps...Je crois avoir compris que vous êtes arrivé très récemment aussi, avez-vous fait quelques rencontres intéressantes ?

Quoi que vu la manière dont il semblait peu apprécier les gens, il devait ne pas s'être fait beaucoup d'amis...Bien que depuis quelques minutes, nos échanges étaient presque devenu amicaux...

-Cette histoire de chat, si vous ne vous souvenez pas du titre, peut-être pourriez vous me la recompter...

Proposais-je en me plongeant dans ses yeux.

-Peut-être, lors de mon enfance, aurais-je pu entendre une version dérivée de celle dont vous parlez…

Finis-je

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Désolé pour le retard, j'ai eu une semaine assez chargée ^^'
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 5:55

Après avoir fait référence à son pouvoir pouvant avoir un lien avec un talent, la jeune fille rajouta moqueusement:

-Enfin, si vous ne trouvez pas cela indiscret. Sinon pensez à ces points plus tard...Qui sait, ça vous donnerait peut-être un indice... Sinon vous pouvez toujours tenter d'embrasser quelqu'un !

Il avait affiché un air choqué, presque outré. Embrasser quelqu'un? Puis quoi encore?! Lui qui détestait les rapports avec les autres êtres vivants, embrasser quelqu'un relevait de ses forces. Non, jamais il ne ferait ça. Surtout pas avec un homme! Qu'elle mentionne une femme, d'accord, sa passe, c'est faisable. Mais un homme…! Non, il n'était pas homophobe. Simplement, il ne voulait pas faire partie de… cette catégorie là. Il n'était pas un sodomite. Non, loin de là. Il n'avait jamais aimé les hommes, il ne commencerait sûrement pas aujourd'hui. Quoi qu'il n'avait jamais aimé personne, ni homme ni femme. Ceci dit, il y avait tout de même des infimes chances qu'il soit… de ce côté. Statistiquement parlant.

" Je me rappelle bien une situation que j'ai vécue qui pourrait bien aider à identifier mon pouvoir. Bien entendu accidentellement, j'ai frôlé le membre d'un homme en passant par le couloir. Sur le coup, j'ai senti une grande douleur psychologique. Cependant, ce n'était rien comparé à ce que l'autre personnage a ressentit si je me fiais à ses traits… crispés. Les larmes perlaient aux coins de ses paupières. Je n'ai pas eu le temps d'esquisser un seul geste qu'il s'était enfui. Sur le coup, j'ai pensé à une coïncidence. Mais…"

Il n'avait pas voulue lui faire du mal à ce jeune homme, c'était accidentel. Sur le coup, il avait même ressenti de la pitié pour l'humain. Il n'y avait pas été de main morte à ses traits tendus. Mais il n'avait pas voulue ça. Émile était peut-être quelqu'un d'haïssable, désagréable, hautain, arrogant et la liste était encore longue, mais jamais il n'aurait voulu blesser volontairement un innocent. Il avait quand même des principes, des valeurs. Finalement, cette petite expérience n'était peut-être pas anodine. Elle pouvait même révéler beaucoup.

-Peut-être...alors...Genre faire revivre des moments douloureux ou juste faire vivre des choses très négatives aux hommes...Enfin....

La jeune fille avança lentement la main vers lui, comme l'aurait fait un dresseur ne voulant pas effrayer son bétail. Il ne bougea pas sa main, trop curieux pour réagir. Peut-être tentait-elle d'activer son pouvoir? Fort probable. Émile ne déplaça pas sa main lorsqu'il sentit Alea effleurer doucement la sienne. Il ne ressentit rien à ce contact, tout comme elle s'il se fiait à son impassibilité. Alors son pouvoir n'avait d'effet que sur les garçons. Enfin, si c'était vraiment son pouvoir.

-Oui, que les hommes, sinon il manque un élément....La prochaine fois que vous croisez un garçon dans les couloirs, essayez de le frôler pour voir ce que ça donne....

Le frôler… Le frôler… C'était presque amusant la manière dont cette idée se présentait dans son esprit. Presque. Mais, la question, c'était comment faire cela sans attirer l'attention de ce dernier? Il ne pouvait décidément pas l'enlacer en lui écrivant que ce n'était qu'une expérience. Cela serait mal vu. Très mal vu. Bon, il était vrai qu'il se fichait de leur point de vue, mais tout de même. Aller jusqu'à embrasser un homme pour utilisé son pouvoir, très peu pour lui. Il n'était pas gay.

"Je peux toujours tenter une approche subtile. Simuler un accident, même. Par contre, hors de question que je me jette dans leur bras seulement pour connaître mon pouvoir. "

Leurs commentaires sur leurs yeux, puis son chat paresseux.

"Est-ce que vous avez vraiment imaginé votre AEA? Il me rappelle énormément celui d'un livre..."

-Ah vrai dire, je n'avais jamais vu Cheshire avant d'arriver ici. Il est mon plus grand mystère.

"Vous ne l'avez pas créé comme vous aimeriez le voir et pourtant vous semblez vous entendre si bien... C'est remarquable."

-Pourtant vous qui avez, si je ne me trompe, crée votre Aea, ne l'aimer pas beaucoup. Cheshire m'énerve sur plusieurs points mais comme nous allons passer de longues années ensemble, j'ai préféré le prendre comme un ami...Il est impossible de parfaitement s'entendre avec quelqu'un mais c'est bon de pouvoir profiter des bons points, vous ne croyez pas ?

Il réfléchit quelques secondes sur ses paroles. C'est vrai qu'il l'avait créé, cet Aea. Par contre, dans ses souvenirs, il n'était pas si… arrogant. Bon, lorsqu'il était jeune, il n'était pas aussi hautain que maintenant, il était même quelqu'un de très sympathique. Son Aea avait donc été à cette image. Bien sûr, ils se chamaillaient souvent lors de l'heure du coucher, lorsque ses parents ne pouvaient l'entendre. Cet ami avait nombre de fois intrigué son entourage, allant même jusqu'à effrayer quelque uns. Il l'avait donc renié très jeune pour cette raison. Il ne l'avait jamais détesté avant. Mais aujourd'hui, c'était une autre paire de manche. Il ne savait pas vraiment ces véritables sentiments à son égard, mais il était certain d'une chose; il ne pouvait lui faire confiance. Pas maintenant.

Pour ce qui est des bons points… Il fallait déjà en trouver. Quels bons points avait cet oiseau moqueur? Mise à part son excellent sens de l'orientation, il ne voyait pas d'autre chose. Oh, il faisait aussi un compagnon de route. Un compagnon exécrable et énervant, certes, mais un compagnon tout de même. Malgré leurs –fréquentes- disputes, ils n'étaient sûrement pas les plus désunis des couples Aea-Pensionnaire.

