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| Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] | |
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Wonderland's Obscene Psychopath Chess
| Sujet: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Sam 24 Sep 2011 - 6:37 | |
| Is It You or Is It Me? “ Peinture-moi de mauve, de bleu, de jaune et de rouge. Laisse ta marque sous forme de disgracieuses ecchymoses à même ma peau d’ivoire. Puis vois mon sourire, perfide et large, qui te soumet à mon balai infernal. Je suis Chess, aliéné et désaxé, toi, brebis galleuse, simple pion, Qui es-tu ? Que subis-tu ? “ - À peine est-il entré, qu’il se retourne déjà. Une sorte de court-circuitage survient dans son esprit. Il hallucine, rien de ce qu’il voit n’est réel. L’illusion s’immisce, tel un trip d’extasie qui a mal tourné.
À peine est-il entré, que le ciment caractéristique de la station de métro montréalaise ‘Berri Uqam’ s’est volatilisé pour laisser place à des lattes de bois ornées d’arabesques douteuses qui s’entrecroisent artistiquement. C’est vieux. Encore plus que Carter. L’odeur familière de marijuana s’est vue remplacée par le fumet âcre de la poussière, de la moisissure. Ça pue. Encore plus que la sueur. L’endroit est silencieux, les échos des voix par dizaines ricochant contre les parois de l’entrée à la station ne sont plus audibles. Il n’entend aucun rire, aucune exclamation, ne percevant qu’un silence de mort. Il doit rêver, à côté du cadavre de Samuel Gontrand, recroqueviller dans une marre de fluides vitaux. Rien de ce qu’il voit n’est réel. Ce paysage relève de l’impossible. Purement.
À peine est-il entré, qu’il fait déjà face à la porte, les poings déployés dans une fureur innommable. Il grogne, martèle le panneau de bois avec ferveur, rage. Bestialement. Il ne se pose pas de questions, il ne cherche pas à comprendre. À vrai dire, il se fiche totalement de ce qui peut bien être en train de lui arriver. Il cherche seulement à faire demi-tour, à ouvrir cette satanée porte. Il n’a même pas tenté de tourner la poignée.
Il doit se réveiller, pour tenter une dernière fois, juste une dernière, de trouver Daresbury, d’atteindre Chess et sa dope filasse, d’affronter la reine de son charisme d’hilare.
L’homme, début vingtaine, au look plutôt désarçonnant ; des mèches opales hérissées dans tous les sens, des yeux irréels d’un noir incandescent, un veston composé de scintillantes paillettes noirs agencé à une paires de jeans serrés et une à camisole fantaisie violacée, tente de défoncer la porte. Il frappe, coup de genoux, de pieds, de poings. Tout y passe. Il se déchaîne contre la paroi sombre et inanimée avec une fougue digne d’un fauve poursuivant sa proie. Il n’abandonne pas, ne projette même pas de jeter l’éponge. Il cogne, un point c’est tout.
Ses jointures finissent par craquées, décorant la porte d’un cramoisi inquiétant. Imperturbé, le nouveau venu persiste dans son épopée empreinte de violence. Il s’en fou d’avoir mal, il s’en fou de devoir payer des frais d’hôpital, il n’est rien de ce qu’il subit, après tout. Il bariole la porte de teintes carmines, couvre les anciennes traces d’ongles, de larmes et de peur laissé par les précédents arrivants. Après mûre réflexion, il n’est rien tout court. Sauf peut-être un sale con inconscient qui réussi à gâcher sa vie davantage de jours en jours. Il n’a pas encore atteint l’insoutenable légèreté du mangeur d’âme.
Il emmerde la société, mais adore, vénère, les gens qui la compose. Sauf le criss d’idiot de Samuel qui s’est foutu dans son chemin, qui a voulu le dérober à sa liberté. C’est de sa faute ! Y’a que Swan qui ait ce privilège. Juste Swan . . . Par la faute de tout ces événements, par la faute du foutu quinquagénaire dépressif, Samuel, il se retrouve ici. C’est où ici ? Une sorte de purgatoire pour les damnés tourmentés par les démons ? Va-t-il finir comme Daniel Saul du roman Hell.com ?
Son sac gît à ses pieds, bien rempli de tout ce qui lui est cher, ses romans, son ordinateur portable, son téléphone cellulaire, ses lentilles et CDs favoris, son ipod et quelques vêtements lambdas, en bref, une bouée prête à l’assister dans l’inconnu. Nul besoin d’un nécessaire de survie, ses passes temps récurrents suffiront à raviver son instinct animal, suffiront à le pousser à survivre. L’idée d’appeler l’extérieur ne l’effleure pas. Comment pourrait-on lui venir en aide, alors qu’il se trouve prisonnier du monde des songes ?
Il continue de frapper, hurle des paroles intelligibles dans le désordre le plus absolu. Sa gorge a vite fait de s’irriter, mais il persiste. Aucune de ces sensations n’est réelle. Il dort. Il dort, plongé dans un profond sommeil d’oubli, pour effacer de sa mémoire les souvenirs de son acte décadent. Du meurtre jouissif qu’il a commis. Cette porte et l’orifice béant conduisant à la réalité, à la dénaturation la plus totale, il va les franchir puis les survolés. Plus fort que le surhomme, il deviendra léger comme l’air.
Damné, jusqu’à la moelle des os. L’homme, griffe maintenant la cloison terne, y ajoute de nouvelles cicatrices, détruit ses mains sans ménagement. Il voit blanc, la convergence de toute les couleurs, s’éteindre pour le laisser croupir dans l’obscurité. Cela ne fait qu’attiser sa colère, la décupler. Il fait chaud. On étouffe.
Il ne remarque pas l’amphibien lime qui le scrute avec dérision, croassant faiblement du fond de la pièce. Il ne remarque pas les pages accrochées après un large babillard de liège clair, mais vieilli et, par-dessus tout, il ne se préoccupe pas particulièrement de la chaleur qui augmente à une rapidité fulgurante, qui l’enveloppe tel un cocon néfaste. Comme un aveugle avançant à tâtons, il ne voit rien d’autre que ce que ses paumes, ses phalanges touchent.
Avec ses hurlements gutturaux, ses attaques déchainées, il rappellerait presque un pantin désarticulé, sans rythme, glauque et perturbant. Une apparition bizarrement fantomatique, torturée, dans ce lieu défiant toute les lois de l’entendement. L’homme semble tout sauf humain, rappelant une créature sauvage, dangereuse et inconnue. La chaleur monte et monte, les degrés s’empilant les uns sur les autres de façon grotesque. . .
Dernière édition par Chess le Lun 19 Déc 2011 - 5:23, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Mer 28 Sep 2011 - 23:43 | |
| J'étais paisiblement endormi dans ma chambre et je ne demandai rien à personne. Je ne demandai rien mais bizarrement, quelque chose me dérangeai dans mon sommeil. J'entendais mon ventre qui criait famine alors que je voulais dormir. J'étais trop bien calé sur mon matelas confortable.
