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 Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack]

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Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] _
MessageSujet: Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack]   Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] Icon_minitimeVen 30 Déc 2011 - 20:22

Au fond de la bibliothèque où, un poing enfoncé dans la joue, il feuilletait une encyclopédie médicale illustrée, complètement persuadé de sa mort prochaine (probablement due à un cancer de la peau. ), on l’avait violemment chassé suite à un accident vaguement stupide -un cliché particulièrement répugnant qui lui avait fait renversé sa brique de lait-fraise sur une des épaisses tables en bois. Un pensionnaire particulièrement consciencieux l’avait prié de partir et ce malgré ses excuses hésitantes et maladroites et vaguement incompréhensibles -il se sentait comme une espèce de Frankenstein défoncé.

Ca et la chaleur étouffante de la bibliothèque dans laquelle il était enfermé depuis trois heures l’avaient rendu fiévreux et, sa paille planté dans sa bouche, terminant sa boisson dans de lourds bruits de succion, il gravit mollement les escaliers de la tour -il imaginait que c’était une fuite quelque part. Il avait entendu « des choses » à son sujet -des suicides et ce genre de trucs. Il pensait à ça en se penchant vers le vide. Plusieurs fois Augustin avait « manifesté un désir de mourir » et un « comportement dépressif » (son psychiatre fronçait les sourcils et tordait sa bouche comme une grimace lorsqu’il articulait ça) mais il n’était pas sûr que son enfermement ici exacerbait ça (OK -excepté tous ces livres qui attisaient son hypocondrie rampante) contrairement à quelques autres types rencontrés les jours où il se sentait le courage d’engager une conversation avec un inconnu (et c’était quelque chose de plutôt rare parce que si il n’était pas franchement timide les mots dans sa bouche étaient lourds et il les manipulait plutôt mal, finissait par les emmêler dans des explications laborieuses) qui avaient à peu près tout perdu en pénétrant dans le pensionnat (tous déclinait pourtant l'invitation d'Augustin à écouter Mariah Carey en sa compagnie).
Le vide restait malgré tout troublant, et le peu de sécurité que lui assurait la rambarde qu’il dépassait largement de ses 1m90 sans doute plus -il ne s’en éloignait pas pourtant, intéressé par une altercation qu’il entendait dans le parc -mais sans ses lunettes, soigneusement pliées au col de son cardigan (tricoté par ses soins de grosses mailles irrégulières et bizarres) depuis qu’il les avait ôtées en quittant la bibliothèque, il ne voyait vraiment rien d’autres que la forme ronde de leur corps enfermés dans d’épais manteaux boursouflés. Il faisait vraiment froid, quoique les 600 marches, difficilement (et lentement) franchies, lui avait fait oublier un court instant -mais son souffle était distinct dans l’air comme de la vapeur et sa gorge brulante.

L’un d’eux reprochait à l’autre quelque chose au sujet d’une petite amie -il n’était pas sûr de comprendre mais observait ça en aspirant une gorgée de lait, sirupeux dans sa bouche, sans même prêter attention aux pas qu’il entendait dans l’escalier derrière lui, résolu à se plaindre intérieurement de la fugacité de l'amour et de l'illusion de l'amitié -la vie c'était vraiment déprimant.


Dernière édition par Augustin De Baume le Jeu 5 Jan 2012 - 19:08, édité 1 fois
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Zack Fea
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Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] Empty0 / 1000 / 100Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] Empty

• Age : 35
• Pouvoir : Je ne fais l'amour qu'aux maso. Paumes et doigts ayant l'improbable qualité de découper tout. Viande ou pas.
• AEA : Un canin argenté qui ne bave pas et ne remue pas la queue. Constamment colérique et déprimé, il répond au nom de Clad.
• Petit(e) ami(e) : L'intemporalité.