Il grimaça en écrivant: "Probablement. Seulement, Phelim et moi, c'est… impossible. C'est plus fort que nous, on est toujours à se disputer. "

Lui et son Alter Ego Astral, ce n'était vraisemblablement pas une histoire d'amour. Loin s'en faut.

"Je ne me souvient guère du titre. Cela avait un rapport avec un chat aussi paresseux que le vôtre. C'était un livre pour enfants,. Le bouquin était de couleur rouge violacé, je ne crois pas que vous connaissez. Il datait entre les années 1600 et 1700. Un très vieux livre."

Au souvenir de ce livre, la vision de son frère s'imposa alors dans son esprit. Il lui avait fait un nombre incalculable de fois la lecture de ce bouquin. Il n'y avait pas à dire, son frérot adoré était vraiment une mère-poule. Il le surprotégeait peut-être, finalement. Pourtant, il en n'avait jamais été vexé de cette protection. Il pouvait même avouer qu'il avait aimé cette affection à son égard. C'était un agréable moment que ces périodes de lecture. Ensemble, comme seul au monde. Souvent, il attendait impatiemment ce moment de la soirée où il entendrait les premières lignes de ses romans préférés se déverser dans son esprit. Coucher sous les couvertures, son frère au-dessus de celles-ci, reposant confortablement dans les bras de son aîné pour regarder les images. Il avait adoré son grand-frère.

"Mon grand-frère me faisait régulièrement la lecture de se livre. C'était... spécial avec lui. Il a toujours su rendre la fiction plus intéressante, plus réel. Il réussissait à garder le sourire lors des plus horribles situations. Aussi... Il dissipait les noirs nuages. Mon grand-frère était le meilleur."

Puis, se reprenant rapidement, il écrivit; "Pardon, je me suis laissé emporter."

-Oh, ça va, vous étiez donc très proches, vous et votre frère ?

L'emploi du passé lui fit le même effet qu'un coup de poignard en plein cœur. Il ne le reverrait pas de sitôt. Qui sait si seulement il le reverrait. S'il retrouverait cette douce quiétude et sécurité qu'il vivait à chaque fois que sa tête se posait sur l'épaule du plus vieux. Cela lui fit mal, très mal. Oui, ils avaient étés proches. Très proches. Il préféra cependant esquiver ce terrain glissant.

"On peut dire cela comme ça."

Il enchaîna rapidement, ne voulant pas continuer cette discussion douloureuse.

"Avez-vous des connaissances, ici? Je veux dire, des ami(e)s que vous auriez rencontré dans ce pensionnat...?"

Sa question était simplement là pour changer de sujet, elle n'était pas vraiment un sujet qu'il voulait impérativement aborder.

-Oh..Hum, Je m'entends plutôt bien avec ma colocataire... Sinon j'ai conversé avec quelques personnes mais n'ai pas d'ami vraiment proche, je ne suis pas ici depuis très longtemps...Je crois avoir compris que vous êtes arrivé très récemment aussi, avez-vous fait quelques rencontres intéressantes ?

Il sourit ironiquement dans son fort intérieur. La seule rencontre qu'il avait fait c'était finit… Dans un désastre. Bon, ce n'était tout de même pas sa faute s'il s'était fait transformé en souris jaune. En tout, il n'avait que deux rencontres. Alea et l'autre fille là. C'était quoi son nom déjà? Mandy? Mimi? Non… Holly. Oui, Holly. Sinon, il n'avait pas fait de bonnes rencontres.

"Pas du tout."

Il avait presqu'écrit ça avec une mine boudeuse. Comme contrarié par sa première rencontre. Ce qu'il avait écrit reflétait avec simplicité sa pensé. Aucune rencontre ayant bien changé sa vie. Rien d'extraordinaire. Ennuyant.

-Cette histoire de chat, si vous ne vous souvenez pas du titre, peut-être pourriez vous me la recompter...

Elle plongea son regard vert dans le sien, puis continua.

-Peut-être, lors de mon enfance, aurais-je pu entendre une version dérivée de celle dont vous parlez…

Il ne savait pas trop quoi écrire. Il se souvenait bien de l'histoire, mais au complet… Sa mémoire lui jouerait des tours. Il décida tout de même lui faire un petit résumé.

" Cela raconte l'histoire d'un jeune chaton qui, trop paresseux pour entraider sa famille, s'endormit alors que le travail se présentait à chaque coin. Sa mère et ses petits frères et sœurs lui reprochèrent sa lâcheté lorsqu'il revint à la maison, frais et dispo alors que sa famille était exténuée. Le soir, lorsqu'il s'endormit, il rêva à une autre réalité lui démontrant sa paresse excessive. Le tout tourne autours de cette morale. C'est une histoire plutôt philosophique. "

En voyant le visage égarée de la jeune fille, il ajouta:

"Nous ne venons pas de la même époque. Il est fort probable qu'il n'est jamais existé dans la vôtre."

Il jeta un regard à ses livres, puis observa la jeune fille.

"Sinon, que lisez-vous comme bouquin mise à part les sortilèges macabres et l'histoire noire de la magie?"



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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeLun 29 Aoû 2011 - 4:10

"Je peux toujours tenter une approche subtile. Simuler un accident, même. Par contre, hors de question que je me jette dans leur bras seulement pour connaître mon pouvoir. "

-Je ne vous ai jamais proposé une telle action ! Dis-je amusée en imaginant le jeune homme essayer d'enlacer un nouvel arrivant. Enfin...Je lui avais bien dit en plaisantant qu'il pourrait embrasser quelqu'un mais...Ce n'était pas sérieux, justement. Mais de voir la chose se produire en resterait quand même amusante.

Notre échange se porta sur nos yeux puis, sur Cheshire et sur nos Aea en général ; le jeune homme médita un moment sur mes paroles, semblait songer au passé et au possible futur.

"Probablement. Seulement, Phelim et moi, c'est... impossible. C'est plus fort que nous, on est toujours à se disputer. "

Finit-il par écrire. Je suis pensive à mon tour.

-Ah bon ! Mais pourquoi vous disputez donc ? Il doit bien y avoir un motif derrière vos disputes...

Lui répondis-je espièglement. Traduction : Ouais, bha, de ce que j'ai vu, votre relation manque cruellement d'efforts et ce n'est pas lui qui en fait le moins. Mais enfin, la relation entre lui et son Aea n'était pas de mes affaires. Ni rien d'autre mais disons que le reste m'intéressait plus que son oiseau ; encore plus qu'à son histoire en général, je m'intéressais en mon propre Aea. Il parla, il parla de cette histoire dont il se rappelait, celle que son frère lui recomptait jadis. Il parlait de se dernier avec émotion...Comment pouvait-il seulement se prendre pour un monstre puis montrer de tels émotions.

-[...] vous étiez donc très proches, vous et votre frère ?

"On peut dire cela comme ça."

-Vous en avez de la chance, si vous arriveriez à sortir, vous auriez quelqu'un à retrouver.