Hum... J'ai regardé l'heure, pour savoir j'étais resté combien de temps dans mon lit chaud... Incroyable, nan nan, inhumain. Je dormais depuis plusieurs jours non-stop, je dirais peut être 2 jours et demi. Je me sentais terriblement faible d'un coup, une nouvelle fois, j'avais abusé de ma situation dans le pensionnat pour dormir comme un porc. Je me suis assis sur mon lit et j'ai déposé une main sur mon crâne, j'étais chaud, ou plutôt, bouillant. J'avais l'impression d'être dans un sauna. J'étais encore seul dans ma chambre. J'ai lâché un grand soupir et je me suis finalement levé.
Tiens ? J'étais totalement nu et il y avait des vêtements sur le sol, les miens. A croire que je m'étais déshabillé tout seul pendant les nuits. Bien... Ou peut être qu'une femelle enragée était venue me faire des choses durant mon long sommeil. Bon, ok, c'était carrément impossible mais on peut toujours espérer !
Rapidement, j'ai pris une petite douche malgré ma faim, j'avais un peu de mal à tenir debout, je le reconnais... Je mettais une main sur le mur pour me maintenir debout. Ma douche fut plaisante et revigorante. Je me sentais déjà beaucoup mieux, mais mon ventre criait encore famine. Sérieusement, je ne voyais pas l'utilité d'un estomac ! Je me suis habillé puis je suis sortie de ma chambre me dirigeant un peu à l'arrache. Mon premier but était de prendre un bon repas et après pourquoi pas aller voir des filles avec qui je pourrais prendre du bon temps... Haha ! Ce serait vraiment le pied ! J'accélère donc le rythme pour me rendre vers la cuisine. J'ai traversé un long couloir et je suis arrivé vers les marches du Hall d'entrée, je venais de voir un homme rentrer dans le pensionnat. Haha ! Il était vraiment inconscient celui-la ! Il venait de faire l'erreur de sa vie et il ne s'en était pas rendu compte. J'ai lâché un petit rire et j'ai continué ma route, il allait pouvoir se débrouiller sans moi !
Me voilà maintenant dans la fameuse cuisine avec plein de placards et de vaisselles sales. Bon, il devait y avoir des pensionnaires dégueulasses ici aussi, après tout. Je me suis préparé un petit repas comme un petit cuisinier histoire de manger et me sentir complètement rempli. Alors que je mangeai, j'ai entendu des bruits étranges, des gros : BOUM, BOUM, BOUM à répétition. Comme si quelqu'un frappait dans un mur ou dans une porte. Au début, je ne faisais pas trop attention, j'étais concentré sur mon repas. Mais les bruits me sont devenus carrément insupportable. J'ai haussé les sourcils, j'ai frappé du poing sur la table et je me suis relevé après avoir terminé. J'étais un peu sur les nerfs. Puis, j'ai cette fois-ci entendu des cris incroyables, on aurait pu croire qu'une bête sauvage était rentrée dans le pensionnat. Je devais aller voir...
Je me précipite donc vers la sortie de la cuisine, retournant sur mes précédents pas. J'ai marché en m'attendant à voir un truc de fou. Au final, je voyais un homme complètement fou taper contre la pauvre porte déjà défoncée à cause des autres pensionnaires. Mon dieu, si la porte était humaine, elle aurait déjà de nombreux os brisés. Je ne souhaitai vraiment pas être une porte. La scène m'amusait un peu, j'ai lâché un petit sourire, cependant, j'ai rapidement changé de visage. L'homme animal continuait de s'énerver, je voyais clairement qu'il avait les mains explosées à force de cogner comme un pauvre malade.
Et bien... Encore un pensionnaire débile et sans intérêt que j'allais devoir aider parce qu'il était perdu. Je me suis approché discrètement de lui et dans son dos. Je me suis positionné à côté de celui-ci et j'ai attrapé l'un de ses bras l'empêchant donc de taper la pauvre porte. J'ai pris un air sérieux, je voulais lui faire peur mais, vu sa carrure, je n'allai pas l'impressionner. Il avait l'air aussi musclé que moi et aussi puissant physiquement. J'ai lâché un faux sourire et j'ai dis :
« Hoy Gamin ! Tu sais, la porte n'est pas vivante. Je peux comprendre ta réaction mais, tu fais un vacarme incroyable. »
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| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Mar 4 Oct 2011 - 17:08 | |
| La chaleur rampe le long de ses artères, ça siffle dans ses tympans. Infernal, incessant. Pourtant le seul sifflement qu’il devrait entendre, la seule température étouffante qu’il devrait subir appartiennent au métro de la station Berri Uqam . Son crâne va fendre, ses jointures sont déjà explosées contre le bois trop rigoureux de la porte. Il projette toute sa démence, tout son mal être sur la cloison imposante qui lui fait face. Rien d’autre n’a de sens, il a tout foutu en l’air comme un pauvre con. Comme toujours. Il s’apprête à s’ouvrir le crâne et répandre sa cervelle aliéné sur le parquet maladroitement lustré, inconsciemment, dominé par sa rage, se prépare à peindre un macabre spectacle de ces fluides corporels, lorsque qu’une poigne robuste l’entraîne vers l’arrière.
Des échos lui parviennent, une voix distinctement masculine, suave, qui aurait pu être sexy, suivi d’une reproche quelque peu nasillarde qui tue l’oiseau dans l’œuf. Ça l’emmerde, il s’en contre-fou. Ferme-la passant lambda bourré d’idioties. J’en ai rien à battre du bruit ! Se retournant à la vitesse d’un guépard se propulsant dans la direction de sa proie, il fracasse son poing, ensanglanté, presque totalement éclaté, contre la pommette droite de l’individu, la peignant ainsi d’un vermeil scintillant, déboussolant. Il sent sa paume craquer, mais poursuit sa déchéance. Il ne subit rien, il n’est rien. Il se jette sur l’autre homme, un guttural grognement guerrier remontant le long de sa gorge irritée, enflammée. Son sang bouillonne, la chaleur l’éloigne encore davantage de la raison. C’est délirant, les neurones de sa matière grise se déconnectent un à un. Il griffe, frappe, tente de défoncer, de briser le moindre cartilage, la moindre surface osseuse composant le corps de la pauvre âme ayant osée l’approcher. Il emmerde ce mec, emmerde ce rêve, emmerde la planète.
Criss que c’est juste d’la marde. Juste d’la caliss de marde.
Pourquoi l’humanité doit-elle baigner dans une contradiction perpétuelle ? Évoquer chez lui à la fois amour et haine ? La ligne s’avère si fine, si friable. Regardez-le, ainsi positionné au-dessus d’un prétendu bienfaiteur en quête de silence, s’égosillant à lui refaire le portrait à la manière d’une bête hystérique, d’un ours affamé. Nul ne soupçonnerait que les humains peuplant la Terre sont sa plus grande passion, sa décadence éternelle. Les fils rouges du mythe chinois ne le connectent pas qu’à un seul cœur, non le monde en entier lui appartient. Aliéné comme il est, il aimerait bien croire ces doucereuses balivernes. Mais, mais . . . Swan. Gontrand. Carter. Ce pauvre con lui faisant face . . .