RP en cours : ~
O La désobligeance du loup. ~ Loeva
O Un brin de ménage ... ~ Blue
O Tranchez fin ... ~ 'Nyme.
O La caresse du ciel ... ~ Soah

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Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] _
MessageSujet: Re: Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack]   Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] Icon_minitimeSam 31 Déc 2011 - 11:46

Dieu n'avait jamais cherché à m'expliquer la différence entre le monde littéraire et le monde pictural, celui qui naissait sous les doigts, qui se sculptait au contact du carbone sur le papier, et et qui s'achevait quand le feu venait dévorer le papier dans des embrassements soudains. Il ne m'avait jamais fait comprendre pourquoi il y avait une nuance énorme entre observer et imaginer, et imaginer et fantasmer. Je ne savais, je ne savais plus, perdu dans le monde idyllique du manga, dévoré par cette passion délaissant raison et bonne conscience. Je m'etais perdu, achevé par l'acte d"être tué de plaisir sous la souffrance que produisait sur mon être les manga. Peut être en lisais-je trop? quoi qu'il en soit, je m'étais laissé allé à une fièvre terrible, venant se répercuter sur ma peau dans une des contacts les plus glacés qui soient, arrachant à mon corps des frissons silencieux.
Et je gardais entre les doigts ce putain de crayon de bois de merde.
Furibond et détendu à la fois, je retraçais les courbes d'un visage trop aimé, cherchant à le charcuter le plus sauvagement possible, pour lui faire comprendre toute l'implication que je m'ordonnais, pour achever cette case. Elle renfermait violence et haine, mais aussi la beauté picturale qu'est la délicatesse du doigté, la précision et toutes ces choses qui différencient un amateur d'un pro. Une violence délicate. Quelle délicieuse figure de style.
Bordel, depuis quand m'étais-je lancé dans quelque chose d'aussi fou? un an? une semaine? je ne savais plus, mais le manga avançait, se construisant, page après pages, dans des cacophonies d'oniromancie carboneuses. Je m'a biais les doigts sur un truc qui n'aurait jamais du voir le jour. J'étais même incapable d'en relater l'histoire, m'étant jeté à corps perdu dans sa réalisation. Sans réfléchir, disait-on. Bien sur que si je réfléchissais. Sinon je n'avancerait pas. Mais je ne me souvenais plus. La était la différence. À différence, mon esprit était parti en vrille, et j'avais commencé à réciter toutes les différences dont j'aurais du relater l'existence devant Dieu, mais ce dernier demeurait localisé aux abonnés absents. Quelle mauvaise blague.

J'avais jeté mon crayon en l'air, une énième fois, me laissant aller à une énième crise de fureur, tandis que le papier restait sagement posé en face de moi, témoin insensible à ma frustration artistique. Je ne manquais pas d'inspiration mais de technique. Je n'arrivais pas. Je n'y arrivais pas, j'en avais marre, c'était chiant. Il fallait que je trace cette putain de courbe, et ne naissaient sous mes doigts que les droites les plus plates qui soient. Encore, et encore, et encore. Raclant chaise et bureau, furieux et désorganisé, je me redressais, étirant mon corps trop longtemps prostré, balançant mes yeux sur cette feuille provoquante. Elle voulait jouer à m'énerver? qu'à cela ne tienne, je me vengerai. Et immédiatement! Je me vengerais, avec un s. Attrapant classeur, gomme, crayon, taille-crayon , feuilles, et colère, je m'eloignais de la table d'une démarche vive, rapidement rattrapé par mon ombre.