Oui, comme ça. Ils avaient été très porches et c'était probablement pour lui qu'il voulait sortir d'ici. Lui qui se prenait pour un démon était encore plus émotif que moi ! Moi je n'avais pas envie de sortir car il n'y avait personne que j'aimerais particulièrement retrouver, je ne dis pas ne pas aimer mes parents mais d'être loin d'eux ne me dérangeaient pas particulièrement car si nous avions une relation cordiale, nous n'étions pas particulièrement proches, plutôt, je n'étais pas particulièrement proche d'eux, eux devaient être au bord du gouffre en se moment, avec moi disparue. Cela me faisait-il de la peine ? Un peu, je ne veux pas qu'ils souffrent mais... Oulla, comme c'est complexe ! Que ressens-je pour mes parents ? De l'affection, ça va de soit...Hum, je me pencherai sur le sujet un jour où je serai prise seule et sans rien à faire, ou peut-être pas, peut-être que ça va me sortir de la tête et que je n'y repenserai que d'ici quelques années si je ressens enfin le sentiment d'emprisonnent que tous semble ressentir sauf moi ; pour une obscure raison, je me sens beaucoup plus libre ici qu'alors où j'étais à l'extérieur, peut-être parce qu'ici je fais ce que bon me semble et que les limites ne me dérangent pas, que j'ai un pouvoir( bien que je ne le connaisse pas tout à fait encore.). Ici je suis Alea, la sorcière. Là-bas j'étais Alexia, la fille toute seule dans son coin très désillusionnée et qui n'avait pas d'amis car elle trouvait tout le monde trop insignifiant. Ici je trouve les gens bien plus intéressant, ici, je ne m'ennuyais pas. Là-bas je n'avais pas d'amis...Ici...Pas vraiment non plus mais je faisais un effort, d'autant plus qu'ici, les gens sont bien plus intéressant que là-bas.

"Avez-vous des connaissances, ici? Je veux dire, des ami(e)s que vous auriez rencontré dans ce pensionnat...?"

Je lui réponds et lui relance la question.

"Pas du tout."

Oui bien, il était nouveau alors évidement. Je lui accorde l'un de mes sourires moqueur :

-Pas même moi ? Lui demandais-je de ma voix la plus exagérément innocente. Passons... Dis-je quelques secondes plus tard, d'un ton redevenu bien plus sérieux.

Nous voilà de retour sur Cheshire...

" Cela raconte l'histoire d'un jeune chaton qui, trop paresseux pour entraider sa famille, s'endormit alors que le travail se présentait à chaque coin. Sa mère et ses petits frères et soeurs lui reprochèrent sa lâcheté lorsqu'il revint à la maison, fraîs et dispo alors que sa famille était exténuée. Le soir, lorsqu'il s'endormit, il rêva à une autre réalité lui démontrant sa paresse excessive. Le tout tourne autour de cette morale. C'est une histoire plutôt philosophique. "

Bon, évidement, ça ne me disait rien.

"Nous ne venons pas de la même époque. Il est fort probable qu'il n'est jamais existé dans la vôtre."

Il lit mes pensées, ma parole !

-En effet, cette histoire m'est bel et bien inconnue...Avouais-je. C'est vrai que Cheshire est bien paresseux mais je doute qu'il sorte de cette histoire... Surtout que je ne l'ai jamais entendu auparavant, les Aea sont quand même supposé être d'anciens amis imaginaires....

Dis-je, pensive. Je n'avais jamais vu Cheshire mais...Si mon rêve relève vraiment d'un souvenir, que j'avais été sorcière, peut-être alors avais-je un chat à cette époque ? Si seulement je pouvais directement poser la question à Cheshire ! Rahhh ! Enfin, j'allais surement le savoir un jour.

"Sinon, que lisez-vous comme bouquin mise à part les sortilèges macabres et l'histoire noire de la magie?"

-Oh, plus tôt j'ai terminé une saga d'aventure, j'aime bien les romans, et j'ai un peu farfouillé les recueilles d'art, j'en ai un très complet dans ma chambre, qui me viens d'alors où j'étais à l'extérieur, il était dans mon sac quand je suis arrivée...( moment de pause) mais comme vous vous en doutez, il y a dans cette bibliothèque des recueilles venant de plein de réalités et donc beaucoup d'oeuvres que je n'avais jamais vu auparavant...Car...bien, elles n'existaient pas dans ma réalité.

J'étudiais l'histoire de l'art avant d'arriver ici, c'est d'ailleurs en allant à mon cours que j'étais entrée dans le manoir(*)

Je m'apprêtais à ajouter que justement j'étudiais en art quand un bruit surgit du fond de la bibliothèque, un espèce de grognent rauque et pas des plus sympathiques. Je me tendis un peu, restant à l'affûts d'un deuxième son mais rien...

-Vous avez entendu ? Demandais-je en le regardant, incertaine. Je me tourne doucement pour ne rien voir....Bah....Je me retrouve vers lui, attendant une réponse.

((*) Références à l'histoire de mon personnage/ références au poste d'entrée)
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeDim 4 Sep 2011 - 6:00

Émile songea à son passé teinté à la fois de mélancolie et de tendresse. Par la suite, il réfléchit à un futur possible, voir très probable. Futur se résumant malheureusement entre quatre murs d’un mystérieux mais oppressant pensionnat. Il évoqua ensuite la mauvaise entente entre son Aea et lui-même.

-Ah bon ! Mais pourquoi vous disputez donc ? Il doit bien y avoir un motif derrière vos disputes...

Le ton ironique et malicieux ne lui fit ni chaud ni froid. Il commençait à en avoir l’habitude avec cette jeune fille. De plus, elle n’avait pas tellement tort sur ce point. Elle n’avait malheureusement pas totalement vrai non plus. Il était vrai qu’il ne tentait rien pour améliorer leur rapport, il était peut-être même le premier à déclarer la guerre. Cependant, l’oiseau céruléen n’aidait guère à établir un lien entre eux. C’était plus fort que lui; il l’énervait constamment. Toujours à s’embêter, à se chercher des noix, à trouver la corde sensible… Bref, des gamins ne pouvant se supporter plus de quelques secondes. Aussi, il préféra ne pas répliquer. Et puis, il vit bien qu’elle ne s’intéressait que très peu à leur relation, la suite l’intéressait beaucoup plus que quelques disputes entre deux enfants.

Émile parla par la suite de cette histoire de félin paresseux, celle que son frère prenait plaisir à lui raconter chaque soir. Même à son âge avancé pour le faire rire –ou du moins sourire. Son regard s’était adoucit à la mention de ce dernier. Son frère. La faille de son cœur de glace. La minuscule chaleur dans l’abyme de ses démons intérieurs. Celui qu’il estimait plus que quiconque, celui qui avait supporté son tempérament souvent exécrable. Son esprit s’était lentement égaré dans ses souvenirs. La voix féminine de sa interlocutrice le ramena brusquement sur terre.