Un hurlement désespérée, des accusations incompréhensibles, il cri, s’égosille à frapper la chair de l’individu. Peut-être n'heurte-t-il que le vide. Il sent vaguement les coups qu’on lui porte, n’entend nullement ce qu’on lui dit. Il a pété un câble, c’est grave. Il vocifère des insultes, des accusations rongeantes à l’adresse de l’autre, ne porte pas attention à l’impact de ses paroles successives. Le sang ruisselant de ses paumes, de sa bouche se montre incandescent laissant derrière lui de larges stries rougeoyantes. Un peu comme si on le brûlait avec de l’eau chaude. L’inconnu n’est pas épargner, son nez, le sang de du nouvel arrivant le recouvrant subissent le même effet. Ça fait mal, la douleur est vive, mais l’éploré s’en tape. La chaleur épuisante perdue, enflammant son corps, le déshydratant. Si ça continue à ce rythme, la fin ne brillera pas d’une beauté enfantine. Déjà qu’il un peu trop tard pour préserver l’innocence, il vaudrait mieux veilleur à préserver la vie.
« FAIS-MOI SORTIR D’ICI ! OUVRE LA TABARNAQUE DE PORTE ESTI ! »
Il rage, des larmes de dévolues se glissent hors de ses yeux. Noirs, sombres, profonds, sans lentilles, malgré la demi-douzaine de boites qui sommeillent au fond de son sac. Il continue de feuler tel un chat en colère, de grogner tel un fauve blessé. C’est infernal. Il frappe, va même jusqu’à mordre. Ses larmes n’enlèvent rien à la menace qu’il représente, ayant même jusqu’à évoqué un désaxé encore plus inquiétant. Pourquoi pleure-t-il ?
Certainement pas, car une porte refuse de s’ouvrir, certainement pas parce que ce rêve le fait chier. Il chiale, car il vient de foutre sa vie en l’air, car sortir d’ici ne réglera pas ses problèmes. Cette fois il a poussé le bouchon trop loin, cette fois on ne retourne pas en arrière, on ne blâme pas son prochain. Déjà que Myra l’a aidé à cacher le corps . . .
« CRISS FAUT QUE JE DÉCALISSE D’ICI ! OUVRE LA PORTE ! T’ES TU SOURD FUCK !? »
Ça brûle. Ça bouille. Encore. La douleur. Il se saisit des épaules de l'autre tente de l'assomer contre le parquet.
Je ne suis rien de ce que je subis.
Dernière édition par Chess le Lun 5 Déc 2011 - 15:29, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Ven 7 Oct 2011 - 23:38 | |
| J'entendais depuis pas mal de temps ce pauvre homme crier. Il avait l'air totalement perdu et ce spectacle ne pouvait pas durer plus longtemps ! Je devais l'aider, lui dire qu'il ne fallait pas s'acharner sur la porte. Je devais le retenir de se détruire le corps à petit feu. Il y avait pas mal de sang sur la porte et sur ses mains. Même quand j'ai attrapé son bras, je fus taché de sang. Il y en avait partout... Plus sérieusement, il avait des sérieux problèmes ce mec ! A croire qu'il avait envie de mourir ou même de se péter chacun de ses os. Mon dieu, je n'avais jamais vu quelqu'un rager autant. Quoi que... peut être moi. Mais j'étais plutôt du genre à prendre sur moi même, serrer les poings, respirer profondément. Ah, c'était réellement galère de contenir la colère. Souvent, je cherchai des problèmes quand j'avais la rage. Mais aujourd'hui, les événements allaient prendre une autre tournure...
Alors que je venais gentiment aider l'homme en colère, celui-ci s'est retourné vers moi avec une vitesse hallucinante et m'a écrasé son poing dans la face. Oh... la douleur... Je ne m'y attendais pas le moins du monde. Quoi que, j'ai eu un petit réflexe d'auto défense mais, je ne mettais pas protégé. J'ai senti un truc se casser dans mon corps... Non, peut être pas brisé mais... l'arcade ! La douleur était intense et je dois avouer que jamais je ne m'étais pris un coup comme celui-ci. Le sang chaud commençait à couler le long de mon visage. J'étais sonné et un peu perdu. J'avais reculé, pas très loin de tomber. Et j'essayai en vain de reprendre mes esprits. Mais, il s'est encore une fois, jeté sur moi. Cette fois-ci, j'ai réagis, je ne comptai pas vraiment me laisser faire. Je devais me défendre et même me battre. Son deuxième coup avait été aussi puissant que le premier. A croire qu'il s'acharnait et qu'il voulait me tuer.
J'ai rapproché les mains de mon visage, un peu comme une garde de boxe anglaise. J'avais plutôt l'habitude de regarder des combats à la télévision, mais ce n'était que des vagues souvenirs maintenant. Cela datait de genre, 3 ans... Mes bras me servaient pour me protéger, mais, je me faisais frapper, griffer. Putain, je n'allais pas résister comme ça très longtemps... Je sentais l'adrénaline monter en moins. Mon envie de me battre devenait de plus en plus puissante. Ce putain de mec allait morfler. Il allait subir mes poings et au cas ou, peut être même mes flammes. Ouais ouais... j'allai le carboniser ! C'était bon ! Il allait mourir cet enfoiré ! Tiens, ma folie était de plus en plus grande aussi. Je lâchai même des sourires malgré la douleur aux bras. Ce mec la... Qui était-il réellement... En tout cas, une chose et sur, il n'était pas du tout à son premier combat.
A mon tour, j'ai répliqué, j'ai mis des petits coups quand je pouvais, j'essayai d'esquiver tant bien que mal. Ma chemise commençait à être totalement défoncée, à croire qu'il voulait l'arracher. Enfin, il avait un peu réussi ! Celle-ci n'avait même plus aucune manque et les épaules étaient dans le même état. J'ai donc retirer ma chemise, au risque de prendre plus de dégâts. L'homme en face me criait des choses complètements incompréhensibles. Aaaah, je ne comprenais rien. En plus, j'en avais marre de me défendre. J'ai lâché ma garde et j'ai foncé au corps à corps. Mettant à mon tour des gros coups dans son ventre, dans son visage. Rapidement, j'ai eu les bras en sang. J'étais essoufflé et le combat venait de plus en plus difficile. Maintenant, c'était le premier qui allait tomber. Je n'avais pas envie de m'écrouler en premier mais... je ne sentais presque plus mon corps.
Il m'a attrapé en se jetant sur moi, je ne m'y attendais pas, une nouvelle fois. Je commençai à tomber en arrière. Si cela continuait, j'allai m'écrouler et me faire fracasser sur le sol. Pendant la chute, j'ai asséner des coups dans son visage. Mais bordel, quand est-ce qu'il allait s'endormir ce mec...
Nous étions maintenant sur le sol, ensanglanté et très chaud. Ouais, j'avais vraiment très chaud, à croire que mon sang se mettait à bouillir sans aucune raison. Mais attend... Comme tout le monde, il devait avoir un pouvoir, peut être que... Non, impossible, il avait un pouvoir incroyablement puissant quand même. J'ai ignoré cette chose et je me suis concentré sur mon combat. Le combat au sol débutait et je ne donnais pas cher de ma peau dans la position dans laquelle j'étais. J'ai donc armé mes pieds et j'ai poussé sur son ventre, pour le pousser loin de moi. Par la suite, j'ai fais une roulade arrière. Je me suis relevé et j'ai lâché :
« CREVE SALE ORDURE ! »
Mes doigts... Automatiquement, ils sont venus se coller. Et j'ai claqué brusquement... Un éclair rapide et rouge est venu s'écraser sur le sol, entre nous deux. L'explosion fut assez puissante, j'avais glissé sur quelques mètres et je suis tombé en arrière. Il y avait maintenant un grand petit feu en plein milieu de la salle. Je devais maintenant faire l'étendu des dégâts. J'avais les poings en sang ainsi que les bras. Sur mes bras, on pouvait apercevoir des griffures ainsi que pas mal de marques d'impacts rouges. Mon visage était aussi recouvert le sang et bien sur, le tapis sur le sol était aussi dans un sale état, genre des petites tâches rouges foncés.