Les escaliers allaient et venaient, dans ce même concerto entêtant que me jetait à la figure cette société colérique. Ils étaient tous peut être morts, et peut être étais je le héros d'un livre dramatique où je restais le seul vivants au milieu de zombie? que faire de ce savoir? il ne m'apportait rien, et je j'étais un regard empreint de colère sur tous ceux qui s'offraient à mes yeux comme ce qu'ils étaient. Des choses qui voulaient être. Peut être l'etaient ils. Mais pas pour moi. Dans mon monde, il n'y avait que moi qui existait. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, ma bulle d'égoïsme avait su arraché un démon de sa torpeur. Peut être dieu avait il voulu d'un égocentrique pareil sur terre. Étais-je sur Terre? un mauvais sourire tordit mes lèvres, et je soupirais, attrapant dans ma main un crayon qui glissait de toutes les affaires entretenues entre mes bras, dans une étreinte lâche. Je montais les quelques dernières marchés d'un énième escalier inconnu avant de pousser du genou l'obstacle surmontable que représentait le linteau d'une porte. Elle s'ouvrit me dévoilant la présence de quelques personnes. Merveilleux. Allez vous faire foutre. Dépassant le seuil, j'avisais du regard un support pour mes affaires, et remarquant un rebord, m'y rendit. Un type était prostré là, ses yeux et ses lunettes jetant au vide des cieux tout l'intérêt qu'il semblait ne pas y porter. Dans un tintamarre presque merveilleux tellement il dit artistique, tout s'effondra hors de mes bras, quand je lâchais sur le sol crayons, règles, et gommes. Rejetant sur le garçon un regard de fille effarouché, amusé qu'il ait sursauté au bruit, je récupérais mes feuilles. Uniquement mes feuilles. Mes superbes planches. Du bout des doigts, je les rassemblais dans un tas niquel, puis les serrais contre ma poitrine, venant me placer près du type. Je le regardais. Je trouvais ses lunettes monstrueusement sexy. Quelle classe. Un vague sourire étira mes lèvres, et je lui tendit la moitié de mes planches. Ceci constituait en soit à un présent formidable. Des qu'il les eu tenu, je pris mon propre tas, et rejetant mon bras en arrière, les lançais dans le ciel, de toutes mes forces. Opposition de l'attraction et des cieux, elles décollèrent lentement, pour s'immobiliser en plein mouvement, dans une intemporalité incertaine, puis lentement, amorcèrent un mouvement de baise avec le vent. Je fermais les yeux, inspirant pleinement la délivrance, tandis que l'élément grondant faisait se l'éviter mon manga vers une déchéance. Je me tournais vers le gars.

- Jette. Il n'en vaut pas la peine.

Les papiers en l'air descendaient lentement. Je m'accoudais au rebord, résigné.


Hs: désolé, si il y a des incohérences, j'ai écrit avec l'Ipad, et j'ai pas vérifié si le correcteur automatique avait fait des siennes....


Dernière édition par Zack Fea le Ven 10 Fév 2012 - 3:09, édité 1 fois
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Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] _
MessageSujet: Re: Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack]   Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 20:02

Il y eut un violent bruissement de feuilles -et puis le bruit métallique et crayeux d’une trousse explosée contre le sol -ou bien quelque chose qui ressemblait à ça. Immédiatement (et comme s’il n’avait plus pensé à ça depuis des années -une espèce de mauvais rêve peut-être ? il y a des choses comme celles-ci que l’on oublie facilement) les années qu’il avait passé au lycée giclèrent dans son crâne (depuis cet instant il n'avait jamais plus entendu ça lui semblait-il). Ça avait vraiment été angoissant (au moins angoissant) -toutes ces personnes qu’il ne connaissait pas et toutes ces choses qu’il ne connaissait pas (et toujours pas). S’il n’avait jamais eu de problèmes malgré son manque flagrant d’intérêt pour ce qui ne touchait pas aux films morbides (déjà à cette époque -et sa mère était tellement contrariée !) il était considéré par les professeurs comme un peu stupide, ou juste manquant d’esprit d’initiative et par ses camarades comme feignant -aussi il se crispa brusquement (ou bien était-ce le bruit ? il avait les tympans douloureux et abimés par la pop-music) et se retourna au moment où le type s’approchait -parce que incontestablement c’était ce type dont il s’agissait.