-Oh, ça va, vous étiez donc très proches, vous et votre frère ?

L’emploi du passé lui fût très douloureux. Ainsi, il préféra ne pas s’étendre sur le sujet. Il espérait qu’elle comprendrait son choix. Bien qu’il ne lui laissait pas vraiment d’options supplémentaires.

"On peut dire cela comme ça."

Alors qu’il pensait qu’elle allait renoncer, elle ajouta tout de même son grain de sel.

-Vous en avez de la chance, si vous arriveriez à sortir, vous auriez quelqu'un à retrouver.

Sa première pensée fût d’ignorer sa réplique bien inutile. Sa deuxième, c’était de la contrée. La troisième, d’expliquer son point de vue. Il y avait plusieurs choix, mais un seul ressemblait à son caractère. Il était bien évidemment certain que c’était sa première intention. Par contre, il choisi plutôt la troisième. Pourquoi ? Il ne le savait pas. Peut-être… Peut-être que parler un peu de l’être à qui il tenait si précieusement lui donnait un certain sentiment de paix ? Probable. Or, il y avait encore et toujours ces étaux retenant son cœur. Il ne voulait pas de faire de faux espoir. Il ne voulait pas parler avec des "si" car il savait trop bien que cette hypothèse était peu envisageable. Émile était froid, hautain, arrogant, sinistre… mais il avait un cœur et il n’était pas masochiste au point de s’abreuver d’espérance qu’il savait impossible.

" Oui, j’aurai toujours mon cher frère. Mais je ne me fais pas d’illusion, je sais pertinemment bien que je ne le reverrais probablement jamais. "

Regret. Mélancolie. Nostalgie. Il ne pleurerait pas car la nature l’avait doté d’un cœur fort. Mais un jour il ne supporterait plus cet isolement et ce jour-là...

Il reprit rapidement ses esprits pour observer la jeune fille. Il se rappela leurs échanges, ce qui lui fit allumer sur plusieurs sujets en rapport avec la jeune fille. Elle ne regrettait pas son isolement dans cette bâtisse, elle lui avait clairement fait remarquer. Pourquoi alors ? Un passé douloureux ? Non, hypothèse qu’il avait vite régressé. Elle était désinvolte et arrogante, parfois malicieuse, parfois timide. Alors, pourquoi était-elle si blasé face à son emprisonnement ? À première vue, elle semblait n’avoir aucun lien amicaux ou bien important. La dernière phrase qu’elle lui avait lancée en était la preuve incontestable. Un désintéressement de son propre monde amenait l’hypothèse d’un isolement loin des autres. Elle n’avait donc aucun autre ami, se souciait peu de ses parents et se fichait de la réalité dans son époque.

Il préféra s’étendre sur le présent plutôt que le passé. Il lui demanda donc si elle avait d’autres liens amicaux ici, dans cet endroit. Après tout, il était bien superficiel de s’étendre sur ses relations à l’extérieur puisqu’ils ne reverraient probablement pas leur doux foyer.

-Oh..Hum, Je m'entends plutôt bien avec ma colocataire... Sinon j'ai conversé avec quelques personnes mais n'ai pas d'ami vraiment proche, je ne suis pas ici depuis très longtemps...Je crois avoir compris que vous êtes arrivé très récemment aussi, avez-vous fait quelques rencontres intéressantes ?

Il grimaça tout en composant sa réponse.



"Pas du tout."

La jeune fille lui lança un regard espiègle avant de répliquer avec un innocent : -Pas même moi ?
Il préféra ne rien répondre. Aussi, il n’y avait rien qui lui venait à l’esprit. Oui, elle était intéressante. Bien plus que toutes les autres personnes qu’il avait rencontrées au détour d’un couloir ou dans son propre dortoir. Mais de là à affirmer cela, alors là pas question. Il lui lança un regard désinvolte et elle répondit avec son revenu de sérieux : -Passons...

Émile lui résuma l’histoire avec de vagues informations. Il ne faisait qu’effleurer le sujet principal, mais il s’en fichait pas mal. Au regard désorienter que la jeune fille lui lança, il ajouta qu’ils n’étaient pas de la même époque et qu’il était plutôt normal qu’elle ne l’ait jamais connue. Cette réplique sembla la surprendre quelques instants, mais elle reprit ses esprits pour lui avouer le fond de sa pensée.

-En effet, cette histoire m'est bel et bien inconnue... C'est vrai que Cheshire est bien paresseux mais je doute qu'il sorte de cette histoire... Surtout que je ne l'ai jamais entendu auparavant, les Aea sont quand même supposé être d'anciens amis imaginaires....

Il répondit presque automatiquement à sa déclaration.

" Il y a de ses choses si… étranges que cela ne m’intrigue que très peu. Si un pensionnat peut connaître nos noms et nous enfermer en son intérieur, alors je ne me pose guère de questions sur le passé et la provenance de nos Aea."

Son regard se dirigea sur les sombres bouquins, puis revint sur la jeune fille. Un questionnement se traça dans son esprit, mais il préféra reprendre les parties les plus simples et innocentes pour formuler une interrogation.

"Sinon, que lisez-vous comme bouquin mise à part les sortilèges macabres et l'histoire noire de la magie?"

-Oh, plus tôt j'ai terminé une saga d'aventure, j'aime bien les romans, et j'ai un peu farfouillé les recueilles d'art, j'en ai un très complet dans ma chambre, qui me viens d'alors où j'étais à l'extérieur, il était dans mon sac quand je suis arrivée... (Moment de pause) mais comme vous vous en doutez, il y a dans cette bibliothèque des recueilles venant de plein de réalités et donc beaucoup d'oeuvres que je n'avais jamais vu auparavant...Car...bien, elles n'existaient pas dans ma réalité.

Émile acquiesça en signe d’assentiment. Il avait lui aussi remarqué la différence d’époque et de réalité de plusieurs livres. Ils n’étaient pas tous sortit du même monde, c’était certain. Mais la manière dont ils étaient arrivés ici lui échappait encore. Comment les hommes auraient-ils pût se laisser berner aussi facilement ? Il savait bien qu’il y avait beaucoup de personne bête, mais de là à ne pas remarquer une disparition sous leur nez… Finalement, ce n’était pas si difficile à envisager. Les gens pouvaient se montrer si idiots et frivoles…

La jeune fille ouvrit la bouche pour continuer son explication, mais elle fût arrêter par un étrange bruit sourd venant de fond de la bibliothèque. Cela ressemblait fortement à un grognement, entre la nature bestiale et celle humaine, d’avertissement. Rien de très joyeux dans tout les cas. Il fronça les sourcils. Il se retourna mais ne vit pas âme qui vive. Rien. Nada. Néant. Gardant le regard encré vers l’endroit de la pièce suspecte, il entendit Alea lui demander si il avait entendu ce son étrange. Il hocha simplement la tête en réponse.