J'ai forcé sur mes jambes et je suis venu me coller contre un mur. Mon bras était collé sur mon ventre et je me suis relevé avec difficulté. J'ai rigolé et c'était un rire sadique et inquiétant. Combat terminé ou pas ? Je ne savais pas vraiment mais, j'avais encore envie de me battre. Au final, c'était plutôt plaisant...
« QU'EST CE QUE TU FOUS ? VIENS LA ! »
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| | | ☆ Because Alice was a whore Alea Miller
+ Pseudo Hors-RP : Loeva • Age : 29 • Pouvoir : Hocus Pocus • AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire. • Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre. RP en cours :
- Des camélias[...] (Helen Machiaviel)
- FLIP THE TABLE (Ralph)
- La désobligeance[...] (Zack Fea)
Messages : 395 Inscrit le : 03/07/2011
| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Ven 14 Oct 2011 - 7:45 | |
| Ça avait été une mâtiné ho-ri-ble ! Mon horaire ne me cause généralement aucun problème...généralement.
8h -et quelques minutes- Am, je rentre au dortoir, je revenais du salon où j'avais passé ma nuit à jouer du piano, Oui oui !jouer et non pratiquer. C'est que (1) je suis douée et (2) que j'ai que ça à faire : Pratiquer. Enfin, cette chanson qui m'avait tant obsédée et qui m'avait poussé à commencer le piano, il y a de ça quelques semaine, était désormais presque une extension de mes doigts. Néanmoins, bien que je la connaisse parfaitement, elle m'était toujours un mystère, elle restait envoutante, ensorcelante.
Enfin bon..Hum....Ah oui ! Après ça, je rentre au dortoir pour un repos bien mérité mais je tombe sur Mahaut, tout juste réveillée, en train de se ''poupouner '' pour la journée. Moi je n'ai qu'une envie : Dormir. Mais, évidemment, ma colocataire décide que c'est le moment parfait pour me faire une séamce de Make over. Et Mahaut, quand elle se met une idée en tête, ce n'est pas la somnambule semi éveillée que je suis qui l'aurait fait changer d'avis.
Alors moi qui n'aspirais qu'à dormir me retrouva d'abord le vissage plongé dans l'eau glacée, Semblerait-il que ça cloit bien les pores de la peau, bref, et les yeux grands ouverts, l'iris recommencer vers le haut alors qu'elle m'appliquait du noir sur la mince partie de la paupière inferieure en contact avec l'oeil.
Puis de la poudre noire sur le haut et sur le bas, de la poudre blanche sur tout le visage, en outre, sur une partie du noir, ce qui l'atténua, donnant un effet de brouillard. Un peu de rosé sur les joues, juste pour donner un brind de couleur à mon visage blanc et fatigué. Et du gloss, juste un petit gloss transparent, disait-elle...J'avais déjà mis du gloss, avec un peu de couleur et tout...MAIS ! Son truc c'était un genre de...de...De je ne sais pas quoi, épais et...et....
Je ne saurais dire, j'avais l'impression d'avoir une couche d'huile végétale épaisse qui me coulait sur les lèvres en continu, c'était vraiment, vraiment étranger comme sensation.
Mais l'effet était bon, très glamour, très sensuel. MAIS ! Qui a dit que j'ai envie d'entre sensuel et glamour !? En fait je n'ai pas du tout envie de l'être, je veux dire, l'homme qui m'intéresse est probablement asexué, enfin...je crois...J'imagine... Enfin, et sauf son attention à lui, je n'ai aucune envie d'attirer celle de qui que se soit...Je ne sais pas..Je développe dernièrement des envies… Disons…Lorsque mes nuits ne sont plus hanté par quelques cauchemars, ils sont hantés par des images de bels apollons nus…C`est troublant.
Et oh ! J'avais encore ressentis de longs frissons plaisants en relisant les passages explicites de l'un de mes livres fétiches favoris : Aliss.
Passons, j'étais donc presque totalement éveillée, maquillée surtout, Mahaut ne m'aurait permit d'aller roupiller et de risquer de défaire mes ses supers smokey eyes...Alors j'étais aussi bien d'aller me promener, peut-être d'aller me faire un café... ou deux.
Ou trois.
Et déambule dans le couloir, je déambule comme toujours, sans vrai but précis.
Et là, du haut des grands escaliers du hall.
J'entends des cris de rage, des « Sale con » Des « Tabarnak »et des « Fuck ». Un combat de mec, évidemment, les mecs, ça à tellement rien à faire que ça s'entretuent.
Mais...MAIS ! C'est que s'en est même arrivé au sang ! Satanés mecs ! Du haut de la mezzanine, je reconnais à mon grand déplaisir Jason, un garçon que j`avais déjà rencontré... L'autre garçon m'était inconnu mais la chose dont j'étais certaine était qu'il était québécois ; il n'y avait que nous, les québécois, qui utilisaient de tels jurons.
Soupire exaspéré.
Et en plus il faisait soudainement très chaud...et froid. J'avais chaud mais mes bras étaient couverts de frissons. Je me sentais étrange, comme ne proie à une forte et soudaine fièvre.
Leur pouvoir peut-être ? Peut-être, après tout, donner la fièvre faisait d'ailleurs parti de mes propres capacités.
Que faire ? les laisser s'entretuer ? Bang ! Le feu pris !
Horreur . Effraie ...Je n'aime pas le feu, vraiment pas. Néanmoins je dévale les escalés, une fois derrière eux, je les interpelle : ''-Bande de malade. D'aborigènes dégénérés !Cessez ! .
Dis-je d'un ton autoritaire, ne laissant aucune trace de crainte ou d'espoir de compromis.
[ Clumsy, notre topic est le prochain, je te le promet TT .TT]
Dernière édition par Alea Miller le Mer 5 Sep 2012 - 9:17, édité 2 fois |
| | | Wonderland's Obscene Psychopath Chess
| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Ven 14 Oct 2011 - 17:25 | |
| Son dos heurte le bois meurtri de la porte avec véhémence. La bouilloire persiste dans ses sifflements surréalistes qui semblent émanés de partout à la fois. Féral, totalement perdu dans ses gestes animaux, guidé par son instinct tortueux en dépit de sa raison, il s’accorde une seconde pour soufflé. Sa tête tourne, son monde revêtit les mêmes teintes que celui d’un aveugle. Tout est trop clair, blanc, cerné de rouge. Flou. Il doit sortir, fuir pour tendre ses bras à la police, pour ne pas abandonner Swan. Pour ne pas oublier son humanité. Qui est-il ? Que devrait-il devenir ? Le mangeur d’âme éthéré dominant les hommes de sa légèreté ou un gamin excentrique trainant derrière le comptoir de son meilleur ami. L’un ne peut accompagner l’autre, l’épisode de Samuel Gontrand l’a prouvé. Alors que choisir ? Que doit-il devenir ? Une crise existentielle. C’est risible. Ça lui arrache un haut de cœur. Jamais durant son adolescence n’avait-il eu à faire face à de telles contradictions. Les regrets, la peur, la tristesse lui avait toujours apparus telles des sentiments distants, presque impossible à toucher. Swan avait fait basculer son monde, y avait ajouté les couleurs manquantes.