Il s’apprêtait à dire quelque chose (« he- ») après avoir extirpé de sa bouche la paille trempée de lait, mais plutôt l'homme lui tendit une épaisse pile de feuilles -et pour autant qu’il pouvait le voir à ce moment-là c’était du genre vraiment cool. Il les accepta avec hésitation (et la brique fut posée sur la rambarde) les sourcils haussés et en profita pour glisser un regard vers le visage du type que la silhouette athlétique rendait intimidant. Il était au moins aussi grand que lui pourtant -il était beaucoup plus grand que beaucoup de monde (cela signifiait par exemple: suffisamment pour être aisément jeté par-dessus la rambarde juste à ses côtés). Zack avait sans doute le même age que lui, peut-être un peu plus - mais Augustin avait des difficultés à juger de ça. Il savait juste que c'était un inconnu séduisant, comme beaucoup de personnes ici ("beaucoup" était : "beaucoup plus qu'à l’extérieur) et vraisemblablement asiatique, comme ce qui avait été son meilleur ami (Hey! c'était avec lui qu'il était venu ici. Où au moins: TOUT près d'ici. Et qui manifestement n'avait pas appelé la police, si la police pouvait faire quelque chose à sa -leur- situation).

Brusquement, le type balança ses feuilles et c’était quelque chose qui plaisait à Augustin. Ca lui plaisait vraiment -c’était un genre d’élégance, il supposait, son air calme et les planches qui ondoyaient violemment dans le vent dans un bruit de déchirure. Malgré l’ordre (ou bien était-ce un conseil ? il n’y réfléchissait pas vraiment) de l’inconnu il ne lâcha pas les pages sur lesquelles il avait baissé les yeux, mais répondit, perplexe, avec une espèce de sourire sur sa bouche sans toutefois lever la tête;

« ah ouais? Je trouve ça... cool, tu sais. » avec rancœur et en plissant son visage il ajouta : « Et les trucs cools sont plutôt rares. »

L'idée, une minute ou deux après avoir feuilletées les planches, lui apparut brusquement -et cette fois il avait posé ses yeux sur le type penché sur le garde-fou et s’en approchait avec une certaine curiosité.

« hey, mec, tu crois que tu pourrais me dessiner Nino?»

Il n’y avait pas d’imprimante ici ou même quoique ce soit ici pour développer des photographies. Et il lui semblait que sa chambre était vraiment vide -les murs de sa chambre. En haussant les épaules il précisa :

« Je suppose que je pourrais faire des trucs en échange si tu veux.»
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MessageSujet: Re: Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack]   Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] Icon_minitimeVen 10 Fév 2012 - 3:02

« Ah ouais? Je trouve ça... cool, tu sais. »

Je détournais les yeux, posant mon regard su lui, cherchant à deviner les sous entendus qui auraient pu se cacher sous des mots aussi fort à mon cœur. Ils m’avaient heurtés avec cette sublimation de l’art, comme si l’adolescent avait été éduqué de quelques façons qui soit à l’art. Peut être… un aura, simplement, qui s’était dégagé de ses mots et ces derniers m’avaient heurtés dans une collision fatale à mon masque de résignation et de peu d’intérêt ?

« Et les trucs cools sont plutôt rares. »

Mes lèvres s’étirèrent dans un sourire, enfin, plus vrai et plus sincère que n’importe quoi. La sensation de claustrophobie disparaît, doucement, comme s’évapore la buée sur la surface lisse d’une vitre. Des doigts immatériaux viennent mêem à frotter contre la surface, désireux d’apercevoir ce qui se cachait depuis trop longtemps derrière mes peurs, mes angoisses de cet endroit. Il a des lunettes, ne ressemblait à aucun des visages de mes souvenirs, et pourtant je devinais en son visage le secours dont j’avais besoin ; une ancre. Une ancre pour m’arracher à l’encre profonde venue enticher la virginité de ma raison. J’avais simplement de lui, pour rouvrir les yeux, et pour imposer au monde mes désirs. Qui m’avait dit cela, autrefois ? M’arrachant les cheveux dans un violent contact, je me souvenais les hurlements auxquels on me soumettait, cherchant à me faire comprendre une morale à laquelle je n’avais jamais adhéré. Bordel Zack.
Reprends toi, un peu.