Soudain, son instinct lui hurla de se retourner. Ses yeux se rapportèrent dans un autre coin tout aussi sombre, mais à l’opposé. Malgré la faible clarté, il était certain d’y avoir aperçu quelque chose se délacer. Ses traits se durcirent et il se leva, prêt à aller voir de son propre chef ce qui se tramait. À peine fût-il debout qu’il entendit un bruit mât résonner dans toute la pièce. Comme un livre tombant sur le sol. Ou, dans ce cas-ci, plusieurs livres.

Il fit donc volte-face et se dirigea lentement vers la provenance de cet éboulement soudain. Dans l’une des rangées, il y vit quelques bouquins éparpillés les uns sur les autres pêle-mêle. Comme s’il y avait eu une bataille. Il prit l’une des œuvres, espérant y voir un indice, mais rien. Ce n’était qu’un banal livre de cuisine. Il le reposa sur le sol, quelque peu surprit. À peine son geste terminer qu’il sentit un souffle chaud derrière sa nuque. Il eut aussi le mauvais pressentiment que quelqu’un les épiaient. Il se retourna juste à temps pour y voir une ombre se disparaître dans les ténèbres de la nuit. À ses côtés se tenait la jeune fille qui l’avait suivit.

"Que se passe-t-il… ?"

Un hurlement rageur ponctua sa question. Il tourna la tête de gauche à droite, cherchant ce qui se passait encore une fois dans ce maudit endroit.


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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 6:18

" Oui, j'aurai toujours mon cher frère. Mais je ne me fais pas d'illusion, je sais pertinemment bien que je ne le reverrai probablement jamais. "

-C'est bien, l'espoir est parfois très dévastateur....

Il semblait être en train de m'analyser, d'analyser mes paroles. Je lui accorde un sourire froid et moqueur mais gardant toujours cette note de jovialité gentille, c'était un sourire ironique en un sens.

Puis nous parlâmes de mes connaissances et des siennes, du fait qu'il dise ne pas avoir rencontré qui que se soit d'intéressant, même moi ? Il ne répond pas, il reste muet (Ahah ! Bon...Il n'écrit rien.) ; Il me trouvait donc intéressante, je commençais à le connaitre, s'il m'aurait trouvé ennuyante et inintéressante non seulement il serait déjà parti mais il ne se serait pas gêner pour me le dire non plus. Dois-je en être flattée ?

Nous continuons avec son histoire sur le chat ressemblant à Cheshire, puis sur mes lectures, les romans et les recueilles d'art.

Et enfin ! Le gros truc ! La chose qui produisait de drôles et effrayants sons roques. Le garçon aussi l'avait entendu, il avait positivement hoché la tête pour me le signaler.

Un long frisson désagréable me passa le long du dos quelques secondes avant qu'il ne retrouve vivement vers l'un de coins, là encore ce n'étais donc pas mon imagination. Le jeune homme se leva brusquement et se dirigeant vers la source. Etait-il inconscient ? Lorsqu'on se balade en foret et qu'on entend un ours grogner, on ne va pas vers lui ! Nous avons beau être dans une bibliothèque, c'était quand même celle de Pi et je n'avais nul doutes quant au fait que les grognements provenaient d'une créature bien plus redoutable qu'un ours ! Néanmoins je le suivis...Suis-je folle aussi ? Il n'y a pas à dire, la curiosité est une bien mauvaise qualité ! Elle vous permet d'apprendre, certes, vous donner envie de savoir des choses, hélas, même lorsqu'elles sont dangereuses et insensés...Comme en se moment, tiens !


"Que se passe-t-il... ?"

Me dit-il par son cahier, quand avait-il eu le temps d'écrire ça ? Et comment veut-il que je sache ce qui se trame, si je suis ici depuis déjà plus longtemps que lui, ce n'est pas pour autant que je suis spécialiste des montres et événements qui se produisent ! Que savais-je ? Mahaut m'avait conseillé d'éviter la cave et la forêt lors des mois d'hivers...Rien quant à la bibliothèque. Le panneau d'entré ne disait rien non plus...Sinon je n'ai pas parlé avec beaucoup de gens...Volke ? Mon " accueillateur" ? Hum...Non, je ne me souviens pas qu'il m'ait parlé de la bibliothèque ; en fait je me rappelle peu de notre échange, ou plutôt, il fut tellement bref que j'avais très peu à me souvenir. L'image de l'homme me reviens en tête...Hum...Je devrais essayer de le retrouver un de ces jours...Histoire de faire un peu mieux connaissance. M'enfin...

-Mais j'aimerais bien le savoir....néanmoins ...le détenteur des sons ne me semble pas des plus sympathique....Dis-je, pesant chaque mots.

Un autre gros grognement surgit des profondeurs de la bibliothèque, l'étagère de livres près de nous vacilla un moment puis se stabilisa, ouf ! Quelques livres en étaient tombés, l'un qui provenait de l'établie du haut était d'ailleurs à mes pieds, presque sur, Ouf ! Ça aurait fait mal sur mes petits orteils nus ! Je me penche pour essayer de prendre le livre d'une main...Un autre grognement ! Je perds pied tellement celui-là avait retenti fort dans mes oreilles, je prends appuis sur le jeune homme, je doute que ça le gène particulièrement, vu la drôle de situation actuelle.

Je relève le lourd bouquin avec moi, tente de déchiffrer le titre...rien de lisible. Je calle le livre au dessus de l'une de mes hanches et chuchote à l'oreille du muet.

-Aussi peut-être devrions nous...continuer notre discutions aille...(urs)....

Je ne finis pas ma phrase, j'aperçu un truc se mouvoir dans le noir, je jette un oeil sur le garçon...Quand je repose les yeux dans la pénombre, plus rien...

Un autre grognent surgit à l'opposer de la pièce. Soit la Chose est d'une rapidité hors norme, soit il y à plus qu'une Chose...Rassurant.

-Ailleurs oui...Vous n'êtes pas de cet avis ?

[ Semblerait-il que nous soyons dans le même bateau, ces temps-ci...^^' Enfin, désolé si c'est court mais je crois que malgré tout, il contient beaucoup]
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 4:11

"Que se passe-t-il... ?"

Son cahier en main, il lui avait la question étant presque certain qu’elle en n’avait aucune idée. Or, il voulait tout de même tenter sa chance ; ou elle le savait, ou pas. Il n’y avait rien à perdre, tout à gagner. Il la regarda, attendant une réponse. Après tout, elle était plus ancienne que lui ici, peut-être avait-elle eu vent d’un quelconque indice sur ce qui se tramait ici… L’hypothèse s’envola comme neige au soleil à la vue de son expression à la fois outrée et surprise. Elle n’avait même pas à répondre qu’il avait déjà la réponse. C’était aussi clair et visible qu’une fine écriture blanche sur un long tableau noir. Ainsi, ils étaient tout les deux dans l’ignorance de ce… Eh bien, qu’étais-ce au juste ? Un monstre sortit d’un bouquin de fantaisie ? Une âme vengeresse ? Il en n’avait aucune idée et, sincèrement, il préférait l’ignorer et rester en vie. Bien que son geste impulsif l’ayant amené jusqu’ici était bel et bien une preuve de sa curiosité malsaine. Peut-être même un léger penchant pour le masochiste… Bref.