Pauvre con, son choix était déjà fait. Car le pouvoir c’est bien, car Chess est parfait. Les humains représentent son plat favori. Cela ne changera jamais. Toutefois, Swan est douillet, Swan est tangible. Et lui, tel le damné suffisant qu’il est, a laissé cette vie commune lui filer entre les doigts.
Une nouvelle rafale saline coule le long de ses pommettes. Pourquoi il a encore voulu jouer au plus malin, laissant ses envies dicter son chemin ? Il rage, colère, culpabilité, tourbillonnant autour de lui, autour de son opposant sous la forme d’une canicule sanglante.
Du revers de d’une main, il éponge les larmes rosées qui dévalent de ses yeux, striant son visage avec davantage de liquide vermeil. Chaud. Sécrétions variées. Le feu déclenché par l’autre, Jekyll devenu Hyde, danse sous ses yeux d’encre. Un vague ‘comment ?’ se dessine dans l’esprit du jeune homme, mais se voit bien vite repoussé par le flot émotionnel constant et dangereux. Il grogne. Il ne craint rien. Rien d’autre que lui-même. Alors, les flammes ne valent pas mieux qu’un bac à sable, qu’un jardin de tulipes printanières. Il va passer au travers. Si ce sale enculé croit l’impressionner, ce n’est pas gagner. Surtout qu’il se marre, le rire attisant la rage du nouveau pensionnaire, qui ne perd pas une seconde de plus avant de s’élancer.
Il fonce, ses jambes exprimant leur mécontentement à être traitée si brusquement à l’aide d’éclairs douloureux affectant les muscles. Il les ignore, il s’en contre fou, bien décide à persister dans son attaque sauvage. Il gueule, sa voix explosant dans le hall vieilli, nouvellement décoré par des quantités exagérées de cramoisi. Il promet mille douleurs à son opposant, les larmes ruissellent de ses prunelles, ses lèvres sont retroussées en une grimace animale surréaliste. Il va le frapper. Il veut le tuer.
Grave ? Peut-être. Surtout considérant la culpabilité, la dérision qu’il éprouve face à ses envies destructrices.
Heureusement pour son corps, heureusement pour sa peau déjà ravagée par un mal innommable, pour sa conscience déjà torturée, le sang est un traitre doucereux. Particulièrement glissant. Dans sa course vers l’autre gars, il se fout un pied dans une mince flaque. Cela résulte en une chute démesurée vers le sol, en une pommette très probablement fracassée et à la seconde nécessaire à un retournement de situation vaguement cliché. Le feu se trouve à moins de quelques centimètres de son nez, ondulant et le réchauffant davantage qu’il ne l’est déjà. Il peine à se relever sur une paire de bras tremblant sous le poids de l’adrénaline. Il lui semble que ses muscles se désagrègent. Tsk !
Une voix féminine brise l’atmosphère ravageuse, orageuse qui explose de la moindre molécule arpentant le hall. Il se fout carrément de ce qu’une p’tite pute peut bien avoir à dire, persistant dans son désir d’enjamber les flammes. L’autre semble la reconnaitre. Étrangement. À quatre pattes, sur ses genoux et ses mains, il relève la tête pour bien évaluer les distances, histoire de ne pas se prendre un mur au lieu de l’individu tout feu tout flamme. Si la nana s’interpose, il lui collera, à elle aussi, son poing. Il s’apprête à reporter son attention meurtrière sur le mec . . .
Un éclat de bleu attire, toutefois, son attention. Le bleu familier, vénéré, de la couverture d’un bouquin transcendant. Quoi ? Il démarre au quart de tour, se relève, chevrotant, ignore royalement l’autre débile pour clopiner vers la demoiselle, vers le livre. L’art d’être complètement impulsif, borderline bipolaire. La rage fond, tel un glacier. Elle s’atténue remarquablement, du moins. La chaleur ne perdure que par la force de l’activité physique ayant eu lieu dans le hall sali et par le biais de quelques grésillements sulfureux, s’effaçant lentement, comme un chuchotement. Aliss de Patrick Sénécal a toujours exercé un pouvoir hallucinant sur la moindre de ses actions, sur sa vie en général. Pour n’importe qui son comportement parait douteux, illustre un quelconque désordre mental. Même si c’est le cas, même si c’est vrai qu’il est ‘fou’, ça n’a rien avoir avec le magnétisme qui régit ses actions.
Il se poste devant la jeune femme, tente vainement d’essuyer ses doigts sur ce qui reste de son chandail pour ne pas abîmer le bouquin, et frôle la couverture des doigts. Si la dame recule, il ne s’en rend pas compte, car il avance. Hypnotiser par la familiarité, par la signification du petit tome.
« Aliss . . . ».
Si l’autre tentait de poursuivre le combat, s’il revenait à la charge, nul doute tirerait-il le pensionnaire éploré, transit, de sa rêverie. Après tout, il est toujours sur les nerfs, encore plus depuis l’apparence d’Aliss. Ce rêve, ce songe, connaît vraiment tout de lui. Ça ne le gênerait pas outre mesure de continuer à taper sur quelque chose, à lui-même se faire rouer de coup. C’est bien, ça défoule, ça l’empêche de trop réfléchir . . .
Pourtant. Aliss.
Il lève les yeux pour rencontrer des prunelles émeraude.
« . . . t’es Aliss ? Ici ? »
Il sait pertinemment qu’elle n’est pas la Aliss du livre. Le physique ne colle pas, mais le timing est parfait. Il entend presque les montres de Bones et leurs tintements répétés. Il essai de glisser une phalange sur la couverture, perdu dans son monde, nettement plus calme. Bien que la température lui picote encore la peau, les bulles de chaleurs s’amenuisant lentement à même sa chair, une simple flammèche suffirait à le refaire basculer dans un ouragan de lave en fusion. C’est peut-être l’épisode de tranquillité souvent noté avant une énorme tempête. . .
Il ne regarde pas l’autre con, ne sait pas du tout ce qu’il fout. Ses défenses sont basses, il serait aisé de le saisir par le cou, de le poignarder. Nan, il cherche au plus profond des abysses de la demoiselle. Après tout, elle tient Aliss entre ses mains.
Elle vient de dehors. Si on exclu le détail où tout ce hall ne se résume qu’à un rêve. - Spoiler:
[ Réponse rapide. J'étais inspirée *___*. OUI JE SAIS CHESSHOUH EST. . . assez peu constant <3. Jay je te laisse une grande marge de manoeuvre. Surprend moi. <3 J'AI ADORÉ VOS RÉPONSES OWII. ]
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| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Mar 20 Déc 2011 - 3:23 | |
| Je reste d`apparence impassible devant les deux énergumènes, il y eu un moment de calme après mon intervention et j`espérais fébrilement que le calme perdure et que les magiques feux s`éteignent sans que personne ne soit brulé, je hais le feu….Non je ne le hais pas, j’en ai peur, une vraie peur bien ancrée et irrationnelle…Ou peut-être pas si irrationnelle ; après tout, il n’ y avait rien de mal qu’ une sorcière ai peur du buché….Surtout alors qu’ elle y était déjà morte une fois.
