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 [ RUDY ] Bless the Spawn of Hell [ PV : Mahaut ] 5/5

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Maman de Schlagvu
Mahaut de Clairlac
Mahaut de Clairlac

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Féminin Pseudo Hors-RP : Mooney
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• Age : 30
• Pouvoir : Imposition d'images dans l'esprit des gens
• AEA : Une hermine nommée Hermine
• Petit(e) ami(e) : Arnulf Restaurant

RP en cours : Bless the Spawn of Hell (William Mary Hufflestring)
Rasputin (Alea Miller)

Messages : 192
Inscrit le : 22/11/2008

[ RUDY ]  Bless the Spawn of Hell  [ PV : Mahaut ] 5/5 - Page 2 _
MessageSujet: Re: [ RUDY ] Bless the Spawn of Hell [ PV : Mahaut ] 5/5   [ RUDY ]  Bless the Spawn of Hell  [ PV : Mahaut ] 5/5 - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Jan 2013 - 20:31

    C’est la chute. Et la douleur. Ce n’est pas l’orgueil qui est blessé ; le pensionnat et la prison en sa cave l’ont déjà suffisamment atteint, on n’est plus à un échec près. Mahaut n’en a rien à faire de la honte ici-bas maintenant. Si ce n’est William, il n’y a personne. Et William est dans la merde situation qu’elle. Et William a l’air d’avoir bon fond. C’est un petit enfant que l’on protège, malgré l’âge avancé de son corps. Il n’est pas du genre à annoncer au monde entier que Mahaut fut incapable de rester droite sur ses deux pieds, d’agir de façon raisonnée, de garder son calme, sous prétexte qu’elle était dans le noir. Ceux qui ne se sont jamais perdus dans la cave ne comprendraient pas… Mais William, non, il ne dira rien, et elle ne dira rien non plus.

    « N… non, je ne suis pas blessée. » Enfin si, un petit peu : ses paumes sont égratignées, elle doit sûrement saigner un peu, mais pas de quoi s’inquiéter, pas de quoi l’inquiéter.

    Il est tombé avec elle, mais il se relève plus vite : elle est fatiguée, elle en a marre. Elle a envie de sortir d’ici, mais aussi de sortir du pensionnat. Non, pas exactement. Parce que sortir du pensionnat, c’est ressortir d’années d’aliénation, c’est retourner dans un monde qui aura changé, un monde qui ne sera plus le nôtre. Elle a plutôt envie de revenir à l’instant juste avant son entrée. Reprendre sa vie telle qu’elle fut, telle qu’elle aurait dû être, sans jamais avoir croisé la route du manoir infernal des I. Elle n’en peut plus. Trop de tensions et de douleurs accumulées. Elle commence à pleurer silencieusement. Merde, elle doit tenir. Elle ne va pas s’arrêter là, au milieu de nulle part, à chialer comme un mouflet qui a perdu sa maman dans une foule, si ? Elle doit se relever ; mais elle a si marre. Heureusement que William ne voit pas, dans l’obscurité, affairé près des bouteilles d’alcool – mais que cherche-t-il désespérément ? Il doit vraiment être déboussolé… - les larmes de sa princesse héroïque : il compte sur elle, il a besoin d’elle pour ne pas craquer et sortir d’ici, et Mahaut se sent responsable de lui… Elle ne peut pas montrer sa faiblesse. Elle ne peut pas être faible même : ce n’est pas que par rapport à William, c’est aussi par rapport à elle-même. Avant le pensionnat, elle était une fille vaillante ; ici, elle a surmonté tous les obstacles que la vie a dressés contre elle, alors elle ne va pas s’arrêter là. Elle n’est pas infaillible, certes, son ego surdimensionné a été longuement piétiné jusqu’à ce qu’elle le comprenne ; mais elle ne va pas abandonner et se laisser engloutir par les ténèbres. Alors elle sèche ses pleurs et se relève.

    Elle se rapproche de William, appuyée au mur pour ne pas re-tomber. Il a trouvé un objet dans les bouteilles d’alcool. Avec le peu de lumière disponible, il est difficile de voir ce que c’est, mais au bout de quelques minutes d’examen, elle arrive à déterminer que c’est une sorte de bracelet, de gourmette, avec le nom « Petra Traümer » gravé dessus. Petra, ce n’est pas la meuf bizarre qui se promenait topless dans le pensionnat à un moment ? Elle ne l’a pas vu depuis longtemps ; tant mieux, elle ne pouvait tolérer sa vulgarité.


    « Oh laisse ça ici, on ne va pas le lui ramener, cette fille est insupportable et… Oh ! »

    Alors qu’elle relevait la tête dans une direction lamba, un miracle, une apparition ! Un rai de lumière filtrant de sous une porte, située en haut d’un escalier, à quelques mètres d’eux : la sortie de la cave ! Enfin ! Là !

    « William ! La sortie ! La sortie ! Là ! »

    Elle le prend par la main et commence à le tirer en direction de l’escalier.

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This Mother-Infected Fairytale
William Mary Hufflestring
William Mary Hufflestring

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Masculin Pseudo Hors-RP : Clumsy
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• Pouvoir : Je suis une ombre.
• AEA : Alfred, le rat perspicace au mutisme éternel.
• Petit(e) ami(e) : Nous sommes tous enfermés ici et vous trouvez le moyen de penser à copuler ? Je rêve.