La jeune fille sembla se perdre dans ses souvenirs, examinant la pièce avec une certaine inquiétude. Il était vrai que l’on ne se sentait que très peu en sécurité dans un tel endroit après avoir entendu un truc dans ce genre. Pour ne pas dire aucunement. Finalement, elle se retourna vers lui, le regard sérieux. Elle appuya chacun de ses mots.

-Mais j'aimerais bien le savoir....néanmoins ...le détenteur des sons ne me semble pas des plus sympathique....

Émile se retint de rire sarcastiquement. Pourquoi pas prendre le thé avec le diable tant qu’à y être ? Évidemment que la créature n’était pas pacifique ! Il ne suffisait qu’à se concentrer sur les tons employés pour remarquer que les cris n’étaient pas des marques d’affection, mais bien une haine incontrôlée et sauvage. Il aurait voulue savoir sa cause, comprendre la situation, identifier le détenteur de tels sons, mais il savait pertinemment que le dévoilement de ses mystères lui en couterait très certainement son existence.

Soudainement, un autre grognement surgit plus loin dans les pénombres des étagères. Il manqua de très près de sursauter, heureusement, il réussi à garder contenance. L’étagère tout près d’eux vacilla dangereusement, manquant de se renverser sur eux, mais elle se stabilisa au bout de plusieurs secondes. Il remercia brièvement sa bonne étoile ; il doutait avoir pu l’éviter si elle était tombé sur eux. Pire encore, il se connaissait assez bien pour savoir qu’il aurait tenté de soutenir le meuble le temps que l’autre s’éclipse en toute sécurité. Bien évidemment, cela aurait été un réflexe. D’une manière, s’était presque amusant ; lui, le froid et associable jeune homme, se sacrifiant pour aider une amie. Non, pas une amie, seulement une connaissance. Une connaissance intéressant, néanmoins.

En baissant le regard, il vit quelques livres éparpillés à ses pieds. Probablement des œuvres tombés de l’étagère mouvementée. Il eu l’idée d’en ramasser un et de l’examiner scrupuleusement sous toutes ses coutures. Par malchance, il ne contenait quasi rien en matière d’information. C’était un simple bouquin à la couverture noir et intact. Rien de très intéressant au premier regard. Il l’étudiera plus tard, lorsque ce manège aura prit fin. Il commençait sérieusement en avoir plein le casque. Après avoir entendu et réentendue les mêmes hurlements rageurs, il s’était maintenant accoutumé à ce qu’ils surgissent comme cela, sans raison. Aussi, ce fût la raison pour laquelle il resta stoïque lorsque le grognement se refit entendre. Contrairement à la jeune fille qui sursauta une nouvelle fois tout en se soutenant à lui. À son contact, il se raidit. Il détestait se faire touché, ne serait-ce qu’accidentellement. Or, il n’émit aucun commentaire sur celui-ci, vue la situation, il était presque normal que cela arrive.

Émile jeta un regard à l’épais bouquin que tenait dans ses bras Alea. Il semblait très lourd. À son regard concentré, il en déduit qu’elle tentait de déchiffrer le titre. Ce n’était pas très visible s’il se fiait à ses sourcils froncés. Il s’avança pour regarder lui aussi le drôle de livre. À première vue, il ne voyait rien d’assez distinct. Par contre, en prenant et retournant l’écriture dans tout les sens, il put tout de même y voir une seule et unique lettre. Au moins, il avait réussi à décrypter quelque chose sur cette fichue couverture ! La lettre "I" lui sauta aux yeux en observant attentivement tout les symboles. Ce n’était pas beaucoup, même très peu d’information, mais au moins il avait quelque chose…

Il ne put continuer son décryptage plus longtemps ; la jeune fille finit par abandonner et caller le livre contre sa hanche avant de lui murmurer avec une légère pointe de nervosité ;

-Aussi peut-être devrions nous...continuer notre discutions aille...

La jeune fille ne termina pas sa phrase. Elle s’immobilisa, le regard rivé dans un coin de la pièce, ses traits figés par un mélange de peur et de surprise. Il leva son bras dans l’intention de la secouer, mais il laissa son geste en suspense en voyant l’étrange regard qu’elle lui lança avant de le reporter dans la direction précédente. Il abaissa son bras, un peu déconcerté. Un nouveau grognement surgit, mais à l’opposé cette fois-ci. Suite à cette manifestation, elle reprit parole.

-Ailleurs oui...Vous n'êtes pas de cet avis ?

Émile hocha positivement de la tête, plutôt mécaniquement. Il lui écrit vite fait quelques mots.

"Je crois que c’est effectivement une bonne idée. Jouer avec le feu ne nous amènerait rien de plus que de bêtes brûlures."

Après avoir retranscrit ses pensées, il lui fit signe de partir devant lui. Elle regard avec une certaine pointe d’incompréhension, il s’expliqua rapidement.

"Mon premier but en venant ici était celui de reprendre mon livre, il serait bien idiot de repartir sans celui-ci."

Après cette déclaration, il réécrivit sur son calepin.

"Passez devant, je ferme la marche ; les créatures ont souvent une humour bien particulière et effrayer les jeunes gens dans leur dos fait partit de leurs nombreux tours."

Quelques minutes plus tard, ils étaient revenus à leur table de départ. La chandelle ne brûlait plus, la mèche s’était finalement éteinte, laissant Émile et la jeune fille dans l’obscurité. Il se demandait d’ailleurs comment il avait fait pour rejoindre leur point de rencontre sans rencontrer d’embûches ou se tromper de chemin. Il avait eu de la chance dans leur malchance. Or, dans la noirceur totale, il n’y voyait que très peu ; aussi, il chercha son livre du regard sans le retrouver. Il semblait s’être fondu dans le décor. Il retint un soupir, puis abattit doucement sa main sur la table, cherchant à tâtons l’objet rectangulaire. Lorsqu’il glissa sa paume sur le coin gauche, il sentit une drôle de texture sous sa peau. C’était à la fois chaud et froid. Comme une boule de chaleur prisonnière d’une boite de glace. Il allait chercher plus amplement se que c’était, quand le "truc" empoigna douloureusement son poignet.