« Aliss… »
Bon, la seule conclusion que je pouvais tirer était que ce jeune énergumène devait être fan de Sénécal…Ou pas du tout il s’apprêtait à me sauter à la gorge pour détenir l’un de se bouquin. Du moment où j’étais entrée dans le hall, j’avais ressenti comme une pression, comme une fièvre et celle-ci commençaient peu à peu à diminuer.
« . . . t’es Aliss ? Ici ? »
Avec l’espèce de lueur d’espoir démente qui venait de s’allumer dans ses yeux, je conclus qu’il est fan. Mais vraiment, gravement fan.
La question me troubla pour les premières quelques secondes, je contemple son visage d`ange penché sur mon bouquin sans d`abord ne rien répondre, jusqu`à ce que son regard profond rencontre le mien, un regard sauvage et pas tout à fait présent, mais…profond, oui, c`est le mot, de beaux yeux noirs qui expriment tout un tas de choses et rien à la fois. Noirs et de forme légèrement amandine…Ca et avec la couleur de sa peau je devine que malgré son accent purement québécois, il ne doit pas être pure souche ; ces traits sont juste un tout petit peu trop exotiques… Je lui accorde un léger sourire en coin.
-…Tu vois, je me la suis posée cette question…Je me demandais seulement si j`étais celle-là (coup d`œil vers le livre) ou l`autre Alice, là, tu sais, la petite. J`t`ais pas certains non plus de laquelle je préférais être. (*) J`le sais toujours pas, tiens…Et toi, qui t`es ?
Étrangement, l`accent québécois que je gardais bien profondément en dedans de moi et que je remplaçais par un accent neutre se dévoilait soudain, peut-être parce que je parlais à un autre québécois et que ça a réveillé une espèce de nostalgie ; je n`avais point parlé à quelqu`un de ma patrie depuis mon arrivée, soit près de cinq mois désormais. Et non seulement est-il de ma partie ! En plus, il semble partager mes gouts littéraires, les Québécois ne cours pas les rues ici, il devait être le seul autre pensionnaire à avoir posé les yeux sur les formidables lignes que renferme se bouquin, à avoir lu les horreurs…à avoir lu les scènes qui, sans vouloir m’égarer, ont provoqué mes premiers fantasmes.
Et à voir comment amoureusement il regardait le livre, c’était probablement son cas aussi… Un léger frisson me traverse, cette idée est bien troublante, d’ ailleurs, mon visage me trahit bien ; un léger sourire coquinement timide se dessine, sans que je ne puisse le retenir, sur mes lèvres et je devine qu’une étincelle a du, même si que pour un court laps de temps, s’allumer dans mes yeux.
Je reprends mon air calme du mieux et aussi rapidement que je l’eus pu puis le accorde mon habituel sourire courtois.
Mon attention se porte brièvement sur Jason, l’autre là, le type! Il semblait tout pale et tout tremblant, je fronce légèrement les sourcils en l’observant, avait-il lui aussi eu le malaise que j’avais ressenti et qui était désormais parti…Enfin, je croyais qu’il était parti…Parce que d’un coup, il me sembla qu’une énorme pression retomba ; je ne pouvais dire si cette retombé était agréable ou pas car si je me sentais soudain beaucoup plus légèrte, je me sentais aussi très étourdie : comme si soudainement, je flottais tranquillement…trop haut, si haut que j’ en étais prise de vertiges. Je fermis les yeux pour reprendre mes esprits lorsque….Bang !
Jason venait de s’écrouler, je regarde la forme aplatie au sol, incertaine, mes pensées encore trop floues, perdues dans les nuages d’ où j’étais perché du haut de mon vertige. Et de toute façon, Jason, on s’en fout ! Je reviens donc à l’étrange-énergumène-aux-cheveux-blanc. Dans mon esprit se dessinait vaguement l’idée qu’il pourrait être l’auteur de l’étrange fièvre, mais bon…c’était fini désormais, j’y repenserai un autre jour, genre… lorsque ma tête serra moins bien blottis dans une grosse guimauve nuageuse.
(*) Poste d`entrée, Le pays des merveilles (page 2, dans le Hall) Alea se pose réellement la question.
(/Kick Jason Blake)
Dernière édition par Alea Miller le Sam 15 Juin 2013 - 1:16, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Jeu 5 Jan 2012 - 17:47 | |
| Une bulle éclate sur son bras, cramoisie et désopilante. Les dernières frasques d’un sang trop bouillant, faible dans sa férocité. Ce songe lui semble si réaliste, une prison adéquate pour sa damnation, puisqu’une Aliss ténébreuse est là pour l’y accueillir. Petite, menue et joliment apprêtée. La Reine des damnés pour ceux ayant trop osé s’incorporer à leur rôle de démon, sans se soucier des conséquences, sans se soucier du prix qui viendrait à être payer. Ce prix que lui vaut maintenant le meurtre empli de condescendance qui s’est dessiné, quelques heures auparavant, de sa main artistique. Samuel Gontrand, frasque humaine que la terre n’aurait point dû porter en son sein, déboire pathétique qui méritait la mort. Il geint, laisse une lamentation pitoyable se glisser hors de ses lèvres, car en pensant cela, il contredit ses valeurs de toujours, celles ayant perdurées au travers de l’entièreté de son existence. Ne jamais tuer, car l’humain dans sa solitude est le plus précieux des joyaux.
Il chancelle sur une paire de jambes flageolantes, néglige de porter attention à la douleur qui le tenaille assurément, vrillant tout sont corps osseux d’éclairs fulgurants. Ses mains explosées, jointures éclatés, os très certainement craqués . . . Est-ce réparable ? Tout ce sang qui s’affiche provient de lui, n’est-ce pas ? Une être normal paniquerait, un être normal se tiendrait, horrifié ou inconscient. Lui, il n’arrive qu’à la voir elle, cette demoiselle à la tignasse noire qui tient tout doucement le bouquin de l’entendement, n’arrive qu’à imaginer l’expression éplorée de Swan, son meilleur ami, son monde, sa réalité, car, toute son existence, toute son humanité, il l’a fiché en l’air. Dans les limbes du Styx avec Charron, pataugeant avec les âmes consumés par la glorieuse entité qu’il souhaite acquérir. Chess. Il s’avère être trop tard pour regarder en arrière . . . la porte ne s’ouvrira pas. Pas tout de suite.