RP en cours :
Bless the Spawn of Hell | Mahaut de Clairlac.
Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? | Alea Miller.
Those Things are so Boring ~ | Halloween.
Smuggling of Vodka in the Room of a Reader | Holly Addison.
Squirrel Fray. EVENT. Corpse Party.
Mesmerizing Hues. Marie-Colombe Mazarin.
L'heure du thé, c'est sacré. | Alexandra Blackwood.
« Close the damn door ! » | Maël Filipoudille

Messages : 297
Inscrit le : 07/08/2011

[ RUDY ]  Bless the Spawn of Hell  [ PV : Mahaut ] 5/5 - Page 2 _
MessageSujet: Re: [ RUDY ] Bless the Spawn of Hell [ PV : Mahaut ] 5/5   [ RUDY ]  Bless the Spawn of Hell  [ PV : Mahaut ] 5/5 - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Avr 2013 - 1:38

William ne voit pas les larmes de Mahaut, William ne voit pas le faisceau lumineux qui indique la sortie, William ne voit rien d’autre que ce douteux bracelet argenté, une sorte de gourmette quelconque, qu’il a déniché parmi les bouteilles. Ce n’est pas exactement le bouton convoité, pense-t-il amèrement en se redressant, laissant ses doigts parcourir l’inscription gravée dans le bracelet. Il croit discerner des lettres, mais ne cherche pas à les lire pour le moment, décidant, avant même d’avoir essayé, qu’il fait trop noir pour pouvoir réussir. Dans tous les cas, sa recherche des alcools s’est avérée infructueuse et il contemple l’idée de se relaisser tomber sur le sol, de rejoindre les moisissures qui rampent certainement dans ce sous-sol humide et de simplement attendre en contemplant la large étendue de son désespoir. Attendre, comme il a fait dans le grenier avant que Holly ne s’ouvre la jambe en tombant devant lui. Attendre c’est un peu comme fuir ou comme se cacher, ça ne résous que trop rarement les problèmes qui se dressent sur un chemin donné. Pourtant, William ne sait trop que faire . . . Au point où ils en sont, y a-t-il vraiment autre chose à faire qu’attendre que quelqu’un daigne descendre pour leur porter secours . . . ?

Quel horrible endroit.

Mahaut lui assure qu’elle n’a rien de cassé et il peut entendre ses pas ricocher contre les dalles froides de la cave, annonçant qu’elle se dirige vers lui. Sans la lâcher, il lui montre la gourmette en étendant la paume. La jeune femme la scrute un moment, semblant plisser les yeux pour déchiffrer les gravures d’une manière que William, trop défaitiste et abattu, n’a pas osé tenter. Après un moment, des minutes silencieuses que Mary compte à l’aide des battements graves de son cœur, elle arrive à une conclusion. Dans la pénombre, son visage semble se teinter d’un vague dégoût que l’aristocrate ne se donne pas la peine de relever. Il la fixe, morne, désolé, encore une fois partagé entre l’envie de tout abandonner et celle de persister. Ce pensionnat va lui faire perdre la tête en un mois, à ce rythme !

Mahaut lui dit de laisser l’objet qu’il a trouvé parmi les bouteilles de vin et de champagne. Apparemment, sa propriétaire est insupportable et se donner la peine de lui rendre son bien serait idiot. Bien que tenté de s’en remettre aux dires de Mahaut, William dissimule tout de même le drôle de bracelet dans sa poche. Là où il ne recherchera pas activement sa propriétaire, il pourra toujours lui rendre ce qui lui appartient de droit s’il advient à la rencontrer. S’ils parviennent à trouver le chemin vers l’étage supérieur. Dans tous les cas, il doute qu’il y ait plus insupportable que la sale blatte qu’il a croisé dans les cuisines. Il s’est retrouvé enfermé dans ce pétrin terrible simplement parce que la catin s’était enfoncé dans sa petite cervelle malade qu’il lui avait piqué sa foutue came ! Oh, s’il lui met la main dessus, il . . .

« William ! La sortie ! La sortie ! Là ! »

Ses pensées haineuses à l’égard de la junkie des cuisines volent en éclat et le fils de riche lève la tête pour chercher le regard de Mahaut. Il doit confirmer avoir entendu . . . ce qu’il croit avoir entendu. Son cœur se gonfle et il porte sur elle un regard débordant d’espoir. « La sortie . . . !? », balbutie-t-il alors qu’elle s’empare de sa main et l’entraine dans une direction que Mary juge comme lambda. Du moins, jusqu’à ce qu’il remarque le mince faisceau lumineux qui vient égayer son champ de vision. Ils s’approchent et finissent par enjamber les marches composant l’escalier une à une, gravissant les échelons qui les mèneront directement jusqu’à leur pseudo-liberté. Pseudo, car au final, qu’ils soient dans les sous-sols ou non, ils seront toujours coincé dans le manoir. Pourtant, William est si heureux de pouvoir enfin réellement considérer prendre un bain, si heureux de pouvoir quitter la pénombre qu’il ne s’attarde pas trop sur son statuts de séquestré des I. Mahaut pousse la porte, quitte la cave et il la suit, presque tenté de s’octroyer une énorme goulée d’air. Ses muscles crispés se détendent un brin et il s’appui sur le mur le plus près de peur que ses genoux défaillissent.

Il porte à nouveau son visage enfantin vers Mahaut, le vomi poisseux tachetant son col et les tranchées creusées par les larmes sur ses joues maintenant clairement visibles. L’embarras à vite fait de le rattraper, mais il ne baisse pas les yeux.

« Nous sommes sortis. », remarque-t-il simplement, déjà plus calme, Il est facile de reprendre ses esprits lorsque la source de l’angoisse est éloignée.

« Merci. »
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