Sur le coup, il recula de plusieurs pas, donnant un coup sec pour faire lâcher prise. Sa tactique sembla fonctionner puisqu’il ne sentit plus rien le moment suivant.
Finalement, après un moment de recherche, il dut se rendre à l’évidence ; son bouquin n’y était pas. Ou plus. Pourtant, il était certain l’avoir posé ici. Lorsqu’il l’avait prit dans le bureau, il l’avait fourré dans son long veston, mais pendant leur conversation, il se souvenait très bien l’avoir reposé sur le bureau. Il avait même entamée la lecture. Mais alors, où diable était-il ?! Encore une fois, son livre s’était éclipsé. Il serra le poing, mais ne fit rien à part se retourner vers la jeune fille.

"Je crois bien que mon livre à déserté le paysage…"

En évoquant le voyage improvisé de son bouquin, il ne put retenir une grimace que la jeune fille ne vit évidemment pas dans le manque de lumière.

"Sinon, où voulez-vous aller ?"------------------------

[On dirait bien ! ^^’ Déjà les examens… Pfff ! Je vais tout de même tenter d’y aller plus souvent qu’aux semaines, sinon… ce sera maximum aux semaines ^^’]

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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 1:56

Je perçus son hochement de tête dans la noirceur ; il était d'accord, nous devions bouger, rester ici était une mauvaise idée, une très mauvaise. Plus nous restions, plus jamais l'impression que nous nous enfoncions dans une merde monumentale.

Il m'écrit un truc semblable à mes dernières pensées, lui aussi devait se sentir menacé. Il me fit signe de partir, devant mon air peu décidé, il me retendit le calepin.

"Mon premier but en venant ici était celui de reprendre mon livre, il serait bien idiot de repartir sans celui-ci. Passez devant, je ferme la marche ; les créatures ont souvent un humour bien particulier et effrayer les jeunes gens dans leur dos fait parti de leurs nombreux tours."

J'eus quelques difficultés à lire, c'est qu'il faisait de plus en plus sombre.

-Aussi mauvaise soit cette agressive créature, Je dois aussi récupérer mes livres....Bah, l'un des deux du moins.

Je n'avais que faire du livre d'histoire, j'ai même développé une soudaine haine pour lui qui contenait des traces du monstre d'homme qui me torturait chaque nuit.

Nous nous étions mis en marche avant même que je puisse m'en apercevoir, éclairé seulement par les petites et étroites fenêtres, nous arrivâmes à rejoindre la table, centre de nos récents débats.

Nous nous mimes à chercher nos livres respectifs, moi d'une seule main, puisque je tenais aussi le gros bouquin.

Je sentie quelques choses frôler ma main, je n'osai point bouger. Soudain, le jeune homme recula brusquement...Aurait-il aussi senti le truc étrange ?

-...Hum...John.., Vous allez bien ?

Je savais évidement que John n'était pas son vrai nom mais c'était la seul nom dont je pouvais le qualifier. Il me tendit son carnet, il faisait très sombre, j'eu beaucoup de mal à le lire, sans lumière.

"Je crois bien que mon livre à déserté le paysage..."

Je suis retendis et continua la recherche de mon propre livre

-Je crois que je ne trouve pas le....Oh...Je crois que je l'ai.

Ma main venait de se poser sur la reliure de cuire du petit grimoire que je n'avais pas encore lu. Alors que je glissais mes doigts sous le bouquin pour le soulever, je ressentis quelques choses frôlé ma main, Je me suis littéralement arrêté de respirer, pas un mouvement. Je sentis une peau écailleuse venir se frotter contre mon bras, presque doucement. Je déglutis lentement, lançant un regard apeuré au jeune homme, même si je doute qu'il ai pu voir avec cette noirceur.

Je dirige mon regard vers mon bras, j'apercevais la silhouette de la chose...Comme si je n'avais supporté cette immobilité, mon corps entier fut pris d'un grand spasme ; la chose c'était immobilisé, elle ne semblait pas vraiment réagir outre mesure. Je ressers ma poigne sur le livre et commence a lentement le tirer vers moi. Pas de réaction de la créature, qui malgré c'est précédents cris, ne semblait être qu'une petite chose ; je ne doutais néanmoins pas qu'elle était dangereuse.

J'y étais presque...La créature se mit à pousser des petits cris plaintifs, très, très différant de ceux poussés plus tôt, j'eus même peine à croire qu'ils venaient de la même entité. Désormais il semblait presque dire « Non, ne partez pas ! ». Mais bon, d'un dernier mouvement sec, je...n'eu pas le temps de ramener le livre, la créature poussa un gloussement frustré, je vis, grâce à un rayon de lune, ça forme se jeter sur ma main.

-Hum ! Je pousse un gémissement aigu alors que je sens quelques choses de pointus et d'acérer se planter juste en haut de mon poignet, je retire ma main, le livre encore dedans avec une facilité étonnante et me recule des plusieurs pas sur le coup, jusqu'a ce que mon dos frôle le torse de mon compagnon de mésaventure.

"Sinon, où voulez-vous aller ?"

-Oh he...


Je me sens toute légère et floue tout d'un coup, mais bon....où aller ? Ça m'étonne, d'ailleurs, qu'il propose une suite à notre soirée, Monsieur s'ennuierait-il ?

-He....

Vraiment floue...Mon dos qui frôlait déjà son torse vint s'y poser, sans que je le veuille vraiment. Je tente de reprendre sur moi et je me tenir mais sans succès...

Poison ? Pas mortel j'espère, sinon je suis vraiment mal.

-In...infirmerie, articulais-je.


[ Je sais que c’est court mais..>< Bon]
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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeSam 24 Sep 2011 - 3:34

Émile lui tendit le calepin, doutant qu’elle puisse percevoir son écriture dans la noirceur qui régnait sur les lieux. Malgré tout, son encre rouge vif devait se voir plutôt bien puisqu’elle déclara elle aussi avoir besoin de retrouver ses livres. Enfin, comme elle le précisait, plutôt l’un de ses livres. Émile n’avait aucune difficulté à s’imaginer quel œuvre elle ne voulait pas emporté avec elle. Malgré les images sanglantes, il se demandait intérieurement le pourquoi de cette aversion envers ce livre. Après tout, si elle s’intéressait autant à la sorcellerie elle ne devait pas vraiment avoir peur d’un bûcher et de quelques peaux fondues ; ça faisait partit du sort réservé aux sorciers et sorcières de cette époque. La sienne, en même temps, puisqu’il venait lui aussi de cette réalité peu luxueuse. Bien que familier avec ces situations, il devrait être le plus choqué des deux de voir des personnes qu’il aurait très bien put côtoyer finir calcinés vivants. Des personnes innocentes, parfois dépourvues de pouvoirs. Pourtant, c’était lui qui avait gardé le plus de sang-froid et de désinvolture. Il ne savait si son indifférence venait de son absence de cœur ou justement de l’étroitesse de celui-ci. Dans les deux cas, il était vraiment horrible pour n’avoir que si peu de compassion.