Pourquoi s’en fait-il ? Pourquoi n’arrive-t-il pas à s’en faire ? Une mèche originellement opaline, laisse gouté un liquide carmin jusqu’au sol. Rien de tout cela n’est réel, le bois bariolé d’un vermeil presque humoristique, les traces d’ongles dans le bois de la porte, le lustre ballotant dans sa candeur luminescente. Un rêve, son hall miséricordieux. L’entrée, celle qui portera son jugement final, enveloppée dans les teintes chatoyantes de la Reine Rouge. Il s’est laissé emporter par le courant tel un pion, s’est éloigné de son but transcendant. Chess. Où est passée sont hilarité ? Il s’est égaré dans le lac de l’aliénation, a contredit les propos anciens de Beaudoin, de Yui, de tous ces pseudos psychologues ayant eu la malchance de s’attarder sur son état particulier. Un cas invariable, insurmontable, bien qu’il le réfutera toujours, éternellement. Pas malade. Non. Jamais. Sauf cette fois. Il s’est laissé se subir lui-même, a plongé la tête première au lieu de s’élever au-dessus des événements. Échec cuisant dont il n’arrive point à démordre, car il peut se l’avouer. Ça fait mal . . . l’écho innocent du dernier ‘chaton’ prononcé par Lawrence, par Swan, résonne dans son crâne tel un poison. Les larmes persisent à embuer son regard bien qu’il n’ait plus la force de pleurer, plus la force de crier, plus la force de tenir debout. Surhomme ? Non . . . simplement lui-même. Être destitué de sa volupté, être rampant incessamment vers l’état supérieur du Cheshire de Sénécal, vers la suprématie de ce dieu discret.
Respiration haletante, tempes qui pulsent à un rythme effréné, il sent distraitement sa conscience tenter de lui échapper, mais s’efforce de la saisir, de la faire perdurer. Pas maintenant, pas tout de suite, il doit s’échapper, doit d’abord se réveiller. Il ne peut se terminer ainsi, pas sans avoir atteint la légèreté du junkie hilare. Sa fin se doit être une renaissance, princière dans son intangibilité. Il y arrivera, peu importe ce qui lui en coûte. . . Il a déjà tout perdu de toute façon, que peut-il perdre d’autre . . . ?
Il se focus sur l’étendu du livre, sur les yeux d’un vert brillant. Les yeux de cette Aliss difforme, de cette jeune adulte au timing idéal.
« Aliss . . . », il hoquète le nom, regard presqu’absent, hagard, puis donne un bref coup de menton, presque imperceptible tant ce dernier est faible, dans la direction du livre.
« . . . faut préférer celle qui s’en sort. Celle-là. L’autre . . . elle disjoncte pour toujours . . . ».
Négligeant de se préoccuper de l’espace personnel de l’inconnue qu’il a sous-titré, momentanément ou pas ‘Aliss’, il appui une paume ensanglantée sur l’épaule de cette dernière, car le monde tourne et tourne à la vitesse du son. La pression lui arrache une respiration de douleur qu’il s’exerce à ignorer posément. Il ne sait plus trop où il en est, où se situe la prochaine étape. Comment se réveiller, comme s’extirper des confins filiforme du rêve ?
« Je suis . . . »
Et qui est-il au final ? La question qui tue. La question à laquelle toutes les Alice se voient confrontées peu importe d’où elles sortent. Le parcours indéniable de l’imminence humaine qu’elles projettent. Pourtant, lui, il ne relève pas de la simplicité d’Aliss, depuis quand s’abaisse-t-il à ce niveau, à cette forme peu glorieuse, bien que magique ? Est-il Kohaku ? Est-il Joshua ? Ou est-il mieux, est-il Chess ? Kohaku garde les souvenirs de Swan, alors que Joshua soigne ceux de Carter. Cela ne lui laisse que Chess, que nul n’a jamais réellement compris dans la tangibilité du réel. Nul ne veut comprendre ce qui relève de l’omnipotence. Lui. Oui. Chess.
« Chess. Je crois . . . »
Il croit seulement. Car il n’a pas la force de se débarrasser du reste pour le moment. Trop humain, trop amouraché. Yeux bleus, mèches d’or, il les profile trop clairement dans son esprit embrouillé. . . Swan.
Il entend distraitement le bruit mou indiquant que l’autre barjo samaritain à succombé faiblement à la chaleur, à la perte de sang, mais il n’arrive pas vraiment à se rappeler pourquoi cela devrait le réjouir. Il s’en fiche, car il sommeille.
« On s’réveille comment . . . ? J'dois partir. . . » |
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| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Dim 19 Fév 2012 - 20:24 | |
| J’enregistre calmement la dernière phrase qu’il eut dite ; j’essayais de formuler une réponse, un truc philosophique à ajouter à cette courte chaine de pensée que nous entamions… mais mes pensées furent interrompues, car mon interlocuteur vient se supporter sur mon épaule…
Ma tête devait vraiment s’être perdue très loin pendant un moment, parce que là, il était soudainement couvert de sang et je ne sais pas trop comment c’est arrivé ; le sang semblait juste c’être mis à couler, comme ça, Bang ; oh, sur son bras, il semblait lui manquer une couche de peau, comme…comme...oui, comme ces petites et douloureuses plaies que laissent des bulles d’eau après une trop longue exposition au soleil. Peut-être s’était-il brulé, plutôt, lorsque cet imbécile de Jason avait fait jaillir des flammes. Mais tout se sang ! Ça ne pouvait pas venir que de cette vilaine tache vive sur son bras, surtout que l’abondant liquide rouge souillait ses pâles cheveux et lui collait sur les épaules (alors il était blessé à la tête, en plus? Ça expliquerait le soudain mal qu’il éprouvait à tenir debout).
Après un bref examen visuel de son état…ma conclusion est qu’il aurait besoin de se faire soigner ( YOU DON’ T SAY). Et moi je suis une trop gentille fille et parce que je suis si gentille, je ne pourrai faire autre chose que de l’emmener à l’infirmerie. Et Jason? Non bah, on s’en fout de Jason ; une autre bonne âme passera surement par la pour l’aider…Ou alors un monstre cannibale passera et on ne le rêvera plus jamais…Mais encore là, de Jason, on s’en fout! « Je suis . . . »Je reste suspendue à ses lèvres alors qu’il peine à tenir debout, gentiment, je passe un bras sous ses épaules afin de mieux le soutenir. « Chess. Je crois . . . » Un sourire amusé se dessina aux coins de mes lèvres, c’était mignon : j’étais Aliss et lui Chess, je ne le connaissais pas encore, mais de ce que j’en devinais, s’il n’était pas trop volatile, qu’il allait surement venir m’embêter avec des histoires philosophiques sans queue ni tête.
« On s’réveille comment . . . ? J'dois partir. . . » Mon sourire se décomposa en un pincement de lèvre attristé.
-Je suis désolée, mais… Je pris un moment pour bien penser mes mots, ce jeune homme semblait avoir un tempérament plutôt bouillant…
-Mais le métro de sortie est en panne. Finis-je par dire d’un ton doux en commençant à me diriger vers l’escalier, en l’entrainant avec moi, vivement que nous ayons monté, j’espère bien qui reste conscient au moins jusqu’au haut de l’escalier…Sinon je ne garantis pas la réussite de ma tentative de jouer les infirmières.
-Nous sommes tous enfermés ici supposément sans espoir de sortir un jour…Mais il y a plein de choses à faire et plein de gens intéressants ! Dis-je en essayant de faire paraitre les derniers points plus joyeux; enfin oui, moi je suis bien la seule et unique personne à totalement me plaire au pensionnat, ça ne fait pas très Aliss mais bon.