« hey, mec, tu crois que tu pourrais me dessiner Nino?»

Je l’étudiais totalement, la violente envie de simplement lui sourire me prenant, comme une drogue injectée dans mes veines ; comme une prise de dope avant un combat. Je secouais vaguement la tête, et étudiais les dernières feuilles qui passaient près de mes yeux, pour focaliser mon attention totale sur son visage. Ohmagad, aurait dit quelqu’un. Je trouvais ses lunettes terriblement sexy (bis). Encerclant du regard les montures épaisses, je dérivais une seconde le feu bleu de mes prunelles pour les ramener sur le verre, cherchant à fouiller de par la force de ma volonté son esprit. Que se cachait t-il au fond de ses yeux ? Croisant mes bras sur ma poitrine, je laissais quelques secondes s’écouler entre nous, temps égrenés par mon bon vouloir. Puis entrouvrais mes lèvres, délivrant avec prudence mes pensées.

« Je pense, oui. C’est juste… »

Je souriais franchement, dévoilant mes dents dans un rictus acéré, aux caractères lupiens, tandis que j’écartais les bras, détendant les doigts dans une attitude presque défensive, alors que c’était au loup même d’attaquer lorsqu’il se sentait menacer. Un rire vint se perdre sur le bord de mes lèvres, et je noyais l’hilarité dans mon regard topaze.

« Je ne sais pas qui c’est. Dis moi à quoi elle ressemble. »

Une sorte d’excitation gamine vint effaroucher mes traits, trahissant ma candeur d’antant, et je redevenais, en quelques secondes, cet adolescent rieur et naïf de toujours. Zakuro… disparu, pour laisser place à Zack… avait-il vraiment sombré dans mes souvenirs ? Je ne le croyais pas. Je ne voulais pas le croire. J’étais, j’avais été, je serais. Cet adage était nécessaire à tous ? Je faisais parti du tous ; obligatoirement. Serrer les dents, accepter d’être ce que l’on était, assumer, et relever la tête, voilà tout simplement ce qui devait me caractériser.

« Je suppose que je pourrais faire des trucs en échange si tu veux.»

« Oh ! Si je veux ou si tu peux ? Haha ! Je suis sûr que je suis capable de te demander des trucs que tu serai incapable de faire. Voler ? Tu sais voler ? »

J’étends vaguement mes bras, dans la recherche illusoire de cette perfection de pesenteur, mimant l’envole, tandis que mon visage convulsé par l’expression du rire faisait se rutiler mes yeux, et s’étirer les commissures de mes lèvres. Je riais, je riais, à en perdre haleine. Une douleur, à la fois excitante et dantesque, qui venait se perdre dans mon ventre, dans ma poitrine, dans un étau agréablement chaud, qui faisait m'oublier tout mes tracas, mes soucis, mes erreurs et mes échecs. Un rire, libérateur, tellement enfantin, qui me donna simplement l'impression d'être moi, une fois encore. De me retrouver, être moi. Quelle sensation merveilleuse! Un délice, presque un poison, puisque l'idée de perdre cette joie situait, pernicieuse dans mes veines. Je ne voulais plus m'arrêter de rire, et les rougeurs montèrent à mes joues. Je suffoquais, hilare, presque euphorique.

« Si tu me dis que tu voles… oh, oh ! Vazyyyy, on se casse de là, on va faire l’amour sur les étoiles, avec tes lunettes ! Ha ! Et dis moi comment tu t’appelles ! »


H.S: Je suis absolument désolée pour le temps de réponse intersidéralement long. Pour la suite du rp, n'hésite pas à virer à la crise, à fare un truc complètement ouf. Déjà, le titre du rp en lui même est juste quiphant, alors on continue sur une lancée pas nécessairement logique, ok? :D
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MessageSujet: Re: Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack]   Le lait coule, s'assèche, coule, s'assèche [Zack] Icon_minitime

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