En quelques minutes, ils avaient rejoint leur bonne vieille table de bois, leur point de rencontre. Là où tout avait commencé. Il garda par contre cette information pour lui, la trouvant plutôt futile et très peu sérieuse. La première chose qu’il aperçut –ou plutôt qu’il n’aperçut pas- fût le manque de lumière. La chandelle s’était complètement consumée pendant leur absence, laissant le néant les engloutir lentement. Il réprima un frisson ; il détestait la noirceur totale, c’était comme être aveugle. Ou enfermer dans entre quatre murs. Il réprima rapidement cette allusion ; inutile de s’effrayer pour si peu. Enfin, si l’on pouvait appeler des âmes errantes comme "peu" de chose, alors, oui, ils étaient trèès en sécurité. Noter l’ironie.

Une fois arrivé, Émile partit à la recherche de son bouquin. Il devait être sur la table. Non, il était sur la table. Enfin, avant qu’ils ne partent à la chasse aux monstres, il était encore là à l’attendre bien sagement sur la surface plate. Il plissa les yeux, tentant de percer le voile obscure de la nuit. Or, comme plusieurs êtres humains, il n’était pas doté d’une paire de pupilles félines. Dommage, il aurait bien troqué la couleur de ses iris contre cette utile particularité…


Au bout d’un moment, il dû se rendre à l’évidence ; il n’était plus là. Partit, envolé son précieux bouquin ! S’il avait été plus réveillé, il aurait probablement poussé un soupir à fendre l’âme suivit d’une bonne dose de puérilité. Car il pouvait être un vrai gamin lorsqu’il s’y mettait. Alors qu’il allait ôter sa main, il sentit quelques choses à la fois froid et chaud passé sous sa main. Il tâta plus amplement, recherchant la nature de cet étrange phénomène. Or, à peine eut-il esquissé un mouvement que la chose se transforma en une espèce de main –ou du moins quelque chose dans le genre- qui agrippa fermement son poignet. La prise se resserra, rendant encore plus douloureux le mouvement. Il ne sentit pas tout de suite l’égratignure sur sa peau, trop énervé pour se concentrer. Il donna un coup sec et recula de plusieurs enjambés, surprit. Il n’avait pas vu le coup venir. Il se frotta la partie douloureuse, remarquant par la même occasion le sang s’y écoulant doucement. Il n’y fit pas attention.

-...Hum...John.., Vous allez bien ?

Il serra les poings, frustré, puis se tourna vers la jeune fille. Il voulait partir. Maintenant. Il cacha sa main dans son veston, au cas où elle verrait sa blessure par n’importe lequel des moyens. Il préférait éviter un scandale. Il hocha simplement la tête affirmativement.

Bien que tout son esprit lui hurlait de partir en courant, il laissa tout de même tombé quelques phrases sur son carnet. Histoire de calmer l’atmosphère ; elle commençait à être étouffante.

"Je crois bien que mon livre à déserté le paysage…"

-Je crois que je ne trouve pas le....Oh...Je crois que je l'ai.

La jeune fille, de son côté, semblait avoir trouvé ce qu’elle cherchait. Contrairement à lui. Il hocha simplement la tête, attendant patiemment qu’elle se ramène et qu’ils puissent sortir de ce lieu. Il n’y remettrait plus jamais les pieds ici, il s’en faisait la promesse. Durant la nuit, dans tout les cas. Même les soirées étaient comprises dans le lot. Au froissement de tissus qu’il entendit, il en conclut qu’elle devait s’être retournée vers lui, mais il ne vit pas son expression. Il attendit quelques petits cris aigus, mais ils étaient si faibles qu’il se demanda s’il ne les imaginait pas. Soudainement, elle changea de ton, devenant plus piteuse, plus plaintive. Comme une supplication. Il ferma un instant les yeux, tentant de reprendre ses esprits et, par la même occasion, bannir ses petits bruits de son audition. Malheureusement, cela ne sembla pas changer grand-chose ; lorsqu’il les rouvrit, tout était comme précédemment. Même son étranges et vue diminuée presqu’inexistante. Il laissa alors un soupir franchir ses lèvres. S’il ne sortait pas tout de suite de cet endroit, il se jetterait par la fenêtre.

-Hum !

Le couinement aigu venait de la jeune fille s’il se fiait à ses oreilles et à son sens du toucher. Alea avait vivement reculé jusqu’à lui frôler le torse. Sur le coup, il s’était lui aussi reculer, détestant se faire toucher, même aussi légèrement. Avait-elle été touchée par la drôle de chose elle aussi ? Fort probable. Maintenant, elle allait sûrement le suivre. Enfin ils allaient sortir| de cette pièce maudite !

"Sinon, où voulez-vous aller ?"

Il avait une désinvolture qu’il n’avait pas vraiment. Il se sentait plus près de la crise de nerf que de calme plat. Heureusement, dans de telle situation, il avait l’extraordinaire don de ravaler ses émotions pour ne laisser qu’une froideur équivoque.

-Oh he... He…

Ah, la meilleure réponse de l’année ! Il ravala un grognement ; il avait vraiment hâte que la gamine se décide. Rester quelques secondes de plus ici allait finir par le rendre fou. Soudainement, il sentit une pression au niveau de son torse, une nouvelle fois. L’idée de la repousser sèchement se heurta à une déduction rapide qu’il venait juste de faire son avancer dans son esprit ; elle ne se pressait par contre lui, elle se soutenait à lui ! Mais qu’est-ce qu’elle… ? Oh. Poison. Bien évidemment ! Lorsqu’elle s’était reculée, s’était évidement parce que la chose l’avait griffé ou mordu ! Tout comme elle l’avait fait pour son cas… Bon. Ne pas paniquer. Après tout, les chances qu’il soit mortel était très minime, non ?

-In...infirmerie, articula-t-elle le souffle faible.

Émile la regarda étrangement, mais finit par acquiescer. Lui aussi, il devait passer quelques tests niveau égratignure infectée. Néanmoins, ce n’était que peu de chose comparé à la jeune fille s’il se fiait à son souffle saccadé.

"Avez-vous besoin d’aide pour… Je ne sais quoi ?"

Émile observa la gamine un instant, puis se racla la gorge avant de soupirer. La nuit allait être longue…

" Vous êtes blessé. Il faut vous soigner car on ne sait si poison y est. Je ne veux pas vous effrayer, mais c’est fort probable."

Il lança un regard oblique à la gamine. Il ne reconnaissait pas parfaitement son expression facial, mais il était clair que son attention la faisait tiquer. Aussi, il rajouta rapidement ;

" Faites comme vous voulez, de toute manière, cela ne me regarde strictement pas."

Enfin, d’une certaine manière, cela le regardait ; son poignet en était le témoin…




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MessageSujet: Re: Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson)   Recherches et rencontre nocturnes ( PV Émile Watson) Icon_minitimeMar 4 Oct 2011 - 6:40



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