-Je t’emmène à l’infirmerie. Dis-je enfin. Avant que tu ne meures au bout de ton sang… Parce que là il en perdait beaucoup, et sur les vêtements en plus ! Moi je m’en fous un peu de mes vêtements, mais… Owww, Mahaut serait folle de me voir ainsi toute salle alors qu’elle avait passé la matinée à me faire toute belle.
-Et prière de rester conscient jusqu’au haut de l’escalier ! Finis-je avec un ton légèrement plus amer. Je sentais ma bague ensorcelée de bruler autour du doigt, comme si elle sentait que quelqu’un était blessé et trépidait d’envie de jaillir et de soigner.
Dernière édition par Alea Miller le Sam 15 Juin 2013 - 1:13, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Mer 14 Mar 2012 - 20:39 | |
| En panne. Brisé. Il sent la chair se glisser contre la sienne, ignorant la chaleur et le sang qui s’amusent à le décorer de leurs parures macabres et désopilantes. Des mèches plus sombres que l’encre frôlent doucement sa peau éloignant la situation du rêve qu’il croit vivre, le heurtant de plein fouet par sa tangibilité matérielle. Son regard se perd dans le vague, iris sombres et exotiques, arpentant la poisse que lui et l’autre défoncé ont répandu tout autour, repeignant la pièce, ce hall, de teinte d’un vermeil chatoyant. Rouge qui se rembrunirait, moisirait, écho de la déchéance, explication sournoise de sa présence ici. Les yeux convulsés, la bouche entrouverte laissant s’échapper un maigre et dégoutant filet de salive pâteuse, un corps vidé parcouru de spasmes neuronales risibles. Une âme entre ses paumes . . .
Une âme qui lui coûte présentement tout ce qu’il a réussi à achevé, tout ce qu’il a construit. On l’arrache à son humanité, à sa sédentarité. Message prompt chargé de sous-entendu douloureux. Aurevoir Kohaku, aurevoir Joshua. Mais . . . Mais . . . La luminescence du sourire du halo souverain à sa cognition, de la laisse chaleureuse serrée autour de son s’éloigne et se désagrège emportant avec quel les vibrations d’une voix de ténor joviale et séductrice. À jamais un regret, à jamais subis. Une main se lève léthargiquement, étendant une épaisse strie rouge le long d’une pommette blafarde sans grande cérémonie pour venir se ficher dans des mèches qui devraient posséder le même degré d’immaculation que la neige. Mèches qui gouttent de cramoisi, qui salissent les jolis vêtements, la douce peau et les cheveux tortionnaires d’Aliss, peu importe qui elle est réellement.
« . . . mais qu’est-ce que j’ai fait bordel . . . Swan . . . »
En panne. Brisé. Il ne sent pas réellement compte qu’il parle, qu’il laisse les sons s’extirper de son orifice buccale avec une candeur disgracieuse et éplorée, tiraillant ses mèches de ses doigts filiformes, s’accrochant de toutes ses forces à une conscience qu’il ne peut laisser filer. En panne. Brisé.
La voix de la gamine du pays des Merveilles s’élève, quoiqu’il faut en convenir, la dame sur laquelle il se trouve appuyé, marinant dans sa faiblesse et sa désorientation, n’a rien d’une enfant. Elle lui évoque davantage la silhouette rassurante de ce qu’une mère devrait être, gardienne et salvatrice. Une chose qu’il exècre amèrement, malgré toutes les histoires que Lawrence, oh Lawrence, a bien pu trouver l’envie de lui raconter. Il ne connait pas les sourires affectueux et la chaleur réconfortante de par cet intermédiaire . . . il n’apporte que des les comparaisons peu reluisantes perdues dans son délire comateux, membres crispés sur ce qu’il peut tenir du corps de la demoiselle, de Aliss. Sa langue lui parait lourde, le monde et la tapisserie qui l’entoure tourne à une vitesse nauséeuse.
Enfermé au beau milieu d’un océan de gens intéressants. Il esquisse un sourire fatigué, morne et nettement plus amer qu’hilare, destitué de sa contenance et jovialité habituelle. Quoique, quoi de plus normal lorsque coincé dans une situation, un rêve, aussi fortement improbable que celui de la damnation qu’il s’inflige. Digne de la Reine, digne de Daresbury.
Tout cela ne serait-il qu’un ultime choix cognitif . . . entre Chess et le séraphin ensorceleur et ses prunelles ciel ? Qui sait . . . L’esprit à la nage, le moral dans les talons, il n’a point envie de s’attarder sur la pensée. Plus tard, plus tard, quand la marrée ne sera plus si menaçante, quand les vagues violentes ne se montreront plus si enivrantes.
« Intéressants . . . ? Je . . . Les gens jouent ? J’suis . . . où ? »
Mouais. . . , car malgré le fait que cet endroit s’immisce dans son esprit comme une caricature douteuse et victorienne de la dimension décrite dans ce roman de Sénécal qu’il affectionne tant, Chess ne peut s’empêcher de noter les différences, de s’en abreuver distraitement. Incertain du chemin qu’il souhaite emprunter et tout tourne et tourne et tourne. Le monde est un carrousel carmin qui ne cessera jamais de décrire un cercle, orbite lancinant.
« J’peux pas mourir . . . ‘Faut que . . . »
Il faut qu’il atteigne l’insoutenabilité hilare de Chess, il faut qu’il retrouve Swan et qu’il se confesse. Il faut qu’il assiste à l’enterrement de Carter. Et par-dessus tout, il doit cesser de subir, doit devenir ce qu’il est, ce qu’il était et ce qu’il sera toujours. Au-dessus de toute forme de pouvoir et d’aliénation, l’immatériel qui régit plus puissamment que la Reine Rouge elle-même. Pour cela, il refuse de s’éteindre, car son cocon n’a pas achevé sa mutation et le jour où il quittera le monde des hommes sera celui où il saisira sans peine le statut de perfection qu’il convoite. Il ne peut pas mourir. Pas maintenant, jamais.
Sa main délaisse ses cheveux pour aller se glisser, curieusement, tentant de rester éveillé par le biais de sensation, dans la cascade encrée de cette Aliss calme et douce.
« Pas la première fois. J’vais pas dormir . . . »
Et ils avancent à un rythme posé, plus lent que ce qui convient à l’énergie habituelle de Chess, mais il ne s’en plaint pas trop. Respirer est douloureux et cette Aliss reconfigurée peut certainement l’éclairer sur sa venue en ces lieux étranges. Phalanges, index et majeur se tortillent dans les mèches de la dame, ne tirant pas assez puissamment pour être douloureux. Le touché est plus innocent qu’autre chose, un port à une conscience qui souhaite assidument s’enfuir loin de son propriétaire.
Et Chess se demande, bulle mentale vacillante parmi tant d’autre, comment il a bien pu terminer dans ce hall. Il n’a suivi aucun lapin . . . Soit, il ne s’apparente nullement à Alice, mais le chat ne devrait pas se retrouver submergé contre son gré. Mais ayant subit . . .
Un rire tremblotant, douloureux, s’échappe de ses lèvres.
« Dis . . . ‘faut que tu me parle, ‘Liss. Pourquoi j’suis ici ? Pourquoi, toi, t’es là ? Et lui, pourquoi l’est là ? »
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| Sujet: Re: Is It You or Is It Me ? [ PV ALEA MILLER ] Jeu 16 Aoû 2012 - 15:29 | |
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